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Message  Copas Sam 21 Jan - 11:31

Ré-intégration de 8 CDD en CDI à France Telecom
Une bataille commencée en Juin 2009 et menée avec ténacité par la CGT
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Précaires Empty Occupons pôle emploi Quimper

Message  Copas Sam 18 Fév - 18:23

Occupons pôle emploi Quimper


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Message  Copas Mar 10 Avr - 21:13

Un mardi sans cantines à Rouen
stop aux contrats précaires, aux conditions de travail indignes, etc
Le cantinières se rebiffent malgré la précarité assénée

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Message  Roseau Mar 10 Avr - 21:22

Rappelons que le socialo Mélenchon veut en maintenir 10% dans les PME et 5% dans les autre entreprises.
détails ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p795-front-de-gauche#37732
"Les investisseurs n'ont pas à avoir peur" (sic, JLM, Les Echos)
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Message  Copas Mar 10 Avr - 21:54

Rencontre avec M. Glavany "grève du brancardage"
hum hum hum
Titularisation, interdiction des CDD dans la santé !

Halte à la précarité dans les hôpitaux !
Titularisation de tous les personnels
S'organiser avec le NPA

Précaires Travai14
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Message  Copas Mar 17 Avr - 22:57

STX St-Nazaire : des ouvriers italiens impayés
6 ouvriers italiens, salariés de sous traitants sont impayés depuis plusieurs mois. Ils sont en grève.
Pour la mise en prison de ces patrons, la saisie de tous leurs biens, l'expropriation sans indemnité, l'interdiction des contrats précaires, la responsabilité totale des donneurs d'ordre des chantiers...

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Message  Copas Mer 18 Avr - 1:10

grève dans les cantines scolaires de Rouen
Précarité, conditions de travail, etc


la majorité de gauche dans le scandale et dans la honte
Il faudrait des lois interdisant ce type de contrats précaires, et des peines lourdes contre les patrons du public ou du privé qui y ont recours.


Cantinières, rejoindre les réseaux de travailleurs du NPA
Précaires Postie15
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Message  Copas Mer 18 Avr - 1:26

Manif Suresnes, employés nettoyage hôtel 1e Classe


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Précaires Empty Les précaires des instituts de sondages

Message  alexi Mer 18 Avr - 13:42

AFP

18/04/2012

Les petites mains des instituts de sondage lèvent le voile sur leur précarité

A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, période particulièrement riche en sondages, les enquêteurs vacataires, qui constituent la moitié des effectifs des instituts de sondages, lèvent le voile sur une précarité imposée dans un secteur en pleine expansion.

"Tomber malade ou prendre des vacances, impossible. Je suis restée jusqu'à six ans sans prendre de vacances par peur de ne pas réussir à boucler mes fins de mois", assure Cosima Calabro, déléguée CGT et enquêtrice à l'Ifop depuis quinze ans. Elle comptabilise à ce jour plus de 3.000 contrats.

Le secteur des instituts de sondage, dont les plus connus en France sont Ipsos, BVA, TNS Sofres ou Médiamétrie, compte près de 20.000 salariés et la moitié sont vacataires. Ils disposent d'un contrat à durée déterminée dit "d'usage", c'est-à-dire qu'ils sont payés à l'enquête. Sa durée peut varier de quelques heures à plusieurs jours.

"Les sondeurs aiment bien dire que c'est un travail effectué par des marginaux ou des étudiants qui ont besoin d'un petit boulot, mais en réalité, le salarié +type+ est une femme dans la quarantaine avec plus de dix ans d'ancienneté", affirme Valérie Baggiani, de la Fédération CGT des sociétés d'étude.

Payés à la tâche et le plus souvent à temps partiel chez plusieurs employeurs, les vacataires doivent "courir après les contrats pour arriver à se nourrir, se loger et payer leurs factures", a récemment dénoncé la CGT.

"Notre activité est très cyclique", a expliqué à l'AFP Patrice Bergen, président de Syntec études marketing et opinion, fédération patronale du secteur. Il assure qu'une partie des salariés se satisfait "très bien du CCD d'usage".

M. Bergen cite à l'appui une étude du secteur, selon laquelle "en dépit de la précarité, des faibles rémunérations et de la nécessité de recourir à plusieurs employeurs, les personnels apprécient certains côtés positifs du métier", notamment "la souplesse dans la gestion du temps de travail", à plus de 80% des personnes interrogées.

De son côté, la CGT évalue la rémunération des vacataires à "moins de 1.000 euros par mois" et déplore un système qui les contraint "à compter sur les allocations chômage comme complément de ressources".

Pour le sociologue Rémy Caveng, maître de conférences à Amiens, "le fait de toucher l'assurance chômage est la condition sine qua non pour qu'il y ait des professionnels des sondages et que cette économie tienne".

"D'ailleurs, les salariés sous contrat à durée indéterminée (CDI), ne sont pas mieux lotis. Ils ont un CDI classique d'environ 60 heures mensuelles. Pour obtenir des heures en plus, il faut être docile et se montrer obéissant. C'est le même principe que dans la grande distribution", affirme l'universitaire, auteur d'une étude intitulée "Un laboratoire du salariat libéral : les Instituts de sondage".

Rémy Caveng a observé une dégradation des conditions de travail, due à la "concurrence exacerbée" qui conduit les entreprises "à tirer les tarifs vers le bas et augmenter les cadences" ce qui n'est pas "sans incidence sur la qualité des enquêtes".

Pour autant, rappelle la CGT, "tous ceux qui ont attaqué aux prud'hommes avec un nombre important de contrats CDD, ont gagné soit une requalification de leur contrat de travail en contrat à durée indéterminée (CDI), soit des dommages et intérêts".

En dix ans, les instituts de sondages ont doublé leur chiffre d'affaires, évalué à 2 milliards d'euros en 2010 par le patronat.

Vitrine de la profession, les sondages politiques ne sont qu'une part marginale de ce chiffre d'affaires. Les principaux clients des instituts sont les groupes de distribution et les banques-assurances.


alexi

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Message  nico37 Sam 19 Mai - 15:33

La Rochelle : « On l'a poussé au suicide » Pierre-Marie Lemaire 12/05

Accusé de fraude, Marcel Dumas, un chômeur de 56 ans, s'était donné la mort. Sa sœur dénonce.
Depuis le début des années 1990, Marcel Dumas vivait d'emplois aidés et de petits boulots.

C'était le 30 décembre 2010. Marcel Dumas avait punaisé un petit mot sur la porte de sa maison de Saint-Xandre, en Charente-Maritime : « Je suis mort », puis il était allé se pendre.

Un passant intrigué avait alerté les secours. Les gendarmes ont découvert le corps un peu plus tard, trop tard.

De l'avis de ses proches, Marcel n'était pas dépressif, encore moins suicidaire. Il était juste au bout du rouleau. À 56 ans, chômeur, avec 600 euros par mois pour survivre, il venait de recevoir un recommandé du Pôle emploi lui enjoignant de rembourser un trop-perçu de 8 944,76 €. Aucun justificatif n'accompagnait ce courrier type à la sécheresse tout administrative. Pas de décompte des sommes dues non plus, mais un échéancier à respecter : 1 789 euros par mois pendant cinq mois. « D'être considéré comme un fraudeur, il ne l'a pas supporté », résume Marie-Lise Deschamps.

Vingt ans de chômage

Marie-Lise, c'est la grande sœur de Marcel. Elle dit n'avoir découvert la détresse de son frère qu'après sa mort, en épluchant ses maigres papiers. « Il ne parlait jamais de ses problèmes. J'ai appris plus tard qu'il était obnubilé par cette affaire. Sa hantise, c'était qu'on lui prenne sa maison, qu'il se retrouve à la rue. Pour moi, il est clair qu'on l'a poussé au suicide. »

Marie-Lise décrit son cadet comme un vieux garçon « renfermé » mais « qui n'aurait jamais fait de mal à personne ». Quelqu'un de « démuni », « sans défense », avec son certificat d'études pour seul bagage. Électricien de marine, il avait été mis au chômage par la fermeture du chantier Gib Sea de Marans, au début des années 1990. « Il n'avait pas retrouvé de vrai travail depuis. Il vivait d'emplois aidés, de petits boulots à droite à gauche. »

En 2007, Marcel Dumas est recruté par la Maison des chômeurs de La Rochelle. 26 heures par mois payées 200 euros. Qu'il porte consciencieusement sur sa déclaration de revenus. Son « conseiller référent » de l'ANPE est au courant, comme en témoignent les fiches de liaison de 2008 que Marie-Lise a retrouvées.

Pourtant, à l'automne 2010, le Pôle emploi l'accuse de ne pas avoir déclaré cette activité. Le radie provisoirement, suspend ses droits et lui notifie le trop-perçu. Puis, s'agissant de l'ASS, une allocation d'État, le dossier est transmis à la préfecture. La machine est en marche.

Le 28 décembre 2010, le Pôle emploi convoque Marcel Dumas à un entretien pour le 5 janvier. Puis lui signifie sa radiation le 10 pour cause d'absence au rendez-vous. Il était mort depuis onze jours.

Pas de faute

Une bavure dans la chasse aux petits fraudeurs ? Marie-Lise Deschamps en est convaincue. Elle en veut à ce conseiller référent qui savait et n'a rien dit, qui n'a pas voulu voir la bonne foi de Marcel et sa détresse. « Curieusement, il a été remplacé juste après la mort de mon frère. »

Si elle s'est décidée à parler, c'est « pour que cela ne se reproduise pas ». C'est aussi pour combattre ce sentiment d'impuissance qui la hante depuis un an. Le procureur de la République de La Rochelle a classé sa plainte sans suite pour « absence d'infraction ». La Direction du travail et de l'emploi a reconnu, tardivement, qu'il n'y avait pas eu fraude, les bénéficiaires de l'ASS pouvant sous conditions cumuler salaire et allocation. Mais personne, sinon lui-même, ne peut être tenu pour responsable de la mort de son frère.

Au Pôle emploi, le directeur régional de Poitou-Charentes, Dominique Morin, rejette tout lien de cause à effet entre la procédure engagée contre le chômeur et son suicide. Il exclut de la même façon tout dysfonctionnement de ses services : « Le fait déclencheur, c'est la non-déclaration des salaires. Marcel Dumas l'avait reconnu. Il nous avait contactés pour demander un échelonnement. Nous ne faisons qu'appliquer par délégation de l'État la réglementation que la loi nous impose. »

Pas de faute, pas de dysfonctionnement, les procédures ont été respectées. Mais si elles aboutissent à ce résultat, c'est qu'il faut peut-être les changer.

nico37

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Message  alexi Sam 10 Aoû - 19:20

LIBERATION 09/08/13

«Depuis 2008, le nombre de stagiaires a doublé»


INTERVIEW Ophélie Latil, porte-parole du collectif Génération précaire, fait le point sur la situation des stagiaires, particulièrement nombreux l'été dans les entreprises.

Par GUILLAUME GENDRON

Pour Génération précaire, «la France tourne en ce mois d’août avec ses stagiaires». Ophélie Latil, porte-parole du collectif, revient sur la situation de cette «véritable variable d’ajustement en période estivale»,  alors que le gouvernement a entamé des consultations avec les partenaires sociaux pour mieux encadrer le statut des stages dans un projet de loi prévu pour la rentrée.

Combien y a-t-il de stagiaires en France l’été ?

Il est impossible à l’heure actuelle de chiffrer avec exactitude le nombre de stagiaires en France. Ils ne sont pas recensés par le ministère de l’Enseignement supérieur, ne sont pas inscrits à l’Urssaf et n’apparaissent pas dans le registre unique du personnel des entreprises.  

Cependant, grâce à plusieurs enquêtes menées depuis 2006, on connaît les marges de progression d'année en année. En 2006, il y avait environ 800 000 stagiaires. En 2010, ils étaient 1,2 million, et selon notre dernière estimation, 1,5 million en 2011. Depuis la crise de 2008, on peut donc dire que le nombre de stagiaires a doublé. On voit aussi une explosion de la demande, notamment à travers la multiplication des annonces recherchant «urgemment» des stagiaires. Le gros des stages se fait l’été, pendant les vacances scolaires, c’est comme cela que sont organisées la majorité des formations. Mais il est difficile pour nous de les comptabiliser avec précision à cette période de l’année.  

Pourquoi est-il si difficile d’avoir des chiffres sur les stagiaires alors qu’ils sont tous obligés de remplir une convention de stage signée par l’entreprise et leur établissement de formation ?

Du côté des entreprises, seules les plus grosses communiquent sur le nombre de stagiaires car elles sont souvent obligées de les mentionner dans leur rapport d’activité. C’est en épluchant le bilan social de la Société générale qu’on a découvert que la banque tournait avec 21% de stagiaires.

Cependant, il n’existe pas de fichier unique répertoriant toutes les conventions délivrées. Les universités refusent catégoriquement de communiquer là-dessus et même dans certains cas de transmettre leurs statistiques au ministère de l’Enseignement supérieur. Par ailleurs, il n’y a aucun suivi au niveau des écoles privées, qui fournissent un grand nombre de stagiaires en entreprises - notamment les nombreuses écoles de commerce, de communication, de marketing, et de journalisme aussi !

Les universités restent très discrètes sur ce sujet, car de nombreux établissements donnent des conventions de stage contre argent sous la forme de formations dites «d’approfondissement et de professionnalisation». En gros, vous payez un millier d’euros pour vous inscrire à l’université dans le seul but de faire des stages. L’université Paris-Dauphine est connue pour proposer ce type de cursus.

Les formations sont donc tout autant responsables que les entreprises ?

Absolument. On sous-estime beaucoup la responsabilité des établissements qui, aujourd’hui, professionnalisent leur formation non pas par les cours dispensés par les enseignants, mais par les stages à outrance. On externalise la formation au maximum dans les entreprises. Dans certaines écoles de commerce, comme l’Ipag à Paris par exemple, 70% de la formation se fait en dehors des murs de l’établissement !

C’est très pratique pour eux : moins de professeurs à payer, de salles de cours à prévoir, de séminaires à organiser. Beaucoup de masters professionnels universitaires demandent maintenant à leurs étudiants de faire six mois de stage, pour compenser leur manque de contacts avec le monde de l’entreprise. Aujourd’hui, le stage phagocyte tout : il remplace les cours et la formation, les emplois-jeunes et l’apprentissage.

Quels sont les secteurs d’activité qui ont le plus recours à des stagiaires, en particulier l’été ?

On n'a évidemment pas de chiffres précis, mais vu les témoignages que l’on recueille et les informations dont on dispose, on peut observer plusieurs phénomènes.

C’est assez flagrant dans le milieu de la presse, où de nombreux journalistes partent en vacances l’été. C’est exactement la même chose dans les institutions et la fonction publique territoriale. Les ambassades et autres consulats français à l’étranger sont quasiment tenus par des stagiaires l’été, vu que tout le monde est en congés !

Ensuite, il y a les grands magasins, et tout le secteur de la vente en général. On recrute beaucoup de stagiaires pour la période des soldes en juillet, qui travaillent en fait comme vendeurs et ne reçoivent pas de réelle formation. Il suffit d’aller dans les magasins de luxe l’été à Paris pour voir de nombreux stagiaires tenir les boutiques absolument seuls.

Un autre secteur où les abus sont particulièrement importants l’été est le tourisme, les centres de loisirs en particulier. Ils profitent énormément des formations d’animateurs, qui demandent de nombreux mois d’expérience pour être validées, et font travailler des stagiaires douze heures par jours dans des villages vacances. Evidemment, la plupart ne sont ni payés, ni logés, ni nourris, et sont souvent obligés de dépenser de grosses sommes pour travailler car ils se trouvent dans des villes extrêmement chères, du type Saint-Tropez.

Enfin, il y a les banques. On retrouve de nombreux étudiants en école de commerce derrière les guichets, où ils n’apprennent rien et remplacent de véritables postes. On avait dénoncé la BNP à ce sujet il y a deux ans, qui avait augmenté de 68% le nombre de ses stagiaires en trois ans, tout en diminuant de 58% l’emploi des CDD et des «auxiliaires de vacances» [les jobs d’été rémunérés, ndlr]. On voyait bien la manœuvre de remplacement des personnes en vacances par les stagiaires, et depuis que cela a été révélé, il semblerait qu’ils se soient un peu calmés là-dessus. De manière générale, les entreprises qui abusent pendant l’année abusent encore plus l’été.

Est-ce que cet afflux de stagiaires peut-être dangereux pour l’entreprise ?

Oui, car cela pose un vrai problème de responsabilité. On le voit de façon récurrente avec la fameuse excuse de la «faute du stagiaire» dès qu’il y a un problème. On a eu récemment la polémique autour de la photo du petit Grégory utilisée par un graphiste stagiaire dans une brochure touristique du festival de jazz de Montreux. Le fait que personne n’ait repéré l’erreur est assez représentatif du degré d’autonomie et du manque de contrôle et d’encadrement des stagiaires . Dans certaines boîtes, ils sont complètement livrés à eux-mêmes. Où est la formation et le management dans ces cas là ? Le stagiaire n’aurait pas la légitimité pour être payé mais en même temps, il n’aurait pas besoin d’être surveillé, c’est absurde. Ça peut même être dramatique, comme dans le secteur du médico-social, où les erreurs des stagiaires peuvent affecter la vie des gens.

Dans ces promesses de campagne, François Hollande s’était engagé à «encadrer les stages pour empêcher les abus». Il y a déjà eu quelques avancées, comme la gratification obligatoire dès le troisième mois de stage, y compris dans les services publics, votée par les députés socialistes à l’occasion du  projet de loi sur l’enseignement supérieur. Qu’attendez vous aujourd’hui ?

Nous savons que la question des stagiaires sera abordée dans le cadre des débats sur la réforme des retraites. Un projet de loi est prévu pour mi-septembre, et nous espérons que le gouvernement y inclura des mesures permettant aux stagiaires de cotiser pour leur retraite. Pour beaucoup de jeunes aujourd’hui, la vie professionnelle commence par un stage et l’obtention d’un premier contrat se fait de plus en plus tard. Nous souhaitons aussi qu’à cette occasion, le nombre de stagiaires soit plafonné à 10% des effectifs de l’entreprise. Il faudrait par ailleurs que les stagiaires soient inscrits au registre unique des entreprises et que le ministère de l’Enseignement supérieur dresse une liste précise des formations habilitées à délivrer des conventions de stage.

Par ailleurs, pour éviter les abus des universités, nous demandons à ce que la validation du premier semestre d’une année universitaire soit obligatoire pour obtenir une convention de stage, ce qui éviterait les inscriptions prétextes. Enfin, nous souhaitons qu’au minimum 50% d’une formation universitaire se fasse en cours, dans les murs de l’établissement.

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Message  Roseau Sam 14 Juin - 14:31

En 25 ans, la part des emplois précaires a crû de 75% en France (+ vidéo Xerfi Canal)

« En 1990, la France comptait 22,9 millions de travailleurs, dont 1,7 million de postes précaires avec les contrats à durée déterminée (CDD) et les missions d’intérim. Ces emplois ne représentent alors que 7,6% du total. Une part qui va par la suite continuellement augmenter pour atteindre un pic en 2000 et stagner relativement depuis... »
http://www.challenges.fr/emploi/20140611.CHA4978/en-25-ans-la-part-des-emplois-precaires-a-cru-de-75-en-france.html?xtor=RSS-96
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