OGM
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Re: OGM
comment le citoyen peut-il s’y retrouver et éviter de se laisser tromper au mieux par des pseudo-scientifiques, au pire par des charlatans ?
En écoutant pas les sornettes de l'AFIS ? Vals n'a une fois de plus rien à dire. Mais il tiens à le faire savoir.
Puisqu'on parle de l'AFIS, parlons également de leur long combat pour que la responsabilité des composés nicotéiniques (insecticides GAUCHO et Alii) ne soit pas reconnu Voila quelques unes de leurs sornettes :
Mortalité des abeilles : données scientifiques sur des causes multiples : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1749
L’effondrement des colonies d’abeilles : un indice génomique http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article751
Et surtout cet article, summum de la désinformation scientifique, petite perle sans aucun doute affichée chez les fabricants d'insecticides concernés par le probléme :
Les abeilles, victimes de la course à l’audimat scientifique ? http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1999
Sauf que malgrés les manoeuvres de Syngenta, Bayer et autres fournisseurs d'insecticides nicotéiniques, les faits ont fini par être établi, et des mesures prises...
Alors qui sont les pseudo scientifiques, qui sont les charlatans ? La conclusion est ravageuse pour l'AFIS...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
Ainsi parlait Jean Rostand (qui avait peut-être rencontré des Menvussa flottant dans ses aquariums)
"Avoir l'esprit ouvert ne signifie pas l'avoir béant à toutes les sottises".
Jean Rostand
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Le fait est établi : la responsabilité des insecticides néonicotinoïdes dans la "mort subite des abeilles" a été établi et les mesures prises malgrés les mensonges diffusés par l'AFIS. Tu peut m'insulter tant que tu veux, tu ne peut nier les faits, Et les faits sont tétus.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
Répéter une ânerie n'en fait pas une vérité.
Tu as déjà posté l'avant-dernier message de la page précédente, Vals, sans être capable d'en défendre le contenu.
A propos des abeilles et du sérieux de l'AFIS (pour qui roule Vals), on peut, après avoir lu ce que dit l'AFIS sur la mortalité des abeilles, se demander pourquoi le gaucho le régent et le cruiser ont finalement été interdits.
http://www.charentelibre.fr/2013/04/29/abeilles-trois-pesticides-vont-etre-interdits-dans-l-uunion-europeenne,1833329.php
http://www.francesoir.fr/actualite/scienceecologie/abeilles-en-danger-une-etude-pourrait-faire-interdire-le-cruiser-203969.html
Par ailleurs, puisque Vals cite Jean Rostand:
Tu as déjà posté l'avant-dernier message de la page précédente, Vals, sans être capable d'en défendre le contenu.
A propos des abeilles et du sérieux de l'AFIS (pour qui roule Vals), on peut, après avoir lu ce que dit l'AFIS sur la mortalité des abeilles, se demander pourquoi le gaucho le régent et le cruiser ont finalement été interdits.
http://www.charentelibre.fr/2013/04/29/abeilles-trois-pesticides-vont-etre-interdits-dans-l-uunion-europeenne,1833329.php
http://www.francesoir.fr/actualite/scienceecologie/abeilles-en-danger-une-etude-pourrait-faire-interdire-le-cruiser-203969.html
Par ailleurs, puisque Vals cite Jean Rostand:
Ce n'est pas, en effet, parce qu'on les admire, ces merveilleux progrès de la biologie, parce qu'on ne peut faire autrement que de s'enthousiasmer pour les perspectives grandioses que le laboratoire découvre au destin de l'homme, ce n'est pas pour cela qu'on ne voit pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne sent pas ce qu'il peut y avoir de troublant, de déconcertant, d'effrayant à voir l'homme peu à peu s'approcher de l'homme avec ses grosses mains et se préparer à éprouver sur lui-même les effets d'une sorcellerie bégayante... Quel biologiste digne de ce nom pourrait, sans une secrète émotion, et même s'il en a appelé la venue, voir venir l'heure où la technique va oser s'en prendre à l'être pensant... Nous, qu'on appelle les « scientistes » et nous ne refusons pas cette appellation, il en est de moins honorables nous ne sommes pas si grossièrement et naïvement insensibles qu'on veut bien le croire...
Ce n'est pas parce que nous laissons l'homme dans la nature que nous avons pour lui moins de respect et que nous sommes disposés à lui manquer d'égards. J'irais même jusqu'à dire que, peut-être, le respect de l'homme devrait être encore plus grand chez ceux qui ne croient qu'en l'homme et qui, dénués de toute illusion de transcendance, ne savent voir en lui qu'une bête non pareille, n'ayant d'autre obligation qu'envers elle-même, n'ayant à écouter d'autre loi que la sienne, n'ayant d'autres valeurs à révéler que celles qu'elle s'est données.
Jean Rostand, Peut-on modifier l'Homme ? (La Diane française, 1953), Hachette.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
Depuis pas mal d'échange, tout ce qu'avance Vals est contredit par les faits (qui "sont tétus") Donc, comme d'habitude quand le réel contredit son dogme, il se réfugie dans l'insulte, l'ironie ou essaye de détourner la question.
Cela n'empêche pas les PGM d'entrainer des résistances auprés des ravageurs qu'elles sont censées combattre
Et puisqu'on parle de Séralini, Vals a oublié de nous parler de son interwiev C'est maintenant chose faite
Cela n'empêche pas les PGM d'entrainer des résistances auprés des ravageurs qu'elles sont censées combattre
Le parisien Libéré 11 Juin a écrit:Il existe de plus en plus de cas d'insectes résistant à la protéine Bt de plantes génétiquement modifiées pour être protégées contre leurs attaques, une résistance qui varie en fonction des pratiques agricoles, affirme une étude publiée ce lundi.
Les auteurs de ces travaux, publiés dans Nature Biotechnology, ont passé en revue 77 études conduites dans huit pays et cinq continents à partir de données issues de champs abritant des OGM, principalement du maïs et du coton.
SUR LE MÊME SUJET
- VIDEO. Aude : des militants anti-OGM envahissent un site de Monsanto
Des plantes sont génétiquement modifiées pour développer une protéine bactérienne (bacillus thuringiensis, Bt) qui est toxique pour les ravageurs.
Des cas observés aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique du Sud
Sur les 13 types de ravageurs étudiés, cinq espèces étaient devenues résistantes en 2011, contre une seule en 2005. Le ravageur est considéré comme résistant lorsque plus de 50% des insectes d'un champ ont développé cette résistance. Sur les cinq insectes résistants, trois s'attaquent aux champs de coton et deux aux cultures de maïs.
Trois des cinq cas de résistance ont été recensés aux Etats-Unis, qui abritent la moitié des surfaces d'OGM produisant la protéine Bt, les deux autres en Afrique du Sud et en Inde. Un autre cas de résistance a été repéré aux Etats-Unis mais moins de 50% des insectes du champ étaient devenus résistants.
Dans ce contexte, les scientifiques ont aussi démontré que le délai de survenue de la résistance variait de manière significative en fonction des pratiques agricoles. Dans le pire des cas, les signes de résistance sont apparus au bout de deux ou trois ans, alors que dans d'autres cas les plantes OGM étaient toujours efficaces contre les ravageurs 15 ans plus tard.
Moins de risques quand des zones sans OGM sont aménagées
La différence vient de la pratique ou pas de «zones refuges», soit des parcelles de plants non OGM plantés à côté de champs OGM. Cette configuration réduit la probabilité que deux insectes résistants se reproduisent en transmettant chacun le gêne de la protéine Bt. Pour qu'un insecte naisse résistant, il faut que ses deux parents lui transmettent le gêne de la protéine.
Les auteurs de l'étude estiment qu'une adaptation des ravageurs aux plants OGM Bt est inéluctable mais que les zones refuges permettent de la ralentir.
Des plants d'OGM Bt ont été plantés dans plus de 420 millions d'hectares dans le monde depuis le milieu des années 90.
Et puisqu'on parle de Séralini, Vals a oublié de nous parler de son interwiev C'est maintenant chose faite
La Provence a écrit:Gilles-Eric Séralini : "Le réseau mafieux des OGM"
Marseille / Publié le dimanche 26 mai 2013 à 14H29
Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Ce chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM.
Photo Arnaud Février - Flammarion
"Les études de santé publique sont basées sur des données faussées que je dénonce."
Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Gilles-Eric Séralini, chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM. Les multiples tumeurs qu'ont développées ses rats de laboratoire sont, selon ses travaux, la preuve des effets toxiques d'un maïs OGM alimentaire très largement utilisé, le NK603 et d'un pesticide, le Roundup, tous deux produits par la firme géante Monsanto.
La publication de ses recherches, suivie de la publication d'un livre de vulgarisation "Tous cobayes", et d'un film éponyme, ont provoqué un choc dans l'opinion. Et une contre-attaque terrible de Monsanto et des pros OGM.
Aujourd'hui, il ressort son livre pour répondre à ses détracteurs. Il nous détaille un véritable "réseau mafieux organisé pour le dénigrer".
Pourquoi ressortir votre livre alors que vous aviez déjà répondu publiquement aux attaques contre vos travaux ?
Gilles-Eric Séralini : Même si j'ai répliqué aux attaques diffamatoires, même si j'ai été auditionné à l'Assemblée nationale pour faire entendre ma voix, il me fallait mettre par écrit, en parallèle à mes travaux, toutes les méthodes utilisées par Monsanto pour attaquer des résultats qui les gênent, pour dénigrer mes recherches et m'atteindre.
Dans mon "droit de réponse" couché sur papier, je démontre que la firme s'appuie sciemment sur des bases faussées pour assurer que nos rats "traités" avec ce maïs OGM NK603 et avec le pesticide associé Roundup ne développent pas plus de tumeurs que les rats de l'échantillon témoin.
Pouvez-vous préciser pourquoi ces bases sont faussées ?
G-E S. : Eh bien, tout simplement parce ce que cet échantillon témoin est lui-même, et depuis longtemps, exposé aux pesticides et que les croquettes consommées par les rats ne sont pas bio mais sont contaminées par les OGM. Ils mangent des résidus d'OGM depuis l966 au moins, les pesticides sont présents depuis les années 1930. Je leur ai mis sous le nez ces éléments en séance contradictoire au Parlement.
Lorsqu'on sait cela, on comprend que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités.
Au bout du compte, au-delà même du procédé utilisé contre mes travaux, cela remet en cause l'ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs. On a construit dans le monde entier des études faussées, notamment pour affirmer l'absence de toxicité des OGM. Et Monsanto ne veut pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins.
Avec ce type de modèle "infecté", on a bâti un comparateur unique sur le modèle de la pensée unique. Et nos résultats sont parfaitement valides. 90 à 100 % des rats "traités" ont développé des tumeurs. Vous imaginez les milliers de produits dangereux pour notre santé qui se sont vus ainsi délivrer des certificats d'innocuité ?
Vous évoquez une véritable stratégie pour vous "abattre" organisée par Monsanto. N'est-ce pas aller loin dans la thèse du complot ?
G-E S. : Attention, ne vous trompez pas. Il ne s'agit pas de moi. Je ne crains pas pour ma réputation. Il s'agit de défendre des intérêts industriels énormes et la violence terrible des attaques est à la mesure de ces intérêts. Moi je mets en avant, avec mes collègues, des dangers majeurs de santé publique. Dans ce contexte, j'ai l'habitude des controverses mais j'attaque systématiquement quand je suis diffamé comme lorsque Claude Allègre parle de "travail falsifié" à propos de mon étude.
Les méthodes utilisées contre mes recherches sont bien au-delà du simple débat scientifique. J'ai mis au jour un véritable réseau mafieux. Par exemple, un chercheur ex-salarié de Monsanto, Richard E . Goodman, d'éditeur associé, est devenu responsable des articles sur les biotechnologies et les OGM dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui a publié mon étude en septembre 2012. Il a donc la haute main désormais sur ce que peut "sortir" la revue.
Cela va encore plus loin. Mes données biographiques sur Wikipédia sont systématiquement "révisées" avec des éléments pour me dénigrer par un autre lobbyiste lié à l'industrie biotechnologique. Autour de Monsanto, du secteur lié à la firme, gravite des chercheurs, des experts écoutés qui ont participé à l'offensive pour défendre les OGM et nous attaquer.
Vous allez plus loin en dénonçant les collusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa)...
G-E S. : Oui, l'Efsa, qui a invalidé mes résultats, comporte dans son organigramme nombre des scientifiques qui ont travaillé pour Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie Ilsi. Et son ancienne présidente, Diana Banati, vient d'ailleurs de démissionner pour prendre des responsabilités au sein de l'Ilsi. L'indépendance de cette structure, la validité de ses avis sur les produits est, elle aussi, faussée.
Vos adversaires vous reprochent de ne pas avoir la modération d'un scientifique, de vouloir promouvoir vos recherches...
G-E S. : J'ai respecté totalement la règle. Mon étude sur les tumeurs provoquées par les OGM et le Roundup a été acceptée par la revue scientifique avant que le livre, qui rend accessible les recherches et le film qui s'en inspire, ne sortent. Jamais une recherche avec de tels enjeux pour la population, pour nos enfants, n'avait bénéficié d'autant de crédits. C'était une nécessité citoyenne d'en restituer la teneur au grand public. Le rôle du chercheur est de dire ce qu'il trouve. C'est mon seul militantisme. Je ne défends pas de cause politique ni de groupe. Tout ce qui se dit en ce sens est une manière de détourner le grand public du vrai débat.
Mais ne travaillez-vous pas pour des entreprises comme Auchan ou Seven Pharma ?
G-E S. : Je ne suis pas payé par ces entreprises, ces groupes, je teste leurs produits. Mon indépendance est totale.
Après votre première étude, vous venez de dénoncer des faits encore plus graves dans une recherche sur la "face cachée des pesticides". Pouvez-vous détailler cela ?
G-E S. : Eh bien, avec Robin Mesnage, avec qui je travaille à Caen, nous avons constaté que le composé le plus toxique des pesticides de type Roundup n'est pas le glyphosate, la substance couramment évaluée dans l'eau du robinet, mais le POE-15. Or, cet adjuvant est classé par Monsanto inerte et secret. Ses effets n'étaient jusque-là, de ce fait, jamais étudiés. Nous avons acheté des pesticides dans le commerce, nous avons pu identifier les composants, dont ce fameux POE-15. Pour en connaître les effets, nous avons pu mener des recherches sur des lignées de cellules humaines conservées en laboratoire puis les confirmer sur des cellules de placenta et de cordon ombilical. Elles montrent une toxicité 10 000 fois supérieure à celle du glyphosate pour ces cellules, avec notamment la possibilité de graves dérèglements hépatiques et rénaux.
On est là, comme pour les mesures faites à partir d'un échantillon témoin "infecté" face à un processus d'évaluation totalement à revoir car il n'étudiait pas ce "poison caché". Il y a une sous-estimation systématique, encore une fois, de données majeures pour la santé publique.
Quelle est votre solution pour une vraie transparence des évaluations en santé publique ?
G-E S. : Je plaide pour des expertises contradictoires immédiates, à la manière de ce qui se fait en justice. Les processus qui existent aujourd'hui ne garantissent pas la sécurité alimentaire. Les processus sont trop atteints par les conflits d'intérêts.
Estimez-vous aujourd'hui que les universités peuvent mener des recherches indépendantes ?
G-E S. : J'ai les plus grandes craintes sur la loi dite "LRU" sur les libertés et responsabilités des universités. Elle permet notamment de faire rentrer des industriels au conseil d'administration des universités.
Nous ne sommes pas encore au niveau des Américains mais nous sommes en train de nous vendre à l'industrie. Les jeunes chercheurs, s'ils sont aidés par les entreprises, vont ensuite les intégrer et, en gardant leur réseau au sein des labos universitaires, bâtir une sphère d'influence pour leurs boîtes.
Vous ne vous sentez pas un peu seul dans votre combat, face à la pieuvre que vous décrivez ?
G-E S. : Franchement, je ne me suis jamais senti seul. Même si, au niveau français, j'ai subi dans le microcosme des attaques instrumentalisées par Monsanto, j'ai avec moi tout un réseau de 300 chercheurs qui me soutiennent au niveau européen, au sein de l'Ensser, des scientifiques engagés pour une responsabilité sociale et environnementale. J'ai aussi de mon côté l'Union of Concerned Scientists et tous ses chercheurs en Amérique du Nord.
Je suis invité dans une trentaine de pays et soutenu par 130 associations. Ce n'est pas le combat d'un homme solitaire. Demain, je serai au Parlement européen pour expliquer aux députés les compromissions de l'Efsa. Tout un réseau se lève face aux industriels qui sont capables de tout.
gérard menvussa- Messages : 6658
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Re: OGM
Pour Jean-Marie PELT, éminent écologiste, plus besoin d'OGM ou de pesticides...
Jean-Marie Pelt dans le monde des Bisounours
Jean-Marie Pelt dans le monde des Bisounours
15 décembre 2012
Extrait de son audition par la mission d’information « pesticides » du Sénat :
M. Jean-Marie Pelt. -[...] Je terminerai par la plus prometteuse de toutes, mais également la plus étrange et la plus ignorée. Je n’ai rencontré dans ma vie qu’un seul génie. Docteur en biologie moléculaire et en physique quantique et brillant mathématicien, il a remarqué que la biologie, science des gènes, de la chimie et des protéines, ne prenait pas du tout en compte les vibrations des protéines. En effet, la matière est à la fois corpusculaire et vibratoire. Par le calcul, il réussit aujourd’hui à déterminer la vibration correspondant à une protéine spécifique.Il a travaillé, sur la protéine défendant la vigne contre le mildiou. Sa stimulation par vibration la rend beaucoup plus efficace. Il fait donc entendre une musique de trois minutes à des vignes et rencontre un grand succès.Mme Nicole Bonnefoy. - J’ai un ami éleveur caprin qui fait écouter de la musique à ses chèvres, qui donnent un lait de meilleure qualité et en plus grande quantité.M. Jean-Marie Pelt. - Mon ami m’a téléphoné il y a deux mois pour m’annoncer que sa méthode, dont les résultats sont extraordinaires, était scientifiquement avérée et qu’il pourrait la publier. Il l’a notamment testée sur des vignes d’Alsace, du Val-de-Loire et du Bordelais. La vigne traitée par la musique est exempte de champignons tandis que l’autre parcelle est entièrement ravagée.Grâce à sa méthode, il peut également stimuler les protéines responsables de la croissance des tomates. J’ai ainsi tenu dans mes mains une tomate gigantesque. Ce type de pistes tout à fait inattendues méritent d’être creusées.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Assez bizarrement, Vals ne nous donne pas la référence du site qu'il recopie. Assez bizarrement il s'agit de "nature et environnement", un site animé par Gwen Le Gac. une chargé de communication dans la boite de com "Regards international" bien connu pour ses clients Monsanto et autres firmes semencières ! Quel hasard !
Vals ferait mieux de citer la "Lutte Ouvriére"
Bref, il suffit de parcourir un tant soit peu Lutte ouvrière pour voir que leur contenu est a des années lumières de ce que défend Vals.
Par ailleurs, plutot que de lire un extrait, Vals ferait mieux de lire l'ensemble des échanges, extrémement instructifs.
Vals ferait mieux de citer la "Lutte Ouvriére"
Le capitalisme ça tue.
Une étude sur les bassins versants de Sharrié (hauts de la Petite île) et de Dos d’Ane menée conjointement par la Chambre d’Agriculture et l’association Forum Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement Réunion, a fait ressortir « une absence quasi systématique de protection nécessaire tels que masques, gants, combinaison lors de l’application des pesticides ». Cette remarque est valable pour tous les secteurs de l’île.
Depuis des décennies, des ouvriers agricoles et des petits agriculteurs, manipulent des produits dangereux sans être véritablement protégés. Les vendeurs et les trusts qui fabriquent ces produits devraient pourtant informer les utilisateurs et surtout distribuer les matériels de protection. Quant aux gros propriétaires terriens qui imposent l’utilisation des pesticides sans attribuer le moindre matériel de protection, ils sont eux aussi criminels.
Si certains petits planteurs doutent du danger que peuvent provoquer les pesticides, soit parce qu’ils manquent d’informations, soit parce qu’ils ne savent par lire, les grands propriétaires fonciers connaissent très bien les dangers et d’ailleurs ils ne s’aventurent jamais à utiliser ces produits sans se protéger.
Des statistiques font apparaître, un nombre élevé de cancer chez les utilisateurs de produits phytosanitaires. Mais ce qui intéresse les grands groupes, ce n’est pas la santé publique mais le profit. C’est également le cas pour les grands propriétaires fonciers pour qui protéger un salarié est toujours trop cher. La moindre humanité voudrait que la vie d’un être passe avant leurs profits.
L’eau, l’air, la vie... et les gros sous
L’Agence régionale de santé met en place un nouveau plan « santé environnement » pour réduire les risques relatifs à l’eau, l’air et l’alimentation. Il s’agit notamment de protéger les zones de captage des eaux, alors que la pollution des rivières s’étend : pesticides de l’agriculture, mais aussi rejets d’hydrocarbure ou de métaux. Mais l’État, au nom de la « rentabilité des entreprises », ne fait souvent pas respecter les réglementations qu’il a prises. Et c’est encore l’État qui finance largement les mesures pour convaincre les industriels de changer leurs tours aéroréfrigérantes afin de stopper les cas de légionellose, sans même fixer de date limite pour se mettre aux normes.
Avant de protéger la santé, l’État aide les entreprises à protèger leurs profits.
Médoc (Gironde)
Les travailleurs du vin empoisonnés
Une enquête scientifique menée dans le canton de Listrac a démontré que les travailleurs des vignes portent en eux onze fois plus de résidus de produits phytosanitaires que la normale. Les riverains des exploitations portent, eux, cinq fois plus de ces pesticides et herbicides.
Parmi ces résidus, les scientifiques ont trouvé des produits très dangereux pour la santé, cancérigènes, perturbateurs endocriniens et parfois à forte dose. Ils ont même détecté un produit, le diuron, qui est censé être interdit en France depuis 2003.
Ces produits sont utilisés pour améliorer les rendements, pour livrer quelques hectolitres de plus aux négociants, et cela manifestement hors de tout contrôle et hors de toute proportion. Ce sont donc surtout les profits des propriétaires que ces poisons aident à faire pousser, au mépris de la vie et de la santé des travailleurs !
Bref, il suffit de parcourir un tant soit peu Lutte ouvrière pour voir que leur contenu est a des années lumières de ce que défend Vals.
Par ailleurs, plutot que de lire un extrait, Vals ferait mieux de lire l'ensemble des échanges, extrémement instructifs.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
Vals ferait mieux de citer la "Lutte Ouvriére"
Je le fais régulièrement.....
Mais je n'ai jamais trouvé de passage s'extasiant sur la musique qui fait pousser les vignes en neutralisant les champignons....
Si tu trouves, merci de me transmettre, je suis preneur de tous les hommages rendus à ce bon Monsieur Pelt . Et connaissant ses penchants, je pense qu'il doit chanter des psaumes aux raisins en s'accompagnant à l'harmonium....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Le seul ici qui ait cité "Lutte Ouvriére" sur la question des ogm, c'est moi. Assez bizarrement, tu préfére citer les sites subventionné par monsanto. Question de choix. Si tu avais publié ça par exemple :Je le fais régulièrement.....
Sécurité alimentaire : des experts sous influence…
La présidente du conseil d’administration de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), organisme chargé de donner un avis scientifique sur les risques présentés par les produits alimentaires, notamment les culture OGM, était également membre d’une association regroupant les plus grandes entreprises de l’agro-alimentaire.
Certains contestent qu’il y ait eu « conflit d’intérêts ». Ah bon ? Cette « experte » n’avait donc aucune raison d’être en conflit avec Nestlé, Monsanto, ou autre Danone ? Mais en toute indépendance bien sûr !
La discussion aurait été tout autre. Et tu ne serais pas tout le temps accusé d’être "l'idiot utile" des firmes techno-scientifiques.
Par ailleurs, le contenu de LO (le journal) est discutable, je ne suis pas forcément d'accord. Mais encore une fois, c'est à des années lumiére de ce que tu avances sur ces fils
Pourtant, toutes les plantes que nous consommons sont des plantes modifiées par l’homme (par la sélection artificielle, les hybridations), qui n’ont plus que de lointains rapports avec celles dont elles sont issues. Et le fait de rendre des plantes, en modifiant leurs gènes, capables de pousser sous d’autres climats, ou de mieux résister aux insectes (et par là permettant d’utiliser moins de pesticides), serait incontestablement un progrès !
Mais le bien être de l’humanité n’est évidemment pas la principale motivation des sociétés qui s’efforcent de produire des organismes génétiquement modifiés. Il s’agit d’abord pour eux, c’est la règle du capitalisme, de faire du fric. Et s’ils ont travaillé à la mise au point de semences stériles, ce n’est pas seulement pour empêcher les OGM de se répandre dans la nature (ce qui serait après tout une stratégie envisageable), mais pour prendre une assurance de plus sur le fait que le marché se renouvellerait automatiquement chaque année dans le Tiers Monde, car dans les pays industrialisés au moins, il y a longtemps que les paysans ne sèment que des semences sélectionnées par des professionnels.
Mais toute innovation comporte des risques, et demanderait donc à être testée avant d’être largement utilisée. Ce serait cela la prudence. Mais c’est contraire à l’esprit des capitalistes, pour qui dès qu’il y a de l’argent à faire, il faut en profiter le plus vite possible.
Il n’est pas du tout sûr que toutes les vérifications aient été faites avant qu’on se mette à produire des millions de tonnes de maïs et de soja génétiquement modifiés. Et il y avait d’autant moins urgence, qu’il y a surproduction et des terres en jachère !
Seulement le marché a ses lois : il ne suffit pas d’avoir un produit à vendre pour faire des affaires, il faut des consommateurs pour l’acheter.
Par exemple, je suis totalement en désaccord sur le "on l'a toujours fait". Car non, les perspectives des PGM sont totalement différentes. Lo fait de la sélection "à l'ancienne" : elle prend des plants marxistes prometteurs, et elle essaye d'en tirer le maximum en les sélectionnant et les hybridant. Le npa fait du génie génétique : il tente de greffer sur une base marxiste un gène d'écologie, un gène d'action locale dans les quartiers, etc. Personne ne prétend que les méthodes sont équivalentes...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
En ce qui me concerne, choisir Jean-Marie Pelt pour représenter l'écologie, c'est un peu comme prendre Einstein pour parler des abeilles...
Ou Claude Allègre pour parler du climat.
Jean-Marie Pelt ne dit pourtant pas que des conneries et je me garderais bien, au vu de son expérience professionnelle (pour avoir écouté puis lu "L'aventure des plantes") de rejeter a priori (sauf quand il mêle sa foi avec ses convictions d'écologiste "apolitique") ce qu'il raconte sur la musique (ou plutôt les vibrations sonores) et la vigne.
Donc, je vérifierai ce que pensent des collègues de son expérimentation, s'il s'agit bien d'une expérimentation.
C'est l'alliance de la prudence, du respect et de la rigueur.
Ce devrait être l'attitude de tout marxiste révolutionnaire.
Vals n'accepte pas l'idée que l'écologie politique repose sur des bases scientifiques, sur des faits matériels.
Elle attire beaucoup de monde et beaucoup de marchands de vent et d'illusion: mais c'est aussi le cas du marxisme, du socialisme et du communisme.
Me viendrait-il à l'idée de citer Robert Hue contre Lutte Ouvrière?
Pourtant, je suis quasiment sûr que Robert Hue se pens(e)ait sincèrement communiste.
Vals dans ce fil et dans quelques autres nous donne des choses à lire, mais ne lit pas ce que nous lui donnons à lire.
Il tronque, sur-interprète ou sous-interprète ce qu'on lui répond, amalgame les positions des uns à celles des autres.
Il condamne par exemple Ivan Illich sans savoir pourquoi: je suis presque certain qu'il n'en a jamais lu un livre et qu'il se contente d'une forme de "prêt-à-penser", défini par d'autres.
Ouvrir le livre d'un "ennemi" c'est déjà dévier et adopter ses idées.
Ainsi il pense (si j'ose dire) que si je cite Illich, c'est que j'ai adopté ses idées et abandonné le marxisme (et encore...si je l'ai rencontré, puisqu'on ne peut le rencontrer qu'à Lutte Ouvrière, et que je n'ai jamais été "formé" par cette organisation.
Il nous invite sans cesse à critiquer Lutte Ouvrière sur la base de ses positions réelles, c'est à dire sur ses écrits, les déclarations et discours de Nathalie Arthaud.
Il devrait logiquement avoir la même attitude envers toute forme d'expression et toute autre organisation.
Mais non.
Il prétend qu'écologistes et décroissants sont pour que les pauvres restent pauvres, sont technophobes.
Mais il na jamais été capable de citer un texte ou un discours du MOC ou du PPD, de Paul Ariès, par exemple...
Il préfère citer l'AFIS ou Yann Kindo.
Les faucheurs? Des obscurantistes, voilà tout.
Ils n'ont pas le droit de ne pas vouloir recevoir du pollen de maïs OGM dans leurs champs.
Mais il se garde bien d'évoquer l'état de l'opinion concernant la culture et la consommation de produits OGM.
Séralini?
Un escroc, un militant!
Mais c'est tout ce qu'il trouve à dire, appelant à la rescousse les membres du lobby capitaliste des semenciers ou de tristes sires comme Yann Kindo qui ne sait rien mais dit tout.
Ou Claude Allègre pour parler du climat.
Jean-Marie Pelt ne dit pourtant pas que des conneries et je me garderais bien, au vu de son expérience professionnelle (pour avoir écouté puis lu "L'aventure des plantes") de rejeter a priori (sauf quand il mêle sa foi avec ses convictions d'écologiste "apolitique") ce qu'il raconte sur la musique (ou plutôt les vibrations sonores) et la vigne.
Donc, je vérifierai ce que pensent des collègues de son expérimentation, s'il s'agit bien d'une expérimentation.
C'est l'alliance de la prudence, du respect et de la rigueur.
Ce devrait être l'attitude de tout marxiste révolutionnaire.
Vals n'accepte pas l'idée que l'écologie politique repose sur des bases scientifiques, sur des faits matériels.
Elle attire beaucoup de monde et beaucoup de marchands de vent et d'illusion: mais c'est aussi le cas du marxisme, du socialisme et du communisme.
Me viendrait-il à l'idée de citer Robert Hue contre Lutte Ouvrière?
Pourtant, je suis quasiment sûr que Robert Hue se pens(e)ait sincèrement communiste.
Vals dans ce fil et dans quelques autres nous donne des choses à lire, mais ne lit pas ce que nous lui donnons à lire.
Il tronque, sur-interprète ou sous-interprète ce qu'on lui répond, amalgame les positions des uns à celles des autres.
Il condamne par exemple Ivan Illich sans savoir pourquoi: je suis presque certain qu'il n'en a jamais lu un livre et qu'il se contente d'une forme de "prêt-à-penser", défini par d'autres.
Ouvrir le livre d'un "ennemi" c'est déjà dévier et adopter ses idées.
Ainsi il pense (si j'ose dire) que si je cite Illich, c'est que j'ai adopté ses idées et abandonné le marxisme (et encore...si je l'ai rencontré, puisqu'on ne peut le rencontrer qu'à Lutte Ouvrière, et que je n'ai jamais été "formé" par cette organisation.
Il nous invite sans cesse à critiquer Lutte Ouvrière sur la base de ses positions réelles, c'est à dire sur ses écrits, les déclarations et discours de Nathalie Arthaud.
Il devrait logiquement avoir la même attitude envers toute forme d'expression et toute autre organisation.
Mais non.
Il prétend qu'écologistes et décroissants sont pour que les pauvres restent pauvres, sont technophobes.
Mais il na jamais été capable de citer un texte ou un discours du MOC ou du PPD, de Paul Ariès, par exemple...
Il préfère citer l'AFIS ou Yann Kindo.
Les faucheurs? Des obscurantistes, voilà tout.
Ils n'ont pas le droit de ne pas vouloir recevoir du pollen de maïs OGM dans leurs champs.
Mais il se garde bien d'évoquer l'état de l'opinion concernant la culture et la consommation de produits OGM.
Séralini?
Un escroc, un militant!
Mais c'est tout ce qu'il trouve à dire, appelant à la rescousse les membres du lobby capitaliste des semenciers ou de tristes sires comme Yann Kindo qui ne sait rien mais dit tout.
Dernière édition par Rougevert le Sam 15 Juin - 23:09, édité 2 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
Pourtant, toutes les plantes que nous consommons sont des plantes modifiées par l’homme (par la sélection artificielle, les hybridations), qui n’ont plus que de lointains rapports avec celles dont elles sont issues. Et le fait de rendre des plantes, en modifiant leurs gènes, capables de pousser sous d’autres climats, ou de mieux résister aux insectes (et par là permettant d’utiliser moins de pesticides), serait incontestablement un progrès !
Mais le bien être de l’humanité n’est évidemment pas la principale motivation des sociétés qui s’efforcent de produire des organismes génétiquement modifiés. Il s’agit d’abord pour eux, c’est la règle du capitalisme, de faire du fric. Et s’ils ont travaillé à la mise au point de semences stériles, ce n’est pas seulement pour empêcher les OGM de se répandre dans la nature (ce qui serait après tout une stratégie envisageable), mais pour prendre une assurance de plus sur le fait que le marché se renouvellerait automatiquement chaque année dans le Tiers Monde, car dans les pays industrialisés au moins, il y a longtemps que les paysans ne sèment que des semences sélectionnées par des professionnels.
Mais toute innovation comporte des risques, et demanderait donc à être testée avant d’être largement utilisée. Ce serait cela la prudence. Mais c’est contraire à l’esprit des capitalistes, pour qui dès qu’il y a de l’argent à faire, il faut en profiter le plus vite possible.
Il n’est pas du tout sûr que toutes les vérifications aient été faites avant qu’on se mette à produire des millions de tonnes de maïs et de soja génétiquement modifiés. Et il y avait d’autant moins urgence, qu’il y a surproduction et des terres en jachère !
Seulement le marché a ses lois : il ne suffit pas d’avoir un produit à vendre pour faire des affaires, il faut des consommateurs pour l’acheter.
merci d'avoir mis en ligne cet ancien article extrêmement juste.
Ce ne sont effectivement pas les OGM qui sont mauvais en eux-même et dont il faudrait bloquer la recherche.
Ce qui est abattre et à faucher, c'est le système capitaliste.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
D'un point de vue scientifique, dire qu'il y a continuité entre les pgm et les anciens systéme de selection des semences est une absurdité. Aprés, dire qu'il s'agit d'un "progrés" est discutable. De quel point de vue est ce un progrés ? Il faut rappeler d'ailleurs que cet article date d'il y a quelques années. Depuis lors, l'ensemble des "promesses" faites par les promoteurs des PGM se sont révélés fausses ou illusoires :
L'erreur est humaine. Mais perséverer est diabolique ! Nous avons maintenant un peu de recul sur ces techniques. Une technique dépend effectivement du substrat social sur lequel elle s'appuie. Mais elle dépend aussi des résultats objectifs auquels on peut accorder de l'importance. Or encore une fois, tout ce qui était montré avec tout le talent des publicitaires capitalistes s'est révélé vain. Et il y a des techniques qui se sont avérées néfastes : l'essence plombée, l'amiante, etc. Ce n'est pas une question de "croire ou pas au progrés". Car je suis bien d'accord (contrairement à ce que tu prétend) qu'il faut lutter contre l'irrationalisme. Mais cela commence par lutter contre l'irrationalisme du "progrés" capitaliste. De sa "révolution verte" qui a produit plus de famines et de miséres que ce qu'elle etait censée combattre.
Et le fait de rendre des plantes, en modifiant leurs gènes, capables de pousser sous d’autres climats, ou de mieux résister aux insectes (et par là permettant d’utiliser moins de pesticides), serait incontestablement un progrès !
L'erreur est humaine. Mais perséverer est diabolique ! Nous avons maintenant un peu de recul sur ces techniques. Une technique dépend effectivement du substrat social sur lequel elle s'appuie. Mais elle dépend aussi des résultats objectifs auquels on peut accorder de l'importance. Or encore une fois, tout ce qui était montré avec tout le talent des publicitaires capitalistes s'est révélé vain. Et il y a des techniques qui se sont avérées néfastes : l'essence plombée, l'amiante, etc. Ce n'est pas une question de "croire ou pas au progrés". Car je suis bien d'accord (contrairement à ce que tu prétend) qu'il faut lutter contre l'irrationalisme. Mais cela commence par lutter contre l'irrationalisme du "progrés" capitaliste. De sa "révolution verte" qui a produit plus de famines et de miséres que ce qu'elle etait censée combattre.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
Le reste de l'audition de JM Pelt au Sénat est très intéressant...
Curieusement, Vals ne l'a pas retenu.
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20120611/mci_pesticides.html
Curieusement, Vals ne l'a pas retenu.
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20120611/mci_pesticides.html
Audition de M. Jean-Marie Pelt, professeur émérite des universités en biologie végétale, président de l'Institut Européen d'Ecologie (IEE)
Mme Sophie Primas, présidente. - Nous sommes très heureux de vous recevoir. Cette mission a été créée à l'initiative de Mme Nicole Bonnefoy, sénateur, élue de Charente, suite aux difficultés rencontrées par un agriculteur de sa région, M. Paul François, que vous connaissez sans doute.
La mission a choisi de traiter, dans un premier temps, de la question des pesticides et de la santé de leurs utilisateurs. Nous avons bien entendu pensé à vous rencontrer en raison des positions construites que vous défendez depuis de nombreuses années dans ce domaine. Dans un second temps, nous nous pencherons sur la rémanence des pesticides dans l'eau et l'alimentation.
M. Jean-Marie Pelt. - Je vous remercie de m'avoir invité. De tels échanges sont généralement fructueux, utiles et heureux. Je connais le domaine des pesticides depuis très longtemps. En effet, j'ai créé, en 1971, l'Institut Européen d'Écologie à Metz. Du reste, le ministère de la protection de la nature a fait son apparition la même année, tout comme le secrétariat à l'environnement de Bruxelles. Le co-fondateur de l'Institut était M. Jean-Michel Jouanny, éminent agrégé de toxicologie et président de la commission européenne des pesticides. Dans les années 1970, nous n'avions pas la moindre idée de leurs effets secondaires. En effet, lorsqu'une technologie commence à être mise en oeuvre, il est impossible de la connaître sous tous ses jours en raison de l'absence de recul.
Pendant la décennie 1970, les dossiers de la commission européenne des pesticides contenaient des essais de toxicologie aiguë. On ne mettait pas sur le marché des produits empoisonnés. Toutefois, l'approche portant sur la toxicologique chronique n'existait pas encore.
M. Jean-Michel Jouanny et moi-même nous sommes donc posé des questions. Ainsi avons-nous lancé une discipline nouvelle intitulée « écotoxicologie ». En effet, la toxicologie classique n'était pas du tout orientée vers la recherche de produits n'appartenant pas aux poisons classiques. Pourtant, nous nous étions rendu compte que s'accumulaient peu à peu dans l'environnement toutes sortes de molécules, que nous appelions à l'époque des « polluants ». Le concept d'écotoxicologie, qui aurait également pu s'appeler « toxicologie de l'environnement », a rencontré un grand succès. Il est aujourd'hui enseigné dans le monde entier. Nous sommes donc les parents d'une nouvelle discipline dans le domaine de l'écologie.
Dans les années 1980, nous avons été alertés par les premières études menées sur les effets reprotoxiques en tant que perturbateurs hormonaux. Ces études venaient toutes des États-Unis d'Amérique ou du Canada. Vous vous souvenez peut-être de la célèbre histoire des alligators du lac Apopka, que l'élevage destinait à devenir des sacs en crocodile. Ils vivaient dans une eau polluée par des pesticides à la suite de l'incendie d'une usine, qui avait déversé dans le lac un mélange de produits.
Leurs éleveurs ont bientôt constaté que ces alligators ne faisaient plus de bébés. L'idée s'est alors imposée que les animaux avaient été empoisonnés. Leur chair et leur sang ont donc été analysés. Les chercheurs ont établi que les alligators avaient cumulé des quantités non négligeables de pesticides. En outre, ils n'avaient plus de relations avec leurs femelles et leurs petits, très rares, présentaient des pénis minuscules.
Ces résultats nous ont alertés. Ils ont été suivis par plusieurs études venant principalement d'Outre-Atlantique et convergeant avec les travaux fondamentaux du professeur danois Niels Skakkebaek menés sur l'homme qui annonçaient, en 1991, que les spermatozoïdes avaient été réduits de 50 % dans le sperme des Danois entre 1958 et 1990.
Je me souviens du bruit provoqué par cette étude dans le Landerneau des scientifiques concernés. Beaucoup ont joué le déni en invoquant la lubie d'un Professeur Nimbus. Pourtant, ses résultats ont été confirmés l'année suivante par un scientifique français, le Dr Jacques Auger, qui avait trouvé des résultats équivalents sur une population d'hommes parisiens avec un recul de vingt-cinq ans. Cette fois, le problème était cadré.
Les études suivantes sont venues confirmer les effets reprotoxiques en tant que perturbateurs hormonaux. On a constaté une réduction du nombre de spermatozoïdes et leur caractère peu entreprenant à l'égard des ovocytes. Une augmentation importante de la stérilité masculine a également été observée dans tous les pays utilisant des pesticides.
Le Pr. Charles Sultan, du CHU de Montpellier a ensuite été très frappé de constater que de nombreux bébés présentaient à la naissance des anomalies de l'appareil sexuel comme l'absence de testicules dans les bourses, ou cryptorchidie, mais également le micropénis et l'hypospadias, pathologie où l'extrémité de l'uretère d'un garçon n'aboutit pas à son gland. Pour la plupart, ces enfants étaient fils de viticulteurs, profession qui utilise beaucoup de pesticides, notamment des produits à base d'arsenic, aujourd'hui interdit en France. L'arsenic fait en effet partie des rarissimes molécules dont le CIRC a pu démontrer le caractère cancérogène pour l'homme. Il semble toutefois que les pesticides utilisés dans les vignes soient plus dangereux que les autres.
Le Pr. Charles Sultan a alerté la communauté scientifique, qui lui a reproché de ne pas avoir mené d'enquête épidémiologique sérieuse et de ne pas s'être fondé sur des statistiques incontestables. L'InVS a estimé qu'il avait manqué de rigueur. Toutefois, la conjugaison de toutes ces études valide avec certitude l'existence d'effets négatifs des pesticides sur la reproduction.
De ce point de vue, on observe aujourd'hui des phénomènes très curieux. Au moment de notre conception et pendant les sept premières semaines, nous sommes tous des femelles. Ensuite, la présence de chromosomes XY oriente le foetus vers le sexe mâle. Le ratio normal à la naissance est de 106 garçons pour 100 filles. En effet, les femmes vivant plus longtemps que les hommes, la nature a régulé leur nombre en faisant naître davantage de garçons. Une étude très fine a mis en évidence une évolution lente de ce ratio, avec une tendance à la diminution du nombre de garçons. Cet infléchissement est invisible dans les grandes statistiques internationales, la Chine pratiquant l'avortement des petites filles. Toutefois, le phénomène existe bel et bien.
On constate également une augmentation du nombre de cancers du testicule, notamment chez les jeunes garçons, ce qui n'est pas sans rapport avec le fait que nous ayons tous des pesticides dans le sang. Du reste, l'association WWF a testé le sang des ministres de l'environnement et des parlementaires européens. Elle a systématiquement mis au jour la présence de dizaines de produits. Elle en aurait trouvé des milliers si elle en avait cherché davantage. Dans certains cas, la personne avait plus d'une centaine de produits chimiques dans le sang.
Ces pesticides contenus dans notre sang évoluent différemment selon que l'on est un homme ou une femme. Les hommes les accumulent tandis que les femmes les transmettent à leurs bébés à travers le cordon ou dans leur lait. Le bébé arrive donc au monde avec des pesticides dans ses tissus. Lorsque ce transfert est significatif, il semble acquis que le bébé ait toutes les chances de développer un cancer du testicule s'il s'agit d'un garçon.
En matière de reprotoxicité, les scientifiques sont aujourd'hui certains de ce qu'ils avancent. Leurs études ne portent du reste pas exclusivement sur les pesticides mais également sur le bisphénol A, les phtalates, le PCB, les dioxines et de nombreuses autres molécules, dont la plupart se trouvent dans des produits chlorés.
Concernant la situation des paysans, j'ai récemment croisé un ami que je n'avais pas vu depuis trente ans. Aujourd'hui vice-président du conseil général de Moselle, il avait fait partie d'une commission que j'avais animée pour le comité économique et social sur l'aménagement du territoire, à Metz. Lorsque je lui ai demandé s'il allait bien, il m'a répondu qu'il avait un lymphome, et qu'il savait qu'il était dû aux pesticides. J'ai été très étonné de constater qu'un paysan pouvait enfin accepter une telle idée.
L'étude des cancers dans les différentes catégories de la population montre que les paysans déclarent moins de cancers du poumon, de la vessie et de l'oesophage, qui sont liés au tabac. En revanche, il semble qu'ils déclarent un quart de lymphomes et de cancers du sang et de la lymphe de plus que la population moyenne. Ils sont également plus exposés aux cancers de la peau, notamment en raison de l'absence de protection lorsqu'ils manipulent des produits dangereux.
Mon ami m'a confié que, lorsqu'il utilisait des pesticides, il ne portait pas de masque ni de bottes afin de ne pas paraître ridicule sur son tracteur. Je le comprends très bien. En outre, si vous apparaissez bardé de protections sur un tracteur, les riverains peuvent s'inquiéter de la dangerosité des produits que vous utilisez.
En Gironde, une étude très précise a également montré une augmentation des tumeurs au cerveau. Les paysans en déclarent 2,7 fois plus que le reste de la population. Tous ces cancers sont rares. Pourtant, ils le sont un peu moins dans la population des agriculteurs, qui subissent également une augmentation des cancers de la prostate et du sein.
Cette dernière augmentation est toutefois difficile à déceler dans la mesure où le nombre de ces deux maladies est en pleine explosion. Au cours des trente dernières années, le nombre de cancers du sein a, par exemple, été multiplié par trois. Aujourd'hui, un homme sur deux a eu, a ou aura un cancer de la prostate tandis qu'une femme sur trois a eu, a ou aura un cancer du sein. Certains estiment que ces chiffres s'envolent en raison de l'allongement de la vie et des progrès obtenus en matière de détection. Ils ne s'en envolent pas moins. Et de nouveau, ils touchent l'appareil sexuel.
Mme Sophie Primas, présidente. - Il semble également qu'ils apparaissent plus tôt.
M. Jean-Marie Pelt. - Tout à fait. Le cancer de la prostate était à l'origine un cancer de personnes âgées considéré comme ayant une évolution très lente. Aujourd'hui, il apparaît plus tôt. Il est donc plus dangereux.
Les pesticides ont également un impact sur le système neurologique. Un paysan atteint de la maladie de Parkinson et convaincu qu'elle était liée à sa manipulation de pesticides a trouvé, par l'intermédiaire de médecins ou de militants écologistes, plusieurs études publiées aux États-Unis montrant que les paysans déclarent quatre à cinq fois plus la maladie de Parkinson que le reste de la population. L'une de ces études prend également en compte la maladie d'Alzheimer, qui toucherait deux fois plus les populations agricoles.
Ces effets neurologiques sont surtout liés à certains insecticides qui tuent les insectes en perturbant leur système nerveux, empêchant par là même les abeilles de retrouver leur ruche. Or le système nerveux des insectes ressemble davantage au nôtre que nous ne le pensions. Nous sommes donc victimes du même phénomène. Du reste, depuis peu, la MSA prend en compte le caractère professionnel de la maladie de Parkinson.
J'ai également été très étonné par une étude mexicaine portant sur des enfants Yaqui dans l'immense vallée de Sonora, où se pratique une agriculture conventionnelle très riche en pesticides. De part et d'autre de la vallée se trouvent des contreforts montagneux boisés qui abritent de petits villages dont les habitants vivent en contact étroit avec la nature et n'utilisent aucun pesticide. L'étude a comparé les enfants vivant dans la plaine et sur les contreforts. Les chercheurs leur ont notamment demandé de dessiner des bonshommes. Les enfants de la plaine ont dessiné des personnages sans bras, sans jambes, sans tête. Les enfants de la montagne, eux, ont dessiné de vrais petits bonhommes.
Il semble également que les enfants de la plaine aient moins de mémoire et racontent moins bien les histoires. Enfin, ces enfants sont plus agressifs que ceux des contreforts. Ils ont donc un développement personnel plus lent et sont plus méchants. Les chercheurs en ont conclu que l'hyperactivité tant discutée chez les jeunes, et spectaculaire chez les enfants de la plaine, pourrait être liée à des facteurs chimiques, entre autres.
Je terminerai avec les effets des pesticides sur le système immunitaire. J'ai moi-même un voisin paysan, que j'aime beaucoup. Il est toujours malade. Sa femme me dit souvent qu'ils se sont empoisonnés toute leur vie. Elle a raison. On dit toujours que les paysans ont une santé plus robuste que les urbains. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les statistiques de la MSA font état de 100 000 cas annuels de pathologies chroniques liés aux pesticides, en dehors de 280 cas de toxicité aiguë repérés en 2010. Les pesticides sont à l'origine d'une chute de l'immunité ayant des conséquences sur les maladies bactériennes ou virales.
Mme Sophie Primas, présidente. - La MSA ne nous a pourtant signalé que quelques cas.
M. Jean-Marie Pelt. - Ils vous signalent les cas de toxicité aiguë. Interrogez-les sur des pathologies moins typées.
Mme Nicole Bonnefoy. - Vous évoquez l'état de santé moyen des paysans.
M. Jean-Marie Pelt. - En effet. Je vous citerai deux exemples pour illustrer mon propos sur les effets des pesticides sur le système immunitaire. Comme vous le savez, la mer d'Aral s'est asséchée en raison du trop grand nombre de plantations de coton alentour, qui exigeaient une irrigation importante et l'usage massif de pesticides. Une étude sur l'état immunitaire des Ouzbeks ayant travaillé dans les champs de coton montre qu'ils sont tout le temps malades.
De la même façon, les enfants inuits attrapent des otites et des rhumes à répétition parce que les molécules contenues dans les pesticides sont plus abondantes qu'ailleurs dans l'air des pôles en raison des jets streams. Une statistique canadienne montre que les petits Inuits attrapent douze fois plus d'otites que les petits Québécois.
Pour ma part, je ne suis pas un spécialiste des pesticides. Je suis un écologiste généraliste. Je me suis toutefois penché sur la question pendant deux mois pour écrire un livre. Je suis sorti assez pessimiste de ce travail. Par ailleurs, j'ai participé au Grenelle dans les groupes OGM et biodiversité. J'ai donc vu naître le plan Ecophyto mis en place par le groupe santé et environnement. Aujourd'hui, je trouve que la situation ne progresse pas.
Pour la rédaction de mon livre, je me suis inspiré de l'un des principes centraux de l'Institut européen d'écologie, à savoir de ne jamais dénoncer un problème sans proposer de solutions. En tant que biologiste de la santé, j'ai le sentiment que l'évaluation des produits est aujourd'hui impossible pour deux raisons.
D'une part, un recul de trente ans serait nécessaire pour mettre en évidence en laboratoire les effets cancérogènes d'un produit. De tels tests sont donc exclus. D'autre part, les chercheurs sont aujourd'hui devenus très prudents sur ce que l'on appelle les effets cocktail. Nous savons désormais que les mélanges de produits entraînent des phénomènes pathogènes différents de ceux engendrés par les produits isolés.
Une étude a montré que trois pesticides testés séparément sur des mulots pouvaient n'avoir aucun effet notoire sur leur progéniture tandis que leur mélange à dose égale engendrait des hypospadias chez 60 % des nouveau-nés. La réalité de l'effet cocktail est donc démontrée. De même, les plantes médicinales doivent être associées pour avoir un effet sur la santé. Dans ces conditions, il est impossible de tester toutes les combinaisons entre les 150 000 molécules existantes.
La solution consisterait donc à s'orienter vers des produits alternatifs baptisés préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP). Par exemple, j'ai été alerté par des oenologues de Bordeaux dont le vin avait été interdit aux États-Unis en raison de la présence de pesticides dans les bouteilles. Ils m'ont demandé d'animer une journée de travail réunissant des scientifiques et des vignerons afin d'évoquer les alternatives possibles. Une jeune femme, originaire de Lausanne, nous a rapporté avoir testé différentes tisanes et constaté que la tisane de rhubarbe donnait de bons résultats. Je lui ai demandé si elle avait essayé les tisanes d'aloès, de cascara ou du Bourdel. Elle m'a regardé, stupéfaite. Pourtant, toutes ces plantes contiennent des anthraquinones, dont je savais qu'ils étaient très fortement antifongiques de par mes travaux menés en Afrique noire.
Là-bas, lorsque l'on attrape des dartres en raison de la transpiration causée par le climat équatorial, on ramasse des feuilles de cassia, arbuste aussi fréquent que notre noisetier, on les frotte sur la dartre, et celle-ci disparaît. Dans mon laboratoire, j'ai rapporté quelques-unes de ces feuilles pour les appliquer sur des cultures de champignons. J'ai pu constater leur admirable efficacité. Les feuilles de cassia constituent donc une alternative aux pesticides pour le mildiou.
De telles alternatives sont très nombreuses mais les grands groupes de pression agroalimentaires et agrochimiques qui leur font face n'ont pas l'intention d'abandonner leurs vieilles méthodes. C'est à ce niveau que les choses doivent bouger. Et il me semble qu'elles bougent. Je suis de plus en plus souvent invité à m'exprimer sur les pesticides dans des lycées agricoles. Je constate donc une évolution importante. Aujourd'hui, au niveau de l'enseignement de l'agronomie et de l'agriculture, des pistes nouvelles sont explorées.
J'ai par ailleurs dédié mon livre à l'INRA, dont les chercheurs travaillent beaucoup sur la stimulation des défenses naturelles. Cette piste très importante s'inscrit dans une stratégie nouvelle. Actuellement, la médecine utilise les « anti- », et l'agronomie les « -cides ». Dans les deux cas, les produits administrés cherchent à tuer. Désormais, nous nous dirigeons vers des stratégies jouant avec la nature au lieu de jouer contre elle.
De nombreux exemples figurent dans mon livre. Il est capital d'appuyer ces nouvelles stratégies, aussi bien dans le domaine de la recherche qu'au niveau des grandes orientations, afin que nos jeunes comprennent qu'il est possible de cultiver la terre sans pesticides. Trop souvent, comme pour l'énergie nucléaire, on entend la phrase : « On ne peut pas faire sans ». Il est vrai qu'on ne peut pas « faire sans » tout de suite, mais dans le temps, tout est possible. Encore faut-il savoir où l'on souhaite aller. Les objectifs clairs d'un plan comme Ecophyto permettent de donner une direction et de développer certaines pistes très prometteuses.
Je terminerai par la plus prometteuse de toutes, mais également la plus étrange et la plus ignorée. Je n'ai rencontré dans ma vie qu'un seul génie. Docteur en biologie moléculaire et en physique quantique et brillant mathématicien, il a remarqué que la biologie, science des gènes, de la chimie et des protéines, ne prenait pas du tout en compte les vibrations des protéines. En effet, la matière est à la fois corpusculaire et vibratoire. Par le calcul, il réussit aujourd'hui à déterminer la vibration correspondant à une protéine spécifique.
Il a travaillé, sur la protéine défendant la vigne contre le mildiou. Sa stimulation par vibration la rend beaucoup plus efficace. Il fait donc entendre une musique de trois minutes à des vignes et rencontre un grand succès.
Mme Nicole Bonnefoy. - J'ai un ami éleveur caprin qui fait écouter de la musique à ses chèvres, qui donnent un lait de meilleure qualité et en plus grande quantité.
M. Jean-Marie Pelt. - Mon ami m'a téléphoné il y a deux mois pour m'annoncer que sa méthode, dont les résultats sont extraordinaires, était scientifiquement avérée et qu'il pourrait la publier. Il l'a notamment testée sur des vignes d'Alsace, du Val-de-Loire et du Bordelais. La vigne traitée par la musique est exempte de champignons tandis que l'autre parcelle est entièrement ravagée.
Grâce à sa méthode, il peut également stimuler les protéines responsables de la croissance des tomates. J'ai ainsi tenu dans mes mains une tomate gigantesque. Ce type de pistes tout à fait inattendues méritent d'être creusées. (note de Rougevert : extrait cité par Vals)
Je terminerai avec une dernière piste passionnante. Les plantes sont en compétition entre elles. Elles émettent donc par les racines des substances destinées à dégager le terrain en guise de défense. Des chercheurs ont croisé un riz très actif de ce point de vue, qui émet un produit empêchant les graines des compétiteurs de germer, avec un riz à haut rendement. Ils ont ainsi donné naissance à un riz se défendant tout seul. Dans ce cas, les pesticides et herbicides sont devenus inutiles.
Mme Nicole Bonnefoy. - Au cours de nos auditions, nous avons souvent entendu dire qu'avec des méthodes alternatives, il serait impossible de produire suffisamment pour nourrir l'humanité.
M. Jean-Marie Pelt. - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'est penchée sur cette question dans un rapport remis à l'ONU en mai 2007. Sa conclusion estimait que, en 2050, on pourrait nourrir les neuf milliards d'habitants de la Terre à trois conditions : que les échanges dans le domaine agricole n'obéissent pas à la seule loi du marché, qu'on opère avec peu ou pas de pesticides, qu'on utilise de bonnes pratiques agricoles, parmi lesquelles figurent de nombreuses nouveautés de toute sorte, comme les semis sans labour.
Ce rapport a été très critiqué. La FAO en a donc publié un second en 2010, qui maintient ses conclusions, dont je crois qu'elles sont justes. Elles ont toutefois déplu aux groupes de pression.
Mme Sophie Primas, présidente. - Les intérêts particuliers des agriculteurs doivent également être pris en compte.
M. Joël Labbé. - Une étude de la FAO portant sur la surproduction révèle qu'un tiers des produits alimentaires est gâché.
M. Jean-Marie Pelt. - Le gâchis est pire encore dans les pays riches. Le Japon est le pays qui gâche le plus. Je dois rencontrer, dans les semaines à venir, M. Serge Papin, qui préside le Groupe Système U, afin d'évoquer cette question.
Mme Sophie Primas, présidente. - Dans les magasins de M. Serge Papin, qui est un homme remarquable, on enlève les produits des rayons jusqu'à dix jours avant leur date de péremption. Ils seraient pourtant encore consommables dix jours après cette date.
M. Joël Labbé. - Êtes-vous optimiste, Monsieur Pelt ?
M. Jean-Marie Pelt. - Je suis à la fois réaliste et volontariste. Je pense donc que les choses peuvent changer. Je constate d'ailleurs leur évolution à travers les invitations qui me parviennent. Partout émergent de nouvelles initiatives, notamment dans le cadre des Agenda 21 ou des plans climat.
Dans les entreprises, les évolutions dépendent de la sensibilité du dirigeant. Ceux du Groupe Système U ou de Clarins, profondément écologistes, (note de Rougevert: hé oui, personne n'est parfait. S'il y a de "bons écologistes" chez les patrons alors un communiste doit s"opposer à l'écologie...vue par JM Pelt )sont à l'origine de nombreuses initiatives. Ailleurs, le rapport annuel obligatoire portant sur le développement durable est confié à un bureau d'études qui demande un prix élevé pour fournir le même rapport à tous ses clients.
De manière générale, le Grenelle a laissé une empreinte importante. Toutefois, de nombreuses associations risquent aujourd'hui de cesser leurs activités en raison du manque de subventions, ce qui représente une immense difficulté. En conclusion, nous pouvons nous en sortir mais nous devons être à la manoeuvre.
M. Henri Tandonnet. - Je m'occupe d'un syndicat d'adduction d'eau potable. Les doses de chlore sont aujourd'hui augmentées dans l'eau, notamment en raison du plan Vigipirate. Ce produit est-il inoffensif ?
M. Jean-Marie Pelt. - Non, le chlore est à l'origine de chloramines. Peut-être faudrait-il mettre en place, comme à New York et à Munich, d'immenses zones de captage bio, tout comme l'entreprise Vittel le pratique pour son eau minérale. La purification par lagunage fonctionne aussi très bien pour les villes moyennes et petites
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
l nous invite sans cesse à critiquer Lutte Ouvrière sur la base de ses positions réelles, c'est à dire sur ses écrits, les déclarations et discours de Nathalie Arthaud.
Il devrait logiquement avoir la même attitude envers toute forme d'expression et toute autre organisation.
Mais oui, je maintiens que pour parler des positions de LO et éventuellement les critiquer, c'est à la source et aux sources "officielles" qu'il faut aller.
Ce que je fais ou ferais vis à vis du PC ou du NPA si je voulais analyser leurs politiques.
Mais ici, ce n'est pas le cas. Je me contente de citer quelques articles dont le contenu me semble intéressant et qui traitent de certains aspects du charlatanisme et de l'obscurantisme de certains courants de l'ecologisme sans parler spécifiquement d'une organisation.
Donc, tout va bien.
(Et j'ai lu suffisamment d'écrits de l'illuminé "Illich" pour savoir ce que valent ses "theories" réacs et mystiques.)
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Non, tout ne va pas bien...
Tu as bel et bien attribué aux faucheurs, qui défendent leur droit de ne pas voir leurs plantations pollinisées par du maïs OGM des intentions qu'ils n'avaient pas.
Tu as accusé les Décroissants (qui sont pourtant un courant bien délimité et défini) d'avoir des positions sur la pauvreté dans les pays dominés par l'impérialisme ou dits "émergents", qu'ils n'ont pas.
Ton message délirant d'aujourd'hui est l'aboutissement de cette attitude démente, bornée, stupide et sectaire.
Tu as bel et bien attribué aux faucheurs, qui défendent leur droit de ne pas voir leurs plantations pollinisées par du maïs OGM des intentions qu'ils n'avaient pas.
Tu as accusé les Décroissants (qui sont pourtant un courant bien délimité et défini) d'avoir des positions sur la pauvreté dans les pays dominés par l'impérialisme ou dits "émergents", qu'ils n'ont pas.
Ton message délirant d'aujourd'hui est l'aboutissement de cette attitude démente, bornée, stupide et sectaire.
Vals a écrit:"Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."
(Le pape Léon XII / 1760-1829)
A l'aimble attention des petits-fils spirituels de ce guide spirituel, les menvussa ou les rougevert...
Re-sis-tance .....!!!!!!!
Dernière édition par Rougevert le Sam 15 Juin - 23:24, édité 1 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
Non, il y a toutes sortes de "décroissants" (certains par exemple ont rejoint le NPA, d'autres non).....quand j'en parle, c'est donc d'un courant que je parle et non d'un parti....certains sont réactionnaires alors que d'autres sont ultra réactionnaires.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Il y a toutes de sortes de décroissants?
Je pense que c'est faux. Il y a plus d'homogénéité politique chez eux que dans l'extrême-gauche. C'est dire.
Ce que tu viens d'écrire est une pirouette pour faire oublier des faits.
Tu as attribué aux décroissants qu'ils soient réactionnaires ou non (ce que je récuse, mais le problème n'est pas là), des positions politiques qu'ils n'ont pas.
Comme à Gérarmenvussa et à moi.
Je pense que c'est faux. Il y a plus d'homogénéité politique chez eux que dans l'extrême-gauche. C'est dire.
Ce que tu viens d'écrire est une pirouette pour faire oublier des faits.
Tu as attribué aux décroissants qu'ils soient réactionnaires ou non (ce que je récuse, mais le problème n'est pas là), des positions politiques qu'ils n'ont pas.
Comme à Gérarmenvussa et à moi.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
La décroissance, un point de vue parfaitement réactionnaire | |||||||||
|
Un extrait de LDC (pour faire plaisir à Menvussa, à qui ça semblait manquer....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Ce que je te demande, c'est UN écrit (ou une vidéo, un interview audio), signé par un décroissant notoire ou un mouvement organisé de décroissants prônant la décroissance pour les pauvres.
UN.
UN.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
VIVE LA PAUVRETE
(Extrait LDC)
Parmi les penseurs de la décroissance, on trouve de tout. Car la décroissance n’est pas une théorie scientifique, mais un conglomérat d’idées parfois totalement contradictoires. Cette hétérogénéité permet à ce courant de dire tout et n’importe quoi, et explique que certains de ses partisans se réclament de l’extrême gauche et d’autres, comme Alain de Benoist, clairement de l’extrême droite. Citons, à titre d’exemple et sans chercher à généraliser ce type de propos à tout le courant décroissant, le théologien Jacques Ellul, considéré comme un des pères de la décroissance, qui écrivait en 1986 : « Nous constatons que dans la Bible, l’intervention divine a lieu quand l’inhumanité, quand le mal moral et physique dépasse les bornes. Dieu provoque un événement approprié à cet excès d’inhumanité, qui placera l’homme devant le choix de se repentir ou de mourir. Je suis convaincu que l’apparition du virus du sida correspond à cet ordre d’action de Dieu .» La décroissance se résume à un mélange confus d’écologie, d’anarchisme, d’anticapitalisme et de malthusianisme. Partant de l’affirmation que les ressources naturelles sont limitées et que la production s’accroît sans tenir compte de ces limites, la décroissance prône la lutte contre la croissance économique, contre la consommation de masse et le développement de la technique. Elle préconise le retour à l’artisanat contre l’industrie, la production locale et la vie à la campagne – s’inspirant en la matière de l’anarchisme proudhonien. Certains intégristes de la décroissance vont jusqu’à prôner le refus du développement pour les pays les plus pauvres, et même… de la médecine, pour certains d’entre eux. Exagération ? Pas du tout : l’un des principaux théoriciens de la décroissance, Ivan Illich, dénonçait la médecine moderne sous prétexte qu’elle détourne de l’autodiagnostic et de l’automédication. Notons au passage que le même Illich militait contre l’école – une « drogue » censée préparer les futurs adultes à consommer et à en faire des esclaves. Illich a par exemple publié, en 1971, un article sur « le potentiel révolutionnaire de la déscolarisation ». Même si tous les décroissants ne partagent pas forcément ce point de vue, se réclamer aujourd’hui d’un tel auteur est choquant, à une époque où des dizaines de milliers de jeunes des quartiers pauvres, en France, sont « déscolarisés », sans que le « potentiel révolutionnaire » de cette catastrophe sociale saute aux yeux... Tout naturellement ce type d’élucubrations conduit certains décroissants à lutter contre l’idée qu’il faudrait construire des hôpitaux et des écoles dans le tiers-monde. Pour eux, les pays pauvres sont des îlots préservés du vice de la consommation – forcément – et y implanter écoles et hôpitaux reviendrait à les pervertir. D’ailleurs, si l’on suit cette logique, les pays pauvres sont forcément, du point de vue des décroissants, des endroits merveilleux, justement parce qu’ils sont pauvres et préservés des dérives consuméristes. La décroissance, sous le vocabulaire pudique d’un retour à la « simplicité volontaire », prône le retour à la pauvreté. Serge Latouche cite par exemple dans un de ses ouvrages un livre dont il estime qu’il est « le précurseur des idées de ladécroissance ». Ce livre s’appelle : « La pauvreté, richesse des peuples ». Bien entendu, tous les décroissants ne profèrent pas de semblables insanités. Si une partie de ce courant considère le sous-développement comme un bienfait, d’autres disent vouloir combattre celui-ci, mais en préconisant que les habitants des pays dits riches… se serrent la ceinture. L’idée étant que, le gâteau n’étant pas assez gros pour tout le monde, il faut que les pays occidentaux mangent moins pour que les pays pauvres mangent plus. Il s’agit ici de culpabiliser les prétendus « riches » que seraient les habitants des pays développés. Cette façon de raisonner, finalement pas très éloignée d’une conception chrétienne de la charité, n’est évidemment pas non plus la nôtre. Comme l’écrivait Bertolt Brecht dans sa Chanson de Salomon : « Saint Martin a donné la moitié de son manteau à un pauvre. Comme ça ils sont morts de froid tous les deux ». Serions-nous d’odieux « productivistes », parce que nous préférons lutter pour un système qui permettrait de produire autant de manteaux qu’il y a de gens qui ont froid ? *** Quelle que soit la tendance à laquelle ils appartiennent, cette thématique du retour à la pauvreté est constamment présente dans la propagande des décroissants. Jusqu’à la nausée : la Une du journal La Décroissance, en septembre 2004, osait clamer sur cinq colonnes : « Vive la pauvreté ! ». Il n’est pas sûr que les six millions de personnes en France qui vivent des minima sociaux, que les 3 000 chômeurs supplémentaires par jour, qui vont s’inscrire en ce moment au Pôle emploi, apprécient. De même qu’il n’est pas évident que les millions de travailleurs qui ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois adorent la Une récente du même journal : « Merde au pouvoir d’achat ! » Mais c’est que tous ces pauvres ne veulent pas comprendre, selon les décroissants, que toutes les choses confortables et pratiques qu’ils veulent avoir, telles qu’une machine à laver, une voiture, un ordinateur, une connexion Internet, etc., ne sont que des gadgets stupides qui éloignent de la simplicité, de la spiritualité et du retour sur soi. D’ailleurs, il faut croire que les plus pauvres des travailleurs sont les meilleurs pratiquants de la décroissance, puisqu’ils expérimentent régulièrement – bien contre leur gré il est vrai – des « actions » prônées par les décroissants telles que les « journées sans achat » ou les « Noël sans cadeaux ». Il y a beaucoup d’indécence à prôner ainsi la misère dans une société où tant de gens n’ont rien. Mais cela ne dérange visiblement pas trop les décroissants, qui affichent, pour beaucoup d’entre eux, un mépris assez sidérant pour les plus pauvres, les moins cultivés, ceux qui n’auraient pas, comme eux, assez d’intelligence ou de culture pour comprendre que le confort ne sert à rien ; ou que pour économiser l’eau des chasses d’eau, aller aux toilettes dans une litière sèche, comme les chats, est le comble du bonheur.
http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=23
http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=64
http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=48
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
Vals ne lit que les couvertures.
Et pas les questions.
Le journal ne titre pas sur la pauvreté des pauvres.
Or c'est là dessus que porte ma question.
LdC tente de faire passer la position des Décroissants pour un soutien à la bourgeoisie, alors qu'il s'agit de rompre avec le modèle culturel, "l'idéal d'accomplissement" par accumulation de biens matériels auquel le plus grand nombre adhère.
http://www.ladecroissance.net/?chemin=charte
Et pas les questions.
Le journal ne titre pas sur la pauvreté des pauvres.
Or c'est là dessus que porte ma question.
LdC tente de faire passer la position des Décroissants pour un soutien à la bourgeoisie, alors qu'il s'agit de rompre avec le modèle culturel, "l'idéal d'accomplissement" par accumulation de biens matériels auquel le plus grand nombre adhère.
http://www.ladecroissance.net/?chemin=charte
Le projet de la décroissance est la seule alternative possible au développement de la misère et à la destruction de la planète. La décroissance est un mouvement d'idées et un ensemble de pratiques qui n'appartiennent à personne. La Décroissance entend être au service de cette cause, mais ne prétend pas en être le dépositaire exclusif. Il se veut au contraire un vecteur de débats et de mobilisations pour convaincre les partisans du «développement durable» de leur impasse. Le journal s'adressera par son contenu au plus grand nombre, fort du principe que les choix politiques sont l'affaire de tous. Nous défendrons quelques grands principes qui constituent notre identité et la raison de notre combat. Nous sommes foncièrement humanistes, démocrates et fidèles à des valeurs comme la liberté, l'égalité et la fraternité. Nous ne croyons pas qu'il faille choisir entre la question écologique et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées. La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre. La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens». La décroissance repose sur une autre conception de la société que toutes celles que proposent les autres partis politiques. Elle se fonde sur un autre rapport à l'espace et au temps mais qui n'est qu'une façon de renouer avec une longue histoire de combat contre dominations et aliénations. Nous sommes convaincus que l'émancipation sera l'oeuvre des humains eux-mêmes et au premier chef des plus faibles. Nous croyons en la possibilité de poursuivre l'aventure pour une société plus humaine, loin de toute idéalisation du passé ou des traditions ou d'un ailleurs. Nous n'avons pas de modèle car nous croyons à la nécessité d'inventer ensemble une société viable et juste. Le journal soutiendra toute initiative de simplicité volontaire mais travaillera aussi à l'articulation de ces initiatives individuelles ou communautaires à la construction d'un projet politique capable de faire rêver. Le journal sera une tribune des débats qui divisent et diviseront toujours ce mouvement. Le journal n'accueillera pas, en revanche, les idéologies qui font de l'humanité elle-même la source des problèmes. Nous combattons tout système productiviste et société de consommation mais nous ne voyons pas dans l'humanité notre adversaire. Nous pensons qu'il est possible et nécessaire de réconcilier le «principe responsabilité» et le «principe espérance».
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: OGM
Vals ne lit que les couvertures.
Oui, et il ne regarde que les images.....
Bon, continue, je n'ai vraiment pas à l'idée de te faire retirer tes œillères ou abandonner ton rétroviseur .
Les quelques auteurs cités (Ellul, Illich, Latouche....) et les thèmes d'accroche choisis montrent clairement à qui on a affaire et à qui s'adressent ces gens-là.
Pour ce qui me concerne, ce que je sais de ce courant me suffit pour savoir qu'il est aux antipodes du marxisme et des intérêts de la classe ouvrière.
Que tu penses comme eux, ou qu'ils expriment leurs perspectives réactionnaires ne me gêne pas.
Souhaitons seulement que ces élucubrations ne mordent pas sur les classes populaires et la jeunesse pour les entraîner vers les voies de garage de la résignation , dans une période où un tas de positions à la con, nationalisme, obscurantisme religieux, racisme, communautarisme, protectionnisme, sexisme ....tirent déjà toute la société vers le bas.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OGM
communautarisme
Ben tiens, voilà encore notre communautariste majoritaire avec ses prétentions à l'universalisme...
Vals et LO ont sans doute inventé le développement infini dans un espace limité clos... En effet, faut reconnaître, sont créatifs...
Ah, ça, fallait oser... on connaissait le fameux "ne pas désespérer Billancourt", voilà enfin un renouvellement.Souhaitons seulement que ces élucubrations ne mordent pas sur les classes populaires et la jeunesse pour les entraîner vers les voies de garage de la résignation
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: OGM
Un procédé courant dans des querelles politiques consiste à utiliser les stratagéme de "l'art d'avoir toujours raison"(la "dialectique eristique" de Shopenhauer) Un des moyens les plus grossier (mais efficace) consiste, quand on est en difficulté, quand on a prouvé qu'on n'y connaissait rien et qu'on ment comme un aracheur de dent à détourner le sujet sans arret sur d'autres sujets. Que vals ne connais pas plus (et se plante tout autant que celui ci) Qu'importe puisqu'on passe des ogm à la décroissance, de la décroissance aux religions, des religions a la pensée d'ilitch ou à je ne sais pas qui, de la pensée d'illitch à la vaccination, de la vaccination aux méfaits possibles des téléphones portables. En ressort un gloubi glouba complétement illisible, mais Vals pense avoir gagné la partie...
Ce qui est prouvé, et démontré c'est que les firmes capitalistes qui vendent des plantes génétiquement modifiés ont sciemment menti, qu'elles ont éxagéré les bénéfices qu'on pouvait éventuellement attendre de ces techniques, et totalement passées sous silence. Et que Vals n'a JAMAIS eu UN MOT de condamnation de ces entreprises capitalistes, au seul motif que cela "ferait le jeu des écologistes". De même ces firmes capitalistes ont elles menti sur les dangers et les risques de l'expérimentation "en plein champ". Quand est ce que Vals a dénoncé ces mensonges ? Jamais.
Les problémes des PGM sont nombreux et multiples. Evidemment ils laissent a des forces rétrogrades, ayant une vision toute religieuse de la nature la possibilité de développer leur propagandes. Mais le pire serait de nier les problémes histoire de "ne pas faire le jeu des forces réactionnaires"
Pourtant les motifs d'intervenir de façon rationnelle, et de souligner les tares du systéme sont nombreuses :
Parce que les organismes chargés de vérifier la sécurité des produits PGM et des procédés sont complétement corrompu. Quand est ce que Vals a dénoncé cette corruption, inhérente au systéme capitaliste ? Jamais ! Parce que c'est les firmes semenciéres qui réalisent eux meme les tests destiné a démontrer l'innocuité de leurs produits, et qu'on connait les conséquences de ce genre de pratiques Quand est ce que Vals a demandé comme exigence minimale que ces tests soient réalisé par des scientifiques n'ayant pas de liens d'intéret avec les firmes qu'ils controlent ? Jamais !
Les désaccords avec LO sont autre. Ils portent essentiellement sur un sillogysme courant dans leurs prose qui est que ce ne sont pas les procédés qui sont en cause, mais le systéme social qui les utilise. Sillogisme, parce que l'essence plombée ou l'amiante ne sont pas plus acceptable dans une économie socialiste que dans une économie capitaliste. Mais ces deux cathastrophes techniques sont instructives. Car autant la question de l'amiante aurait pu se poser tout autant dans une économie socialiste (dans un premier temps, on a sous estimé la question des "faibles doses", ce qui aurait pu trés bien arriver sous une société socialiste) Dans le cas de l'amiante, on aurait juste pu gagner une vingtaine d'année (ce qui aurait permis de sauver des centaines de milliers de vie) Mais "l'essence plombée" n'aurait tout simplement pas existé dans une société véritablement socialiste, puisqu'on a choisi DELIBEREMENT une solution potentiellement dangereuse (le plomb) par rapport a une solution bien plus rationnelle et gratuite (l'éthanol, obtenu a partir des résidus de production agricole) sous la SEULE raison d'engranger les bénéfice.
Ce qui est prouvé, et démontré c'est que les firmes capitalistes qui vendent des plantes génétiquement modifiés ont sciemment menti, qu'elles ont éxagéré les bénéfices qu'on pouvait éventuellement attendre de ces techniques, et totalement passées sous silence. Et que Vals n'a JAMAIS eu UN MOT de condamnation de ces entreprises capitalistes, au seul motif que cela "ferait le jeu des écologistes". De même ces firmes capitalistes ont elles menti sur les dangers et les risques de l'expérimentation "en plein champ". Quand est ce que Vals a dénoncé ces mensonges ? Jamais.
Les problémes des PGM sont nombreux et multiples. Evidemment ils laissent a des forces rétrogrades, ayant une vision toute religieuse de la nature la possibilité de développer leur propagandes. Mais le pire serait de nier les problémes histoire de "ne pas faire le jeu des forces réactionnaires"
Pourtant les motifs d'intervenir de façon rationnelle, et de souligner les tares du systéme sont nombreuses :
Parce que les organismes chargés de vérifier la sécurité des produits PGM et des procédés sont complétement corrompu. Quand est ce que Vals a dénoncé cette corruption, inhérente au systéme capitaliste ? Jamais ! Parce que c'est les firmes semenciéres qui réalisent eux meme les tests destiné a démontrer l'innocuité de leurs produits, et qu'on connait les conséquences de ce genre de pratiques Quand est ce que Vals a demandé comme exigence minimale que ces tests soient réalisé par des scientifiques n'ayant pas de liens d'intéret avec les firmes qu'ils controlent ? Jamais !
Les désaccords avec LO sont autre. Ils portent essentiellement sur un sillogysme courant dans leurs prose qui est que ce ne sont pas les procédés qui sont en cause, mais le systéme social qui les utilise. Sillogisme, parce que l'essence plombée ou l'amiante ne sont pas plus acceptable dans une économie socialiste que dans une économie capitaliste. Mais ces deux cathastrophes techniques sont instructives. Car autant la question de l'amiante aurait pu se poser tout autant dans une économie socialiste (dans un premier temps, on a sous estimé la question des "faibles doses", ce qui aurait pu trés bien arriver sous une société socialiste) Dans le cas de l'amiante, on aurait juste pu gagner une vingtaine d'année (ce qui aurait permis de sauver des centaines de milliers de vie) Mais "l'essence plombée" n'aurait tout simplement pas existé dans une société véritablement socialiste, puisqu'on a choisi DELIBEREMENT une solution potentiellement dangereuse (le plomb) par rapport a une solution bien plus rationnelle et gratuite (l'éthanol, obtenu a partir des résidus de production agricole) sous la SEULE raison d'engranger les bénéfice.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: OGM
Ce que je te demande, c'est UN écrit (ou une vidéo, un interview audio), signé par un décroissant notoire ou un mouvement organisé de décroissants prônant la décroissance pour les pauvres.
Ce n'est pas moi qui ai dévié vers les décroissants, je me suis contenté de répondre aux questions pressantes d'un de leur disciple.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
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