Olivier Besancenot
+34
Egor la combine
tartuf51
tipaza
Byrrh
nelum
yannalan
Gaston Lefranc
Prado
philippulus
irving
alexi
Vic
Toussaint
corwyn
dug et klin
verié2
Vals
Tresso
Roseau
Rougevert
toma95
chejuanito
Babel
stef
Marco Pagot
Achille
fée clochette
Duzgun
Copas
Eugene Duhring
nico37
panchoa
gérard menvussa
sylvestre
38 participants
Page 4 sur 12
Page 4 sur 12 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 10, 11, 12
Re: Olivier Besancenot
une invention rhétorique : "la gauche radicale".
J'applaudis et je vais te citer souvent, cela me rappelle "la gauche mouvementiste" d'une certaine époque disparue sans gloire.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Olivier Besancenot
Toussaint a écrit:une invention rhétorique : "la gauche radicale".
J'applaudis et je vais te citer souvent, cela me rappelle "la gauche mouvementiste" d'une certaine époque disparue sans gloire.
Effectivement comment peut-on mettre dans la gauche radicale
les partisans du FdG dont le patron dit que son projet
"n'est pas révolutionnaire, mais keynésien",
que "les investisseurs n'ont pas à avoir peur", etc, etc
Comme je l'ai déjà écrit, ce qui m'a valu encore bordée d'attaques personnelles ,
(dont je Rafale...Dassault...)
il s'agit plutôt de la gauche radis(cale), au sens du parti radsoc:
- rouge à l'extérieur
- blanc à l'intérieur
- toujours près de l'assiette au beurre.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Olivier Besancenot
Copas a écrit:(...)
L'obnubilation autour du FdG et d'une invention rhétorique : "la gauche radicale". Olivier, ceux qui ont voté pour les contrats d'avenir n'en attendaient pas tant !
A comparer avec:
Pour constituer l'"opposition de gauche" à François Hollande que le NPA souhaite, M. Besancenot a annoncé que le parti venait "d'écrire à l'ensemble des organisations de la gauche radicale", dont le Front de Gauche.
Objectif? "Voir comment ensemble on peut créer un bloc contre l'austérité, un front social et politique pour résister à tous les mauvais coups, pour travailler aux revendications que défendent les uns et les autres, pour voir aussi comment on fait pour sortir de l'Europe libérale", alors qu'il y a sept ans ce mardi que la France a rejeté le Traité établissant une constitution pour l'Europe, en 2005, a rappelé M. Besancenot.
Les travailleurs pensent que le FdG est plus radical que le PS...pas vous?
Alors ce débat sur la nature du PS?
Evidemment le NPA et LO sont TROP radicaux pour eux...
Il n'en reste pas moins que le programme du FDG est relativement radical...
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Olivier Besancenot
Rougevert a écrit:Copas a écrit:(...)
L'obnubilation autour du FdG et d'une invention rhétorique : "la gauche radicale". Olivier, ceux qui ont voté pour les contrats d'avenir n'en attendaient pas tant !
A comparer avec:Pour constituer l'"opposition de gauche" à François Hollande que le NPA souhaite, M. Besancenot a annoncé que le parti venait "d'écrire à l'ensemble des organisations de la gauche radicale", dont le Front de Gauche.
Objectif? "Voir comment ensemble on peut créer un bloc contre l'austérité, un front social et politique pour résister à tous les mauvais coups, pour travailler aux revendications que défendent les uns et les autres, pour voir aussi comment on fait pour sortir de l'Europe libérale", alors qu'il y a sept ans ce mardi que la France a rejeté le Traité établissant une constitution pour l'Europe, en 2005, a rappelé M. Besancenot.
Les travailleurs pensent que le FdG est plus radical que le PS...pas vous?
Alors ce débat sur la nature du PS?
Evidemment le NPA et LO sont TROP radicaux pour eux...
Il n'en reste pas moins que le programme du FDG est relativement radical...
Parler de gauche radicale en parlant du FdG est une curiosité rhétorique, une connerie grosse comme une montgolfière sensée caresser le bestiot dans le sens du poil.
La notion de gauche radicale n'a jamais eut ce contenu en Europe , et chacun le sait. il ne s'agit pas là de vouloir définir des choses de façon tatillonne, mais le programme du dit front étant un peu à droite de celui du programme commun d'il y a quelques dizaines d'années, comment traiter cet ancêtre : union hyper radicale de gauche ? Association polpotiste ?
Le "dont le front de gauche" est une autre formule montrant ce qui intéresse.
Enfin le problème posé c'est que cela ne permet pas la mise en mouvement des travailleurs sur leurs propres revendications car, sauf sur un programme de rabattage vers les institutions, le FdG restera sans propositions .
Le FdG est largement out dans les entreprises et comme je l'avais signalé, la plupart des interventions du NPA, quand il parle d'unité laissent de côté le centre, l'essentiel, la classe ouvrière et ses organisations de masse de résistance, leurs problèmes de fragmentation et les difficultés conséquentes de mobilisation.
Également, les absences de compréhension des succès et dés-errances de mouvements de masse dits "indignés" dans des pays qui partagent un certains nombres de points communs du prolétariat (culture, politisation, partis, syndicats, instruction, capacités de communication, ...) et ont réussi à mettre en mouvement des couches considérables relativemen jeunes du prolétariat qui n'étaient pas ou plus organisées, qui étaient tétanisées par la crise, etc, sans la moindre alliance au départ (et après) de la gauche pour se faire.
Ces mouvements sont devenus de masse avant les derniers développements effroyables du capitalisme de crise. Le couches sociales du prolétariat en mouvement de cette façon ont rencontré des forces plus conventionnelles du mvt ouvrier au Portugal en réussissant à faire vaciller la détermination de la bourgeoisie dans ce pays, tandis qu'en Espagne ce mouvement a moins rencontré les syndicats espagnols vendus.
Ces mouvements dont la puissance du développement rend leurs formes de départ un peu obsolètes prouvent des disponibilités dans des couches du prolétariat qui sont ailleurs terres de conquête des fachos.
C'est bien cette disponibilité qu'il faut interroger, comment elle est montée en politisation et comment elle a répondu à des formes d'organisation inédites (dont le moteur s'éteint maintenant pour laisser la place j'espère à autre chose).
Mais dans une situation comme dans l'autre, pour des couches sociales du prolétariat qui existent en France et avec les mêmes peurs, les mêmes tétanisations vis à vis de la crise, les mêmes timidités vis à vis de la résistance organisée traditionnelle, etc, nous avons vu des processus montrant d'autres voies de mobilisation et d'organisation tout à fait distinctes que de tenter de rassembler un petit troupeau qui n'a pas soif vers des objectifs où ils ne veut pas aller et sur lesquels ils voit arriver le NPA de très très loin.
Il ne s'agit pas là de mépriser les tentatives de petites unités avec des partis de gauche, mais franchement je ne trouve pas dans la pelote le fil à tirer. Maintenant il ne faut rien négliger, mais il faut dire que le FdG n'a pas servi à grand chose pour PSA ou Ford, chacun des cas différents et là sur des morceaux différents du prolétariat et avec des formes traditionnelles d'organisation.
Pour PSA Aulnay le cordon sanitaire a bien marché pour qu'ils restent isolés.
Mais le débat sur la résistance aux grands plans de licenciements a concerné les courants révolutionnaires, pas beaucoup le FdG. Je ne suis pas sur que tout là dedans ait été bien mené mais il est sur qu'on voit là que la maigreur squelettique des orgas révolutionnaires dans ces entreprises n'a pas permis de labourer suffisemment profondément pour améliorer significativement les rapports de force, à part les travailleurs de Ford qui ont marché sur l'eau de ce point de vue (en comparaison des autres boites).
Les militants du FdG , car c'est cela qui intéresse, bien plus nombreux que ceux du NPA ou de LO, peuvent-ils aider à ce travail de lutte contre la fragmentation du mvt syndical dans le combat, débattre des questions de coordination et de formes d'organisations unifiantes dans les entreprises ? Pas beaucoup car en termes de nombre comme en terme de politisation, leur bilan est mauvais dans les entreprises où ils sont largement excentrés, voir inexistants. Mais est-ce la démarche proposée ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Olivier Besancenot
Est-ce que tu lis ce que j'ai écrit????Copas a écrit:
Parler de gauche radicale en parlant du FdG est une curiosité rhétorique, une connerie grosse comme une montgolfière sensée caresser le bestiot dans le sens du poil.
La notion de gauche radicale n'a jamais eut ce contenu en Europe , et chacun le sait. il ne s'agit pas là de vouloir définir des choses de façon tatillonne, mais le programme du dit front étant un peu à droite de celui du programme commun d'il y a quelques dizaines d'années, comment traiter cet ancêtre : union hyper radicale de gauche ? Association polpotiste ?
Je dis que le programme du FdG est plus radical que celui du PS d'aujourd'hui.
Il contient un certain nombre de mesures que l'on peut approuver ponctuellement, comme on soutient certaines revendications syndicales.
Evidemment, ce n'est pas l'essentiel: la révolution citoyenne, la VI ème république et un gouvernement "de gauche" ce n'est pas la rupture avec le capitalisme.
C'est aujourd'hui que l'on parle de gauche radicale, pas en 1981.
A ne pas confondre, bien sûr avec le radicalisme de gauche...
Et puis Olivier parle bien plus des militants et des sympathisants-électeurs (près de 11 %) qui ont des attentes par rapport au FdG que du FdG lui-même quand il parle de radicalité.
Donc dire que
ce n'est pas dire grand chose.La notion de gauche radicale n'a jamais eut ce contenu en Europe , et chacun le sait
D'ailleurs je pose une question:
Un électeur du PCF est-il plus à gauche qu'un électeur du PS?
Plus...radical?
Si la réponse est non, alors pourquoi écarter le PS?
Si la réponse est oui, alors Olivier a raison....
Copas a écrit:
Le "dont le front de gauche" est une autre formule montrant ce qui intéresse.
Enfin le problème posé c'est que cela ne permet pas la mise en mouvement des travailleurs sur leurs propres revendications car, sauf sur un programme de rabattage vers les institutions, le FdG restera sans propositions .
Le FdG est largement out dans les entreprises et comme je l'avais signalé, la plupart des interventions du NPA, quand il parle d'unité laissent de côté le centre, l'essentiel, la classe ouvrière et ses organisations de masse de résistance, leurs problèmes de fragmentation et les difficultés conséquentes de mobilisation.
Également, les absences de compréhension des succès et dés-errances de mouvements de masse dits "indignés" dans des pays qui partagent un certains nombres de points communs du prolétariat (culture, politisation, partis, syndicats, instruction, capacités de communication, ...) et ont réussi à mettre en mouvement des couches considérables relativemen jeunes du prolétariat qui n'étaient pas ou plus organisées, qui étaient tétanisées par la crise, etc, sans la moindre alliance au départ (et après) de la gauche pour se faire.
Ces mouvements sont devenus de masse avant les derniers développements effroyables du capitalisme de crise. Le couches sociales du prolétariat en mouvement de cette façon ont rencontré des forces plus conventionnelles du mvt ouvrier au Portugal en réussissant à faire vaciller la détermination de la bourgeoisie dans ce pays, tandis qu'en Espagne ce mouvement a moins rencontré les syndicats espagnols vendus.
Ces mouvements dont la puissance du développement rend leurs formes de départ un peu obsolètes prouvent des disponibilités dans des couches du prolétariat qui sont ailleurs terres de conquête des fachos.
C'est bien cette disponibilité qu'il faut interroger, comment elle est montée en politisation et comment elle a répondu à des formes d'organisation inédites (dont le moteur s'éteint maintenant pour laisser la place j'espère à autre chose).
Mais dans une situation comme dans l'autre, pour des couches sociales du prolétariat qui existent en France et avec les mêmes peurs, les mêmes tétanisations vis à vis de la crise, les mêmes timidités vis à vis de la résistance organisée traditionnelle, etc, nous avons vu des processus montrant d'autres voies de mobilisation et d'organisation tout à fait distinctes que de tenter de rassembler un petit troupeau qui n'a pas soif vers des objectifs où ils ne veut pas aller et sur lesquels ils voit arriver le NPA de très très loin.
Il ne s'agit pas là de mépriser les tentatives de petites unités avec des partis de gauche, mais franchement je ne trouve pas dans la pelote le fil à tirer. Maintenant il ne faut rien négliger, mais il faut dire que le FdG n'a pas servi à grand chose pour PSA ou Ford, chacun des cas différents et là sur des morceaux différents du prolétariat et avec des formes traditionnelles d'organisation.
Pour PSA Aulnay le cordon sanitaire a bien marché pour qu'ils restent isolés.
Mais le débat sur la résistance aux grands plans de licenciements a concerné les courants révolutionnaires, pas beaucoup le FdG. Je ne suis pas sur que tout là dedans ait été bien mené mais il est sur qu'on voit là que la maigreur squelettique des orgas révolutionnaires dans ces entreprises n'a pas permis de labourer suffisemment profondément pour améliorer significativement les rapports de force, à part les travailleurs de Ford qui ont marché sur l'eau de ce point de vue (en comparaison des autres boites).
Les militants du FdG , car c'est cela qui intéresse, bien plus nombreux que ceux du NPA ou de LO, peuvent-ils aider à ce travail de lutte contre la fragmentation du mvt syndical dans le combat, débattre des questions de coordination et de formes d'organisations unifiantes dans les entreprises ? Pas beaucoup car en termes de nombre comme en terme de politisation, leur bilan est mauvais dans les entreprises où ils sont largement excentrés, voir inexistants. Mais est-ce la démarche proposée ?
Oui et tu veux faire tout ça en ignorant une adresse au FdG, en faisant, aux yeux de ses soutiens chez les travailleurs, comme s'il n'existait pas?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Olivier Besancenot
Rougevert a écrit:
Oui et tu veux faire tout ça en ignorant une adresse au FdG, en faisant, aux yeux de ses soutiens chez les travailleurs, comme s'il n'existait pas?
Arrêtes de prendre les gens pour des imbéciles.
Si tu travailles tu sais que tu ne rencontres pas le PC dans ton entreprise dans la quasi-totalité des cas. Quelques adhérents et militants de temps en temps, guère plus. Ca veut dire que de bouger et faire bouger les lignes passe par autre chose qu'une alliance par en haut (dont on voit les résultats d'ailleurs).
Personne ne te dis de ne pas faire des choses avec le FdG, mais que les faits et la réalité ne montrent pas de mobilisations significatives dans la classe ouvrière en s'alliant avec ce front,...
La connerie profonde qui est d'essayer de faire croire que parce qu'on constate que le FdG n'est pas organisé dans les entreprises, qu'on constate sa grande faiblesse dans le monde du travail c'est parce qu'on est contre faire des actions avec est assez stupéfiante.
Dans les entreprises, on rencontre des syndicalistes et les résistances passent en partie par eux, pas par le FdG qui est torché des entreprises sauf de ci de là, dans des secteurs très étroits et très vieux.
L’obnubilation autour du FdG est construite autour d'une logique électoraliste.
Ca ne signifie pas qu'il n'y a rien à faire avec eux, mais s'imaginer que faire de la politique c'est ne pas traiter nos responsabilités dans la construction des orgas de résistances de masse c'est une connerie.
Les questions d'alliance, de résistance et de construction des organisations de résistance de masse, passent à 99% hors des questions de s'allier ou pas avec le FdG.
C'est également ce que nous montre ce qui se passe ailleurs, en Espagne ou au Portugal, où la résistance sociale ne passe pas par une alliance avec des petits partis réformistes, mais par des propositions et des organisations inédites du mouvement de masse (les indignés par exemple, les multiples noms de cette poussée mutante) et par certaines orgas syndicales, des équipes radicales, mais, désolé, pas par une politique d'unité de petits partis bureaucrates pour débloquer la situation.
La question à la quelle pousse depuis quelque temps une partie du NPA est de remettre des sous dans le bandit manchot en se croyant plus malin et démasquer ces "traitres" de FdG. Ca ne marche pas comme ça, et ça n'a jamais marché comme ça, l'expérience semble être un peigne pour les chauves, mais par la capacité à aider les masses à s'organiser , à tester des lignes de masses, et donc des lignes qui unifient dans le combat les travailleurs.
Ca ne passe pratiquement pas par le FdG dans l'état actuel de ce qu'il est.
La raison de fond c'est qu'existe une distorsion entre les potentiels de mobilisation sociale et l'écroulement d'une partie des partis réformistes en Europe . En France cette situation est la plus décomposée.
Ca signifie cette distorsion c'est que des espaces de mobilisation passent en très grande partie hors de ces petits partis. Les révos qui restent coincés centralement sur une obsession d'alliance permanente avec le FdG diminuent d'une immense façon leur champ politique d'intervention et ne tentent pas de remodeler, de travailler à réorganiser directement là où personne ne le fera à leur place.
Indiquer cela ne signifie nullement ne rien faire avec eux mais que ça ne sert à rien de chercher un front ou une opposition de gauche avec eux car ils ne travailleront pas avec nous, ils n'y sont pas et leur stratégie est complétement différente et elle ne peut être impactée que si existent des cadres d'unité et de combat des travailleurs , ce que n'est pas une alliance avec le FdG qui permet cela, de Florange aux chantiers navals, de PSA à Ford, etc.
Dans la quasi-totalité des entreprises ce genre d'obnubilation n'a strictement aucun sens.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Olivier Besancenot
Centième intervention verbeuse dans ce registre qui ne s'attache jamais à définir comment il faudrait faire sinon à se lancer dans de grandes ellipses sur quelques mouvements en dehors du contexte de la classe ouvrière en France, organisée avec ses traditions, ses organisations. Bref un corps vivant façonné par son histoire dont tu fais en permanence abstraction. Il suffirait de ... on ne sait d'ailleurs pas quoi ni comment mais il suffirait disons de ressembler aux travailleurs et à la jeunesse grecs ou espagnoles pour soulever les masses. Hors le NPA fort de ses divisions (avérées) et de sa pléthorique armée de militants moins de 2000 (je ne compte pas les adhérents et encore ces moins de 2000 sont loin d'être organisés dans les masses) se trouve devant une impasse pour organiser les travailleurs et la jeunesse. D'où le pas de deux, je je t'aime moi non plus, entre la direction du NPA et les forces du FdG, leur proposant d'un côté un front unique mais n'ayant de cesse de leur jeter au visage leur réformisme. Aucune ligne d'organisation sérieuse, des oscillations permanentes et stériles. L'impasse. Tes interventions sont une autre expression de cette impasse.Copas a écrit:Rougevert a écrit:
Oui et tu veux faire tout ça en ignorant une adresse au FdG, en faisant, aux yeux de ses soutiens chez les travailleurs, comme s'il n'existait pas?
Arrêtes de prendre les gens pour des imbéciles.
Si tu travailles tu sais que tu ne rencontres pas le PC dans ton entreprise dans la quasi-totalité des cas. Quelques adhérents et militants de temps en temps, guère plus. Ca veut dire que de bouger et faire bouger les lignes passe par autre chose qu'une alliance par en haut (dont on voit les résultats d'ailleurs).
Personne ne te dis de ne pas faire des choses avec le FdG, mais que les faits et la réalité ne montrent pas de mobilisations significatives dans la classe ouvrière en s'alliant avec ce front,...
La connerie profonde qui est d'essayer de faire croire que parce qu'on constate que le FdG n'est pas organisé dans les entreprises, qu'on constate sa grande faiblesse dans le monde du travail c'est parce qu'on est contre faire des actions avec est assez stupéfiante.
Dans les entreprises, on rencontre des syndicalistes et les résistances passent en partie par eux, pas par le FdG qui est torché des entreprises sauf de ci de là, dans des secteurs très étroits et très vieux.
L’obnubilation autour du FdG est construite autour d'une logique électoraliste.
Ca ne signifie pas qu'il n'y a rien à faire avec eux, mais s'imaginer que faire de la politique c'est ne pas traiter nos responsabilités dans la construction des orgas de résistances de masse c'est une connerie.
Les questions d'alliance, de résistance et de construction des organisations de résistance de masse, passent à 99% hors des questions de s'allier ou pas avec le FdG.
C'est également ce que nous montre ce qui se passe ailleurs, en Espagne ou au Portugal, où la résistance sociale ne passe pas par une alliance avec des petits partis réformistes, mais par des propositions et des organisations inédites du mouvement de masse (les indignés par exemple, les multiples noms de cette poussée mutante) et par certaines orgas syndicales, des équipes radicales, mais, désolé, pas par une politique d'unité de petits partis bureaucrates pour débloquer la situation.
La question à la quelle pousse depuis quelque temps une partie du NPA est de remettre des sous dans le bandit manchot en se croyant plus malin et démasquer ces "traitres" de FdG. Ca ne marche pas comme ça, et ça n'a jamais marché comme ça, l'expérience semble être un peigne pour les chauves, mais par la capacité à aider les masses à s'organiser , à tester des lignes de masses, et donc des lignes qui unifient dans le combat les travailleurs.
Ca ne passe pratiquement pas par le FdG dans l'état actuel de ce qu'il est.
La raison de fond c'est qu'existe une distorsion entre les potentiels de mobilisation sociale et l'écroulement d'une partie des partis réformistes en Europe . En France cette situation est la plus décomposée.
Ca signifie cette distorsion c'est que des espaces de mobilisation passent en très grande partie hors de ces petits partis. Les révos qui restent coincés centralement sur une obsession d'alliance permanente avec le FdG diminuent d'une immense façon leur champ politique d'intervention et ne tentent pas de remodeler, de travailler à réorganiser directement là où personne ne le fera à leur place.
Indiquer cela ne signifie nullement ne rien faire avec eux mais que ça ne sert à rien de chercher un front ou une opposition de gauche avec eux car ils ne travailleront pas avec nous, ils n'y sont pas et leur stratégie est complétement différente et elle ne peut être impactée que si existent des cadres d'unité et de combat des travailleurs , ce que n'est pas une alliance avec le FdG qui permet cela, de Florange aux chantiers navals, de PSA à Ford, etc.
Dans la quasi-totalité des entreprises ce genre d'obnubilation n'a strictement aucun sens.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Olivier Besancenot
Il est faux de dire "aucune ligne d'orientation sérieuse".
L'orientation fondamentale des militants du NPA est connue.
Pour faire en quelques mots, la reconstruction du mouvement ouvrier,
et la construction d'un parti révo, à travers les luttes.
(Lire les Principes Fondateurs ou suivre les interventions de ses porte-paroles)
La critique serait intéressante, bienvenue et toujours enrichissante.
Dire "pas sérieux" est subjectif, sans intérêt.
Personne ne nie que Duhring a une "ligne d'orientation sérieuse" tournée vers les vieux appareils:
après avoir tenté de construire le POI de Schivardi, tenter de relever les ruines du PCF.
Les MR ont toujours reconnu que le POI avait une ligne, qu'ils ont pris la peine de critiquer.
Idem pour le PC.
(Voir les fils correspondants, car ici c'est HS)
L'orientation fondamentale des militants du NPA est connue.
Pour faire en quelques mots, la reconstruction du mouvement ouvrier,
et la construction d'un parti révo, à travers les luttes.
(Lire les Principes Fondateurs ou suivre les interventions de ses porte-paroles)
La critique serait intéressante, bienvenue et toujours enrichissante.
Dire "pas sérieux" est subjectif, sans intérêt.
Personne ne nie que Duhring a une "ligne d'orientation sérieuse" tournée vers les vieux appareils:
après avoir tenté de construire le POI de Schivardi, tenter de relever les ruines du PCF.
Les MR ont toujours reconnu que le POI avait une ligne, qu'ils ont pris la peine de critiquer.
Idem pour le PC.
(Voir les fils correspondants, car ici c'est HS)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Olivier Besancenot
J'ai mis un peu de gras sur les questions posées qui montrent le hors-sujet de Duhring.
Preuve donnée de l'aveuglement...
Ah là là, le job de ralliement au FdG qui attaque de façon écervelée tout, c'est assez impressionnant.
Ce n'est pas fameux ton intervention mon ami, tu attaques justement ce qui est traité.
A moins que tu estime que les organisations syndicales ne sont pas des organisations de la classe ouvrière... Tu peux, ça fera partie de la litanie d'imbécilités que tu sors par aveuglement et haine sectaire.
A Florange c'est la CFDT, aux chantiers navals FO, à PSA Aulnay CGT, etc...
Les organisations de résistance de la classe ouvrière dans les entreprises c'est rien pour notre ami, apparemment.
La division des organisations de résistance et de masse de la classe ouvrière est une question importante pour les révolutionnaires , et le FdG est une question secondaire par rapport aux problèmes qui se posent dans la classe ouvrière, sauf pour Duhring qui pointe le bout de son nez à chaque fois qu'on fait remarquer l'état du FdG dans les entreprises.
Le constat et la vérité sont importants.
Ses spasmes haineux contre le NPA n'y changent rien, ce n'est pas l'état du NPA qui change les questions posées, sauf d'enlever des militants qui se battent pour la coordination des luttes et traitent ces questions de division, peu-être pas de l'a meilleur façon, mais leur présence est utile et importante. Ils ne sont effectivement pas assez et n'ont pas une orientation à hauteur de leur qualité.
Les questions d'organisation posées dans la classe ouvrière sont essentielles.
Les critiques que je fais sur l'orientation donnée par des porte-paroles de fait du NPA est qu'elle ne part pas assez de l'état réel et des problèmes du mouvement ouvrier, ni de la construction d'une organisation en fonction des tâches devant nous qui vont jusqu'à la révolution et le pouvoir des travailleurs.
Cette orientation, en sur-évaluant l'utilité du FdG dans la restauration des capacités de résistance et d'organisation du monde du travail, a réduit le champ politique et donc la taille du NPA. Ce n'est pas la gauche de ce parti qui a réduit le nombre de militants du NPA. Cette gauche a été écartée tout le long de la période des sinuosités de la ligne GA dominante dans le parti et a fait fuir énormément de militants, c'est le dernier départ de la GA qui est la sortie des dirigeants après leur naufrage. Cette réalité est imparable statistiquement.
Cette orientation suivie depuis le lendemain des européennes a réduit le champ politique du NPA, et par conséquent sa force, l'a empêché de se se construire et de s'occupper de ce qui est important dans la lutte des classes. Sans que pour autant change la question du FdG, ni que ce front s'améliore politiquement significativement.
Dans la compréhension des rapports de force de classe, et les possibles de la résistance, observer ce qui se passe dans des pays comparables, ayant de mêmes couches sociales dans la classe, une même culture, un mouvement ouvrier comparable, nous donne des indications sur ce qui est possible, de quelle façon, aux travers de quelles démarches organisationnelles de masse.
C'est un point également qui fait s’étouffer notre ami Duhring .
Comment ?
Tenir compte des leçons des pays autour de la France ?
et puis quoi encore ?
"zallons zenfants de la patrieeeeee, le jour de gloirrrrreeee........"
Eugene Duhring a écrit:Centième intervention verbeuse dans ce registre qui ne s'attache jamais à définir comment il faudrait faire sinon à se lancer dans de grandes ellipses sur quelques mouvements en dehors du contexte de la classe ouvrière en France, organisée avec ses traditions, ses organisations. Bref un corps vivant façonné par son histoire dont tu fais en permanence abstraction. Il suffirait de ... /....Copas a écrit:Rougevert a écrit:
Oui et tu veux faire tout ça en ignorant une adresse au FdG, en faisant, aux yeux de ses soutiens chez les travailleurs, comme s'il n'existait pas?
.../.... Dans les entreprises, on rencontre des syndicalistes et les résistances passent en partie par eux, pas par le FdG qui est torché des entreprises sauf de ci de là, dans des secteurs très étroits et très vieux.
L’obnubilation autour du FdG est construite autour d'une logique électoraliste.
Ca ne signifie pas qu'il n'y a rien à faire avec eux, mais s'imaginer que faire de la politique c'est ne pas traiter nos responsabilités dans la construction des orgas de résistances de masse c'est une connerie.
Les questions d'alliance, de résistance et de construction des organisations de résistance de masse, passent à 99% hors des questions de s'allier ou pas avec le FdG.
C'est également ce que nous montre ce qui se passe ailleurs, en Espagne ou au Portugal, où la résistance sociale ne passe pas par une alliance avec des petits partis réformistes..../.... etc
La question à la quelle pousse depuis quelque temps une partie du NPA est de remettre des sous dans le bandit manchot en se croyant plus malin et démasquer ces "traitres" de FdG. Ca ne marche pas comme ça, et ça n'a jamais marché comme ça, l'expérience semble être un peigne pour les chauves, mais par la capacité à aider les masses à s'organiser , à tester des lignes de masses, et donc des lignes qui unifient dans le combat les travailleurs.
Ca ne passe pratiquement pas par le FdG dans l'état actuel de ce qu'il est.
La raison de fond c'est qu'existe une distorsion entre les potentiels de mobilisation sociale et l'écroulement d'une partie des partis réformistes en Europe . En France cette situation est la plus décomposée.
Ca signifie cette distorsion c'est que des espaces de mobilisation passent en très grande partie hors de ces petits partis. Les révos qui restent coincés centralement sur une obsession d'alliance permanente avec le FdG diminuent d'une immense façon leur champ politique d'intervention et ne tentent pas de remodeler, de travailler à réorganiser directement là où personne ne le fera à leur place.
Indiquer cela ne signifie nullement ne rien faire avec eux mais que ça ne sert à rien de chercher un front ou une opposition de gauche avec eux car ils ne travailleront pas avec nous, ils n'y sont pas et leur stratégie est complétement différente et elle ne peut être impactée que si existent des cadres d'unité et de combat des travailleurs , ce que n'est pas une alliance avec le FdG qui permet cela, de Florange aux chantiers navals, de PSA à Ford, etc.
Preuve donnée de l'aveuglement...
Ah là là, le job de ralliement au FdG qui attaque de façon écervelée tout, c'est assez impressionnant.
Ce n'est pas fameux ton intervention mon ami, tu attaques justement ce qui est traité.
A moins que tu estime que les organisations syndicales ne sont pas des organisations de la classe ouvrière... Tu peux, ça fera partie de la litanie d'imbécilités que tu sors par aveuglement et haine sectaire.
A Florange c'est la CFDT, aux chantiers navals FO, à PSA Aulnay CGT, etc...
Les organisations de résistance de la classe ouvrière dans les entreprises c'est rien pour notre ami, apparemment.
La division des organisations de résistance et de masse de la classe ouvrière est une question importante pour les révolutionnaires , et le FdG est une question secondaire par rapport aux problèmes qui se posent dans la classe ouvrière, sauf pour Duhring qui pointe le bout de son nez à chaque fois qu'on fait remarquer l'état du FdG dans les entreprises.
Le constat et la vérité sont importants.
Ses spasmes haineux contre le NPA n'y changent rien, ce n'est pas l'état du NPA qui change les questions posées, sauf d'enlever des militants qui se battent pour la coordination des luttes et traitent ces questions de division, peu-être pas de l'a meilleur façon, mais leur présence est utile et importante. Ils ne sont effectivement pas assez et n'ont pas une orientation à hauteur de leur qualité.
Les questions d'organisation posées dans la classe ouvrière sont essentielles.
Les critiques que je fais sur l'orientation donnée par des porte-paroles de fait du NPA est qu'elle ne part pas assez de l'état réel et des problèmes du mouvement ouvrier, ni de la construction d'une organisation en fonction des tâches devant nous qui vont jusqu'à la révolution et le pouvoir des travailleurs.
Cette orientation, en sur-évaluant l'utilité du FdG dans la restauration des capacités de résistance et d'organisation du monde du travail, a réduit le champ politique et donc la taille du NPA. Ce n'est pas la gauche de ce parti qui a réduit le nombre de militants du NPA. Cette gauche a été écartée tout le long de la période des sinuosités de la ligne GA dominante dans le parti et a fait fuir énormément de militants, c'est le dernier départ de la GA qui est la sortie des dirigeants après leur naufrage. Cette réalité est imparable statistiquement.
Cette orientation suivie depuis le lendemain des européennes a réduit le champ politique du NPA, et par conséquent sa force, l'a empêché de se se construire et de s'occupper de ce qui est important dans la lutte des classes. Sans que pour autant change la question du FdG, ni que ce front s'améliore politiquement significativement.
Dans la compréhension des rapports de force de classe, et les possibles de la résistance, observer ce qui se passe dans des pays comparables, ayant de mêmes couches sociales dans la classe, une même culture, un mouvement ouvrier comparable, nous donne des indications sur ce qui est possible, de quelle façon, aux travers de quelles démarches organisationnelles de masse.
C'est un point également qui fait s’étouffer notre ami Duhring .
Comment ?
Tenir compte des leçons des pays autour de la France ?
et puis quoi encore ?
"zallons zenfants de la patrieeeeee, le jour de gloirrrrreeee........"
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Olivier Besancenot
A propos d'impasse, tu te poses un peu là...Eugene Duhring a écrit: D'où le pas de deux, je je t'aime moi non plus, entre la direction du NPA et les forces du FdG, leur proposant d'un côté un front unique mais n'ayant de cesse de leur jeter au visage leur réformisme. Aucune ligne d'organisation sérieuse, des oscillations permanentes et stériles. L'impasse. Tes interventions sont une autre expression de cette impasse.
On le constate d'ailleurs en lisant cette partie de ton message. Laquelle traduit surtout ton incompréhension de ce qu'est exactement une politique de front unique.
Et je te signale tout de même que tu te revendiques d'un courant, La Riposte, qui, en mai dernier, tout en dénonçant le caractère réformiste-bourgeois du programme électoral du FdG, a non seulement appelé à voter pour son candidat (ce qui, à la limite, pourrait se concevoir), mais à soutenir et à développer sa campagne, la qualifiant au passage d'"événement d'une portée historique".
J'en veux pour preuve ce texte de Greg Oxley, daté du 16 mai : http://www.lariposte.com/front-de-gauche-les-lecons-d-un,1784.html
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Olivier Besancenot
Je suis un syndicaliste actif dans ma boite, le front unique c'est chaque fois que possible sur des objectifs clairement définis. C'est une demande des travailleurs d'avoir des organisations unies ! Nous la menons systématiquement jusqu'à épuisement de ses possibilités. Lors des élections présidentielles je considérais qu'il y avait des possibilités pour que les organisations qui se prétendent représenter les travailleurs, oeuvrent dans le FdG. Non sur les bases du FdG mais sur quelques objectifs précis. A la place le NPA a préféré multiplier les clowneries de Poutou dans ses clips sans qu'un début d'amorce d'ombre de message même subliminal ait pu infuser dans les masses. A l'époque, on peut réellement dire qu'il y avait manifestement un engouement pour le FdG notamment auprès d'une fraction relativement importante de militant ouvrier. Le front unique aurait imposé de faire un travail à l'intérieur de ce front, de pousser les choses jusqu'à la limite de ses possibilités. Mais en bon gauchiste, ces gauchistes qui plutôt que d'oeuvrer un peu moins publiquement, plutôt que de faire non dans le révolutionnarisme de pacotille mais un travail sérieux un travail d'organisation dans une fraction de la classe, ont choisi le confort intellectuel d'être entre soi, entre rrrrévolutionnaire éloignés de toute tentation réformiste.Babel a écrit:A propos d'impasse, tu te poses un peu là...Eugene Duhring a écrit: D'où le pas de deux, je je t'aime moi non plus, entre la direction du NPA et les forces du FdG, leur proposant d'un côté un front unique mais n'ayant de cesse de leur jeter au visage leur réformisme. Aucune ligne d'organisation sérieuse, des oscillations permanentes et stériles. L'impasse. Tes interventions sont une autre expression de cette impasse.
On le constate d'ailleurs en lisant cette partie de ton message. Laquelle traduit surtout ton incompréhension de ce qu'est exactement une politique de front unique.
Franchement tes petits préfventions à mon égard sur le front unique je m'en tamponne, je sais ce que j'ai à faire parce que je suis dans la classe et que le front unique je le promeuts tant que possible. T'es vraiment mal venu de me chapitrer sur le sujet !
Et alors qu'y a t'il d'incompatible ?Babel a écrit:
Et je te signale tout de même que tu te revendiques d'un courant, La Riposte, qui, en mai dernier, tout en dénonçant le caractère réformiste-bourgeois du programme électoral du FdG, a non seulement appelé à voter pour son candidat (ce qui, à la limite, pourrait se concevoir), mais à soutenir et à développer sa campagne, la qualifiant au passage d'"événement d'une portée historique".
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Olivier Besancenot
Ah, la pratique ! "Moi, d'abord, j'en ai une. Alors que les autres, hein, ben non."Eugene Duhring a écrit:
Je suis un syndicaliste actif dans ma boite, le front unique c'est chaque fois que possible sur des objectifs clairement définis. C'est une demande des travailleurs d'avoir des organisations unies ! Nous la menons systématiquement jusqu'à épuisement de ses possibilités.
Et l'unité syndicale. "Moi, je la fais, moi ! Les autres, ils font semblant. Pire, ils l'ignorent, ces misérables (Des gauchisses enfermés dans leur bulle, et cultivant l'entre soi, que je vous dis !")
Bon, et ? Qu'est-ce que cela a à voir avec une politique de front unique, développée par une organisation communiste dans le but de disputer la direction du mouvement ouvrier aux bureaucraties ? En quoi cela la résume-t-il ? Explique un peu.
Dans le FdG, mais pas sur ses bases ? Bizarre... Mais sur quelles bases, alors ? Quelle plateforme, au terme de quel accord, et avec qui ? Il y avait donc la place, dans le FdG, de construire une opposition développant une ligne alternative... au FdG ?Lors des élections présidentielles je considérais qu'il y avait des possibilités pour que les organisations qui se prétendent représenter les travailleurs, oeuvrent dans le FdG. Non sur les bases du FdG mais sur quelques objectifs précis.
Et voilà l'argument massue : les "clowneries de Poutou" ! Dis, j'en connais d'autres à qui ça ne gêne vraiment pas de faire le zouave, à chaque fois qu'une caméra est dans les parages ! Et là, c'est pas du second degré, c'est pas de la dérision destinée à montrer qu'on n'est pas dupe du cirque électoral qu'ils nous font. Leur numéro, ils le jouent à fond, la larme à l'oeil et le trémolos dans le gosier : du grand Art !A la place le NPA a préféré multiplier les clowneries de Poutou dans ses clips sans qu'un début d'amorce d'ombre de message même subliminal ait pu infuser dans les masses.
D'ailleurs, le message du clip, sur lequel tu ne cesses de pester depuis qu'il t'est tombé sous le nez, était tout ce qu'il y a plus explicite, en termes de mots d'ordre revendicatifs. Tu as besoin que je te les rappelle ? C'était ceux de notre campagne. Et je me demande même si, présenté sous cette forme, dans le cadre étriqué et totalement faussé d'une campagne médiatique, ça ne le rendait pas plus audible.
Ah, mais non ? C'est la forme qui te défrise ? La forme... Et, dis-moi, quand les députés communistes allemands perturbaient les réunions du Reichstag en jouant de la fanfare, la forme qu'empruntait alors leur contestation te défrise également ?
A l'époque, on peut réellement dire qu'il y avait manifestement un engouement pour le FdG notamment auprès d'une fraction relativement importante de militant ouvrier. Le front unique aurait imposé de faire un travail à l'intérieur de ce front, de pousser les choses jusqu'à la limite de ses possibilités.
Tu m'en parles comme si c'était il y a un siècle ! "A l'époque"... Et depuis,... plus rien ? "L'engouement" s'est donc évanoui, fugace comme une illusion ? Et tu regrettes qu'on n'ait pas tout fait pour le faire durer ? Moi, non. Tout ce qui contribue à dissiper les illusions et à éclaircir les enjeux, tout ce qui exprime la vérité des rapports de force, je suis pour.
Et tu penses bien qu'à présent que Mélenchon et Laurent font devant Hollande un numéro de danse du ventre, on va se priver pour le dénoncer !
Tandis que toi, avec tes camarades rrrrréformistes, vous faites du rrrrrrrréformisme en acier trempé. Du boulot sérieux, au coeur des masses. Lequel consiste d'abord à soutenir la lutte intrépide de valeureux élus qui s'en vont, tantôt votant contre, tantôt s'abstenant sur les projets de lois gouvernementaux. Ensuite à attendre le jour bénit où, les yeux du capitaine de pédalo une fois dessillés, il appellera à la rescousse les plus courageux d'entre eux, afin qu'ils forment un nouveau gouvernement capable d'affronter la bourrasque sociale. Vaste plan de bataille !Mais en bon gauchiste, ces gauchistes qui plutôt que d'oeuvrer un peu moins publiquement, plutôt que de faire non dans le révolutionnarisme de pacotille mais un travail sérieux un travail d'organisation dans une fraction de la classe, ont choisi le confort intellectuel d'être entre soi, entre rrrrévolutionnaire éloignés de toute tentation réformiste.
Si tu présentes les choses d'une manière aussi caricaturale, il y a peu de risques, tu vois, que je sois en reste : ta coalition de bras cassés a largement de quoi m'inspirer de mémorables fresques épiques !
Mais je ne peux pas m'empêcher de relever au passage ce bout de phrase qui en dit long sur ta manière de concevoir l'action politique. Tu dis :
"Un peu moins publiquement" ? Ce que tu leur reproches donc, à ces "gauchistes", c'est de se faire trop voyant ? "Surtout, restez planqués, faites les morts. Chut ! Sachez vous faire discrets. Et n'apparaissez pas... papa travaille !"ces gauchistes qui plutôt que d'oeuvrer un peu moins publiquement
Tu leur demandes en somme de laisser le tout le champ libre aux directions réformistes. Pourquoi ? Parce qu'elles sont majoritaires ? Et qu'il s'agit de ne surtout pas les perturber dans leurs basses oeuvres avec les représentants de la bourgeoisie : "Voyons, chut, les enfants... c'est pour votre bien !"
Et c'est toi qui viens me parler de front unique !
Et ping ! Sans blague ?! de quoi i's'mêle, c't'abruti ?... Naaan, mais !Franchement tes petits préfventions à mon égard sur le front unique je m'en tamponne, je sais ce que j'ai à faire parce que je suis dans la classe et que le front unique je le promeuts tant que possible. T'es vraiment mal venu de me chapitrer sur le sujet !
En une phrase, tout est dit. "L'Humain d'abord ? Je suis contre. Tout en étant pour" : voilà un langage clair, audible. Et qui parle aux salariés.Et alors qu'y a t'il d'incompatible ?Babel a écrit: Et je te signale tout de même que tu te revendiques d'un courant, La Riposte, qui, en mai dernier, tout en dénonçant le caractère réformiste-bourgeois du programme électoral du FdG, a non seulement appelé à voter pour son candidat (ce qui, à la limite, pourrait se concevoir), mais à soutenir et à développer sa campagne, la qualifiant au passage d'"événement d'une portée historique".
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Olivier Besancenot
Babel a écrit:Ah, la pratique ! "Moi, d'abord, j'en ai une. Alors que les autres, hein, ben non."Eugene Duhring a écrit:
Je suis un syndicaliste actif dans ma boite, le front unique c'est chaque fois que possible sur des objectifs clairement définis. C'est une demande des travailleurs d'avoir des organisations unies ! Nous la menons systématiquement jusqu'à épuisement de ses possibilités.
Et l'unité syndicale. "Moi, je la fais, moi ! Les autres, ils font semblant. Pire, ils l'ignorent, ces misérables (Des gauchisses enfermés dans leur bulle, et cultivant l'entre soi, que je vous dis !")
Bon, et ? Qu'est-ce que cela a à voir avec une politique de front unique, développée par une organisation communiste dans le but de disputer la direction du mouvement ouvrier aux bureaucraties ? En quoi cela la résume-t-il ? Explique un peu.Dans le FdG, mais pas sur ses bases ? Bizarre... Mais sur quelles bases, alors ? Quelle plateforme, au terme de quel accord, et avec qui ? Il y avait donc la place, dans le FdG, de construire une opposition développant une ligne alternative... au FdG ?Lors des élections présidentielles je considérais qu'il y avait des possibilités pour que les organisations qui se prétendent représenter les travailleurs, oeuvrent dans le FdG. Non sur les bases du FdG mais sur quelques objectifs précis.Et voilà l'argument massue : les "clowneries de Poutou" ! Dis, j'en connais d'autres à qui ça ne gêne vraiment pas de faire le zouave, à chaque fois qu'une caméra est dans les parages ! Et là, c'est pas du second degré, c'est pas de la dérision destinée à montrer qu'on n'est pas dupe du cirque électoral qu'ils nous font. Leur numéro, ils le jouent à fond, la larme à l'oeil et le trémolos dans le gosier : du grand Art !A la place le NPA a préféré multiplier les clowneries de Poutou dans ses clips sans qu'un début d'amorce d'ombre de message même subliminal ait pu infuser dans les masses.
D'ailleurs, le message du clip, sur lequel tu ne cesses de pester depuis qu'il t'est tombé sous le nez, était tout ce qu'il y a plus explicite, en termes de mots d'ordre revendicatifs. Tu as besoin que je te les rappelle ? C'était ceux de notre campagne. Et je me demande même si, présenté sous cette forme, dans le cadre étriqué et totalement faussé d'une campagne médiatique, ça ne le rendait pas plus audible.
Ah, mais non ? C'est la forme qui te défrise ? La forme... Et, dis-moi, quand les députés communistes allemands perturbaient les réunions du Reichstag en jouant de la fanfare, la forme qu'empruntait alors leur contestation te défrise également ?A l'époque, on peut réellement dire qu'il y avait manifestement un engouement pour le FdG notamment auprès d'une fraction relativement importante de militant ouvrier. Le front unique aurait imposé de faire un travail à l'intérieur de ce front, de pousser les choses jusqu'à la limite de ses possibilités.
Tu m'en parles comme si c'était il y a un siècle ! "A l'époque"... Et depuis,... plus rien ? "L'engouement" s'est donc évanoui, fugace comme une illusion ? Et tu regrettes qu'on n'ait pas tout fait pour le faire durer ? Moi, non. Tout ce qui contribue à dissiper les illusions et à éclaircir les enjeux, tout ce qui exprime la vérité des rapports de force, je suis pour.
Et tu penses bien qu'à présent que Mélenchon et Laurent font devant Hollande un numéro de danse du ventre, on va se priver pour le dénoncer !Tandis que toi, avec tes camarades rrrrréformistes, vous faites du rrrrrrrréformisme en acier trempé. Du boulot sérieux, au coeur des masses. Lequel consiste d'abord à soutenir la lutte intrépide de valeureux élus qui s'en vont, tantôt votant contre, tantôt s'abstenant sur les projets de lois gouvernementaux. Ensuite à attendre le jour bénit où, les yeux du capitaine de pédalo une fois dessillés, il appellera à la rescousse les plus courageux d'entre eux, afin qu'ils forment un nouveau gouvernement capable d'affronter la bourrasque sociale. Vaste plan de bataille !Mais en bon gauchiste, ces gauchistes qui plutôt que d'oeuvrer un peu moins publiquement, plutôt que de faire non dans le révolutionnarisme de pacotille mais un travail sérieux un travail d'organisation dans une fraction de la classe, ont choisi le confort intellectuel d'être entre soi, entre rrrrévolutionnaire éloignés de toute tentation réformiste.
Si tu présentes les choses d'une manière aussi caricaturale, il y a peu de risques, tu vois, que je sois en reste : ta coalition de bras cassés a largement de quoi m'inspirer de mémorables fresques épiques !
Mais je ne peux pas m'empêcher de relever au passage ce bout de phrase qui en dit long sur ta manière de concevoir l'action politique. Tu dis :"Un peu moins publiquement" ? Ce que tu leur reproches donc, à ces "gauchistes", c'est de se faire trop voyant ? "Surtout, restez planqués, faites les morts. Chut ! Sachez vous faire discrets. Et n'apparaissez pas... papa travaille !"ces gauchistes qui plutôt que d'oeuvrer un peu moins publiquement
Tu leur demandes en somme de laisser le tout le champ libre aux directions réformistes. Pourquoi ? Parce qu'elles sont majoritaires ? Et qu'il s'agit de ne surtout pas les perturber dans leurs basses oeuvres avec les représentants de la bourgeoisie : "Voyons, chut, les enfants... c'est pour votre bien !"
Et c'est toi qui viens me parler de front unique !
Et ping ! Sans blague ?! de quoi i's'mêle, c't'abruti ?... Naaan, mais !Franchement tes petits préfventions à mon égard sur le front unique je m'en tamponne, je sais ce que j'ai à faire parce que je suis dans la classe et que le front unique je le promeuts tant que possible. T'es vraiment mal venu de me chapitrer sur le sujet !En une phrase, tout est dit. "L'Humain d'abord ? Je suis contre. Tout en étant pour" : voilà un langage clair, audible. Et qui parle aux salariés.Et alors qu'y a t'il d'incompatible ?Babel a écrit: Et je te signale tout de même que tu te revendiques d'un courant, La Riposte, qui, en mai dernier, tout en dénonçant le caractère réformiste-bourgeois du programme électoral du FdG, a non seulement appelé à voter pour son candidat (ce qui, à la limite, pourrait se concevoir), mais à soutenir et à développer sa campagne, la qualifiant au passage d'"événement d'une portée historique".
Bravo Babel quelle verve et surtout quel charcutage de mon intervention.
Tu me reproches une méconnaissance du front unique, je t'en sers une que je tire du syndicalisme. Ben oui, défendre la classe organisée, cela commence par du syndicalisme dans les boites. Ben oui. Et dans le syndicalisme il y a aussi des organisations réformistes, réactionnaires, gauchistes et quand il s'agit de gagner sur les revendications le front unique s'impose. Le front unique ce n'est pas seulement une nécessité en politique. Mais bon si tu vois dans cette intervention le jeu de celui qui a la plus grosse, je te conseille un petit séjour chez le psy.
Pour le reste, difficile de répondre cela nécessiterait de dégager des onomatopées, des phrases sybillines, des comparaisons ridicules, une quelconque substance, je n'en ai pas envie.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Olivier Besancenot
Eugene Duhring a écrit:
Bravo Babel quelle verve et surtout quel charcutage de mon intervention.
Tu me reproches une méconnaissance du front unique, je t'en sers une que je tire du syndicalisme. Ben oui, défendre la classe organisée, cela commence par du syndicalisme dans les boites. Ben oui. Et dans le syndicalisme il y a aussi des organisations réformistes, réactionnaires, gauchistes et quand il s'agit de gagner sur les revendications le front unique s'impose. Le front unique ce n'est pas seulement une nécessité en politique. Mais bon si tu vois dans cette intervention le jeu de celui qui a la plus grosse, je te conseille un petit séjour chez le psy.
Pour le reste, difficile de répondre cela nécessiterait de dégager des onomatopées, des phrases sybillines, des comparaisons ridicules, une quelconque substance, je n'en ai pas envie.
Et bien nous serons d'accord sur la nécessité du front unique dans le combat des travailleurs mais pas trop avec les tares insultantes qui proposent des psys à ceux qui ne sont pas d'accord avec notre Duhring.
Non seulement le travail syndical est indispensable mais en plus il s'agit bien de le reconstruire , de développer une tendance inter-syndicale de lutte de classe, unitaire et anti-bureaucratique dans les luttes de classe réelles, il s'agit de refonder les organisations unitaires des travailleurs. Ca de fera forcement avec une partie du syndicalisme et des militants syndicaux.
(Le drole c'est que Duhring passe des pages et des pages à agresser ceux qui défendent cette position pour finalement dire comme Mr Dupond, la même chose mais en dégradé...)
Le centre de gravité est là et pas tant autour d'alliances avec un FdG qui est faible et pas trop dans les entreprises. Personne ne refus des alliances avec le FdG mais ils sont un aspect qui demeure secondaire d'autant plus qu'ils ont choisi de ne pas gagner les batailles dans la classe qui seules permettent de construire des partis puissants, réformistes ou autres.
Ensuite la question de l'unité des travailleurs, distincte de l'unité de ses organisations telles qu'elles sont qui ne rassemblent que des petites factions passe par des modulations organisationnelles multiples que se donnent les travailleurs pour résister et sur lesquelles les révolutionnaires ont des choses à faire, des initiatives à prendre qui n'attendent pas, assises sur le trottoir, qu'un FdG mal implanté et périphérique veuille bien se bouger l'oignon.
Quand, dans les années 80 les infirmières décident de se donner de structures soviétiques, elles le font à côté de la quasi-totalité des orgas syndicales et politiques qui les insultent (et pourtant les partis réformistes c'était autre chose que les joueurs de flute actuels). Pourtant elles vont organiser la quasi-totalité de leur profession et pousser les autres catégories de la santé à faire de même. Ce fut la dernière grande victoire et sans bavure de la classe ouvrière en France.
Ce qu'il y a là à en tirer c'est que ces coordinations de la santé furent bien des cadres de FUO, mais sans les partis et syndicats, montrant ainsi que les chemins ne sont pas toujours ce que l'on en pense et que des cadres de mobilisation ne passent pas par une vision trotskyste ossifiée qui en oublie complétement l'objet et la finalité des politiques unitaires.
Nous sommes dans une époque où la situation est profondément différente de celle qui a prévalu jusqu'aux années 80. Les partis réformistes se sont fait virer de la classe ouvrière au sens de partis s'organisant sur les lieux de travail. De plus leurs effectifs sont affaiblis, vieux et dans des secteurs étroits.
Tous les piaillements, les cris, les injures, ou les attaques sur la faiblesse du NPA, ne changent rien de ce diagnostic et ses conséquences.
Notamment : Toutes les réponses ne passent pas par les organisations de masse des travailleurs telles qu'elles sont, la preuve par les indignés espagnols, portugais, et encore ce vendredi en Slovénie des solutions originales ou dans bien d'autres pays ces derniers temps où les organisations de résistance de masse sont faibles (ce qui est le cas en France) les travailleurs font preuve d’inventivité , ce n'est que l'absence cruelle d'un parti révolutionnaire qui empêche de pousser les feux efficacement de toutes ces tentatives.
Toutes les réponse ne passent pas non plus par les directions des grands syndicats qui sont des ennemis de la classe ouvrière par le fait d'être une couche sociale dont les intérets ne recoupent pas ceux de leur base et de la classe ouvrière. Ce n'est pas une question de divergence mais de classe. Ce n'est pas une question de divergence avec des réformistes, le réformisme est autre chose.
Mais le FdG c'est autre chose Il est lui bien plus excentrique et a des positions dans quelques claques bureaucratiques affaiblies et divisées, parallèlement à une base vieille, dans des secteurs étroits.
Il n'est pas le centre de la recomposition. Par contre s'obnubiler là dessus est un des éléments qui font comprendre qu'en France la situation est gelée. pendant qu'on se creuse la tête à ne penser qu'en terme d'alliance avec le FdG ou de démasquer les méchants on ne s’occupe pas de ce qui importe.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Olivier Besancenot
Ma réponse précédente était assez verbeuse, je te le concède. Celle-ci sera plus courte.Eugene Duhring a écrit: Bravo Babel quelle verve...
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Olivier Besancenot
Babel a écrit:Ma réponse précédente était assez verbeuse, je te le concède. Celle-ci sera plus courte.Eugene Duhring a écrit: Bravo Babel quelle verve...
trés bon dans le moins verbeux et le minimun syndical à remettre en mémoire.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Olivier Besancenot
Heureusement que tu es là pour me former, je ne l'avais jamais lu !Babel a écrit:Ma réponse précédente était assez verbeuse, je te le concède. Celle-ci sera plus courte.Eugene Duhring a écrit: Bravo Babel quelle verve...
Et as-tu la conviction que la politique du NPA, sa structure, ses textes fondateurs, son journal, etc. rentrent dans le cadre d'une organisation communiste, capable d'impulser une tactique juste vis à vis des réformistes ? En un mot : "Le front unique et le communiste" s'applique t'il au NPA ?
Non seulement les communistes ne doivent pas s'opposer à ces actions communes mais au contraire, ils doivent en prendre l'initiative justement parce que plus grandes sont les masses attirées dans le mouvement, plus haute deviens-la conscience de leur puissance, plus sûre elle devient d'elle-même, et plus les masses deviennent capables d'aller de l'avant, si modeste qu'aient été les mots d'ordres initiaux de la lutte. Cela veut aussi dire que l'extension du mouvement aux masses accroît son caractère révolutionnaire et crée des conditions plus favorables aux mots d'ordre, aux méthodes de lutte et en général à la direction du Parti Communiste.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Olivier Besancenot
A ton service. L'oubli, si c'en est un, est donc réparé.Eugene Duhring a écrit:Heureusement que tu es là pour me former, je ne l'avais jamais lu !
Maintenant, il ne faut pas se contenter de lire, il faut s'efforcer de comprendre ce qui est écrit : l'assimiler. Ce qui prend parfois du temps. Mais rien ne presse : un militant bien formé en vaut largement 50 fourvoyés dans je ne sais quel fourre-tout réformiste.
Oui. Comme à tout parti qui a inscrit sur son programme le renversement révolutionnaire de la société et l'instauration d'une société sans classe.En un mot : "Le front unique et le communiste" s'applique t'il au NPA ?
Quant à savoir si cette organisation l'applique, à coup sûr et sans se tromper... c'est l'affaire d'un long combat. Mais à tout prendre autant le mener là où il est possible, au lieu de chercher à composer avec des bureaucrates, à l'intérieur d'un parti verrouillé en voie de désagrégation, en multipliant les contorsions et les palinodies. Cela évite bien des incohérences vis-à-vis de la ligne officiellement suivie par ce même parti.(cf. supra)
Une preuve qu'ayant beau l'avoir lu, tu ne l'as pas encore compris : la phrase que tu graisses parle de "mots d'ordres de lutte". Où en vois-tu dans le programme du Front de gauche ?Non seulement les communistes ne doivent pas s'opposer à ces actions communes mais au contraire, ils doivent en prendre l'initiative justement parce que plus grandes sont les masses attirées dans le mouvement, plus haute deviens-la conscience de leur puissance, plus sûre elle devient d'elle-même, et plus les masses deviennent capables d'aller de l'avant, si modeste qu'aient été les mots d'ordres initiaux de la lutte. Cela veut aussi dire que l'extension du mouvement aux masses accroît son caractère révolutionnaire et crée des conditions plus favorables aux mots d'ordre, aux méthodes de lutte et en général à la direction du Parti Communiste.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Olivier Besancenot
PROCÈS OLIVIER BESANCENOT CONTRE L’ESPIONNAGE DES OFFICINES PRIVÉES 26/11
Le procès sur l’espionnage dont a été victime Olivier Besancenot et sa famille dont Monsieur Di Zazzo, patron de SMP Technologie, est accusé ainsi que des ex policiers, commence ce jeudi 29 novembre à partir de 13h30 au tribunal de Paris. Il se tiendra jusqu’au 7 décembre.
Le procès sera l’occasion pour le NPA de dénoncer les tentatives d’intimidations et l’intrusion dans la vie privée dont a été victime notre camarade et son entourage.
Nous réclamons une commission d’enquête indépendante sur les agissements et les prérogatives des officines privées et leurs systèmes de fichage dont cette affaire suffit à prouver que les données ne sont pas protégées.
Nous réclamons enfin un moratoire immédiat sur l’utilisation des pistolets à décharges électriques Taser.
Montreuil, le 26 novembre 2012
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Olivier Besancenot
Espionnage de Besancenot: sursis requis contre le distributeur du Taser Sylvain PEUCHMAURD | AFP – 06/12
Six mois de prison avec sursis ont été requis jeudi à l'encontre du distributeur du Taser en France Antoine Di Zazzo, accusé d'avoir fait espionner en 2007-2008 l'ancien porte-parole du NPA, Olivier Besancenot
Pour l'accusation, le distributeur du Taser en France voulait déstabiliser un Olivier Besancenot trop critique: six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis jeudi contre Antoine Di Zazzo, accusé d'avoir fait espionner en 2007-2008 le responsable politique.
Dans son réquisitoire, la procureur Annabelle Philippe a désigné le patron de la société SMP technologies comme le "commanditaire de cet espionnage", qui visait à "déstabiliser un personnage qui politiquement, compte", "décrédibiliser un adversaire".
M. Di Zazzo était en conflit ouvert avec l'ex porte-parole du NPA, en raison des déclarations du dirigeant trotskiste remettant en cause le caractère non létal du pistolet à impulsions électriques.
L'ancien candidat à la présidentielle de 2007 avait affirmé, rapport d'Amnesty international à l'appui, que le Taser avait fait des morts aux Etats-Unis.
La vie privée d'Olivier Besancenot et de sa compagne a été "épluchée", "fouillée", a souligné la procureur, ils ont été suivis, pris en photo, y compris avec leur fils de quatre ans, ce qui a particulièrement ulcéré M. Besancenot.
Pour l'accusation, le patron de la société SMP Technologies, qui prêtait au dirigeant de rouler en Porsche Cayenne alors qu'il ne possède qu'une modeste Peugeot 106, voulait recueillir des éléments sur son train de vie afin de le discréditer.
Il est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour complicité de violation du secret professionnel, d'accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données et de détournement de finalité de données.
"Officines"
Les peines les plus lourdes dans ce dossier, 8 mois de prison dont six avec sursis assortie d'une amende de 10.000 euros, ont été requise contre quatre détectives privés. Une interdiction d'exercer à nouveau cette activité a également été demandée à leur encontre.
Antoine Di Zazzo, accuse l'un d'eux, Gérard Dussaucy, d'avoir fait du zèle en menant des investigations qu'il ne lui avait pas demandées. Il assure qu'il avait simplement demandé au détective un relevé cadastral pour obtenir l'adresse d'Olivier Besancenot afin de l'assigner en diffamation. Une procédure que le distributeur du Taser perdra.
Mais l'ancien policier reconverti en enquêteur privé avait affirmé devant le tribunal que les demandes de son client, qui lui avait infligé une pression, étaient allées crescendo.
Si bien que des investigations, réalisées par l'intermédiaire d'autres officines et de sous-traitants, ont conduit à la consultation de fichiers confidentiels, celui des cartes grises, des comptes bancaires ou encore un fichier de la police.
Contre les cinq autres prévenus, des peines de 15 jours à trois mois de prison avec sursis ont été requis. Parmi eux, quatre fonctionnaires, qui ont manqué à leurs obligations a souligné la représentante du ministère public. Ils ont été sanctionnés, révoqués, mis à la retraite d'office ou frappé d'une interdiction d'exercer.
Olivier Besancenot et sa compagne réclament au total 110.000 euros de dommages et intérêts. Leur avocat Me Antoine Comte a souhaité que l'on "assèche ces officines".
Le procès se poursuit jusqu'à vendredi et le jugement devrait être mis en délibéré à plusieurs semaines.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Olivier Besancenot
Politiques le monde
Olivier Besancenot à Florange pour soutenir les salariés d’ArcelorMittal
11 décembre 2012 à 14:25
-
1Philippe Poutou s'est quant à lui rendu sur le site de Basse-Indre.
Olivier Besancenot, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), a rencontré des militants CGT et FO mardi à Florange (Moselle), et affirmé que «la lutte continue». L’ancien porte-parole du NPA a appelé à mobiliser pour «établir un rapport de force (...), il faut prendre les capitalistes et le gouvernement à la gorge, leur faire peur pour qu’ils cèdent la nationalisation de Florange», a-t-il dit. D’un point de vue politique, la lutte de Florange a obtenu de remettre la question de la nationalisation sur la table, a souligné Olivier Besancenot.
Mardi, Philippe Poutou (NPA) s’est rendu pour sa part sur le site ArcelorMittal de Basse-Indre (Loire-Atlantique), un symbole de «convergence des luttes» dans ce dossier qui ne se cantonne pas à Florange, a dit Olivier Besancenot. Lionel Burriello, secrétaire général de la CGT à Florange, a lui aussi insisté à cette occasion sur la nécessité de la «convergence des luttes».
Lundi, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), était lui aussi venu apporter son soutien aux syndicalistes du site ArcelorMittal de Florange (Moselle), où il a déploré le manque «d’engagement réel» du groupe sidérurgique.
(AFP)
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Olivier Besancenot
Orbec. Olivier Besancenot soutient les postiers 08/01
Olivier Besancenot (Nouveau parti anticapitaliste), en tant que postier, apporte son soutien aux postiers d’Orbec qui se sont mobilisés, mercredi dernier, contre la réorganisation et la fermeture programmée de leurs bureaux.
« Les réorganisations incessantes que nous connaissons tous ont un seul objectif : faire de l’entreprise une machine à faire des profits, aux dépens de la santé des postiers et du service public, indique-t-il dans un communiqué. La mobilisation des postiers est déterminante pour stopper les réorganisations et les suppressions d’emploi. Il est possible de faire reculer la direction, si nous réussissons à regrouper les résistances, quels que soient les services ou les bureaux. » Et de poursuivre : « La direction de La Poste finira par payer un jour cette destruction du service postal. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Page 4 sur 12 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 10, 11, 12
Sujets similaires
» Besancenot ne sera pas candidat en 2012
» Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
» Philippe Poutou
» la résistance aux licenciements
» Luttes pour les droits des femmes
» Combattre le TSCG et l’austérité de Hollande
» Philippe Poutou
» la résistance aux licenciements
» Luttes pour les droits des femmes
Page 4 sur 12
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum