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Message  Copas Sam 19 Oct - 21:05

La GUD connection et le chemin de Damas

La GUD connexion du FN


La «GUD connexion» tient les finances de Marine Le Pen

Par Marine Turchi et Mathilde Mathieu, Médiapart, 17/10/13

Marine Le Pen a confié à la galaxie des anciens du GUD, groupuscule étudiant d’extrême droite radicale, de nombreux postes financiers, leur conférant la haute main sur la trésorerie du parti. Au centre de cette nébuleuse : Frédéric Chatillon, dont la société a perçu 1,6 million d’euros pendant la campagne présidentielle, d’après des documents consultés par Mediapart.

Le Front national n’est pas « d’extrême droite ». C’est le nouveau combat sémantique de sa présidente, qui menace d’« actions en justice » ceux qui continueraient à accoler ce qualificatif à sa personne et à son parti. Pourtant, depuis son arrivée à la tête du Front national, Marine Le Pen a confié au cercle des anciens du GUD (Groupe union défense) de nombreux postes et missions financières, leur conférant la haute main sur la trésorerie du parti, d’après des documents inédits consultés par Mediapart.

La suite .../...

et pour les impatients : http://larmurerie.antifa-net.fr/la-gud-connection-tient-les-finances-de-marine-le-pen/


Le chemin de Damas

Une remarque : le Frederic Chatillon nommé est celui qui est au centre de la campagne pro-Assad dans l'espace francophone en Europe.
Le 11 septembre 2012, jour de l’anniversaire de Bachar El Assad, Wikileaks mettait en ligne des échanges de mails entre Frédéric Chatillon (coordinateur de réseaux propagandistes francophones) et le Régime syrien (Amal Issa de "la présidence syrienne"). Les courriels sont datés de l’année 2011, et concernent l’opération de propagande: Syria is fine organisée en août 2011.
L’ONG gouvernementale fantoche Syria is fine avait invité entre 150 et 250 personnes (sources variables) d’une vingtaine de nationalités différentes, pour visiter la Syrie du 21 au 24 août 2011, ils n’ont évidement rien constaté d’anormal alors que la répression militaire contre les manifestants redoublait de violence à cette date.
Quand un proche de Marine Le Pen rend des comptes au régime syrien  

Source : http://wikileaks.org/syria-files/docs/2104913_-syria-is-fine.html#top
Personnalités étrangères d’organes de propagande impliqués dans l’opération "Syria is fine":

Alain Corvez: à son retour de Syrie, publie son rapport de voyage sur infosyrie.fr le 1er septembre 2011 (le site de désinformation en français de la dictature syrienne crée par Frédéric Chatillon). L’article a été repris intégralement le lendemain par almanar.com.lb (l’organe de propagande du Hezbollah, allié au Régime syrien). L’agence gouvernementale syrienne de propagande: Sana, est l’équivalent syrien de l’agence russe RussiaToday. Dimitri Mikulskiy, Vyacheslav Matuzov, "Russian Association for Friendship with Arab Countries", Mete Akinci et Bartv Soral "former UN coordinator from Turkey". Alain Soral a rencontré sur place Guy Delorme (publié aussi par infosyrie.fr), et d’après le premier [...] une journaliste de FR3 et son équipe et le reporter du Figaro Georges Malbrunot [...] d’assez gros contingents de journalistes russes, indiens, plus quelques personnalités pro-syriennes venue de différents pays [...].

Le nationaliste  Christian Bouchet pour sa part, affirme avoir visité la Syrie en tant que touriste au mois d’août 2011, seul avec son fils. Ce « membre influent du Front national » (sic: infosyrie.fr), ne cite pas l’opération Syria is fine ni Guy Delorme, Alain Corvez ou Alain Soral. Il publie son récit sur le site de désinformation voxnr.com où il a ses habitudes. Son texte a été republié ensuite par infosyrie.fr.
Fréderic Chatillon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Chatillon
Christian Bouchet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Bouchet

Il est utile de signaler les entrelacs d'ailleurs de la galaxie brune européenne avec le régime syrien.
De Soral à Chatillon, de Meyssian à Dieudonné, etc, des fachos qui comptent  croisent le chemin de Damas :


La photo touchante :

Front national Syrie_10
[/quote]
Petite histoire rouge-brune
Quand un site se prétendant communiste promeut un lien pointant vers un site fasciste et essaye de camoufler le vrai nom du site quand est pointé la présence de cette ignominie


Pour la petite histoire, un des principaux liens du site d'un campiste  mao-stal qui vient promouvoir sur le FMR l'idée que les peuples arabes ne sauraient se soulever et sont forcement manipulés, qui passe des dessins limites, est le site InfoSyrie camouflé sous l'appelation changée pour ne pas se faire pointer par les anti-fascistes en Agence de ré-information sur l'actualité en Syrie...
Pourquoi cacher d'un coup le vrai nom du site ?
Qui est qui ?
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Message  nico37 Sam 19 Oct - 23:48

Municipales : le FN présent dans à peine une ville sur six Abel Mestre 12/10

C'est le message que martèlent les dirigeants du Front national. La formation d'extrême droite serait désormais " le premier parti de France " . Pour étayer cette affirmation, les frontistes avancent les sondages favorables à Marine Le Pen ainsi que les 623 têtes de liste déjà investies pour les élections municipales en mars 2014.

Certes, le FN fera de toute façon mieux que lors des dernières élections. En 2008, le parti, alors en pleine crise, avait dû se contenter de 82 listes estampillées FN sur l'ensemble du pays. En 2014, le chiffre avancé par le Front national sera évidemment beaucoup plus important. Mais il doit être relativisé : les têtes de liste FN déjà investies couvrent pour l'instant à peine plus de 15 % des quelque 3 000 communes de plus de 3 500 habitants.

Pour l'heure, le FN aurait déjà totalement bouclé une "cinquantaine" de listes et le reste serait en "bonne voie de l'être". "Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Nous sommes à cinq mois et demi des échéances. Certains commencent seulement à constituer leur liste", souligne Nicolas Bay, secrétaire général adjoint. Steeve Briois, secrétaire général, assigne deux objectifs : d'abord "présenter un maximum de listes dans les villes cibles". Ensuite, que toutes les listes annoncées soient finalisées.

La réalité est plus nuancée que le discours officiel. Dans beaucoup de territoires, le Front national peine à boucler ses listes ou à avoir des candidats. Certes, le FN n'a pas de mal à susciter des vocations dans ses places fortes du Nord-Pas-de-Calais et du Sud-Est. Mais deux régions ne font pas un pays. La situation est bien différente ailleurs.

Un exemple avec la façade ouest du pays : en Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire, véritables terres de mission du FN, le parti lepéniste ne dispose pas de figure nationale pouvant jouer le rôle de locomotive et n'a presque pas de cadres forts pouvant structurer des équipes.

" ON RAME "

Le manque de cadres politiques formés au sein du FN augmente la difficulté de "mailler" les départements ruraux. Plus la ville est petite, plus la liste est difficile à constituer pour le FN – un paradoxe dans la mesure où Marine Le Pen se présente comme le porte-voix de la ruralité. L'explication est simple : il est moins aisé de trouver 29 candidats sur 10 000 habitants que 53 colistiers sur 100 000 habitants.

"On rame, on travaille toute la journée pour constituer nos six listes, dont aucune n'est encore finalisée", reconnaît ainsi Odile de Mellon, secrétaire départementale des Côtes-d'Armor. Pour autant, cela ne "l'inquiète pas du tout", car le délai court jusqu'à fin février. "On va y arriver", assure-t-elle.

Pour trouver des candidats, les militants FN de ce département tractent (un document propose un coupon retour pour les volontaires à la candidature), démarchent par "phoning" à partir du fichier militant et sympathisant ou effectuent du porte-à-porte. "C'est la discussion en direct avec les gens qui compte, raconte Mme de Mellon. C'est un métier de commercial." Pourtant, selon la secrétaire départementale, la fédération "croule sous les adhésions".

"Les gens ont peur, poursuit Mme de Mellon. C'est encore tabou ici, les candidats sont menacés, il y a des sanctions sur le lieu de travail. La pression est effrayante." Du coup, le FN local a un problème de parité inversé. "Nous avons beaucoup de femmes, elles peuvent être candidates sous leur nom de jeune fille. Mais on manque d'hommes !", lance Mme de Mellon.

Dans ces départements, le FN se contente de peu de listes, trois, quatre, voire une comme dans le Finistère, à Brest. "Mais elle est finalisée à 80 %", précise Eric Dechamps, le secrétaire départemental. En Mayenne, aussi, une seule liste est prévue pour l'heure, à Laval. Mais Bruno de la Morinière ne désespère pas d'en monter deux de plus.

Tous les cadres locaux insistent en revanche sur la présence de militants sur des listes d'intérêt communal, dans les petites villes et villages. Le problème pour eux est que, ainsi, le FN est invisible.

En Basse-Normandie, la problématique est la même. La Manche, département rural, n'a pour l'instant que quatre listes, dont une – celle de Cherbourg – a du mal à se constituer. Pire, il ne devrait pas y avoir de liste dans la préfecture, Saint-Lô. "Il faut quelqu'un qui émerge. Or aucune personne capable de tenir un discours politique, de mener une liste et d'être performant une fois élu, ne s'est manifestée", se justifie Jean-Jacques Noël, le responsable du département.

Christian Bouchet, tête de liste à Nantes, a déjà finalisé sa liste de 65 colistiers. "J'ai commencé il y a un an avant même d'être investi", raconte ce militant historique de l'extrême droite radicale, qui a policé son discours à mesure qu'il devenait une figure locale frontiste. En tout, il y aura quatre listes FN en Loire-Atlantique. "Ce n'est pas beaucoup, mais c'est déjà pas mal", se défend M. Bouchet, qui souligne l'importance d'avoir des cadres politiques formés pour trouver des colistiers. "Beaucoup de gens qui nous rejoignent sont des primoadhérents, qui n'ont jamais milité nulle part avant", précise-t-il.

Mais il n'y a pas que la façade ouest qui connaît des difficultés. En banlieue parisienne aussi, le FN est à la peine. La fédération du Val-de-Marne n'a pas souhaité nous répondre, estimant que "Le Monde était un torchon qui vivait de sa haine du FN" et qu'ils "préféraient travailler" avec certains de nos confrères.

UNE VISITE À SAINT-DENIS

En revanche, celle de Seine-Saint-Denis a accepté de répondre. Ses militants ont pour objectif de boucler huit listes sur les quarante communes que compte le département. Pour l'heure, seules deux (Gagny et Rosny-sous-Bois) sont avancées. "Nous partons de loin, nous n'avions aucun candidat en 2008. Le résultat que l'on fera sera de toute façon positif", souligne Gilles Clavel, secrétaire départemental. "Il y aura peu de listes en Seine-Saint-Denis, reconnaît Steeve Briois. Il y a eu un exode des électeurs frontistes vers les départements de l'Oise et du Val-d'Oise, c'est peut-être dû à cela."

Marine Le Pen a, jusqu'à présent, totalement ignoré cette banlieue. Une situation qui devrait changer, puisqu'une visite de la présidente du Front national est en préparation à Saint-Denis, ville où, justement, ce parti a du mal à trouver des candidats.

Le FN veut pallier ce manque cruel de cadres. L'accent est donc mis sur la formation. Ainsi, toutes les têtes de liste des villes de plus de 100 000 habitants et des villes que le FN estime "gagnables" (les critères pour définir ces villes sont assez flous) doivent obligatoirement passer par les sessions de formation organisées par Louis Aliot, vice-président du Front national.

Par ailleurs, des réunions "délocalisées" réunissant les têtes de liste par grandes régions sont mises en place par Steeve Briois et Nicolas Bay. "On ne devient pas un cadre politique en une semaine", relativise toutefois un responsable départemental qui, lui, milite depuis des dizaines d'années.

nico37

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Message  nico37 Dim 20 Oct - 13:52

Le FN local sous la tutelle du parti Florent Buisson 28/09

Le début de campagne du candidat FN à Orléans pour les municipales de 2014 suit pas à pas la voie tracée par son parti. Qui mise sur le contexte national pour engranger des voix….
Orléans sera peut-être la seule ville de l'AgglO où une liste du Front national sera constituée pour les municipales de 2014.

Un enjeu important pour le parti de Marine Le Pen, dont les résultats dans la cité de Jeanne d'Arc l'idole ne sont pas restés dans les annales ( lire par ailleurs). Pour mettre toutes les chances de son côté, le candidat orléanais Philippe Lecoq avance à tâtons et s'appuie au maximum sur son parti, qui semble piloter, pour l'instant, sa campagne à distance.

Après l'inauguration du QG dimanche dernier par le numéro 2 du FN, Louis Aliot, le lancement cette semaine d'une « charte d'action municipale au service du peuple français » en dit long sur l'omniprésence du « parti » dans la campagne locale.

Le document, distribué à tous les candidats et aux médias, a été élaboré au siège, à Nanterre. Une ébauche de programme « prêt à appliquer », partout en France. Le FN s'y engage, notamment, à « refuser toute augmentation de la fiscalité pendant toute la durée du mandat, à lutter contre les gaspillages, les dépenses fastueuses et inutiles, ou à engager toutes les actions pour mettre fin aux installations sauvages de nomades ».

Des propositions que comptent mettre en application Philippe Lecoq, qui les a déjà faites siennes. Dimanche dernier, lors de sa conférence de presse conjointe avec Louis Aliot, il a ainsi rappelé que la sécurité était « la première des libertés », reprenant le verbatim exact de la fameuse charte…

Même constat pour le questionnaire que les militants distribuent actuellement aux Orléanais, en 40.000 exemplaires. Il n'a pas été amendé par l'équipe locale, comme ça a pu être le cas à Suresnes ou Boulogne Billancourt par exemple, et pose des questions très générales, qui ne renvoient à aucun thème « local ». Il n'y est ni question de la rue des Carmes, de l'Arena ou de l'avenir des quartiers orléanais par exemple.

Profiter du contexte national

Le candidat Philippe Lecoq devrait bien faire des propositions « locales » début 2014, mais il mise aussi sur un contexte national plus que morose, qui favorise l'émergence de son parti…

« C'est sûr que c'est porteur, reconnaît Laurent Salles, qui travaille au service "municipales 2014", du parti, à Nanterre. Quant à nos candidats, ils sont très encadrés, c'est vrai. Et très formés, aussi. On veut des gens qui soient crédibles. Ce sont des citoyens qui doivent apprendre à devenir des professionnels de la politique ». Philippe Lecoq, qui avait déjà suivi deux jours de formation en mars dernier au siège ( lire notre édition du 24 mars dernier), participe aussi régulièrement à des réunions départementales et régionales, encadrées par des membres du « siège ». Jamais Nanterre et Orléans n'ont été aussi proches…

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Message  nico37 Lun 21 Oct - 23:18

Le FN est un parti (...) de tortionnaires (mais on a pas les preuves) (...) d'ivrognes racistes (...) mais certainement pas d'extrême droite

Un candidat FN condamné pour menaces de mort 10/10

Tête du liste du parti d'extrême droite dans une commune de l'Eure, Benoît Delamare écope de dix mois de prison, dont deux ferme.

Benoît Delamare, tête de liste du FN pour les élections municipales à Gisors (Eure), a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Beauvais à dix mois de prison, dont deux ferme, rapporte Le Courrier picard. La peine est assortie d'une mise à l'épreuve. Dans la nuit du 3 août dernier, à Chaumont-en-Vexin (Oise), l'homme avait menacé de mort sa compagne qui lui avait annoncé son intention de le quitter. Le prévenu avait également placé un couteau sous la gorge de l'enfant de la jeune femme en disant à la mère : "Si tu dors avec un autre, je fais ça."

La jeune femme alerte alors la gendarmerie mais les menaces continuent. Les jours suivants, Benoît Delamare envoie de nombreux messages sur le téléphone portable de la victime. Le quotidien régional en cite plusieurs : "Laisse-moi une chance ou ça va dégénérer", "Tout ce que j'ai dit, ce sera fait", mais aussi "Je cherche pas à t'effrayer, juste à tuer ton fils".

Dans le tribunal, Benoît Delamare reconnaît les faits : "Je ne peux pas l'expliquer. J'étais blessé et j'avais bu. Ça s'est enchaîné. C'est inexcusable."

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Message  panchoa Mer 23 Oct - 7:53


Victoire du FN à Brignoles : comment BFM-TV et i>Télé ont roulé pour le parti de Le Pen
libé

Publié le 14-10-2013 à 10h35 - Modifié le 14-10-2013 à 13h07


Par Olivier Picard
Chroniqueur politique


LE PLUS. Dimanche soir, à l'occasion du second tour de l'élection cantonale partielle organisée à Brignoles dans le Var, de nombreux médias nationaux avaient dépêché des envoyés spéciaux. Olivier Picard, journaliste et auteur de "Parlez-vous le politique ?", a regardé cette soirée et y a vu une curiosité morbide pour le phénomène frontiste. Qui devrait favoriser le parti de Marine Le Pen après cette victoire locale.

Édité par Mélissa Bounoua Auteur parrainé par Aude Baron


Laurent Lopez qui l'a emporté au second tour de la cantonale partielle à Brignoles (Var), le 13 octobre 2013 (C.PARIS/SIPA)
Le FN en avait rêvé. Les chaînes d’info l’ont fait.

En une seule soirée, elles ont plus œuvré pour la banalisation du mouvement créé par Jean-Marie Le Pen que les mois de marketing normalisateur de Marine Le Pen et de Florian Philippot. Mieux, elles l’ont placé, plus que jamais, au cœur de la vie politique déprimée de notre démocratie fatiguée. Les voilà complices – oui, complices objectifs – d’une ascension prévisible de l’extrême droite française vers des sommets électoraux aux prochaines élections européennes.

Accusation outrancière ? Colère inquisitoriale de lendemain de scrutin ? Hélas, non. Bien sûr, personne, à l’antenne, n’a roulé délibérément pour le Front.

Un parti comme les autres

Il n’y a pas de complot, évidemment. Simplement, une complaisance consciente derrière le décor, frelaté depuis longtemps, de l’objectivité professionnelle.

Par paresse et par conviction, les médias ont clairement renoncé à faire un distinguo dans la couverture de l’actualité brûlante du Front. Par omission, ils ont accrédité l’idée qu’il s’agissait là d’un parti comme les autres. Les règles pour lui ouvrir les micros et lui tendre le miroir des caméras se sont alignées sur celles appliquées à toutes les autres formations de l’arc démocratique. Les précautions ont été levées. La prudence, jugée dépassée. On n’obéira qu’aux lois de l’intensité.
Sur ce terrain, le FN est redoutable. Comment résister à son parfum de soufre qui véhicule toute la morbidité ambiante sur la décadence du système et le rejet des élites politiques ? Un brin pervers – car ils le sont – les médias adorent s’abandonner aux plaisirs ambigus de cette plongée vertigineuse vers l’obscurité.

Et c’est ainsi qu’à coups d’éditions spéciales et de directs dignes d’une soirée de législatives, le dimanche de Brignoles a consacré la "respectabilisation" du Front.

Certes, il ne s’agit pas de minimiser l’événement politique que représente la victoire d’un candidat frontiste contre une candidate UMP au second tour d’une élection au scrutin majoritaire, mais de contester l'éclat exagéré qu’on lui a donné.

Un jeu de massacre

N’a-t-on pas entendu, sur BFMTV, une envoyée spéciale présenter le succès de Lopez comme le symbole de "l'extraordinaire montée en puissance" du FN ?

N’a-t-on pas attendu, dans un silence assourdissant, un commentaire sur les péroraisons de Marine Le Pen annonçant qu’il s’agissait là d’une étape décisive dans la construction "pour accéder au pouvoir" ?

N’a-t-on pas vu une Marion Maréchal-Le Pen, très naturelle à l’écran, sereine devant les attaques et très bonne à l’écran, ridiculiser en direct un sénateur socialiste qui tentait maladroitement de la coincer avec des pseudos-preuves de sa francophobie, sans que le présentateur n’intervienne pour tenter de canaliser ce jeu de massacre ?

Deux heures de promotion gratuite

Superstar, le FN a eu sa soirée de gloire avec ses deux héroïnes passant en boucle. Des heures de promotion gratuite offertes gracieusement par des chaines d’info se gavant de fébrilité électorale vide de sens sans se préoccuper le moins du monde du prix de cette goinfrerie ordinaire.
Un Waterloo journalistique.

À aucun moment, les présentateurs n’ont voulu prendre le risque d’émousser un peu la bande-annonce racoleuse de leur show en relativisant la réalité de la fameuse percée sur un territoire où le FN avait déjà gagné. Les Brignologues de toute espèce ont fait feu de tout bois, mais leurs nuances ont été noyées dans le flux des directs qui emportent tout, et la raison avec.

Il fallait que Brignoles fût un marqueur de notre histoire politique contemporaine, alors on a déployé tout le barnum pour faire un écho national au coup de tonnerre d’un midi orageux depuis longtemps.

Lopez a pu annoncer sa volonté de prendre la mairie au maire communiste sans coup férir. Pas de mise en perspective, pas de sujet non plus sur les désastres locaux des administrations frontistes de Toulon, Marignane et Vitrolles entre 1995 et 2001. Il ne fallait pas plomber le spectacle avec toutes ces vieilles histoires…

Des médias affamés
Si hargneux envers la presse, régulièrement traînés dans la boue à la tribune, le FN a dû être comblé par la veulerie de médias aussi amnésiques, si peu rancuniers, voire un peu maso, pour se précipiter avec tant de célérité aux pieds des vainqueurs et leur tendre généreusement le mégaphone.
On peut en être sûr, Le Pen (le père) a du bien dimanche soir... C’est que Marine et ses amis sont à la mode, coco ! Leur parole a désormais de la valeur. Qu’importe le contenu pourvu qu’on ait le contenant, comme un trophée qu’on s’arrache, désormais.
Un mécanisme essentiel de la montée du populisme a joué dimanche, sous nos yeux. On l’a bien vu : affamés de suspense, shootés à l’audience, les médias seront prêts à vendre la corde qui servira à les pendre.

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Message  verié2 Mer 23 Oct - 9:29

Ce n'est pas tout à fait une histoire de transfuge, mais presque. Bernard Marionnaud, patron de la chaîne de magasins et produits cosmétiques du même nom, vient d'annoncer qu'il va se présenter sur les listes du FN. Ironie du sort, la chaîne a été fondée par Marcel Frydman... ex militant du PCF, qui se vantait encore de ce passé voici encore quelques années. La famille Frydman, après une restructuration du réseau était restée détentrice de 23 % de son capital, donc associée à B. Marionnaud...

Depuis, c'est un groupe... chinois qui a repris la chaîne en 2005. Comme on le voit, les drapeaux politiques censées être opposés n'empêchent pas les affaires...

C'est en tout cas mauvais signe que des patrons importants se mouillent ainsi ouvertement pour le FN...

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Message  sylvestre Mer 23 Oct - 12:28

verié2 a écrit:Ce n'est pas tout à fait une histoire de transfuge, mais presque. Bernard Marionnaud, patron de la chaîne de magasins et produits cosmétiques du même nom,
Ex-patron donc :  Bernard Marionnaud est le fondateur de la marque, mais il l'a vendue (y compris son nom) à Frydman en 1996. Aujourd'hui il n'a plus rien à voir avec le groupe (qui d'ailleurs a été racheté entre temps et est aujourd'hui détenue par Hutchison Whampoa, une société hongkongaise comme tu le signales).

Ce n'est donc pas du tout un "patron important".
sylvestre
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Message  verié2 Mer 23 Oct - 12:54

Ce n'est donc pas du tout un "patron important".
OK, autant pour moi...
Ce n'est en effet qu'une personnalité un peu médiatique, mais un has been sur le plan patronal. J'avais lu trop vite.

verié2

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Message  nico37 Lun 28 Oct - 12:55


nico37

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Message  nico37 Mar 29 Oct - 13:59

Municipales à Hénin-Beaumont: le FN, un parti en (re)construction Jacques Trentesaux, 02/11/2011, mis à jour 25/10/2013

Après l'échec de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2007 et les scissions à répétition, le FN revient de loin. Depuis, il s'efforce de bâtir un appareil de terrain dans le Nord-Pas-de-Calais. Analyse de ses points forts et de ses points faibles.

Les points forts du Front National :

Un potentiel électoral réel

C'est à Hénin-Beaumont que Marine Le Pen a joué sa trajectoire politique. La ville pourrait basculer au FN en 2014, mais l'ambition du parti d'extrême droite ne s'arrête évidemment pas là. A partir de ce bastion, il mène sa stratégie d'expansion sur l'ensemble de l'ancien bassin minier. Avec un certain succès, d'ailleurs, au vu de ses excellents résultats lors des cantonales de 2011 dans les anciennes cités minières (Carvin, Courcelles-lès-Lens, Dourges, etc.). Le FN a aussi obtenu de 30 % à 40 % des suffrages dans quelques cantons urbains (Calais, Lens, Roubaix...). Mais la surprise est venue de certaines zones rurales du Pas-de-Calais (l'Arrageois, le Ternois...), où le parti a connu ses progressions les plus impressionnantes.
Fort de ces scores, le FN entend mettre le paquet sur quelques circonscriptions à l'occasion des législatives de juin 2012. Trois sont dans sa ligne de mire, toutes situées dans le Pas-de-Calais : la 3e (Lens), la 7e (Calais) et, bien sûr, la 11e (Hénin). Cette dernière est considérée comme la plus gagnable. Surtout si Marine Le Pen s'y présente à nouveau, comme en 2007 où elle avait affronté le député (PS) Albert Facon. Le duel aura alors valeur de test. "Toutes les caméras du monde seront rivées sur elle", sourit Steeve Briois, son bras droit. "Elle ne viendra pas ici, veut croire Albert Facon. Mathématiquement, elle sait qu'elle ne peut pas réussir. L'orage est passé." La présidente du FN ne se décidera qu'au lendemain de la présidentielle. Dans le cas où elle accéderait au second tour, elle pourrait alors laisser la main à son fidèle suppléant, le même Steeve Briois, pour ne pas risquer de ternir un succès par une défaite.
Si les cantonales ont prouvé un indéniable potentiel électoral, il reste au FN à transformer l'essai lors des municipales de 2014. Cela ne sera pas une mince affaire, tant la recherche de candidats frontistes demeure un casse-tête. En 2008, il a ainsi manqué six femmes à Daniel Janssens pour boucler sa liste de vingt-neuf noms sur la commune de Leforest. Avant de devenir un pilier du FN, cet homme connu et apprécié avait été premier adjoint socialiste de cette ville de 7 500 habitants pendant vingt-huit ans. C'est dire la difficulté de convaincre ! "Les gens hésitent à se présenter par peur des représailles, explique-t-il. Mais si Marine réalise un bon score à la présidentielle, ils se dévoileront."

La précieuse vitrine du conseil régional

Il a fallu environ un an aux dix-sept conseillers régionaux FN pour trouver leurs marques. Normal. La plupart étaient de nouveaux élus. L'équipe de cinq permanents a aussi changé de fond en comble. Au lendemain de son élection à la Région, Marine Le Pen est allée chercher du renfort en appelant à ses côtés Louis-Armand de Béjarry, 33 ans, un ancien directeur du Front national de la jeunesse, pour assurer le secrétariat général, et Jean-Richard Sulzer, professeur à l'université de Paris-Dauphine, pour sécuriser les interventions. Sous la houlette de Philippe Eymery, premier vice-président, les élus FN montent régulièrement au créneau en séance plénière là où on ne les attend pas : la défense des ports, de la retraite des mineurs, de la filière automobile... Chaque prise de parole est filmée et immédiatement relayée sur le site Internet du FN et sur Dailymotion. Parfois, elle donne lieu à la diffusion d'un tract aux portes des usines.
Le groupe FN use aussi de tous les artifices pour faire parler de lui. Au point d'allonger indéfiniment les commissions à coups d'amendements en tout genre. "Leur seul but est de perturber les échanges, soupire Catherine Génisson, vice-présidente (PS) du conseil régional chargée de la culture. Ils ne cherchent même pas à aborder le fond des dossiers car ils ne les maîtrisent pas." Du coup, le président (PS), Daniel Percheron, s'efforce de priver le FN de temps de parole par tous les moyens réglementaires à sa disposition. "Si je ne faisais pas preuve de patience, il y aurait un pugilat autour de Marine Le Pen à chaque session et les projecteurs seraient braqués sur elle", explique-t-il.
Les séances plénières étant de plus en plus techniques, le groupe FN réfléchit à de nouveaux modes d'action afin de créer le "buzz" et de continuer à jouer son rôle de tête de pont du Front. La partie de cache-cache ne fait que commencer.

Les points faibles du parti :

Un manque crucial de cadres

Il s'agit de la carence essentielle du FN : le manque de personnalités susceptibles de tirer une liste et d'animer une équipe. L'encadrement ne repose encore que sur une poignée de militants historiques. Freddy Baudrin, 51 ans, est de ceux-là. Voilà plus de vingt-cinq ans qu'il défend les mêmes idées de " lutte contre la décadence et l'islamisation de la France " . C'est lui qui, tel un grand frère, convoyait les jeunes Steeve Briois et Laurent Brice pour coller des affiches alors qu'ils n'avaient que 15 et 16 ans et n'étaient pas motorisés... En 1988, il s'est présenté à Wingles pour la première fois et a obtenu 4,5 % des suffrages. En mars dernier, il a réalisé le score impressionnant de 44,54 % des voix dans le canton de Lens-Est, fief socialiste par excellence. Le résultat de la persévérance de son engagement ; celui de la misère persistante aussi, puisque Lens figure, selon l'Insee, au neuvième rang des villes les plus pauvres de France.
Les nouveaux convertis du Front, tel Olivier Delbé, sont encore rares. Natif de Lisbourg, dont il est conseiller municipal, cet homme de 44 ans a fini par toquer à la porte du FN faute de trouver sa place à l'UMP. Marine est venue en personne le rencontrer au café-restaurant-pompe à essence la Petite Sirène de Beaumetz-lès-Aire. Il l'a trouvée "très simple, abordable et à l'écoute". Et s'est lancé. Tous les après-midi, après la sortie de l'usine, ce magasinier sillonne les petites routes départementales avec, dans ses poches, des bulletins d'adhésion. Elu conseiller régional FN en mars 2010, il est devenu le "M. Ruralité" du parti. Une bénédiction pour le Front. Une exception, aussi. Pour présenter des candidats partout, le FN doit souvent solliciter des conjoints ou membres d'une même famille. A défaut, le parti lance de très jeunes candidats qui occultent mal ses soucis de recrutement.

Le Nord à la traîne

L'affaire a fait couler un peu d'encre début octobre. Le siège national du Front national a été contraint de régler les loyers impayés du local lillois, boulevard Jean-Baptiste-Lebas. Le signe, sans doute, des difficultés financières de la fédération Nord-Flandre. Ce ne sont pas les seules. Dans le département du Nord, les guerres fratricides avec le MNR de Bruno Mégret puis avec Carl Lang, l'ancien leader régional, ont laissé le parti exsangue. Il faut donc tout reconstruire. Les 23 et 24 septembre, les adhérents étaient discrètement conviés à l'hôtel Mercure de Lesquin pour échanger sur le fonctionnement de la fédération. Un désaveu pour le secrétaire départemental, Eric Dillies ? Steeve Briois, l'initiateur de la rencontre, minimise : "On demande simplement l'avis des militants. Ce n'est pas une sanction."
Dans le Nord, l'électorat traditionnel du Front national est plus bourgeois que dans le Pas-de-Calais et plus difficile à reconquérir. Le parti ne dispose quasiment d'aucun élu municipal, ce qui empêche les remontées d'informations. Mais les résultats des cantonales, dans la métropole lilloise notamment, ont requinqué les maigres troupes (1 500 adhérents revendiqués). "A Roubaix, on retrouve nos scores d'autrefois, se réjouit Steeve Briois. Notre potentiel est extraordinaire." A Armentières, la candidate du Front, Nathalie Acs, a recueilli 38 % au second tour. Une prouesse quand on sait que cette femme de 41 ans, profil parfait pour le FN nouveau style, n'habitait pas la ville et qu'elle a mené sa campagne avec... quatre militants.

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Message  nico37 Jeu 31 Oct - 6:04

Municipales à Hénin-Beaumont : la garde rapprochée de Marine Le Pen Jacques Trentesaux, 02/11/2011n mis à jour 25/10/2013

Dans le Nord-Pas-de-Calais, Marine Le Pen s'appuie sur quatre hommes clefs très complémentaires. Portraits.

Steeve Briois, le bras droit

S'il n'y avait la cigarette, tout irait pour le mieux entre eux. Mais Steeve Briois, 38 ans, ne s'y fait pas. Et Marine Le Pen ne peut s'empêcher de fumer, au grand désespoir de son père. Cela mis à part, la complicité est totale entre ces deux-là. Jamais personne ne les a entendus élever la voix. "Il existe un très profond respect mutuel entre eux", confirme Bruno Bilde, le chef de cabinet de Marine Le Pen. Il faut dire que la présidente du FN doit beaucoup à celui qu'elle a propulsé secrétaire général du parti au début de l'année. C'est en se greffant sur le patient travail d'implantation de Steeve Briois à Hénin-Beaumont qu'elle a construit sa stratégie de conquête. C'est Steeve Briois qui, avec son complice Bruno Bilde, est parvenu à la convaincre qu'il y avait, avec la crise économique et financière, une carte à jouer auprès du peuple. Et c'est encore lui qui était aux avant-postes pour la défendre lorsqu'elle fut violemment attaquée par les notables du parti.
L'homme a le profil du gendre idéal. Bien bâti, courtois, la voix douce... Mais la lave bouillonne en lui. Le bras droit de Marine Le Pen sait en effet se montrer cinglant. " Je me nourris de l'hostilité des autres " , reconnaît-il. De si loin que l'on remonte dans le temps, Steeve Briois a milité. En 1988, il colle des affiches réclamant le rétablissement de la peine de mort avec son copain de lycée Laurent Brice ; en 1995, âgé seulement de 23 ans, il se présente crânement aux municipales d'Hénin-Beaumont pour la première fois. Passé par le MNR de Bruno Mégret, Steeve Briois est revenu au FN, repêché par Jean-Marie Le Pen, et a aussitôt pris le sillage de Marine. "Le FN, c'est ma vie. Une vie de moine à ma façon", glisse ce célibataire qui, malgré ses fonctions nationales, continue de passer la majeure partie de sa semaine à Hénin-Beaumont. Sans doute pour ne pas perdre l'équilibre.

Bruno Bilde le communicant

Natif de la Meuse, Bruno Bilde, 35 ans, a débarqué dans le Nord il y a une dizaine d'années pour mener ses études de droit public. Et n'a plus quitté la région. Il assure même être tombé amoureux de la ville d'Hénin-Beaumont, où il a élu résidence. L'incontournable chef de cabinet de Marine Le Pen a la haute main sur les relations avec la presse. A ce titre, il fait le tri entre les innombrables sollicitations et s'efforce de protéger sa patronne, par ailleurs mère de trois jeunes enfants. Mais Bruno Bilde est bien plus qu'un simple communicant. Ce "procédurier dans l'âme", comme il se définit, multiplie les recours et jubile des mauvais coups portés aux adversaires avec un plaisir enfantin. Il est aussi l'un des plus proches conseillers de la présidente du FN, avec laquelle il entretient une relation musclée.
" Marine et moi, on ne cesse de s'engueuler " , sourit-il. Jamais rien de définitif, toutefois. Car Bruno Bilde connaît le microcosme politique comme sa poche et ses conseils sont précieux. Il est à l'origine, par exemple, du repêchage in extremis de Philippe Eymery, aujourd'hui premier vice-président du groupe FN à la Région. Ce gros lecteur de presse, toujours à l'affût et en mouvement perpétuel, semble heureux de vivre ce qui sera l'aventure de sa vie. Avec gourmandise, il ne cesse d'échafauder mille et un stratagèmes. "[Le député (PS) Albert] Facon, le vieux lion démonétisé, est l'adversaire idéal pour nous aux législatives dans la 11e circonscription", assure-t-il, pressé de connaître la suite de l'aventure.

Jean-Richard Sulzer, le " professeur "

Depuis qu'il a rejoint le Front, déçu par l'inaction de Jacques Chirac, le " professeur Sulzer " - comme tout le monde l'appelle - a su se rendre indispensable auprès de Marine Le Pen. Il travaillait déjà à ses côtés au conseil régional d'Ile-de-France comme secrétaire général du groupe. Elle lui a demandé de la rejoindre à Lille pour effectuer une tâche équivalente au conseil régional. " Je dépiaute les dossiers, rédige des notes détaillées avant chaque plénière et, parfois, les canevas des discours " , résume-t-il modestement. Dans les faits, aucun texte, aucun amendement ne passe en commission sans sa relecture vigilante. Au niveau national, c'est l'homme des questions économiques. Il a aussi la charge de chiffrer le programme de la candidate à la présidentielle.
Enseignant à l'université de Paris- Dauphine en finance d'entreprise, cet homme de 64 ans a de la bouteille. Les collectivités locales ne sont pas un secret pour lui puisqu'il fut successivement conseiller municipal (UDF) à Besançon dans les années 1980, puis chef de cabinet d'Edgar Faure au conseil régional de Franche-Comté et conseiller technique de Jean-Pierre Soisson en Bourgogne. Sulzer n'a pas son pareil pour dénicher la petite bête. Aucune erreur d'imputation budgétaire, par exemple, n'échappe à sa sagacité. " C'est notre chien truffier " , se réjouit Louis-Armand de Béjarry, responsable de l'équipe des permanents du groupe. Pas étonnant qu'il rende furieuse la majorité socialiste.
Ce personnage atypique, juif et franc-maçon assumé - ce qui lui a valu quelques soucis avec les frères -, qui se rend avec son chien au bureau, a aussi reçu comme mission de conquérir Tourcoing. Lors de la campagne pour les cantonales, il s'est surpris à tracter sur les parkings d'hypermarché. Recalé de justesse au premier tour, Jean-Richard Sulzer envisage maintenant les législatives de juin 2012. Sa confrontation avec le député (UMP) Christian Vanneste, d'un mois son aîné, s'annonce haute en couleur.

Philippe Eymery, le bulldozer

Il est resté treize ans loin du FN, d'abord pour rejoindre le MNR de Bruno Mégret, puis pour mener un âpre combat contre Michel Delebarre à Dunkerque, en dehors de tout parti. Jusqu'à ce dîner lillois du 16 janvier 2010 avec Marine Le Pen, à quelques jours de la clôture des listes pour les régionales. "Il n'y avait que très peu de chances que je dise oui", se souvient Philippe Eymery. Mais le courant est passé et, le lendemain, il donnait son accord. Depuis, la présidente du FN n'a eu qu'à se féliciter de cette recrue de choix. Au début de l'année, elle en a fait son premier vice-président au conseil régional. En clair, son remplaçant lors de ses assez nombreuses absences. Philippe Eymery, 59 ans, s'est mis à la tâche avec son ardeur coutumière. "C'est une machine, dit de lui Bruno Bilde, admiratif. Le meilleur de tous nos élus régionaux."
Cet hyperactif, très exigeant avec ses collaborateurs, ne veut rien laisser au hasard. " Il est increvable, confirme Louis-Armand de Béjarry. Aujourd'hui, il a envoyé son premier courriel à 4 h 30 du matin ! " Philippe Eymery apporte sa connaissance fine du tissu local. Si le Front national s'est engagé sur des sujets inédits, tels que la filière automobile, la fermeture de la raffinerie Total de Dunkerque ou le gaz de schiste, c'est sous son impulsion. L'homme n'aime rien tant que de jouer le rôle d'aiguillon. Quitte à multiplier les incidents de procédure. Parallèlement à ses activités politiques, Philippe Eymery trouve encore le temps de s'occuper de l'entreprise de BTP familiale - " un devoir sacré " , dit-il - et de représenter la profession de plâtrier à l'échelle européenne.

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Message  nico37 Jeu 31 Oct - 12:01

Retour sur la mobilisation contre le F-HAINE, le 26 octobre à Saint-Aubin-du-Cormier

Des habitants de Saint-Aubin-Du-Cormier, ayant appris que le Front National devait organiser sur leur commune un banquet militant en présence de M. Le Pen ont invité l’ensemble des saint-aubinais, des organisations antiracistes et antifascistes et du mouvement social à venir manifester samedi 26 octobre, jour de la venue de la présidente du FN.
400 personnes ont répondu présents à la mobilisation antifasciste.
Après les prises de parole des différentes organisations présentes (dont le NPA), la très grande majorité des présents à décidé de partir en manifestation malgré l’interdiction qui en avait été signifiée par la préfecture. Les forces de l’ordre, présentes en très grand nombre, ont empêché les manifestants de s’approcher de l’espace du Bel Air, espace municipal permettant de faire manger 460 personnes (et non 700 comme le FN l’a claironné dans tous les média) généreusement accordé par la maire au Front National.
Nous avons cependant pu exprimer nos slogans dans les rues de Saint-Aubin-Du-Cormier. Avant de se disperser, les manifestants ont brièvement bloqué la circulation sur la route par laquelle repartait de nombreux participants et participantes au banquet d’extrême-droite, ce qui nous a permis de constater combien ils avaient ratissé large géographiquement.
Partout où le Front National passe, nous serons là pour rappeler que ce parti raciste, sexiste et homophobe est l’ennemi des travailleurs et pour rappeler que combattre le Front National commence par combattre l’injustice sociale dont il se nourrit.

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Message  verié2 Ven 1 Nov - 11:43

Le nouveau "dérapage" de M le Pen
Tous les médias parlent du nouveau "dérapage" de M le Pen à propos du retour des otages. Le Pen s'est dite "dubitative" devant les tenues des otages libérés, dont l'un portait une barbe bien taillée et un autre un chèche. C'est clairement de l'islamophobie pure, puisqu'il s'agit d'attributs censés identifier des Musulmans. Impossible d'invoquer le prétexte des droits des femmes comme pour le foulard ou le voile...

Médias et politiciens se sont précipités pour dénoncer ces propos, voire s'en réjouir car ils mettraient en lumière la vraie nature du FN et seraient susceptible de nuire à sa "dédiabolisation." On remarquera d'abord que ces propos, si stupides et odieux soient-ils, ne le sont qu'à peine un peu plus que ceux qui sont tenus régulièrement sur l'Islam par nombre de médias et politiciens de droite et de gauche. Cette indignation relève donc d'une sacrée hypocrisie.

Mais surtout, si journalistes et politiciens jouent les indignés, il n'est pas du tout certain que ça indigne les électeurs potentiels du FN qui, soit partagent ses idées racistes à des degrés divers et se réjouissent de ces propos, soit n'en ont rien à cirer et sont insensibles à ces cris d'indignation. Le tollé de mauvaise foi soulevé contre le FN peut même convaincre des gens que, décidément, c'est un parti extérieur au système politique qui a tout le monde contre lui etc.

Comme son père, M le Pen sait parfaitement calculer l'impact de ses petites phrases, affecter de faire une demi marche arrière pour jouer sur les deux tableaux. Et toute une partie de la classe politico-médiatique tombe dans le panneau...

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Message  sylvestre Ven 1 Nov - 17:06

ON retrouve surtout la vieille technique de Le Pen père : période de "normalisation", avec de nouveaux électeurs, "racistes mous" qui se disent que finalement c'est possible de voter FN, le disent autour d'eux, puis "dérapage" qui oblige les nouveaux électeurs à se justifier, à défendre le FN, en allant plus loin dans le racisme qu'ils n'auraient osé auparavant. C'est une technique intelligente pour un parti qui ne veut pas seulement caresser ses électeurs dans le sens du poil, mais aussi gagner des militants.
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Message  Copas Ven 1 Nov - 20:22

verié2 a écrit:Le nouveau "dérapage" de M le Pen
Tous les médias parlent du nouveau "dérapage" de M le Pen à propos du retour des otages. Le Pen s'est dite "dubitative" devant les tenues des otages libérés, dont l'un portait une barbe bien taillée et un autre un chèche. C'est clairement de l'islamophobie pure, puisqu'il s'agit d'attributs censés identifier des Musulmans. Impossible d'invoquer le prétexte des droits des femmes comme pour le foulard ou le voile...

Médias et politiciens se sont précipités pour dénoncer ces propos, voire s'en réjouir car ils mettraient en lumière la vraie nature du FN et seraient susceptible de nuire à sa "dédiabolisation." On remarquera d'abord que ces propos, si stupides et odieux soient-ils, ne le sont qu'à peine un peu plus que ceux qui sont tenus régulièrement sur l'Islam par nombre de médias et politiciens de droite et de gauche. Cette indignation relève donc d'une sacrée hypocrisie.

Mais surtout, si journalistes et politiciens jouent les indignés, il n'est pas du tout certain que ça indigne les électeurs potentiels du FN qui, soit partagent ses idées racistes à des degrés divers et se réjouissent de ces propos, soit n'en ont rien à cirer et sont insensibles à ces cris d'indignation. Le tollé de mauvaise foi soulevé contre le FN peut même convaincre des gens que, décidément, c'est un parti extérieur au système politique qui a tout le monde contre lui etc.

Comme son père, M le Pen sait parfaitement calculer l'impact de ses petites phrases, affecter de faire une demi marche arrière pour jouer sur les deux tableaux. Et toute une partie de la classe politico-médiatique tombe dans le panneau...
Exactement, il ne faut pas confondre le petit lanterneau de ceux qui se la jouent indignés après avoir matraqué depuis 15 ans au travers de leurs médias pour créer des boucs émissaires, favoriser le racisme, l'islamophobie, avec la réalité populaire, comment sont reçus ces discours de haine.

La radicalité du racisme est maintenant "en bas" même si les passages à l'acte sont encore isolés.
Donc il n'est pas sur que MLP ait fait une erreur de com.
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Message  nico37 Sam 2 Nov - 10:44

Laurent Grandguillaume se moque de Marine Le Pen sur Twitter 01/11

Sur le réseau social, le député PS de Côte-d'Or, réagit aux propos de la présidente du Front national à propos des barbes des quatre otages libérés mardi.

En ce vendredi férié, Laurent Grandguillaume a semble-t-il trouvé une activité pour occuper sa journée : critiquer les propos de Marine Le Pen par l'humour sur Twitter.

Peu avant d'aller déjeuner, le député socialiste a lancé une première pique en s'inquiétant des possibes critiques à venir à l'encontre du Père Noël :

L. Grandguillaume @LGRANDGUILLAUME
Marine Le Pen va t'elle demander la censure de la bouteille Coca-Cola collector « Père Noël » bientôt disponible #homeland
12:35 PM - 1 Nov 2013
Avant de récidiver quelques heures plus tard, cette fois-ci en évoquant le cas du père Fouras, figure emblématique du jeu Fort Boyard.

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Message  nico37 Dim 3 Nov - 17:20

Otages : Marine Le Pen dérape puis rétropédale 01/11

La leader frontiste a jugé que le port de la barbe et du chèche des otages libérés "méritait des explications" avant de reconnaître s'être exprimée "de manière maladroite".

Marine Le Pen a suscité une polémique acerbe jeudi 31 octobre en s'étonnant des habits, barbes, chèches et attitude réservée des quatre otages d'Arlit à leur arrivée sur le sol français, et s'est efforcée de l'éteindre à la mi-journée en plaidant la "maladresse".

"Manifestement je me suis exprimée de manière maladroite puisqu'il ne s'agissait en aucun cas dans mon esprit, d'émettre la moindre critique à l'égard des otages. Donc tout à fait évidemment je me réjouis de la libération", a déclaré la présidente du Front national sur RTL.

"Maintenant il est vrai que j'ai exprimé le sentiment qu'avait été celui d'un certain nombre de journalistes, aussi ne soyons pas hypocrites, et d'observateurs parce que les images rompaient avec le cérémonial traditionnel qui est celui en général des libérations d'otages", a-t-elle poursuivi. "Ce refus de prise de parole à côté du président de la République, par exemple cet otage avec ce chèche qui lui cachait le visage".

Elle a ensuite réagi par un communiqué, s'efforçant d'expliquer qu'elle avait dans son viseur "l'instrumentalisation politique des libérations d'otages par les gouvernements".

"Les images livrées en pâture d'otages encore affublés des symboles de leur détention, manifestement encore sous le choc d'une détention longue et pénible, tirés devant les caméras de télévision par la manche par le ministre des Affaires étrangères, ont indubitablement laissé aux Français un sentiment de malaise", a assuré l'eurodéputée.

"Il faut rompre avec ce qui est devenu une tradition française profondément malsaine d'instrumentalisation politique des libérations d'otages. Elles ne sont ni des meetings électoraux ni des émissions de téléréalité", tance-t-elle. "Il serait bon que nos dirigeants s'en souviennent".

" Malaise "

Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait confié sur Europe 1 : "J'ai trouvé ces images étonnantes, cette extrême réserve étonnante, leur habillement étonnant".

"J'ai ressenti un malaise et je pense que je n'ai pas été la seule. C'est ce qu'ont ressenti beaucoup de Français", a-t-elle estimé. "On avait l'impression d'avoir des images d'hommes qui étaient très réservés, c'est le moins qu'on puisse dire, les deux qui portaient la barbe taillée d'une manière assez étonnante."

Et l'eurodéputée de poursuivre : "Cet otage avec le chèche sur le visage... Tout ça mérite peut-être quelques explications de leur part". Mais Marine Le Pen se garde bien de dévoiler la fond de sa pensée : "Je n'irai pas jusqu'à faire des théories, je ne serais pas dans mon rôle."

La présidente du Front national aurait-elle trop regardé la série "Homeland", dans laquelle un ex-otage de retour d'Irak est soupçonné d'avoir été "retourné" par ses ravisseurs ? Marine Le Pen n'a pas à s'inquiéter, assure de son côté le "JDD". L'hebdo cite une source diplomatique française, selon laquelle les quatre otages ont compris que "pour se protéger pendant leur détention, il leur fallait vivre comme leurs ravisseurs". Cette source précise : "Vu le contenu culturel de leurs discussions dans l'avion de retour, on était loin d'avoir affaire a des fondamentalistes fanatiques".

Interrogé par le Lab d'Europe 1, Florian Philippot tente de justifier les propos de sa patronne, affirmant qu'elle "s'est probablement exprimée de façon maladroite".

Elle voulait exprimer l'idée qu'il faut arrêter avec l'instrumentalisation des libérations d'otage. Les gens sont encore sous le choc après trois ans de détention dans des conditions très dures. On les laisse à peine voir leurs familles, le ministre des Affaires étrangères leur saute dessus. Ils n'ont même pas eu le temps de changer leurs vêtements, qui sont tout de même les symboles de leur prise d'otage", assure le vice-président du FN.

De son côté, sur Twitter, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, dénonce une "invraisemblable indécence" de la leader frontiste :

Najat Belkacem ✔ @najatvb
Invraisemblable indécence de Marine Le Pen à l'égard d'otages libérés après plus de 3 ans de captivité.
12:13 PM - 31 Oct 2013
360 RETWEETS 85 FAVORITES
Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a condamné dans un tweet "les déclarations honteuses et antipatriotiques" de la présidente du FN et demandé qu'elle s'excuse "auprès des otages et leurs familles".

Eduardo Rihan-Cypel, un des porte-parole du PS, s'est insurgé sur i>TELE : "Vraiment je suis très en colère, parce qu'entendre Mme Le Pen lancer une polémique, à la lettre, révoltante sur nos otages, nos compatriotes, qui viennent d'être libérés, c"est absolument insupportable".

"On a le sentiment que Mme Le Pen est tellement aveuglée par la haine des musulmans qu'elle n'arrive pas à partager la joie de toute la nation après la libération des nos otages", a ajouté le député PS.

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, a lui accusé dans un communiqué: "parce qu'ils ont été retenus par des groupes islamistes, Marine Le Pen décide que les otages ne sont plus des victimes, mais des suspects".

Elle "est manifestement guidée par ses fantasmes et sa paranoïa d'une islamisation rampante qui lui retire toute lucidité, même quand le moment est à l'unité nationale. Ce faisant, elle abandonne toute décence et dignité", a asséné le député.

Solidarité avec les otages restés là-bas

Pascale Robert, la mère de Pierre Legrand s'est justifié sur iTélé : les quatre ex-otages français ont gardé "barbe et chèche" en signe de "solidarité" avec les "autres otages restés là-bas".

"Ils nous ont dit clairement que garder barbe et chèche, c'était en solidarité avec les autres otages restés là-bas. Ça leur appartient, on a trouvé ça très touchant qu'ils se sentent solidaires des autres", a-t-elle dit. "Ce ne sont pas des personnalités médiatiques. Être projeté comme ça devant les médias, ce n'est pas évident", a-t-elle insisté.

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Message  Copas Dim 3 Nov - 18:25

Deux des animateurs du site de Bellaciao accusent le NPA d'alliance avec le FN et le MEDEF...

Au delà de la dégénérescence de ce type de propos, je cherche le communiqué d'appel du FN à la manif de Quimper. J'ai bien vu qu'un des leaders du FN appelait à soutenir cette manif.

Mais un appel ? des banderoles sur place ? des tracts ?

Quelqu'un a-t-il des infos ?
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Message  yannalan Dim 3 Nov - 21:30

En Bretagne, ils restent très discrets, ils ont des électeurs, pas tellement de militants. Se ramener avec un tricolore serait assez mal passé... Après, démagos comme ils sont,ils ont pu essayer de venir draguer...

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Message  Prado Dim 3 Nov - 22:06

Ils ont ouvert récemment un local à Brest :
http://lahorde.samizdat.net/2013/10/25/brest-le-fn-dans-nos-quartiers-non-merci/

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Message  sylvestre Lun 4 Nov - 10:33

Copas a écrit:Deux des animateurs du site de Bellaciao accusent  le NPA d'alliance avec le FN et le MEDEF...

Au delà de la dégénérescence de ce type de propos, je cherche le communiqué d'appel du FN à la manif de Quimper. J'ai bien vu qu'un des leaders du FN appelait à soutenir cette manif.

Mais un appel ? des banderoles sur place ? des tracts ?

Quelqu'un a-t-il des infos ?
Pas de FN visible à la manif d'après le compte-rendu d'un militant du NPA présent sur place.
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Message  nico37 Lun 4 Nov - 14:11

Marine Le Pen: " le gouvernement français soutient les fondamentalistes islamiques " Magali Rangin 04/11

Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC lundi matin, a mis en cause la politique étrangère de la France, estimant que le gouvernement "soutient les fondamentalistes islamistes d'un côté et les combat de l'autre".

"Il faut aller au bout de ce qu'on a engagé" a affirmé Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin lundi, et interrogée sur la présence française au Mali. Réagissant à la mort des deux journalistes de RFI à Kidal samedi, la présidente du Front national a souligné que "les reporters de guerre paient un très lourd tribut", indiquant qu'il est "un peu tôt pour faire des hypothèses".

Mais pour Marine Le Pen, cela souligne "l'incohérence de la politique étrangère de la France", qui soutient "les fondamentalistes islamistes", par l'intermédiaire de "ses alliés Qataris et Saoudiens" et les combat de l'autre. "Il faut cesser d'aider, où que ce soit dans le monde, les fondamentalistes islamistes, il faut arrêter de leur livrer des armes".

Marine Le Pen pour " la dissolution de l'Assemblée nationale "

Soutenant les manifestants qui ont brûlé ce week-end des portiques écotaxe, la Marine Le Pen a estimé que le gouvernement aurait dû supprimer l'écotaxe en question et non la suspendre. Pour elle, il s'agit d'un mouvement populaire "avec des petits patrons, avec des salariés de l'agro-alimentaire, des agriculteurs, des pêcheurs", et non pas mené par les syndicats. "Le Front national a toujours dénoncé le dumping social, y compris intra-européen". Les manifestants "ont été sacrifiés sur l'autel de utopie européiste", a encore précisé Marine Le Pen. "Le symbole de l'"UMPS", c'est l'écotaxe. Conçue par l'UMP, votée par l'UMP, mise en oeuvre par le PS"

Interrogée sur ce que réclame son parti, Marine Le Pen a répondu: "un changement radical du modèle économique, l'abandon total de l'européisme, l'abandon de la politique ultra-libérale, l'abandon du laisser-faire, laisser-passer, qui est à l'oeuvre depuis 20 ans et qui a ruiné notre industrie et notre agriculture", concluant "nous demandons la dissolution de l'Assemblée nationale".

"Quand on ne sait pas, il faut revenir au peuple, c'est ça la sagesse de la démocratie. Le peuple doit reprendre la main pour redonner un cap à la France" a également assuré Marine Le Pen, qui ne voit "que la dissolution de l'Assemblée nationale et un retour à des élections législatives, pour redonner la parole au peuple". "Immédiatement".

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Message  sylvestre Mar 5 Nov - 13:59

Municipales: Une candidate FN se retire dénonçant l’ « ambiguité » de son parti

Symbole de l’ouverture du FN – elle a notamment été mise en avant par le FN d’un reportage télévisé – Nadia Portheault assure avoir été malgré tout stigmatisée pour ses origines. « Je voulais être candidate sous mon nom de jeune fille: Djelida. On m’a vivement conseillé de privilégier mon nom d’épouse, allant même jusqu’à me dire que mon prénom était déjà presque un handicap».

Elle a surtout connu la nausée lorsqu’un cadre du FN 31, lui a dit, assure-t-elle: « toi et tes enfants, vous êtes bons pour le four…»

Son mari ne manque pas d’anecdotes lui non plus. Il les a également signalés par courrier à Marine Le Pen et Serge Laroze.

Il évoque un responsable du FN 31 se vantant de la croix gammée tatouée sur le corps de son frère et « fier de dire qu’il est un fils de nazi», cite un membre du bureau départemental du FN 31 disant qu’il « faut tuer tous les arabes», un autre avouant sa détestation des homos et des arabes…

Avec son épouse, il déplore qu’aucune réponse n’a été donnée à leurs alertes, ni par la direction nationale, ni par la fédération départementale.
sylvestre
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Message  nico37 Mer 6 Nov - 15:17

Agression d'une militante de l'Unef : retour sur une fausse plainte en 4 actes avec AFP 04/11

Cette étudiante avait affirmé avoir été bousculée, insultée et menacée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, à Paris, pointant l'extrême droite. Elle a, en réalité, totalement inventé cette histoire.

Un mensonge pour donner plus d'ampleur à une autre agression. L'une des deux militantes du syndicat étudiant Unef qui avaient porté plainte en assurant avoir été agressées à Paris, pointant l'extrême droite, a reconnu avoir menti sur son agression, annonce une source proche de l'enquête lundi 4 novembre. Retour sur les évènements en quatre actes.


Acte 1 : une étudiante de Paris-I est agressée à l'arme blanche

Le 17 octobre, une étudiante de l'université Paris-I, membre de l'Unef, est agressée à l'arme blanche dans le hall de son immeuble, après avoir "reçu des menaces par des appels anonymes". Traitée de "sale gauchiste", elle a reçu des coups de cutter au visage et à la gorge, précise Le Monde. Elle s'en sort avec quelques points de suture et deux jours d'arrêt maladie.

Acte 2 : une vidéo pointée du doigt

Le 18 octobre, l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne affirme observer, "depuis plusieurs jours, une montée de la violence sur les réseaux sociaux et internet, de la part d'étudiants et organisations étudiantes de l'université". Une vidéo est au cœur du conflit : on y voit le président de l'Unef, un pied-de-biche à la main. Selon l'organisation, le film, posté par la Fédé Paris-I (une association qui se revendique apolitique) est "tronqué". Mais ces images ont "beaucoup tourné" sur les réseaux sociaux et sur des sites liés à l'extrême droite. "A partir de là, des militants ont reçu des menaces", indique le porte-parole de l'Unef.

Acte 3 : une autre étudiante membre de l'Unef porte plainte

Trois jours plus tard, le 21 octobre, une autre militante, étudiante à Nanterre (Hauts-de-Seine), affirme avoir été plaquée contre le mur par un homme dans une rue du 10e arrondissement, alors qu'elle sortait de son cours de danse. Il l'aurait menacé : "On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste", rapportait alors France Bleu. Une enquête est ouverte.

Acte 4 : elle avoue aux policiers avoir menti

Deux semaines plus tard, la jeune femme avoue finalement, devant les policiers, avoir "inventé cette histoire", pour donner plus d'ampleur à la première agression visant l'Unef. Et ce, dans un contexte tendu entre les militants de ce syndicat de gauche et des organisations d'extrême droite. Elle est convoquée prochainement en justice pour "dénonciation de délit imaginaire".

nico37

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Message  iztok Mer 6 Nov - 16:38

c'est franchement complètement con de sa part, ça n'aide personne et ça donne du grain à moudre à l'extrême droite. Et je serais en plus tenté de dire que c'est typique de cette organisation syndicale étudiante qui manie très bien les manips et mensonges comme leurs grands frères du PS.
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