Cuba
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Re: Cuba
Il n'est pas fait du tout mention de l'Alba dans cet article... Ok ça n'existe que depuis 2005, mais bon, c'est un élément à prendre en compte quand-même...
Et je ne comprends toujours pas la relation Guantanamo-El Bloqueo.
Cuba subit ce putain de Blocus depuis 49 ans par les impérialistes affameurs, et accepte, dans les faits, la base navale des Usa (même si officiellement c'est une location... Sigh) !
N'y-a-t-il aucun moyen pour Cuba de soit faire annuler ce Blocus (oui je sais, il a été assoupli, mais tellement légèrement...), soit faire partir les militaires Us de cette base ? En utilisant ces 2 éléments en même temps...
Et je ne comprends toujours pas la relation Guantanamo-El Bloqueo.
Cuba subit ce putain de Blocus depuis 49 ans par les impérialistes affameurs, et accepte, dans les faits, la base navale des Usa (même si officiellement c'est une location... Sigh) !
N'y-a-t-il aucun moyen pour Cuba de soit faire annuler ce Blocus (oui je sais, il a été assoupli, mais tellement légèrement...), soit faire partir les militaires Us de cette base ? En utilisant ces 2 éléments en même temps...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Cuba
Dossier Cuba dans le dernier numero d'Inprecor
http://orta.dynalias.org/inprecor/inprecor?numero=567-568
http://orta.dynalias.org/inprecor/inprecor?numero=567-568
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Cuba
Sur Guantanamo : autrefois Cuba a signé un traité, et les usa s'appuient là-dessus pour rester. Et Cuba a assez de problèmes comme ça pour ne pas faire une guerre avec les USA qui n'attendent que ça. L'allocation, je crois que Cuba refuse de la toucher.
L'embargo US est certainement chiant pour l'économie, mais de là à parler d'affameurs pi de blocus... Il y a un trafic aérien et naval vers Cuba depuis un tas d'autres pays et la flotte US n'a pas encore coulé grand-chose, je pense.
Le blocus est aussi un moyen pour le gouvernement cubain de maintenir un état policier.
L'embargo US est certainement chiant pour l'économie, mais de là à parler d'affameurs pi de blocus... Il y a un trafic aérien et naval vers Cuba depuis un tas d'autres pays et la flotte US n'a pas encore coulé grand-chose, je pense.
Le blocus est aussi un moyen pour le gouvernement cubain de maintenir un état policier.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Cuba
http://larazon.es/noticia/7435-cunba-desarrolla-la-primera-vacuna-terapeutica-contra-el-cancer-de-pulmon
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Cuba
voici, récupéré dans granma international une prise de position de fidel castro sur l'egypte et moyen orient. interréssant notament du point de vue de la situation de la jeunesse cubaine. panchoa
La Havane. le 21 Févier 2011
RÉFLEXIONS DE FIDEL CASTRO
La rébellion révolutionnaire en Egypte
J’AI dit voilà quelques jours que le sort de Moubarak était jeté et que même Obama ne pouvait pas le sauver.
On sait ce qu’il se passe au Moyen-Orient. Les nouvelles circulent à une vitesse étonnante. Les hommes politiques, qui ont à peine le temps de lire les dépêches qui tombent heure après heure, sont tous conscients de l’importance des événements.
Au terme de dix-huit jours de rudes batailles, le peuple égyptien a atteint un objectif important : renverser le principal allié des États-Unis au sein des États arabes. Moubarak, non content d’opprimer et de saigner à blanc son propre peuple, était l’ennemi des Palestiniens et le complice d’Israël qui est la sixième puissance nucléaire de la planète et la partenaire du groupe belliqueux que constitue l’OTAN.
Les forces armées égyptiennes avaient, sous la direction de Gamal Abdel Nasser, expulsé un roi soumis et créé la République qui, avec l’appui de l’URSS, se défendit de l’invasion franco-anglo-israélienne en 1956 et préserva la possession du canal de Suez et l’indépendance d’une nation millénaire.
Ce qui explique pourquoi l’Egypte jouissait d’un prestige élevé dans le Tiers-monde. Nasser était considéré comme l’un des leaders les plus éminents du Mouvement des pays non alignés à la création duquel il avait participé aux côtés d’autres dirigeants connus d’Asie, d’Afrique et d’Océanie qui luttaient pour la libération nationale et pour l’indépendance politique des anciennes colonies.
En 1978, l’Egypte d’Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien, Menahem Begin, signèrent, avec la médiation du président étasunien Jimmy Carter, les fameux Accords de Camp David.
Les deux pays soutinrent pendant douze jours des négociations secrètes, dures et complexes, mais sans participation des Palestiniens à cause du refus catégorique d’Israël, et signèrent, le 17 septembre 1978, deux accords importants : le premier portant sur la paix entre eux ; le second en rapport avec la création, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, d’un territoire autonome où, selon l’idée d’el-Sadate qu’Israël connaissait et faisait sienne, devait voir le jour l’État palestinien dont les Nations Unies avaient, le 29 novembre 1947, décidé de l’existence, ainsi que de celle d’Israël, après partition de la Palestine alors sous mandat britannique.
Par le premier accord, Israël acceptait de rendre à l’Egypte, dans un délai d’un an, la péninsule du Sinaï que ses troupes avaient occupée lors de la dernière guerre arabo-israélienne.
Par le second accord, les deux parties s’engageaient à négocier la création d’un régime autonome palestinien en Cisjordanie, un territoire de 5 640 kilomètres carrés et de 2,1 millions d’habitants, et dans la bande de Gaza, de 360 kilomètres carrés et de 1,5 million d’habitants.
Les Etats arabes s’indignèrent de cet accord, parce que, de leur point de vue, l’Egypte n’avait pas défendu avec assez d’énergie et de fermeté la création d’un Etat palestinien dont le droit vital à l’existence avait été au cœur des luttes qu’eux-mêmes et l’héroïque peuple palestinien avaient livrées pendant des décennies.
L’indignation fut telle que nombre de ces Etats rompirent leurs relations avec l’Egypte. Voilà donc de quelle manière la Résolution des Nations Unies de novembre 1947 fut convertie en chiffon de papier, et comment les Palestiniens, dans la mesure où le territoire autonome ne vit jamais le jour, furent privés du droit d’exister dans le cadre d’un État indépendant. D’où la tragédie que vit toujours le peuple palestinien dont la situation aurait dû être réglée voilà plus de trois décennies.
La population arabe de Palestine est victime d’actions génocidaires ; on lui enlève ses terres ou on assèche celles-ci dans les régions semi-désertiques, on détruit ses logements à coups de bouteurs. Le million et demi de personnes vivant dans la bande de Gaza fait l’objet d’attaques systématiques par des projectiles explosifs, du phosphore blanc et des grenades à fragmentation ; le territoire même connaît un blocus maritime et terrestre. Pourquoi parle-t-on des Accords de Camp David sans mentionner la Palestine ?
Les Etats-Unis fournissent à Israël les armements les plus modernes et perfectionnés à raison de plusieurs milliards de dollars annuels. Mais l’Egypte, un pays arabe, est devenue à son tour le second plus gros bénéficiaire d’armes étasuniennes ? Pour lutter contre qui ? Contre un autre pays arabe ? Contre le peuple égyptien ?
Quand la population réclamait le respect de ses droits les plus élémentaires et la démission d’un président dont la politique consistait à exploiter et à piller son propre peuple, les forces répressives entraînées par les Etats-Unis n’ont pas hésité à tirer, tuant des centaines de personnes et en blessant des milliers.
Quand le peuple égyptien demandait des explications à son gouvernement, les réponses émanaient de hauts fonctionnaires des services de renseignement étasuniens ou de l’administration de Washington, sans le moindre respect pour les fonctionnaires égyptiens.
Les dirigeants et les services secrets étasuniens ne savaient-ils rien par hasard des vols énormes du gouvernement Moubarak ?
Avant que le peuple ne commence à protester massivement sur la place Tahrir, ni les fonctionnaires ni les services secrets étasuniens n’ont jamais dit mot des privilèges et des vols éhontés se montant à des milliards de dollars.
On aurait tort de croire que le mouvement populaire révolutionnaire en Egypte obéit théoriquement à une réaction contre les violations de ses droits les plus élémentaires. Les peuples ne défient pas la répression et la mort ni ne passent des nuits entières à protester énergiquement pour des questions purement formelles : ils le font quand leurs droits légaux et matériels sont sacrifiés sans pitié au nom des exigences insatiables de politiciens corrompus et des milieux nationaux et internationaux qui pillent leur pays.
La pauvreté touchait d’ores et déjà la majorité d’un peuple combatif, jeune et patriotique, blessé dans sa dignité, sa culture et ses croyances.
Comment pourrait-on concilier la hausse imparable des cours des aliments et les dizaines de milliards de dollars attribués au président Moubarak et aux secteurs privilégiés du gouvernement et de la société ?
Il ne suffit plus qu’on sache à combien se montaient ces sommes ; il faut exiger aussi leur retour au pays.
Obama est touché par les événements égyptiens ; il agit ou semble agir comme maître de la planète. On dirait que l’Egypte est sa chasse privée. Il n’arrête pas de téléphoner aux dirigeants d’autres pays.
L’agence EFE informe par exemple:
« …il s’est entretenu avec le Premier ministre britannique, David Cameron, avec le roi Abdallah II de Jordanie, et avec le Premier ministre turc, l’islamiste modéré Recep Tayyip Erdoğan.
« …le dirigeant étasunien a soupesé "le changement historique" qu’ont provoqué les Égyptiens et a réaffirmé son admiration devant leurs efforts… »
La principale agence de presse étasunienne AP fait part de raisonnements dignes d’intérêt :
« Les Etats-Unis demandent au Moyen-Orient des dirigeants de tendance occidentale, amicaux envers Israël et disposés à coopérer à la lutte contre l’extrémisme islamique, mais défendant les droits humains.
« …après la chute de deux alliés de Washington en Egypte et en Tunisie à la suite de soulèvements populaires qui, selon des experts, se propageront dans la région Barack Obama a posé une série de conditions idéales mais impossibles à concrétiser.
« Il n’existe aucune perspective que ce rêve se réalise, encore moins à court terme. Ce qui se doit en partie au fait que, ces quarante dernières années, les Etats-Unis ont sacrifié les nobles idéaux des droits humains, qu’ils prônent tant, sur l’autel de la stabilité, de la continuité et du pétrole dans une des régions les plus instables au monde.
« "L’Egypte ne sera plus la même", a dit Obama vendredi, après s’être félicité du départ d’Hosni Moubarak.
« Par leurs protestations pacifiques, a-t-il dit, les Egyptiens "ont transformé leur pays et le monde".
« Bien que plusieurs gouvernements arabes soient nerveux, les élites en place en Egypte et en Tunisie n’ont pas donné de signes qu’elles sont prêtes à céder leur pouvoir ni leur vaste influence économique.
« L’administration Obama a insisté sur le fait qu’il ne pouvait s’agir d’un simple changement de "personnalités". Elle a fixé cette attitude depuis que le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali s’est enfui en janvier dernier, un jour après que la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton eut averti les gouvernements arabes, dans un discours à Qatar, que, sans une réforme, les fondations de leurs pays "s’enfonceraient dans le sable". »
Les gens ne se montrent pas très dociles sur la place Tahrir.
Europa Press informe :
"Selon la chaîne britannique BBC, des milliers de manifestants ont rejoint la place Tahrir, épicentre des mobilisations qui ont entraîné la démission du président Hosni Moubarak, afin de renforcer ceux qui continuent d’y camper malgré les tentatives de la police militaire de les déloger.
« D’après le correspondant de la BBC présent sur la place cairote, l’armée hésite devant l’arrivée de nouveaux manifestants…
« Le "noyau dur"… est installé à l’un des coins de la place. […] il a décidé d’y rester […] pour garantir le respect de toutes ses réclamations. »
Indépendamment de ce qu’il se passera en Égypte, l’un des problèmes les plus graves auxquels se heurte l’impérialisme actuellement est le déficit de céréales que j’ai analysé dans mes Réflexions du 19 janvier.
Les USA utilisent une part importante de leur maïs et un taux élevé de leur soja à la production de biocarburants. De son côté, l’Europe allouent des millions d’hectares à ce même objectif.
Par ailleurs, par suite des changements climatiques dont les pays développés et riches sont responsables pour l’essentiel, on assiste à un déficit croissant d’eau potable et d’aliments incompatible avec une population qui se chiffrera, aux rythmes de croissance actuels, à neuf milliards d’habitants d’ici à trente ans, une situation dont l’Organisation des Nations Unies et les gouvernements les plus influents de la planète se gardent bien, après les réunions décevantes de Copenhague et de Cancun, d’informer et d’avertir le monde.
Nous soutenons le peuple égyptien et sa lutte courageuse pour ses droits politiques et la justice sociale.
Nous ne sommes pas contre le peuple israélien ; nous sommes contre le génocide dont est victime le peuple palestinien et pour son droit à un État indépendant.
Nous sommes, non pour la guerre, mais pour la paix entre tous les peuples.
Fidel Castro Ruz
Le 13 février 2011
21 h 14
(Traduction ESTI)
La Havane. le 21 Févier 2011
RÉFLEXIONS DE FIDEL CASTRO
La rébellion révolutionnaire en Egypte
J’AI dit voilà quelques jours que le sort de Moubarak était jeté et que même Obama ne pouvait pas le sauver.
On sait ce qu’il se passe au Moyen-Orient. Les nouvelles circulent à une vitesse étonnante. Les hommes politiques, qui ont à peine le temps de lire les dépêches qui tombent heure après heure, sont tous conscients de l’importance des événements.
Au terme de dix-huit jours de rudes batailles, le peuple égyptien a atteint un objectif important : renverser le principal allié des États-Unis au sein des États arabes. Moubarak, non content d’opprimer et de saigner à blanc son propre peuple, était l’ennemi des Palestiniens et le complice d’Israël qui est la sixième puissance nucléaire de la planète et la partenaire du groupe belliqueux que constitue l’OTAN.
Les forces armées égyptiennes avaient, sous la direction de Gamal Abdel Nasser, expulsé un roi soumis et créé la République qui, avec l’appui de l’URSS, se défendit de l’invasion franco-anglo-israélienne en 1956 et préserva la possession du canal de Suez et l’indépendance d’une nation millénaire.
Ce qui explique pourquoi l’Egypte jouissait d’un prestige élevé dans le Tiers-monde. Nasser était considéré comme l’un des leaders les plus éminents du Mouvement des pays non alignés à la création duquel il avait participé aux côtés d’autres dirigeants connus d’Asie, d’Afrique et d’Océanie qui luttaient pour la libération nationale et pour l’indépendance politique des anciennes colonies.
En 1978, l’Egypte d’Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien, Menahem Begin, signèrent, avec la médiation du président étasunien Jimmy Carter, les fameux Accords de Camp David.
Les deux pays soutinrent pendant douze jours des négociations secrètes, dures et complexes, mais sans participation des Palestiniens à cause du refus catégorique d’Israël, et signèrent, le 17 septembre 1978, deux accords importants : le premier portant sur la paix entre eux ; le second en rapport avec la création, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, d’un territoire autonome où, selon l’idée d’el-Sadate qu’Israël connaissait et faisait sienne, devait voir le jour l’État palestinien dont les Nations Unies avaient, le 29 novembre 1947, décidé de l’existence, ainsi que de celle d’Israël, après partition de la Palestine alors sous mandat britannique.
Par le premier accord, Israël acceptait de rendre à l’Egypte, dans un délai d’un an, la péninsule du Sinaï que ses troupes avaient occupée lors de la dernière guerre arabo-israélienne.
Par le second accord, les deux parties s’engageaient à négocier la création d’un régime autonome palestinien en Cisjordanie, un territoire de 5 640 kilomètres carrés et de 2,1 millions d’habitants, et dans la bande de Gaza, de 360 kilomètres carrés et de 1,5 million d’habitants.
Les Etats arabes s’indignèrent de cet accord, parce que, de leur point de vue, l’Egypte n’avait pas défendu avec assez d’énergie et de fermeté la création d’un Etat palestinien dont le droit vital à l’existence avait été au cœur des luttes qu’eux-mêmes et l’héroïque peuple palestinien avaient livrées pendant des décennies.
L’indignation fut telle que nombre de ces Etats rompirent leurs relations avec l’Egypte. Voilà donc de quelle manière la Résolution des Nations Unies de novembre 1947 fut convertie en chiffon de papier, et comment les Palestiniens, dans la mesure où le territoire autonome ne vit jamais le jour, furent privés du droit d’exister dans le cadre d’un État indépendant. D’où la tragédie que vit toujours le peuple palestinien dont la situation aurait dû être réglée voilà plus de trois décennies.
La population arabe de Palestine est victime d’actions génocidaires ; on lui enlève ses terres ou on assèche celles-ci dans les régions semi-désertiques, on détruit ses logements à coups de bouteurs. Le million et demi de personnes vivant dans la bande de Gaza fait l’objet d’attaques systématiques par des projectiles explosifs, du phosphore blanc et des grenades à fragmentation ; le territoire même connaît un blocus maritime et terrestre. Pourquoi parle-t-on des Accords de Camp David sans mentionner la Palestine ?
Les Etats-Unis fournissent à Israël les armements les plus modernes et perfectionnés à raison de plusieurs milliards de dollars annuels. Mais l’Egypte, un pays arabe, est devenue à son tour le second plus gros bénéficiaire d’armes étasuniennes ? Pour lutter contre qui ? Contre un autre pays arabe ? Contre le peuple égyptien ?
Quand la population réclamait le respect de ses droits les plus élémentaires et la démission d’un président dont la politique consistait à exploiter et à piller son propre peuple, les forces répressives entraînées par les Etats-Unis n’ont pas hésité à tirer, tuant des centaines de personnes et en blessant des milliers.
Quand le peuple égyptien demandait des explications à son gouvernement, les réponses émanaient de hauts fonctionnaires des services de renseignement étasuniens ou de l’administration de Washington, sans le moindre respect pour les fonctionnaires égyptiens.
Les dirigeants et les services secrets étasuniens ne savaient-ils rien par hasard des vols énormes du gouvernement Moubarak ?
Avant que le peuple ne commence à protester massivement sur la place Tahrir, ni les fonctionnaires ni les services secrets étasuniens n’ont jamais dit mot des privilèges et des vols éhontés se montant à des milliards de dollars.
On aurait tort de croire que le mouvement populaire révolutionnaire en Egypte obéit théoriquement à une réaction contre les violations de ses droits les plus élémentaires. Les peuples ne défient pas la répression et la mort ni ne passent des nuits entières à protester énergiquement pour des questions purement formelles : ils le font quand leurs droits légaux et matériels sont sacrifiés sans pitié au nom des exigences insatiables de politiciens corrompus et des milieux nationaux et internationaux qui pillent leur pays.
La pauvreté touchait d’ores et déjà la majorité d’un peuple combatif, jeune et patriotique, blessé dans sa dignité, sa culture et ses croyances.
Comment pourrait-on concilier la hausse imparable des cours des aliments et les dizaines de milliards de dollars attribués au président Moubarak et aux secteurs privilégiés du gouvernement et de la société ?
Il ne suffit plus qu’on sache à combien se montaient ces sommes ; il faut exiger aussi leur retour au pays.
Obama est touché par les événements égyptiens ; il agit ou semble agir comme maître de la planète. On dirait que l’Egypte est sa chasse privée. Il n’arrête pas de téléphoner aux dirigeants d’autres pays.
L’agence EFE informe par exemple:
« …il s’est entretenu avec le Premier ministre britannique, David Cameron, avec le roi Abdallah II de Jordanie, et avec le Premier ministre turc, l’islamiste modéré Recep Tayyip Erdoğan.
« …le dirigeant étasunien a soupesé "le changement historique" qu’ont provoqué les Égyptiens et a réaffirmé son admiration devant leurs efforts… »
La principale agence de presse étasunienne AP fait part de raisonnements dignes d’intérêt :
« Les Etats-Unis demandent au Moyen-Orient des dirigeants de tendance occidentale, amicaux envers Israël et disposés à coopérer à la lutte contre l’extrémisme islamique, mais défendant les droits humains.
« …après la chute de deux alliés de Washington en Egypte et en Tunisie à la suite de soulèvements populaires qui, selon des experts, se propageront dans la région Barack Obama a posé une série de conditions idéales mais impossibles à concrétiser.
« Il n’existe aucune perspective que ce rêve se réalise, encore moins à court terme. Ce qui se doit en partie au fait que, ces quarante dernières années, les Etats-Unis ont sacrifié les nobles idéaux des droits humains, qu’ils prônent tant, sur l’autel de la stabilité, de la continuité et du pétrole dans une des régions les plus instables au monde.
« "L’Egypte ne sera plus la même", a dit Obama vendredi, après s’être félicité du départ d’Hosni Moubarak.
« Par leurs protestations pacifiques, a-t-il dit, les Egyptiens "ont transformé leur pays et le monde".
« Bien que plusieurs gouvernements arabes soient nerveux, les élites en place en Egypte et en Tunisie n’ont pas donné de signes qu’elles sont prêtes à céder leur pouvoir ni leur vaste influence économique.
« L’administration Obama a insisté sur le fait qu’il ne pouvait s’agir d’un simple changement de "personnalités". Elle a fixé cette attitude depuis que le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali s’est enfui en janvier dernier, un jour après que la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton eut averti les gouvernements arabes, dans un discours à Qatar, que, sans une réforme, les fondations de leurs pays "s’enfonceraient dans le sable". »
Les gens ne se montrent pas très dociles sur la place Tahrir.
Europa Press informe :
"Selon la chaîne britannique BBC, des milliers de manifestants ont rejoint la place Tahrir, épicentre des mobilisations qui ont entraîné la démission du président Hosni Moubarak, afin de renforcer ceux qui continuent d’y camper malgré les tentatives de la police militaire de les déloger.
« D’après le correspondant de la BBC présent sur la place cairote, l’armée hésite devant l’arrivée de nouveaux manifestants…
« Le "noyau dur"… est installé à l’un des coins de la place. […] il a décidé d’y rester […] pour garantir le respect de toutes ses réclamations. »
Indépendamment de ce qu’il se passera en Égypte, l’un des problèmes les plus graves auxquels se heurte l’impérialisme actuellement est le déficit de céréales que j’ai analysé dans mes Réflexions du 19 janvier.
Les USA utilisent une part importante de leur maïs et un taux élevé de leur soja à la production de biocarburants. De son côté, l’Europe allouent des millions d’hectares à ce même objectif.
Par ailleurs, par suite des changements climatiques dont les pays développés et riches sont responsables pour l’essentiel, on assiste à un déficit croissant d’eau potable et d’aliments incompatible avec une population qui se chiffrera, aux rythmes de croissance actuels, à neuf milliards d’habitants d’ici à trente ans, une situation dont l’Organisation des Nations Unies et les gouvernements les plus influents de la planète se gardent bien, après les réunions décevantes de Copenhague et de Cancun, d’informer et d’avertir le monde.
Nous soutenons le peuple égyptien et sa lutte courageuse pour ses droits politiques et la justice sociale.
Nous ne sommes pas contre le peuple israélien ; nous sommes contre le génocide dont est victime le peuple palestinien et pour son droit à un État indépendant.
Nous sommes, non pour la guerre, mais pour la paix entre tous les peuples.
Fidel Castro Ruz
Le 13 février 2011
21 h 14
(Traduction ESTI)
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Cuba
Je ne sais pas ce que tu entends par "du point de vue de la jeunesse cubaine". Il est certain que la jeunesse cubaine est très frustrée : pas de travail correspondant à sa qualification, souvent de haut niveau ; pas de biens de consommation courants. Toutefois, la dictature castriste n'est tout de même pas comparable à la dictature de Moubarak ou à celle de Khadafi. Castro n'a jamais mené de répression sanglante contre une partie du peuple cubain. On ne torture pas et ne viole pas les gens en prison. (La condition des prisonniers est évidemment celle d'un pays pauvre, très dure...) On n'est pas arrêté pour un rien par les flics cubains dans la rue, ni racketté systématiquement - même si la corruption et les combines, le marché noir etc sont très développés.
Je n'ai pas été à Cuba depuis 8 ans et ça a sans doute évolué encore - en mal -, mais les gens les plus hostiles au régime et à Castro, à l'époque, étaient les pro américains, ceux qui rêvaient de monter une entreprise etc. Un mouvement populaire contre Castro ressemblerait peut-être davantage à ceux qui ont eu lieu dans certains pays d'Europe de l'Est, genre "révolution orange" qu'aux révolutions des pays arabes.
Sinon, on remarque que Castro accorde évidemment beaucoup d'importance à la politique internationale pro américaine et pro israélienne de Moubarak. Alors qu'il ne semble pas que cette question ait joué un rôle majeur dans la révolte. Mais du point de vue de Castro, qui cherche des alliés contre l'impérialisme américain, c'est évidemment compréhensible.
Je n'ai pas été à Cuba depuis 8 ans et ça a sans doute évolué encore - en mal -, mais les gens les plus hostiles au régime et à Castro, à l'époque, étaient les pro américains, ceux qui rêvaient de monter une entreprise etc. Un mouvement populaire contre Castro ressemblerait peut-être davantage à ceux qui ont eu lieu dans certains pays d'Europe de l'Est, genre "révolution orange" qu'aux révolutions des pays arabes.
Sinon, on remarque que Castro accorde évidemment beaucoup d'importance à la politique internationale pro américaine et pro israélienne de Moubarak. Alors qu'il ne semble pas que cette question ait joué un rôle majeur dans la révolte. Mais du point de vue de Castro, qui cherche des alliés contre l'impérialisme américain, c'est évidemment compréhensible.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Cuba
Le Président cubain : 80 ans.
Le vice-Président cubain : 81 ans.
Je ne voudrais pas avoir l'air de faire de la gérontophobie, mais je trouve ça très vieux pour de telles fonctions...
Le vice-Président cubain : 81 ans.
Je ne voudrais pas avoir l'air de faire de la gérontophobie, mais je trouve ça très vieux pour de telles fonctions...
Les Cubains sont invités à faire des efforts et à la patience
Par Gilles Trequesser | Reuters – il y a 12 minutes
LES CUBAINS INVITÉS À LA PATIENCE
CIEGO DE AVILA, Cuba (Reuters) - Cuba est engagé dans des réformes économiques et améliore son système politique, mais cela prendra du temps, a déclaré mardi le vice-président cubain, José Ramon Machado Ventura, dans une allocution télévisée à l'occasion de la fête nationale.
"Vous pouvez être certains que nous avançons, sans précipitation mais aussi sans relâche, en travaillant de manière systématique et coordonnée", a dit le vice-président, dans la province centrale de Ciego de Avila, à l'occasion des festivités qui marquent chaque année l'anniversaire de l'attaque de la caserne de Moncada, en 1953.
Cette attaque avait été un échec mais elle avait marqué le commencement de la fin pour le régime du dictateur Fulgencio Batista, soutenu par les Américains, qui dut fuir le pays le 1er janvier 1959 face à l'avancée des rebelles vers La Havane.
Fidel Castro, à l'époque où il était le numéro un cubain, prononçait chaque 26 juillet un discours qui faisait le point sur les avancées de la révolution et le rôle du Parti communiste. Il a été hospitalisé fin juillet 2006 après avoir prononcé deux discours fleuves, et a transmis les rênes du pouvoir à son frère Raul quelques jours plus tard.
Agé de 80 ans, Raul Castro, devenu officiellement chef de l'Etat depuis lors, ne s'est pas exprimé en public mardi, ce pour le deuxième 26 juillet consécutif.
Il a laissé ce soin au vice-président, âgé de 81 ans, qui a appelé les Cubains à retrousser les manches. "La mentalité qui consiste à ne rien faire, à attendre des consignes d'en haut, doit être définitivement éradiquée", a-t-il dit.
Son discours était le premier prononcé par un haut dirigeant cubain depuis le congrès du Parti communiste au mois d'avril, au cours duquel Raul Castro a esquissé des réformes politiques limitées, comme une limitation du nombre des mandats électifs.
Nelson Acosta, Eric Faye pour le service français, édité par Gilles Trequesser
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
cuba et sa révolution
Mes camarades , bonjour
Je voudrai aborder un sujet simple et qui revient régulièrement , celui de cuba. Beaucoup de chose se dit sur cuba et sa révolution et souvent , par des gens ignorant tout sur ce sujet ou des personnes travaillant plus ou moins pour le gouvernement, je veux parler de ces journalistes bourgeois qui soutienne la pseudo-dissidence cubaine de miami mafieuse et financée par les usa . Je disais donc , sur cuba , que beaucoup de chose ne sont pas vrai ou exagérée , si je dis cela c'est tout bonnement par le fait que j'ai pus en parler avec certaine de mes connaissances qui sont allé à cuba. La révolution cubaine ne manque pas de soutient dans les partis communiste mais je pense que tous les camarades n'ont pas le même opinion sur ce sujet. Je souhaitai donc connaitre votre avis sur ce sujet , merci
Je voudrai aborder un sujet simple et qui revient régulièrement , celui de cuba. Beaucoup de chose se dit sur cuba et sa révolution et souvent , par des gens ignorant tout sur ce sujet ou des personnes travaillant plus ou moins pour le gouvernement, je veux parler de ces journalistes bourgeois qui soutienne la pseudo-dissidence cubaine de miami mafieuse et financée par les usa . Je disais donc , sur cuba , que beaucoup de chose ne sont pas vrai ou exagérée , si je dis cela c'est tout bonnement par le fait que j'ai pus en parler avec certaine de mes connaissances qui sont allé à cuba. La révolution cubaine ne manque pas de soutient dans les partis communiste mais je pense que tous les camarades n'ont pas le même opinion sur ce sujet. Je souhaitai donc connaitre votre avis sur ce sujet , merci
ernesto- Messages : 22
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Cuba
Bienvenu Ernesto. Et armes-toi de patience avec les trolls qui haissent le libre débat entre MR et viennent pourrir les fils...
Pas le temps, mais la seule bienvenue, c'est quelques lignes pour amorcer...
Cuba: une révolution contre la dictature pro-impérialiste,
mais sans grand parti implanté dans la classe,
elle-même très faible, même si elle s'est mise en branle vers la fin...
Une révolution dans un petit pays aux portes de l'ogre impérialiste.
Fragile donc dès le départ, accrochée nécessairement au camp soviétique.
Déformée, quelquefois hideusement, par la greffe de son modèle.
Héroique dans ses combats dans l'ile et par le monde.
Une plante encore jeune, mais malmenée de toute part, menacée, à chérir et protéger.
Pas le temps, mais la seule bienvenue, c'est quelques lignes pour amorcer...
Cuba: une révolution contre la dictature pro-impérialiste,
mais sans grand parti implanté dans la classe,
elle-même très faible, même si elle s'est mise en branle vers la fin...
Une révolution dans un petit pays aux portes de l'ogre impérialiste.
Fragile donc dès le départ, accrochée nécessairement au camp soviétique.
Déformée, quelquefois hideusement, par la greffe de son modèle.
Héroique dans ses combats dans l'ile et par le monde.
Une plante encore jeune, mais malmenée de toute part, menacée, à chérir et protéger.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Cuba
Défense inconditionnelle de Cuba socialiste contre les impérialistes de tout poil.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
on peut embaucher des travailleurs en Cuba
Cuba vuelve a estimular negocios privados
Nuevos decretos del Gobierno, vigentes desde hoy, facilitan el trabajo privado en alquiler de viviendas, de vehículos y en el transporte en general, como parte de las reformas introducidas por el presidente Raúl Castro en 2008 para "actualizar el socialismo".
por Télam
Nuevos decretos del gobierno cubano, vigentes desde hoy, estimulan y facilitan el trabajo privado en alquiler de viviendas, de vehículos y en el transporte en general, como parte de las reformas introducidas por el presidente Raúl Castro en 2008 para "actualizar el socialismo".
En ese año, Raúl Castro anunció cambios que incluían la apertura de 178 modalidades de oficios por cuenta propia.
Nuevas medidas aprobadas por el Consejo de Ministros en mayo último, aumentaron a 181 las labores que pueden ejercer los cuentapropistas: se aprobaron licencias para vendedores ambulantes de productos agrícolas, entre otras.
Ahora, la Gaceta Oficial publicó en su edición digital de hoy los nuevos decretos, recogidos por la agencia noticiosa ANSA. Uno perfecciona los códigos de derechos y deberes jurídicos de los
propietarios que arrienden sus viviendas o habitaciones a cubanos o extranjeros.
Los arrendadores pueden suspender su actividad para arreglos en los inmuebles por un período de tres a seis meses durante los cuales no tendrá que pagar impuestos. Se facilitan también los trámites para comenzar a arrendar y se ajustan los impuestos a favor de los propietarios.
El nuevo reglamento advierte que en el caso de personas que emigran del país o fallecen siendo coarrendadores, "si el otro copropietario lo solicita, se modifica la titularidad del arrendamiento", derogando acciones oficiales anteriores que cancelaban en esos casos las licencias.
Las autoridades también podrán aplicar multas, cancelar licencias e incluso confiscar las viviendas a causa de una serie de hechos que consideran como contravenciones más o menos graves.
Entre estos están los incumplimientos fiscales, la falta de pagos de créditos bancarios, o si los inspectores "detectan" que el propietario es "integrante de misiones diplomáticas, consulares,
organismos internacionales o de agencias de prensa acreditadas en Cuba".
Los nuevos decretos también alientan una expansión del derecho de los propietarios de vehículos, tanto de carga como de alquiler para pasajeros, a explotarlos como "cuentapropistas".
Un artículo de la nueva regulación al respecto dice que los poseedores de licencias "pueden prestar servicios a entidades estatales cuyo servicio será pagado dentro de los límites
financieros que se establezcan".
Con anterioridad el uso de servicios privados en empresas estatales estuvo sumamente restringido.
Otra autorización de interés es la que garantiza a los privados, en el sector de transporte, contratar la cantidad de trabajadores que estimen conveniente, pagando los tributos
correspondientes, tal como sucede en otras modalidades privadas.
Link permanente: http://www.mdzol.com/mdz/nota/325195
Nuevos decretos del Gobierno, vigentes desde hoy, facilitan el trabajo privado en alquiler de viviendas, de vehículos y en el transporte en general, como parte de las reformas introducidas por el presidente Raúl Castro en 2008 para "actualizar el socialismo".
por Télam
Nuevos decretos del gobierno cubano, vigentes desde hoy, estimulan y facilitan el trabajo privado en alquiler de viviendas, de vehículos y en el transporte en general, como parte de las reformas introducidas por el presidente Raúl Castro en 2008 para "actualizar el socialismo".
En ese año, Raúl Castro anunció cambios que incluían la apertura de 178 modalidades de oficios por cuenta propia.
Nuevas medidas aprobadas por el Consejo de Ministros en mayo último, aumentaron a 181 las labores que pueden ejercer los cuentapropistas: se aprobaron licencias para vendedores ambulantes de productos agrícolas, entre otras.
Ahora, la Gaceta Oficial publicó en su edición digital de hoy los nuevos decretos, recogidos por la agencia noticiosa ANSA. Uno perfecciona los códigos de derechos y deberes jurídicos de los
propietarios que arrienden sus viviendas o habitaciones a cubanos o extranjeros.
Los arrendadores pueden suspender su actividad para arreglos en los inmuebles por un período de tres a seis meses durante los cuales no tendrá que pagar impuestos. Se facilitan también los trámites para comenzar a arrendar y se ajustan los impuestos a favor de los propietarios.
El nuevo reglamento advierte que en el caso de personas que emigran del país o fallecen siendo coarrendadores, "si el otro copropietario lo solicita, se modifica la titularidad del arrendamiento", derogando acciones oficiales anteriores que cancelaban en esos casos las licencias.
Las autoridades también podrán aplicar multas, cancelar licencias e incluso confiscar las viviendas a causa de una serie de hechos que consideran como contravenciones más o menos graves.
Entre estos están los incumplimientos fiscales, la falta de pagos de créditos bancarios, o si los inspectores "detectan" que el propietario es "integrante de misiones diplomáticas, consulares,
organismos internacionales o de agencias de prensa acreditadas en Cuba".
Los nuevos decretos también alientan una expansión del derecho de los propietarios de vehículos, tanto de carga como de alquiler para pasajeros, a explotarlos como "cuentapropistas".
Un artículo de la nueva regulación al respecto dice que los poseedores de licencias "pueden prestar servicios a entidades estatales cuyo servicio será pagado dentro de los límites
financieros que se establezcan".
Con anterioridad el uso de servicios privados en empresas estatales estuvo sumamente restringido.
Otra autorización de interés es la que garantiza a los privados, en el sector de transporte, contratar la cantidad de trabajadores que estimen conveniente, pagando los tributos
correspondientes, tal como sucede en otras modalidades privadas.
Link permanente: http://www.mdzol.com/mdz/nota/325195
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Cuba
Je ne vois pas très bien ou tu veux en venir, tu soutiens cuba et sa révolution ou pas ?
Je trouve que tu es contradictoire, d'un coté tu dis qu'il est possible de critiquer le régime , que la police n’arrête pas les gens pour rien (ce qui est vrai ) et de l'autre tu dis que fidel est un dicateur
Je comprend ce que tu veux dire, tu dis que cuba est une dictature si on regarde le parti unique et le manque d’élection
Je pense qu'à cuba , tout n'est pas parfait sur cette ile, mais beaucoup de chose sont exagéré. Prenons le cas de la liberté de presse et de l'expression, pour la première, il existe toute sorte de petit journaux indépendant, rédigé par des ouvriers ou autre comme le juventud rebelde qui critiquent le gouvernement quand il le jugent bon et ils ne sont pas enfermé dans les prisons, pour le deuxième cas, il y a des assemblé de cubain pouvant parler politique sans se faire arrêter, partout dans cuba, vous pouvez voir des cubains parler politique. Bien sur je ne dirais pas que les médias et l’expression est aussi libre qu'ici mais suffisamment pour pourqu' existe l'opposition et la critique du régime. Malheureusement, des médias à la solde de sarko et financée par les usa comme c'est le cas pour journaliste sans frontière essayent de faire de fidel ou de raoul des monstres sanguinaire , des dictateurs alors qu'ils sont populaire et aimé et la preuve de la partialité des cette organisation est prouvé par le fait de son silence sur ce fait. Son soutient aux pseudo-dissident comme guilermo farinas qui avoue lui même qu'il est financé par les usa ou les dames en blanc,également alliée aux usa mais encore toute la clique batistatiste de miami quand a human right, sa crédibilité est totalement inexistante du fait de son financement venant surtout des ua et de son directeur, lui aussi us.
Je te trouve contradictoire, tu affirme en effet qu'il est possible de critiquer le régime ( comme je l'ai expliqué) , que la police n 'arrête pas pour rien, que l'opposition est surtout pro-usa (ce qui est vrai) mais tu dis aussi que c'est une dictature , avoues que ce n'est pas clair ! Je comprend ce que tu veux dire mais tu as l'air de mettre d'un coté les démocraties et de l'autre les dictatures ce qui reviendrait à dire que le monde se divise entre les gentils et les méchants . Je pense que nous ne pouvons mettre cuba dans les démocraties du fait du partis unique et du contrôle de la presse et de la critique mais pas non plus de dicature puisqu'il est tout de même possible de critiquer le régime ( journaux locaux , discussion politique en plein air, journal juventud rebelde ) , si je dis cela c'est parce que , tout comme toi , je connais des mais étant allé à cuba. Le monde n 'est pas composer que de démocratie et de dictature , regarde le burkina faso de sankara , il y avait le parti unique , oserais tu le qualifier de dictature ? , tout comme le sénégal de senghor
Je trouve que tu es contradictoire, d'un coté tu dis qu'il est possible de critiquer le régime , que la police n’arrête pas les gens pour rien (ce qui est vrai ) et de l'autre tu dis que fidel est un dicateur
Je comprend ce que tu veux dire, tu dis que cuba est une dictature si on regarde le parti unique et le manque d’élection
Je pense qu'à cuba , tout n'est pas parfait sur cette ile, mais beaucoup de chose sont exagéré. Prenons le cas de la liberté de presse et de l'expression, pour la première, il existe toute sorte de petit journaux indépendant, rédigé par des ouvriers ou autre comme le juventud rebelde qui critiquent le gouvernement quand il le jugent bon et ils ne sont pas enfermé dans les prisons, pour le deuxième cas, il y a des assemblé de cubain pouvant parler politique sans se faire arrêter, partout dans cuba, vous pouvez voir des cubains parler politique. Bien sur je ne dirais pas que les médias et l’expression est aussi libre qu'ici mais suffisamment pour pourqu' existe l'opposition et la critique du régime. Malheureusement, des médias à la solde de sarko et financée par les usa comme c'est le cas pour journaliste sans frontière essayent de faire de fidel ou de raoul des monstres sanguinaire , des dictateurs alors qu'ils sont populaire et aimé et la preuve de la partialité des cette organisation est prouvé par le fait de son silence sur ce fait. Son soutient aux pseudo-dissident comme guilermo farinas qui avoue lui même qu'il est financé par les usa ou les dames en blanc,également alliée aux usa mais encore toute la clique batistatiste de miami quand a human right, sa crédibilité est totalement inexistante du fait de son financement venant surtout des ua et de son directeur, lui aussi us.
Je te trouve contradictoire, tu affirme en effet qu'il est possible de critiquer le régime ( comme je l'ai expliqué) , que la police n 'arrête pas pour rien, que l'opposition est surtout pro-usa (ce qui est vrai) mais tu dis aussi que c'est une dictature , avoues que ce n'est pas clair ! Je comprend ce que tu veux dire mais tu as l'air de mettre d'un coté les démocraties et de l'autre les dictatures ce qui reviendrait à dire que le monde se divise entre les gentils et les méchants . Je pense que nous ne pouvons mettre cuba dans les démocraties du fait du partis unique et du contrôle de la presse et de la critique mais pas non plus de dicature puisqu'il est tout de même possible de critiquer le régime ( journaux locaux , discussion politique en plein air, journal juventud rebelde ) , si je dis cela c'est parce que , tout comme toi , je connais des mais étant allé à cuba. Le monde n 'est pas composer que de démocratie et de dictature , regarde le burkina faso de sankara , il y avait le parti unique , oserais tu le qualifier de dictature ? , tout comme le sénégal de senghor
ernesto- Messages : 22
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Cuba
Tu peux dire des trucs en politique comme dans tous les états de ce style, tant que tu ne remets pas en cause le rôle dirigeant du Parti et ses Grands Dirigeants.Même en RDA, on pouvait dire et écrire que le Directeur de l'Usine machin était un abruti, mais Honecker, sûrement pas...
Pour moi une révolution c'est pas un endroit où l'armée s'occupe des hôtels de luxe et de leur ravitaillement en prostituées, par exemple. Je suis contre toute intervention US,mais les cubains ont du pain sur la planche pour améliorer les choses
Pour moi une révolution c'est pas un endroit où l'armée s'occupe des hôtels de luxe et de leur ravitaillement en prostituées, par exemple. Je suis contre toute intervention US,mais les cubains ont du pain sur la planche pour améliorer les choses
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Cuba
Peux-tu étayer un peu plus avant cette proposition assez abrupte. Merci d'avance. Ton assertion étant plutôt définitive, on peut supposer que tu connais très bien Cuba, donc tes lumières sont bienvenues.Tu peux dire des trucs en politique comme dans tous les états de ce style, tant que tu ne remets pas en cause le rôle dirigeant du Parti et ses Grands Dirigeants.Même en RDA, on pouvait dire et écrire que le Directeur de l'Usine machin était un abruti, mais Honecker, sûrement pas...
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: Cuba
Je ne connais pas spécialement Cuba,mais ils ont appris à faire marcher les choses comme ça, c'est la technique du fusible. Si tu trouves un article anti castriste dans un canard cubain, tu me diras...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Cuba
Je ne sais pas. Mais toi tu sais quasiment tout sans jamais y avoir mis les pieds. Au final c'est ça qui compte... Non ?
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: Cuba
Un gros problème est que les militants révolutionnaires ne se sont pas mis d' accord sur la définition des ex états « ouvriers » ? C’est une discussion à faire dans urgence face aux nouvelles générations.
Le Cuba n’est pas un état ouvrier dégénéré. comme Lénine avait défini à l'ex URSS au début des années 20, sinon « un État bureaucratique avec des restes prolétaires et communistes », définition de Christian Rakovsky.
Ce qui est terrible est que la bureaucratie cubaine a décidé de détruire les restes prolétaires et communistes le plus vite possible. Et , comme on a vu en Urss et en Chine, ou les ancien aparatnich sont devenus bourgeois, ils vont devenir les grands propriétaires en Cuba capitaliste
Le Cuba n’est pas un état ouvrier dégénéré. comme Lénine avait défini à l'ex URSS au début des années 20, sinon « un État bureaucratique avec des restes prolétaires et communistes », définition de Christian Rakovsky.
Ce qui est terrible est que la bureaucratie cubaine a décidé de détruire les restes prolétaires et communistes le plus vite possible. Et , comme on a vu en Urss et en Chine, ou les ancien aparatnich sont devenus bourgeois, ils vont devenir les grands propriétaires en Cuba capitaliste
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Cuba
Vérosa_2 a écrit:Je ne sais pas. Mais toi tu sais quasiment tout sans jamais y avoir mis les pieds. Au final c'est ça qui compte... Non ?
Je n'étais pas à Petrograd ou à Cronstad ou en grève en36, mais j'en ai entendu parler et j'ai certaines idées là-dessus malgré tout,même si tu as l'air de trouver que ça fait prétentieux...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Cuba
Je ne pense pas cuba est totalement tombé dans le capitalisme, tout n'était pas parfait et depuis la fin de l'urss cuba connais de sérieuse difficulté sur le plan économique du en grande partie a l'embargo us. Malgré que ce les difficulté économique de cuba soient due en partie de l'embargo, il fallait que le régime fasse quelque réforme en essayant d s'adapter à cette nouvelle situation tout en ne replongeant pas dans le capitalisme. La situation économique de cette ile était du temps de la guerre froide parfait ou presque puisque rien n 'est parfait , le niveau de vie était très élevé, la médecine était en progrès, l'éducation en pleine croissance, le taux de mortalité infantile incroyable sous cette crapule de batista diminuait rapidement ect c 'était une victoire du communisme sur le capitalisme du régime batistatiste. La situation, suite à la fin de l'urss sans pour autant devenir apocalyptique commence à se compliquer sur le plan économique , cuba soutenait parfaitement bien l'embargo en plus de son système grâce aux aide du bloc de l'est mais après sa chute donc actuellement, le niveau de vie à baissé même si les cubains arrivent à maintenir un certain niveau de vie , arrivent à se nourrir, soigner et éduqué mais je le répète, ils connaissent tout de même des difficultés, c'est pour cela que je dis qu'il fallait peut être engagé quelque réformes plus adapté à cette nouvelle situation
ernesto- Messages : 22
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Cuba
@ Ernesto
La question n'est pas le moment des réformes, mais la nature de celles-ci,
inspirée de la Chine, expérience de transition au capitalisme
qui travaille les bureaucrates depuis plus de 15 ans...
Le problème de l'économie cubaine est antérieur à la fin de l'appui de l'URSS,
dont on pourrait en plus discuter des effets (Fidel lui-même en a dressé un tableau contrasté...)
C'est dans la plupart des secteurs, et j'ai en vu quelques-uns de près,
une productivité et qualité du travail médiocres, du fait de l'absence d'incitation au travail.
La seule incitation qui puisse remplacer celle de l'accumulation et du marché,
c'est la démocratie, dans la conduite de l'Etat comme dans la production,
bref le pouvoir des travailleurs, comme l'on dit ici!
Cette démocratie et ce pouvoir n'existent nulle part sous le régime du parti unique, du syndicat unique, etc
Je crois que cet aspect clé a été mentionné dans cet article intéressant sur Cuba en général,
de Guillermo Almeyra:
http://www.npa2009.org/content/cuba-apr%C3%A8s-le-congr%C3%A8s-du-parti-communiste
Voir aussi beaucoup autres articles sur le même site.
La question n'est pas le moment des réformes, mais la nature de celles-ci,
inspirée de la Chine, expérience de transition au capitalisme
qui travaille les bureaucrates depuis plus de 15 ans...
Le problème de l'économie cubaine est antérieur à la fin de l'appui de l'URSS,
dont on pourrait en plus discuter des effets (Fidel lui-même en a dressé un tableau contrasté...)
C'est dans la plupart des secteurs, et j'ai en vu quelques-uns de près,
une productivité et qualité du travail médiocres, du fait de l'absence d'incitation au travail.
La seule incitation qui puisse remplacer celle de l'accumulation et du marché,
c'est la démocratie, dans la conduite de l'Etat comme dans la production,
bref le pouvoir des travailleurs, comme l'on dit ici!
Cette démocratie et ce pouvoir n'existent nulle part sous le régime du parti unique, du syndicat unique, etc
Je crois que cet aspect clé a été mentionné dans cet article intéressant sur Cuba en général,
de Guillermo Almeyra:
http://www.npa2009.org/content/cuba-apr%C3%A8s-le-congr%C3%A8s-du-parti-communiste
Voir aussi beaucoup autres articles sur le même site.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Cuba
Je n'ai jamais prétendus que tout était parfait à cuba mais je ne pense pas et ne suis pas convaincu, pour ce qui est de la chine, à part le nom du parti et l'étiquette je ne vois pas très bien le rapport avec le communisme. Les réformes cubaines et chinoises ne sont pas comparable, la havane à permis une plus grande liberté dans la liberté de propriété, retreinte au par avant sans pour autant en revenir au capitalisme et permettre aux patrons de faire ce qu'ils veulent sinon toute la clique pro-américaine serait déjà rentré au bercail. La chine, elle, fait l'inverse, les chinois du peuple ne peuvent posséder un commerce par exemple mais les riches, les patrons, les exploiteur professionnels eux dirigent leur multinationales selon leur bon vouloir, c 'est cela que appel un retour au capitalisme tout comme le vietnam qui est en train de suivre le modèle chinois et dans une moindre mesure le laos.
Si tu te bases sur le parti unique pour qualifier une dictature, tu te trompe, c'est vrai que dans la plus part des cas, c'est une dictature mais dans le cas de cuba, c'est plus compliqué.
Je n'ai jamais prétendus que cuba est une démocratie, on ne peut la qualifier comme tel du fait du parti unique mais le monde et je me répète ne se divise pas entre démocratie et dictature ou dans ce cas, cela reviendrait à dire que le monde n'est composé que de gentils et de méchant.Comme je l'ai déjà affirmé, contrairement à la légende propagé par des organisations pseudo-intellectuel soutenant les cubains d’extrême droite de miami ou de ce parasite de farinas affirmant lui même qu'il est financé par les usa, la police cubaine n’arrête pas à tour de main comme ça , les détenus des prisons cubaine bien que plus que médiocre ( les prisons francaise sont les plus pourries de l'ue, qualifierais tu la france de dictature ? ) ne sont pas torturé, des groupes de cubain peuvent parler politique, il existe de journeaux locaux critiquant le régime et pas que le directeur de l'entreprise. Je ne suis pas un fou , se voilant la face, cuba n'est pas non plus le paradis, il y a le parti unique, le contrôle de la liberté de la presse, de l'expression mais pas on plus une dictature pour les raisons cité précédemment. Le parti unique est souvent signe de dicature mais qualifierais tu le burkina faso de sankara de dictature ou même leopold senghor ?
Si tu te bases sur le parti unique pour qualifier une dictature, tu te trompe, c'est vrai que dans la plus part des cas, c'est une dictature mais dans le cas de cuba, c'est plus compliqué.
Je n'ai jamais prétendus que cuba est une démocratie, on ne peut la qualifier comme tel du fait du parti unique mais le monde et je me répète ne se divise pas entre démocratie et dictature ou dans ce cas, cela reviendrait à dire que le monde n'est composé que de gentils et de méchant.Comme je l'ai déjà affirmé, contrairement à la légende propagé par des organisations pseudo-intellectuel soutenant les cubains d’extrême droite de miami ou de ce parasite de farinas affirmant lui même qu'il est financé par les usa, la police cubaine n’arrête pas à tour de main comme ça , les détenus des prisons cubaine bien que plus que médiocre ( les prisons francaise sont les plus pourries de l'ue, qualifierais tu la france de dictature ? ) ne sont pas torturé, des groupes de cubain peuvent parler politique, il existe de journeaux locaux critiquant le régime et pas que le directeur de l'entreprise. Je ne suis pas un fou , se voilant la face, cuba n'est pas non plus le paradis, il y a le parti unique, le contrôle de la liberté de la presse, de l'expression mais pas on plus une dictature pour les raisons cité précédemment. Le parti unique est souvent signe de dicature mais qualifierais tu le burkina faso de sankara de dictature ou même leopold senghor ?
ernesto- Messages : 22
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Cuba
Fausse route. Je n'ai pas utilisé le mot de dictature.
J'en reste aux faits.
A ce propos, concernant la liberté d'expression, c'est la cocote minute avec soupape.
Sans liberté d'association, des idées circulent, mais les décisions ont lieu au sein de la bureaucratie.
L'article cité ci-dessus de Guillermo Almeyra rappelle comment fonctionne un "Congrès" du parti unique.
Et concernant la comparaison avec la Chine, il existe depuis plus de 10 ans une loi zones franches
permettant d'acceuillir sur le modèle chinois des multinationales profitant de la surexploitation du travail,
et de l'exonération des impôts.
Elle n'a pas eu bp de succès, les dites multinationales étant encore découragées par le blocus US,
ou pas encore assurées que la révolution est suffisamment enterrée pour que le peuple ne reprenne ses droits.
Et les multis recoivent les mêmes avantages dans les pays qui entourent Cuba,
sans ce passé glorieux qui les effraie.
Avec raison. Il n'est pas interdit de penser que dans un contexte de développement des luttes,
et de déroute de l'impérialisme, le peuple cubain se révolte contre la bureaucratie.
J'en reste aux faits.
A ce propos, concernant la liberté d'expression, c'est la cocote minute avec soupape.
Sans liberté d'association, des idées circulent, mais les décisions ont lieu au sein de la bureaucratie.
L'article cité ci-dessus de Guillermo Almeyra rappelle comment fonctionne un "Congrès" du parti unique.
Et concernant la comparaison avec la Chine, il existe depuis plus de 10 ans une loi zones franches
permettant d'acceuillir sur le modèle chinois des multinationales profitant de la surexploitation du travail,
et de l'exonération des impôts.
Elle n'a pas eu bp de succès, les dites multinationales étant encore découragées par le blocus US,
ou pas encore assurées que la révolution est suffisamment enterrée pour que le peuple ne reprenne ses droits.
Et les multis recoivent les mêmes avantages dans les pays qui entourent Cuba,
sans ce passé glorieux qui les effraie.
Avec raison. Il n'est pas interdit de penser que dans un contexte de développement des luttes,
et de déroute de l'impérialisme, le peuple cubain se révolte contre la bureaucratie.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Cuba
Il existe en effet des points communs entre Cuba et la Chine, en particulier le rôle de l'armée dans l'économie. Sur le plan des libertés démocratiques, la Chine n'est plus non plus tout à fait un Etat totalitaire, comme à l'époque de MAO, la Corée du Nord ou l'URSS stalinienne, dans la mesure où toutes sortes de formes d'expression critique sont tolérés.
A mon avis, c'est l'état d'esprit de la population et les relations sociales qui sont totalement différentes pour le moment. D'une part, une grande partie de la population cubaine, tout en critiquant le régime, ne veut pas d'un retour du capitalisme libéral et, par voie de conséquence, de l'impérialisme américain. Les Chinois ne se sentent pas menacés de la même façon, leur rapport de forces avec l'impérialisme n'est pas le même et la Chine est en voie de devenir une grande puissance impérialiste.
D'autre part, il n'existe pas à Cuba de bagnes industriels comme en Chine. A l'époque où j'ai visité Cuba, voici 10 ans, ça semblait même inconcevable. Les Cubains n'ont pas leur langue dans leur poche et ne se laissent pas faire. Le capitalisme privé n'est qu'embryonnaire et, dans les entreprises d'Etat, ce n'est pas le stackanovisme, loin de là. Même dans les secteurs touristiques qui appartiennent à des chaînes internationales ou des joint venture, ils ne parviennent pas à appliquer les normes de discipline et de travail en vigueur dans les autres pays.
Il reste enfin encore des acquis qui n'existent pas en Chine : santé, éducation en particulier, même si ces acquis ont été entamés.
Tout cela peut changer évidemment, et peut-être assez vite, sous la pression du chômage, si le gouvernement vire des centaines de milliers de fonctionnaires comme il en a l'intention. Mais rien ne dit que la population ne réagira pas.
A mon avis, c'est l'état d'esprit de la population et les relations sociales qui sont totalement différentes pour le moment. D'une part, une grande partie de la population cubaine, tout en critiquant le régime, ne veut pas d'un retour du capitalisme libéral et, par voie de conséquence, de l'impérialisme américain. Les Chinois ne se sentent pas menacés de la même façon, leur rapport de forces avec l'impérialisme n'est pas le même et la Chine est en voie de devenir une grande puissance impérialiste.
D'autre part, il n'existe pas à Cuba de bagnes industriels comme en Chine. A l'époque où j'ai visité Cuba, voici 10 ans, ça semblait même inconcevable. Les Cubains n'ont pas leur langue dans leur poche et ne se laissent pas faire. Le capitalisme privé n'est qu'embryonnaire et, dans les entreprises d'Etat, ce n'est pas le stackanovisme, loin de là. Même dans les secteurs touristiques qui appartiennent à des chaînes internationales ou des joint venture, ils ne parviennent pas à appliquer les normes de discipline et de travail en vigueur dans les autres pays.
Il reste enfin encore des acquis qui n'existent pas en Chine : santé, éducation en particulier, même si ces acquis ont été entamés.
Tout cela peut changer évidemment, et peut-être assez vite, sous la pression du chômage, si le gouvernement vire des centaines de milliers de fonctionnaires comme il en a l'intention. Mais rien ne dit que la population ne réagira pas.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Cuba
Un entretien avec Leonardo Padura au sujet de son livre L’Homme qui aimait les chiens
http://www.contretemps.eu/lectures/%C2%AB-kilos-perdus-en-p%C3%A9dalant-dans-havane-nous-ont-faits-diff%C3%A9rents-%C2%BB
http://www.contretemps.eu/lectures/%C2%AB-kilos-perdus-en-p%C3%A9dalant-dans-havane-nous-ont-faits-diff%C3%A9rents-%C2%BB
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Cuba
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/12/21/apres-50-ans-de-restrictions-cuba-se-prepare-a-une-reforme-migratoire_1620956_3222.html#xtor=AL-32280515
Après 50 ans de restrictions, Cuba se prépare à une réforme migratoire
LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.11 | 09h22 • Mis à jour le 21.12.11 | 10h45
Une réforme des lois d'émigration, que les Cubains espèrent voir annoncée vendredi par le président Raul Castro, devrait mettre fin à de nombreuses restrictions de voyage et au concept d'"émigration définitive" en place à Cuba depuis plus d'un demi-siècle. Une telle réforme doit constituer "une contribution à l'amélioration des liens de la nation avec la communauté des immigrés", avait souligné Raul Castro lui-même le 1er août, en indiquant que cette réforme était en préparation pour en "terminer avec des restrictions non nécessaires".
Parmi les principales mesures qui devraient être adoptées, figure notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration "définitive" qui impliquait la confiscation par l'Etat de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité du retour à Cuba. L'abrogation du permis de sortie de l'île est une des demandes essentielles de la population en général, de l'Eglise catholique aux intellectuels, et de l'opposition. Délivré à discrétion, ce permis a une validité de trente jours, renouvelable dix fois et peut être refusé sans explication. A l'issue de sa validité, si le titulaire n'est pas revenu, il est déclaré "déserteur" et perd toute possibilité de retour. Tous ses biens sont alors confisqués par l'Etat.
OUVERTURE DES MARCHÉS DE L'AUTOMOBILE ET DE L'IMMOBILIER
Selon les mesures préparées, le séjour hors de Cuba serait prolongé de onze mois à deux ans, renouvelables, avec une possibilité de retour, ce qui éliminerait de fait la condition d'émigré "définitif". L'ouverture des marchés automobile et immobilier cet automne, qui permettent aux Cubains de vendre leur voiture et leur logement pour la première fois depuis un demi-siècle, a également implicitement éliminé les risques de saisie pour les candidats au départ de l'île.
Dans l'autre sens, les émigrés qui ont acquis une autre nationalité doivent actuellement venir à Cuba avec un passeport cubain et une autorisation spéciale qui peut également être refusée sans explication. "Une normalisation des relations de Cuba avec l'émigration passe par une élimination de tous les aspects répressifs, du permis de sortie, celui d'entrée, de la saisie des biens", estimait l'universitaire Jesus Arboleya, dans un récent entretien publié par la revue catholique Espacio Laical.
Un des principaux obstacles à la réforme de l'émigration est "la préservation du capital humain créé par la révolution", avait souligné le président Raul Castro en référence aux professionnels, notamment de la santé, formés à Cuba et qui devraient continuer d'être soumis à des autorisations de voyager. Les médecins cubains avaient émigré en masse durant les premiers mois de la révolution. Il n'en restait que 3 000 au début des années soixante. Ils sont aujourd'hui plus de 76 000 et l'exportation de leurs services est la première source de rentrée de devises pour le pays, avec quelque 6 milliards de dollars (soit près de 4,6 milliards d'euros) par an. Pour une population de 11,2 millions d'habitants, Cuba compte plus d'un million de diplômés de l'enseignement supérieur.
DIASPORA À 80 % AUX ÉTATS-UNIS
Quelque deux millions de Cubains et leur descendance vivent dans quarante pays dans le monde, dont 80 % aux Etats-Unis, et l'émigration a toujours constitué un sujet de confrontation entre La Havane et Washington. "Cela est dû au fait que les Etats-Unis sont le principal pays d'émigration cubaine, mais aussi le principal adversaire politique", selon Antonio Aja, un expert en migration qui dirige le centre d'études démographiques de l'université de La Havane.
"Même si Cuba s'efforce de dépolitiser le sujet, je ne crois pas que ces mesures (préparées par La Havane) puissent mettre un terme à son utilisation politique", a-t-il assuré à l'AFP. "Une normalisation des règles d'émigration devrait permettre, en retour, que Washington régularise également ses formalités migratoires", estimait une récente étude du Cuban Research Institute et signée par des experts cubains et américains.
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