Chômage, licenciements
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Chômage, licenciements
http://www.cgt.fr/L-edifice-se-fissure.html
Ruptures conventionnelles
L’édifice se fissure
Durant la négociation de l’accord « modernisation du marché du travail » en 2008 la CGT a dénoncé le dispositif de rupture conventionnelle en expliquant qu’il s’agissait d’un marché de dupes. En effet, l’employeur disposera toujours de moyens de pression efficace pour contraindre un salarié à accepter cette rupture dite « à l’amiable », à l’inverse, un salarié ne pourra jamais imposer une rupture conventionnelle en lieu et place d’une démission. C’est bien une des raisons qui a conduit la CGT à refuser de signer cet accord.
Depuis, nos craintes se sont révélées exactes. Le nombre de rupture conventionnelle a explosé (plus de 500 000 ruptures depuis d’août 2008) et dans la grande majorité des cas, ces salariés qui ont " choisi " de rompre leur CDI en période de crise se sont inscrits au chômage. L’administration du travail a elle-même constaté des tentatives de fraude à la loi, notamment des contournements de la législation sur les licenciements économiques collectifs. Enfin, dans les grandes entreprises les chiffres indiquent que la rupture conventionnelle sert de dispositif de préretraite mettant les salariés de 58 ans au chômage. Alors que ce sont ces mêmes employeurs qui ont poussé le gouvernement à faire reculer l’âge de la retraite à 62 et 67 ans.
Jusqu’à aujourd’hui, les employeurs se croyaient à l’abri de tous recours juridiques, pensant qu’avec la rupture conventionnelle, ils pouvaient se séparer des salariés sans explications, à moindre coût et en toute impunité.
Mais les premières décisions tombent (Cour de cassation, 9 mars 2011 ; CPH Bordeaux, 21 janvier 2011 ; Cour d’appel de Riom, 18 janvier 2011 ; CPH Rambouillet, 18 novembre 2010 ; CPH Bobigny, 6 avril 2010 …) ! Les juges commencent à rétablir les salariés dans leurs droits en obligeant les employeurs à prendre en compte le nombre des ruptures conventionnelles pour le déclenchement des plans sociaux et en affirmant qu’une rupture conventionnelle ne peut pas être signée lorsqu’un différend oppose un salarié à son employeur.
Les employeurs devront donc être très attentifs, la sécurité offerte par la rupture conventionnelle n’était qu’illusion ! La CGT poursuivra donc ses mobilisations et actions judiciaires pour enrayer sérieusement les manœuvres patronales de déguisement des licenciements.
Ruptures conventionnelles
L’édifice se fissure
Durant la négociation de l’accord « modernisation du marché du travail » en 2008 la CGT a dénoncé le dispositif de rupture conventionnelle en expliquant qu’il s’agissait d’un marché de dupes. En effet, l’employeur disposera toujours de moyens de pression efficace pour contraindre un salarié à accepter cette rupture dite « à l’amiable », à l’inverse, un salarié ne pourra jamais imposer une rupture conventionnelle en lieu et place d’une démission. C’est bien une des raisons qui a conduit la CGT à refuser de signer cet accord.
Depuis, nos craintes se sont révélées exactes. Le nombre de rupture conventionnelle a explosé (plus de 500 000 ruptures depuis d’août 2008) et dans la grande majorité des cas, ces salariés qui ont " choisi " de rompre leur CDI en période de crise se sont inscrits au chômage. L’administration du travail a elle-même constaté des tentatives de fraude à la loi, notamment des contournements de la législation sur les licenciements économiques collectifs. Enfin, dans les grandes entreprises les chiffres indiquent que la rupture conventionnelle sert de dispositif de préretraite mettant les salariés de 58 ans au chômage. Alors que ce sont ces mêmes employeurs qui ont poussé le gouvernement à faire reculer l’âge de la retraite à 62 et 67 ans.
Jusqu’à aujourd’hui, les employeurs se croyaient à l’abri de tous recours juridiques, pensant qu’avec la rupture conventionnelle, ils pouvaient se séparer des salariés sans explications, à moindre coût et en toute impunité.
Mais les premières décisions tombent (Cour de cassation, 9 mars 2011 ; CPH Bordeaux, 21 janvier 2011 ; Cour d’appel de Riom, 18 janvier 2011 ; CPH Rambouillet, 18 novembre 2010 ; CPH Bobigny, 6 avril 2010 …) ! Les juges commencent à rétablir les salariés dans leurs droits en obligeant les employeurs à prendre en compte le nombre des ruptures conventionnelles pour le déclenchement des plans sociaux et en affirmant qu’une rupture conventionnelle ne peut pas être signée lorsqu’un différend oppose un salarié à son employeur.
Les employeurs devront donc être très attentifs, la sécurité offerte par la rupture conventionnelle n’était qu’illusion ! La CGT poursuivra donc ses mobilisations et actions judiciaires pour enrayer sérieusement les manœuvres patronales de déguisement des licenciements.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
collectif contre les patrons voyous
Juste pour info.
Le "collectif contre les licenciements et les patrons voyous" est un groupe de militants syndicaux qui, à la suite de la grève des New Fabris, Freescale et de MOLEX, ont décidé de poursuivre l'action en centralisant, sur internet, toutes les informations concernant les entreprises qui licencient.
Son activité consiste, entre autre, à dresser une liste des licenciements, par secteur. Sa mailing list relie des centaines de syndicalistes de lutte.
Pour en savoir plus, connectez vous sur le site http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.com/
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Chômage, licenciements
Initiative intéressante à un bémol près : ce site peut devenir pour les patrons un annuaire des salariés à ne surtout pas embaucher ! Donc au préalable avant d'afficher des portraits ou des noms de salariés, au moins leur demander leur accord !ramiro a écrit:
Juste pour info.
Le "collectif contre les licenciements et les patrons voyous" est un groupe de militants syndicaux qui, à la suite de la grève des New Fabris, Freescale et de MOLEX, ont décidé de poursuivre l'action en centralisant, sur internet, toutes les informations concernant les entreprises qui licencient.
Son activité consiste, entre autre, à dresser une liste des licenciements, par secteur. Sa mailing list relie des centaines de syndicalistes de lutte.
Pour en savoir plus, connectez vous sur le site http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.com/
Invité- Invité
La fête des précaires et du pissenlit
http://blog-zero-un.over-blog.fr/article-samedi-30-avril-fete-des-precaires-et-du-pissenlit-70850471.html
Faites circuler l'info svp!
Samedi 30 avril fête des précaires et du pissenlit !
Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert.
Nous sommes salarié-e-s au SMIC, en CDD, en Interim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, pigistes, intermittents, chômeurs en interim, travailleuses au black au RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés...
Nous galèrons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer. Nous galérons pour remplir le caddie chez ED.
Nous voulons vivre, pas survivre. Nous voulons payer des impôts. Nous voulons payer nos restos, aller au ciné, partir en vacances, arrêter de taxer nos parents, avoir le temps et la place pour élever des enfants, nous doucher avec du gel douche bio, manger du filet de bœuf plutôt que des surgelés, aller chez le dentiste pour retrouver le sourire.
Notre précarité est une insulte au passé, alors que nos parents et nos grands-parents ont travaillé pour notre accès à l’éducation, à la sécurité sociale, pour le droit du travail, et pour notre liberté. Privés de stabilité et soumis à la flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire.
Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective. Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro.
Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s.
Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles.
Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partisan contre la précarité. Fabriquez pour l’occasion vos propres panneaux, pancartes, banderoles, et inscrivez-y vos coups de gueules et vos messages.
Rendez-vous le samedi 30 avril pour un défilé festif, pacifique et non-partisan
Carole, 28 ans, salariée depuis 10 ans, au SMIC, encore dépendante de ses parents.
Xavier, 36 ans, chômeur, auto-entrepreneur.
Lily, 25 ans, bac+5, en Service Civique prolongé à 540 euros par mois.
Dimitri, 24 ans, serveur, travaille 60 heures par semaine dont 30 heures non déclarées.
David, 26 ans, chômeur en reconversion professionnelle dans le secteur social.
Nikos, 27 ans, vacataire dans la fonction publique.
Inscrivez-vous sur l'événement FB ici :
https://www.facebook.com/event.php?eid=139407806130177
Faites circuler l'info svp!
bromure- Messages : 102
Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Chômage, licenciements
je le mets là aussi, car ce serait bien que les forumeurs fassent circuler dans leurs syndicats
Honduras ; L'Internationale de l'Education (IE) appelle ses affiliés à prendre les mesures qui s'imposent pour protester contre la répression violente des autorités honduriennes envers les syndicalistes enseignants. Cette répression a coûté la vie à notre collègue Ilse Ivania Velásquez Rodriguez. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, les autorités honduriennes ont aboli le statut des enseignants et annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales. On compte également d'autres changements inquiétants, dont une nouvelle loi générale sur l'éducation examinée par le Parlement. Selon les syndicats, cette loi ouvre la voie à une vaste privatisation de l'enseignement.
Voir lettre type en dessous
Contre la répression des syndicalistes enseignants au Honduras, modèle de lettre à envoyer
Porfirio Lobo Sosa
Président de la République du Honduras
Secrétariat d'Etat du Bureau présidentiel
Palacio de Nariño, Carrera 8 No.7-26,
Tegucigalpa. M.D.C., Honduras
Fax : (+504) 232-1111; (+504) 220-7464
[Date]
Objet : Cessez la répression brutale à l'encontre des syndicalistes enseignants
Monsieur le Président,
C'est au nom de [Nom de votre organisation et personnes qu'elle représente] que je m'adresse à vous aujourd'hui, pour protester contre la répression brutale des autorités honduriennes à l'encontre des syndicalistes enseignants.
[Nom de votre organisation] s'inquiète profondément de la répression violente envers les enseignants manifestants, qui a coûté la vie à Ilse Ivania Velásquez Rodriguez, enseignante. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, votre gouvernement a annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales.
[Nom de votre organisation] exhorte les autorités honduriennes à :
• Cesser immédiatement la répression à l'encontre des syndicats et instaurer un dialogue constructif avec les représentants des enseignants au moyen de mécanismes de négociation collective appropriés;
• Respecter la liberté syndicale, la liberté d'expression et la liberté d'organisation ;
• S’engager à soutenir une éducation publique de qualité pour tous et gratuite et à respecter le droit constitutionnel de chaque citoyen à l’éducation.
J'attends avec impatience votre réaction positive à cette affaire d'une importance capitale.
Salutations distinguées,
[Signature]
Honduras ; L'Internationale de l'Education (IE) appelle ses affiliés à prendre les mesures qui s'imposent pour protester contre la répression violente des autorités honduriennes envers les syndicalistes enseignants. Cette répression a coûté la vie à notre collègue Ilse Ivania Velásquez Rodriguez. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, les autorités honduriennes ont aboli le statut des enseignants et annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales. On compte également d'autres changements inquiétants, dont une nouvelle loi générale sur l'éducation examinée par le Parlement. Selon les syndicats, cette loi ouvre la voie à une vaste privatisation de l'enseignement.
Voir lettre type en dessous
Contre la répression des syndicalistes enseignants au Honduras, modèle de lettre à envoyer
Porfirio Lobo Sosa
Président de la République du Honduras
Secrétariat d'Etat du Bureau présidentiel
Palacio de Nariño, Carrera 8 No.7-26,
Tegucigalpa. M.D.C., Honduras
Fax : (+504) 232-1111; (+504) 220-7464
[Date]
Objet : Cessez la répression brutale à l'encontre des syndicalistes enseignants
Monsieur le Président,
C'est au nom de [Nom de votre organisation et personnes qu'elle représente] que je m'adresse à vous aujourd'hui, pour protester contre la répression brutale des autorités honduriennes à l'encontre des syndicalistes enseignants.
[Nom de votre organisation] s'inquiète profondément de la répression violente envers les enseignants manifestants, qui a coûté la vie à Ilse Ivania Velásquez Rodriguez, enseignante. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, votre gouvernement a annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales.
[Nom de votre organisation] exhorte les autorités honduriennes à :
• Cesser immédiatement la répression à l'encontre des syndicats et instaurer un dialogue constructif avec les représentants des enseignants au moyen de mécanismes de négociation collective appropriés;
• Respecter la liberté syndicale, la liberté d'expression et la liberté d'organisation ;
• S’engager à soutenir une éducation publique de qualité pour tous et gratuite et à respecter le droit constitutionnel de chaque citoyen à l’éducation.
J'attends avec impatience votre réaction positive à cette affaire d'une importance capitale.
Salutations distinguées,
[Signature]
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Chômage, licenciements
5 heures pour la réintégration : initiative de syndiqués CGT, CNT, SUD
A l'initiative de salariés syndiqués CGT, CNT et SUD et non-syndiqués de différents secteurs professionnels, une initiative publique aura lieu sur le thème de la réintégration dans l'emploi suite au licenciement le 26 mai prochain à la Bourse du Travail de Paris. Il sera question de l'état actuel du droit, en la matière, des salariés licenciés et de ceux dits protégés et des nécessaires évolutions à imposer. De plus, différents partis de gauche sont invités à venir défendre leurs propositions en ce sens. Enfin, différents témoins feront part de leur lutte, actuellement toujours en cours, pour retrouver leur emploi et, de la sorte, leur dignité. Outre les militants syndicaux et les salariés intéressés à cette question, sont conviés les conseillers prud'homaux, du salarié, les défenseurs syndicaux, les avocats progressistes, les Inspecteurs du Travail... bref, tous ceux qui ne se résignent pas à ce que le droit du travail évolue positivement et permette ainsi, pour tous les salariés qui le souhaitent, de revenir à leur poste de travail en dépit de l'arbitraire patronal !
5 heures pour la réintégration
Jeudi 26 mai 2011
Bourse du travail
Boulevard du Temple, paris
Ateliers (de 17 h 30 à 19 h) :
— " Licenciement abusif, nullité du licenciement, réintégration dans l'entreprise... : Etat des lieux et repères juridiques "
avec la participation de Henri Braun, Avocat, Gérard Filoche, ancien Inspecteur du Travail,
et Catherine Vinet-Larie, Conseillère prud'homale.
— " Le sort des salariés licenciés : Quels choix de société ? "
avec la participation de différents partis de gauche.
Témoignages de luttes et débat (de 20 h à 22 h 30) :
— Marie Christine Rojas Guerra (ex-salariée d’IBM)
— Héléne et Philippe Magdelonnette (anciens employés du Marché Saint Pierre)
— Jean-Luc Touly (SUD Véolia)
— Sophie Bournazel et Marion Zimmermann (CNT People & Baby)
— Christian Agon (CGT IBM)
— Anne Debregeas (SUD Energie)
A l'initiative de salariés syndiqués CGT, CNT et SUD et non-syndiqués de différents secteurs professionnels, une initiative publique aura lieu sur le thème de la réintégration dans l'emploi suite au licenciement le 26 mai prochain à la Bourse du Travail de Paris. Il sera question de l'état actuel du droit, en la matière, des salariés licenciés et de ceux dits protégés et des nécessaires évolutions à imposer. De plus, différents partis de gauche sont invités à venir défendre leurs propositions en ce sens. Enfin, différents témoins feront part de leur lutte, actuellement toujours en cours, pour retrouver leur emploi et, de la sorte, leur dignité. Outre les militants syndicaux et les salariés intéressés à cette question, sont conviés les conseillers prud'homaux, du salarié, les défenseurs syndicaux, les avocats progressistes, les Inspecteurs du Travail... bref, tous ceux qui ne se résignent pas à ce que le droit du travail évolue positivement et permette ainsi, pour tous les salariés qui le souhaitent, de revenir à leur poste de travail en dépit de l'arbitraire patronal !
5 heures pour la réintégration
Jeudi 26 mai 2011
Bourse du travail
Boulevard du Temple, paris
Ateliers (de 17 h 30 à 19 h) :
— " Licenciement abusif, nullité du licenciement, réintégration dans l'entreprise... : Etat des lieux et repères juridiques "
avec la participation de Henri Braun, Avocat, Gérard Filoche, ancien Inspecteur du Travail,
et Catherine Vinet-Larie, Conseillère prud'homale.
— " Le sort des salariés licenciés : Quels choix de société ? "
avec la participation de différents partis de gauche.
Témoignages de luttes et débat (de 20 h à 22 h 30) :
— Marie Christine Rojas Guerra (ex-salariée d’IBM)
— Héléne et Philippe Magdelonnette (anciens employés du Marché Saint Pierre)
— Jean-Luc Touly (SUD Véolia)
— Sophie Bournazel et Marion Zimmermann (CNT People & Baby)
— Christian Agon (CGT IBM)
— Anne Debregeas (SUD Energie)
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Participez à notre enquête sur le licenciement collectif
https://bem.qualtrics.com/SE/?SID=SV_2ujEzMRvCiw5JeA
Vous avez été licencié dans le cadre d'un plan de sauvegarde d'emploi (ex : plan social)
Merci de prendre quelques minutes pour répondre à notre questionnaire
Vous avez été licencié dans le cadre d'un plan de sauvegarde d'emploi (ex : plan social)
Merci de prendre quelques minutes pour répondre à notre questionnaire
bemien- Messages : 4
Date d'inscription : 30/04/2011
Re: Chômage, licenciements
Article du "monde"
Le nombre de chômeurs s’accroît encore sous l’effet d’une conjoncture morose
Trois mois consécutifs de hausse, après quatre mois consécutifs de baisse. La tendance, en ce qui concerne le chômage, est en passe de s’inverser durablement.
En juillet, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (personnes sans emploi ni activité réduite) a augmenté de + 1,3 % par rapport au mois précédent, soit + 36 100 personnes, pour s’établir à 2,756 millions en France métropolitaine, selon les chiffres publiés jeudi 25 août par la Dares.
Le nombre de chômeurs avait progressé de + 1,3 % en juin (+33 600) et de + 0,7 % en mai. Sur un an, à fin juillet, le nombre demandeurs d’emploi est en hausse de + 2,8 %.
"Mauvais" chiffres, a déclaré jeudi matin, bien avant leur publication, le ministre du travail et de l'emploi, Xavier Bertrand.
D’autant plus mauvais pour le gouvernement que l’on va entrer en période électorale et qu’il y a quelques semaines encore, il clamait encore, haut et fort, qu’il ramènerait le taux de chômeurs sous les 9 % en fin d'année, au lieu des 9,2 % enregistrés au premier trimestre (en métropole).
La croissance est atone
Cette hausse du chômage reflète une conjoncture économique morose. "La croissance n’est pas suffisante pour faire baisser le chômage", relève Mathieu Plane, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). "Quand il n'y a pas de croissance c'est difficile de faire reculer le chômage", a reconnu M. Bertrand.
Au deuxième trimestre, l’économie française a enregistré une croissance nulle (0 %) par rapport au trimestre précédent. Et l’activité ne s’annonce pas forcément très soutenue sur la deuxième moitié de l’année.
Pour le troisième trimestre, les prévisions de croissance oscillent entre + 0,2 % et + 0,5 %. Pour l’ensemble de l’année 2011, le gouvernement a d’ailleurs révisé à la baisse sa prévision de croissance, la ramenant de 2 % à 1,75 % (après 1,4 % en 2010).
Ce ralentissement économique qui est en cours en Europe et un peu partout au niveau international n’incite pas les chefs d’entreprise à embaucher.
Pourtant il y a des créations d'emploi
Il y a malgré tout eu un net mouvement de création d’emplois depuis début 2011. L’emploi salarié dans les secteurs marchands a crû de 0,4 % au deuxième trimestre (+ 68 300 postes). Il avait déjà progressé de + 0,4 % au premier trimestre +58 200.
Ces chiffres ont été supérieurs aux prévisions. L’Insee tablait par exemple sur 106 000 créations d’emplois sur l’ensemble du premier semestre.
"Il y a toujours un effet retard de l’emploi par rapport à l’évolution de l’activité", relève Jean-Christophe Caffet de Natixis. "Les créations du deuxième trimestre tenaient à la bonne évolution de l’activité des mois précédents", la croissance de l’économie ayant notamment été forte au premier trimestre (+ 0,9 %).
"Là, le ralentissement en cours de l’activité va se faire sentir d’ici peu sur l’emploi. Sans doute dès juillet", poursuit M. Caffet, selon qui, "vu la profitabilité très dégradée des entreprises, le coup d’arrêt d’activité du printemps pourrait se traduire par des destructions de postes dès à présent".
En juin, l’Insee prévoyait 73 000 emplois de plus dans le secteur privé au second semestre, l’emploi revenant, fin 2011, à son niveau de fin 2008 (mais plus bas que le pic observé au premier trimestre 2008). Pas sûr que ce soit le cas, car Insee n’intégrait pas alors le 0 % de croissance du deuxième trimestre.
Augmentation de la population active
Même si elles ont été plus importantes que prévu en ce début d’année, les créations d'emplois n’ont, en tout cas, pas été suffisantes pour enrayer le chômage. Cela tient aussi à l’augmentation de la population active.
"Lorsque le marché de l’emploi se dégrade fortement, la population active peut baisser, car un certain nombre de gens renoncent à chercher un emploi compte tenu de la faible probabilité d’en trouver, explique M. Caffet. Inversement, quand le marché du travail est en phase d’amélioration, il y a un afflux de population active. C’est pour une part ce qui s’est passé jusqu’à présent, mais avec des créations d’emplois insuffisantes pour absorber cet afflux".
Cet afflux de population active "est renforcé par l’effet des réformes de la retraite", qui accroît le nombre de personnes classées dans la population active, souligne M. Plane.
Selon l’Insee, cette population active, qui était de 28,35 millions de personnes en 2010 en France métropolitaine (25,7 millions avec un emploi et 2,65 millions sans), devrait progresser en moyenne de 110 000 personnes par an d’ici à 2025.
La question du chômage risque donc de perdurer un certain temps. Surtout si la croissance ne repart pas. Or, c’est ce qui semble devoir se passer en 2012. Le gouvernement a revu à la baisse sa prévision, la ramenant de + 2,25 % à +1,75%. Mais les économistes estiment que l’on risque d’être plutôt autour de + 1 %.
Le nombre de chômeurs s’accroît encore sous l’effet d’une conjoncture morose
Trois mois consécutifs de hausse, après quatre mois consécutifs de baisse. La tendance, en ce qui concerne le chômage, est en passe de s’inverser durablement.
En juillet, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (personnes sans emploi ni activité réduite) a augmenté de + 1,3 % par rapport au mois précédent, soit + 36 100 personnes, pour s’établir à 2,756 millions en France métropolitaine, selon les chiffres publiés jeudi 25 août par la Dares.
Le nombre de chômeurs avait progressé de + 1,3 % en juin (+33 600) et de + 0,7 % en mai. Sur un an, à fin juillet, le nombre demandeurs d’emploi est en hausse de + 2,8 %.
"Mauvais" chiffres, a déclaré jeudi matin, bien avant leur publication, le ministre du travail et de l'emploi, Xavier Bertrand.
D’autant plus mauvais pour le gouvernement que l’on va entrer en période électorale et qu’il y a quelques semaines encore, il clamait encore, haut et fort, qu’il ramènerait le taux de chômeurs sous les 9 % en fin d'année, au lieu des 9,2 % enregistrés au premier trimestre (en métropole).
La croissance est atone
Cette hausse du chômage reflète une conjoncture économique morose. "La croissance n’est pas suffisante pour faire baisser le chômage", relève Mathieu Plane, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). "Quand il n'y a pas de croissance c'est difficile de faire reculer le chômage", a reconnu M. Bertrand.
Au deuxième trimestre, l’économie française a enregistré une croissance nulle (0 %) par rapport au trimestre précédent. Et l’activité ne s’annonce pas forcément très soutenue sur la deuxième moitié de l’année.
Pour le troisième trimestre, les prévisions de croissance oscillent entre + 0,2 % et + 0,5 %. Pour l’ensemble de l’année 2011, le gouvernement a d’ailleurs révisé à la baisse sa prévision de croissance, la ramenant de 2 % à 1,75 % (après 1,4 % en 2010).
Ce ralentissement économique qui est en cours en Europe et un peu partout au niveau international n’incite pas les chefs d’entreprise à embaucher.
Pourtant il y a des créations d'emploi
Il y a malgré tout eu un net mouvement de création d’emplois depuis début 2011. L’emploi salarié dans les secteurs marchands a crû de 0,4 % au deuxième trimestre (+ 68 300 postes). Il avait déjà progressé de + 0,4 % au premier trimestre +58 200.
Ces chiffres ont été supérieurs aux prévisions. L’Insee tablait par exemple sur 106 000 créations d’emplois sur l’ensemble du premier semestre.
"Il y a toujours un effet retard de l’emploi par rapport à l’évolution de l’activité", relève Jean-Christophe Caffet de Natixis. "Les créations du deuxième trimestre tenaient à la bonne évolution de l’activité des mois précédents", la croissance de l’économie ayant notamment été forte au premier trimestre (+ 0,9 %).
"Là, le ralentissement en cours de l’activité va se faire sentir d’ici peu sur l’emploi. Sans doute dès juillet", poursuit M. Caffet, selon qui, "vu la profitabilité très dégradée des entreprises, le coup d’arrêt d’activité du printemps pourrait se traduire par des destructions de postes dès à présent".
En juin, l’Insee prévoyait 73 000 emplois de plus dans le secteur privé au second semestre, l’emploi revenant, fin 2011, à son niveau de fin 2008 (mais plus bas que le pic observé au premier trimestre 2008). Pas sûr que ce soit le cas, car Insee n’intégrait pas alors le 0 % de croissance du deuxième trimestre.
Augmentation de la population active
Même si elles ont été plus importantes que prévu en ce début d’année, les créations d'emplois n’ont, en tout cas, pas été suffisantes pour enrayer le chômage. Cela tient aussi à l’augmentation de la population active.
"Lorsque le marché de l’emploi se dégrade fortement, la population active peut baisser, car un certain nombre de gens renoncent à chercher un emploi compte tenu de la faible probabilité d’en trouver, explique M. Caffet. Inversement, quand le marché du travail est en phase d’amélioration, il y a un afflux de population active. C’est pour une part ce qui s’est passé jusqu’à présent, mais avec des créations d’emplois insuffisantes pour absorber cet afflux".
Cet afflux de population active "est renforcé par l’effet des réformes de la retraite", qui accroît le nombre de personnes classées dans la population active, souligne M. Plane.
Selon l’Insee, cette population active, qui était de 28,35 millions de personnes en 2010 en France métropolitaine (25,7 millions avec un emploi et 2,65 millions sans), devrait progresser en moyenne de 110 000 personnes par an d’ici à 2025.
La question du chômage risque donc de perdurer un certain temps. Surtout si la croissance ne repart pas. Or, c’est ce qui semble devoir se passer en 2012. Le gouvernement a revu à la baisse sa prévision, la ramenant de + 2,25 % à +1,75%. Mais les économistes estiment que l’on risque d’être plutôt autour de + 1 %.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Chômage, licenciements
La CGT Freescale ont (enfin) decidé de se battre contre la fermeture de l'usine à Toulouse. Extrait de leur document ci-joint:
Comment encaisser un licenciement dont la date n’est toujours pas connue ? Comment accepter la fermeture d’une usine dont les niveaux de production n’ont pas été tels depuis 2007 ? Avec une rentabilité non démentie ?
Aujourd’hui la seule certitude reste que l’unité de fabrication fermera bien à terme.
La direction américaine n’a pas l’intention de revenir sur sa décision.
La commission exécutive CGT freescale a décidé d’attaquer la direction sur deux positions qui sont :
1. Procès pour usage abusif de l’intérim.
2. Non à la fermeture du Fab, au vu des évolutions de l’entreprise depuis l’annonce (avril 2009) des licenciements.
En septembre 2011, nous en sommes à la consultation des salariés sur cette nouvelle orientation.
Bénéfices site de Toulouse :
Notre site dégage des bénéfices comme le reste du groupe :
2003 : 24,5 millions d’€/ 2004 : 24,7 millions d’€/ 2005 : 28,2 millions d’€/ 2006 : 27,4 millions d’€/ 2007 : 11,8 millions d’€/ 2008 : 15 000 €/ 2009 : 39,9 millions d’€/ 2010 : 19,2 millions d’€.
Comment encaisser un licenciement dont la date n’est toujours pas connue ? Comment accepter la fermeture d’une usine dont les niveaux de production n’ont pas été tels depuis 2007 ? Avec une rentabilité non démentie ?
Aujourd’hui la seule certitude reste que l’unité de fabrication fermera bien à terme.
La direction américaine n’a pas l’intention de revenir sur sa décision.
La commission exécutive CGT freescale a décidé d’attaquer la direction sur deux positions qui sont :
1. Procès pour usage abusif de l’intérim.
2. Non à la fermeture du Fab, au vu des évolutions de l’entreprise depuis l’annonce (avril 2009) des licenciements.
En septembre 2011, nous en sommes à la consultation des salariés sur cette nouvelle orientation.
Bénéfices site de Toulouse :
Notre site dégage des bénéfices comme le reste du groupe :
2003 : 24,5 millions d’€/ 2004 : 24,7 millions d’€/ 2005 : 28,2 millions d’€/ 2006 : 27,4 millions d’€/ 2007 : 11,8 millions d’€/ 2008 : 15 000 €/ 2009 : 39,9 millions d’€/ 2010 : 19,2 millions d’€.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Chômage, licenciements
Source: Le Monde ce jour, stats Ministrère du chomâge...
Après trois mois de hausse (mai-juin-juillet) et une petite baisse de 2 000 personnes en août, le nombre des demandeurs d’emploi sans aucune activité a ainsi progressé d’environ 58 000 depuis le début de cette année (+ 3 % sur un an).
Par ailleurs, le total des personnes en quête de travail, y compris celles exerçant une activité réduite (catégorie B), a également augmenté de 0,7 % en septembre par rapport au mois précédent, à 4,175 millions personnes, soit une hausse de 27 600 par rapport à août. Depuis le début de l’année, cette catégorie a accueilli 130 000 chômeurs de plus, soit une augmentation de 4,5 % sur un an.
Après trois mois de hausse (mai-juin-juillet) et une petite baisse de 2 000 personnes en août, le nombre des demandeurs d’emploi sans aucune activité a ainsi progressé d’environ 58 000 depuis le début de cette année (+ 3 % sur un an).
Par ailleurs, le total des personnes en quête de travail, y compris celles exerçant une activité réduite (catégorie B), a également augmenté de 0,7 % en septembre par rapport au mois précédent, à 4,175 millions personnes, soit une hausse de 27 600 par rapport à août. Depuis le début de l’année, cette catégorie a accueilli 130 000 chômeurs de plus, soit une augmentation de 4,5 % sur un an.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chômage, licenciements
mercredi 26 octobre 2011
PSA : Peugeot-Citroën déclare la guerre aux travailleurs ? Les travailleurs auront à mener la guerre aux patrons !
Le groupe PSA Peugeot Citroën vient d’annoncer la suppression de l’emploi de 6000 salariés, et 800 intérimaires au moins.
Comme par provocation, le groupe annonce le même jour un chiffre d’affaires en hausse de 3,5%. Et récemment, Varin, le PDG du groupe, se vantait que l’entreprise avait 11 milliards de liquidités en caisse ! Le problème de PSA, ce n’est pas d’être en difficulté : c’est d’augmenter encore ses marges en faisant faire la même production par toujours moins de travailleurs.
Les dirigeants du groupe et les actionnaires qu’ils représentent, dont la famille Peugeot et ses trois milliards d’euros de fortune, déclarent la guerre aux travailleurs au nom de leurs profits. En pleine crise, en sachant parfaitement qu’aujourd’hui, la route est courte qui mène du chômage à la misère, ces patrons sans cœur ni tripes sont prêts à fabriquer des milliers de chômeurs, d’un claquement de doigts. Il faudra les en empêcher ! Il faudra imposer l’interdiction des licenciements, l’embauche de tous les intérimaires et le partage du travail entre tous, sans diminution de salaire.
L’argent pour le faire existe : il est sur les comptes en banque de la famille Peugeot.
Nathalie Arthaud
PSA : Peugeot-Citroën déclare la guerre aux travailleurs ? Les travailleurs auront à mener la guerre aux patrons !
Le groupe PSA Peugeot Citroën vient d’annoncer la suppression de l’emploi de 6000 salariés, et 800 intérimaires au moins.
Comme par provocation, le groupe annonce le même jour un chiffre d’affaires en hausse de 3,5%. Et récemment, Varin, le PDG du groupe, se vantait que l’entreprise avait 11 milliards de liquidités en caisse ! Le problème de PSA, ce n’est pas d’être en difficulté : c’est d’augmenter encore ses marges en faisant faire la même production par toujours moins de travailleurs.
Les dirigeants du groupe et les actionnaires qu’ils représentent, dont la famille Peugeot et ses trois milliards d’euros de fortune, déclarent la guerre aux travailleurs au nom de leurs profits. En pleine crise, en sachant parfaitement qu’aujourd’hui, la route est courte qui mène du chômage à la misère, ces patrons sans cœur ni tripes sont prêts à fabriquer des milliers de chômeurs, d’un claquement de doigts. Il faudra les en empêcher ! Il faudra imposer l’interdiction des licenciements, l’embauche de tous les intérimaires et le partage du travail entre tous, sans diminution de salaire.
L’argent pour le faire existe : il est sur les comptes en banque de la famille Peugeot.
Nathalie Arthaud
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Manifestation contre le chômage et la précarité
Samedi 1 Décembre 2012
14h place de Stalingrad en direction de la place de Clichy
Pour la 10e année consécutive, les chômeurs et précaires feront entendre leur voix dans la rue et manifesteront publiquement samedi 1erdécembre pour dénoncer une situation scandaleuse faite à un nombre croissant de personnes exclues des droits élémentaires que sont un emploi, un revenu, un logement, l'accès aux soins et à la culture…
6 mois après les élections, rien de nouveau sous les nuages de la précarité.
Un coup de pouce dérisoire aux allocations chômage, pas un centime d'euro pour les allocataires du RSA et de l'ASS, un manque d'emplois de plus en plus terrible et une pression de Pôle Emploi de plus en plus forte, voilà le changement dans la continuité que vivent quotidiennement chômeurs et précaires.
Par ailleurs, les chômeurs et les précaires exigent des réponses à leurs besoins immédiats et à leurs légitimes revendications. Ils affirment aussi qu'une véritable politique de l'emploi et des revenus est possible grâce à une répartition équitable des richesses. Ils rappellent leurs principales revendications:
◦Un emploi stable pour tous, librement choisi et permettant de vivre décemment.
◦Une indemnisation décente de toutes les formes de chômage et larevalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires
◦Une meilleure répartition du travail par le respect des 35 heures et par une nouvelle réduction du temps de travail.
◦Davantage de moyens pour que les chômeurs accèdent à de vraies formations, et librement choisies.
◦Une retraite décente pour tous à 60 ans y compris pour les chômeurs non indemnisés et les allocataires du RSA.
◦Une réforme de Pôle emploi : plus de moyens pour accompagner les chômeurs vers l'emploi, une séparation claire des deux fonctions principales: « indemnisation » et « accompagnement vers l'emploi »
◦L'arrêt immédiat des radiations-sanctions !
◦La revalorisation de l'allocation exceptionnelle de fin d'année (dite « prime de Noël ») à 500 euros, pour tous.
Le chômage et ses conséquences concernent l'ensemble de la société, nous appelons tous les chômeurs, précaires, salariés, retraités et tous les citoyens à nous rejoindre pour manifester avec nous !
AC ! - APEIS - CGT chômeurs - MNCP
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Manifestons contre chomage et précarité!
Le chômage a de nouveau très fortement augmenté en octobre.
Selon les statistiques officielles publiées ce mercredi
le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant eu aucune activité au cours du mois (catégorie A)
a bondi de 46 500 personnes, DOM compris.
En septembre, il avait déjà bondi de près de 47 000 personnes.
Pire, en comptant les chômeurs en activité réduite (catégorie B et C),
la hausse atteint 73 600 personnes !
Une telle explosion n’avait pas été vue depuis mars 2009.
Avec 4 870 800 personnes inscrites à Pôle emploi,
le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A,B et C
atteint un niveau jamais vu aussi loin que remontent les statistiques !
Pour ceux en catégorie A, le niveau n’avait pas été aussi haut depuis quatorze ans, en mai 1998.
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2012/11/27/le-chomage-explose-en-octobre_1796694_1698637.html
Selon les statistiques officielles publiées ce mercredi
le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant eu aucune activité au cours du mois (catégorie A)
a bondi de 46 500 personnes, DOM compris.
En septembre, il avait déjà bondi de près de 47 000 personnes.
Pire, en comptant les chômeurs en activité réduite (catégorie B et C),
la hausse atteint 73 600 personnes !
Une telle explosion n’avait pas été vue depuis mars 2009.
Avec 4 870 800 personnes inscrites à Pôle emploi,
le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A,B et C
atteint un niveau jamais vu aussi loin que remontent les statistiques !
Pour ceux en catégorie A, le niveau n’avait pas été aussi haut depuis quatorze ans, en mai 1998.
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2012/11/27/le-chomage-explose-en-octobre_1796694_1698637.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chômage, licenciements
Salut Roseau,
Devant un tel bilan catastrophique, qui concerne tant de travailleurs et avec eux, leurs familles, leurs milieux, leurs vies, on doit se poser la question, pourquoi les masses sont si atones en France en ce moment ?
Pourquoi la classe ouvrière en France, patiente tant, d'attendre à entrer dans la lutte ?
Entrer dans la lutte pour la vie, avec toutes ses forces vives, qui sont immenses, à renverser le monde, si elles le voulaient.
Si c'est pas le calme avant la tempête, en ce moment, elles sont brisées par quoi, pour que cela se déchaine un peu ?
Si des luttes existent, elles restent du désespoir, punaise, comme tout communiste, j'aimerais quelque chose qui sonne un peu le tocsin des luttes !
Le problème on se le pose tous, maintenant chacun des camarades a des solutions, n'empêche les ami(e)s, ça bouge pas vraiment encore !
Fraternellement communiste,
GdM
Devant un tel bilan catastrophique, qui concerne tant de travailleurs et avec eux, leurs familles, leurs milieux, leurs vies, on doit se poser la question, pourquoi les masses sont si atones en France en ce moment ?
Pourquoi la classe ouvrière en France, patiente tant, d'attendre à entrer dans la lutte ?
Entrer dans la lutte pour la vie, avec toutes ses forces vives, qui sont immenses, à renverser le monde, si elles le voulaient.
Si c'est pas le calme avant la tempête, en ce moment, elles sont brisées par quoi, pour que cela se déchaine un peu ?
Si des luttes existent, elles restent du désespoir, punaise, comme tout communiste, j'aimerais quelque chose qui sonne un peu le tocsin des luttes !
Le problème on se le pose tous, maintenant chacun des camarades a des solutions, n'empêche les ami(e)s, ça bouge pas vraiment encore !
Fraternellement communiste,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Chômage, licenciements
Merci de formuler ce à quoi nous pensons tous,
face à la barbarie qui avance.
Pas le temps de développer ces jours-ci,
Il y a les réponses traditionnelles ou pas. Vite et en vrac:
- sur le changement de composition de la classe ouvrière (tous travailleurs j'entends)
- sur l'affablissement des organisations de la classe
- sur les évolutions culturelles
- sur l'emprise des médias
- sur le coup de massue au départ de la crise, et le temps de réveil de révolte.
D'accord. Mais je crois qu'il y a plus: une impasse stratégique.
Je ne parle pas de l'impasse réformiste.
C'est pas nouveau, la foutaise électoraliste dominera toujours jusqu'à la généralisation des affrontements.
Non, je parle de l'impasse stratégique des révolutionnaires.
Les progrès des techniques de répression, à tous les niveaux,
donnent un quasi monopole de la violence à l'Etat bourgeois.
Les progrès en cours dans le contrôle, la répression, et la guerre,
sont très rapides et inédits, car la bourgeoisie, elle,
ne croit pas aux foutaises réformistes,
et a pris la mesure des affrontements à venir,
La faiblesse de l'EG, le refuge dans les mantras du FdG
s'explique par des facteurs cités plus haut, mais aussi par le flou de la stratégie révo.
Comment on en sort ?
Trop important et délicat pour un débat ouvert, en plus sur un forum peu modéré,
où il peut être détourné par n'importe qui....
Mais c'est la tâche des orgas révos de travailler sur une stratégie révo de notre temps.
Rappelons-nous que Lénine se moquait déjà des barricades de la Commune,
à cause des progrès de l'armement depuis 1871...
face à la barbarie qui avance.
Pas le temps de développer ces jours-ci,
Il y a les réponses traditionnelles ou pas. Vite et en vrac:
- sur le changement de composition de la classe ouvrière (tous travailleurs j'entends)
- sur l'affablissement des organisations de la classe
- sur les évolutions culturelles
- sur l'emprise des médias
- sur le coup de massue au départ de la crise, et le temps de réveil de révolte.
D'accord. Mais je crois qu'il y a plus: une impasse stratégique.
Je ne parle pas de l'impasse réformiste.
C'est pas nouveau, la foutaise électoraliste dominera toujours jusqu'à la généralisation des affrontements.
Non, je parle de l'impasse stratégique des révolutionnaires.
Les progrès des techniques de répression, à tous les niveaux,
donnent un quasi monopole de la violence à l'Etat bourgeois.
Les progrès en cours dans le contrôle, la répression, et la guerre,
sont très rapides et inédits, car la bourgeoisie, elle,
ne croit pas aux foutaises réformistes,
et a pris la mesure des affrontements à venir,
La faiblesse de l'EG, le refuge dans les mantras du FdG
s'explique par des facteurs cités plus haut, mais aussi par le flou de la stratégie révo.
Comment on en sort ?
Trop important et délicat pour un débat ouvert, en plus sur un forum peu modéré,
où il peut être détourné par n'importe qui....
Mais c'est la tâche des orgas révos de travailler sur une stratégie révo de notre temps.
Rappelons-nous que Lénine se moquait déjà des barricades de la Commune,
à cause des progrès de l'armement depuis 1871...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chômage, licenciements
J'ai souligné précédemment l'augmentation du chomage.
La source INSEE est ici:
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-MensuelleHap523.pdf
Mais il faut toujours rappeler les vrais chiffres:
–Vrais chiffres chômage octobre 2012, 82700 chômeurs de plus.
82 700 demandeurs d’emploi en +, malgré 277 700 radiés en Octobre 2012 (64 % des sorties de pôle emploi).
5 581 800 demandeurs d’emploi « officieux ».
8 500 000 minimum, en comptant les demandeurs d’emplois invisibles, pour 148 657 offres d’emplois y compris contrats aidés etc ..
soit en moyenne 1 emploi, le plus souvent très précaire, pour 57 demandeurs ( ne vous tapez pas dessus quand même pour le prendre ).
Sur 10 chomeurs qui sortent des listes A,B et C, seuls 2 sortent pour reprise d’emploi ( y compris contrats aidés ! ).
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2012 :
- Défauts d’Actualisation : 193 800, 44,7 % des sorties des listes
- Radiations Administratives (les punis) : 37 600, 8,7 % des sorties
- Autres Cas ( mystérieuse rubrique, les morts, suicidés, emprisonnés ?) : 46 300, 10,7 % des sorties.
soit 277 700 radiés des listes ( 64,1 % ) pour autres motifs que :
- Stages parking : 37 000, 8,5 % des sorties.
- Arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,4 % des sorties.
- Reprises d’emploi déclarées : 86 700, ne représentent que 20 % des sorties des listes de pôle emploi, et encore, y compris contrats aidés, etc ..
Demandeurs d’emploi par catégories :
A : 3 103 300 + 1,5 % ( + 10,6 % sur 1 an )
B : 607 100 + 1,4 % ( + 9,3% sur 1 an )
C : 876 600 + 2,1 % ( + 5,2 % sur 1 an )
D : 260 500 + 4,8 % ( + 10,9 % sur 1 an )
E : 355 000 -0,2 % ( + 8,9 % sur 1 an )
TOTAL : 5 202 500 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 8,9 % sur 1 an, + 82 700 en 1 mois.
TOTAL, dom-tom compris : 5 581 800
Le + scandaleux,LES DEMANDEURS d’EMPLOI INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
Ne sont pas comptés dans ces 5 581 800 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
1 265 600 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 038 000 de foyers (chiffre sous estimé datant de l’an passé) , seuls 772 400 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis ( associations, collectivités locales etc ) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein.
+ 1 000 000 au bas mot, de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
+ des centaines de milliers, voire peut être + d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeur d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. ( quasi unique en Europe )
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 600€ d’allocation chomage, ou 743€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 598€ par mois, si vous ètes NON SDF.
- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable
- des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA.
- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA
- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres ( même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à environ 8,5 MILLIONS au bas mot, demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
Source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=44183#comment-384766
La source INSEE est ici:
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-MensuelleHap523.pdf
Mais il faut toujours rappeler les vrais chiffres:
–Vrais chiffres chômage octobre 2012, 82700 chômeurs de plus.
82 700 demandeurs d’emploi en +, malgré 277 700 radiés en Octobre 2012 (64 % des sorties de pôle emploi).
5 581 800 demandeurs d’emploi « officieux ».
8 500 000 minimum, en comptant les demandeurs d’emplois invisibles, pour 148 657 offres d’emplois y compris contrats aidés etc ..
soit en moyenne 1 emploi, le plus souvent très précaire, pour 57 demandeurs ( ne vous tapez pas dessus quand même pour le prendre ).
Sur 10 chomeurs qui sortent des listes A,B et C, seuls 2 sortent pour reprise d’emploi ( y compris contrats aidés ! ).
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2012 :
- Défauts d’Actualisation : 193 800, 44,7 % des sorties des listes
- Radiations Administratives (les punis) : 37 600, 8,7 % des sorties
- Autres Cas ( mystérieuse rubrique, les morts, suicidés, emprisonnés ?) : 46 300, 10,7 % des sorties.
soit 277 700 radiés des listes ( 64,1 % ) pour autres motifs que :
- Stages parking : 37 000, 8,5 % des sorties.
- Arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,4 % des sorties.
- Reprises d’emploi déclarées : 86 700, ne représentent que 20 % des sorties des listes de pôle emploi, et encore, y compris contrats aidés, etc ..
Demandeurs d’emploi par catégories :
A : 3 103 300 + 1,5 % ( + 10,6 % sur 1 an )
B : 607 100 + 1,4 % ( + 9,3% sur 1 an )
C : 876 600 + 2,1 % ( + 5,2 % sur 1 an )
D : 260 500 + 4,8 % ( + 10,9 % sur 1 an )
E : 355 000 -0,2 % ( + 8,9 % sur 1 an )
TOTAL : 5 202 500 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 8,9 % sur 1 an, + 82 700 en 1 mois.
TOTAL, dom-tom compris : 5 581 800
Le + scandaleux,LES DEMANDEURS d’EMPLOI INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
Ne sont pas comptés dans ces 5 581 800 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
1 265 600 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 038 000 de foyers (chiffre sous estimé datant de l’an passé) , seuls 772 400 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis ( associations, collectivités locales etc ) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein.
+ 1 000 000 au bas mot, de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
+ des centaines de milliers, voire peut être + d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeur d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. ( quasi unique en Europe )
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 600€ d’allocation chomage, ou 743€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 598€ par mois, si vous ètes NON SDF.
- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable
- des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA.
- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA
- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres ( même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à environ 8,5 MILLIONS au bas mot, demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
Source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=44183#comment-384766
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chômage, licenciements
Un millier de chômeurs et de travailleurs précaires, selon la police, 2500 selon les organisateurs (AC !, APEIS, MNCP, et CGT chômeurs), ont manifesté hier à Paris, réclamant le « changement » de leur situation et une revalorisation des allocations. Cette manifestation a lieu tous les ans, depuis dix ans, le premier samedi de décembre, date anniversaire de la création du RMI, le 1 er décembre 1988. Des militants d’extrême gauche (NPA, Lutte ouvrière, CNT, etc.) défilaient en fin de cortège.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chômage, licenciements
A vu de nez, je dirais 1500 personnes. Peut-être 2000 au grand maximum. Chaque cortège n'était pas très nombreux et il y avait surtout des militants, à part quelques délégations d'entreprises comme Fralib (une vingtaine) et les cinémas Gaumont.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
1807 fermetures d'usines depuis 2009 !
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130205trib000746950/1.087-c-est-le-nombre-d-usines-qui-ont-ferme-en-france-depuis-2009.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Intermittents du spectacle
Le déficit des annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle n'existe pas
Cela fait 10 ans déjà, en 2003, qu’une réforme de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle a été décidée pour répondre à un prétendu déficit. Une nouvelle réforme s’annonce en 2013 et l’argument du déficit ressort...
Or ce déficit n’existe pas ! Démonstration.
Ripostes n°1
par la Coordination des Intermittents et Précaires de l'Ile de France.Cela fait 10 ans déjà, en 2003, qu’une réforme de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle a été décidée pour répondre à un prétendu déficit. Une nouvelle réforme s’annonce en 2013 et l’argument du déficit ressort...
Or ce déficit n’existe pas ! Démonstration.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
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