Front national
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Re: Front national
http://www.liberation.fr/politiques/01012391258-un-debat-le-pen-melenchon-pas-si-simple
http://www.ozap.com/actu/le-debat-marine-le-pen-jean-luc-melenchon-aura-t-il-lieu-jeudi-soir-sur-france-2/439480
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2012/02/24/Quand-l%E2%80%99extr%C3%AAme-droite-baisse-les-yeux-pour-la-premi%C3%A8re-fois%E2%80%A6devant-le-Front-de-Gauche-!
http://www.ingenieurduson.com/actu/657
http://www.staragora.com/news/lenglet-vs-le-pen-la-marine-a-coule/439996
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/marine-le-pen-je-ne-debattrai-pas-avec-m-melenchon-188149.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-le-fn-melenchon-est-tombe-dans-le-piege_1086229.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-que-melenchon-a-fait-apres-le-faux-debat-avec-le-pen_1086194.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-marine-le-pen-a-t-elle-refuse-un-debat-democratique-avec-melenchon_1086102.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-debat-entre-le-pen-qui-a-peur-et-melenchon-le-faux-candidat_1086059.html
http://www.lyonmag.com/article/36630/melenchon-rappelle-a-le-pen-les-velleites-anti-egalitaires-de-ses-elus-fn-en-rhone-alpes
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Marine-Le-Pen-a-refuse-le-debat-avec-Jean-Luc-Melenchon-sur-France-2-378926
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120224.OBS2162/video-le-pen-melenchon-bonjour-monsieur-fin-de-l-echange.html
http://www.ozap.com/actu/le-debat-marine-le-pen-jean-luc-melenchon-aura-t-il-lieu-jeudi-soir-sur-france-2/439480
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2012/02/24/Quand-l%E2%80%99extr%C3%AAme-droite-baisse-les-yeux-pour-la-premi%C3%A8re-fois%E2%80%A6devant-le-Front-de-Gauche-!
http://www.ingenieurduson.com/actu/657
http://www.staragora.com/news/lenglet-vs-le-pen-la-marine-a-coule/439996
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/marine-le-pen-je-ne-debattrai-pas-avec-m-melenchon-188149.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-le-fn-melenchon-est-tombe-dans-le-piege_1086229.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-que-melenchon-a-fait-apres-le-faux-debat-avec-le-pen_1086194.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-marine-le-pen-a-t-elle-refuse-un-debat-democratique-avec-melenchon_1086102.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-debat-entre-le-pen-qui-a-peur-et-melenchon-le-faux-candidat_1086059.html
http://www.lyonmag.com/article/36630/melenchon-rappelle-a-le-pen-les-velleites-anti-egalitaires-de-ses-elus-fn-en-rhone-alpes
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Marine-Le-Pen-a-refuse-le-debat-avec-Jean-Luc-Melenchon-sur-France-2-378926
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120224.OBS2162/video-le-pen-melenchon-bonjour-monsieur-fin-de-l-echange.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
LE PEN : TES IDEES, NI ICI, NI AILLEURS !
Les organisations suivantes : CGT Indre, FSU Indre, NPA, Parti de Gauche, PCF, Résistance Anti-Fasciste de l’Indre, le Planning Familial, appellent à s’opposer à la venue de Le Pen à Déols le 26 février prochain.
Les idées de Le Pen et du Front National n’ont rien à faire ni ici, ni ailleurs !
Ne nous laissons pas tromper par leur discours contre le grand Capital lorsque leurs propositions et leurs actions ne tendent qu’à le renforcer et à tenter d’orienter l’exaspération contre les immigrés, contre les services publics, contre la protection sociale, contre les droits des femmes, contre le droit du travail et le pouvoir d’achat, contre les plus faibles.
La preuve ! Alors que nous étions des millions à manifester pour conserver le droit à un départ à la retraite à 60 ans et à des pensions dignes pour nous, nos jeunes et nos anciens, Madame Le Pen, elle, nous traitait « d’émeutiers » (le 22/10/2010).
L’héritière xénophobe de son millionnaire de père n’a décidément rien à faire avec les salariés, les artisans, les retraités et les privés d’emploi, rien à faire avec tous ceux qui vivent de leur travail quand ils en ont un. Elle est la roue de secours du « système ».
Non, le F.N. n’est pas un parti comme les autres. Ses idées, malheureusement relayées aujourd’hui par la droite, ont déjà mené, en période de crise, au fascisme et aux pires heures de notre histoire.
Il est de la responsabilité de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de se rassembler largement pour le faire savoir haut et fort. Marine Le Pen et ses idées n’ont rien à faire ni dans notre département, ni ailleurs.
Le 26 février à 13h30 soyons nombreux à nous rassembler devant le stade de football de la ville de Déols (Avenue du Général De Gaulle), avant de manifester jusque devant la salle MACH36 (ex tarmac) notre indignation et notre révolte face aux idées liberticides et nauséabondes du Front National.
Portons haut les idées de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Solidarité entre les peuples.
Contacts : indrenouveauparti@yahoo.fr ; pcf.36@wanadoo.fr;
Marine Le Pen : meeting et contre-manifestation 25/02/2012
Déols (Indre). Marine Le Pen tiendra un meeting au Mach 36, dimanche. Des associations et partis politiques de gauche condamnent cette visite. Le FN réplique.
C'est presque une tradition : chaque visite de Marine Le Pen dans une ville soulève un vent de contestation émanant, pour l'essentiel, des mouvements, associations et partis politiques de gauche. Depuis l'annonce officielle de la venue de la candidate du Front national à Châteauroux, les communiqués tombent comme les feuilles d'automne brassées dans le tourbillon de la campagne présidentielle.
Rassemblement, marche et manifestation
« Front national : l'imposture », clament, dans un communiqué commun, une dizaine d'organisations (1) qui expriment « leurhonte et leur colère de voir notre département servir de tribune à un parti qui contrevient à tous les principes fondamentaux d'égalité et de solidarité entre les hommes. Nous refusons que notre département, qui souffre déjà de graves inégalités sociales, serve de terrain à une campagne démagogique et haineuse dont la majorité des citoyens de notre département ne veut pas ». Les signataires appellent à « honorer cette tradition : la Résistance ». Plusieurs organisations (2) appellent à une contre-manifestation, dimanche. Elle débutera par un rassemblement au stade de football de Déols. Les manifestants se rendront ensuite à pied jusqu'au Mach 36 pour se faire entendre devant la salle. Face à cette initiative, le Front national n'a pas tardé à répliquer, par la voix de Matthieu Colombier, secrétaire départemental du FN dans l'Indre : « Nous condamnons cette manifestation prévue par les collectifs, syndicats et partis politiques d'extrême gauche. Cette contre-manifestation prouve une nouvelle fois que le sectarisme et le refus de la démocratie sont clairement dans le camp de ceux qui, à défaut d'arguments crédibles et sincères, préfèrent l'agitation et la violence ». Le Front national invite « tous les citoyens soucieux du respect de la démocratie à défendre la liberté d'expression en se rendant au meeting de Marine Le Pen ».
(1) Les organisations signataires : LDH 36, CGT, CFDT, EELV, Femmes solidaires, Planning familial, PS, Relais étrangers, SAF, Unsa, FSU, PCF. L'Association nationale des anciens combattants et Amis de la Résistance (Anacr) dénonce, elle aussi, cette venue. (2) NPA, CGT, FSU, Parti de gauche, PCF, Résistance antifasciste, Planning familial.
pratique
> Meeting de campagne de Marine Le Pen, dimanche 26 février, à 15 h 30, au Mach 36 (ex-Tarmac), rue Eugène-Viollet-le-Duc, 36130 Déols. Entrée : 5 € (gratuit pour les moins de 18 ans). > Contre-manifestation : rassemblement à 13 h 30, stade de football de Déols, avenue de Gaulle, pour marcher ensuite vers le Mach 36.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Argumentaire PS contre le FN
http://www.scribd.com/doc/82930903/Chiffres-a-l-appui-retrouvez-le-vrai-projet-du-FN-de-Marine-Le-Pen
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front national
Marine Le Pen fait l'éloge de la " France des villages et des campagnes " 26/02/2012
La présidente du Front national, en meeting dans l'Indre ce dimanche, s'est présentée comme la défenseur de la ruralité "abandonnée" par les "élites parisiennes".
"L'UMP, le PS et ses satellites ont décidé de détruire les services publics dans nos campagnes", a déclaré Marine Le Pen. - (Photo NR)
En meeting à Déols, près de Châteauroux (Indre), ce dimanche, la présidente du Front national, candidate à l'élection présidentielle pour son parti, a fait l'éloge de la "France des villages et des campagnes", s'érigeant contre "l'abandon de nos campagnes" par les "élites parisiennes". Pendant ce temps-là, entre 250 et 300 manifestants protestaient contre la tenue de ce meeting, au Mach 36, la salle de spectacle de Déols.
16 h. Une interpellation. La présidente du Front national vient d'achever son discours d'une trentaine de minutes, devant 800 à 850 personnes. Dans le même temps, la contre-manifestation s'est dispersée. Une personne a été interpellée pour avoir envoyé un caillou sur la vitrine du Mach 36.
15 h 45. La campagne "abandonnée". La candidate frontiste s'est érigé contre "l'abandon de nos campagnes". "L'UMP, le PS et ses satellites ont décidé de détruire les services publics dans nos campagnes", a déclaré Marine Le Pen. "Chaque Français a droit aux services publics quels que soient ses revenus ou son lieu de résidence."
15 h 40. "La terre, un atout maître pour la France". Marine Le Pen s'est lancé dans un éloge de la "France des villages et des campagnes", de "la terre, de ses richesses et de son savoir". "La terre, est un atout maître pour la France", un "don de la nature", selon la candidate frontiste. A cet héritage, Marine Le Pen oppose "le mépris des élites parisiennes vis-à-vis des petites gens." "Nous défendrons cette héritage", a plaidé la présidente du Front national.
15 h 38. Arrivée de Marine Le Pen. La candidate du Front national vient de monter sur scène.
14 h 30. Début de la contre-manifestation. La manifestation de protestation contre la tenue du meeting de Marine Le Pen au Mach 36, ce dimanche, vient de s'élancer, vers 14 h 30. Entre 250 et 300 personnes y participent selon les renseignements généraux. Les forces de l'ordre devraient empêcher le cortège de s'approcher à moins de 150 mètres du Mach 36. La préfecture souhaite éviter une confrontation entre partisans et opposants du Front national.
13 h 29. Arrivée des premiers manifestants. Une quarantaine de personnes ont déjà pris place sur le parking du stade de football de Déols pour participer à la manifestation de protestation contre la tenue du meeting de Marine Le Pen.
9 h 48. 80 policiers mobilisés. Une demi-compagnie républicaine de sécurité (CRS), soit soixante hommes, plus une vingtaine de policiers du commissariat de Châteauroux, seront mobilisés pour assurer la sécurité publique, dans le cadre du meeting de la candidate frontiste prévu ce dimanche à 15 h 30. Une manifestation contre la venue de la candidate FN aux présidentielles, prévue à partir de 13h 30 depuis le stade de Déols, justifie ce déploiement de forces. La préfecture souhaite éviter une confrontation entre partisans et opposants du Front national.
A Châteauroux, Marine Le Pen se pose en candidate de la ruralité 26.02.12 | Abel Mestre
ENVOYÉ SPÉCIAL À CHÂTEAUROUX (INDRE) - Marine Le Pen s'est adressée, dimanche 26 février lors d'un meeting à Châteauroux (Indre) à la "France rurale, grande oubliée" du pouvoir. Elle a aussi articulé son discours avec une défense virulente des services publics, en fustigeant "l'abandon des campagnes".
"J'aime la France rurale et des villages. Je ne l'oppose pas à la France des banlieues, toutes les deux se complètent", a notamment lancé Mme Le Pen devant plus de mille personnes. "Qui va remettre la France rurale au centre du jeu ? Qui sera la voix de la France que l'on entend pas, que l'on n'écoute pas ?", s'est aussi interrogée la candidate à l'élection présidentielle.
"L'âme française est intrinsèquement paysanne. Nos campagnes sont des espaces d'une richesse inouïe, où la France se perpétue dans ce que sa civilisation a engendré de meilleur. Je refuse cet oubli", car "la France rurale est une chance", a continué Marine Le Pen. "Ensemble, nous allons rompre avec le mépris d'une petite élite parisienne qui se croit supérieure et nous allons remettre la France rurale dans la France tout court", a ajouté la présidente du FN.
DISPOSITIF DE SÉDUCTION DU MONDE RURAL
A cinq jours de sa visite au Salon de l'agriculture, ce discours entre dans un dispositif de séduction du monde rural et agricole qui a commencé, vendredi 24 février, avec le lancement d'un nouveau site internet, "Ruralité 2012".
Mme Le Pen jouit en outre d'une bonne image chez les agriculteurs : selon un sondage IFOP Fiducial réalisé pour le JDD.fr et publié le 24 février, elle arriverait en deuxième position pour les intentions de vote chez les agriculteurs avec 17 %, 1 point devant François Bayrou. Nicolas Sarkozy est largement devant, avec 40 % des intentions de vote.
La présidente du Front national a répété son projet de sortir de la Politique agricole commune (PAC) pour fonder la "PAF", la "Politique agricole française". "On ne peut pas laisser tomber nos paysans, nos agriculteurs. A l'heure où la PAC les abandonne, où les technocrates de Bruxelles les condamnent, je promets aux paysans une formidable renaissance (…) Nous irons vers une agriculture raisonnable, soutenue, juste, puissante qui sera l'un des moteurs de la France du XXIe siècle, où nous serons du côté des petits et pas seulement des gros", a promis Mme Le Pen. "Ce ne sont pas ceux qui ne distinguent pas une vache d'une chèvre qui vont décider de notre politique agricole !", a ajouté la candidate.
"JE PARTIRAI À LA RECONQUÊTE DES SERVICES PUBLICS"
Le thème de la ruralité a aussi permis à Mme Le Pen de se lancer dans une défense musclée des services publics, notamment dans les campagnes. "Je partirai à la reconquête des services publics", a-t-elle lancé.
Pour elle, l'Europe et les partis de gouvernements ont liquidé les services publics, notamment par la réglementation européenne. Ainsi, elle promet que "les directives européennes de la honte seront dénoncées, les dispositions des traités qui font mal seront renégociés avec la plus grande fermeté, le service public sera de retour". De même, Mme Le Pen propose d'inscrire dans la Constitution que chaque Français a droit aux mêmes services publics, indépendamment de ses revenus ou de son lieu de résidence. Elle a aussi condamné les "économies de bouts de chandelle" faites "sur le dos des pauvres gens".
La candidate du FN s'est aussi prononcée pour la fin de l'ouverture du rail à la concurrence "notamment étrangère", fustigeant le "pitoyable exemple anglais" et s'est dit en faveur de la réunion de Réseaux ferrés de France et de la SNCF. Dans le même sens, elle a plaidé pour la "fin du tout-TGV" pour favoriser un meilleur redéploiement des lignes.
"CESSER LES FERMETURES DE BUREAUX DE LA POSTE"
Marine Le Pen veut aussi que l'Etat fixe les tarifs des grands services publics nationaux (électricité, gaz, transports). "Je redonnerai à La Poste son statut d'entreprise publique de l'Etat. Je donnerai consigne à La Poste de cesser les fermetures de bureaux" voire d'en rouvrir, a-t-elle affirmé. Cette question est fondamentale dans les campagnes où les bureaux de poste disparaissent, obligeant les habitants parcourir plusieurs kilomètres pour en trouver un.
Autre sujet d'importance dans les zones rurales : la gendarmerie. Evoquant les problèmes d'insécurité des campagnes Marine Le Pen a affirmé que la "gendarmerie doit être sanctuarisée dans son statut militaire" et qu'"il faudra reconstituer en cinq ans ses effectifs". Cette proposition a été acclamée par l'assistance.
Le thème de la ruralité a permis à Mme Le Pen d'embrasser d'autres questions connexes, comme l'école, la chasse, la sécurité alimentaire, la fracture numérique ou la désertification des campagnes. Mais, surtout, elle a développé longuement l'accès aux soins dans les campagnes. Pour ce faire, elle s'est notamment prononcée en faveur d'un assouplissement du numerus clausus pour "former des médecins français" et éviter le recours aux médecins étrangers. Pour inciter à l'installation dans les zones rurales, la candidate du FN propose la mise en place, dans le cadre des études de médecine, d'un stage territorial pour "une découverte concrète de nos territoires".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
http://www.leparisien.fr/une/montebourg-et-pulvar-affirment-avoir-ete-pris-a-partie-par-des-individus-d-extreme-droite-29-02-2012-1882065.php
http://www.liberation.fr/politiques/01012392926-pulvar-et-montebourg-pris-a-partie-par-des-individus-d-extreme-droite
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2583/pulvar-agressee-marine-le-pen-se-defausse-sur-sa-droite.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2569/pulvar-et-montebourg-agresses-la-fachosphere-contre-attaque.html
http://www.liberation.fr/politiques/01012392926-pulvar-et-montebourg-pris-a-partie-par-des-individus-d-extreme-droite
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2583/pulvar-agressee-marine-le-pen-se-defausse-sur-sa-droite.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2569/pulvar-et-montebourg-agresses-la-fachosphere-contre-attaque.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Agression Pulvar/Montebourg : Marine Le Pen voudrait ne pas payer l’héritage du FN Par Erwan Lecoeur Sociologue Edité et parrainé par Melissa Bounoua
Des propos racistes et antisémites sont encore proférés par les sympathisants FN qui se revendiquent des Le Pen. En niant l'existence de groupscules radicaux, en portant plainte contre Arnaud Montebourg, et à trop vouloir "dédiaboliser", Marine Le Pen n'assume pas l'histoire de son propre parti, selon Erwan Lecoeur, sociologue, qui a dirigé le "Dictionnaire de l'extrême droite" (éd. Larousse).
Marine Le Pen voudrait ne pas payer l’héritage du FN. Il est étonnant de voir que sa défense était de dire qu’Audrey Pulvar "l’attaque" en lui demandant des comptes parce que ses assaillants ont clairement indiqué qu’ils étaient des sympathisants de "Le Pen".
La candidate FN à la présidentielle a pris la suite de son père et a été élue à la tête d’un parti qui a de multiples obédiences en son sein et elle ne voudrait pas avoir à en payer les conséquences. Elle souhaiterait que les Français ne voient que ce qu’elle veut en montrer.
C’est pour cela qu’on peut dire que le Front national reste un parti "d’extrême droite" : il est composé originellement du rassemblement de plusieurs groupes, dont certains se revendiquent d’extrême droite. Si elle en changeait toute l’organisation, les militants et le programme, alors un jour peut-être, ce ne sera plus tout à fait le même parti. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, car le FN reste – au moins en bonne partie – issu de ce qu’il a été ces quarante dernières années (créé en 1972). C’est de cela qu’elle a hérité.
Les mercenaires non reconnus du FN
Tout le problème de Marine Le Pen depuis des années était déjà celui de son père depuis les années 90 lorsque le Front national a décidé d’entrer véritablement dans le champ politique. Ils n’avaient alors plus besoin des groupuscules qui avaient permis de fonder le parti, d’avoir des militants dans les premières années. Ils ont voulu changer leur image à l’extérieur.
Mais c’est l’histoire du Front national qui veut cela, c’est un rassemblement de groupes plus ou moins d’extrême droite dont certains sont très radicaux : des néo-fascistes, des nostalgiques de Pétain, des cathos traditionnalistes, des néo-païens. Certains de ces groupes ont adhéré au FN en se revendiquant ouvertement néo-fascistes, franquistes, ou nostalgiques de la guerre d’Algérie. C’est cela qui a fondé le Front national, un rassemblement hétéroclite sous la bannière et l’aura médiatique de Jean-Marie Le Pen.
Beaucoup de groupuscules vivotent autour du parti : les skinheads, des supporters de foot qui servent parfois d’armée de réserve, quels qu’ils soient et considèrent que le Front national adopte certaines de leurs idées. Troisième voie, le Bloc identitaire, par exemple, gravitent autour du FN, et estiment que la réussite du Front national est un peu leur réussite. Pour eux, le FN est une manière pour les "Le Pen" de récupérer les idées qu’ils font vivre dans la société depuis longtemps.
Le jour où le FN gagnerait des élections, ils estimeraient que ce serait aussi un peu leur victoire, ils demanderaient donc des “royalties”, en quelque sorte. Ils se sentent un peu comme des mercenaires non reconnus de la cause du FN. Ils vont donc, par moments, prendre leur liberté et aller dire ce qu’ils pensent publiquement, même si le FN leur demande de se conformer à la stratégie du parti.
Pendant très longtemps ces groupuscules étaient encadrés par un très puissant service d’ordre (la direction protection sécurité, la DPS) dès lors qu’ils entraient en lien avec le Front national. Ce service d’ordre, composé de plusieurs milliers de personnes, extrêmement actif et virulent, était là pour contrer les anti-fascistes éventuels qui pouvaient manifester, mais aussi pour faire du contrôle en interne à l’égard des éléments qui pourraient poser problème. Marine Le Pen dirige aujourd’hui ce service d’ordre, il a sans doute perdu en intensité après le départ de certains radicaux, comme Roger Holeindre, ancien militaire et dirigeant des anciens combattants du FN.
Des sympathisants incontrôlables
Aujourd’hui, elle voudrait proposer une image respectable à l’extérieur, en faisant valoir qu’elle a exclu quelques personnages qui pouvaient être gênants par leur attitude et leur propos. Mais elle reste assise sur une poudrière potentielle au FN et ses proches alentours. Il y a, au sein de ces militants, des sympathisants et dans les groupes qui gravitent autour, des gens incontrôlables. Soit elle a les moyens de les contrôler pour le bien de sa cause à elle, c’est-à-dire pour servir son discours plus lisse et démocratique et sa nouvelle volonté d’être reconnue par les médias et les électeurs ; soit elle ne peut pas toujours les contrôler et elle doit se confronter au fait que le FN est lié à des groupuscules qui fonctionnent comme des satellites dans la galaxie de l’extrême droite française.
Ces sympathisants n’iront pas demander son avis à la candidate avant de tenir des propos racistes, d’avoir des comportements violents. Cela arrive régulièrement dans des conférences, dans des rassemblements, dans des forums sur Internet. Dans le cas d’Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, cela arrive en pleine rue et ces personnes sont médiatisées ; ce qui pose problème pour le FN.
Qu’elle laisse croire qu’il s’agirait d’un coup monté est assez étonnant. Objectivement, cela paraît assez difficile à croire. Mais cela, ce sera à l’enquête de le déterminer, en fonction du profil et des motivations qui ressortiront.
Marine Le Pen : "une accusation grave" d'Audrey... par Europe1fr
Par ailleurs, contrairement à ce que la nouvelle dirigeante voudrait laisser entendre, tous les membres de ces groupuscules ne la détestent pas. Certains se sont éloignés du Front national car ils considèrent que sa stratégie n’est pas forcément la bonne. Elle en a fait partir quelques-uns, mais beaucoup étaient plutôt proches de Bruno Gollnisch, plus que des nationalistes-révolutionnaires au crâne rasé. En se séparant des proches de Bruno Gollnisch, elle a ainsi "marinisé" le Front national. Beaucoup de gens, dans cette mouvance, ne sont pas toujours d’accord avec Marine Le Pen, mais ce ne sont pas forcément les plus radicaux. D’anciens dirigeants de premier plan ont quitté le FN : Bernard Anthony, Carl Lang, Jean-Claude Martinez. Ils ne sont pas partis avec beaucoup d’anciens militants. Le moment où le FN a perdu beaucoup de ses c’était lors de la scission avec Bruno Mégret, fin 1998.
Des amitiés anciennes
Marine Le Pen entretient aussi des amitiés au sein de ces groupuscules, qu’elle continue à fréquenter. Certains sont mêmes au nombre de ses conseillers, notamment d’anciens membres du GUD, le Groupe Union Défense qui ne sont pas réputés pour leur gentillesse et leur amabilité vis-à-vis des gens qui ne sont pas comme eux. On peut aussi penser à Batskin qu’elle connaît bien ; une des figures de ces milieux d’extrême droite skinheads et violents au sein des kops.
Electoralement, ces groupuscules ne représentent que quelques pourcents des votes FN. Mais elle ne peut pas trop s’en éloigner car il y a aussi, par le biais de ces groupes des moyens d’avoir accès à des réseaux, des activistes, voire des financements étrangers, et ce n’est pas négligeable. Marine Le Pen s’est rapproché un temps du Bloc Identitaire, des groupes Réfléchir et agir ou Egalité et réconciliation d’Alain Soral, des radicaux intellos dont elle a eu besoin pour trouver de nouvelles idées. On a l’impression qu’elle ne voudrait avoir que des relations "privées" avec ces gens-là, tout en disant de façon publique qu’elle va débarrasser le Front national des extrémistes.
Mais, dans le discours officiel, on n’entend parler que de nouveaux militants qui sont venus au Front national pour la "ligne Marine Le Pen", sur son image. La sociologie a en effet évolué : elle est moins masculine, assez âgée et issue des milieux de la droite nationale la plus dure. Elle est devenue davantage "ni droite, ni gauche", se rajeunit et se féminise à l’image de la vitrine Marine Le Pen. Elle attire en fonction de ce qu’elle représente. Entre son père et elle, la représentation est différente.
Une nouvelle impunité
Marine Le Pen se revendique donc d’un parti nationaliste et ne veut pas d’alliance avec la droite républicaine. Elle continue de dire qu’un jour le système implosera et que son parti pourra émerger comme une force ni droite, ni gauche. Son travail de "dédiabolisation" est un travail d’accès à un mouvement social afin de devenir une force politique incontournable. Le problème est qu’il reste des scories autour du FN, que Marine Le Pen voudrait ne plus voir.
Elle est très présente dans la sphère médiatique et la parole se dédouane même au sein de la droite républicaine qui reprend des expressions frontistes. Les groupuscules plus durs pourraient aussi se libérer de la tutelle du Front national et considérer qu’ils reprennent leur liberté. Ils diront alors ce qu’ils veulent au nom de Marine Le Pen, qui reste, à leurs yeux, la seule à porter ces idées-là au sein de la classe politique.
L’autre aspect problématique, c’est que cet événement démontre une progression du sentiment d’impunité dont certains pensent pouvoir bénéficier dans cette partie de l’échiquier politique. Si les actes racistes augmentent, les agressions physiques ou verbales d’ordre raciste sont en progression, qu’une certaine parole se libère, c’est aussi un effet de ce que le Front national fait vivre et grandir dans la société depuis quelques dizaines d’années.
Lorsqu’un parti nationaliste et populiste prend ainsi du poids dans la société, certaines paroles se libèrent. C’est cet héritage que la candidate doit assumer. Son parti, au fur et à mesure qu’il prend de l’importance, fait vivre un vocabulaire, une forme de violence, une vision du monde qui laisse penser à certains qu’il y aurait désormais une forme d’impunité à l’égard de ces actes. Plus le FN progresse, et plus certains peuvent penser que cela est arrivé…
Enfin, on peut noter que ce fait divers a d’autant plus de résonance que la plainte a été déposée et qu’on parle de personnalités connues. L’impression qui a été donnée par certains médias était presque celle d’une faute d’Audrey Pulvar, de tenir à porter la chose sur la place publique ; comme s’il n’était pas évident de se plaindre d’une agression raciste. On sait combien cette logique peut être dangereuse. Il y dix ou vingt ans, si des personnalités s’étaient plaintes de ce genre d’événement, la classe politique aurait été beaucoup plus unanimement concernée, au-delà des clivages politiques. C’est un vrai problème. Peut-être a-t-on laissé trop des choses se dire et se faire sans réagir, au cours des vingt dernières années...
Pulvar-Montebourg : Marine Le Pen désigne un exclu du FN, Yvan Benedetti 1 mars
Marine Le Pen, présidente du Front National, s'est dédouanée, ce matin sur BFMTV, de toute responsabilité dans l'agression du couple Montebourg-Pulvar. Condamnant l'agression, elle a pointé du doigt des militants exclus du Front National, dont Yvan Benedetti, président de l'Oeuvre Française, un groupuscule pétainiste.
C'est au cri de « La France aux français » qu'aurait été agressé le couple Montebourg-Pulvar ce week-end à Paris, dans le XVIe arrondissement. Pour Marine Le Pen, ce serait la signature de l'Oeuvre Française – dont c'est le slogan – , présidée par Yvan Benedetti, que la présidente du Front National cite dans « Bourdin 2012 » sur BFM et RMC. Jean-Jacques Bourdin s'interroge : quelle différence avec le slogan du Front National ? Pour Marine Le Pen, il y a une grande différence puisque le slogan de son parti est « les Français d'abord ». Vu la nuance sémantique, les agresseurs du couple Montebourg-Pulvar ne peuvent par conséquent, à l'en croire, ni être adhérents ni être sympathisants du parti d'extrême droite à la flamme tricolore. Mais qui est cet homme désigné par Marine Le Pen ? Proche de Bruno Gollnisch, Yvan Benedetti a bien été exclu du Front National à la veille de la présidentielle comme elle l'assure. Du coup, l'Oeuvre Française, formation antisémite et néofasciste, soutient un concurrent de Marine Le Pen, Carl Lang, exclu lui aussi du Front National, et dirigeant du Parti de la France.
" Anti-sioniste, antisémite, anti-juif "
Le corse Yvan Benedetti, né en 1965, est conseiller municipal de Vénissieux (Rhône) depuis 2008. Installé dans la région il est rédacteur de Jeune Nation, un bulletin d'extrême droite. Il a adhéré au Front National en 2005 et a été candidat aux législatives de 2007, aux cantonales et aux régionales sous l'étiquette Front National. Loin d'avoir été un marginal dans le parti frontiste, il a été secrétaire départemental adjoint du Rhône. Lors du Congrès de Tours en janvier 2011, il avait même été élu au Comité central du FN. Sept mois plus tard Yvan Benedetti, qui se revendique comme « anti-sioniste, antisémite, anti-juif» dans un entretien avec des étudiants de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, a été exclu pour deux ans du Front national sur décision de Marine Le Pen, à la veille des élections. Une exclusion que Bruno Gollnisch avait alors déplorée : « c’était un militant de très grande qualité, j’aurais aimé que Marine Le Pen fasse preuve de davantage de mansuétude à son égard dans cette période de ralliement venant de bords très divers ».
Dédiabolisation ratée
Le FN, progressivement « purgé » des soutiens de Bruno Gollnisch, candidat malheureux à la présidence du Front National face à Marine Le Pen en 2010, aspire – c'est la ligne politique que la candidate s'était choisie – à une normalisation. La tentative de « dédiabolisation » du FN entamée avant la présidentielle montre ses limites dans cette affaire.
Antoine Kowalski
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN fait la chasse aux signatures Xavier BROUET
Info ou intox, la candidate FN se pose en victime du système des parrainages. La chasse aux signatures serait plus dure qu’en 2007. En Lorraine aussi.
Nathalie Pigeot est chargée de collecter des parrainages pour le Front national en Moselle.
«Bon, attendez, il n’y a aucun scoop à chercher par ici. Je suis maire d’une commune qui représente la population d’un immeuble de six étages. À la limite je pourrais faire gardien. Je trouve ce harcèlement plutôt gonflant ! » En 2007, Serge Laurence, maire (sans étiquette) de Menskirch, commune de 164 habitants près de Bouzonville, avait accordé son parrainage à Jean-Marie Le Pen.
Une opération qu’il hésite à renouveler en faveur de la fille. « Je suis plutôt à droite et je vote Sarko. Mais si Marine n’est pas dans la compétition, on aura un tir croisé entre Sarkozy et Hollande. Aucun de ces deux-là n’a besoin de ma signature… mais cette fois, je crois que je ne signerai pour personne » s’agace-t-il en jugeant « lamentable », « cette chasse aux pestiférés ».
Un point de vue partagé par Nathalie Pigeot, mais qui ne fait guère ses affaires. Chargée de la collecte en Moselle, la conseillère régionale FN de Lorraine recense à ce jour huit promesses de parrainages. Soit moitié moins que Dominique Bilde son homologue en Meuse. Il est vrai que cette dernière, également conseillère régionale est aussi la mère de Bruno Bilde, directeur de la communication de Marine le Pen. « Sur les 21 maires qui avaient signé pour nous en 2007, trois seulement ont resignés. Mais la moitié ne s’est pas représentée aux municipales » nuance Nathalie Pigeot. Quant aux autres, « ils calent sous l’effet des pressions » résume celle qui partage son emploi du temps entre ses activités de responsable du FNJ, au siège du parti à Nanterre, et la collecte des précieux sésames. En sept mois, elle a écumé les petites communes des cantons de Delme, Château-Salins, Verny, Sarrebourg… 150 maires rencontrés, pour une récolte bien maigre. La faute aux pressions ? Au diapason avec la colère frontiste, Jean-Louis Masson (Dvd) en incrimine les deux principales formations politiques du pays : l’UMP et le PS. Le sénateur mosellan demande à être auditionné par le Conseil constitutionnel, suite au dépôt de la QPC par Marine Le Pen.
« Peur diffuse »
Nathalie Pigeot confirme : « Trois maires du canton de Château-Salins m’ont rapporté les propos du député UMP Alain Marty. Il les aurait mis en garde, en leur expliquant que signer pour Le Pen ça n’était pas neutre. Nous nous en souviendrons aux législatives et on le fera battre » prévient Pigeot. Des assertions formellement démenties par l’intéressé : « C’est un mensonge, je n’ai parlé à aucun maire de ce sujet des parrainages. En réalité, le FN nous fait le coup des 500 signatures à chaque élection. Comme son père, Marine Le Pen les aura et sera candidate. Cela relève d’une opération de communication… » s’emporte Marty.
Fustigeant « l’hypocrisie » des parlementaires, Thierry Gourlot, secrétaire départemental du FN, confirme l’obstacle de la présélection. « Difficile de s’expliquer une telle peur diffuse lorsqu’on constate que le potentiel de grands électeurs du Front est de l’ordre de 1 500 élus » s’offusque-t-il en étayant son calcul sur les suffrages obtenus lors des sénatoriales. Le même rejette en revanche le procès intenté à la stratégie du FN ayant fait l’impasse sur l’implantation locale. « Il faudrait pour cela remporter des communes significatives. C’est la suite du programme ». Reste qu’aux 350 promesses de maires d’ores et déjà engrangées, il convient de rajouter les signatures des 118 conseillers régionaux et généraux du FN. La barre n’est peut-être pas si haute.
Quand Marine Le Pen repêche les élus exclus du FN
Dans sa quête de parrainages, des élus exclus du parti pour révisionnisme sont approchés par les équipes frontistes.
À la traîne pour ses parrainages, Marine Le Pen sollicite même les élus qu'elle avait exclus du parti ces derniers mois. Si les virés du FN présentent des profils divers, ils ont pour principal point commun d'avoir soutenu Bruno Gollnisch contre la "fille à papa". Ainsi maître Olivier Wyssa, avocat, conseiller régional Rhône-Alpes et exclu pour déviationnisme, a-t-il été sollicité pour apporter sa signature à Marine Le Pen : "Ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", tacle un gollnischien qui fait de la résistance face aux "Marine's boys".
"J'ai bien été contacté par son équipe, sourit Olivier Wyssa. Contre mon maintien au sein du groupe FN à l'assemblée régionale, je devais lui accorder mon paraphe. C'est un deal que je n'ai évidemment pas accepté." Olivier Wyssa a choisi Carl Lang, qui pourrait, dit-il, créer la surprise.
Alexandre Gabriac a également été sollicité. Le plus jeune conseiller régional de France, comme il aime à se présenter, avait été exclu du FN après son élection quand la presse avait diffusé une photo de lui en plein salut nazi. Gabriac a, depuis, fait son coming-out ultranationaliste en créant "Les jeunesses nationalistes" à Lyon, un mouvement admiratif du maréchal Pétain. Malgré cela, il a, lui aussi, fait l'objet d'appels téléphoniques de la part de l'équipe de Marine Le Pen. "On lui a proposé de réintégrer le FN contre son parrainage", affirme un de ses proches. Contacté sur son portable par Le Point.fr, Alexandre Gabriac n'a pas répondu à nos appels.
L'un des responsables de la collecte des signatures ne nie pas avoir sollicité les exclus, mais "c'était en décembre... avant leur exclusion définitive". Alexandre Gabriac a été exclu en avril 2011.
Marine Le Pen court après ses parrainages Guillaume Perrault
Marine Le Pen, qui visitait vendredi le Salon de l'agriculture, à Paris, affirme qu'il lui manque encore 48 des 500 signatures nécessaires pour concourir.
La présidente du Front national, qui se plaint de la défection de 23 maires, fait aussi face à de sérieux problèmes financiers.
Sincérité ou comédie? Marine Le Pen, qui visitait vendredi le Salon de l'agriculture, à Paris, avait l'air préoccupée en contemplant les vaches charolaises, massives et placides malgré la nuée des photographes.
À quatorze jours de la date limite du dépôt des parrainages, le 16 mars, la candidate affirme qu'il lui manque encore 48 des 500 signatures nécessaires pour concourir. La présidente du Front national s'était pourtant montrée assez optimiste voilà dix jours. Mais jeudi soir, sur France 2, elle a attribué ses difficultés au revirement de 23 maires qui lui avaient accordé une promesse de parrainage.
Habitués aux déclarations alarmistes du FN sur la collecte des signatures à chaque présidentielle, les commentateurs expriment souvent un certain scepticisme sur la sincérité des inquiétudes de Marine Le Pen. Il pourrait, en effet, y avoir avantage pour elle à maintenir le suspense jusqu'au dernier jour afin de se présenter comme une victime du «système» qui ne réussirait à se présenter que de haute lutte.
A contrario, le Front national a annulé deux meetings de leur championne, à Auxerre le 11 mars et à Clermont-Ferrand le 25 mars. Une décision qui n'est pas de nature à galvaniser les sympathisants de la candidate ni à dynamiser sa campagne.
La raison avancée par le parti d'extrême droite - le manque d'argent - est donc sans doute exacte. «Les banques attendent qu'on ait les signatures pour nous accorder des prêts, a affirmé Jean-Michel Dubois, trésorier de la campagne de Marine Le Pen. Pour l'instant, le financement repose sur Cotelec(le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, NDLR) et le FN.» Or, les dons consentis par des particuliers à Cotelec ne sont pas inépuisables et le FN demeure financièrement très fragile.
De surcroît, à la droite de Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen n'est pas la seule à solliciter les maires. Carl Lang, ancienne figure du FN qui a claqué la porte pour protester contre l'ascension de Marine Le Pen, est lui aussi en lice. Carl Lang est soutenu par l'imprimeur Fernand Le Rachinel, ancien proche de Jean-Marie Le Pen, et pourvoyeur de parrainages aux présidentielles précédentes.
Un allié irréprochable
Les séquelles de la succession de Jean-Marie Le Pen, en outre, sont encore perceptibles. Peu portée à la conciliation, Marine Le Pen n'a toujours pas pacifié ses relations avec les partisans de Bruno Gollnisch. Si Gollnisch lui-même a le souci de paraître un allié irréprochable, ses partisans, eux, peuvent être tentés de mesurer leur effort. Autant de facteurs qui, ajoutés aux problèmes ressentis par tous les petits candidats - lassitude des maires des communes rurales, poids de l'intercommunalité, ambiguïté d'un parrainage qui peut être assimilé à un soutien - suggèrent que les difficultés alléguées par Marine Le Pen sont réelles.
Il est peu plausible que la candidate du FN n'ait pas rassemblé 500 signatures le 16 mars à 18 heures, date limite de dépôt. Mais il n'est pas sûr qu'elle fasse mieux que son père, qui, en 2007, avait obtenu 554 parrainages homologués.
Lettre MLP (.pdf) à Gérard Piel Conseiller Régional Fdg et sa réponse (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Tags anti-FN : Christophe Boudot condamne l'extrême gauche 08/03/2012 J.E.M.
''No pasaran'', ''Non aux fachos''. Dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 mars, la salle des fêtes du parc Chabrières à Oullins a été vandalisée. Des individus ont tagué, sur l'intégralité d'une des façades du bâtiment, "des inscriptions antifascistes et anti-policières", d’après la mairie de Oullins. Ce local doit accueillir Jean-Marie Le Pen, vendredi 9 mars à 19h30 pour un dîner-débat en présence de 300 militants du Front national.
Pour Christophe Boudot, secrétaire départemental du FN dans le Rhône ''cet événement ne fait que renforcer notre détermination''. L'élu, qui se fait l'écho de tags visant directement le président d’honneur du parti frontiste, dénonce un ''appel à la violence de la part de l'extrême gauche'' et enjoint ''le Front de gauche à se désolidariser de ces faits''.
A l'appel du collectif Coordination de vigilance oullinoise, des manifestations d’hostilité au Front national sont attendues vendredi 9 mars dès 18h30, à proximité de la mairie d'Oullins et devraient se déplacer jusqu'à la salle des fêtes. La préfecture confirme la présence de forces de l'ordre en ''nombre suffisant''.
Jean-Marie Le Pen ce soir à Oullins dans un climat tendu Geoffrey Mercier
La salle qui doit l’accueillir a été taguée sur près de 25 mètres. Une manifestation sous haute surveillance est prévue aujourd’hui
« Le Pen paiera, A mort la Patrie, Solidarité Sans Papiers, A mort les fafs, Un flic une balle, un faf une rafale… ».
La salle des fêtes du Parc Chabrières d’Oullins, qui doit accueillir ce soir « un banquet patriotique » organisé dans le cadre de la venue de Jean-Marie Le Pen, a été la cible de tags hostiles au FN et à la police dans la nuit de mercredi à jeudi. La mairie d’Oullins qui estime le préjudice à 5 000 €, a déposé une plainte contre X hier après-midi.
« Je suis pour la liberté de manifester insistait hier Christophe Boudot, responsable départemental de la fédération du Front national, mais je suis également pour la liberté de réunion ! Pas pour l’intimidation à laquelle certains se livrent ! ». Une autre plainte, pour injure, devrait également être déposée par le parti frontiste.
Plusieurs associations de gauche et d’extrême gauche ont en parallèle appelé à manifester devant la mairie d’Oullins contre la présence de Jean-Marie Le Pen, lequel devrait intervenir devant deux à trois cents militants de la région en début de soirée. C’est donc une nouvelle fois sous tension que devrait se dérouler cette réunion publique.
Du côté de la préfecture, on prévient déjà que des forces de l’ordre seront largement déployées pour éviter tout éventuel débordement. La participation à ce rassemblement d’éléments radicaux et le risque de confrontation n’étant pas exclus par les services de police.
Hasard du calendrier, le garde des Sceaux, Michel Mercier, sera présent à la même heure à l’Hôtel de Ville pour une remise de décoration au premier adjoint de la ville.
Une manifestation contre la venue de JMLP à Oullins
Alors que le président d’honneur du Front National est attendu vendredi soir au parc Chabrières d’Oullins, à l'initiative du FN du Rhône, pour un "banquet patriotique" réunissant près de 200 invités, plusieurs partis politiques (Front de Gauche, PCF, EELV, PS) et associations (Collectif de vigilance contre l’extrême -droite) appellent à manifester contre l’évènement. "Face au FN et sa politique de haine, de racisme, et de division, sa remise en cause des droits fondamentaux (droit du sol, IVG, …), nous réaffirmerons nos valeurs de démocratie, laïcité, égalité et solidarité", explique le collectif lyonnais d’actions citoyennes dans un communiqué. Le rendez-vous est donné à 18h30 devant la mairie d’Oullins et sera suivi d’une manifestation dans la Grande Rue.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
300 personnes à la manifestation anti FN à Oullins
Les 300 manifestants se sont réunis vendredi soir devant la mairie pour protester contre la venue de Jean-Marie Le Pen.
L'ancien président du Front National tient en soirée un "banquet patriotique" au parc Chabrières dans un local qui été tagué dans la semaine pour protester contre cette venue (le FN du Rhône a porté plainte). Une compagnie de CRS venue de Grenoble ainsi que la BAC ont encadré le mouvement initié par plusieurs syndicats et partis politiques. La circulation des bus a été interrompue jusqu'à 20h.
JMLP à Oullins : un diner presque parfait
Le gotha régional du Front National s’est réuni vendredi soir dans la banlieue lyonnaise autour de son président d’honneur pour son "banquet patriote". Une façon de déguster le FN à toutes les sauces.
Les 250 militants frontistes ont bravé les manifestants antifascistes, "ces imbéciles porteurs de drapeaux rouges, ces descendants des guillotineurs de 1789". Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch ont réussi à atteindre vers 21 heures la salle des fêtes du parc Chabrières, avec un certain retard dû au blocage du centre d’Oullins par "la garde de Mélenchon". Pour passer le barrage de CRS et l’escouade du service d’ordre du Front National, il fallait "montrer patte blanche", comme a lancé un des hôtes, dans un grand éclat de rire. Véritable prophète en son pays, l’arrivée Jean-Marie Le Pen se transforme en véritable ovation. Christophe Boudot, secrétaire fédéral rhodanien, a la responsabilité de souhaiter la bienvenue à tout son monde et de lancer les hostilités avec une copieuse salade périgourdine. Chaque convive à droit à une idée du programme électoral inscrit sur un bout de plastique, glissé sous la miche de pain. "La laïcité doit redevenir une valeur au cœur du projet républicain", par exemple. Avec ça, sûr que le veau aux girolles servi n’est pas halal. Plusieurs générations garnissent l’assemblée, preuve de l’hétéroclisme de l’électorat de Marine Le Pen. Certains sont des soutiens de la première heure. Ils racontent leur parcours idéologique : "Je suis socialiste au départ, mais le virage patriote a eu lieu dans les années 81-82". Ils sont venus "pour rencontrer ceux qui défendent leurs intérêts et leur point de vue".
Les parrainages, bluff ou réelle anxiété ?
Les serveurs s’activent lorsque Bruno Gollnisch monte sur l’estrade. Ce qu’il annonce à la tribune semble traduire l’état d’esprit dans lequel se trouve la majorité de ses auditeurs. Le Front National est un parti qui a confiance en sa force. Mais il est en proie au doute au moment où la quête élyséenne est encore conditionnée par l’obtention des 500 parrainages. "Nous avons un ministre des affaires étrangères, Monsieur Juppé, qui déplore que la candidature d’un chanteur (ndlr – Youssou N’Dour) n’a pas été validée au Sénégal, constate l’historique bras-droit de Le Pen père. Il devrait plutôt se préoccuper d’abord de la démocratie en France !". Et cette inquiétude masquée d’indignation est partagée autour des tables drapées de bleu-blanc-rouge. "Si notre candidate ne peut pas se présenter, je prendrai un bulletin au hasard, je rayerai le nom et j’écrirai Marine Le Pen au verso", menace un militant originaire de Gap. La tension redescend à l’arrivée du gratin dauphinois.
Le One Jean-Marie Show
Pendant que l’attention est portée sur les assiettes qui défilent, le fondateur du FN fait discrètement son apparition sur scène. Tout le monde lâche couteaux et fourchettes pour mieux applaudir celui qui participe à sa huitième joute électorale, dont sept en étant candidat. Et s'il n'est plus à l'affiche, ses premières phrases ont tout d’un discours de campagne. "Nous sommes engagés dans une bataille décisive" s’exclame-t-il. Lui aussi revient sur le problème que lui pose le parrainage des maires : "A ceux qui ont peur de perdre leurs subventions, je leur réponds ‘Votre futur imam s’en chargera’ ". Entre fromage et dessert, il tire le portrait de nombreux adversaires. "Hollande n’est pas facile à cerner, disserte le leader frontiste. C’est quelqu’un d’ectoplasmique et un substitut à Strauss-Kahn. DSK, c’est celui qui représentait le mieux ce parti socialiste mais il s’est pris les pieds dans le tapis de la salle de bain. Il est le phénix des hôtes de ces bois". Un militant glisse : "Si DSK passait, je serais parti au Canada ! Avec la réputation qu’il a, merci pour l’image de la France…". Pour Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy "a le culot que n’a pas un marchand de brettelles sur le marché". Les spectateurs semblent apprécier le ton piquant du chansonnier qu’est à cet instant Le Pen.
Quand Bachar Al-Assad et Gabriac s’invitent
Trêve de rigolade, il est temps de revenir aux bases du discours du FN : immigration, protectionnisme, sécurité et patrimoine. Un silence religieux accompagne l’hommage rendu aux harkis, en réponse au discours de Nicolas Sarkozy à Nice le jour même. Cette torpeur s’éternise lorsque le massacre des Vendéens est remémoré : "Il est plus facile de parler des autres génocides que des nôtres" remarque-t-il, en référence au débat sur le génocide arménien. Par ailleurs, la grande tolérance diplomatique de la France verrait le pays accepter un trop grand nombre de réfugiés politiques. "On veut intervenir contre des dictateurs, comme Bachar Al-Assad en Syrie qui se bat contre une armée de déserteur, déclare le nationaliste. Mais après on s’étonne de voir des Tunisiennes à petites jupes venir dès la charia instaurée". Pour lui, le problème en France est que "l’étranger est mieux traité que les nationaux". Voilà comment finir le repas sur une note sucrée. Le retraité politique Jean-Marie Le Pen a gardé son sens inné de la phrase bien sentie. Les vieilles habites ne se perdent pas, surtout lorsque, sur les coups de 23 heures, apparaît Alexandre Gabriac, fondateur des Jeunesses nationalistes, rejoignant les représentants d’un parti qui l’a banni pour son extrêmisme.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
NDA : le Fig Mag a dénaturé mes propos 10 Mars 2012
C'est la polémique du jour, interviewé par le «Figaro Magazine», Nicolas Dupont-Aignan a répondu « Marine Le Pen » à la question « un Premier ministre que vous pourriez choisir ? » En exclusivité pour Marianne2, le leader de Debout la République s'explique.
Marianne : Pourquoi avoir répondu au Figaro Magazine que « vous pourriez choisir » Marine Le Pen comme Premier ministre si vous étiez élu ?
Nicolas Dupont-Aignan : J’ai été comme beaucoup surpris à la lecture de l’interview du Figaro Magazine intitulé : « Dans la tête de Nicolas Dupont-Aignan »
A la question : « Un Premier Ministre que vous pourriez choisir ? », Le Figaro fait un raccourci qui dénature l’esprit de ma réponse. Il choisit de ne retenir que le nom de Marine Le Pen, mais a oublié de citer les autres patriotes que j’avais évoqués : Montebourg ou Chevènement, par exemple.
Que vouliez-vous dire précisément ?
Que voulais-je dire sur le ton de la provocation ? Que tout simplement j’étais le seul candidat à pouvoir rassembler tous les patriotes, d’où qu’ils viennent. Que je sache ? Dans la résistance se côtoyaient tous les courants politiques. Et ce sont bien eux qui ont libéré la France ! Quand la maison brule, on a besoin de tous les pompiers.
L’important, en revanche, est bien évidemment de savoir sur quelle ligne politique se rassemblent des personnalités politiques différentes. Et la mienne est irréprochable.
La polémique autour de cette interview commence à s'amplifier sur les réseaux sociaux. Que répondez-vous à ceux qui, comme Claude Askolovitch sur Twitter, vous accusent de « parier sur la non-présence de Marine Le Pen au premier tour » et espérer avec cette interview au Fig Mag récupérer ses voix ?
Personne ne peut mettre en doute un instant mes valeurs gaullistes et républicaines. Je suis candidat à la Présidence de la République justement car je crois qu’on peut mettre en œuvre en France un patriotisme ouvert serein et tranquille, si loin des outrances et des excès du FN que j’ai toujours condamnés.
Quant à Madame Le Pen : soit elle continue à s’enfermer dans un parti qui divise les Français et qui fait, en fin de compte, le jeu du PS et de l’UMP, soit elle a le courage de rompre avec les siens et de me rejoindre pour vraiment défendre une France républicaine.
Je connais déjà sa réponse : elle préférera rester avec les siens à proposer le déremboursement de l’IVG et l’interdiction de la viande Halal.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Front national : Adrien Grosjean à la pêche aux signatures pour Marine
Le jeune candidat frontiste aux législatives dans la 8e est discipliné. Il vient d'adresser des courriers aux élus du bassin cannois pour leur demander de parrainer Marine Le Pen. Ainsi, Bernard Brochand, député-maire de Cannes; Alain Gumiel, conseiller général et maire de Vallauris; Henri Leroy, conseiller général et maire de Mandelieu; David Lisnard, conseiller général de Cannes est; Daniel Mansanti, maire de Théoule-sur-Mer et Philippe Tabarot, conseiller général de Cannes centre, ont été sollicités. Le hic, c'est qu'il s'agit exclusivement d'élus UMP dont on doute qu'ils aient très envie d'aider la patronne du FN...
CARL LANG : « MARINE LE PEN AURA SES PARRAINAGES »
(...)
Quand vous étiez au Front national, vous vous occupiez justement de recueillir les parrainages pour Jean-Marie Le Pen…
Oui. Et souvent, c’est passé très juste ! C’est pour cela que je suis persuadé que Marine Le Pen aura les siens.
Elle semble pourtant inquiète…
Elle a cru qu’il suffisait d’avoir un accès facile aux médias – ce qui n’était pas le cas de son père – pour facilement avoir ses signatures. Et jusqu’à Noël, l’appareil du FN ne s’était pas mis en marche pour récolter les parrainages. Depuis début janvier, il est dans la précipitation, l’affolement, mais aujourd’hui, il me semble inconcevable qu’elle ne puisse pas être candidate, même si elle agit dans la légèreté et la facilité.
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/regardez-parrainages-le-fn-pendu-au-telephone-10-03-2012-1439827_324.php
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/03/11/01039-20120311ARTFIG00171-marine-le-pen-devrait-obtenir-ses-500-parrainages.php
Dans un chat sur Francetv2012, Marine Le Pen déplore " un manque de 30 signatures " Propos recueillis par Olivier Biffaud 09/03/2012
Invitée jeudi 8 mars à participer à un chat sur Francetv2012, Marine Le Pen a regretté que certains maires n'aient pas respecté leur engagement, ce qui l'a privait encore de "30 signatures" à cinq jours ouvrables du dépôt des parrainages.
jeandet : Combien de signatures reçues ce jour, 8 mars ?
Marine Le Pen : 470. La mauvaise nouvelle, c'est que 25 maires qui avaient présigné, qui s'étaient engagés à signer, n'ont pas respecté leur parole. Du coup, nous nous retrouvons avec un manque de 30 signatures à 5 jours ouvrables du délai définitif de dépôt.
Karl Schoemer : Qu'allez vous faire si vous n'avez pas vos 500 parrainages ?
Je n'ai pas du tout envie de me mettre dans cette situation, nous dépensons une énergie folle pour trouver la dernière poignée de courageux qui vont sauver la démocratie en France.
Après tout, le pire n'est jamais sûr.
(...)
Marine Le Pen sur un fil
La candidate annonce au JDD avoir récolté 480 signatures mais s’inquiète toujours. Nicolas Prissette - 11 mars 2012
Plus que 20 signatures à engranger. Le feuilleton Marine Le Pen n’est pas terminé. La candidate du FN a indiqué, samedi, au JDD, avoir recueilli 480 parrainages, après avoir passé sa matinée à appeler des élus locaux. À cinq jours de la fermeture des portes au Conseil constitutionnel, sa présence sur la ligne de départ n’est pas encore assurée. "Si on rate, ce sera à deux ou trois signatures près. C’est une hypothèse que je ne peux pas exclure", dit-elle.
L’objectif se rapproche, toutefois. Vendredi, sur le plateau de Canal +, elle a estimé qu’il était à sa portée : "C’est jouable". Elle est apparue détendue et souriante. L’émission s’est taillé un franc succès, suivie par 2,3millions de téléspectateurs en moyenne, soit 9,5% de part d’audience.
La candidate, en légère remontée dans les sondages, a mis un bémol à sa polémique sur la "grève" des maires. Plus question de les stigmatiser. Le discours a également changé à l’UMP. " Il serait normal qu’elle soit présente dans la compétition qui s’ouvre", a estimé mercredi le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. "Je regretterais que des courants qui représentent des millions de gens en France ne puissent pas s’exprimer", a renchéri Nicolas Sarkozy le lendemain. Elle y voit une manipulation. "L’UMP continue d’empêcher des maires de signer pour moi".
Sa nouvelle cible : le Conseil constitutionnel
Tout en critiquant le camp présidentiel, Marine Le Pen s’en prend désormais au Conseil constitutionnel : " Il se comporte mal, il ne nous dit pas quels parrainages sont validés ou pas". Les responsables du FN voudraient connaître le nom des maires invalidés et de ceux qui ont envoyé leurs formulaires directement rue de Montpensier où, chaque jour, des émissaires du FN viennent déposer eux-mêmes une petite liasse de signatures. Jeudi, il y en avait 17. Mais la règle est la même pour tous les prétendants à l’Élysée.
Pour assurer sa candidature, Marine Le Pen veut dépasser la barre requise des 500 afin de parer aux invalidations. "Il me faut un matelas de réserve, au moins 510 pour être rassurée", explique-t-elle. Les militants frontistes ont été priés de redoubler d’efforts. Et une société de télémarketing "en province" continue de travailler pour elle.
Des élus reviennent sur leur promesse
Au siège du parti, à Nanterre dans la banlieue parisienne, une petite cellule s’active au téléphone. Trois jeunes font tourner nerveusement un stylo entre leurs doigts. La candidate, sa soeur Yann et leur père leur prêtent parfois main-forte depuis leurs bureaux. Jeudi soir, Steeve Briois, secrétaire général du Front national, a pris place dans cette pièce aux murs ornés d’affiches à l’effigie de leur championne. Il tient en ligne un élu de la Vienne, lui parle de De Gaulle, en bien, et de Cheminade, en mal. Au bout du fil, le maire lui promet son parrainage "si elle ne les a pas lundi". Devant un autre poste, le responsable des Jeunes avec Marine, Julien Rochedy, raccroche son combiné en pestant : "C’est normal que les maires ne signent pas : il y a plein de journaux qui disent que nous sommes des fascistes".
Le FN se désole de voir "entre 10% et 20%" d’élus locaux revenir sur leur promesse de signature. Dans l’entourage de Marine Le Pen, certains avaient même envisagé de rendre publics leurs noms. L’idée n’a pas abouti. "Cela aurait fait 'petite candidate'", tranche un de ses proches. Ces édiles sont rappelés en priorité. Le FN a aussi contacté les maires encore en place qui avaient soutenu Chevènement en 2002. Un seul aurait répondu. En cas de qualification, les meetings annulés à Auxerre et Clermont-Ferrand pour cause de caisses vides seront reprogrammés. Le prochain est prévu samedi à Ajaccio. Si les 500 parrainages sont réunis.
Il manque "une quinzaine de signatures" à Marine Le PenPARIS (AFP) - 11.03.2012
La candidate du Front national, Marine Le Pen, a indiqué dimanche sur France 3 qu'il lui manquait une quinzaine de signatures pour parvenir aux 500 parrainages d'ici la date butoir du 16 mars.
La candidate de l'extrême droite Marine Le Pen, le 9 mars 2012 sur un plateau de télévision à Paris
La candidate du Front national, Marine Le Pen, a indiqué dimanche sur France 3 qu'il lui manquait une quinzaine de signatures pour parvenir aux 500 parrainages d'ici la date butoir du 16 mars.
"Il me manque encore une quinzaine de signatures", a indiqué Mme Le Pen. "Rien ne me permet aujourd'hui d'être rassurée. Je saurai vendredi, j'espère. En tous cas, je me suis engagée à le dire aux Français dès que je le saurai", a-t-elle ajouté.
"Je cherche, je me bats, je téléphone aux maires pour arriver à les convaincre. Le système n'arrivera pas à avoir notre peau, du moins je l'espère", a-t-elle poursuivi.
Interrogée sur le fait que Jacques Cheminade soit parvenu à recueillir 500 signatures, Mme Le Pen a expliqué qu'il ne fait "peur à personne". "Il n'a pas la possibilité d'être au second tour. Ca ne dérange pas qu'il ait ses parrainages. Moi ça dérange l'UMP parce que l'UMP craint que je puisse être présente au second tour à la place de M. Sarkozy", a-t-il ajouté.
La candidate du Front National, Marine Le Pen, a par ailleurs jugé "absurde" la proposition de François Hollande de supprimer la mention "race" de la Constitution, la qualifiant d'"utopie".
"La proposition de M. Hollande est absurde. S'il n'y a plus de races, il n'y a plus de racisme alors ? Il ne suffit pas de supprimer un mot et comme cela, cela n'existe plus. Cela s'appelle de l'utopie", a-t-elle lancé.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
programme fiscal du FN (point de vue du SNUI-Impôt
Le programme fiscal du FN :
Incohérent, simpliste et trop partiel pour être honnête !
Dès son introduction, le programme fiscal du FN révèle ses incohérences : « L’impôt doit rester aussi faible que possible pour que la pression fiscale ne soit pas ressentie comme un véritable fardeau…/… il est temps de le remettre à plat selon trois principes : la justice, l’efficacité budgétaire, l’efficacité économique ». « Le système fiscal sera optimisé sans augmenter le taux de prélèvement obligatoire…/… voire le faire baisser ». Alors que la production de richesses et l’accumulation de capitaux dans quelques portefeuilles s’accroissent, cette proposition est plus qu’incohérente, elle vise en fait à préserver les intérêts des plus riches tout en faisant croire aux plus démunis que « ça ira mieux pour eux ».
Pour les particuliers, l’incantation de « la simplification » tente de masquer l’absence de propositions allant vers plus de justice, par une plus forte progressivité notamment. Cette notion n’est d’ailleurs pas précisée, ce qui laisse supposer que pour le FN, l'impôt doit être le moins progressif possible...
Dans le chapitre consacré aux entreprises, les mesures envisagées ne visent qu’à réduire l’imposition des PME, sans augmenter véritablement celle des grandes entreprises alors que celles-ci paient proportionnellement moins d'impôt que les PME.
La hausse de la TVA sur les produits dits de luxe pourrait être séduisante, mais à la condition de l’accompagner d’un taux à zéro pour cent sur les produits de première nécessité (il resterait taxés à 5,5 %, ce qui est profondément injuste).
Enfin, la réécriture du Code Général des Impôts et sa « constitutionnalisation » font froid dans le dos : « Une fois le nouveau Code promulgué, une réforme constitutionnelle interdira de créer un nouvel impôt ». Mais dans quel intérêt, si ce n’est celui de figer notre société dans le conservatisme et le refus du progrès social alors que, dans le même temps, les besoins sociaux augmentent (une telle mesure reviendrait à empêcher l'instauration d'une véritable fiscalité écologique par exemple) ?
Fiscalité des particuliers : la grande illusion
Le rajout de tranches d’imposition intermédiaire peut être séduisant, mais pour pouvoir mesurer sa capacité à rendre l’impôt plus juste, il faudrait que le programme du FN en précise les taux d’imposition. Or, rien à ce sujet dans la version publique !
De même, comment intégrer la taxe d’habitation dans l’impôt sur le revenu pour la moitié des ménages qui ne payent pas d’impôt ?
Ensuite, comment surtaxer la taxe foncière (dont la base est archaïque) des ménages propriétaires au prétexte qu’ils « économisent un loyer » sans alourdir la fiscalité des petits accédants à la propriété ??
Les incohérences du programme fiscal du FN sont encore plus flagrantes à la lecture du paragraphe sur la « fusion de l’ISF et de la taxe foncière pour créer un impôt unique sur le patrimoine au même taux que l’ISF actuel ». Cette mesure reviendrait à surtaxer les propriétaires de leur seule habitation principale, sans augmenter les cotisations des spéculateurs fonciers et en exonérant de facto les actifs financiers, principale source d'inégalité mais aussi de spéculation. Et ils osent appeler çà la justice fiscale !!!
Fiscalité des entreprises : le grand vide
16 lignes dans le programme, alors qu’il y a tant à faire en ce domaine pour la justice fiscale !
Affirmer vouloir une plus grande progressivité de l’impôt sur les sociétés sans annoncer ni les taux, ni les tranches et sans toucher aux normes comptables (celles qui permettent de baisser le bénéfice fiscal) relève de la plus grande hypocrisie.
En effet, les deux seules mesures annoncées (limiter la possibilité de déduire les intérêts d’emprunt versés à l’étranger et imposer à l’IS les rémunérations des dirigeants supérieures à 1 million d’euros) ne vont pas changer grand-chose à la situation actuelle caractérisée par une inégalité devant l'impôt flagrante : le taux effectif d'imposition des Pme est compris entre 22 et 28% d'IS alors que celui des entreprises du CAC 40 ne s'élève quà8% en moyenne...
En fait, l’axe majeur du programme fiscal du FN pour les entreprises se limite à une idée : la levée de l’interdiction faite aux « business angels » d’investir en fonds propres dans les petites entreprises. En permettant ceci, le FN ouvrirait grand la porte aux « fils et filles de bonne famille » d’investir sans qu’il soit taxé leur patrimoine, et cela avant qu’ils n’en héritent. Joli tour de passe-passe sur le dos de la justice fiscale !
La TVA : L’impôt le plus injuste dégagera de nouvelles recettes !
Dans un programme électoral véritablement social, la TVA devrait être sérieusement diminué car c’est l’impôt le plus injuste et le plus indolore (on le paye sans s’en rendre compte).
Mais le FN veut le rendre plus progressif pour qu’il dégage plus de recettes, alors qu’il contribue déjà à alimenter le budget à hauteur de 50 % !
Mais comment rendre cette taxe progressive puisqu’en fiscalité, la progressivité s’applique en fonction des revenus ? Faudra-t-il présenter sa fiche de paye au supermarché pour calculer le taux de TVA dû ?
En ce qui concerne la mise en place d’un taux de TVA majoré pour les produits de luxe, pourquoi ne pas l’annoncer ? De toutes façons, sachant que ces produits (berlines, joaillerie, cosmétiques) sont achetés soit à l’étranger, soit en « duty free », quel intérêt pour le budget national si ce n’est de faire croire aux plus démunis que le FN s’attaque aux plus riches ?
De plus, n’oubliant pas que la majorité des voitures de luxes achetées en France le sont au titre de voitures de sociétés, ce qui n’empêche pas de s’en servir le week end. En les surtaxant, ces entreprises pourraient déduire encore plus de TVA et améliorer ainsi leur trésorerie !
En fait, les annonces du FN visant à ne pas alourdir les prélèvements obligatoires (impôts et taxes) ne sont que mensonges : En analysant les partie de son programme pour un état fort, pour les services publics (mêmes limités à l’armée, la police, l’instruction…) et pour le redressement économique, le FN au pouvoir aurait besoin d’un budget au moins aussi important qu’actuellement.
Comme il se refuse à taxer plus fortement les grandes fortunes et qu’il annonce une simplification de l’impôt, celle-ci ne reviendrait en fait qu’à toujours faire « payer les masses », de la manière la moins visible possible, donc la plus injuste.
Ou alors, le véritable programme fiscal du FN cacherait-il une formidable baisse de l’action publique, une négation de l’État solidaires ?
Ne nous tirons pas une balle dans le pied, pas une voix pour le FN, le pire ennemi des salarié-es.
Incohérent, simpliste et trop partiel pour être honnête !
Dès son introduction, le programme fiscal du FN révèle ses incohérences : « L’impôt doit rester aussi faible que possible pour que la pression fiscale ne soit pas ressentie comme un véritable fardeau…/… il est temps de le remettre à plat selon trois principes : la justice, l’efficacité budgétaire, l’efficacité économique ». « Le système fiscal sera optimisé sans augmenter le taux de prélèvement obligatoire…/… voire le faire baisser ». Alors que la production de richesses et l’accumulation de capitaux dans quelques portefeuilles s’accroissent, cette proposition est plus qu’incohérente, elle vise en fait à préserver les intérêts des plus riches tout en faisant croire aux plus démunis que « ça ira mieux pour eux ».
Pour les particuliers, l’incantation de « la simplification » tente de masquer l’absence de propositions allant vers plus de justice, par une plus forte progressivité notamment. Cette notion n’est d’ailleurs pas précisée, ce qui laisse supposer que pour le FN, l'impôt doit être le moins progressif possible...
Dans le chapitre consacré aux entreprises, les mesures envisagées ne visent qu’à réduire l’imposition des PME, sans augmenter véritablement celle des grandes entreprises alors que celles-ci paient proportionnellement moins d'impôt que les PME.
La hausse de la TVA sur les produits dits de luxe pourrait être séduisante, mais à la condition de l’accompagner d’un taux à zéro pour cent sur les produits de première nécessité (il resterait taxés à 5,5 %, ce qui est profondément injuste).
Enfin, la réécriture du Code Général des Impôts et sa « constitutionnalisation » font froid dans le dos : « Une fois le nouveau Code promulgué, une réforme constitutionnelle interdira de créer un nouvel impôt ». Mais dans quel intérêt, si ce n’est celui de figer notre société dans le conservatisme et le refus du progrès social alors que, dans le même temps, les besoins sociaux augmentent (une telle mesure reviendrait à empêcher l'instauration d'une véritable fiscalité écologique par exemple) ?
Fiscalité des particuliers : la grande illusion
Le rajout de tranches d’imposition intermédiaire peut être séduisant, mais pour pouvoir mesurer sa capacité à rendre l’impôt plus juste, il faudrait que le programme du FN en précise les taux d’imposition. Or, rien à ce sujet dans la version publique !
De même, comment intégrer la taxe d’habitation dans l’impôt sur le revenu pour la moitié des ménages qui ne payent pas d’impôt ?
Ensuite, comment surtaxer la taxe foncière (dont la base est archaïque) des ménages propriétaires au prétexte qu’ils « économisent un loyer » sans alourdir la fiscalité des petits accédants à la propriété ??
Les incohérences du programme fiscal du FN sont encore plus flagrantes à la lecture du paragraphe sur la « fusion de l’ISF et de la taxe foncière pour créer un impôt unique sur le patrimoine au même taux que l’ISF actuel ». Cette mesure reviendrait à surtaxer les propriétaires de leur seule habitation principale, sans augmenter les cotisations des spéculateurs fonciers et en exonérant de facto les actifs financiers, principale source d'inégalité mais aussi de spéculation. Et ils osent appeler çà la justice fiscale !!!
Fiscalité des entreprises : le grand vide
16 lignes dans le programme, alors qu’il y a tant à faire en ce domaine pour la justice fiscale !
Affirmer vouloir une plus grande progressivité de l’impôt sur les sociétés sans annoncer ni les taux, ni les tranches et sans toucher aux normes comptables (celles qui permettent de baisser le bénéfice fiscal) relève de la plus grande hypocrisie.
En effet, les deux seules mesures annoncées (limiter la possibilité de déduire les intérêts d’emprunt versés à l’étranger et imposer à l’IS les rémunérations des dirigeants supérieures à 1 million d’euros) ne vont pas changer grand-chose à la situation actuelle caractérisée par une inégalité devant l'impôt flagrante : le taux effectif d'imposition des Pme est compris entre 22 et 28% d'IS alors que celui des entreprises du CAC 40 ne s'élève quà8% en moyenne...
En fait, l’axe majeur du programme fiscal du FN pour les entreprises se limite à une idée : la levée de l’interdiction faite aux « business angels » d’investir en fonds propres dans les petites entreprises. En permettant ceci, le FN ouvrirait grand la porte aux « fils et filles de bonne famille » d’investir sans qu’il soit taxé leur patrimoine, et cela avant qu’ils n’en héritent. Joli tour de passe-passe sur le dos de la justice fiscale !
La TVA : L’impôt le plus injuste dégagera de nouvelles recettes !
Dans un programme électoral véritablement social, la TVA devrait être sérieusement diminué car c’est l’impôt le plus injuste et le plus indolore (on le paye sans s’en rendre compte).
Mais le FN veut le rendre plus progressif pour qu’il dégage plus de recettes, alors qu’il contribue déjà à alimenter le budget à hauteur de 50 % !
Mais comment rendre cette taxe progressive puisqu’en fiscalité, la progressivité s’applique en fonction des revenus ? Faudra-t-il présenter sa fiche de paye au supermarché pour calculer le taux de TVA dû ?
En ce qui concerne la mise en place d’un taux de TVA majoré pour les produits de luxe, pourquoi ne pas l’annoncer ? De toutes façons, sachant que ces produits (berlines, joaillerie, cosmétiques) sont achetés soit à l’étranger, soit en « duty free », quel intérêt pour le budget national si ce n’est de faire croire aux plus démunis que le FN s’attaque aux plus riches ?
De plus, n’oubliant pas que la majorité des voitures de luxes achetées en France le sont au titre de voitures de sociétés, ce qui n’empêche pas de s’en servir le week end. En les surtaxant, ces entreprises pourraient déduire encore plus de TVA et améliorer ainsi leur trésorerie !
En fait, les annonces du FN visant à ne pas alourdir les prélèvements obligatoires (impôts et taxes) ne sont que mensonges : En analysant les partie de son programme pour un état fort, pour les services publics (mêmes limités à l’armée, la police, l’instruction…) et pour le redressement économique, le FN au pouvoir aurait besoin d’un budget au moins aussi important qu’actuellement.
Comme il se refuse à taxer plus fortement les grandes fortunes et qu’il annonce une simplification de l’impôt, celle-ci ne reviendrait en fait qu’à toujours faire « payer les masses », de la manière la moins visible possible, donc la plus injuste.
Ou alors, le véritable programme fiscal du FN cacherait-il une formidable baisse de l’action publique, une négation de l’État solidaires ?
Ne nous tirons pas une balle dans le pied, pas une voix pour le FN, le pire ennemi des salarié-es.
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Front national
Marine Le Pen franchit l'obstacle des 500 signatures Gérard Bon, Avec Chine Labbé, édité par Patrick Vignal| Reuters
PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a franchi le principal obstacle de sa campagne présidentielle en annonçant disposer des 500 parrainages requis pour pouvoir briguer l'Elysée lors du scrutin d'avril-mai.
"J'ai mes 500 parrainages, je serai donc candidate à l'élection présidentielle", a-t-elle dit à Reuters.
La présidente du Front national devait faire une déclaration officielle de candidature mardi à 16h00 à Hénin-Beaumont, sur ses terres électorales du Pas-de-Calais où elle a obtenu ses meilleurs scores électoraux.
Marine Le Pen avait semé le doute sur sa capacité à briguer l'Elysée en faisant état de ses difficultés à recueillir les parrainages, sans convaincre une partie de la classe politique qui dénonçait une mise en scène.
L'équipe de campagne de Marine Le Pen a exprimé son "immense soulagement", soulignant que les banques ne voulaient pas prêter à la candidate les fonds nécessaires à sa campagne tant qu'un doute subsistait sur sa participation.
"Ca va vraiment commencer, tout va changer", a dit le directeur stratégique de campagne Florian Philippot sur i>Télé.
"A partir de maintenant, elle est libérée de cette angoisse, de ce poids financier, elle va pouvoir dire à ses électeurs 'je suis là', a assuré de son côté Gilbert Collard, le président de son comité de soutien, sur France 2.
L'incertitude des parrainages étant levée, une ou plusieurs banques ont donné leur accord pour un prêt de 4 millions d'euros, soit la moitié du budget de la candidate, a déclaré mardi le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just.
Le virement est conditionné à la validation des parrainages, "mais le prêt est sûr", a-t-il, confirmant une information d'Europe 1.
Louis Aliot, le vice-président du parti, a démenti que Marine Le Pen ait bénéficié d'un coup de pouce de l'UMP, comme le suggèrent des politologues qui jugent que Nicolas Sarkozy n'a de chance de l'emporter qu'en bénéficiant de bons reports de voix du FN au second tour.
"On a des dizaines de preuves qui prouvent le contraire et l'UMP a maintenu une pression jusqu'au bout pour nous empêcher de les avoir", a-t-il dit sur i-télé.
" LE SKETCH DES SIGNATURES "
La validité de chaque parrainage sera vérifiée par le Conseil constitutionnel. La date-butoir pour le dépôt des parrainages est fixée au vendredi 16 mars.
Sur son compte Twitter, Marine Le Pen écrit : "Je serai candidate à l'élection présidentielle. Le système qui a voulu m'en empêcher vient de perdre une bataille".
La présidente du FN avait dénoncé à plusieurs reprises le système des parrainage - et saisi sans succès le Conseil constitutionnel -, estimant que les élus susceptibles de la parrainer subissaient des pressions.
A droite comme à gauche, les adversaires de Marine Le Pen dénoncent une mise en scène destinée à victimiser la candidate du FN.
"Il n'y a qu'elle qui entretenait ce suspense", a réagi Manuel Valls, directeur de la communication du candidat socialiste François Hollande, sur Europe 1.
"La famille Le Pen a toujours eu ses signatures et donc nous savions parfaitement qu'elle aurait encore ses signatures. Pour le débat, c'est important qu'une force politique soit représentée, bien évidemment, mais moi je n'avais aucun doute", a-t-il ajouté.
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, "c'est la plus vieille série de la vie politique française. Même à la télé, il n'y en a pas qui durent aussi longtemps."
"Cela fait trente ans que l'on a le sketch des signatures", a-t-elle ajouté sur BFMTV et RMC.
Dans un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Europe 1 et Public Sénat, diffusé lundi, Marine Le Pen est créditée de 16% des voix au premier tour. Elle obtenait 17% des intentions de vote dans une précédente édition de ce sondage fin février.
La dirigeante du front national, qui semblait il y a plusieurs mois en mesure de pouvoir troubler le duel Sarkozy-Hollande, pâtit du forcing du président-candidat.
Après avoir creusé l'écart ces dernières semaines avec Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy devance le prétendant socialiste (28,5% contre 27%) dans cette même enquête.
Louis Aliot accuse l'UMP d'avoir " maintenu la pression jusqu'au bout "
Sur I>Télé, Louis Aliot, vice-président du FN, a nié le fait que le parti d'extrême droite ait bénéficié d'un coup de pouce de l'UMP. "On a des dizaines de preuves qui prouvent le contraire et l'UMP a maintenu la pression jusqu'au bout pour nous empêcher de les (parrainages, ndlr) avoir", a-t-il assuré.
Les parrainages, "nous les devons non seulement aux militants du FN qui sont allés les chercher un par un, mais aussi à l'esprit démocratique et républicain d'un certain nombre de maires qui ne veulent pas que la démocratie française se résume à l'UMPS".
Marine Le Pen en lice, ce que ça change
Marine Le Pen est donc candidate. La validation de ses signatures est une nouvelle importante. Qui peut changer bien des choses.
D'abord, mettons un terme à l'accusation selon laquelle Marine Le Pen aurait entretenu le suspense pour se victmiser: je peux vous dire, avec certitude, qu'avant ce mardi, elle ne les avait pas et que ce n'était pas du tout un sketch, comme le dit l'UMP.
Plus simplement, Marine Le Pen avait surestimé l'attrait d'un FN qu'elle pensait devenu plus fréquentable. Peut-être avait-elle négligé l'effet Carl Lang, l'ex-monsieur élection du FN, qui a asséché le terrain de Martine Le Pen en draînant plusieurs centaines de signatures. Résultat des courses, le FN a sa candidate, et c'est très bien pour la démocratie. Et pour Nicolas Sarkozy qui aurait eu à essuyer une revanche.
Faut-il modifier le mode de sélection des candidats ? Dans une présidentielle, il faut une offre suffisante pour représenter les grandes sensibilités de l'opinion, mais pas trop large pour éviter les candidatures fantaisistes ou ne représentant qu'un lobby. L'idéal pour la qualité du débat, serait qu'il y ait juste assez de candidats pour pouvoir organiser une confrontation du type primaire socialiste.
Alors, faut-il 500 signatures de maires? 1000 signatures de conseillers municipaux? Un million de signatures citoyennes? Il reste un peu de temps pour y répondre avant 2017.
Que va changer la candidature de Marine Le Pen ? Libérée de ce poids et assurée de disposer de financements, la candidate va se donner à fond pendant six semaines. Alors que les sondages joue au yo-yo, elle va aussi contribuer à animer le débatAu grand dam de Nicolas Sarkozy qui avait droitisé son discours dans l'espoir secret de capter ses 15 à 20% d'électeurs.
Le président candidat, sur les terrains de l'Europe, de l'immigration, de la sécurité, du protectionnisme, va se trouver face à une concurrente qui saura lui rappeler chaque jour qu'il a fait le contraire de ce qu'il promet. Elle peut ainsi freiner l'ascension de Nicolas Sarkozy dans les sondages. Encore une journée politiquement chaude !
« Nicolas Sarkozy sera battu », selon Jean-Marie Le Pen
Marine Le Pen au second tour de la présidentielle? «J'y crois fort», a déclaré ce mardi soir son père dans le Bas-Rhin après l'obtention des 500 signatures nécessaires à sa candidature. «Nous vivions dans l'angoisse de ne pas les avoir», a lâché Jean-Marie Le Pen fustigeant ceux prétendant le contraire. Pour le leader historique du Front national, Nicolas Sarkozy est désormais «l'adversaire le plus dangereux» pour sa fille, celui-ci disposant d'importants «moyens» de campagne. «Il n'a pas été un bon président mais c'est un bon candidat, un bon vendeur, dit-il. Mais est-ce que les électeurs se laisseront à nouveau séduire? Je pense que non. Sarkozy sera battu.»
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
L'ex-FN Richard Garcia appelle à voter Sarkozy !
Il y a à peine plus d'un mois, Richard Garcia tenait une conférence de presse de soutien à Marine Le Pen. Il appelle aujourd'hui à voter pour Nicolas Sarkozy...Cyril Dodergny
Il était conseiller économique de Marine Le Pen et a longtemps convoité l'investiture du FN aux législatives dans la 7e circonscription. Mais en fin de compte, le 22 avril, c'est un bulletin de vote Nicolas Sarkozy que l'Antibois Richard Garcia glissera dans l'urne ! Une décision que le chef d'entreprise justifie par la double trahison dont il dit avoir été victime.« Une trahison localement humaine, d'abord, puisque les instances du FN n'ont pas jugé bon de m'investir sur un territoire dans lequel je me suis impliqué avec passion ; une trahison idéologique ensuite, puisque je considère que la campagne que mène aujourd'hui Marine Le Pen n'a plus rien à voir avec ce qui était prévu. Elle opère un vrai retour aux fondamentaux de son père et quand j'entends parler d'Aubrac ou de Mussolini, j'ai les cheveux qui se hérissent sur la tête… »
Personne n'ignore toutefois que Richard Garcia a tenté et perdu le putsch qu'il voulait faire sur la fédération 06 du FN et ses démêlés avec l'actuelle secrétaire départementale Lydia Schenardi. De là à voir dans ce ralliement à Nicolas Sarkozy une vengeance savamment calculée… « Pas du tout, affirme l'ex-candidat aux cantonales sous les couleurs frontistes. Je laisse Mme Schenardi à ses incompétences et je préfère regarder du côté du président de la République qui, depuis quelques jours, fait des propositions qui me conviennent, notamment en matière de politique économique ou d'immigration. De plus, c'est le seul qui peut faire barrage à François Hollande et à ses alliés du Front de gauche et des Verts qui, en cas de victoire, nous emmèneraient droit dans le mur. »Reste à savoir comment le soutien de Richard Garcia qui se dit aujourd'hui très en phase avec la Droite populaire sera accueilli par l'UMP azuréenne…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Tuerie de Toulouse : Marine Le Pen, de la prudence à la récupération
Nolwenn Le Blevennec | Journaliste
Marine Le Pen avait fait le choix de la prudence, tant qu'aucun suspect n'était connu dans les tueries de Toulouse et Montauban. Il aurait pu s'agir d'un ex-militaire d'extrême droite, néonazi et/ou, pourquoi pas, proche du Front national. Un e-mail a d'ailleurs été envoyé aux cadres du Parti les incitant au silence.
Depuis ce mercredi matin, un suspect fait l'objet d'un raid dans la Ville rose : il a 24 ans, est français d'origine algérienne, a séjourné au Pakistan et en Afghanistan et se revendique d'Al Qaeda. La présidente du FN peut désormais commenter allégrement. C'est ce qu'elle fait ce mercredi, très tôt, sur i>Télé, puis sur BFM-TV, LCI, et RTL. Une course médiatique.
Marine Le Pen en « guerre » dès le matin
Sur i>Télé, face à Christophe Barbier (L'Express), la candidate FN à l'Elysée a assuré que le « risque fondamentaliste avait été sous-estimé » en France et qu'il fallait mener une « guerre » contre lui.
« Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs. »
N'est-il pas un peu tôt pour y voir « un certain laxisme » du pouvoir ? La prudence n'est visiblement plus la ligne de conduite du Front.
« Aux salauds »
Dans un communiqué diffusé ce mercredi matin, d'abord intitulé « Aux salauds » puis « Qu'ils se taisent », le FN s'en prend violemment à « Mme Buffet, MM. Mélenchon, Bayrou, Sopo et autres » :
« Vous avez cru pouvoir misérablement instrumentaliser la tragédie de Toulouse contre le Front national et la candidate Marine Le Pen. Vous vous êtes encore une fois déconsidérés. Votre entreprise visant à tenter de traîner dans la boue 20% des Français a raté. Vous avez essayé d'ajouter à l'horreur du drame votre mauvaise vindicte politique. Vous devriez présenter des excuses au Front national, à ses électeurs et à Marine Le Pen. Vous devriez de toute façon vous taire pendant un long moment. »
Sur Twitter, Florian Philippot, directeurs stratégique de la campagne de Marine Le Pen, pronostique lui le naufrage de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou et SOS Racisme.
Sur i>Télé encore, la présidente du FN en a profité pour réaffirmer son intention, une fois au pouvoir, d'organiser un référendum sur la peine de mort.
La crainte d'un tueur néonazi
En début de semaine, le FN avait d'abord fait le choix de rester relativement silencieux :
dans un premier temps, Marine Le Pen a décidé de ne pas aller à Toulouse. Elle a fait valoir que c'était la place d'un président de la République, pas d'un candidat à la présidentielle ;
sur Twitter, c'était le silence absolu. Très peu de réactions de la part des cadres du Front. Ceux qui se sont exprimés sont des anciens du FN, Laurent Ozon et Alexandre Gabriac ;
un e-mail, reproduit sur la page Facebook de la radio locale TTU, a été envoyé par Steeve Briois, secrétaire général du FN, afin que les cadres du Parti ne s'expriment pas sur le sujet et qu'ils fassent attention au contenu de leurs pages Facebook.
Joint par Rue89, Steeve Briois admet avoir envoyé cet e-mail. Il explique la raison de cet envoi de façon alambiquée :
« Nous avons demandé à nos cadres de vérifier les commentaires sur Facebook, parce que nous savons qu'il peut y avoir des manipulations. Il est facile de créer des faux profils, avec des noms bidons. Les adversaires mal intentionnés peuvent poster ainsi des commentaires caricaturaux. »
Sur i>Télé, quand Christophe Barbier a demandé à Marine Le Pen si la piste néonazie l'avait inquiétée, elle a répondu d'un air hautain, qu'elle n'était pas d'extrême droite et n'avait aucun rapport avec les néonazis.
En fait, la crainte était probablement là.
Aux obsèques des militaires de Montauban
La piste d'un ex-militaire néonazi semblait jusqu'à ce mercredi matin aussi crédible que celle d'un islamiste. Or, il arrive que ces derniers soient ou aient été encartés au FN. Prenons par exemple le cas de l'incendie de la mosquée de Colomiers, dans la banlieue de Toulouse.
En 2008, des nazillons de la région qui, imbibés d'alcool, fêtent l'anniversaire d'Hitler, décident d'aller mettre le feu à une mosquée. Le groupuscule est baptisé « Languedoc war ». Selon LaDepeche.fr, deux des membres de ce groupe seraient proches du Front national, dont un chauffeur livreur encarté, présent sur la liste FN des municipales 2008 de sa ville.
Mise hors de cause, Marine Le Pen assistera sans crainte, ce mercredi après-midi, aux obsèques des militaires tués à Montauban.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN tient un fichier « commercial » des maires Claire Checcaglini | Journaliste
La vice-présidente du Front national, Marie-Christine Arnautu reconnaît l'existence d'un fichier que s'est constitué le FN au fil des visites de maires. Cette proche de Marine Le Pen nie néanmoins (le 10 mars sur France Bleu) toute collecte de données personnelles des élus, préférant parler d'un instrument de travail de type « commercial ».
Et pourtant, selon un document interne du FN, les délégués territoriaux du Parti en charge de la récolte des parrainages étaient invités à « obtenir le plus de renseignements possibles sur le maire et sa commune. » Le document du FN précise :
« Tous les détails que vous constaterez méritent d'être rapportés. Par exemple : prise de position du maire sur la famille, la peine de mort, l'euro, la dette, l'Europe, la chasse, l'environnement, etc. »
Les consignes du Parti figurent sur l'une des pages de la « fiche de renseignements à remplir à chaque visite ». Cette dernière était disponible en plusieurs exemplaires dans un classeur remis à tous les responsables fédéraux à l'automne dernier. La fiche devait être dûment complétée et renvoyée par la poste au siège du FN.
Une base de données de 7 000 noms
Au total, entre les rapports d'entretien et la prise en compte de critères moins personnels – de type pourcentage de voix pour le FN aux dernières élections –, le parti de Marine Le Pen dispose d'une base de données riche de quelque 7 000 noms. C'est en tout cas ce qu'indiquait en novembre dernier Dominique Martin, alors en charge du dossier des signatures pour le scrutin présidentiel.
Le responsable frontiste s'exprimait à l'occasion d'une réunion interne présidée par Marie-Christine Arnautu où il était venu encourager les cadres d'Ile-de-France à aller chercher les « maires au cul des vaches ».
Les maires savaient-ils ?
Les élus ainsi contactés avaient-ils été avertis qu'ils feraient l'objet d'une fiche aussi détaillée ? Nicolas Pelard, maire de Mulcent dans les Yvelines a accordé sa signature cette année et pour la première fois au FN. Il affirme n'avoir jamais été prévenu par Philippe Chevrier, le secrétaire FN du département venu recueillir sa signature, qu'il serait fiché. Nicolas Pelard :
« Mais, de toute façon, nous n'avons pas parlé de la peine de mort ou de ma position sur la famille. Je lui ai dit simplement ce que j'espérai : que le Front national prenne une raclée démocratique. »
A Saint-Anthot, dans le département de la Côte d'Or, Michel Grossetête n'a pas non plus le souvenir d'avoir été informé qu'il figurerait sur un quelconque fichier, lorsqu'il a donné son parrainage à Jean-Marie Le Pen en 2007. Il se souvient :
« Avec le responsable du FN, nous avons parlé de l'élection présidentielle et essentiellement de sujets agricoles. »
Un élu qui aurait dû donner son accord express afin que les informations récoltées au cours de la conversation puissent être conservées par le Parti. Sans le consentement express des personnes concernées, il est en effet interdit selon l'article 8 de la loi « Informatique et libertés » de collecter des données sensibles, à savoir des opinions politiques ou philosophiques. En revanche, si les élus ont fait état publiquement de leur position, le FN est en droit de les répertorier.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
La Bataille Le Pen - Mélenchon autour de la mort de Merah, T. M. (avec AFP)
Les réactions politiques sont nombreuses jeudi, après l'intervention de la police pour tenter de capturer le tueur de Toulouse Mohamed Merah, qui s'est soldée par la mort de ce dernier. Les politiques n'ont pas tardé à réagir après la mort du tueur de Toulouse
Après l'intervention du RAID à Toulouse et la mort de Mohamed Merah, les réactions des leaders politiques de droite comme de gauche ont été nombreuses. La plupart des candidats à la présidentielle ont salué l'intervention des forces de police et rendu hommage aux familles de victimes. François Hollande a ainsi tenu à exprimer sa « solidarité à l'égard des policiers blessés » et à « l'endroit des victimes de ce tueur et de leurs familles endeuillées. » Le candidat du Parti socialiste a par ailleurs souligné que « la lutte contre le terrorisme est un combat de tous les instants et ne peut admettre aucun relâchement ni aucune faiblesse. »
Même son de cloche du côté de François Bayrou. Le candidat du MoDem s'est dit « soulagé » après cette barbarie. « Il fallait que force reste à la loi, c'est chose faite ». Lui souhaite également que l'union nationale persiste encore quelques jour sur le sujet : « Il est des moments où l'Etat républicain doit être l'objet du soutien de tous les citoyens, en particulier au moment où il assure leur protection devant la barbarie. » Un vœu pieu, alors que l'UMP et le PS ont déjà repris leur guerre de tranchées par petites phrases interposées.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, s'est également joint au concert de louanges à l'égard des membres du RAID : « Je veux exprimer ma plus grande reconnaissance envers le dévouement de nos forces de l'ordre qui ont accompli une mission périlleuse avec professionnalisme et rigueur. » Mais le candidat appelle à l'organisation d'un grand débat sur les causes qui ont permis une telle « folie meurtrière ».
" Analyses de comptoir de bistrot "
Marine Le Pen, candidate du Front National, a voulu replacer les derniers jours dans le contexte de la campagne. Selon elle, « Depuis le début de cette campagne présidentielle, on a le sentiment que les problèmes de sécurité et particulièrement les problèmes du fondamentalisme islamique étaient volontairement évacués des thèmes de campagne. (…) Ces thèmes vont donc être remis à l'ordre du jour. » Elle s'en est également prise à l'action des services de renseignement français, qui auraient selon elle dû intervenir plus tôt. « Il semblerait que le profil de M. Merah était un profil absolument caricatural, un homme condamné 15 fois. »
Des propos que son ennemi déclaré, Jean-Luc Mélenchon, n'a pas tardé à dénoncer. « Il ne faut pas se lancer dans les analyses et les enquêtes de comptoir de bistrot », a-t-il expliqué. « Comme d'habitude, Mme Le Pen montre son manque total du sens du bien commun et de la décence. » Selon lui, la candidate du Front National « parle pour ne rien dire ».
La question de l'efficacité des services de renseignement reste cependant plus que jamais posée. Au Parti socialiste, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, a souligné les « failles »dans la surveillance de Mohamed Merah : « Il y a forcément une réflexion à avoir sur l'impossibilité que notre République a eu à éviter ces crimes monstrueux ».
Pour Aliot (FN), "97% du terrorisme" provient d'extrémistes islamistes
"97% du terrorisme mondial provient d'extrémistes religieux islamistes", a déclaré le vice-président du Front national à propos des tueries de Toulouse et Montauban sur France Inter. "C'est comme ça, c'est un fait, c'est une constatation".
"Alors on n'a pas le droit de le dire ? Je remarque que quand on fait des caricatures, il y a des menaces, y compris des menaces de mort. Je remarque qu'il y a des gens, quand ils parlent ou qu'ils dénoncent un certain nombre de préceptes, ont des fatwas sur leur tête, ils sont obligés d'avoir des protections de la police", ajoute Louis Aliot, en allusion à l'affaire des caricatures de Mahomet au Danemark et au professeur toulousain Robert Redecker.
"Aujourd'hui, en ce début de XXIe siècle, les dérives terroristes qui existent sont en majeure partie directement liées à l'islam, oui".
Tuerie de Toulouse : pourquoi a-t-on suspecté l’extrême-droite ? Nicolas Lebourg, chercheur, spécialiste de l'extrême droite
Durant la journée du lundi 19 mars, la possibilité d'une piste d'extrême droite s'esquissait quant au massacre de Toulouse. Mercredi 21 mars, il était question de savoir si Marine Le Pen allait pouvoir bénéficier du fait que l'assassin présumé soit un islamiste. La violence du retournement nécessite un peu de recul. Pourquoi une piste d'extrême droite pouvait-elle être envisagée ? Quelle est la relation du Front National à l'usage de la violence politique ? Comment Marine Le Pen y répond elle ?
L'underground radical
Dans l'imaginaire de gauche, l'extrême droite est inéluctablement liée à la violence, des Ligues de la première moitié du XXe siècle à la Milice de l'épisode vichyste jusqu'aux terroristes de l'OAS. Rien qui, rationnellement, n'évoque un tueur en scooter. Cependant, au-delà du contexte local de radicalité politique de certains militaires, des éléments explicitent que cette piste n'était pas illogique à envisager pour les enquêteurs.
Sur le plan idéologique, l'extrême droite dite "nationaliste-européenne" a amplement développé depuis plusieurs décennies, un mythe conspirationniste voulant que le complot juif cherche à détruire la race et la culture européennes par l'immigration et le métissage. Globalement, le discours sur la Seconde Guerre mondiale a été retourné, les activistes d'extrême droite devenant des "Résistants" face à "l'Occupation". La décennie 1970 avait été marquée par une série d'attentats attribués à l'extrême droite (dont un certain nombre de fois d'une manière fallacieuse ou par manipulation).
Ainsi, le communiqué de revendication de l'attentat qui ouvrit cette phase, frappant un consulat d’Algérie (14 décembre 1973 ; 4 morts et 20 blessés) et signé du Groupe Charles Martel proclamait : "Notre pays, jadis colonisateur, est maintenant colonisé grâce à l’imprévoyance et surtout la lâcheté de nos élites... Français imitez les Algériens qui nous ont expulsés par la violence. IMITEZ LE FLN. Plastiquez les mosquées, les bistrots, les commerces arabes. Abattez ces occupants avant qu’ils n’aient tous les droits sur nous. Nous n’avons pas refusé l’occupation allemande pour accepter l’humiliante occupation de la pègre nord-africaine".
Or, le tueur avait visé quatre militaires français, trois d'origine arabe, l'un guadeloupéen, et une école juive. Il était donc plausible lundi de songer qu'il ait choisi, dans le cadre de ce schéma mythologique, de "purifier", "renationaliser", des institutions considérées comme des socles de la République et de la nation.
Par ailleurs, le mode opératoire individuel provoque systématiquement une interrogation sur le caractère psychotique ou non du terroriste, comme l'a montré le cas Anders Breivik considéré comme "irresponsable" par la justice norvégienne malgré la longue préparation de son acte et de son manuscrit censé le justifier. Dans le cadre de l'extrême droite, la violence a pourtant une anatomie particulière qui correspond à ce schéma. Du terrorisme de la Cagoule durant les années 1930 à celui des ultras de l'Algérie française s'est imposé un modèle de microcellules compartimentées. Il s'agit toutefois là encore d'un groupe d'hommes agissant au motif d'une idéologie ayant un minimum d'assise sociale. S'est ensuite diffusé le modèle étasunien néonazi du "loup solitaire", devenu un mythe autant qu'un moyen d'action. Enfin, depuis quelques années, la mouvance radicale de l'extrême droite prospecte le milieu militaire, considéré comme particulièrement adéquat pour la « reconquista » de l'Europe, alors que dans les années 1970-1990 les suprémacistes blancs recherchaient plutôt à pénétrer les rangs policiers, non sans quelques succès.Les partis d'extrême droite face à la violence
Le Front National a été fondé en 1972 par le mouvement ouvertement néofasciste et activiste Ordre Nouveau (fondé en 1969). Impliqué dans 82 actions violentes, Ordre Nouveau était dissout par l’État en 1973 suite à des affrontements l'opposant à la Ligue Communiste (l'ancêtre du Nouveau Parti Anticapitaliste) faisant 76 blessés dont 16 graves parmi les policiers (le tout étant partiellement manœuvré par le ministère de l'Intérieur). Le FN n'a lui pas endossé l'habit activiste, mais il a été diverses fois soupçonné, particulièrement à gauche, d'exercer un double discours en la matière, entraînant la création d'une commission d'enquête parlementaire sur son service d'ordre en 1998. Cependant, à y regarder de plus près, ON comme le FN ont eu une fonction stabilisatrice comme le démontrait un récent numéro de la Revue des Sciences sociales.
En effet, après une croissance post-68 du nombre d'attentats (136 attentats en 1968, 271 en 1970, dont 42% d'extrême gauche et 11% d'extrême droite), la phase suivante est celle de la décrue avec 269 attentats en trois ans, dont encore 42 d'extrême gauche mais avec un écroulement de l'extrême droite qui représente 13% du total et voit même son nombre d'actions passer de 15 en 1971 à 6 en 1972. Organisant la dissidence, la canalisant, les organisations extrémistes entraînent le potentiel de violence dans une ritualisation de celle-ci. En revanche, après 1973, les attentats changent de nature. Moins symboliques, plus spectaculaires, ils tendent plus à viser les personnes. Sans débouché politique, sans théâtralisation jouant l'affrontement final entre « fascistes » et "bolcheviques", les forces centripètes se relâchent, les militants se muent en soldats perdus (voir l'étude d'Isabelle Sommier sur la violence politique).
Tout en devant maintenir une certaine tension pour conserver sa nature anti-système, le FN a amplement parachevé ce processus. La violence s'est enfouie dans le verbe et le symbole. La volonté de respectabilité du FN a sans nul doute permis de faire rentrer dans le rang et d'offrir un débouché symbolique (collages comme actions de contrôle d'un territoire etc.) à des individus qui eussent été sans lui en voie de radicalisation. Cette recherche de respectabilité a certes également engendré des regroupements structurels de militants dénonçant un Front "vendu au système", mais le regroupement radical lui-même a de grandes vertus de stabilisation, de fixation, et simplifie la surveillance (ainsi en 1990 après la profanation du cimetière de Carpentras, la police put elle saisir immédiatement 39 membres du Parti Nationaliste Français et Européen).
Le discours du Front National
La situation présente était tendue par des précédents. Lors de la vague de violences revendiquées par des signatures d'extrême droite en 1976-1980 (185 attentats) un militant de l'extrême droite juive infiltra une organisation nationaliste-européenne constituée d'ex membres du FN et réalisa, entre autres, une vraie-fausse revendication en son nom de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic ( 3 octobre 1980 ; 4 morts et 10 blessés). Une vaste répression policière s'abattit sur le milieu. Des militants d’extrême droite furent lynchés, vitriolés, par des activistes juifs. Finalement, l'attentat s'avéra être l’œuvre d'un commando palestinien. Durant la décennie suivante, Jean-Marie Le Pen cita souvent cette accusation erronée pour signifier que l'extrême droite n'était pas cause de violences mais victime de violences et d'accusations calomnieuses (d'autant qu'effectivement un certain nombre d'agressions étaient commises à l'encontre de l'extrême droite, entre l'assassinat à la voiture piégée du numéro deux du FN François Duprat le 18 mars 1978 et des attentats contre les biens du FN à Marseille en 1994-1998). Le monde politique s'est souvenu de l'erreur de Copernic et a pris garde à ne pas fustiger aveuglement l'extrême droite. Dans l'attente, il s'agissait de ne pas diffamer ce champ, de ne pas faire courir de risque à ses membres, ni de gêner les futurs reports de voix lors de l'entre-deux-tours...
Lundi après les faits, Marine Le Pen s'est tenue à un discours légaliste avec une connotation nettement compassionnelle. Au contraire de certains membres de son parti, elle avait déjà très rationnellement réagi au double attentat en Norvège en le condamnant également sans fioriture. Face à l'évocation d'une piste d'extrême droite pour l'attaque de Toulouse, elle renonçait dans la journée à participer à un colloque et demandait le report d'un débat télévise prévu le soir. Manifestement émue, elle expliquait qu'il était une affaire de décence et d'humanité d'agir ainsi. Lorsqu'elle ajoutait qu'elle pensait que c'était le rôle du Président de la République en exercice mais non des putatifs que de se rendre à Toulouse, elle désamorçait élégamment le risque de se rendre dans la ville et que, sous le coup de l'émotion et de la médiatisation de la piste d'extrême droite, des personnes la prennent vigoureusement à partie. Maintenant, elle peut reprendre la main, et déclarer mercredi matin qu'il nous faut partir en "guerre" contre l'islamisme, l'après-midi monter encore le ton en parlant de les "anéantir". Changement de piste : changement de ton.
Pourtant, ces 48 heures où la France s'est figée pourraient servir à questionner les discours de division d'une nation et d'importation du conflit israélo-palestinien. L'islam politique et l'islamophobie ont cela en commun qu'ils assignent l'individu à une identité figée, où le citoyen devient solidaire d'un groupe tant ethnique que confessionnel. Quand, en bonne conscience rassasiée, un plumitif se jette sur l'occasion pour décrire "des soldats d'origine musulmane", formule sidérante, mélanger le Moyen Orient et le Languedoc, rêver de faire "rendre des comptes" aux prétendus islamo-gauchistes et nazislamistes, désignations délirantes, à François Bayrou, à Corinne Lepage, à Beranrd-Henri Lévy, etc., on ne doit ni sourire de son inculture ni mépriser ces amalgames. On doit entendre le cliquetis discret de la machine altérophobe quand elle fabrique tout ensemble des Mohammed Merah et des Anders Breivik, pour son seul délice.
Un militant d’extrême droite réserve mohamedmerah.com
Un ancien FNJ, « déçu » par Marine Le Pen vient de réserver le nom de domaine mohamedmerah.com. Ce fervent combattant de l’immigration tente de se faire un nom en vue des législatives dans le Val d’Oise.
Après avoir dénoncé la récupération politique par tous les (autres) partis, Marine Le Pen va être déçue de voir que c’est un ancien cadre du FNJ, dont on taira le nom pour ne pas lui faire trop de publicité, qui vient de réserver le nom de domaine mohamedmerah.com. Certes, il n’est plus au Front National, mais milite fermement contre la construction d’une mosquée à Franconville, contre la viande Halal, avec des autocollants au visuel de femme voilée où est inscrit : « immigration, ne nous voilons pas la face ». Des messages assez clairs malgré sa déclaration de candidature qui l’est un peu moins : « Mon action, comme la destination que je lui donne, ne sont ni à sens unique ni catégorielles. »
Pour l'instant, mohamedmerah.com est un peu vide. Le site a été réservé le 21 mars.
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Re: Front national
Yannick Noah assigne Marine Le Pen en diffamation 24/03/2012
POLITIQUE – Cette dernière l'avait accusé de « planquer son argent » à l'étranger...
Yannick Noah monte à la volée. Vendredi soir, ses avocats ont annoncé qu'il avait assigné Marine Le Pen en diffamation.
Invitée du du Grand Journal sur Canal+ le 9 mars, cette dernière l'avait accusé d'être « un exilé fiscal » et d'avoir « planqué son argent à l'étranger » .
« Extrapolations mensongères »
« Ces accusations ont pour unique dessein d'instrumentaliser à des fins politiques une polémique qui ne repose que sur des extrapolations gravement mensongères » , écrivent Me Charon et Rosso-Debord. Ils poursuivent, à propos de la fiscalité: «Yannick Noah comprend le débat actuel qu'il considère parfaitement légitime», mais il « n'accepte pas d'être identifié à un fraudeur ni d'être stigmatisé comme un exilé fiscal. »
L'ancien tennisman et l'administration fiscale règlent actuellement un contentieux mais « une procédure est en cours devant le Conseil d'Etat et a déjà abouti à une réduction de plus de la moitié des sommes réclamées » , affirment les avocats.
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Cela dit moi je croyais aussi que Y. Noah était effectivement un exilé fiscal..., mais bon on s'en fout un peu en même temps
j'avais vu cette émission sur canal dédiée entièrement à M. Lepen, et franchement, cette façon qu'a cette politicienne de se donner l'image d'une femme pétrie de considérations sociales et démocratiques commence à serieusement me gonfler.( des fois ça frisait même l'humanisme le plus niais, genre quand elle raconte qu'elle explique à ses enfants que si maman est pas souvent à la maison c'est parce que y a plein de gens qui souffrent et il faut les aider blablabla, il manquait plus que les violons) Mais je pense que ça soulève vraiment la question de notre argumentaire contre le FN, qui ne peut plus, je pense, se focaliser sur le fait que ce parti divise les travailleurs, qu'il est "facho" etc... La dessus j'étais bien d'accord avec Clémentine Autain (une fois n'est pas coutume) : FN = méchants racistes, c'est vraiment plus très serieux, il va falloir étoffer. Je connais trop de gens qui sont sensibles aux charmes du FN en n'étant pas xenophobes, ni même islamophobes, et qui croient que ce parti est anti-systeme car anti-mondialisation : c'est là dessus qu'il faut mettre le paquet. D'ailleurs, y a avait un très bon dossier sur le protectionisme dans une LDC de Lo, faudrait que je la retrouve. Utiliser l'exemple de la Hongrie actuelle est bien également pour démontrer que protectionisme n'équivaut pas à "protection des peuples" mais protection du marché national, ce qui est bien différent.
j'avais vu cette émission sur canal dédiée entièrement à M. Lepen, et franchement, cette façon qu'a cette politicienne de se donner l'image d'une femme pétrie de considérations sociales et démocratiques commence à serieusement me gonfler.( des fois ça frisait même l'humanisme le plus niais, genre quand elle raconte qu'elle explique à ses enfants que si maman est pas souvent à la maison c'est parce que y a plein de gens qui souffrent et il faut les aider blablabla, il manquait plus que les violons) Mais je pense que ça soulève vraiment la question de notre argumentaire contre le FN, qui ne peut plus, je pense, se focaliser sur le fait que ce parti divise les travailleurs, qu'il est "facho" etc... La dessus j'étais bien d'accord avec Clémentine Autain (une fois n'est pas coutume) : FN = méchants racistes, c'est vraiment plus très serieux, il va falloir étoffer. Je connais trop de gens qui sont sensibles aux charmes du FN en n'étant pas xenophobes, ni même islamophobes, et qui croient que ce parti est anti-systeme car anti-mondialisation : c'est là dessus qu'il faut mettre le paquet. D'ailleurs, y a avait un très bon dossier sur le protectionisme dans une LDC de Lo, faudrait que je la retrouve. Utiliser l'exemple de la Hongrie actuelle est bien également pour démontrer que protectionisme n'équivaut pas à "protection des peuples" mais protection du marché national, ce qui est bien différent.
LuX- Messages : 40
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front national
Front de gauche et FN : « Projet contre projet »
Magie et politique ne font pas bon ménage.« Ce n'est pas avec des incantations, mais en menant un travail sur le fond, qu'on parviendra à affaiblir le FN », estime Alain Bolla, responsable départemental du PCF83. C'est pourquoi l'ensemble des partenaires du Front de gauche organisent, vendredi 30 mars à 18 h 30 au hall des expositions de Brignoles (Var), un grand débat public sur le thème : « Combattre le Front national et l'imposture de Marine Le Pen ». « La banalisation des idées du FN nécessite de prendre l'offensive idéologique,explique le leader communiste. Nous allons "cartonner" projet contre projet, point par point, afin de montrer le vrai visage de Marine le Pen et de son programme : celui d'une extrême droite qui tente de se rendre fréquentable, mais qui n'a rien cédé sur le plan des idées. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Pour le FN, Sarkozy « a encouragé le fondamentalisme »
De passage à Agay où il tenait un meeting, Nicolas Bay, porte-parole de Marine Le Pen, venait présenter aux militants la brochure présentant le projet présidentiel du FN. Éditée à huit millions d'exemplaires, elle est distribuée depuis trois jours. Développant le programme économique de sa candidate, tapant sur l'euro et « l'UMPS », il a également réagi au drame de Toulouse. Nicolas Sarkozy, a-t-il insisté, a « encouragé le fondamentalisme radical en cédant systématiquement aux revendications communautaires ». Une réunion qui abordait avant tout l'élection présidentielle. Il était accompagné de David Rachline, candidat FN dans la 5e circonscription, et de Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du FN.
De la tuerie de Toulouse au code de la nationalité
Dans la 3e circonscription, le candidat FN Bruno Gollnisch organisait hier un point presse consacré aux pieds-noirs et aux harkis. « Actualité oblige », son intervention s'est centrée sur le drame de Toulouse, même s'il ose un parallèle sur la date du 19 mars, jour anniversaire des accords d'Evian et de la première attaque de Mohamed Merah à Montauban, en observant que par le passé, « islamisme et anti-occidentalisme ont été les ressorts du FLN ».
« Il faut faire confiance au Front national »
Après le drame de Toulouse, le candidat FN en profite pour remettre sur le devant de la scène une proposition de son parti. Il affirme ainsi que « si le code de la nationalité avait été réformé comme il aurait dû l'être et comme le FN l'avait demandé, Mohammed Merah n'aurait pas été automatiquement français à la naissance. Il aurait dû le demander, et cela lui aurait été refusé compte tenu de sa quinzaine de condamnations. Il aurait été expulsé avec sa famille. »
Et de conclure en faisant le lien avec sa candidature : « Si nos compatriotes souhaitent que le code de la nationalité soit réformé, il faut faire confiance au Front national. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le duel Le Pen-Mélenchon se resserre (AFP)
Les ennemis jurés de la campagne, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, poursuivent leur duel à distance, une partie qui semble aujourd'hui davantage profiter au leader du Front de gauche, même si le phénomène de "vases communicants" ne joue qu'"à la marge" entre leurs électorats.
Il y a environ un mois, invitée du grand rendez-vous politique de France 2, "Des paroles et des actes", Marine Le Pen refusait en direct de débattre avec M. Mélenchon à cause des "insultes" qu'il avait multipliées à son égard. Mais aussi parce qu'il n'était "pas du tout au même niveau électoral" qu'elle, avait argué la candidate du Front national.
Depuis, les choses ont changé. Dans les intentions de vote en tout cas. Car au-delà du spectaculaire sondage BVA qui, pour la première fois, a crédité le tribun de gauche d'un point de plus que son adversaire (14% contre 13%), Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Marine Le Pen dans tous les autres instituts.
Mardi, l'Ifop plaçait le premier à 13%, contre 15,5% pour la leader frontiste, un rapport de forces qui n'a plus rien à voir avec le début d'année (6% pour Mélenchon, 19% pour Le Pen).
Mais la candidate FN continue d'avancer ses certitudes. Le représentant des "bobos" n'atteindra pas la moitié de ses voix, pense celle qui se déclare "candidate des ouvriers". En substance, dit-on au FN, Mélenchon n'est qu'une "bulle" prête à exploser.
Dimanche, lors de son meeting de Nantes, Marine Le Pen a pourtant réservé un traitement particulier à son ennemi, copieusement et plusieurs fois hué par le public. Elle l'a notamment accusé, lui "l'infâme", d'avoir "préféré" faire campagne en banlieue quand elle rendait hommage à Montauban aux militaires tués par Mohamed Merah.
Dès avant ces attaques, devant des salariés du Val-de-Marne, M. Mélenchon s'était, lui, posé en "rempart contre la haine", appelant à "protéger les musulmans de la vindicte" du FN car il n'y a "aucun lien" entre l'islam et le "dégénéré" de Toulouse.
Si le duel entre les deux rivaux reste très commenté, paradoxalement, "la baisse" de l'une et la "hausse" de l'autre ne "s'expliquent que secondairement par leur mano a mano", analyse Jérôme Fourquet (Ifop), pour qui le phénomène de "vases communicants" entre leurs électorats "ne joue qu'à la marge".
Il est vrai que dans les meetings de Marine Le Pen, il est très rare de rencontrer des sympathisants disant hésiter ou avoir hésité avec M. Mélenchon, vu comme un défenseur de l'immigration. L'inverse se vérifiant aussi.
Selon Jérôme Fourquet, "Mélenchon profite plutôt de Hollande quand Marine Le Pen pâtit de Sarkozy" et de ses offensives droitières.
Mais la stratégie du premier d'ériger Marine Le Pen en ennemie numéro un et de la combattre frontalement lui a permis d'incarner "la gauche, la vraie", explique encore M. Fourquet. Le politologue relève que "ce boulot aurait pu revenir à un Harlem Désir", ancien patron de SOS Racisme, ou "à un Benoît Hamon", qui incarne l'aile gauche du PS.
"La gauche est de retour !", répète d'ailleurs en boucle M. Mélenchon qui, depuis des mois, s'attache à démonter la mécanique frontiste sur les sujets sociaux. Le fameux "effet Dracula", comme il dit, qui consiste à "allumer la lumière" sur "les sornettes" de son adversaire.
Reste à savoir si Marine Le Pen, qui a remis la sécurité ainsi que la dénonciation virulente de l'islam radical et de l'immigration au centre de son discours depuis les tueries perpétrées par Mohamed Merah, en profitera.
Jean-Luc Mélenchon, lui, ne veut pas y croire une seconde. "Je suis très confiant pour la suite" car "le pays résiste bien" en "refusant la politisation d'un criminel", pense-t-il.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Marine Le Pen: " J'ai plus de considération pour Chirac que pour Sarkozy "
Présidente du Front national, la candidate Marine Le Pen a répondu aux questions de France-Soir. Elle ne ménage ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ni Jean-Luc Mélenchon, et se dit persuadée de pouvoir accéder au second tour de la présidentielle
France-Soir. Avez-vous davantage de considération pour Jacques Chirac ou pour Nicolas Sarkozy ?
Marine Le Pen. J'ai plus de considération pour Jacques Chirac que pour Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac a fait deux mandats d'inertie, alors que Nicolas Sarkozy a fait un mandat de destruction.
F.-S. Le seul candidat que vous épargnez, c'est le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. C'est étrange...
M. L. P. Nicolas Dupont-Aignan reprend tous mes arguments, mot par mot, à la virgule près, au point d'exclamation près. Il est un peu mon huitième porte-parole. Mais il a été un peu décevant dernièrement parce qu'il s'est mis à hurler avec les loups en considérant que le lien que j'avais fait entre l'affaire Merah et l'immigration était honteux, scandaleux, indigne... En cela, il montre qu'il participe du système mondialiste qui se sert de l'immigration pour affaiblir notre identité, pour affaiblir ce que nous sommes mais aussi pour affaiblir notre économie puisque tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que l'immigration sert à peser à la baisse sur les salaires. C'est bien pour cela que, main dans la main, le Medef, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Mélenchon et maintenant M. Dupont-Aignan sont des défenseurs de cette immigration.
« Il faut que Dupont-Aignan arrête de rêver la nuit »
F.-S. Dupont-Aignan vous choisirait bien, il l'a en tout cas dit, comme Premier ministre...
M. L. P. ll est gentil, il faut qu'il arrête de rêver la nuit et qu'il dégonfle un peu la tête. J'ai entendu d'ailleurs quelque chose d'éminemment désagréable dans sa bouche: il souhaite avoir Marine Le Pen sous ses ordres. Voilà qui en révèle beaucoup sur ce personnage qui n'est peut-être pas le gendre idéal pour lequel il veut se faire passer.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Marine Le Pen: La peur d'un 22 avril 2007 et d'un «vote utile» pour Sarkozy Cécile Dehesdin | 31 mars
ON ENVISAGE PLUS SOUVENT LE CONCEPT DE «VOTE UTILE» en pensant à la gauche, particulièrement depuis que Jean-Luc Mélenchon dépasse les 13% d'intentions de vote dans les sondages.
Depuis la montée en puissance du candidat du Front de Gauche et le passage de Nicolas Sarkozy devant François Hollande dans les sondages, mi-mars, le camp du candidat PS martèle le même message: la présence de François Hollande au second tour n'est pas acquise, il faut donc une mobilisation totale et ne pas laisser «s'éparpiller» les voix.
Le 15 mars, Arnaud Montebourg estimait par exemple dans le 20'12, notre émission politique en partenariat avec L'Express, l'INA et Dailymotion:
«La question de la victoire est primordiale et cruciale et elle n'est pas tranchée, il n'est pas acquis que nous puissions gagner cette élection.»
La veille, François Hollande évoquait le spectre du 21 avril 2002 dans un entretien à La Provence:
«[Le risque] c'est la dispersion. C'est l'idée que le premier tour est un moment où l'on exprime davantage une aspiration, une colère que sa préférence pour un candidat qui pourrait devenir président. Le 21 avril 2002 doit encore être dans toutes les mémoires ! L'extrême droite est à un haut niveau . Nous ne devons prendre aucun risque. La dynamique du premier tour est décisive pour l'emporter. Aucune voix ne doit manquer.»
Le camp Hollande a beau parler de «vote efficace» depuis –François Hollande lançant un appel non pas au «vote utile» mais au «vote efficace», sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem estimant qu'«il faut rendre le vote Mélenchon utile, en votant efficace c'est à dire François Hollande»– c'est blanc bonnet et bonnet blanc.
Le spectre du 22 avril 2007 et du vote utile Sarkozy
Mais un autre type de vote utile existe, avec d'autres dates fondatrices: là où François Hollande craint un autre 21 avril 2002 avec des voix parties pour Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen a peur d'un 22 avril 2007, et de voir Nicolas Sarkozy siphonner ses voix, analyse Le Monde.
Dans son meeting à Nice le 30 mars, elle s'est ainsi adressée «à tous ceux qui veulent voter pour un homme dont ils ne veulent plus [Nicolas Sarkozy] pour éviter l'élection d'un homme qu'ils ne veulent pas [François Hollande]».
Marine Le Pen veut prévenir un éventuel "vote utile" à droite pour Nicolas Sarkozy 31.03 Abel Mestre
Surtout ne pas revivre 2007. Surtout, ne pas laisser Nicolas Sarkozy siphonner les voix des électeurs du FN. En meeting à Nice vendredi 30 mars, Marine Le Pen a voulu se montrer comme la seule candidate de la "vraie droite" dans l'élection présidentielle, contre ce qu'elle appelle "l'UMPS".
Son but : prévenir un éventuel "vote utile" à droite pour Nicolas Sarkozy, pour barrer la route à François Hollande, toujours favori dans les sondages, à trois semaines du premier tour. Mme Le Pen s'est ainsi adressée "à tous ceux qui veulent voter pour un homme dont ils ne veulent plus [Nicolas Sarkozy] pour éviter l'élection d'un homme qu'ils ne veulent pas [Frnaçois Hollande]".
Pour Marine Le Pen, le vote Sarkozy est un véritable enjeu en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans cette région, l'UMP est très forte et peut s'appuyer sur les chevaux légers de la Droite populaire (collectif de députés les plus à droite de l'UMP) comme Lionnel Luca, pour ramener des électeurs tentés par le FN dans le giron majoritaire.
"ÉTRANGE RENONCEMENT"
Alors, Marine Le Pen n'a pas peur de fustiger un Nicolas Sarkozy qui a, selon elle, "tout trahi". Et de condamner une "droite contaminée" par les idées de la gauche, notamment "le laxisme". Et, comme un ultime appel, elle demande à ses sympathisants de faire passer le message dans leurs entourages. "Répétez-le aux quelques-uns qui seraient aujourd'hui à nouveau tentés par les sirènes sarkozystes (...) répétez-le à tous ceux qui feignent aujourd'hui d'oublier les années cauchemardesques que nous venons de traverser", leur a-t-elle intimé.
Marine Le Pen en est persuadée : l'abstention est défavorable au FN. La candidate à l'Elysée, en a donc aussi appelé aux abstentionnistes. "Je sais que cela fait peur parfois, qu'il faut du courage pour se poser les vraies questions. Je sais qu'il est pour certains tentant d'abandonner l'idée même de voter en se disant que finalement ça ne change rien. Je sais que les sirènes du renoncement sont puissantes. Je ne les sous estime pas. Je ne sous estime pas ces entraves au courage, au contraire.(...)", a ainsi harangué Marine Le Pen devant près de 3000 personnes.
"Je veux de toutes mes forces arracher les Français à ce terrible et étrange renoncement. Cette élection est capitale pour leur avenir. Ils doivent ouvrir les yeux !", a -t-elle continué. "Il ne reste que quelques jours (...) Saisissez-vous de votre destin !"
"TOUS DES MARXISTES !"
Se définissant à plusieurs reprises comme "la voix de l'exception française" de la campagne, la candidate a aussi adapté son discours à son auditoire. Elle s'est donc placée clairement à droite, notamment en condamnant à plusieurs reprises, "l'islamisation rampante", l'immigration et les clandestins. "Je mettrai les clandestins dehors (...) et leurs employeurs devant la justice", a-t-elle ainsi promis. Elle a aussi rappelé, devant Jean-Marie Le Pen qui était au premier rang non loin de l'ancien maire de Nice Jacques Peyrat (1995-2008), sous les vivas du public, "le travail admirable" "pendant 130 ans" des "pieds-noirs en Algérie".
Marine Le Pen a ensuite fait un long développement pour dénoncer le paysage syndical français, notamment la CGT. Elle entend "casser le monopole de représentativité", pour faire "émerger de nouveaux syndicats" et un "syndicalisme de négociations". Le Palais des congrès de Nice, qui avait fait le plein, avait un public "très chaud", vendredi soir. Souvent des commentaires fusaient des travées : "Y en marre !" ; "La France aux Français !" ; en parlant de la gauche et de la droite : "Tous des collabos !, des vendus ! Pourritures !" ; "Tous des marxistes !"
"BANQUES VORACES"
Surtout, les gens venus écouter Marine Le Pen étaient plus jeunes qu'à l'accoutumée dans les meetings frontistes. Philippe Vardon, leader de Nissa Rebela, branche niçoise du Bloc identitaire (extrême droite radicale), qui recrute principalement dans la jeunesse de la région, était assis au 2e rang lors du meeting. M. Vardon, qui soutient la candidature de Marine Le Pen, ne cachait pas qu'il était venu avec plusieurs "centaines de jeunes". Des chiffres immédiatement minorés par des proches de Marine Le Pen.
Durant son discours, la présidente du FN s'est adressée à plusieurs reprises "à la jeunesse de France". D'abord, pour réitérer sa proposition de mettre en place "un court service militaire", d'abord "d'un mois" et, "si les finances le permettent", d'un trimestre. Elle a ensuite exhorté cette "jeunesse de France" à ne pas "avoir peur" et à "affirmer" ses "convictions".
Au chapitre des nouveautés, Marine Le Pen a avancé qu'elle était favorable au gel "des frais bancaires pour les particuliers et les entreprises". Elle a vivement attaqué les "banques voraces et les spéculateurs", et a promis qu'elle "baisserait par la loi le taux de l'usure pour éviter le surendettement". "Je suis la seule candidate de la rupture économique", a-t-elle affirmé.
Mme Le Pen répète son message
En visite sur un marché de Nice, Marine Le Pen a répété samedi au matin son message contre un éventuel "vote utile" en faveur de Nicolas Sarkozy. La candidate du FN a appelé les Français à "voter pour ce à quoi ils croient" et à repousser le "chantage" du président candidat, qu'elle accuse de se présenter comme le seul recours à droite contre une élection de François Hollande.
nico37- Messages : 7067
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