Lutte ouvrière
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Re: Lutte ouvrière
Y a bien d'autres choses qui en sont indignes.nico37 a écrit:
Ce procès d’intention est indigne des tâches qui nous attendent…
Là par contre j'vois pas la blague ? Dans le mot conquérante peut-être ?nico37 a écrit:
il est encore plus évident que le temps de l’unité des socialistes et des écologistes est la seule voie de reconstruction d’une force autonome et conquérante.
vive la révolution CITOYENNE
ouais c'est sur que pour nous balader, le fdg n'est pas l'dernier.nico37 a écrit:Si le contemplateur des manifestations qui passent
Ah ...nico37 a écrit:
Que l’heure est à la construction d’un nouveau rapport de force, face aux formes nouvelles de la domination de classe.
Bééééééééééé non, c'était juste pour préparer la querelle de chapelle. Toi t'es nul nous on est plus fort, FDG wiprizente YO !!!nico37 a écrit:
seul le Front de Gauche à réussit a mettre en place des manifestations de masse sur des mots d’ordres politiques !
Vite vite des élections que je mette le bulletins dans l'urne et ainsi changer le monde. Allez on aime tellement ça qu'on va même demander calmement le référendum pour le TSCG, car on a pas pigé 2005 et puis merde produisons français non di diou !nico37 a écrit:
Ainsi il comprendrait que les grandes manifestations de la Bastille, de Toulouse et du Prado n’étaient pas des meetings ordinaires, remarquables par leur ampleur ou le talent des orateurs, mais bel et bien des manifestations de masse porteuses de revendications politiques et transitoires.
Voilà le but, "réussir" une manif isolée, pour se faire mousser ?nico37 a écrit:
succès de la manifestation du 30 septembre
nico37 a écrit:, près de 100 000 citoyennes et citoyens réunis
Vive la démocratie bourgeoise. On aime ça on en est.
nico37 a écrit:
pour refuser les politiques libérales du capitalisme,
Oui on aime pas le mauvais capitalisme. Mais y en a du bon, soyons crédibles, pour un antilibéralisme altermondialiste anti dérive capitalistique, améliorant.
nico37 a écrit:
l’action du Front de Gauche comme une perspective de lutte planifiée et réfléchie
Lutte pour la place de mélenchon au gouvernement ?
oui vous comprenez c'est la crise, il y a une réalité économique, soyons crédible, il est nécessaire de réformer pour que la france soit compétitive.nico37 a écrit:
, capable de convaincre les travailleurs de la crédibilité d’une alternative.
Oh putain la transcroissance ? J'suis scié.nico37 a écrit:
Il comprendrait peut -être, que chaque étape de la transcroissance de notre Front de Gauche sert à la préparation de la suivante, au contraire des appels désespérés et récurrents que son organisation lance pour la grève générale.
*nico37 a écrit:
La révolution citoyenne que nous construisons est concomitante à la réunification du mouvement ouvrier. Elle porte le mot d’ordre d’intérêt général, parce que les intérêts de la classe ouvrière sont les intérêts du plus grand nombre.
Ca sonne faux c'te truc.
nico37 a écrit:
Oui bien sûr André Chassaigne a raison de situer notre action dans la construction. La construction d’une force autonome et conquérante, au service de l’émancipation humaine et du bien vivre universel, déployant ses propres mots d’ordres et ses propres appels à la manifestation, soutenant chaque fois que cela se présente les travailleurs et leur syndicat dès lors que ceux -ci appellent à la mobilisation ou à la grève !
Le concept d'autonome et conquérante, de révolution citoyenne, ça me semble assez abstrait.
Elle s’efforce même de mettre de l’ordre dans ses idées en forgeant la doctrine du 21ème siècle que l’on appelle désormais l’écosocialisme !
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
À bas le plan d'austérité Hollande-Ayrault !
Lutte Ouvrière n°2311 du 16 novembre 2012 (Editorial)
Hausse de la TVA, restrictions dans les services publics : c'était le programme de Sarkozy, c'est aujourd'hui la politique de Hollande. « Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy », s'est vanté Ayrault ! De fait, Sarkozy avait prévu 10 milliards de cadeaux au patronat, le gouvernement leur en offre 20 !
Ces 20 milliards seront pris dans la poche des classes populaires, avec entre autres la hausse de la TVA. Pendant la campagne, Hollande avait promis de ne pas l'augmenter. Il dénonçait la TVA Sarkozy comme la mesure la plus injuste qui soit. Eh bien, il n'aura fallu que six mois au pouvoir pour qu'il se renie du tout au tout !
À cela s'ajouteront 10 milliards de baisse des dépenses publiques. Combien de lits seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien de communes manqueront d'argent pour restaurer les écoles ou pour aider les familles à payer la cantine ? Combien de départements réduiront leurs aides sociales ? Combien de millions en moins pour les travaux indispensables dans les transports collectifs ?
Ce sont des privations inacceptables, et tout cela pour quoi ? Pour que ces messieurs les capitalistes continuent d'être arrosés d'argent public !
Le gouvernement prétend que le patronat devra investir et créer des emplois. Mais alors, pourquoi n'a-t-il pas mis de conditions ? Le patronat profite de 170 milliards d'exonérations et d'aides par an. Quels emplois cela crée-t-il ? Où sont les investissements ? À quoi ces milliards servent-ils, si ce n'est à grossir la fortune de quelques-uns ?
Dire que cela va changer, par ces temps de crise, alors que le patronat ne pense qu'à licencier et à fermer les entreprises, c'est se moquer du monde. Ces milliards vont passer directement de la poche des pauvres à celle des riches.
Face à cette attaque, les réactions des principales confédérations syndicales ne sont pas à la hauteur. Si Thibault, pour la CGT, a dénoncé le fait que « le patronat va avoir le beurre et l'argent du beurre », il n'exige pas pour autant que le gouvernement retire son plan antiouvrier.
Pour la CFDT, Chérèque a salué des mesures en faveur de la compétitivité qui allaient « dans le bon sens » et Mailly, de FO, s'est dit plutôt « satisfait », estimant même que la hausse de TVA restait « dans le domaine du raisonnable ». Si l'on voulait livrer les travailleurs pieds et poings liés à la propagande et aux attaques patronales, on ne s'y prendrait pas autrement !
Le patronat a un plan d'attaque. Après avoir obtenu l'équivalent de 6 % de baisse des cotisations, il veut remettre en cause le temps de travail, baisser les salaires selon les commandes et licencier plus librement. Son plan de bataille est prêt et il avance. Où est celui des directions syndicales ? Comment comptent-elles organiser la pression des travailleurs sur le gouvernement et le patronat ?
Pour que les travailleurs retrouvent confiance dans leur force et le chemin de la combativité, il faudrait que les dirigeants syndicaux montrent qu'ils veulent se battre, qu'ils sont prêts à organiser la riposte. Une manifestation ne peut suffire à inverser le rapport de forces avec le gouvernement et le patronat. Seul un plan de mobilisation peut le faire, avec une succession d'actions, de grèves, de manifestations, où les travailleurs peuvent en entraîner d'autres à chaque étape et se retrouver plus nombreux. Il n'y a rien de tel aujourd'hui.
Mercredi 14 novembre était une journée « contre l'austérité » organisée à l'échelle européenne. Que les travailleurs d'Europe, confrontés aux mêmes attaques, manifestent le même jour est une bonne chose. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières et l'union nationale derrière la bourgeoisie,
il est nécessaire d'affirmer que les travailleurs ne sont pas en concurrence mais qu'ils forment une seule et même classe, partageant le même sort et le même combat.
Si en Grèce, en Espagne ou au Portugal cette journée, qui a été une journée de grève générale, peut s'inscrire dans la montée en puissance de la contestation, ce n'est pas le cas en France. De même que le 9 octobre, cette journée est apparue comme une manifestation sans lendemain, ce qui n'encourage pas à se mobiliser.
Il faut, quoi qu'il en soit, saisir toutes les occasions de manifester contre l'augmentation de la TVA, contre les licenciements, contre ces « accords de compétitivité » qui visent à baisser les salaires. Il faut montrer qu'il y a parmi les travailleurs une fraction qui ne baisse pas les bras, qui veut se battre, non contre « l'austérité » en général, mais contre celle qui nous est imposée ici, concrètement, par le gouvernement socialiste.
Hausse de la TVA, restrictions dans les services publics : c'était le programme de Sarkozy, c'est aujourd'hui la politique de Hollande. « Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy », s'est vanté Ayrault ! De fait, Sarkozy avait prévu 10 milliards de cadeaux au patronat, le gouvernement leur en offre 20 !
Ces 20 milliards seront pris dans la poche des classes populaires, avec entre autres la hausse de la TVA. Pendant la campagne, Hollande avait promis de ne pas l'augmenter. Il dénonçait la TVA Sarkozy comme la mesure la plus injuste qui soit. Eh bien, il n'aura fallu que six mois au pouvoir pour qu'il se renie du tout au tout !
À cela s'ajouteront 10 milliards de baisse des dépenses publiques. Combien de lits seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien de communes manqueront d'argent pour restaurer les écoles ou pour aider les familles à payer la cantine ? Combien de départements réduiront leurs aides sociales ? Combien de millions en moins pour les travaux indispensables dans les transports collectifs ?
Ce sont des privations inacceptables, et tout cela pour quoi ? Pour que ces messieurs les capitalistes continuent d'être arrosés d'argent public !
Le gouvernement prétend que le patronat devra investir et créer des emplois. Mais alors, pourquoi n'a-t-il pas mis de conditions ? Le patronat profite de 170 milliards d'exonérations et d'aides par an. Quels emplois cela crée-t-il ? Où sont les investissements ? À quoi ces milliards servent-ils, si ce n'est à grossir la fortune de quelques-uns ?
Dire que cela va changer, par ces temps de crise, alors que le patronat ne pense qu'à licencier et à fermer les entreprises, c'est se moquer du monde. Ces milliards vont passer directement de la poche des pauvres à celle des riches.
Face à cette attaque, les réactions des principales confédérations syndicales ne sont pas à la hauteur. Si Thibault, pour la CGT, a dénoncé le fait que « le patronat va avoir le beurre et l'argent du beurre », il n'exige pas pour autant que le gouvernement retire son plan antiouvrier.
Pour la CFDT, Chérèque a salué des mesures en faveur de la compétitivité qui allaient « dans le bon sens » et Mailly, de FO, s'est dit plutôt « satisfait », estimant même que la hausse de TVA restait « dans le domaine du raisonnable ». Si l'on voulait livrer les travailleurs pieds et poings liés à la propagande et aux attaques patronales, on ne s'y prendrait pas autrement !
Le patronat a un plan d'attaque. Après avoir obtenu l'équivalent de 6 % de baisse des cotisations, il veut remettre en cause le temps de travail, baisser les salaires selon les commandes et licencier plus librement. Son plan de bataille est prêt et il avance. Où est celui des directions syndicales ? Comment comptent-elles organiser la pression des travailleurs sur le gouvernement et le patronat ?
Pour que les travailleurs retrouvent confiance dans leur force et le chemin de la combativité, il faudrait que les dirigeants syndicaux montrent qu'ils veulent se battre, qu'ils sont prêts à organiser la riposte. Une manifestation ne peut suffire à inverser le rapport de forces avec le gouvernement et le patronat. Seul un plan de mobilisation peut le faire, avec une succession d'actions, de grèves, de manifestations, où les travailleurs peuvent en entraîner d'autres à chaque étape et se retrouver plus nombreux. Il n'y a rien de tel aujourd'hui.
Mercredi 14 novembre était une journée « contre l'austérité » organisée à l'échelle européenne. Que les travailleurs d'Europe, confrontés aux mêmes attaques, manifestent le même jour est une bonne chose. En ces temps où nombre de politiciens proposent la fermeture des frontières et l'union nationale derrière la bourgeoisie,
il est nécessaire d'affirmer que les travailleurs ne sont pas en concurrence mais qu'ils forment une seule et même classe, partageant le même sort et le même combat.
Si en Grèce, en Espagne ou au Portugal cette journée, qui a été une journée de grève générale, peut s'inscrire dans la montée en puissance de la contestation, ce n'est pas le cas en France. De même que le 9 octobre, cette journée est apparue comme une manifestation sans lendemain, ce qui n'encourage pas à se mobiliser.
Il faut, quoi qu'il en soit, saisir toutes les occasions de manifester contre l'augmentation de la TVA, contre les licenciements, contre ces « accords de compétitivité » qui visent à baisser les salaires. Il faut montrer qu'il y a parmi les travailleurs une fraction qui ne baisse pas les bras, qui veut se battre, non contre « l'austérité » en général, mais contre celle qui nous est imposée ici, concrètement, par le gouvernement socialiste.
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
toma95 tu rabâches à tous tes interlocuteurs qu'il est nécessaire de mettre la lutte des classes au centre de tout. J'ai lu attentivement tes commentaires juste ci dessus en réponse à Alain Bousquet et je n'en ai pas trouvé une seule trace. Tu avais pourtant là une occasion de démontrer comment aborder la discussion en plaçant la lutte des classes au dessus de tout en particulier au dessus de l'ironie minable et sans talent. Dommage que tu ais choisi cette dernière.
PS : je présente par avance mes excuses aux camarade de LO pour ce hors sujet dans le fil dédié à leur organisation mais je comprends combien il doit être embarrassant d'avoir pour avocat toma95.
PS : je présente par avance mes excuses aux camarade de LO pour ce hors sujet dans le fil dédié à leur organisation mais je comprends combien il doit être embarrassant d'avoir pour avocat toma95.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Lutte ouvrière
Et toi Achille que penses tu de ce texte d'alain Bousquet?
Sinon Toma95 n'est pas plus desagreable qu' un autre. Il manque de souplesse mais cela s' acquiert avec le temps.
Sinon Toma95 n'est pas plus desagreable qu' un autre. Il manque de souplesse mais cela s' acquiert avec le temps.
ulm- Messages : 385
Date d'inscription : 15/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Pour ceux qui se demanderaient, cet article tout en finesse et en nuances est extrait d'un blog d'un conseiller municipal (nommé il y a deux mois en remplacement d'un autre) dans une petite ville de Gironde. Mieux vaut en rire...nico37 a écrit:Si les boucs offraient du lait, Lutte Ouvrière serait utile au peuple…
Ah, et puis je n'avis pas remarqué que dans sa logorrhée, Toma défendait LO... pauvre LO !
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Toma95 a mis en ligne un article entier de LO assez long. Tu n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un article de LO ?Ottokar
je n'avis pas remarqué que dans sa logorrhée, Toma défendait LO... pauvre LO !
Sinon, l'article de ce conseiller municipal, quoi qu'il essaie de nous faire croire avec ses références à l'assassinat de Mathieu Bucholz, offre un bel exemple de jésuitisme stalinien et de langue de bois pour éviter de se prononcer clairement en faveur d'une politique d'opposition à la politique d'austérité du gouvernement...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
verié2 a écrit:Toma95 a mis en ligne un article entier de LO assez long. Tu n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un article de LO ?Ottokar
je n'avis pas remarqué que dans sa logorrhée, Toma défendait LO... pauvre LO !
je parlais de ses interventions précédentes... mais dans le fond, je m'en fous !
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
ulm a écrit:Et toi Achille que penses tu de ce texte d'alain Bousquet?
Retors et inutilement polémique.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Lutte ouvrière
Achille a écrit: l'ironie minable et sans talent. Dommage que tu ais choisi cette dernière.
Tjs l'attaque personnelle ?
Pas de querelle de chapelle pour moi, j'suis l'avocat de rien, ni de moi ni de personne, j'cherche juste à comprendre, est ce un tord ? J'fais pas mes choix politiques en fonction d'une organisation.Achille a écrit:être embarrassant d'avoir pour avocat toma95.
Dernière édition par toma95 le Lun 19 Nov - 14:50, édité 1 fois
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
D'ou vient ce coté anti-organisationnel?
Si les organisation n' existaient pas il est probable que tu n' aurais jamais entendu parler de la lutte de classe. L'organisation est le debut de la conscience de classe. Maintenant tu as le choix.
Si les organisation n' existaient pas il est probable que tu n' aurais jamais entendu parler de la lutte de classe. L'organisation est le debut de la conscience de classe. Maintenant tu as le choix.
ulm- Messages : 385
Date d'inscription : 15/07/2010
Re: Lutte ouvrière
toma95 a écrit:Tjs l'attaque personnelle ?Achille a écrit: l'ironie minable et sans talent. Dommage que tu ais choisi cette dernière.
Je ne te connais pas et je n'ai pas du tout envie de te connaître personnellement. Après la vulgarité et les insultes, faut il rappeler que nombre de tes messages ont été effacées pour cette raison ? C'est donc une simple critique de ton mode d'expression dans le passage cité. Arrête les provocations et reviens à une discussion respectueuse de tes interlocuteurs comme elle doit avoir lieu entre militants ouvriers !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Lutte ouvrière
ulm a écrit:D'ou vient ce coté anti-organisationnel?
Si les organisation n' existaient pas il est probable que tu n' aurais jamais entendu parler de la lutte de classe. L'organisation est le debut de la conscience de classe. Maintenant tu as le choix.
C'est intéressant ce que tu dis. Et je te rejoins. merci mille fois aux militants de LO qui gardent le cap et n'assouplissent pas leur politique en fonction des vents.
Maintenant, ça n’empêche pas de comprendre certains de leurs choix et de les questionner !
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
Achille a écrit:toma95 a écrit:Tjs l'attaque personnelle ?Achille a écrit: l'ironie minable et sans talent. Dommage que tu ais choisi cette dernière.
Je ne te connais pas et je n'ai pas du tout envie de te connaître personnellement. Après la vulgarité et les insultes, faut il rappeler que nombre de tes messages ont été effacées pour cette raison ? C'est donc une simple critique de ton mode d'expression dans le passage cité. Arrête les provocations et reviens à une discussion respectueuse de tes interlocuteurs comme elle doit avoir lieu entre militants ouvriers !
Tu prends pour provocation tout ce qui montre tes contradictions. Moi j'apprécie qu'on me critique, ça me renforce, me montre mes contradictions, mes insuffisances.
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
n'en fais pas trop quand meme
merci mille fois aux militants de LO qui gardent le cap et n'assouplissent pas leur politique en fonction des vents.
ulm- Messages : 385
Date d'inscription : 15/07/2010
Re: Lutte ouvrière
ulm a écrit:n'en fais pas trop quand mememerci mille fois aux militants de LO qui gardent le cap et n'assouplissent pas leur politique en fonction des vents.
Ah ?
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
toma95 a écrit:Rougevert a écrit:
Que veut dire "améliorer la société bourgeoise"?
Pour moi, c'est ce que proposent ceux qu'on appelle réformistes et JUSTEMENT, ils n'y arrivent pas.
Ils choisissent de servir les intérêts du Capital, avec le soutien de leurs électeurs...qui les reconduisent.
Comment l'expliques-tu?
Donc que veux-tu dire?
Pour moi, c'est assez simple, "maintenir et partager l'emploi (et les richesses" est juste une revendication qui présuppose l'action et la mobilisation des travailleurs unis, c'est à dire un renversement du rapport de forces...propice à d'autres conquêtes dont celle du pouvoir.
Améliorer la société la société bourge, c'est négocier le poids de nos chaines.
Ce que l'on doit faire bein entendu car on doit manger, pour vivre et aussi pour militer d'ailleurs.
Cela dit, je pense qu'une propagande centré juste là dessus n'est pas acceptable, il faut clairemùent la notion de lutte de classe en toile de fond, pas abstraite mais définie et claire.Je ne les refuse pas, je dis juste qu'elles sont insuffisantes. C'est un peu ce que je dis plus haut.Rougevert a écrit:
Je pense que notre rôle est de motiver les prolos à ne pas accepter leurs chaines et à accepter qu’un autre monde est possible. Ainsi je pense qu’il faut aiguiser leur révolte, faire naitre leur refus, instiller la lutte de classe, les agiter, dévoiler les mauvais coups des bourgeois, tordre les préjugés bourgeois, déstabiliser les plans bourgeois en les démontant.Rougevert a écrit:
Je crois que tu n'es pas bien informé des positions réelles de LO, en particulier sur ce que j'ai mis en gras.
Mais je laisse aux ami(e)s de LO le soin de répondre.
On ne peut discuter et polémiquer que sur des positions réelles.
Là, tu fais gravement erreur.
Oui, c'est ton choix de penser que je ne connais pas les positions de LO. Mais ce ne sera jamais un argument qui prouve que j'ai tord.
Attention je n'ai pas écrit ce que tu m'attribues (bien que je ne sois pas totalement en désaccord) et que j'ai mis en vert, c'est toi.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Lutte ouvrière
Je ne vais pas rentrer dans les détails et je ne sais pas si c'est bien Nico qui a dit cela, mais c'est faux.
En plus on n'est pas dans le bon sujet.
Elles étaient d'ailleurs exlusives.
Pour le reste, la position du FdG est bien connue: DERRIERE les syndicats.
Fin de la parenthèse.
En plus on n'est pas dans le bon sujet.
Le Front de Gauche a réussi des manifestations ELECTORALES...et c'est tout.toma95 a écrit:
(...)Bééééééééééé non, c'était juste pour préparer la querelle de chapelle. Toi t'es nul nous on est plus fort, FDG wiprizente YO !!!nico37 a écrit:
seul le Front de Gauche à réussit a mettre en place des manifestations de masse sur des mots d’ordres politiques !
(...)
Elles étaient d'ailleurs exlusives.
Pour le reste, la position du FdG est bien connue: DERRIERE les syndicats.
Fin de la parenthèse.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Lutte ouvrière
Directions syndicales : entente cordiale avec le gouvernement Paul GALOIS
Après l'élection présidentielle du mois de mai, les principales confédérations syndicales avaient salué la victoire de François Hollande. Pour la CGT, qui avait appelé à voter « contre Sarkozy », l'élection créait « un contexte a priori plus favorable à la satisfaction des revendications ». La CFDT quant à elle remarquait que Hollande avait prôné la méthode du « dialogue social » pendant sa campagne et ajoutait qu'elle « s'inscrivait dans cette démarche ». Et les deux confédérations sont allées avec toutes les autres, sourire aux lèvres et dossiers sous le bras, à la grande conférence sociale du mois de juillet.
La « grandeur » de la conférence tenait au fait qu'elle fut ouverte par le président et clôturée par le Premier ministre, pas à ses résultats. Il n'était prévu que la promesse de se revoir dans les mêmes conditions dans un an. Mais, alors que les plans de licenciements tombaient les uns après les autres, les confédérations syndicales attendaient l'ouverture des négociations avec le patronat sur la flexibilité et une prétendue « sécurisation du travail ».
Ces négociations ont commencé et en sont maintenant à la cinquième séance. Le patronat a finalement présenté son projet, rien moins que la fin du contrat de travail à durée indéterminée. La CFDT a protesté, mais considère que la négociation doit continuer et qu'on peut encore espérer quelque chose. La CGT a dit, avec raison, que « le Medef veut imposer une régression historique » et a affirmé dans un communiqué que la « solution reste la mobilisation », sans dire quand, ni comment, ni pour quel objectif. En attendant, les « négociateurs » CGT seront le 30 novembre autour du tapis vert, avec tout le monde.
Cette soi-disant négociation, en dehors de toute pression de la classe ouvrière, ne peut se conclure que par de nouvelles attaques contre les travailleurs. La seule question est de savoir combien de confédérations y souscriront, si elles seront en nombre suffisant pour les valider, ou si le gouvernement devra inventer une loi pour satisfaire aux demandes patronales sur la fin du CDI.
Pendant cette comédie, le gouvernement n'est pas resté inactif et a accouché du plan Ayrault sur la compétitivité : vingt milliards de cadeaux supplémentaires au patronat, financés par une hausse prochaine de la TVA et des coupes dans les budgets publics. Là encore, la réaction des confédérations syndicales a été extrêmement mesurée.
La CFDT a trouvé le plan acceptable mais demande des contreparties pour les salariés, tout en approuvant l'opinion patronale et gouvernementale sur un « coût du travail » trop élevé. Les commentaires de la CGT ont été un peu plus acerbes sans aller toutefois jusqu'à exiger que le gouvernement retire son plan.
Lors des deux journées de mobilisation organisées cet automne, l'une par la CGT seule, le 9 octobre, l'autre, unitaire, le 14 novembre, le gouvernement a été soigneusement épargné. La demande de « politique industrielle » mise en avant le 9 octobre n'a rien qui puisse choquer un Montebourg. Et Hollande s'est payé le luxe de dire que les manifestants du 14 novembre venaient à l'appui de sa politique.
De fait, les dirigeants confédéraux sont bien occupés, d'une réunion de négociation à une autre. Mais qu'est-ce que cela change pour les travailleurs, puisque c'est toujours la politique du grand capital qui s'applique ?
Une direction syndicale qui voudrait défendre réellement l'intérêt des travailleurs se préoccuperait d'abord des moyens de lutter contre cette politique. Mais les dirigeants des confédérations sont visiblement trop contents de participer à une prétendue concertation qui vise à les associer aux décisions antiouvrières du gouvernement.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Logement : Duflot s'incline devant les spéculateurs de l'immobilier Stéphane FORT
La loi Duflot, présentée cet été et validée par le Conseil constitutionnel, comportait un volet sur les réquisitions de logements vacants. Dans sa première version, elle prévoyait de supprimer les principaux blocages à cette réquisition dite « avec attributaire », l'attributaire étant une société désignée par le préfet pour réaliser les travaux de mise aux normes des logements réquisitionnés.
Cette forme de réquisition est prévue par la loi depuis 1998 et le projet de loi Duflot supprimait la possibilité qu'ont les propriétaires de se soustraire à une réquisition en présentant un devis de travaux d'aménagement du logement. Le DAL (association pour le droit au logement) réclamait la suppression de cet obstacle, constatant que, les rares fois où les autorités recouraient à cette réquisition, les grandes sociétés présentaient un devis et gagnaient du temps en s'engageant à faire des travaux.
Mais on n'en est plus là. Les grands propriétaires immobiliers (sociétés d'assurance, compagnies immobilières) ont obtenu des modifications de ce texte. La nouvelle version de la loi Duflot présentée le 20 novembre à l'Assemblée nationale ne remet plus en cause ce recours aux devis. Pire, le projet de loi accorde désormais un délai de 24 mois au propriétaire pour faire des travaux et louer son bien. Ajouté aux délais de procédure qui se montent au minimum à trois mois, cela renvoie le délai d'application de la loi de réquisition à 27 mois au minimum. Soit en avril 2015 au mieux si la loi est promulguée début janvier ! Les familles sans logement ou mal logées sont priées d'attendre.
La réquisition des logements vacants ne résoudrait pas tout le problème du logement. D'une part parce qu'il n'y en aurait pas assez pour reloger correctement et dans chaque région toutes les familles mal logées. D'autre part parce qu'il faudrait distinguer entre les sociétés d'assurance qui volontairement ne mettent pas en location pour spéculer sur la hausse des prix de l'immobilier, et la personne qui se méfie des impayés. La réponse à la situation actuelle passerait par un plan conséquent de construction de logements -- il en faudrait un million très rapidement -- pris en charge par l'État sans en passer par les constructeurs privés et loués à prix abordable aux familles nécessiteuses.
L'augmentation ces dernières années du nombre de logements vacants (2,4 millions selon l'Insee) témoigne de la spéculation galopante dans ce secteur. Et c'est pour ne pas déplaire à ces spéculateurs que le gouvernement a fait marche arrière.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Edito du lundi 26 novembre 2012
Pendant que les guignols s’agitent, patronat et gouvernement sont à l’offensive
Revotera, revotera pas ? Implosera, implosera pas ? Voilà où en est l’UMP après huit jours de guerre fratricide entre Copé et Fillon. Suspense, haines, argent, pouvoir, il y a là tous les ingrédients d’un feuilleton qui peut tenir le petit monde politico-médiatique en haleine encore longtemps. Mais, à moins d’être amateur de séries à la Dallas, le spectacle est d’un intérêt très limité.
La crise de l’UMP ne recouvre pas de réelles divergences politiques. Copé est présenté comme le tenant de la droite dure, Fillon est censé incarner une droite plus modérée. Mais Fillon, Premier ministre de Sarkozy, a apporté son soutien à la politique de Hortefeux et de Guéant et il n’a rien trouvé à redire au débat nauséabond sur l’identité nationale. Sur le fond, rien ne les sépare, si ce n’est leur égo et leur ambition personnelle.
On pourrait en rire et bien en rire. Mais pendant que la droite amuse la galerie, le patronat et le gouvernement prennent des décisions lourdes de conséquences pour les travailleurs.
Licenciements, augmentation des cadences, petits boulots et salaires de misère : le patronat poursuit ses attaques contre les travailleurs avec la bénédiction du gouvernement. Augmentation de la TVA, taxe sur les retraites, sur le tabac, sur l’alcool, restrictions sur les services publics, blocage des salaires dans la fonction publique : le gouvernement attaque les classes populaires avec les félicitations du Medef.
Hollande promettait le changement ? Il est dans la continuité de Sarkozy. Et non content de se plier aux quatre volontés du patronat, le gouvernement reprend sa politique mot pour mot. Alors que la compétitivité a toujours fait partie du chantage patronal pour baisser les salaires et imposer des sacrifices aux travailleurs, elle est désormais le nouveau cheval de bataille du gouvernement.
Hollande en campagne électorale avait déclaré : « Je considère la hausse de la TVA inopportune, injuste, infondée et improvisée, (…) la compétitivité n’est qu’un faux prétexte. Ce n’est pas en baissant les cotisations patronales de quelques points qu’il y aura quelque progrès que ce soit dans notre commerce extérieur ». Le reniement ne pouvait être plus grossier car c’est bien au nom de cette compétitivité que Hollande vient de faire cadeau de 20 milliards au patronat et d’augmenter la TVA.
Le gouvernement ne veut rien refuser au patronat. Celui-ci demandait depuis des années la remise à plat du marché du travail, le voilà servi avec l’organisation de la conférence sociale où patronat et syndicats sont censés discuter droit du travail, salaire, durée du temps de travail, flexibilité. Si le patronat et les syndicats ne parviennent pas au « compromis historique » que Hollande appelle de ses vœux, il prendra ses « responsabilités » et nul doute qu’il fera ce que le Medef demandera.
Confrontés à la crise, les capitalistes aggravent l’exploitation et licencient pour préserver leurs profits sans que le PS au pouvoir ne trouve rien à redire. Le gouvernement a d’ailleurs programmé l’augmentation du chômage pendant encore un an ! Et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il n’est pas question d’interdire les licenciements ?
Pressé par la date du 1er décembre pour trouver un repreneur pour Florange et dans le bras de fer qui l’oppose à Mittal, Montebourg vient de brandir la menace de la nationalisation. Eh bien, qu’il fasse donc ! Car pour l’instant ce ne sont que des mots.
Mais pourquoi faudrait-il racheter le site à Mittal ? Les actionnaires d’ArcelorMittal en ont tiré des profits colossaux pendant des années, eh bien cela devrait suffire ! Racheter le site reviendrait une fois de plus à arroser de centaines de millions un licencieur.
La nationalisation n’a d’intérêt pour les travailleurs et pour la population de la région que si elle se fait avec la garantie de maintenir les emplois menacés et s’il s’agit de nationaliser sans indemnité ni rachat. Mais ce n’est pas à ce genre de nationalisation que pense Montebourg.
Il y a dans le pays des centaines de sites comme Florange où les travailleurs sont menacés d’être jetés à la rue. La seule façon pour les travailleurs de se protéger de cette catastrophe est d’obtenir l’interdiction des licenciements. Cela exige une lutte déterminée et ample mais les travailleurs ne peuvent compter sur rien d’autre.
Pour défendre leur emploi, leur salaire et leurs conditions de travail, les travailleurs vont avoir à se battre non seulement contre le patronat, mais aussi contre le gouvernement.
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Cet édito manque cruellement de gueule !!!
Revotera, revotera pas ? Implosera, implosera pas ? Voilà où en est l’UMP après huit jours de guerre fratricide entre Copé et Fillon. Suspense, haines, argent, pouvoir, il y a là tous les ingrédients d’un feuilleton qui peut tenir le petit monde politico-médiatique en haleine encore longtemps. Mais, à moins d’être amateur de séries à la Dallas, le spectacle est d’un intérêt très limité.
La crise de l’UMP ne recouvre pas de réelles divergences politiques. Copé est présenté comme le tenant de la droite dure, Fillon est censé incarner une droite plus modérée. Mais Fillon, Premier ministre de Sarkozy, a apporté son soutien à la politique de Hortefeux et de Guéant et il n’a rien trouvé à redire au débat nauséabond sur l’identité nationale. Sur le fond, rien ne les sépare, si ce n’est leur égo et leur ambition personnelle.
On pourrait en rire et bien en rire. Mais pendant que la droite amuse la galerie, le patronat et le gouvernement prennent des décisions lourdes de conséquences pour les travailleurs.
Licenciements, augmentation des cadences, petits boulots et salaires de misère : le patronat poursuit ses attaques contre les travailleurs avec la bénédiction du gouvernement. Augmentation de la TVA, taxe sur les retraites, sur le tabac, sur l’alcool, restrictions sur les services publics, blocage des salaires dans la fonction publique : le gouvernement attaque les classes populaires avec les félicitations du Medef.
Hollande promettait le changement ? Il est dans la continuité de Sarkozy. Et non content de se plier aux quatre volontés du patronat, le gouvernement reprend sa politique mot pour mot. Alors que la compétitivité a toujours fait partie du chantage patronal pour baisser les salaires et imposer des sacrifices aux travailleurs, elle est désormais le nouveau cheval de bataille du gouvernement.
Hollande en campagne électorale avait déclaré : « Je considère la hausse de la TVA inopportune, injuste, infondée et improvisée, (…) la compétitivité n’est qu’un faux prétexte. Ce n’est pas en baissant les cotisations patronales de quelques points qu’il y aura quelque progrès que ce soit dans notre commerce extérieur ». Le reniement ne pouvait être plus grossier car c’est bien au nom de cette compétitivité que Hollande vient de faire cadeau de 20 milliards au patronat et d’augmenter la TVA.
Le gouvernement ne veut rien refuser au patronat. Celui-ci demandait depuis des années la remise à plat du marché du travail, le voilà servi avec l’organisation de la conférence sociale où patronat et syndicats sont censés discuter droit du travail, salaire, durée du temps de travail, flexibilité. Si le patronat et les syndicats ne parviennent pas au « compromis historique » que Hollande appelle de ses vœux, il prendra ses « responsabilités » et nul doute qu’il fera ce que le Medef demandera.
Confrontés à la crise, les capitalistes aggravent l’exploitation et licencient pour préserver leurs profits sans que le PS au pouvoir ne trouve rien à redire. Le gouvernement a d’ailleurs programmé l’augmentation du chômage pendant encore un an ! Et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il n’est pas question d’interdire les licenciements ?
Pressé par la date du 1er décembre pour trouver un repreneur pour Florange et dans le bras de fer qui l’oppose à Mittal, Montebourg vient de brandir la menace de la nationalisation. Eh bien, qu’il fasse donc ! Car pour l’instant ce ne sont que des mots.
Mais pourquoi faudrait-il racheter le site à Mittal ? Les actionnaires d’ArcelorMittal en ont tiré des profits colossaux pendant des années, eh bien cela devrait suffire ! Racheter le site reviendrait une fois de plus à arroser de centaines de millions un licencieur.
La nationalisation n’a d’intérêt pour les travailleurs et pour la population de la région que si elle se fait avec la garantie de maintenir les emplois menacés et s’il s’agit de nationaliser sans indemnité ni rachat. Mais ce n’est pas à ce genre de nationalisation que pense Montebourg.
Il y a dans le pays des centaines de sites comme Florange où les travailleurs sont menacés d’être jetés à la rue. La seule façon pour les travailleurs de se protéger de cette catastrophe est d’obtenir l’interdiction des licenciements. Cela exige une lutte déterminée et ample mais les travailleurs ne peuvent compter sur rien d’autre.
Pour défendre leur emploi, leur salaire et leurs conditions de travail, les travailleurs vont avoir à se battre non seulement contre le patronat, mais aussi contre le gouvernement.
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Cet édito manque cruellement de gueule !!!
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
C'est déjà un peu dépassé, vu que Montebourg s'est fait taper sur les doigts et que Hollande va semble-t-il rencontrer le patron de Mital. Selon Le Monde, Hollande pourrait même s'excuser des sorties inconsidérées du clown de service...Montebourg vient de brandir la menace de la nationalisation. Eh bien, qu’il fasse donc ! Car pour l’instant ce ne sont que des mots.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
verié2 a écrit:C'est déjà un peu dépassé, vu que Montebourg s'est fait taper sur les doigts et que Hollande va semble-t-il rencontrer le patron de Mital. Selon Le Monde, Hollande pourrait même s'excuser des sorties inconsidérées du clown de service...Montebourg vient de brandir la menace de la nationalisation. Eh bien, qu’il fasse donc ! Car pour l’instant ce ne sont que des mots.
L'édito sent vraiment le pâté.
Y a pas moyen d'écrire de façon communiste et révolutionnaire franchement, le ton endort ...
toma95- Messages : 203
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: Lutte ouvrière
Lutte Ouvrière dans les rues d’Épinal 23/11
Une quinzaine de « tracteurs » de L.O se sont répartis des rues du centre ville pour exprimer tout le mal qu’ils pensent de l’actuel gouvernement auprès des passants. Extraits du tract distribué : « à bas l’austérité Hollande-Ayrault, c’est Noël en novembre pour le grand patronat ! Le gouvernement lui offre 20 milliards d’euros, soit une baisse de moitié de l’impôt sur les sociétés…il piétine son engagement de ne pas augmenter la TVA… comment expliquer que c’est en Espagne où le « coût » du travail est le plus bas, que le taux de chômage-25%- est le plus élevé? Et que c’est en Norvège, où les « coûts salariaux »sont les plus élevés qu’il n’y a que 3% de chômeurs ?…que le gouvernement « socialiste » reprenne les exigences patronales à son compte, cela juge seulement de sa servilité envers les possédants… »
Les militants qui proposaient, à la vente, le journal de leur parti devaient effectuer dans l’après-midi, la même démarche à Saint-Dié-des-Vosges
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Y a pas moyen d'écrire de façon communiste et révolutionnaire franchement, le ton endort ...
pourquoi tu n' ecrit pas toi?
juste une chose le 14 novembre pour la manfestation seulement une trentaine de militant de PSA aulnay ont realisé une action à Poissy. Pourtant tous les super revolutionnaires de la mort qui tue sont venus distribués des tracts appelant à l' insurection armée ou pas.
bref, dans la periode il me semble que tous les gros bras devraient etre modeste.
ulm- Messages : 385
Date d'inscription : 15/07/2010
Re: Lutte ouvrière
ulm a écrit:Y a pas moyen d'écrire de façon communiste et révolutionnaire franchement, le ton endort ...
pourquoi tu n' ecrit pas toi?
juste une chose le 14 novembre pour la manfestation seulement une trentaine de militant de PSA aulnay ont realisé une action à Poissy. Pourtant tous les super revolutionnaires de la mort qui tue sont venus distribués des tracts appelant à l' insurection armée ou pas.
bref, dans la periode il me semble que tous les gros bras devraient etre modeste.
Simple et juste.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
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