La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
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Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
La riposte est doué pour quelque chose : l'imagination. Et prendre ses désirs pour des réalités !Qui a viré le camp bourgeois représenté par Sarkozy et sa clique si ce n'est le mouvement ouvrier français ?
Et aprés on se demande pourquoi "le mouvement ouvrier" est en place. Remarquons d'ailleurs que "mouvement ouvrier" est le terme "consacré" pour désigner le pcf.quelle arme a choisi le mouvement ouvrier français ? Le PS
Que le ps "chute à grande vitesse" est possible. Aprés tout, tout est possible ! Mais ce qui est le plus probable, c'est que s'il chute, les travailleurs prendrons ceux qui leur paraissent les plus dignes de confiance, ceux qui ne leur ont pas menti !La grande différence, c'est que le mouvement ouvrier, avec l'expérience du PS qu'il a placé à sa tête pour frapper le camp des capitalistes, peut changer brutalement de direction. Il n'est ainsi pas impossible que le PS chute à grande vitesse, ce qui paraissait très difficile lorsqu'il avait beau jeu d'apparaitre comme la meilleure opposition à Sarkozy et sa politique.
Le fond de la politique de la riposte : nous plaçons toutes nos billes dans "le parti que le mouvement ouvrier a désigner pour se battre contre le capitalisme" et nous parlent du renversement du capitalisme comme une perspective lointaine et pour le momment inaccessible (puisque comme le rappelle aussi Abdallah "les prolétaires ne savent pas ce que c'est que le capitalisme ou le socialisme", bref c'est pas demain la veille qu'on verra le commencement du début d'une action de "la riposte" pour préparer justement "la riposte"...Nous n'attendons pas que le mouvement ouvrier mette à sa tête des révolutionnaires pour faire partie du mouvement. Nous ne mettons pas de conditions à l'appartenance au mouvement. Nous ne cherchons pas ce qui nous distingue de l'ensemble des travailleurs pour nous en écarter.
Mais nous faisons tout notre possible pour que le mouvement prenne la direction du renversement du système capitaliste.
Cordialement
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
... Donc la Riposte appelle à lutter contre le gouvernement de la bourgeoisie ?
Ceux qui sont au pouvoir ne sont pas une mauvaise équipe ou autre chose, ils sont là pour mener des attaques de grande ampleur contre la classe ouvrière et pour la bourgeoisie.
On doit cette vérité aux travailleurs et à la classe ouvrière. Qu'on en trouve des formulations particulières OK, mais le font est clair : le gouvernement Hollande est bien un gouvernement bourgeois, porté par un parti bourgeois, menant une politique bourgeoise, exécutif de l'appareil d'état bourgeois.
Les attaques planifiées visant à détruire des centaines de milliers d'emplois dans le périmètre d'intervention de l'état, le soutien aux plans de licenciements, les agressions contre le droit du travail et le contrat, contre le salaire, les ordres donnés par les canailles du gouvernement de planifier des dizaines de milliers de destructions d’emplois à la poste (SA contrôlée à 100% par l'état), à la SNCF, etc, illustrent bien la politique menée, qui se conjugue d'ailleurs avec d'autres attaques (sur le traité, etc, sur la sécu), et actuellement sur des préparations d'artillerie argumentaires et médiatiques pour piquer le morceau du salaire qui est socialisé, pour baisser les salaires directs, pour développer des réflexes xénophobes dans la population.
Tout ceci doit être dénoncé explicitement et on doit lutter contre, unir pour repousser ces attaques .
Mais ça ne se fera pas avec un parti bourgeois . Le PS n'a plus aucun lien organique, politique, stratégique, avec la classe ouvrière de quelque façon qu'on puisse jauger cette relation.
Un vote ne fait pas un parti ouvrier, sinon l'UMP, ou d'autres partis auraient été considérés comme des partis ouvriers.
Que la classe ouvrière se saisisse d'un vote pour virer Sarko, ne fait pas (ne fait plus) un soutien, même infime au PS.
La riposte, elle, serait en soutien critique au gouvernement de la bourgeoisie. Ce qui là n'a strictement rien à voir avec une majorité relative d'ouvriers sur un vote pour écarter Sarko. Il y a là un abime de différence. Et si on peut comprendre un vote, un courant qui se prétend communiste ne peut soutenir un tel gouvernement, sauf à être un supplétif de la bourgeoisie.
Je n'ose y croire.
Ceux qui sont au pouvoir ne sont pas une mauvaise équipe ou autre chose, ils sont là pour mener des attaques de grande ampleur contre la classe ouvrière et pour la bourgeoisie.
On doit cette vérité aux travailleurs et à la classe ouvrière. Qu'on en trouve des formulations particulières OK, mais le font est clair : le gouvernement Hollande est bien un gouvernement bourgeois, porté par un parti bourgeois, menant une politique bourgeoise, exécutif de l'appareil d'état bourgeois.
Les attaques planifiées visant à détruire des centaines de milliers d'emplois dans le périmètre d'intervention de l'état, le soutien aux plans de licenciements, les agressions contre le droit du travail et le contrat, contre le salaire, les ordres donnés par les canailles du gouvernement de planifier des dizaines de milliers de destructions d’emplois à la poste (SA contrôlée à 100% par l'état), à la SNCF, etc, illustrent bien la politique menée, qui se conjugue d'ailleurs avec d'autres attaques (sur le traité, etc, sur la sécu), et actuellement sur des préparations d'artillerie argumentaires et médiatiques pour piquer le morceau du salaire qui est socialisé, pour baisser les salaires directs, pour développer des réflexes xénophobes dans la population.
Tout ceci doit être dénoncé explicitement et on doit lutter contre, unir pour repousser ces attaques .
Mais ça ne se fera pas avec un parti bourgeois . Le PS n'a plus aucun lien organique, politique, stratégique, avec la classe ouvrière de quelque façon qu'on puisse jauger cette relation.
Un vote ne fait pas un parti ouvrier, sinon l'UMP, ou d'autres partis auraient été considérés comme des partis ouvriers.
Que la classe ouvrière se saisisse d'un vote pour virer Sarko, ne fait pas (ne fait plus) un soutien, même infime au PS.
La riposte, elle, serait en soutien critique au gouvernement de la bourgeoisie. Ce qui là n'a strictement rien à voir avec une majorité relative d'ouvriers sur un vote pour écarter Sarko. Il y a là un abime de différence. Et si on peut comprendre un vote, un courant qui se prétend communiste ne peut soutenir un tel gouvernement, sauf à être un supplétif de la bourgeoisie.
Je n'ose y croire.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Chers camarades,
Copas estime lui aussi que la classe ouvrière s'est servie du vote PS (ou Hollande) pour virer Sarkozy et sa clique. Bien. Le PS n'est donc pas à la tête d'un mouvement bourgeois.
Par contre, Copas nous dit que le PS n'a aucun lien avec la classe ouvrière. Je ne sais pas ce que cela signifie "lien" pour Copas, mais si la classe ouvrière française utilise dans la majorité des cas le vote PS pour virer les représentants du capitalisme, c'est ce que l'on peut appeler un lien non ?
Que l'ensemble des réformistes soit le parti de la bourgeoisie, contre les intérêts des travailleurs, ne fait aucun doute, pour nous chers camarades. Le problème est que nous ne soyons qu'une poignée à en être conscients. Et qu'une révolution ne se gagne qu'avec la classe ouvrière dans sa majorité.
Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
Fraternellement
Copas estime lui aussi que la classe ouvrière s'est servie du vote PS (ou Hollande) pour virer Sarkozy et sa clique. Bien. Le PS n'est donc pas à la tête d'un mouvement bourgeois.
Par contre, Copas nous dit que le PS n'a aucun lien avec la classe ouvrière. Je ne sais pas ce que cela signifie "lien" pour Copas, mais si la classe ouvrière française utilise dans la majorité des cas le vote PS pour virer les représentants du capitalisme, c'est ce que l'on peut appeler un lien non ?
Que l'ensemble des réformistes soit le parti de la bourgeoisie, contre les intérêts des travailleurs, ne fait aucun doute, pour nous chers camarades. Le problème est que nous ne soyons qu'une poignée à en être conscients. Et qu'une révolution ne se gagne qu'avec la classe ouvrière dans sa majorité.
Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
Fraternellement
Abdallah- Messages : 95
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Presque plus de liens, dis-tu ? je suis d'accord mais presque plus c'est encore quelques liens et c'est déjà de trop pour la bourgeoisie surtout dans la période actuelle où toute tentative même infime de satisfaire une revendication ouvrière est un danger mortelle pour le capital. Les notables dont tu parles ne sont notables que par la grâce du suffrage universel et ce suffrage repose en majorité sur le prolétariat dont une fraction non néglideable émane du corps institutionnel - les enseignants par exemple. Le PS est beaucoup plus sensible de ce fait aux variations du suffrage que l'UMP. Tu analyses les rapports de force entre ces deux fourriers du capital hors sol c'est à dire indépendamment des conditions historiques. Un exemple : les tentatives piteuses de taxer la bourgeoisie, piteuses sans aucun doute mais des tentatives quand même ; un terrain sur lequel l'UMP ne se serait jamais aventuré. Cela fait la différence entre ces deux larrons. L'un est une courroie naturelle du capital - l'UMP quand l'autre aspire à le devenir mais doit compter sur sa base et son histoire. On ne peut encore pas tirer un trait d'égalité entre ces deux formations !verié2 a écrit:Je pense que tu te trompes complètement. Tu confonds les fractions les plus bornées de la bourgeoisie, celles qui prenaient au sérieux, les articles du Figaro annonçant une loi qui créant des soviets en 1981, à propos de quelques droits supplémentaires pour les CE, avec LA bourgeoisie dans son ensemble. La bourgeoisie n'est pas une classe homogène, disciplinée, avec un comité central qui décide de sa ligne. Pour triompher aux élections, tout homme politique a besoin de convaincre une partie significative de la bourgeoisie qu'il servira mieux ses intérêts que ses concurrents. Ni Mitterrand ni Hollande n'échappent à cette règle. Toute une partie de la bourgeoisie a bien compris que Sarkozy, de plus en plus détesté, allait à la catastrophe, c'est à dire risquait de déclencher une réaction populaire virulente. Par son alliance avec les syndicats, Hollande représente une - relative - garantie de paix sociale ou au moins d'un engagement des syndicats à maintenir plus fermement la paix sociale que sous Sarkozy.Entre le parti du capital qu'est l'UMP et le PS, la bourgeoisie supportera toujours le premierLe PS est aujourd'hui un parti de notables tout ce qu'il y a de plus fiables, même s'il y a des bourgeois qui poussent des hurlements pour la galerie à propos de quelques impôts dérisoires. En tant que parti, le PS n'a quasiment plus de liens avec la classe ouvrière. Il n'a même plus de liens organiques avec les appareils syndicaux, ce sont plutôt des alliances au coup par coup, donnant donnant. Subventions, postes etc contre paix sociale. Ca jouait déjà avec Chirac et même au début du règne de Sarkozy, mais celui-ci a brisé l'alliance à la fin, estimant sans doute qu'il n'avait plus besoin des syndicats, vu le rapport de forces qu'il avait instauré.pourquoi le PS est-il si peu fiable ? Les liens qui les relient à la classe ouvrière même si ils se sont distendues à l'extrême, persistent. Un parti ce n'est pas simplement un corpus bureaucratique, c'est là encore un corps vivant complexe assis sur une base adhérente et sur son histoire.
Tout ce qu'on peut dire, c'est que le PS a une clientèle et un électorat distincts de ceux de la droite, par exemple les enseignants, qu'il s'efforce plus ou moins de "soigner" par des discours et parfois des miettes, mais la classe ouvrière proprement dite n'en fait pas partie.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Extraordinaire, le PS ne serait pas une courroie naturelle du capital. Il aspirerait seulement à le devenir.Eugene Duhring a écrit: L'un est une courroie naturelle du capital - l'UMP quand l'autre [PS] aspire à le devenir mais doit compter sur sa base et son histoire. On ne peut encore pas tirer un trait d'égalité entre ces deux formations !
C'est oublier toute l'histoire de la social-démocratie,
depuis qu'elle est tombée en 1914 au service de la bourgeoisie
et du plus grand massacre de notre classe,
et tout ce qui a suivi depuis aux quatre coins du monde...
Pas étonnant que Loriot alias Duhring se soit mis au service des politiciens bourgeois du FdG,
car il n'a rien perdu de la fascination lambertiste
pour les politiciens d'alternance de la bourgeoisie faisant écurie PS.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Vals a écrit:Très simple: le FdG,-dont font partie La Riposte, à travers son aile
dirigée par des politiciens bourgeois, le PCF,
a un programme bourgeois, économique, politique et même répressif
(renforcement de l'armée et la police!) - se tait sur la politique impérialiste de la France (JLM la défend même)
- a approuvé le collectif budgétaire d'austérité
- s'est abstenu sur la déclaration de politique générale
- a voté pour le renforcement du précariat avec les "emplois sans avenir"
(son programme veut conserver de 5 à 10 % de précaires)
- et logiquement, se déclare dans la majorité , celle du gouvernement des patrons.
Bref: tout ce que combattent les militants révo, NPA et autres.
Ajoutons que dans les luttes, le FdG se déclare satisfait de se contente
de suivre les bureaucrates syndicaux, véritables lieutenants du capital dans notre classe.
Assez, disent les militants, c'est à dégueuler.Venez plutôt forger l'unité d'action dans la lutte,
comme ici par exemple
Oui, puisqu'on en est là dans le vocabulaire, les injures digestives de Roseau sont "à dégueuler"....
Amalgames, confusions, insinuations, caricatures....
On peut être en total désaccord avec les illusions de "La Riposte" (c'est mon cas), et ne pas essayer de trainer ces camarades dans la boue comme le fait Roseau.
et c'est ce même Roseau qui ose pleurnicher à longueur de messages sur le sectarisme des uns et les attaques des autres.
Ces propos font honte à toute l'extrême-gauche et je suis évidemment totalement solidaires des camarades communistes (égarés tactiquement) de La Riposte contre ce venin malsain de gauchiste attardé....et aigri.
Encore une fois, Vals sombre dans l'attaque personnelle et l'injure,
au mépris absolu des règles minimum de ce forum.
Une fois de plus, rappelons lui que c'est un forum MR, destiné à informer
et discuter entre MR, pas un défouloir.
Toutes les affirmations de mon message concernant le programme du FdG sont incontestables,
la secte Riposte (au sens de secte politique, voir Trotsky),
dans des moments de ratissage à gauche, les dénonce elle même.
Les affirmations sur les votes de ce même FdG sont aussi incontestables.
Même de nombreux militants de LO, pourtant compromis avec les politiciens bourgeois
dans les municipalités, les dénoncent, comme ils dénoncent, avec les autres MR,
le role contre-révolutionnaire du PC dans tous les grands moments de l'histoire de notre classe.
Il n'y a aucun venin à dire la vérité,
même si elle gêne la collaboration de la direction de LO avec les éxécutifs bourgeois de "gôche".
Je défie encore une fois Vals de prouver que les MR inventent quoi que ce soit
sur le FdG sur ce forum.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
La question du PS c'est que ce n'est plus un parti qui a une base ouvrière, cet aspect c'est éteint dans les régions où ça l'était encore il y a une trentaine d'années.
Le vote d'une partie de la classe ouvrière pour virer Sarko ne fait pas une base. Sinon, encore une fois, le parti gaulliste aurait été un parti ouvrier quand il a bénéficié d'une belle partie de ce vote. Le délabrement politique de la riposte semble vraiment profond sur ce point ce qui l'amène à soutenir des canailles et l’empêche de s'opposer au gouvernement réactionnaire.
Sauf erreur de ma part, Hollande a rassemblé sous son nom dans les 20% des voix ouvrières au 1er tour (il semblerait d'ailleurs que le vote ouvrier pour le 1er tour ait été + à droite qu'à gauche), et un peu plus de 50% au 2eme tour. Ce lien électoral ne fait pas un parti ouvrier et même celui-ci est ténu.
A noter que qu'un parti dont la nature ouvrière lui est déniée ne s'analyse pas seulement par la nature réactionnaire de sa politique (on sait maintenant que la Riposte soutient cela). Mais également par les liens de ce parti avec la classe ouvrière, son programme, sa filiation.
Sur tous ces aspects le PS n'est plus un parti ouvrier. Même le PD italien, les démocrates US , etc, ont des liens plus forts avec la classe ouvrière que le PS.
Cette question n'est pas anodine car ça signifie qu'un front unique est inaccessible à partir du moment où on ne rencontre pas des militants du PS en tant que tels dans la classe ouvrière.
Le PS français n'est pas la social-démocratie allemande.
Ce qui se rapprocherait le plus du PS actuellement c'est ce que fut le Parti Radical avant la dernière guerre mondiale.
Il ne faut pas pas regarder le PS comme si il était celui de 1936, voir de l'après 68, ne pas regarder le PS du présent avec les lunettes du passé, fussent-elles roses.
La faute majeure de la Riposte, par abandon des principes élémentaires de l'analyse de classe, sur le sujet, est importante, elle est la ligne de partage entre le soutien à la bourgeoisie et son exécutif, avec une politique qu'on pouvait penser entriste dans le PC mais essayant de revenir à des principes révolutionnaires.
Ensuite, il y a un défaut important d'analyse de ce qu'est un gouvernement qui se trouve à la tête d'un appareil d'état bourgeois. Il n'y a là aucune décomposition de cet appareil d'état ni de premier choc d'une révolution qui a jeté à bas le tsarisme, qui puisse faire comprendre quelque part que cela soit un positionnement entendable . Ce qui se discute fortement.
Mais l'appel à un vote est une question tactique et non une question de fond. Les masses ne se sont nullement saisies de ce vote d'un point de vue dynamique, ils ont voté, pour les un peu plus de 50% d'ouvriers qui ont voté Hollande, su côté où ça sentait le moins le faisandé.
Au lendemain de l'élection, la grêle de coups de la part de l'executif de la bourgeoisie a continué, aucun soutien se fait jour dans la classe populaire qui donnerait à penser que cette dernière ressent le PS comme son parti et le gouvernement comme son gouvernement.
Cela ne dépasse pas les relations qu'entretient un parti bourgeois avec la classe ouvrière et pour cause... le PS, ce n'est pas un parti ouvrier, son gouvernement n'entretient pas de relation avec la classe ouvrière, sauf derrière une matraque et en nourrissant les agresseurs de la classe ouvrière.
Dans les entreprises le PS n'existe pas, dans la classe populaire le PS n'existe pas. Il n'y a aucune utilité tactique à se déclarer soutiens fussent-ils critiques du gouvernement bourgeois.
Le vote d'une partie de la classe ouvrière pour virer Sarko ne fait pas une base. Sinon, encore une fois, le parti gaulliste aurait été un parti ouvrier quand il a bénéficié d'une belle partie de ce vote. Le délabrement politique de la riposte semble vraiment profond sur ce point ce qui l'amène à soutenir des canailles et l’empêche de s'opposer au gouvernement réactionnaire.
Sauf erreur de ma part, Hollande a rassemblé sous son nom dans les 20% des voix ouvrières au 1er tour (il semblerait d'ailleurs que le vote ouvrier pour le 1er tour ait été + à droite qu'à gauche), et un peu plus de 50% au 2eme tour. Ce lien électoral ne fait pas un parti ouvrier et même celui-ci est ténu.
A noter que qu'un parti dont la nature ouvrière lui est déniée ne s'analyse pas seulement par la nature réactionnaire de sa politique (on sait maintenant que la Riposte soutient cela). Mais également par les liens de ce parti avec la classe ouvrière, son programme, sa filiation.
Sur tous ces aspects le PS n'est plus un parti ouvrier. Même le PD italien, les démocrates US , etc, ont des liens plus forts avec la classe ouvrière que le PS.
Cette question n'est pas anodine car ça signifie qu'un front unique est inaccessible à partir du moment où on ne rencontre pas des militants du PS en tant que tels dans la classe ouvrière.
Le PS français n'est pas la social-démocratie allemande.
Ce qui se rapprocherait le plus du PS actuellement c'est ce que fut le Parti Radical avant la dernière guerre mondiale.
Il ne faut pas pas regarder le PS comme si il était celui de 1936, voir de l'après 68, ne pas regarder le PS du présent avec les lunettes du passé, fussent-elles roses.
La faute majeure de la Riposte, par abandon des principes élémentaires de l'analyse de classe, sur le sujet, est importante, elle est la ligne de partage entre le soutien à la bourgeoisie et son exécutif, avec une politique qu'on pouvait penser entriste dans le PC mais essayant de revenir à des principes révolutionnaires.
Ensuite, il y a un défaut important d'analyse de ce qu'est un gouvernement qui se trouve à la tête d'un appareil d'état bourgeois. Il n'y a là aucune décomposition de cet appareil d'état ni de premier choc d'une révolution qui a jeté à bas le tsarisme, qui puisse faire comprendre quelque part que cela soit un positionnement entendable . Ce qui se discute fortement.
Mais l'appel à un vote est une question tactique et non une question de fond. Les masses ne se sont nullement saisies de ce vote d'un point de vue dynamique, ils ont voté, pour les un peu plus de 50% d'ouvriers qui ont voté Hollande, su côté où ça sentait le moins le faisandé.
Au lendemain de l'élection, la grêle de coups de la part de l'executif de la bourgeoisie a continué, aucun soutien se fait jour dans la classe populaire qui donnerait à penser que cette dernière ressent le PS comme son parti et le gouvernement comme son gouvernement.
Cela ne dépasse pas les relations qu'entretient un parti bourgeois avec la classe ouvrière et pour cause... le PS, ce n'est pas un parti ouvrier, son gouvernement n'entretient pas de relation avec la classe ouvrière, sauf derrière une matraque et en nourrissant les agresseurs de la classe ouvrière.
Dans les entreprises le PS n'existe pas, dans la classe populaire le PS n'existe pas. Il n'y a aucune utilité tactique à se déclarer soutiens fussent-ils critiques du gouvernement bourgeois.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
C'est clair : les militants ouvriers DSK, Fabius, manuel Valls montrent bien le caractére profondément prolétarien du ps ! Par contre, le vote du ps n'est pas spécialement "ouvrier", pas plus (et pas moins) que celui de leur accolyte de droite. De souvenir, Sarkozy en 2007 avait entrainé plus de prolétaires que Hollande maintenant ! La base sociale du ps est totalement bourgeoise, entre la "petite bourgeoisie" de la piétaille et la "haute bourgeoisie" des sommets....During a écrit:Les notables dont tu parles ne sont notables que par la grâce du suffrage universel et ce suffrage repose en majorité sur le prolétariat dont une fraction non néglideable émane du corps institutionnel - les enseignants par exemple. Le PS est beaucoup plus sensible de ce fait aux variations du suffrage que l'UMP.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
gérard menvussa a écrit:Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Absolument. D'ailleurs, Lénine m'est apparu en rêve. Il venait de se retourner une fois de plus dans sa tombe et était furibard. "J'en ai marre, m'a-t-il dit, que le dénommé Abdallah déforme ma pensée. Jamais je n'ai appelé les communistes à donner leur soutien, même critique, au gouvernement d'un Etat impérialiste !!! Quand j'ai parlé de soutenir, à certains moments, des membres du parti travailliste anglais et que j'ai parlé de corde qui soutient un pendu, je parlais d'élections, pas du gouvernement qu'ils pourraient former ! Devoir préciser cela un siècle plus tard, quelle misère...".
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Rapide, je reviendrai plus tard.
Certes une partie des travailleurs a choisi Hollande poru virer Sarko.
Mais une partie de la bourgeoisie, décisive, a fait le même choix, notamment en analysant que Sarko était à bout de souffle et ne pourrait éviter un gros clash, Hollande pouvant mener une politique anti-ouvrière de meilleure manière. Le capital a aussi voté Hollande au moins autant que la classe ouvrière.
Non, le choix des électeurs ne détermine pas la nature politique des élus.
Certes une partie des travailleurs a choisi Hollande poru virer Sarko.
Mais une partie de la bourgeoisie, décisive, a fait le même choix, notamment en analysant que Sarko était à bout de souffle et ne pourrait éviter un gros clash, Hollande pouvant mener une politique anti-ouvrière de meilleure manière. Le capital a aussi voté Hollande au moins autant que la classe ouvrière.
Non, le choix des électeurs ne détermine pas la nature politique des élus.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Chers camarades,
tentons d'apporter quelques réponses.
D'abord, quand j'ai parlé du soutien que Lénine voulait que les communistes accordent aux traîtres de la social-démocratie, j'avais tenté de vous prouver que "soutenir" ne signifie pas "servir les intérêts". Ceux qui ne jugent les choses que par noir ou blanc ont saisi l'occasion, et ne la lâchent pas, de nous coller une étiquette.
Certains ici ont une certaine culture politique et savent très bien de quoi je veux parler en citant Lénine. Ils savent très bien que Lénine a parlé de soutien, et ce même aux pires traîtres de la classe ouvrière. Pourquoi n'interviennent-ils pas pour dire que c'est complètement ridicule d'attaquer notre texte sous cet angle, alors que Lénine a également utilisé le terme "soutien" ?
Je n'empêche personne ici de dire que Lénine a eu tort de dire que l'attitude des révolutionnaires était d'apporter un certain soutien aux sociaux-démocrates qui allaient gouverner ou se comporter comme des bourgeois. Ce n'est pas ça le problème, car certains avaient argumenter contre Lénine en disant que c'était trahir la révolution.
Mais pourquoi Lénine aurait (eu) le droit d'utiliser un terme que nous nous n'avons pas le droit d'utiliser ?
Maintenant Prado nous fait part de ses rêves religieux, mais nous dit quand même que Lénine aurait parlé de "soutien" à certains moments comme les élections.
Ce qui est faux puisqu'il a parlé de soutien parlementaire et d'expérience des masses et l'expérience ne se fait qu'avec le temps. Donc le soutien devait s'inscrire dans la durée...
Mais admettons le minimum pour continuer la discussion : Prado est d'accord pour confirmer qu'il est tout à fait possible pour des révolutionnaires de soutenir des traitres lors d'élections.
Je ne sais pas ce qui se passe mais j'ai l'impression qu'il faut vraiment avoir peur de soi-même pour rejeter le terme "soutien". Lénine l'a utilisé. Nous l'utilisons. Mais à aucun moment "soutenir" ne veut dire "servir les intérêts". Pour nous le soutien à des traitres, c'est pour mieux les démasquer.
Ensuite, pour répondre à Copas, qui a un point de vue intéressant (mais que je ne partage pas....mais l'un n'empêche pas l'autre) : le terme "ouvrier" que j'utilise est à prendre dans le sens où Engels l'a précisé en 1888 et ne correspond pas au sens sociologique actuel.
De plus, et je l'ai déjà précisé me semble-t-il, comme Copas le dit, il n'y a absolument rien à soutenir actuellement comme mesures gouvernementales.
Fraternellement
tentons d'apporter quelques réponses.
D'abord, quand j'ai parlé du soutien que Lénine voulait que les communistes accordent aux traîtres de la social-démocratie, j'avais tenté de vous prouver que "soutenir" ne signifie pas "servir les intérêts". Ceux qui ne jugent les choses que par noir ou blanc ont saisi l'occasion, et ne la lâchent pas, de nous coller une étiquette.
Certains ici ont une certaine culture politique et savent très bien de quoi je veux parler en citant Lénine. Ils savent très bien que Lénine a parlé de soutien, et ce même aux pires traîtres de la classe ouvrière. Pourquoi n'interviennent-ils pas pour dire que c'est complètement ridicule d'attaquer notre texte sous cet angle, alors que Lénine a également utilisé le terme "soutien" ?
Je n'empêche personne ici de dire que Lénine a eu tort de dire que l'attitude des révolutionnaires était d'apporter un certain soutien aux sociaux-démocrates qui allaient gouverner ou se comporter comme des bourgeois. Ce n'est pas ça le problème, car certains avaient argumenter contre Lénine en disant que c'était trahir la révolution.
Mais pourquoi Lénine aurait (eu) le droit d'utiliser un terme que nous nous n'avons pas le droit d'utiliser ?
Maintenant Prado nous fait part de ses rêves religieux, mais nous dit quand même que Lénine aurait parlé de "soutien" à certains moments comme les élections.
Ce qui est faux puisqu'il a parlé de soutien parlementaire et d'expérience des masses et l'expérience ne se fait qu'avec le temps. Donc le soutien devait s'inscrire dans la durée...
Mais admettons le minimum pour continuer la discussion : Prado est d'accord pour confirmer qu'il est tout à fait possible pour des révolutionnaires de soutenir des traitres lors d'élections.
Je ne sais pas ce qui se passe mais j'ai l'impression qu'il faut vraiment avoir peur de soi-même pour rejeter le terme "soutien". Lénine l'a utilisé. Nous l'utilisons. Mais à aucun moment "soutenir" ne veut dire "servir les intérêts". Pour nous le soutien à des traitres, c'est pour mieux les démasquer.
Ensuite, pour répondre à Copas, qui a un point de vue intéressant (mais que je ne partage pas....mais l'un n'empêche pas l'autre) : le terme "ouvrier" que j'utilise est à prendre dans le sens où Engels l'a précisé en 1888 et ne correspond pas au sens sociologique actuel.
De plus, et je l'ai déjà précisé me semble-t-il, comme Copas le dit, il n'y a absolument rien à soutenir actuellement comme mesures gouvernementales.
Fraternellement
Abdallah- Messages : 95
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Par ailleurs, les travailleurs ont choisi chirac contre le pen. Cela fait il de chirac "l'arme du mouvement ouvrier pour chasser la bourgeoisie" Je laisse "la riposte" a ses errements opportunisto-sectaires...
Selon moi "le mouvement ouvrier" regroupe toutes les "institutions" fondées par le mouvement ouvrier, pour le mouvement ouvrier, qui s'adresse aux salariés pour les organiser sur une base de classe Et les trois doivent y etre pour mériter l'appellation mouvement ouvrier "marque déposée". Le ps ne répond qu'a la premiére condition (il est indubitablement fondé par "le mouvement ouvrier" à l'origine) la cftc n'y répond pas, ces deux organisations ne font pas partie du "mouvement ouvrier"...
Par contre, je vois pas mal de gens exclure de fait tous les groupes "réformistes" du mouvement ouvrier. Cela me semble totalement abusif, sauf a considérer que le mouvement ouvrier n'a jamais existé en france, ce qui me semble totalement à coté de la plaque...
Sinon Abdallah tente encore de nous refourguer de la came frelatée en se servant de Lénine. Si on veut se servir de lénine ou de trotsky pour argumenter, il ne faut pas prendre les exemple ou ces deux illustres prédécesseurs ont choisi de soutenir effectivement "une direction traitre" du mouvement ouvrier, mais une fraction de la bourgeoisie contre une autre. Et pour ces deux illustres personnages, les deux questions n'étaient pas du tout de même nature : dans le premier cas, elles relevaient d'une stratégie déterminante, le "front unique ouvrier". Dans l'autre cas, elle peut être un choix tactique momentané, à condition de ne jamais déroger à un principe de base, celui de l'indépendance de classe. Par exemple, dans une situation ou deux fractions de la bourgeoisie s'affrontent dans une élection, nous pouvons, sous certaines conditions, choisir l'une ou l'autre. Dans le traité de Brest-Litovsk, on peut obtenir un répit au prix de compromis. Mais faire passer l'un pour l'autre, le FUO pour un compromis tactique avec la bourgeoisie relève plus de l"escroquerie que du marxisme...
Cordialement, salutations révolutionnaires
Voila le "point nodal" de l'argumentation de la riposte. Qui devrait commencer à définir ce qu'est pour elle "le mouvement ouvrier", et ce qui la compose.Qui a viré le camp bourgeois représenté par Sarkozy et sa clique si ce n'est le mouvement ouvrier français ?
Selon moi "le mouvement ouvrier" regroupe toutes les "institutions" fondées par le mouvement ouvrier, pour le mouvement ouvrier, qui s'adresse aux salariés pour les organiser sur une base de classe Et les trois doivent y etre pour mériter l'appellation mouvement ouvrier "marque déposée". Le ps ne répond qu'a la premiére condition (il est indubitablement fondé par "le mouvement ouvrier" à l'origine) la cftc n'y répond pas, ces deux organisations ne font pas partie du "mouvement ouvrier"...
Par contre, je vois pas mal de gens exclure de fait tous les groupes "réformistes" du mouvement ouvrier. Cela me semble totalement abusif, sauf a considérer que le mouvement ouvrier n'a jamais existé en france, ce qui me semble totalement à coté de la plaque...
Sinon Abdallah tente encore de nous refourguer de la came frelatée en se servant de Lénine. Si on veut se servir de lénine ou de trotsky pour argumenter, il ne faut pas prendre les exemple ou ces deux illustres prédécesseurs ont choisi de soutenir effectivement "une direction traitre" du mouvement ouvrier, mais une fraction de la bourgeoisie contre une autre. Et pour ces deux illustres personnages, les deux questions n'étaient pas du tout de même nature : dans le premier cas, elles relevaient d'une stratégie déterminante, le "front unique ouvrier". Dans l'autre cas, elle peut être un choix tactique momentané, à condition de ne jamais déroger à un principe de base, celui de l'indépendance de classe. Par exemple, dans une situation ou deux fractions de la bourgeoisie s'affrontent dans une élection, nous pouvons, sous certaines conditions, choisir l'une ou l'autre. Dans le traité de Brest-Litovsk, on peut obtenir un répit au prix de compromis. Mais faire passer l'un pour l'autre, le FUO pour un compromis tactique avec la bourgeoisie relève plus de l"escroquerie que du marxisme...
Cordialement, salutations révolutionnaires
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Abdallah a écrit: Pour nous le soutien à des traitres, c'est pour mieux les démasquer...
comme Copas le dit, "il n'y a absolument rien à soutenir actuellement comme mesures gouvernementales".
Voilà qui résume le rôle de rabatteur à gauche de la petite bureaucratie La Bérézina
enkystée dans l'appareil post-stalinien contre-révolutionnaire depuis deux décennies:
elle se revendique du soutien au gouvernement bourgeois,
et affirme "il n'y a absolument rien à soutenir actuellement comme mesures gouvernementales".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Toussaint, je pense que tu te trompes dans ton analyse sur ce qu'est le PS. Entre le parti du capital qu'est l'UMP et le PS, la bourgeoisie supportera toujours le premier. Pourquoi si ces deux formations servent les intérêts du capital ? Le PS de par sa composition et son histoire est plus perméable aux revendications ouvrières et représente donc un appui peu fiable par rapport à l'UMP. Et pourquoi le PS est-il si peu fiable ? Les liens qui les relient à la classe ouvrière même si ils se sont distendues à l'extrême, persistent. Un parti ce n'est pas simplement un corpus bureaucratique, c'est là encore un corps vivant complexe assis sur une base adhérente et sur son histoire.
Voici le genre de réponses que j'apprécie. Parce que je trouve que tu as raison sur presque tout, et en même temps je ne crois pas que cela démolisse ce que je dis.
Je ne réponds pas en contredisant ce que tu dis, qui me semble indiscutable. Mais (je suppose que tu t'y attendais), il me semble que le fait d'avoir des liens, et a fortiori distendus à l'extrême, avec la classe ouvrière, ne suffit pas à lériter d'être considéré comme un parti ouvrier et encore moins ne faisant pas partie du "camp capitaliste". Il ne suffit pas non plus d'avoir régulièrement les votes d'une bonne partie des travailleurs.
Si c'était le cas on mettrait sans difficulté la Démocratie Chrétienne au Chili, l'APRA péruvienne et le PRI mexicain dans le mouvement ouvrier et le camp des travailleurs.
Ensuite, lorsque Lénine parle des socdems de son époque, on ne peut qu'être d'accord sur leur double nature de parti ouvrier bourgeois.
Je ne pense pas que cela soit encore le cas pour le PS de nos jours. D'autres ici ont donné des détails, Copas en particulier.
Ensuite, c'est justement en raison et non malgré ses liens avec le mouvement social (syndical, assos, etc...) que la bourgeoisie a voté Hollande pour une bonne part, car elle compte justement sur lui pour faire passer ce qui, présenté par Sarko, aurait pu enflammer le pays.Sarko était cramé comme bonaparte, Hollande n'est pas génial, mais il "fait le job", comme l'ont montré, le montrent ses mesures et la signature du traité. Je ne dis pas qu'ils garderont Hollande car tu as raison, ils préfèrent la droite, mais c'est un choix assez classique du capital, suffisamment classique pour qu'on ne s'en étonne plus.
Ensuite, poru Abdallah, qui revendique le "droit" de parler de soutien au gouvernement Hollande... Mais personne, que je sache, ne vous nie ce "droit". Si ce n'est que selon GDM, finalement vous-mêmes avez décidé de retirer cette formule du texte définitif proposé au PCF. S'il en est qui censurent ces mots, ce n'est certes pas moi, mais vous-mêmes. Je me demande bien pourquoi.
Quant à soutenir un gouvernement dans la politique duquel il n'y a rien à retenir, excuse-moi, je ne comprends plus. Je soutiens en ne soutenant rien... J'espère que les travailleurs comprendront, moi pas.A moins que tu penses que l'armée alliée à la droite factieuse s'apprête à renverser ce gouvernement par la force? Là, je plaisante, mais pas trop car c'est le seul cas de figure...
Maintenant, qu'a placé le mouvement ouvrier français ? Hollande et sa clique.
D'abord, ce n'est pas le mouvement uvrier qui a placé Hollande au pouvoir. Ensuite, Hollande n'est pas un chef de clique, il est le chef d'un parti politique qui depuis plus de 30 ans pratique l'alternance si ce n'est le co-gouvernement avec la droite. Et qui fait partie des deux grands partis qui selon l'OCDE, doivent alterner au pouvoir, du moment qu'ils sont d'accord sur l'essentiel, le système économique...
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Salut Toussaint,
En fait, le paragraphe du texte est celui - ci :
"La question de l’attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement socialiste est également très importante. Le PCF doit soutenir tout ce qui, dans la politique du gouvernement, irait dans le sens d’une amélioration des conditions de vie de la masse de la population. Mais dans le même temps, il doit s’opposer résolument, sans la moindre ambiguïté, à toutes les mesures du gouvernement qui vont à l’encontre des intérêts des travailleurs, des jeunes, des retraités et des chômeurs. Et le parti doit non seulement s’opposer en paroles aux mesures antisociales du gouvernement, mais il doit aussi prendre toute sa place dans les luttes qui visent à y résister. Une telle approche jouera un rôle décisif pour gagner à nos idées la masse des électeurs qui ont voté pour François Hollande en avril et mai derniers."
Fraternellement,
GdM
En fait, le paragraphe du texte est celui - ci :
"La question de l’attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement socialiste est également très importante. Le PCF doit soutenir tout ce qui, dans la politique du gouvernement, irait dans le sens d’une amélioration des conditions de vie de la masse de la population. Mais dans le même temps, il doit s’opposer résolument, sans la moindre ambiguïté, à toutes les mesures du gouvernement qui vont à l’encontre des intérêts des travailleurs, des jeunes, des retraités et des chômeurs. Et le parti doit non seulement s’opposer en paroles aux mesures antisociales du gouvernement, mais il doit aussi prendre toute sa place dans les luttes qui visent à y résister. Une telle approche jouera un rôle décisif pour gagner à nos idées la masse des électeurs qui ont voté pour François Hollande en avril et mai derniers."
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Avec un peu de courage de ta part, tu ressuscitera aussi Lénine au moment des présidentielles de 2002 et l'appel au vote Chirac de la LCR. Sans faire preuve de beaucoup d'imagination tout de même, le ventriloque Prado trouvera tout seul des arguments similaires à ceux qu'il développe contre ce fameux "soutien critique" ! Entre le parti naturel de la bourgeoisie et un parti aspirant au fascisme mais sans aucune chance de vaincre à l'époque, la LCR n'a pas hésité deux minutes à soutenir le premier contre le second, une forme de soutien critique à la bourgeoisie contre le risque brun Lepen. L'une des différence avec La Riposte, tient au fait que La Riposte ne se réfugie pas dans le filigrane et assume ses positions !Prado a écrit:gérard menvussa a écrit:Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Absolument. D'ailleurs, Lénine m'est apparu en rêve. Il venait de se retourner une fois de plus dans sa tombe et était furibard. "J'en ai marre, m'a-t-il dit, que le dénommé Abdallah déforme ma pensée. Jamais je n'ai appelé les communistes à donner leur soutien, même critique, au gouvernement d'un Etat impérialiste !!! Quand j'ai parlé de soutenir, à certains moments, des membres du parti travailliste anglais et que j'ai parlé de corde qui soutient un pendu, je parlais d'élections, pas du gouvernement qu'ils pourraient former ! Devoir préciser cela un siècle plus tard, quelle misère...".
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
La classe bourgeoise quantitativement représente une petite fraction de l'électorat, ce n'est donc son suffrage qui déterminera l'issue d'une élection. A moins que tu ne pensais aux médias bourgeois qui eux peuvent orienter partiellement un vote ?Toussaint a écrit:Toussaint, je pense que tu te trompes dans ton analyse sur ce qu'est le PS. Entre le parti du capital qu'est l'UMP et le PS, la bourgeoisie supportera toujours le premier. Pourquoi si ces deux formations servent les intérêts du capital ? Le PS de par sa composition et son histoire est plus perméable aux revendications ouvrières et représente donc un appui peu fiable par rapport à l'UMP. Et pourquoi le PS est-il si peu fiable ? Les liens qui les relient à la classe ouvrière même si ils se sont distendues à l'extrême, persistent. Un parti ce n'est pas simplement un corpus bureaucratique, c'est là encore un corps vivant complexe assis sur une base adhérente et sur son histoire.
Voici le genre de réponses que j'apprécie. Parce que je trouve que tu as raison sur presque tout, et en même temps je ne crois pas que cela démolisse ce que je dis.
Je ne réponds pas en contredisant ce que tu dis, qui me semble indiscutable. Mais (je suppose que tu t'y attendais), il me semble que le fait d'avoir des liens, et a fortiori distendus à l'extrême, avec la classe ouvrière, ne suffit pas à lériter d'être considéré comme un parti ouvrier et encore moins ne faisant pas partie du "camp capitaliste". Il ne suffit pas non plus d'avoir régulièrement les votes d'une bonne partie des travailleurs.
Si c'était le cas on mettrait sans difficulté la Démocratie Chrétienne au Chili, l'APRA péruvienne et le PRI mexicain dans le mouvement ouvrier et le camp des travailleurs.
Ensuite, lorsque Lénine parle des socdems de son époque, on ne peut qu'être d'accord sur leur double nature de parti ouvrier bourgeois.
Je ne pense pas que cela soit encore le cas pour le PS de nos jours. D'autres ici ont donné des détails, Copas en particulier.
Ensuite, c'est justement en raison et non malgré ses liens avec le mouvement social (syndical, assos, etc...) que la bourgeoisie a voté Hollande pour une bonne part, car elle compte justement sur lui pour faire passer ce qui, présenté par Sarko, aurait pu enflammer le pays.Sarko était cramé comme bonaparte, Hollande n'est pas génial, mais il "fait le job", comme l'ont montré, le montrent ses mesures et la signature du traité. Je ne dis pas qu'ils garderont Hollande car tu as raison, ils préfèrent la droite, mais c'est un choix assez classique du capital, suffisamment classique pour qu'on ne s'en étonne plus.
Ensuite, poru Abdallah, qui revendique le "droit" de parler de soutien au gouvernement Hollande... Mais personne, que je sache, ne vous nie ce "droit". Si ce n'est que selon GDM, finalement vous-mêmes avez décidé de retirer cette formule du texte définitif proposé au PCF. S'il en est qui censurent ces mots, ce n'est certes pas moi, mais vous-mêmes. Je me demande bien pourquoi.
Quant à soutenir un gouvernement dans la politique duquel il n'y a rien à retenir, excuse-moi, je ne comprends plus. Je soutiens en ne soutenant rien... J'espère que les travailleurs comprendront, moi pas.A moins que tu penses que l'armée alliée à la droite factieuse s'apprête à renverser ce gouvernement par la force? Là, je plaisante, mais pas trop car c'est le seul cas de figure...Maintenant, qu'a placé le mouvement ouvrier français ? Hollande et sa clique.
D'abord, ce n'est pas le mouvement uvrier qui a placé Hollande au pouvoir. Ensuite, Hollande n'est pas un chef de clique, il est le chef d'un parti politique qui depuis plus de 30 ans pratique l'alternance si ce n'est le co-gouvernement avec la droite. Et qui fait partie des deux grands partis qui selon l'OCDE, doivent alterner au pouvoir, du moment qu'ils sont d'accord sur l'essentiel, le système économique...
Je n'ai jamais prétendu non plus que le PS était un parti ouvrier, il n'est pas non plus un parti de la bourgeoisie même si il sert avec un certain zèle et un zèle certain ses intérêts. La quantité c'est à dire les lois qu'il établit au bénéfice de la bourgeoisie ne s'est pas encore totalement transformé en qualité. Sa balance penche effectivement du côté de la bourgeoisie sans pourtant qu'elle s'établisse définitivement de ce côté. Mais cela pourrait aller très vite en fonction des évènements en lien avec la lutte des classes et les injonctions du capital à frapper vite et sans coup férir les travailleurs. La Grèce du coup nous éclaire sur ce mouvement de balancier, le PASOK ayant payé un lourd tribu passant d'un parti relativement puissant à la quatrième force du pays. Se rétablira t'il un jour ? Nous verrons ! En attendant il a sombré alors que le parti naturel de la bourgeoisie ND est revenu aux manettes de l'Etat grec.
Si la bourgeoisie ne met pas ses oeufs dans le même panier, elle conserve sa propre représentation politique, sa représentation de classe.
Dernière édition par Eugene Duhring le Lun 22 Oct - 22:55, édité 1 fois
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Eugene Duhring a écrit:Avec un peu de courage de ta part, tu ressuscitera aussi Lénine au moment des présidentielles de 2002 et l'appel au vote Chirac de la LCR. Sans faire preuve de beaucoup d'imagination tout de même, le ventriloque Prado trouvera tout seul des arguments similaires à ceux qu'il développe contre ce fameux "soutien critique" ! Entre le parti naturel de la bourgeoisie et un parti aspirant au fascisme mais sans aucune chance de vaincre à l'époque, la LCR n'a pas hésité deux minutes à soutenir le premier contre le second, une forme de soutien critique à la bourgeoisie contre le risque brun Lepen. L'une des différence avec La Riposte, tient au fait que La Riposte ne se réfugie pas dans le filigrane et assume ses positions !Prado a écrit:gérard menvussa a écrit:Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Absolument. D'ailleurs, Lénine m'est apparu en rêve. Il venait de se retourner une fois de plus dans sa tombe et était furibard. "J'en ai marre, m'a-t-il dit, que le dénommé Abdallah déforme ma pensée. Jamais je n'ai appelé les communistes à donner leur soutien, même critique, au gouvernement d'un Etat impérialiste !!! Quand j'ai parlé de soutenir, à certains moments, des membres du parti travailliste anglais et que j'ai parlé de corde qui soutient un pendu, je parlais d'élections, pas du gouvernement qu'ils pourraient former ! Devoir préciser cela un siècle plus tard, quelle misère...".
Le soutien de La Bérézina au gouvernement du capital étant insoutenable,
sauf pour un groupuscule vivant des nomenclatures post-staliniennes,
Loriot alias Duhring détourne le sujet avec ses affabulations contre les MR.
Double mensonge:
1) Prado ne parle pas d'une consigne de vote, mais de soutien à un gouvernement bourgeois
2) La LCR n'a jamais appelé à voter Chirac.
Elle a appelé à voter contre Le Pen.
Le NPA n'a pas non plus appelé à voter Hollande, mais à virer Sarko à la première occasion,
et à s'opposer à Hollande, jamais à le soutenir.
(On peut toujours discuter si il fallait voter ou s'abstenir, à toutes les élections bourgeoises.
Affaire tactique pour les MR )
Par contre il est indigne de mentir.
Toujours la méthode honteuse des affabulations héritées du lambertisme.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Ensuite, c'est justement en raison et non malgré ses liens avec le mouvement social (syndical, assos, etc...) que la bourgeoisie a voté Hollande pour une bonne part, car elle compte justement sur lui pour faire passer ce qui, présenté par Sarko, aurait pu enflammer le pays.Sarko était cramé comme bonaparte, Hollande n'est pas génial, mais il "fait le job", comme l'ont montré, le montrent ses mesures et la signature du traité. Je ne dis pas qu'ils garderont Hollande car tu as raison, ils préfèrent la droite, mais c'est un choix assez classique du capital, suffisamment classique pour qu'on ne s'en étonne plus.
Tout le monde a compris le sens que donnait Toussaint au vote de la bourgeoisie en faveur de Hollande, ... sauf notre ami Duhring... Bon passons...
Par contre penser que la bourgeoisie choisit Hollande par ses relations avec la classe ouvrière obligerait à penser qu'elle ait choisi Sarko 5 ans avant pour les mêmes raisons : l'oreille de la classe ouvrière...
Pas faux, mais nous sommes donc là dans un autre entendement des choses. Les relations très très très indirectes avec des dirigeants d'organisations de la classe ouvrière sont inférieures à bien des partis classés habituellement comme n'étant pas des partis ouvriers.
Le réformisme spontané existant dans les rangs de la classe ouvrière n'est pas d'une nature permettant des liens militants, stratégiques, organisationnels, programmatiques avec le parti libéral-nomenclaturiste par ce qu'il est profondément.
C'est ce qu'on peut penser actuellement de ce parti. La SFIO est morte en son sein.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Roseau tu raconte des sotises : la lcr a appelé (nommément) a voter chirac. De même elle a appelé a voter Royal et plus tard Hollande. Il n'y avait aucune différence entre ces trois décisions et il n'y a aucune différence "de classe" entre Chirac, Royal et Hollande... Et a aucune occasion, la lcr n'a parlé de "soutien critique" a un ce ces chefs d'état une fois qu'ils étaient élus. Contrairement à la riposte...Roseau a écrit:Eugene Duhring a écrit:Avec un peu de courage de ta part, tu ressuscitera aussi Lénine au moment des présidentielles de 2002 et l'appel au vote Chirac de la LCR. Sans faire preuve de beaucoup d'imagination tout de même, le ventriloque Prado trouvera tout seul des arguments similaires à ceux qu'il développe contre ce fameux "soutien critique" ! Entre le parti naturel de la bourgeoisie et un parti aspirant au fascisme mais sans aucune chance de vaincre à l'époque, la LCR n'a pas hésité deux minutes à soutenir le premier contre le second, une forme de soutien critique à la bourgeoisie contre le risque brun Lepen. L'une des différence avec La Riposte, tient au fait que La Riposte ne se réfugie pas dans le filigrane et assume ses positions !Prado a écrit:gérard menvussa a écrit:Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Absolument. D'ailleurs, Lénine m'est apparu en rêve. Il venait de se retourner une fois de plus dans sa tombe et était furibard. "J'en ai marre, m'a-t-il dit, que le dénommé Abdallah déforme ma pensée. Jamais je n'ai appelé les communistes à donner leur soutien, même critique, au gouvernement d'un Etat impérialiste !!! Quand j'ai parlé de soutenir, à certains moments, des membres du parti travailliste anglais et que j'ai parlé de corde qui soutient un pendu, je parlais d'élections, pas du gouvernement qu'ils pourraient former ! Devoir préciser cela un siècle plus tard, quelle misère...".
Le soutien de La Bérézina au gouvernement du capital étant insoutenable,
sauf pour un groupuscule vivant des nomenclatures post-staliniennes,
Loriot alias Duhring détourne le sujet avec ses affabulations contre les MR.
Double mensonge:
1) Prado ne parle pas d'une consigne de vote, mais de soutien à un gouvernement bourgeois
2) La LCR n'a jamais appelé à voter Chirac.
Elle a appelé à voter contre Le Pen.
Le NPA n'a pas non plus appelé à voter Hollande, mais à virer Sarko à la première occasion,
et à s'opposer à Hollande, jamais à le soutenir.
(On peut toujours discuter si il fallait voter ou s'abstenir, à toutes les élections bourgeoises.
Affaire tactique pour les MR )
Par contre il est indigne de mentir.
Toujours la méthode honteuse des affabulations héritées du lambertisme.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Merci pour la précison.
Si tu n'a pas compris, c'est que je me suis mal exprimé:
j'aurais du être plus explicite en écrivrant
"la LCR n'a jamais appelé à voter POUR Chirac,
elle a appelé à voter contre Le Pen"
De même avec Hollande, Poutou n'appelant jamais à voter POUR Hollande,
ne cessant d'expliquer qu'il fallait avec bonheur
"utiliser le bulletin Hollande pour virer Sarko et toute sa bande",
et ne rien attendre du gouvernement Hollande,
au contraire s'y opposer.
Par ailleurs, c'était un HS introduit par l'affabulation de Loriot alias Duhring,
mais tous les MR seront d'accord avec Gégé, le grave de la Bérézina est ailleurs,
c'est le soutien à un gouvernement du capital,
comme le PC l'a fait régulièrement dans son histoire.
(sinécures municipales en vue notamment..., le beurre des nomenclatures PC)
Si tu n'a pas compris, c'est que je me suis mal exprimé:
j'aurais du être plus explicite en écrivrant
"la LCR n'a jamais appelé à voter POUR Chirac,
elle a appelé à voter contre Le Pen"
De même avec Hollande, Poutou n'appelant jamais à voter POUR Hollande,
ne cessant d'expliquer qu'il fallait avec bonheur
"utiliser le bulletin Hollande pour virer Sarko et toute sa bande",
et ne rien attendre du gouvernement Hollande,
au contraire s'y opposer.
Par ailleurs, c'était un HS introduit par l'affabulation de Loriot alias Duhring,
mais tous les MR seront d'accord avec Gégé, le grave de la Bérézina est ailleurs,
c'est le soutien à un gouvernement du capital,
comme le PC l'a fait régulièrement dans son histoire.
(sinécures municipales en vue notamment..., le beurre des nomenclatures PC)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
et quand on parle des nomenclatures du pcf au niveau des municipales, n'oublions pas que nos camarades de la riposte participent "activement" a ces nomenclatures...
Cordialement, salutations révolutionnaires
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Tu dois être dans les petits papiers de Roseau puisqu'il me traite de menteur là où tu le mets devant ses sotises : l'appel au vote explicite pour Chirac en 2002, puis Royal pour finir par Hollande.gérard menvussa a écrit:Roseau tu raconte des sotises : la lcr a appelé (nommément) a voter chirac. De même elle a appelé a voter Royal et plus tard Hollande. Il n'y avait aucune différence entre ces trois décisions et il n'y a aucune différence "de classe" entre Chirac, Royal et Hollande... Et a aucune occasion, la lcr n'a parlé de "soutien critique" a un ce ces chefs d'état une fois qu'ils étaient élus. Contrairement à la riposte...Roseau a écrit:Eugene Duhring a écrit:Avec un peu de courage de ta part, tu ressuscitera aussi Lénine au moment des présidentielles de 2002 et l'appel au vote Chirac de la LCR. Sans faire preuve de beaucoup d'imagination tout de même, le ventriloque Prado trouvera tout seul des arguments similaires à ceux qu'il développe contre ce fameux "soutien critique" ! Entre le parti naturel de la bourgeoisie et un parti aspirant au fascisme mais sans aucune chance de vaincre à l'époque, la LCR n'a pas hésité deux minutes à soutenir le premier contre le second, une forme de soutien critique à la bourgeoisie contre le risque brun Lepen. L'une des différence avec La Riposte, tient au fait que La Riposte ne se réfugie pas dans le filigrane et assume ses positions !Prado a écrit:gérard menvussa a écrit:Ce n'est pas une question "d'influence"... Si les forces révolutionnaires actuelles étaient de la trempe des bolcheviques, devraient ils soutenir le gouvernement hollande ? Je ne crois pas du tout !Vals a écrit:Le terme "soutien critique" vous pose problème. C'est complètement ridicule. Un "soutien critique", comme l'expliquait Lénine au sujet des réformistes portés au pouvoir par la classe ouvrière, est comme "la corde qui soutient le pendu".
Or, j'ai bien l'impression que certains ici vont bientôt nous démontrer que la corde qui soutient le pendu sert les intérêts du pendu !!!
t'aurait-il échappé qu'il a quelques petites différences entre la situation où Lenine disait ça et celle que nous vivons ?
Et que le poids, les moyens, l'influence des bolcheviques sous Kerensky étaient très légèrement supérieurs en 1917 à ce que sont les forces révolutionnaires actuellement ?
Absolument. D'ailleurs, Lénine m'est apparu en rêve. Il venait de se retourner une fois de plus dans sa tombe et était furibard. "J'en ai marre, m'a-t-il dit, que le dénommé Abdallah déforme ma pensée. Jamais je n'ai appelé les communistes à donner leur soutien, même critique, au gouvernement d'un Etat impérialiste !!! Quand j'ai parlé de soutenir, à certains moments, des membres du parti travailliste anglais et que j'ai parlé de corde qui soutient un pendu, je parlais d'élections, pas du gouvernement qu'ils pourraient former ! Devoir préciser cela un siècle plus tard, quelle misère...".
Le soutien de La Bérézina au gouvernement du capital étant insoutenable,
sauf pour un groupuscule vivant des nomenclatures post-staliniennes,
Loriot alias Duhring détourne le sujet avec ses affabulations contre les MR.
Double mensonge:
1) Prado ne parle pas d'une consigne de vote, mais de soutien à un gouvernement bourgeois
2) La LCR n'a jamais appelé à voter Chirac.
Elle a appelé à voter contre Le Pen.
Le NPA n'a pas non plus appelé à voter Hollande, mais à virer Sarko à la première occasion,
et à s'opposer à Hollande, jamais à le soutenir.
(On peut toujours discuter si il fallait voter ou s'abstenir, à toutes les élections bourgeoises.
Affaire tactique pour les MR )
Par contre il est indigne de mentir.
Toujours la méthode honteuse des affabulations héritées du lambertisme.
In expuentis recidit faciem, quod in caelum expuit.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: La Riposte : texte alternatif au 36ème congrès PCF
Gayraud de Mazars a écrit:Salut Toussaint,
En fait, le paragraphe du texte est celui - ci :
"La question de l’attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement socialiste est également très importante. Le PCF doit soutenir tout ce qui, dans la politique du gouvernement, irait dans le sens d’une amélioration des conditions de vie de la masse de la population. Mais dans le même temps, il doit s’opposer résolument, sans la moindre ambiguïté, à toutes les mesures du gouvernement qui vont à l’encontre des intérêts des travailleurs, des jeunes, des retraités et des chômeurs. Et le parti doit non seulement s’opposer en paroles aux mesures antisociales du gouvernement, mais il doit aussi prendre toute sa place dans les luttes qui visent à y résister. Une telle approche jouera un rôle décisif pour gagner à nos idées la masse des électeurs qui ont voté pour François Hollande en avril et mai derniers."
Les dirigeants de la Riposte sont assez intelligents pour avoir compris à temps que parler aujourd'hui de "soutien critique" provoquerait des haussements d'épaule chez beaucoup d'adhérents du PCF (et pas seulement sur ce forum !). Mais, du coup, une fois retirée la question du "soutien critique" cette partie du texte devient bien fade, car à la gauche du PS tout le monde est bien d'accord pour dire qu'il faut soutenir tout ce qui va dans le bon sens et s'opposer à toutes les mesures néfastes ! Cependant, la question de l'attitude à adopter vis-à-vis du gouvernement socialiste ne se réduit pas à de telles généralités et elle divise le Front de gauche depuis 6 mois. On pouvait donc penser que dans un texte de congrès qui se veut alternatif à celui de la direction, la Riposte donnerait sa position ou, pour paraphraser Duhring, "ne se réfugierait pas dans le filigrane et assumerait ses positions".
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
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