Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Cela fera la nième fois que notre troll rabâcheur publié la même citation : normal il n'a rien d'autre à dire
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Le NININI du FdG ouvre la porte au fascisme
Sur BC, par Copas
Des gouvernements de gauche sans poussée populaire ça ne fait rien, ou, si , le boulot de la bourgeoisie, et c’est une constante.
36, ce fut contre le gouvernement de gauche que cela se fit et le mouvement populaire arracha ce que la gauche ne lui avait pas promis. Sans les grèves de 36, personne ne parlerait de ce moment de l’histoire sauf d’une façon navrante en remarquant que cette gauche majo dedans-dehors du gouvernement se partagea entre ceux roulant vers le fascisme pétainiste et ceux divisés par un pacte international navrant avec le nazisme (qui ne fut pas accepté par une majorité de militants).
Mais 36 sans 32 et 34, ça n’existe pas (et donc le mouvement populaire démarra avant) et sans les grèves de 36 on n’en parlerait plus (sauf en mettant en valeur le naufrage de ceux ayant servi d’escalier au fascisme, car c’est un autre aspect du gouvernement de gauche que quand le mouvement populaire s’arrête, les partis de gauche volent au secours des solutions fascistes à la crise).
Parler du gouvernement de 1945 et des conquêtes de l’époque sans parler de la résistance qui ne doit rien, mais strictement rien, à un processus électoral, faut être d’une connerie en acier trempé.
Les élections existent, elles ont des choses à nous dire, mais ce qui compte de la façon la plus importante c’est bien la capacité d’une classe à se mobiliser sur ses revendications.
Dans la situation actuelle, le gouvernement Hollande continue d’appliquer les agressions de la bourgeoisie contre les travailleurs, c’est une réalité bien concrète que seuls les imbéciles négligent.
Cette agression qui continue est celle qui corrode, affaiblit, divise, rend vulnérable au fascisme.
L’heure est à un front contre l’executif des basses œuvres de la classe dominante, pas d’état de grâce, sinon on ouvre la porte à un fascisme qui sera là bien peu electoral...
L’unité donc pour faire face aux agressions du gouvernement Hollandréou, c’est à l’ordre du jour.
L’appel à travailler pour une mobilisation des travailleurs et de la classe populaire sur les revendications sociales, sur leur organisation pour repousser la bourgeoisie s’impose.
Sans ce travail qui n’a pas à attendre que les divas de la gauche (je pense particulierement aux petits appareils du FdG) c’est la route ouverte au fascisme.
La situation est grave, la crise capitaliste continue de corroder les sociétés et les basculent peu à peu dans le chaos, des plans géants d’austérité pour restaurer les taux de profit à la hache , s’abattent de plus en plus lourds sur les peuples en Europe.
Le gouvernement Hollande se situe toujours dans le contexte de ces plans et ces agressions terribles, la retenue électorale encore exprimée craque comme un vernis superficiel.
Le FdG , ses appareils du moins, se tâte pour savoir si l’eau est trop chaude ou trop froide, si les maroquins c’est meilleur que patienter jusque dans 5 ans... Mais sans apporter de solutions aux problèmes rencontrés.
Car les solutions passent par un plan de mobilisation sans limites de la base vers des sommets contrôlés
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Delapierre (Front de gauche) : «La page du sarkozysme n'est pas complètement tournée»
14 juin 2012 | Par Stéphane Alliès, MEDIAPART
Cela fait une vingtaine d'années que François Delapierre fait de la politique dans le sillage de Jean-Luc Mélenchon. Passé par le SOS-Racisme de Julien Dray, avant de rejoindre l'autre pendant du courant de la gauche socialiste et de devenir l'un des plus fidèles lieutenants et théoriciens du « mélenchonisme en marche », Delapierre a milité pour le “non” européen de 2005. Il a quitté le PS en 2008 avec Mélenchon, avant qu'ils ne fondent ensemble le Parti de gauche, dont il est l'un des piliers. Directeur de la campagne présidentielle, il analyse la séquence politique qui se termine, se défend face aux critiques faites au Front de gauche, et dit son espoir dans le cycle politique qui s'ouvre.
Quel bilan faites-vous de ce premier tour des législatives ? Comment expliquez-vous le reflux du Front de gauche, par rapport au score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle ?
Avec quelques jours de recul, ce qui me frappe est de voir qu’au-delà de la page apparemment tournée du sarkozysme, il persiste une double continuité. D’abord, la logique de la Ve République est aggravée. C’est seulement la troisième fois que les législatives se tiennent dans la foulée de la présidentielle. Elles ont été plus que jamais avalées par celle-ci. Pour preuve, l’abstention bat un nouveau record. Et dans cette décrue civique, la seule chose qui résiste est un bégaiement de la présidentielle, « donner une majorité à François Hollande ».
Ensuite, on note également que même si Sarkozy est parti, l’extrême droitisation de l’UMP se poursuit. Elle s’accélère même. Sur le terrain, presque aucun candidat de droite ne résiste au fait arithmétique implacable que l’électorat FN est la clé du second tour. Donc en réalité, la page du sarkozysme n’est pas complètement tournée.
Ce mouvement conduit à ce que la plupart des forces politiques ayant appelé à battre Sarkozy au second tour sont quasiment effacées du paysage. L’extrême gauche atteint un niveau historiquement bas, et se retrouve privée de tout financement public (faute d’avoir pu faire plus de 1 % dans 50 circonscriptions - ndlr). Le MoDem est pulvérisé, après avoir fait 18 % à la présidentielle il y a seulement cinq ans. Quant aux Verts, si l’on enlève les circonscriptions où ils étaient soutenus par le PS, ils n’obtiennent que 3,5 %.
Dans ce contexte, avec nos 7 %, le Front de gauche est la seule force qui résiste à côté du PS. Certes avec une décrue par rapport à la présidentielle, mais nous enregistrons une hausse de 70 % de voix par rapport au score du PCF en 2007. Le paradoxe, c’est que nous aurons moins de députés avec plus de voix et un meilleur pourcentage, puisque nous devrions n’en obtenir qu’une dizaine (contre 19 pour le groupe sortant - ndlr).
Est-ce que cela signifie qu’une dynamique comme celle du Front de gauche est irrémédiablement vouée à l’échec, dans le cadre des institutions de la Ve République ?
Oui. Le Front de gauche veut donner le pouvoir au peuple et cela heurte de plein fouet les institutions de la Cinquième. Notre projet est une révolution citoyenne, et non une alternance dans le cadre de cette République. Nous avons donc fait de la VIe République le mot d’ordre de nos grands rassemblements de la présidentielle. A l’issue de celle-ci, le choix des électeurs a été de rester dans le même cadre institutionnel, dans une alternance proposant une « présidence normale », alors que c’est cette République qui ne l’est pas. Et ce choix a des conséquences, ce choix se paye.
Nos critiques sur la Ve République sont renforcées par une situation plus verrouillée encore qu’en 2007. A l’époque, la droite est élue avec une dynamique indéniable autour de Sarkozy et une plus grande diversité politique à l’Assemblée nationale. Malgré cela, du fait de l’inversion du calendrier et du quinquennat, le pouvoir UMP a pu gouverner contre le peuple et peut se maintenir durant cinq ans quoi qu’il fasse. La seule possibilité d’expression populaire est de descendre dans la rue, ou d’utiliser des élections intermédiaires locales, dont ce n’est pas la vocation, pour sanctionner le pouvoir en place. D’où des scores absolument hors-normes pour la gauche aux régionales et aux cantonales.
Or l’on se retrouve aujourd’hui avec deux principaux partis qui totalisent à eux deux à peine plus de 50 % des voix au premier tour de la présidentielle, mais vont se retrouver avec 90 % des sièges à l’Assemblée nationale. François Hollande l’a en partie reconnu, puisqu’il s’est prononcé pour une dose de proportionnelle. Mais ce sera pour plus tard. Cela ne règle donc en rien le problème politique présent, puisqu’il s’appuie sur une majorité qui n’a jamais été aussi peu représentative. Si la proportionnelle s’appliquait aujourd’hui, le Front de gauche aurait 40 élus.
Par ailleurs, notre finalité politique n’est pas d’avoir un maximum d’élus pour peser dans le cadre actuel des institutions. Nos élus sont des outils au service de la révolution citoyenne. Sinon, nous aurions pu faire comme les Verts ou le PRG, qui, avec une base électorale bien moins forte que la nôtre, obtiendront des élus, mais auront renoncé à être un recours à gauche. Ce qui reste notre fil conducteur.
Ne regrettez-vous pas l’épisode des négociations électorales avec le PS, qui n’ont jamais abouti ?
Elles nous ont d’abord aidés à comprendre l’état d’esprit du PS. Leur attitude a été de vouloir réduire le poids de leurs concurrents à gauche. La direction du PS n’a jamais considéré que notre affaiblissement à l’Assemblée soit un problème. C’était même un objectif. Nous avons constaté sur le terrain que les socialistes ont consacré dix fois plus d’énergie à faire basculer les circonscriptions que le Front de gauche pouvait conserver ou gagner qu’à en conquérir sur la droite.
Au regard de ce qui se passe aujourd’hui, nous estimons avoir eu raison d’alerter sur la menace du FN et de proposer de se réunir face à la crainte de seconds tours droite/extrême droite. Les candidats UMP et FN sont en effet devenus souvent indiscernables. De même, nous avons eu raison de poser le problème de la représentation de la diversité de la gauche à l’assemblée, en réclamant des gestes en faveur d’une application de la proportionnelle dès maintenant. Il fallait essayer car nous voilà maintenant avec un problème démocratique majeur.
A propos du FN, le débat sur le caractère contre-productif de la stratégie «Front contre Front» vous ébranle-t-il ? On entend notamment beaucoup de socialistes dire que vous en faites trop sur l’immigration, sur l’antiracisme, que ce n’est plus comme ça qu’on combat le Front national…
Beaucoup de ces discours s’appuient sur la négation des résultats électoraux que nous avons obtenus, notamment dans la circonscription d’Hénin-Beaumont. Là-bas, Jean-Luc Mélenchon gagne un millier de voix par rapport à la présidentielle. Il réalise son meilleur résultat dans la commune la plus ouvrière de la circonscription, à Rouvroy. En face, Marine Le Pen ne gagne que 190 voix par rapport à la présidentielle, alors que l’UMP s’effondre. Quand Jean-Luc y est allé, ce n’était pas pour récupérer un siège facile mais avec la volonté de combattre l’extrême droite. Je vois bien comment beaucoup veulent nous faire porter le chapeau de leurs propres turpitudes. Si Marine Le Pen fait de tels scores à Hénin-Beaumont, c’est d’abord en raison de la corruption et de la nullité de trop de socialistes locaux et départementaux et en raison du basculement de l’électorat de droite facilité par l’extrême-droitisation de l’UMP.
C’est vrai que le Front de gauche est la dernière force politique dans ce pays à assumer le combat antiraciste. C’est essentiel, car c’est le point de confrontation idéologique central avec le FN. Beaucoup de commentateurs prétendent que le FN se « désextrémise », pour reprendre une formule de Brice Teinturier (directeur de l’institut de sondages Ipsos - ndlr). En réalité, c’est un parti fasciste, qui veut reconfigurer le paysage politique autour de l’affrontement avec les immigrés et leurs enfants. Même quand elle fait une conférence de presse sur l’écologie, Marine Le Pen cherche à expliquer que les immigrés sont responsables des gaz à effet de serre, par leurs retours au bled l’été, ou qu’ils sont la cause de la souffrance des animaux avec l’abattage hallal.
Cette obsession quasi névrotique a un sens politique : le FN a un besoin vital de faire croire que l’immigration est la cause principale des souffrances du pays. Nous devons donc la combattre sans concessions sur ce point. Les formules gênées et les demi-mesures alambiquées ne font hélas que conforter l’idée qu’il dirait tout haut ce que chacun pense tout bas. Alors, c’est sûr que la manière tranchante que nous avons de leur répliquer sur ce terrain détonne dans l’ambiance générale…
Une autre critique faite au Front de gauche, et à Jean-Luc Mélenchon en particulier, est de partir bille en tête contre le système médiatique. Au-delà de son aspect également contre-productif, n’y a-t-il pas une contradiction à défendre sincèrement les droits des salariés, et à s’en prendre dans le même temps, parfois violemment, à de simples salariés journalistes ?
Il faut juger ce que nous faisons et disons à l’aune de nos propres objectifs et raisonnements. Nous travaillons à rendre possible une révolution citoyenne dans ce pays. Cela implique un renversement des pouvoirs dominants, où le système médiatique joue un rôle central, puisqu’il assure le consentement des citoyens à une organisation sociale qui les opprime. Nous avons donc besoin de cultiver cette défiance vis-à-vis des médias dominants, déjà ancrée dans les esprits depuis 2005. D’ailleurs le système médiatique nous le rend bien, en nous menant une guerre implacable.
Les déclarations injurieuses de Copé, renvoyant dos à dos le Front de gauche et le Front national, ont un précédent dans un journal : les dessins de Plantu à la une du Monde, figurant Jean-Luc Mélenchon avec un brassard évocateur du fascisme, aux côtés de Marine Le Pen. Cette idée selon laquelle nous serions le pendant du FN a été répétée par les éditorialistes pendant de longs mois, avant d’être aujourd’hui utilisée par l’UMP. Les médias ne sont pas un reflet de la réalité, mais un rouage essentiel du système de domination que nous combattons.
Pour assurer le travail de domination, les tenants du système ont besoin de s’assurer le concours des journalistes eux-mêmes. Or il s’agit d’une profession très précarisée, majoritairement surexploitée. Les dominants doivent faire de gros efforts pour y étouffer tout esprit critique. C’est le rôle que joue le corporatisme journalistique. L’image de Jean-Luc Mélenchon maltraitant les petits journalistes fait partie des mises en scène utiles censées rappeler aux prolétaires des médias que leurs vrais amis sont les belles personnes, plutôt que les partisans de la révolution citoyenne.
Quelles sont désormais les perspectives pour le Front de gauche. La probable disparition d’un groupe à l’Assemblée nationale n’est-il pas le pire des scénarios pour vous ? Comment envisagez les deux prochaines années, sans élections ni réel pouvoir de tribune parlementaire ?
Cela renforce notre combat pour une VIe République. Le Front de gauche propose une révolution citoyenne, et ne se cantonne pas à un rôle tribunitien au sein d’institutions antidémocratiques. Ce verrouillage aura sans doute un effet contradictoire. D’un côté, il peut compliquer l’expression d’une alternative à la politique du gouvernement socialiste. Et en même temps, il va faire en sorte que les résistances actuelles, les contestations ou tout simplement les débats inévitables, s’expriment dans un autre cadre que celui de l’enceinte parlementaire.
On ne peut pas savoir quelle forme cela va prendre. En Espagne, ce fut le mouvement des Indignés. En Grèce, ce fut un mouvement de grèves générales. Ce qui est certain, c’est que les luttes de la société contre le pouvoir financier ne vont pas s’arrêter, et qu’elles trouveront un chemin. Et le Front de gauche, que nous avons construit depuis la présidentielle non plus seulement comme une force électorale, mais en développant des ancrages dans les quartiers, les luttes ou dans les entreprises, sera un outil décisif de ces combats.
La question de l'organisation interne du Front de gauche va également se poser. Quelles peuvent-être les nouvelles formes d’évolution de ce processus ?
C’est encore un peu tôt pour en parler. Nous avons besoin de tirer les leçons de la séquence politique qui est en train de se terminer, et qui a été globalement fructueuse pour nous. Nous avons conquis un électorat nouveau, rencontré une adhésion élargie, et nous sommes identifiés politiquement sur des questions clés, la VIe République comme sur le partage des richesses, la lutte contre le FN comme le combat contre les politiques européennes d’austérité. Même notre camarade Alexis Tsipras est qualifié en France de « Mélenchon grec », ce qui montre combien nous avons gagné en identification. Nous avons également un programme gouvernemental, ce que nous n’avions pas auparavant.
Ce qui est certain, c’est que nous avons besoin d’une expression nationale du Front de gauche. C’est sans doute ce qui nous a manqué durant ces législatives, du fait de la particularité de ce scrutin. Nos candidats ont peut-être souffert d’un manque d’identification à un discours national. On a aussi vu durant la présidentielle que c’est le processus ouvert d’implication citoyenne et militante qui était le moteur de notre dynamique. Cela, nous pouvons le poursuivre en dehors des périodes électorales.
Par ailleurs, cette succession de rendez-vous électoraux depuis notre création nous a privés de moments de réflexion, pour travailler sereinement à notre structuration et à des outils communs. Les deux années qui viennent ne seront pas de trop pour conforter ces acquis et nous préparer aux échéances électorales à venir, les municipales et les européennes. Concrètement, cela veut dire conforter sur le terrain nos assemblées citoyennes, comme nos fronts thématiques, structurer notre coordination nationale qui se réunit désormais régulièrement, conforter l’élargissement réussi à de nouvelles forces et de nouveaux militants et personnalités.
Ces moyens d’agir peuvent s’avérer décisifs dans la crise européenne, et dans la confrontation inévitable avec la finance, à laquelle le parti socialiste ne nous semble pas préparé, et qui n’attendra pas les prochaines échéances électorales.
Avec beaucoup moins d’élus et de militants que le PCF, on voit bien comment le PS ne s’adresse qu’à votre allié communiste, s’est irrité de la candidature de Mélenchon à Hénin-Beaumont et ne désespère pas de convaincre le PCF, et lui seul, d’entrer au gouvernement. Ne craignez-vous pas, vous Parti de gauche, de vous retrouvez marginalisé ?
Les communistes ne sont pas dupes de ces ruses grossières. Ils ont aussi vu l’attitude des socialistes à leur encontre, qui ont tout fait pour battre Marie-George Buffet aux législatives, par exemple. Derrière la charge incessante contre Jean-Luc Mélenchon, c’est une offensive contre l’ensemble des positions du Front de gauche qui a été menée.
Ce que je constate partout, c’est la fierté des militants du PCF devant le travail accompli et le résultat politique d’un positionnement autonome auquel ils ont toujours aspiré. Et puis la majorité absolue du PS risque hélas de ne pas le rendre davantage attentif aux exigences sociales et démocratiques que nous avons exprimées dans cette campagne. En réalité, le PS est dans une attitude hégémonique assez traditionnelle, que l’on retrouve dans toutes les organisations sociales-démocrates en Europe. Pour eux, la diversité de la gauche chez nous relève de cette exception française avec laquelle ils jugent nécessaire de rompre. Et les communistes ont bien vu le fond de la pensée des dirigeants socialistes.
A vos yeux, il y a aujourd’hui deux gauches qui sont à jamais séparées ? Ou des passerelles, des réconciliations, des compromis sont-ils encore possibles ? Autrement dit, le constat que vous avez fait lors de votre départ du PS, au lendemain de la victoire de Sarkozy, est-il le même aujourd’hui après la victoire de Hollande ?
La victoire de François Hollande, d’abord à l’intérieur du PS puis dans le pays, a représenté un alignement du socialisme français sur le courant démocrate européen. Force est de constater qu’aucune résistance ne s’est exprimée à l’intérieur du parti, et on peut penser que le succès électoral de cette ligne ne va pas susciter des vocations critiques en interne. Donc, il est probable que, durant quelques mois au moins, le PS s’engage dans un chemin qui risque de l’éloigner beaucoup de nous.
Mais les événements peuvent aussi s’inviter. Le cadre européen peut craquer et produire des révision spectaculaires. Si Hollande confirme son acceptation de l’austérité, il peut aussi se passer des choses. On a vu en Grèce des socialistes se désolidariser de la ligne du PASOK et de Papandréou. Mais dans tous les cas, c’est en dehors des partis dits sociaux-démocrates que s’exprime la recherche d’une alternative à la domination du capital financier. C’est cette analyse qui a motivé notre départ du PS, et elle est totalement confortée par le cycle politique qui s’achève.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Guide Michelon de cuisine bourgeoise (suite)
Par Fred Blan. Un témoignage parmi d’autres...
Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/130612/front-de-gauche-ma-perception-d-un-echec?onglet=commentaires#comment-2212626
Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/130612/front-de-gauche-ma-perception-d-un-echec?onglet=commentaires#comment-2212626
Le problème aujourd'hui, ce n'est pas que JLM est allé droit dans le mur avec "courage". Le problème véritable dépasse sa personne, c'est qu'il a amené avec lui, comme un meneur aveugle, sa propre organisation au mur (elle s'en remettra sans doute). Il a de même amené dans le mur, l'espoir d'un grand nombre d'entre nous d'un autre avenir, accessible, au moins à court terme.
A ma petite échelle, moi-même au PG, j'ai essayé de signaler mon malaise à la mi-mai sur ce qui me paraissait clocher avec ce que j'appelle un décentrage du combat du FG : la mise en second plan d'un projet d'autre chose, plus démocratique, plus social, plus juste, remplacé l'air de rien par la mise en avant d' un combat "homérique" (dixit Mélenchon) entre deux bateleurs de foule, chacun présenté comme d'un bord opposé de l'échiquier. A la suite de mon courriel plein de doutes, la plupart de mes camarades se sont alors fermés comme des huîtres, refusant que l'on puisse se sentir gênés de la tournure des évènements...
Certains allant même jusqu'à justifier l'impensable : défendre la mise en scène du combat personnalisé et les agissements de JLM au nom du fait que dans l'autre camp il n'y avait aucune "pudeur" (sic)... Le mal combattu par ce que nous étions censés rejeter. Le mal par le mal ! Or, depuis quand était-on censés séduire ceux qui sont les plus proches de nous, (sans être forcément aussi politisés) de cette manière ? L'électeur de gauche n'est pas l'électeur d'extrême droite ! L'avions-nous oublié ? L'appel à la 6ème république, à davantage de démocratie réelle peut-il se dissoudre dans une personnification digne de la 5ème et dans une considération minable de ce qu'est un mandat conféré par les citoyens ? (abandonner en cours de route un mandat de députation européenne à peine commencé pour un mandat de députation nationale, plus gratifiant sans doute pour l'ego d'un dirigeant).
J'ai ainsi eu droit au mieux à une incompréhension, et au pire à une intolérance (pour certains). Le doute n'est guère permis quand l'avenir radieux de l'organisation et de son leader charismatique sont en jeu. Mais ma gauche n'est pas celle-là ; elle demeure libertaire. Ecoeuré de l'attitude de certains des mes camarades, je m'en suis quitté, après les avoir mis en garde une dernière fois... l'avant veille de dimanche dernier... et on sait ce qu'il en ait advenu
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Emmanuelle Bonhomme et Jean-Michel Cabiac, candidats du Front de Gauche dans la 16ème circonscription, nous transmettent cette déclaration par communiqué :
Nous tenons à remercier vivement les électeurs qui ont apporté leurs voix au Front de Gauche, pour les valeurs de justice sociale, de tolérance et d’humanisme dont nous sommes porteurs.
Nous souhaitons que l’économie soit soumise aux besoins des êtres humains et non l'inverse. Nous ne nous résignons pas aux fermetures des entreprises, aux délocalisations, au démantèlement des services publics pour les seuls intérêts de la Bourse et des actionnaires quand nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans l'angoisse des fins de mois.
Nos sommes 6.64% des électeurs de la circonscription à dire non à l’austérité, ni même à des petites mesures censées atténuer les conséquences de cette économie libérale. Nous sommes 6.64% à souhaiter que l’organisation de la société se fasse sur la base de nos besoins et non sur la base des besoins des marchés financiers.
Nous continuons à dire de toutes nos forces qu'un projet basé sur la haine et le rejet de l'autre ne ferait que nous précipiter dans le mur. Cette conception de la République fera reculer nos droits, nos libertés et nous appauvrira encore plus que les mesures prises pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il est impensable que notre circonscription envoie une députée du Front National à l'Assemblée.
Au-delà de nos différences, parce que nous sommes responsables et clairement ancrés à gauche, nous nous ferons tout pour faire barrage à la candidate du Front National en votant pour le candidat de la majorité présidentielle, le socialiste Michel Vauzelle.
Nos droits, notre liberté, notre dignité, ce sera encore dans la rue que nous les défendrons après le 17 juin.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Déclaration du Parti de Gauche
Lundi 18 Juin 2012
Le Parti de Gauche se félicite de la défaite de la droite. Un mois après le résultat des présidentielles, le Sarkozysme est battu une seconde fois à plate couture. L’axe Sarkozy-Merkel est affaibli : la possibilité de rompre avec le traité qu’ils ont élaboré est plus que jamais possible. Le Président de la République dispose d’une majorité s’il veut proposer une autre voie à l’’Union européenne alors qu’à l’inverse Mme Merkel est affaiblie. Il a donc une lourde responsabilité.
L’assemblée élue ce soir ne représente cependant qu’une réalité déformée du pays. Les conséquences de la présidentialisation du régime font qu’à peine plus d’un français sur deux a voté. Le Front de Gauche, 4 millions de voix à la présidentielle, dispose de moins d’élus que dans l’assemblée sortante ! C’ est un problème pour la démocratie mais aussi pour la gauche toute entière mal représentée dans sa diversité. Aussi, nous espérons à minima que les conditions seront créées pour que le Front de Gauche dispose d’un groupe à l’assemblée.
Seul majoritaire à l’assemblée, le PS a donc toutes les responsabilités sur ses épaules. Dans les semaines à venir, le Front de Gauche appuiera à l’assemblée et dans les mobilisations toutes les mesures qui iront dans le bon sens, refusera toutes mesures d’austérité et sera plus que jamais une force de propositions alternatives. Le bon résultat de Syzira ce soir, qui est en Grèce plus que jamais la première force de gauche, indique le cap à suivre pour le Front de Gauche.
L’élection de deux députés du FN, mauvaise nouvelle pour la République, ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel. Leur élection n’a été rendue possible qu’à cause de la porosité idéologique entre l’UMP et le FN. Une course de vitesse est désormais engagée. Les idées racistes d’extrême droite ne reculeront que grâce à une bataille idéologique sans concession menée de pair avec une politique sociale en faveur des catégories populaires. Le Parti de Gauche y sera en première ligne.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Déclaration du Parti de Gauche
Lundi 18 Juin 2012
Le Parti de Gauche se félicite de la défaite de la droite. Un mois après le résultat des présidentielles, le Sarkozysme est battu une seconde fois à plate couture. L’axe Sarkozy-Merkel est affaibli : la possibilité de rompre avec le traité qu’ils ont élaboré est plus que jamais possible. Le Président de la République dispose d’une majorité s’il veut proposer une autre voie à l’’Union européenne alors qu’à l’inverse Mme Merkel est affaiblie. Il a donc une lourde responsabilité.
L’assemblée élue ce soir ne représente cependant qu’une réalité déformée du pays. Les conséquences de la présidentialisation du régime font qu’à peine plus d’un français sur deux a voté. Le Front de Gauche, 4 millions de voix à la présidentielle, dispose de moins d’élus que dans l’assemblée sortante ! C’ est un problème pour la démocratie mais aussi pour la gauche toute entière mal représentée dans sa diversité. Aussi, nous espérons à minima que les conditions seront créées pour que le Front de Gauche dispose d’un groupe à l’assemblée.
Seul majoritaire à l’assemblée, le PS a donc toutes les responsabilités sur ses épaules. Dans les semaines à venir, le Front de Gauche appuiera à l’assemblée et dans les mobilisations toutes les mesures qui iront dans le bon sens, refusera toutes mesures d’austérité et sera plus que jamais une force de propositions alternatives. Le bon résultat de Syzira ce soir, qui est en Grèce plus que jamais la première force de gauche, indique le cap à suivre pour le Front de Gauche.
L’élection de deux députés du FN, mauvaise nouvelle pour la République, ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel. Leur élection n’a été rendue possible qu’à cause de la porosité idéologique entre l’UMP et le FN. Une course de vitesse est désormais engagée. Les idées racistes d’extrême droite ne reculeront que grâce à une bataille idéologique sans concession menée de pair avec une politique sociale en faveur des catégories populaires. Le Parti de Gauche y sera en première ligne.
le PG pas mieux que le PCF. déja a quemander un groupe "rikiki, mais maous costaud???. aprés la gamelle la cuillier?? panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
panchoa fait toujours ses sarcasmes débiles... et oui c'est important d'avoir un groupe pour faire écho à l'assemblée nationale aux mouvements sociaux, aux luttes et au programme de la gauche radicale.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Bon, eh bien "l'elan du FdG", on a du mal à voir au bout du compte où il est passé....
Moins de députés qu'avant pour le PC, les rodomontades de Melenchon bientôt oubliées, la Bastille, même en carton pâte n'a pas de souci à se faire de ce côté là.....
Ce qu'il restera ? Des démoralisations et désillusions pour ceux qui se sont enthousiasmés de cette "révolution par les urnes" et qui ont avalé en prime les couleuvres nationalos, la Marseillaise triomphante, les coups de menton de Monsieur Vousallez-voircequevousallez-voir..................on a vu.
Et pour ceux du NPA qui sont allés à la gamelle, y'a pas grand chose dedans et peu d'avantages à partager ....
Moins de députés qu'avant pour le PC, les rodomontades de Melenchon bientôt oubliées, la Bastille, même en carton pâte n'a pas de souci à se faire de ce côté là.....
Ce qu'il restera ? Des démoralisations et désillusions pour ceux qui se sont enthousiasmés de cette "révolution par les urnes" et qui ont avalé en prime les couleuvres nationalos, la Marseillaise triomphante, les coups de menton de Monsieur Vousallez-voircequevousallez-voir..................on a vu.
Et pour ceux du NPA qui sont allés à la gamelle, y'a pas grand chose dedans et peu d'avantages à partager ....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:panchoa fait toujours ses sarcasmes débiles... et oui c'est important d'avoir un groupe pour faire écho à l'assemblée nationale aux mouvements sociaux, aux luttes et au programme de la gauche radicale.
eh oui tu me lit pas bien. il va falloir que le PG pas mieux que le PCF fasse de la léche au PS pour , peut étre avoir un groupe. Avec moins de voix les verts auront un groupe et 18 élus. surprenant NON. certain au PCF doivent regrétter le bon temps. il va y avoir tournage de "réglement de compte a OK corral". ah oui la prestation de melenchon a henin beaumont, pitoyable et contre productif. mediapart a bien participer de cette prestation avec ses "seul melenchon seul le Foutage de Gueule est conte le FN etc etc" bravo la propagande. ping sur le bec du petit tartarin. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Vals a écrit:Bon, eh bien "l'elan du FdG", on a du mal à voir au bout du compte où il est passé....
c'est toujours mieux que les appels impuissants à la grève générale, que le dénigrement systématique, que la politique acharnée de division, que l'impuissance à peser et à changer les conditions matérielles des exploités, que les sarcasmes apolitiques de certains, et que les querelles internes ou entre les groupuscules (voir les fils du LO ou le NPA).
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Au commencement ils promettaient la 6ième république. Puis ils voulurent la 6ième circonscription. A ce jour ils pleurent le 6ième groupe.
Ils restent dans la 6ième dimension.
Ils restent dans la 6ième dimension.
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:
c'est toujours mieux que les appels impuissants à la grève générale
Déjà en 36, puis en 68, ils condamnaient la grève générale...
Et en 2010, ils ont fait la même chose, comptant sur leur sabotage du mouvement des retraites
pour détourner les énergies vers les urnes.
Maintenant, le soufflé est retombé...
Pourtant, les plus grandes avancées sont bien dues à la grève générale,
quand elle menace le pouvoir de la bourgeoisie.
Mais le pouvoir de la bourgeoisie, les bureaucrates PC et PS, au FdG ou ailleurs,
l'ont TOUJOURS défendu, depuis le gouvernement comme dans l'opposition.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:...en 68, ils condamnaient la grève générale...Achille a écrit:
c'est toujours mieux que les appels impuissants à la grève générale
La grêve générale de 68 et je l'ai bien connu et participé activement et en bleu de travail. Alors affirmer que je condamnais la grève générale n'est qu'une calomnie de plus et en ce domaine tu es un maitre. J'ai aussi constaté le résultat de 68 la victoire de la droite aux élections qui ont suivi puis ensuite le démantèlement des industries (textile, sidérurgie...) et les divers plan d'austérité de Barre/Giscard. Alors n'avoir qu'à la bouche grève générale sans plus réfléchir à l'issue politique restera toujours les oripeaux du gauchiste impuissant.
Dernière édition par Achille le Lun 18 Juin - 15:51, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Ce "c'est toujours mieux" montre que tu es conscient de l'échec du FdG, dont tu te consoles en ironisant sur l'échec, encore plus grand sur le plan électoral, de l'EG.Achille
c'est toujours mieux que les appels impuissants à la grève générale, que le dénigrement systématique, que la politique acharnée de division, que l'impuissance à peser et à changer les conditions matérielles des exploités, que les sarcasmes apolitiques de certains, et que les querelles internes ou entre les groupuscules
Mais tu n'as pas l'air de saisir que nous ne nous plaçons pas sur le même terrain. Si nous ne sommes pas indifférents aux résultats électoraux, ce n'est pas notre objectif en soi. Alors que c'est clairement celui du FdG et de ses différentes composantes. Si tel n'était pas le cas, le FdG se serait empressé, dès le lendemain des élections à déclarer que maintenant tout se jouait dans les luttes et qu'il fallait construire une force militante etc pour favoriser ces luttes. Au lieu de cela, le FdG se plonge dans des calculs sur la possibilité de construire un groupe, sur la participation ou non participation au gouvernement etc.
Autrement dit, le FdG s'avoue d'avance impuissant, bien plus impuissant que nous ne le sommes malgré nos scores "ridicules". Car quel poids va peser une douzaine de députés, avec ou sans groupe, face à une majorité PS absolue ? Comment raconter encore que cette présence va servir à "gauchir" la politique de Hollande ? Alors que, par le passé, avec 100 ou 150 députés, le PCF ne parvenait pas à peser sur la politique de Mitterrand...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:
Mais tu n'as pas l'air de saisir que nous ne nous plaçons pas sur le même terrain. Si nous ne sommes pas indifférents aux résultats électoraux, ce n'est pas notre objectif en soi. Alors que c'est clairement celui du FdG et de ses différentes composantes. Si tel n'était pas le cas, le FdG se serait empressé, dès le lendemain des élections à déclarer que maintenant tout se jouait dans les luttes et qu'il fallait construire une force militante etc pour favoriser ces luttes.
Une fois de plus tu montres que tu n'es pas ici pour débattre mais pour démolir car il suffisait de lire le communiqué publié juste plus haut:
Déclaration du Parti de Gauche
Lundi 18 Juin 2012
...
Seul majoritaire à l’assemblée, le PS a donc toutes les responsabilités sur ses épaules. Dans les semaines à venir, le Front de Gauche appuiera à l’assemblée et dans les mobilisations toutes les mesures qui iront dans le bon sens, refusera toutes mesures d’austérité et sera plus que jamais une force de propositions alternatives. Le bon résultat de Syzira ce soir, qui est en Grèce plus que jamais la première force de gauche, indique le cap à suivre pour le Front de Gauche
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Le bruit court que l'ancien secrétaire du PC, Robert HUE, connu pour son courage et son désintéressement, serait en voie de passer à la caisse pour ses reniements et trahisons : le buffet de Hollande est ouvert mais les places seront chères....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Voilà encore un propos de chargé de com.Achille a écrit:
Une fois de plus tu montres que tu n'es pas ici pour débattre mais pour démolir car il suffisait de lire le communiqué publié juste plus haut:
Achille champion de l'attaque personnelle et de l'insanité ose écrire que Vérié ne débat pas sur ce forum...
Plus c'est gros, croit notre troll.
Sur le fond, Vérié, comme moi et tout MR avec un peu de bouteille
a vu ces communiqués dans le vide des mêmes politiciens, depuis des dizaines d'années,
toujours aussi sectaires dans la lutte.
La réalité, c'est la gestion bourgeoise avec le PS dans tous les exécutifs,
et au niveau gouvernement le NININI.
Et bien sûr, les dirigeants collabos de classe du FdG refusent toujours les actions unitaires proposées par le NPA.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Pour qui sait lire, et même pas entre les lignes, il y a un gouffre entre cette déclaration passe-partout et l'affirmation de la volonté d'oeuvrer sérieusement aux mobilisation en expliquant que ce sont elles qui seront déterminantes et non le groupuscule d'élus FdG au parlement...
Communiqué FdG Cité par Achille
le Front de Gauche appuiera à l’assemblée et dans les mobilisations toutes les mesures qui iront dans le bon sens, refusera toutes mesures d’austérité et sera plus que jamais une force de propositions alternatives.
__
En ce qui concerne Hue, il a eu l'habileté d'aller à la soupe avant les autres depuis un bout de temps, mais on peut se demander quel avantage pourrait tirer Hollande de son recyclage, car il est vomi par une grande partie des militants du PCF et fait tout de même figure de has been auprès de la grande majorité de la population... C'est un peu comme si Poutine confiait un sous ministère à Gorbatchev
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau champion de l'attaque personnelle et de l'insanité, notre troll a atteint 5117 rabâchages !
On attend toujours ses excuses sur les calomnies à propos de mai 68 : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2229p165-front-de-gauche#44019 Plutôt que de se confronter au mouvement réel des masses il poursuit son monologue de division
On attend toujours ses excuses sur les calomnies à propos de mai 68 : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2229p165-front-de-gauche#44019 Plutôt que de se confronter au mouvement réel des masses il poursuit son monologue de division
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:
Pour qui sait lire, et même pas entre les lignes, il y a un gouffre entre cette déclaration passe-partout et l'affirmation de la volonté d'oeuvrer sérieusement aux mobilisation en expliquant que ce sont elles qui seront déterminantes et non le groupuscule d'élus FdG au parlement...
Encore une insulte aux dizaines de milliers de militants qui luttent au quotidien dans leurs entreprises et dans les mouvements sociaux.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Pour qui sait lire, et même pas entre les lignes, il y a un gouffre entre cette déclaration passe-partout et l'affirmation de la volonté d'oeuvrer sérieusement aux mobilisation en expliquant que ce sont elles qui seront déterminantes et non le groupuscule d'élus FdG au parlement...
Encore une insulte aux dizaines de milliers de militants qui se reconnaissent dans le FdG et qui luttent au quotidien dans leurs entreprises et dans les mouvements sociaux.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
C'est aussi ridicule et malhonnête que quand les dirigeants du PCF disaient dans les années cinquante-soixante que critiquer la ligne du parti, c'était insulter les millions de travailleurs qui votent pour lui et luttent chaque jour etc.Achille a écrit:Achille a écrit:Pour qui sait lire, et même pas entre les lignes, il y a un gouffre entre cette déclaration passe-partout et l'affirmation de la volonté d'oeuvrer sérieusement aux mobilisation en expliquant que ce sont elles qui seront déterminantes et non le groupuscule d'élus FdG au parlement...
Encore une insulte aux dizaines de milliers de militants qui se reconnaissent dans le FdG et qui luttent au quotidien dans leurs entreprises et dans les mouvements sociaux.
La prétention d'assimiler toute critique contre des bureaucrates à une insulte contre les militants de base et les travailleurs fait partie des grands classiques du stalinisme.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:C'est aussi ridicule et malhonnête que quand les dirigeants du PCF disaient dans les années cinquante-soixante que critiquer la ligne du parti, c'était insulter les millions de travailleurs qui votent pour lui et luttent chaque jour etc.Achille a écrit:Achille a écrit:Pour qui sait lire, et même pas entre les lignes, il y a un gouffre entre cette déclaration passe-partout et l'affirmation de la volonté d'oeuvrer sérieusement aux mobilisation en expliquant que ce sont elles qui seront déterminantes et non le groupuscule d'élus FdG au parlement...
Encore une insulte aux dizaines de milliers de militants qui se reconnaissent dans le FdG et qui luttent au quotidien dans leurs entreprises et dans les mouvements sociaux.
La prétention d'assimiler toute critique contre des bureaucrates à une insulte contre les militants de base et les travailleurs fait partie des grands classiques du stalinisme.
C'est aussi impuissant et malhonnête que les provocateurs ultra-gauche des années 70 qui parasitaient les manifestations pour dénigrer et diviser car vous l'avez tous lu il ne s'agit pas de critiquer pour verie2, reprenons,
1/ verie2 dit que le Front de Gauche (pas ses dirigeant) n'est pas ne soutient ni n'appelle aux lutte
2/ je cite le communiqué de ce matin qui écrit le contraire
3/ Verie2 dit que c'est une formule générale
Conclusion quoique dise quoique fasse le FdG (pas ses dirigeants) verié2 le dénigrera systématiquement;
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
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