Russie
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Re: Russie
4 Février Moscou, à nouveau des manifs non négligeables contre la violence, la corruption du régime de Poutine
Pas encore de phase aigüe mais une accumulation des tensions. Pas encore de décantation et des fachos dans les deux camps.
Une présence de révolutionnaires dans les cortèges qui est loin d'être ridicule vers 1'15" :
Copas- Messages : 7025
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Russie
http://fr.internationalism.org/ri429/en_russie_les_illusions_democratiques_entravent_le_developpement_de_la_conscience_de_classe.html
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale
topaze- Messages : 231
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Re: Russie
Lutte Ouvrière n°2275 du 9 mars 2012
Russie : derrière l'élection sans surprise de Poutine
Dans une Tchétchénie qu'écrase d'une main de fer un dictateur local ami du Kremlin, Poutine, candidat du pouvoir russe à un troisième mandat présidentiel, a officiellement recueilli 99,9 % des suffrages à l'élection du 4 mars. Cela peut paraître caricatural. Encore que, dans des régions voisines du Caucase, les scores du candidat officiel sont à peine moins invraisemblables : là, comme dans bien des endroits de Russie, les autorités ne se sont pas gênées pour frauder massivement en sa faveur.
La « démocratie administrée » façon Poutine
Dans les grands centres, la triche a toutefois été moins voyante. Échaudé par la vague de manifestations qu'a suscitée sa fraude systématique aux législatives de décembre, le pouvoir a préféré ne pas jeter trop d'huile sur le feu.
Résultat : Poutine a été proclamé élu au premier tour, mais avec seulement 64 % des voix. « Seulement », car un peu partout les autorités ont bourré les urnes, falsifié le décompte des voix, expulsé les observateurs des bureaux de vote. Et aussi parce que durant la campagne Poutine est passé en boucle sur les chaînes de télévision nationales, qu'il a monopolisé les moyens financiers, techniques et humains de l'appareil d'État, les quatre autres candidats ne faisant que de la figuration.
Une contestation qui dure
Descendus dans la rue dès l'annonce des résultats, des opposants ont accusé Poutine d'être un « voleur » d'élection, en scandant : « Russie sans Poutine » ou « Nous sommes le pouvoir ». Le Kremlin, qui s'attendait à pareilles réactions, avait fait quadriller le centre de Moscou et de Saint-Pétersbourg par ses forces spéciales. D'où des centaines d'arrestations, et encore les jours suivants, car les manifestations se répétaient.
La fin des élections législatives et présidentielle n'a donc pas mis un terme aux manifestations défiant Poutine et son système. Finiront-elles par s'essouffler ? Le pouvoir l'espère. Mais il a d'ores et déjà un sérieux problème sur les bras avec une partie des couches sociales privilégiées qui le conteste. Petits entrepreneurs, avocats, journalistes, membres des professions libérales, vedettes de l'écran et de la scène, étudiants forment en effet le gros des manifestations de ces derniers mois. Et, plus inquiétant pour le pouvoir, certains éléments des couches très, très riches -- ex-membres ou proches du clan Eltsine, anciens ministres en vue, des milliardaires comme Prokhorov, jusqu'alors considéré comme un produit et une marionnette du système Poutine, même s'il est plus connu en France pour avoir été inculpé de proxénétisme lors d'un séjour à Courchevel -- pourraient rejoindre la contestation, voire en prendre la tête.
Croissance de l'économie, et de la corruption
Durant des années, une grande partie de la population a vu en Poutine l'homme qui, dirigeant la Russie depuis 2000, avait réussi à remettre de l'ordre dans le bazar de la misère qu'était devenu ce pays après la fin de l'URSS. Elle associait son nom à une période où salaires et pensions ont recommencé à être versés régulièrement, où le pouvoir d'achat, qui s'était effondré avec l'URSS, s'est redressé.
Bien sûr, Poutine a eu la chance d'arriver au pouvoir au bon moment. Car si la Russie a connu une croissance moyenne de 7 % par an de 2000 à 2008 -- les deux premiers mandats de Poutine -- c'est avant tout le résultat de la flambée des cours du pétrole et du gaz, dont elle est le premier exportateur mondial.
Les grands affairistes agissant dans l'ombre de l'État en ont profité pour s'enrichir de façon inouïe. Mais cela a également été mis à profit par toute une petite bourgeoisie : mise à mal par la fin de l'URSS, puis par le krach financier d'août 1998, ce regain de croissance lui a redonné des couleurs.
Au début de l'ère Poutine, les bourgeois petits et moyens se sont satisfaits d'un pouvoir qui, réprimant toute forme d'opposition, leur assurait un niveau de vie de plus en plus confortable. Mais, l'appétit venant en mangeant, cette « classe moyenne » en est arrivée à ne plus supporter et l'arbitraire du régime et la vénalité sans limite des gens du pouvoir.
Les petits bourgeois peuvent certes envier ou vomir les favoris enrichis du pouvoir, tel Prokhorov, mais ils ne les côtoient pas. En revanche, ils ont affaire quotidiennement à une nuée de représentants de l'autorité qui rançonnent la population dans tous les domaines possibles et imaginables : policiers rackettant les automobilistes en plein jour à Moscou ; juges qui se vendent au plus offrant et inventent des inculpations pour « négocier » la levée des poursuites ; responsables de l'éducation qui imposent, en sus des droits officiels, leur propre « taxe » d'inscription à l'université ; officiers réclamant 1 500 euros pour qu'un jeune soit réformé et échappe à un possible envoi dans une zone de combats ; pot-de-vin à verser pour obtenir le moindre papier officiel, pour pouvoir garder ouvert son petit commerce, etc.
Et le montant des pots-de-vin a suivi la courbe de la flambée des cours du pétrole ! Et cela sans que les grandes envolées contre la corruption d'un Poutine, ou de son comparse Medvedev, qu'il avait chargé de lui chauffer la place à la présidence ces quatre dernières années, changent bien sûr quoi que ce soit à ce fléau.
Bureaucratie ou « classe moyenne » : une double impasse
Depuis que l'URSS a disparu, une petite, voire moyenne bourgeoisie s'est renforcée. Mais elle découvre que, à côté des grands commis de l'État, ministres, dirigeants de grosses sociétés publiques, qui ont des revenus de milliardaires, la « classe moyenne » doit compter avec un appareil étatique pléthorique. Or non seulement celui-ci n'est pas à son service, mais il la rançonne. Lointain écho de ce que fut la bureaucratie stalinienne, cette excroissance parasitaire sur le corps de l'URSS, les millions d'individus qui composent l'appareil d'État de la Russie ne sont finalement au service que d'eux-mêmes.
Et c'est aussi sur cet écueil que se brisent les timides tentatives du Kremlin de « moderniser » l'appareil de production, afin de créer une économie capitaliste à la taille d'une grande puissance.
Pour l'heure, le régime se trouve face à une opposition larvée et parfois ouverte d'une partie des classes privilégiées, qui lui reproche de n'aller ni assez vite et ni assez loin dans le sens de l'instauration d'une économie de marché que les leaders de la contestation et le gros de leurs troupes appellent de leurs vœux.
Ce qu'il peut résulter de cette confrontation, personne n'en sait rien. En revanche, on constate que les classes laborieuses restent spectatrices de cet affrontement entre deux camps qui leur sont également étrangers. Mais l'on ne peut que souhaiter que les travailleurs entrent à leur tour en lice, cette fois avec leurs propres revendications, leur propre politique, un programme de défense de leurs intérêts de classe et finalement d'une autre perspective pour la société que celle qu'agite tel ou tel camp ou fraction des nantis de Russie.
Pierre LAFFITTE
Vals- Messages : 2770
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Re: Russie
En russe.
En anglais.
sylvestre- Messages : 4489
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Re: Russie
CLEMENT Carine
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article24959
Roseau- Messages : 17750
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Re: Russie
Les batailles en défense des forêts contre milices et police
La forêt Tsagovskogo.
Dernière édition par Copas le Ven 27 Avr - 22:55, édité 1 fois
Copas- Messages : 7025
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Re: Russie
La journée de lutte contre la marchandisation de l'éducation
A Tomsk, avec le bloc de gauche
Copas- Messages : 7025
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Re: Russie
L’augmentation du nombre de conflits sociaux en Russie sur les 3 premiers mois de l'année
Le nombre de conflits sociaux augmente rapidement en début d'année
L'année 2011 avait déjà été l'année la plus conflictuelle avec 2009 et là le démarrage en début d'année est le plus important de ces dix dernières années.
http://trudprava.ru/ibp.php?id=1
Copas- Messages : 7025
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Re: Russie
A l'approche de la célébration de l'écrasement du nazisme, des curiosités :
Copas- Messages : 7025
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Re: Russie
Russie: des écrivains à la tête d'une marche anti-Poutine à Moscou
Copas- Messages : 7025
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Re: Russie
Le dimanche sanglant du Président Poutine
Par RSD le Mardi, 08 Mai 2012
Le 6 mai, à la veille de l’inauguration de la présidence de Vladimir Poutine, qui entame désormais son troisième mandat, une manifestation massive a eu lieu à Moscou, qui s’est terminée par une confrontation sauvage avec la police.
Bien que l’on ait pu s’attendre à une retombée des mobilisations comparé à cet hiver, l’action de ce dimanche était aussi massive : selon nos estimations plus de 70 000 personnes ont participé à la manifestation qui avait lieu dans le centre-ville pour dire « Non » au régime politique en place. Dans le cortège, la gauche radicale était beaucoup plus visible qu’auparavant : étaient entre autres présents le Front de gauche, le bloc anarchiste et antifasciste ainsi que notre organisation, le Mouvement socialiste de Russie (RSD).
Les revendications portaient sur la démocratisation en général mais également sur des questions sociales.
Les militants venus d’autres villes constituaient une bonne partie du cortège : plus de mille personnes se sont déplacées de Saint-Pétersbourg, il y avait aussi des groupes venus de Samara, Astrakhan, Iaroslav, etc. Quand l’immense foule des manifestants s’est approchée de la Place Bolotnaya, où devait se tenir le meeting, des détachements spéciaux de la police et des véhicules blindés lui ont barré la route. La foule qui ne pouvait plus reculer a tenté de passer à travers le cordon, c’est alors qu’on eu lieu les premières arrestations.
Par la suite, quelques milliers de manifestants qui avaient réussi à pénétrer la place ont tenté de dresser un camp et ont refusé de se disperser jusqu’à ce que les personnes arrêtées – on en comptait déjà plusieurs centaines à ce moment – soient libérées. S’est alors déclenché une bataille rangée entre la police et les manifestants telle que Moscou n’en avait plus connu depuis vingt ans. La police tirait des balles à blanc, jetait du gaz lacrymogène, donnait des coups de matraques aux personnes couchées sur le sol et les jetait dans les combis. En réponse, les manifestants se sont mis à arracher les casques et les gilets pare-balles des policiers, afin de les lancer dans la rivière Moscou sous des tonnerres d’applaudissements. Après quelques heures, la police est tout de même parvenue à disperser le reste des manifestants encore présents sur la place. Cependant, des altercations avec la police ont eu lieu jusque tard dans la nuit dans le quartier central de la rivière Moscou. Des groupes de jeunes ont tenté de mener des actions devant les postes de police où se trouvaient les personnes arrêtées plus tôt.
Ces événements marquent sans aucun doute un tournant dans l’histoire du tout jeune mouvement de contestation en Russie. Des meetings festifs et non-violents mis en place par la « classe créative », le mouvement se transforme peu à peu en une confrontation ouverte entre la jeunesse étudiante et travailleuse en colère et la police.
Il est significatif que le nouveau mandat de Vladimir Poutine s’ouvre sur un tel événement. Il est aujourd’hui clair pour tou-te-s que ce mandat sera le dernier, pas seulement pour cette personne, mais aussi et surtout pour tout un système politique dont des personnes telles que Vladimir Poutine sont le pure produit.
RSD – 7 mai 2012
Traduit du russe par Charlotte Fichefet
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Russie
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Russie
Copas a écrit:Ce qui est bizarre c'est que la dynamique en Russie semble pour l'instant favoriser la gauche révolutionnaire, même si le phénomène est très modeste. Si il y a une situation où cela me semblait improbable c'est bien en Russie.
Pourquoi ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Russie
sylvestre a écrit:Copas a écrit:Ce qui est bizarre c'est que la dynamique en Russie semble pour l'instant favoriser la gauche révolutionnaire, même si le phénomène est très modeste. Si il y a une situation où cela me semblait improbable c'est bien en Russie.
Pourquoi ?
Je pensais voir :
- Une déstructuration politique profonde de la classe ouvrière
- Des crimes du stalinisme et les ravages du nomenclatursime passé paralysant les volontés
- Les flancs gardes restant d'un parti stalinien chauvin
- Des orgas fascistes bien placées
- Un exécutif de la bourgeoisie maffieux et corrompu avec des relais importants dans la population
- Des courants démocrates-bourgeois (qui auraient pu pomper la grogne façon révolution orange)
etc
Bref je ne voyais pas l'espace politique (même si il semble pour l'instant dans la jeunesse).
Ca semble ressembler à la montée des groupes d’extrême gauche en Italie et en France dans la fin des années 60 et début 70.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
"Pussy Riot", féministes punk qui défient Poutine
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Russie
Copas a écrit:sylvestre a écrit:Copas a écrit:Ce qui est bizarre c'est que la dynamique en Russie semble pour l'instant favoriser la gauche révolutionnaire, même si le phénomène est très modeste. Si il y a une situation où cela me semblait improbable c'est bien en Russie.
Pourquoi ?
Je pensais voir :
- Une déstructuration politique profonde de la classe ouvrière
- Des crimes du stalinisme et les ravages du nomenclatursime passé paralysant les volontés
- Les flancs gardes restant d'un parti stalinien chauvin
- Des orgas fascistes bien placées
- Un exécutif de la bourgeoisie maffieux et corrompu avec des relais importants dans la population
- Des courants démocrates-bourgeois (qui auraient pu pomper la grogne façon révolution orange)
etc
Bref je ne voyais pas l'espace politique (même si il semble pour l'instant dans la jeunesse).
Ca semble ressembler à la montée des groupes d’extrême gauche en Italie et en France dans la fin des années 60 et début 70.
Ce que tu décris est quand même un assez bon résumé de la situation depuis 1991 ! Mais le temps fait toujours son œuvre, et de nouvelles générations arrivent, qui découvrent d'elles-mêmes les injustices du système capitaliste, qui ont moins le poids du stalinisme sur la tête, qui ont vu le nationalisme invoqué de façon répétée pour perpétuer l'oligarchie et la restriction des libertés... qui ont vu aussi les mouvements dans les autres parties du monde, et qui en tirent inspiration. D'ailleurs ce qui est intéressant (et qui aurait plu à Trotsky du point de vue développement inégal et combiné) c'est que dans la mesure où les idées anticapitalistes sont connues en Russie c'est aujourd'hui largement via le détour par l'occident.
J'ai récemment visité Moscou - une chose qui me frappait était le caractère beaucoup plus réactionnaire qu'en France de l'offre dans les grandes librairies, et dans les librairies contestataires beaucoup de traductions de Chomsky, Zizek, Bensaïd....
Un bon blog pour suivre l'actualité des "Editions Marxistes Libres" : http://fmbooks.wordpress.com/
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Russie
À Moscou, la rue défie à nouveau Poutine
Mots clés : Manifestation, Opposition, Russie, Vladimir Poutine
Par Pierre Avril Mis à jour | publié Réactions (19)
La manifestation d'opposants à Poutine, mardi à Moscou, était la première depuis l'inauguration du chef du Kremlin, le 7 mai dernier Crédits photo : OLGA MALTSEVA/AFP
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé mardi, bravant le durcissement du pouvoir.
Les toutes récentes tentatives des autorités russes de mettre au pas l'opposition n'ont pas empêché plusieurs dizaines de milliers de personnes de manifester mardi dans le centre de Moscou, avec pour principal slogan: «la Russie sans Poutine». 18 000 personnes selon la police - 70 000 selon un organisateur - ont défilé de la place Pouchkine jusqu'à la ceinture des jardins pour ce qui devient l'un des plus grands rassemblements de l'opposition depuis les grandes manifestations de l'hiver 2011. Et le premier depuis l'inauguration du chef du Kremlin, le 7 mai dernier. À la différence de la précédente action du 6 mai, aucun incident ni interpellation n'ont eu lieu.
«Désormais, le pouvoir n'a que deux solutions: engager un dialogue avec nous ou essuyer les conséquences d'un printemps arabe», a averti le principal organisateur et député Maxim Goudkov. En dépit du vote, la semaine dernière, de la loi visant à punir financièrement les manifestations «sauvages», et des perquisitions menées lundi aux domiciles des principaux leaders anti-Poutine, les Moscovites se sentaient ragaillardis par la mobilisation. «Nous montrons que nous n'avons pas peur, et notre mobilisation fera progressivement tache d'huile dans les autres villes russes», assure Natalia, historienne dans un musée qu'elle refuse néanmoins de nommer, par crainte des représailles.
Revendications inédites
Grossi par les rangs des ultranationalistes, par ceux de l'extrême gauche en passant par une multitude de mouvements civiques, le cortège d'hier abandonnait quelque peu la spontanéité et l'humour qui donnèrent leur caractère unique aux premières manifestations de l'hiver 2011. Vladimir Poutine, caricaturé en Hitler, et dont l'action est désormais associée aux féroces répressions staliniennes de l'année 1937, concentre plus que jamais l'animosité. Ce qui n'empêche pas l'apparition de revendications inédites. «Il faut changer tout le système d'enseignement», expliquait ainsi Ilia, étudiant à la faculté de chimie de l'université Lemonossov, en tête d'une colonne étudiante protestant contre les dernières réformes du secteur. Le mouvement devient progressivement protéiforme et personne n'est capable d'en prédire l'issue.
«Il suffit que le pouvoir continue à se radicaliser et on aura la révolution», espère Oleg, gérant de magasins de chaussures. D'autres parient sur une chute des cours du pétrole - principale ressource de l'État russe - et une aggravation de la conjoncture économique, le tout conduisant à un «automne social» encore plus agité. Le leader du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov, dont le domicile avait été perquisitionné lundi, a proposé l'organisation d'une nouvelle grande manifestation le 6 octobre et d'ici la, la conduite de «grèves politiques». En face, Vladimir Poutine a rejeté toute concession. En ce jour de fête nationale, le chef du Kremlin a jugé «inacceptable tout ce qui affaiblit le pays et divise la société».
Les camarades du Mouvement Socialiste Russe : "Une Russie sans Poutine ! Une Russie pour les travailleurs !"
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Russie
http://blog-citoyen.over-blog.fr/article-lutte-de-classe-en-russie-la-realite-de-l-exploitation-capitaliste-1-104466071.html
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Flambée de lois répressives
comme la Bastille-Nation en France...
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/07/13/une-multiplication-des-lois-repressives-en-russie_1733628_3214.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Free Pussy Riot
17/08 - Rassemblement en soutien aux Pussy Riot | Paris
Date de l'évènement:
Friday, 17 August, 2012 - 12:30
Osez le féminisme ! s'associe à l'association Russie libertés pour appeller à un rassemblement en soutien au groupe Pussy Riot vendredi 17 août à 12h30 sur la place Igor Stravinsky, à Paris.
Nous invitons toutes et tous à signer la pétition a été lancée par Amnesty International :
Re: Russie
Nous sommes plus libres que tous ces gens qui siègent en face de nous du côté de l'accusaion, parce que nous pouvons dire ce que nous voulons, et nous disons ce que nous voulons. Et ces gens qui siègent là-bas, ne disent que ce qui est permis par la censure politique, ils ne peuvent pas dire des paroles tels que "prière punk", "Sainte mère, foutez Poutine dehors" ils ne peuvent pas prononcer ces paroles de notre "prière punk", qui parlent du système politique. Peut-être qu'ils pensent que ce serait bien de nous mettre en prison, parce que nous nous insurgeons contre Poutine et son système, mais ils ne peuvent pas dire ça non plus, parce que ça leur est interdit.
( http://oleg-kozyrev.livejournal.com/4234515.html )
Vidéo et traduction en anglais :
The closing statements from Nadezhda Tolokonnikova in trial 8 august 2012
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Liberté pour les Pussy Riots
http://www.npa2009.org/content/libert%C3%A9-pour-les-pussy-riot
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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» 99% contre 1% , le renouveau de l'anticapitalisme large
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