Israël/Palestine
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Paris : 5.000 personnes avec la Palestine (vidéos
Paris : 5.000 personnes avec la Palestine (vidéos et photos Bellaciao) voir autre compte rendu sur bellaciao
de : Collectif BELLACIAO
dimanche 18 novembre 2012 - 00h27
5000 personnes se sont rassemblées samedi 17 novembre à Paris place de l’Opera, pour dénoncer la nouvelle offensive israélienne à Gaza où 46 Palestiniens ont été tués et plus de 500 blessés.
Parmi les organisations présentes, plusieurs associations juives, dont l’Union juive française pour la paix (UJFP)
« Ici, les enfants perdent leurs doudous, à Gaza ce sont les doudous qui perdent leurs enfants », dénonçait une banderole dans une allusion aux enfants tués lors de l’opération « Pilier de défense » déclenchée mercredi après-midi avec l’assassinat du chef des opérations militaires du Hamas, Ahmad Jaabari.
« Israël casse-toi, la Palestine n’est pas à toi », « Gaza, on ne t’oublie pas » ou encore « Israël criminel, Hollande complice », dénonçaient d’autres banderoles.
Plus de 1.000, le nombre de cibles visées ces derniers jours dans la Bande de Gaza par l’armée sioniste israélienne prête à une opération
de : Collectif BELLACIAO
dimanche 18 novembre 2012 - 00h27
5000 personnes se sont rassemblées samedi 17 novembre à Paris place de l’Opera, pour dénoncer la nouvelle offensive israélienne à Gaza où 46 Palestiniens ont été tués et plus de 500 blessés.
Parmi les organisations présentes, plusieurs associations juives, dont l’Union juive française pour la paix (UJFP)
« Ici, les enfants perdent leurs doudous, à Gaza ce sont les doudous qui perdent leurs enfants », dénonçait une banderole dans une allusion aux enfants tués lors de l’opération « Pilier de défense » déclenchée mercredi après-midi avec l’assassinat du chef des opérations militaires du Hamas, Ahmad Jaabari.
« Israël casse-toi, la Palestine n’est pas à toi », « Gaza, on ne t’oublie pas » ou encore « Israël criminel, Hollande complice », dénonçaient d’autres banderoles.
Plus de 1.000, le nombre de cibles visées ces derniers jours dans la Bande de Gaza par l’armée sioniste israélienne prête à une opération
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Israël/Palestine
Les effets de l'agression criminelle de l'armée et de l'état israelien....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Arrêtons la barbarie coloniale !
Israel dans toute sa barbarie
Gaza : « Nous les ramènerons au Moyen Age »
http://blog.mondediplo.net/2012-11-18-Gaza-Nous-les-ramenerons-au-Moyen-Age
Gaza : « Nous les ramènerons au Moyen Age »
http://blog.mondediplo.net/2012-11-18-Gaza-Nous-les-ramenerons-au-Moyen-Age
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Paris : 5.000 personnes avec la Palestine (13 vidéos et 21 photos Bellaciao)
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131599
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131599
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Un État oppresseur, un peuple opprimé, deux peuples victimes de l’impérialisme
Les raids de l’aviation israélienne ont fait 20 morts ce lundi. Au 6ème jour de l’offensive, on compte déjà 98 Palestiniens tués et 3 morts du côté israélien.
Les dirigeants israéliens disent « cibler » leurs attaques sur le Hamas. Qui peut croire un tel mensonge ? Il s’agit d’un territoire de 41 km de long sur 10 km de large, l’un des plus densément peuplés au monde. Comment les bombes peuvent-elles faire le tri entre les civils et les militants du Hamas ?
C’est un million et demi de femmes, d’hommes, d’enfants qui sont pris sous les bombardements, prisonniers des barbelés qui entourent la bande de Gaza. Il n’y a pas de refuge sécurisé, pas d’échappatoire possible. Les blessés ne peuvent pas être soignés, l’aide humanitaire ne peut plus arriver, la population est affamée. Gaza est de nouveau plongée dans un enfer meurtrier.
Cette nouvelle attaque israélienne a été préparée par le Premier ministre Netanyahou. Même s’il prend prétexte de tirs de roquettes sur Israël pour faire porter la responsabilité des bombardements sur le Hamas, l’initiative est de lui. Et il n’a pas choisi le moment par hasard : les élections des députés étant le 22 janvier, Netanyahou est en campagne électorale.
Tout au long de cette campagne, Netanyahou a fait de la surenchère sécuritaire. Il a multiplié les sorties va-t-en-guerre contre l’Iran et pour finir, il s’est lancé dans une guerre contre le Hamas pour souder une majorité autour de lui. Les jours à venir nous diront s’il mettra à exécution ses menaces d’une offensive terrestre ou s’il ne s’agissait que de rodomontades électorales. Quoi qu’il en soit, le sang coule déjà et l’État israélien bombarde en toute impunité.
Les dirigeants américains, et derrière eux ceux des grandes puissances, font comme si les torts étaient partagés. Mais il y a d’un côté, l’État d’Israël qui a spolié et chassé de sa terre le peuple palestinien et qui continue à le faire en colonisant de nouveaux bouts des territoires palestiniens. De l’autre, le peuple palestinien emprisonné dans des territoires sur lesquels il est à la merci du pouvoir israélien. Il y a d’un côté un État qui organise l’apartheid et de l’autre un peuple privé de droits.
Si tirer des roquettes sur Israël est une politique aveugle et terroriste, bombarder une zone comme Gaza avec une aviation hyper-perfectionnée ne l’est pas moins. L’offensive de l’hiver 2008-2009 qui avait fait 1 400 morts palestiniens, et 13 morts du côté israélien est là pour nous le rappeler.
Rester neutre dans cette escalade meurtrière, c’est se rendre complice du plus fort. Obama ou Fabius qui se présentent en pacificateurs sont non seulement complices des exactions de l’État d’Israël mais ils en sont responsables.
Le peuple israélien est lui-même victime du jeu des puissances impérialistes. La politique des puissances impérialistes et des sionistes a conduit à transformer les Palestiniens en prisonniers dans leur propre pays mais elle a mis le peuple israélien dans la condition à peine plus enviable de geôliers.
La richesse du Moyen-Orient, son pétrole et sa position stratégique, a attiré les grandes puissances comme la chair fraîche attire le chacal. Si les États-Unis ont fini par y installer durablement leurs intérêts, d’autres s’y sont essayé, la Grande-Bretagne et la France en tête. Chacune a contribué à découper la région, à mettre des frontières là où il n’y en avait pas. Leur méthode a été de diviser pour régner, de monter les peuples les uns contre les autres.
La responsabilité des dirigeants israéliens a été d’accepter d’être le jouet de l’impérialisme américain en contrepartie de son soutien militaire, diplomatique et financier pour conserver un territoire et un État excluant le peuple palestinien. C’est ce qui a coupé Israël de ses voisins.
Il n’y a pas d’autre avenir pour les peuples du Moyen-Orient que de s’entendre. Est-ce impossible ? Souvenons-nous comment, pendant longtemps, on a transformé nos voisins allemands en ennemis héréditaires. Les Israéliens ne sont pas seulement voisins des Palestiniens, ils vivent entremêlés.
Les puissances impérialistes ont poussé cette région du monde dans une impasse tragique. Le capitalisme ce n’est pas seulement l’exploitation, les bas salaires, la misère, c’est aussi la guerre. Et l’on voit que l’on peut passer, très vite, de l’un à l’autre.
Faire disparaître les guerres, c’est renverser l’impérialisme, c’est faire disparaître le capitalisme. Dans ce combat, le sort des classes exploitées et celui des peuples opprimés ne font qu’un.
LO
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Israël/Palestine
Premiers éléments d’analyse sur l’offensive israélienne contre Gaza
par Julien Salingue
http://www.npa2009.org/content/premiers-%C3%A9l%C3%A9ments-d%E2%80%99analyse-sur-l%E2%80%99offensive-isra%C3%A9lienne-contre-gaza
par Julien Salingue
http://www.npa2009.org/content/premiers-%C3%A9l%C3%A9ments-d%E2%80%99analyse-sur-l%E2%80%99offensive-isra%C3%A9lienne-contre-gaza
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
متى تقطعون العلاقات مع العدو إن لم يكن الآن الخميس
Statement on Gaza by the Egyptian Revolutionary Socialists
En bref les SR d'Egypte affirment leur solidarité avec la population de Gaza et son droit à la résistance, tout en pointant les reniements de Morsi, incapable d'autre chose que des gestes symboliques, alors que les Frères Musulmans avaient toujours défendu une politique radicale de confrontation avec Israël lorsqu'ils étaient dans l'opposition.
Statement on Gaza by the Egyptian Revolutionary Socialists
En bref les SR d'Egypte affirment leur solidarité avec la population de Gaza et son droit à la résistance, tout en pointant les reniements de Morsi, incapable d'autre chose que des gestes symboliques, alors que les Frères Musulmans avaient toujours défendu une politique radicale de confrontation avec Israël lorsqu'ils étaient dans l'opposition.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
GAZA : HALTE AUX MASSACRES
TEAN
http://www.npa2009.org/content/gaza-halte-aux-massacres
http://www.npa2009.org/content/gaza-halte-aux-massacres
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Avec les analyses du camarade Julien Salingue : Gaza : pourquoi le Hamas voulait éviter la guerre
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Manifestation contre l'agression contre Gaza
MANIFESTATIONSAMEDI 24 NOVEMBRE 2012
A 14H
DÉPART BARBES ROCHECHOUART PARIS à la place de l'Opéra.
- HALTE AUX AGRESSIONS CONTRE GAZA
- LEVÉE IMMÉDIATE DU BLOCUS DE GAZA
- SOUTIEN À LA RÉSISTANCE DU PEUPLE PALESTINIEN
- HALTE A L'IMPUNITÉ D'ISRAËL: SANCTIONS IMMÉDIATES
- LA FRANCE DOIT VOTER POUR LA PALESTINE À L'ONU LE 29 NOVEMBRE
Appel d'organisations du collectif national.....
Premier signataires :
Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Génération Palestine -Union Générale des Etudiants Palestiniens (GUPS) - Emergence - Participation et Spiritualité Musulmane (PSM) - Droit et Solidarité - Corsica Palestine - Les Alternatifs - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) Fédération pour une Alternative Social et Ecologiste (FASE) - Gauche Anticapitaliste (GA) - Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives (FTCR) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle (CVPR) - Comité Interuniversitaire de Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Campagne Civile Internationale pour la Protection de Peuple Palestinien (CCIPPP) - Alliance Freedom and Dignity/France (AFD) - Americain Against the War (AAW)- Association Universitaire pour le Respect du Droit Internationale des Palestiniens :(AURDIP) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Parti de Gauche (PG) - L'inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe (Inter-co)- Les Femmes en Noir - Association de jumelage des camps de réfugiés Palestiniens avec les Villes Françaises (AJPF) -Collectif Faty KOUMBA: Association des Libertés, Droits de l'Homme et non-violence - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL).......
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-halte-aux-crimes-sionistes-palestine-vaincra-112744892.html
Déclaration du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31.
Déclaration du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31.
Depuis une semaine, Israël livre une nouvelle attaque sanglante contre le peuple palestinien.
La barbarie des troupes coloniales se déchaîne. Mais les assassins savent qu’ils peuvent agir en toute impunité : jamais l'ONU n'a pris la moindre sanction contre Israël qui foule aux pieds toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité depuis 1948.
Les différentes institutions internationales soutiennent la guerre terroriste menée par Israël. Tout comme le gouvernement de François Hollande, à travers la voix de son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, en affirmant que « la France est amie d'Israël ».
Les palestiniens ne peuvent compter que sur leur extraordinaire résistance et la solidarité internationale des peuples.
Notre responsabilité ici et maintenant est de dénoncer la barbarie sioniste et de soutenir la Résistance palestinienne progressiste (en particulier le Front Populaire pour la Libération de la Palestine). Soutenir la Résistance ici, c'est dénoncer clairement le coupable : le sionisme. Depuis 1948, au nom de cette idéologie colonialiste et raciste, les guerres ont succédé aux guerres, les massacres aux massacres. Cette région ne connaîtra la paix que par la disparition du colonialisme. Nous dénonçons la volonté de renvoyer dos à dos agresseurs et agressés. Hier comme aujourd'hui on ne peut être que du côté du colonisé et non du colonisateur.
Mais notre responsabilité est aussi de dénoncer notre propre impérialisme, l'impérialisme français. La France est depuis longtemps un allié inconditionnel d'Israël. Et ceci pour une raison simple, Israël est l'un des postes avancés des impérialistes au Moyen-Orient et c'est bien là la raison de son existence.
Il ne peut y avoir qu'une seule solution juste et durable :
Une Palestine sur toute la Palestine !
Libre, laïque, démocratique !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Gaza : Qu’est-ce qui est différent cette fois-ci ?
Une très bonne analyse d'une grande journaliste espagnole:
http://www.avanti4.be/analyses/article/gaza-qu-est-ce-qui#.ULNXPVsmUX4
http://www.avanti4.be/analyses/article/gaza-qu-est-ce-qui#.ULNXPVsmUX4
Antonio Valledor- Messages : 160
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Israël/Palestine
J’ai lu peut être trop rapidement les diférents communiqués mais il me semble que je n’ai pas vu de dénonciation du Hamas mais seulement une dénonciation d’Israël. Si c’est ça je pense que c’est faux. A mon avis le Hamas et Israël doivent être dénoncés comme des fauteurs de guerre. Chacun défendant c’est interets et chacun étant défendu par d’autre pays impérialiste. Israël par les USA. Le Hamas par l’Iran.
A mon avis dire: (comme j’ai pu le lire) SOUTIEN À LA RÉSISTANCE DU PEUPLE PALESTINIEN c’est prendre parti pour un camp et va à l’encontre de l’unité du combat de la classe ouvrière seule perpective dans finir avec les guerres. Cette unité on l’a vu en Israël l’été dernier face à la flambée des prix des logements. Face à cette flambée des prix, il y a eu d’importante manifestation de masse, avec des occupations de rue. Mouvement directement inspiré par les révoltes dans le monde arabe et qui ont lancé des slogans comme " Netanyahu, Assad, Moubarak sont tous les mêmes »et« les Arabes et les Juifs veulent des logements abordables ». Pendant un bref moment, mais exaltante, tout dans la société israélienne - y compris le «problème palestinien» et l'avenir des territoires occupés - a été remise en question.
A mon avis, ce qui doit être defendu (en s'appuyant sur ce qui c'est passé l'été dernier) c'est que par rapport à la crise qui se poursuit et qui est amplifié par les efforts de guerre , la seule solution vis-à-vis de cette misère et de cette guerre, c’est l’unité de la classe ouvrière.
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale http://fr.internationalism.org/
A mon avis dire: (comme j’ai pu le lire) SOUTIEN À LA RÉSISTANCE DU PEUPLE PALESTINIEN c’est prendre parti pour un camp et va à l’encontre de l’unité du combat de la classe ouvrière seule perpective dans finir avec les guerres. Cette unité on l’a vu en Israël l’été dernier face à la flambée des prix des logements. Face à cette flambée des prix, il y a eu d’importante manifestation de masse, avec des occupations de rue. Mouvement directement inspiré par les révoltes dans le monde arabe et qui ont lancé des slogans comme " Netanyahu, Assad, Moubarak sont tous les mêmes »et« les Arabes et les Juifs veulent des logements abordables ». Pendant un bref moment, mais exaltante, tout dans la société israélienne - y compris le «problème palestinien» et l'avenir des territoires occupés - a été remise en question.
A mon avis, ce qui doit être defendu (en s'appuyant sur ce qui c'est passé l'été dernier) c'est que par rapport à la crise qui se poursuit et qui est amplifié par les efforts de guerre , la seule solution vis-à-vis de cette misère et de cette guerre, c’est l’unité de la classe ouvrière.
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale http://fr.internationalism.org/
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
Unité de la classe ouvrière en oubliant l'Etat colonial et le rapport de domination coloniale?
Drôle d'internationalisme!
Sur quelles bases proposes-tu l'unité et à qui exactement?
Drôle d'internationalisme!
Sur quelles bases proposes-tu l'unité et à qui exactement?
Dernière édition par Rougevert le Mar 27 Nov - 9:14, édité 1 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Israël/Palestine
Tu te fous de la gueule de qui de caractériser l'Iran comme un pays impérialiste. Cela facilite probablement les choses quand tu renvoies dos à dos la machine de guerre et de répression israëlienne avec le Hamas. C'est plus facile quand on fabrique une symétrie artificielle : tous soutenus par des impérialistes !topaze a écrit:J’ai lu peut être trop rapidement les diférents communiqués mais il me semble que je n’ai pas vu de dénonciation du Hamas mais seulement une dénonciation d’Israël. Si c’est ça je pense que c’est faux. A mon avis le Hamas et Israël doivent être dénoncés comme des fauteurs de guerre. Chacun défendant c’est interets et chacun étant défendu par d’autre pays impérialiste. Israël par les USA. Le Hamas par l’Iran.
Autant tes interventions sont souvent propres, autant celle-là est pourrie jusqu'à l'os !!
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
arg ! iran impérialiste
C'est vrai que 'Iran Impérialiste elle est RAIDE celle là!
father ted- Messages : 7
Date d'inscription : 26/11/2012
Re: Israël/Palestine
Je n’ai pas la même conception de l’impérialisme que vous. Pour ma part, La période de décadence du capitalisme, commencée il y a près d'un siècle, marque l'entrée du système dans l'ère de l'impérialisme généralisé auquel aucune nation ne peut se soustraire. Cet affrontement permanent contient la guerre comme perspective et le militarisme comme mode de vie pour tous les Etats, qu'ils soient grands, petits, forts, faibles, agresseurs ou agressés. Face a cette situation historique, la défense de l’internationalisme ce n’est pas de défendre un Etat, ou une fraction bourgeoise qui serait moins bien loti qu’une autre. Là, en l’occurrence le Hamas, ou hier l’OLP. L’internationalisme c’est de se situer sur la base des intérêts de la classe ouvrière. Et l’intérêt historique de la classe ouvrière c’est d’en finir avec le capitalisme et avec les guerres qui sont inhérente à ce système.
Rouge vert tu demande : Sur quelles bases proposes-tu l'unité et à qui exactement?
J’y est répondu dans mon intervention. La base c’est l’austérité (qui touche aussi bien les ouvriers israéliens et palestiniens) lié à la crise et à l’amplification de celles ci lié à la guerre. Ceci se traduisait il y a quelques temps par le fait de nombreuses manifestations de rue.
Moi ce que je trouve raide, c’est que cela ne soit pas rappelé dans aucune intervention notamment à la manif du 24 novembre
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Rouge vert tu demande : Sur quelles bases proposes-tu l'unité et à qui exactement?
J’y est répondu dans mon intervention. La base c’est l’austérité (qui touche aussi bien les ouvriers israéliens et palestiniens) lié à la crise et à l’amplification de celles ci lié à la guerre. Ceci se traduisait il y a quelques temps par le fait de nombreuses manifestations de rue.
Moi ce que je trouve raide, c’est que cela ne soit pas rappelé dans aucune intervention notamment à la manif du 24 novembre
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
Quelle conception de l'impérialisme défends-tu ? Je connais la version historique bourgeoise de l'impérialisme, la version marxiste, mais la tienne ? Je ne comprends rien de tes positions par exemple l'ère de l'impérialisme généralisée (un paradoxe pour moi !) contient un affrontement permanent et plus loin tu dis qu'il faut en finir avec le capitalisme fauteur de guerre. Qu'est-ce qui rend permanent l'affrontement : l'impérialisme ou le capitalisme ? De plus tu dates le passage à l'impérialisme généralisé un siècle auparavant en faisant fi des guerres de libération nationale : Inde, Maghreb, Asie, Amérique du Sud, etc où des pays sous domination coloniale ne pouvait d'évidence être rentrés dans ce famaux concert de l"impérialisme généralisé. A ce moment là l'intérêt de la classe ouvrière du pays oppressé autant que du pays oppresseur fut de soutenir ces mouvements d'indépendance d'un côté et se battre contre son propre impérialisme de l'autre. Je ne comprends vraiment rien à ton analyse, mais rien du tout !topaze a écrit:Je n’ai pas la même conception de l’impérialisme que vous. Pour ma part, La période de décadence du capitalisme, commencée il y a près d'un siècle, marque l'entrée du système dans l'ère de l'impérialisme généralisé auquel aucune nation ne peut se soustraire. Cet affrontement permanent contient la guerre comme perspective et le militarisme comme mode de vie pour tous les Etats, qu'ils soient grands, petits, forts, faibles, agresseurs ou agressés. Face a cette situation historique, la défense de l’internationalisme ce n’est pas de défendre un Etat, ou une fraction bourgeoise qui serait moins bien loti qu’une autre. Là, en l’occurrence le Hamas, ou hier l’OLP. L’internationalisme c’est de se situer sur la base des intérêts de la classe ouvrière. Et l’intérêt historique de la classe ouvrière c’est d’en finir avec le capitalisme et avec les guerres qui sont inhérente à ce système.
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Israël/Palestine
Faux.topaze a écrit:(...)
J’y est répondu dans mon intervention. La base c’est l’austérité (qui touche aussi bien les ouvriers israéliens et palestiniens) lié à la crise et à l’amplification de celles ci lié à la guerre. Ceci se traduisait il y a quelques temps par le fait de nombreuses manifestations de rue.
Moi ce que je trouve raide, c’est que cela ne soit pas rappelé dans aucune intervention notamment à la manif du 24 novembre
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Elle ne les touche pas de la même façon.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Israël/Palestine
topaze a écrit:
(...)
J’y est répondu dans mon intervention. La base c’est l’austérité (qui touche aussi bien les ouvriers israéliens et palestiniens) lié à la crise et à l’amplification de celles ci lié à la guerre. Ceci se traduisait il y a quelques temps par le fait de nombreuses manifestations de rue.
Moi ce que je trouve raide, c’est que cela ne soit pas rappelé dans aucune intervention notamment à la manif du 24 novembre
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Faux.
Elle ne les touche pas de la même façon.
Exact, et pour cause, le rapport colonial...
topaze a écrit:
Je n’ai pas la même conception de l’impérialisme que vous. Pour ma part, La période de décadence du capitalisme, commencée il y a près d'un siècle, marque l'entrée du système dans l'ère de l'impérialisme généralisé auquel aucune nation ne peut se soustraire. Cet affrontement permanent contient la guerre comme perspective et le militarisme comme mode de vie pour tous les Etats, qu'ils soient grands, petits, forts, faibles, agresseurs ou agressés. Face a cette situation historique, la défense de l’internationalisme ce n’est pas de défendre un Etat, ou une fraction bourgeoise qui serait moins bien loti qu’une autre. Là, en l’occurrence le Hamas, ou hier l’OLP. L’internationalisme c’est de se situer sur la base des intérêts de la classe ouvrière. Et l’intérêt historique de la classe ouvrière c’est d’en finir avec le capitalisme et avec les guerres qui sont inhérente à ce système.
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
Quelle conception de l'impérialisme défends-tu ? Je connais la version historique bourgeoise de l'impérialisme, la version marxiste, mais la tienne ? Je ne comprends rien de tes positions par exemple l'ère de l'impérialisme généralisée (un paradoxe pour moi !) contient un affrontement permanent et plus loin tu dis qu'il faut en finir avec le capitalisme fauteur de guerre. Qu'est-ce qui rend permanent l'affrontement : l'impérialisme ou le capitalisme ? De plus tu dates le passage à l'impérialisme généralisé un siècle auparavant en faisant fi des guerres de libération nationale : Inde, Maghreb, Asie, Amérique du Sud, etc où des pays sous domination coloniale ne pouvait d'évidence être rentrés dans ce famaux concert de l"impérialisme généralisé. A ce moment là l'intérêt de la classe ouvrière du pays oppressé autant que du pays oppresseur fut de soutenir ces mouvements d'indépendance d'un côté et se battre contre son propre impérialisme de l'autre. Je ne comprends vraiment rien à ton analyse, mais rien du tout !
Moi non plus...
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
Je m'excuse pour la longueur de ce texte mais il me semble que pour expliciter ma position, il fallait developpé
Pour en donner une définition très générale, l’impérialisme est la politique d’un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa domination politique, économique et militaire sur d’autres pays, territoires, ce qui renvoie à de très nombreux moments de l’Histoire humaine (depuis les anciens empires assyrien, romain, ottoman ou aux conquêtes d’Alexandre le Grand jusqu’à nos jours). Seulement, dans le capitalisme, ce terme prend un sens très particulier. Comme l’écrivait Rosa Luxembourg, "la tendance du capitalisme aux expansions constitue l’élément le plus important, le trait remarquable de l’évolution moderne ; en fait l’expansion accompagne toute la carrière historique du capital, elle a pris dans sa phase finale actuelle, l’impérialisme, une énergie si impétueuse qu’elle met en question toute l’existence civilisée de l’humanité" 1. Il est donc vital de comprendre ce qu’est l’impérialisme dans un système capitaliste devenu décadent, ce qui engendre aujourd’hui partout des conflits mettant la planète à feu et à sang, ce qui dans la "phase finale actuelle […] met en question toute l’existence civilisée de l’humanité".
Dès lors que le marché mondial a été constitué au début du 20e siècle et a été partagé en zones commerciales et d'influences entre les Etats capitalistes avancés, l'intensification et le déchaînement de la concurrence qui en résultaient entre ces nations a conduit à l'aggravation des tensions militaires, au développement sans précédent d'armements et à la soumission croissante de l'ensemble de la vie économique et sociale aux impératifs militaires de la préparation permanente de la guerre.
Rosa Luxembourg a fait voler en éclats les bases de la mystification qui fait d'un Etat, ou d'un groupe particulier d'Etats, ceux qui disposent d'une certaine puissance militaire, les seuls responsables de la barbarie guerrière. Si tous les Etats ne disposent pas des mêmes moyens, tous ont la même politique. Si effectivement les ambitions de domination mondiale ne peuvent éclore que parmi les Etats les plus puissants, il n'en reste pas moins que les plus petits partagent les mêmes appétits impérialistes. Comme dans le milieu de la mafia, seul le grand parrain peut dominer la ville entière, tandis que le maquereau de quartier ne règne que sur une seule rue. Pourtant, rien ne les distingue au plan des aspirations ou des méthodes de gangsters. C'est ainsi que tous les petits Etats développent avec autant d'énergie que les autres leur ambition à devenir une plus grande nation aux dépens de leurs voisins.
C'est pourquoi il est impossible de faire une distinction entre Etats oppresseurs et Etats opprimés. En effet dans les rapports de force qui s'imposent entre les requins impérialistes, tous sont également concurrents dans l'arène mondiale. Le mythe bourgeois de l'Etat agresseur ou du bloc "d'agression" au militarisme viscéral sert de justification à la guerre "défensive". La stigmatisation de l'impérialisme le plus agressif ne constitue que la propagande de chaque adversaire pour embrigader les populations dans la guerre.
Le militarisme et l'impérialisme constituent des manifestations de plus en plus ouvertes de l'entrée du système capitaliste dans sa décadence, à tel point qu'ils provoquent dès le début du 20e siècle un débat parmi les révolutionnaires.
L'explication matérialiste de l'impérialisme
Face au phénomène de l'impérialisme, différentes théories ont été développées par le mouvement ouvrier pour l'expliquer, notamment par Lénine et Rosa Luxembourg. Leurs analyses se sont forgées à la veille et au cours de la Première Guerre mondiale contre la vision de Kautsky qui faisait de l'impérialisme une option parmi d'autres politiques possibles pour les Etats capitalistes et qui pouvait déboucher sur une "phase de superimpérialisme, d'union et non de lutte des impérialismes du monde entier, une phase de la cessation des guerres en régime capitaliste, une phase d'exploitation en commun de l'univers par le capital financier uni à l'échelle internationale."2
A contrario, les approches marxistes ont en commun de considérer l'impérialisme non seulement comme un produit des lois du capitalisme mais de plus en plus comme une nécessité inhérente à son déclin. La théorie de Lénine revêt une importance particulière car elle lui a permis dans le premier conflit mondial de défendre un strict internationalisme devenant ensuite la position officielle de l'Internationale Communiste. Cependant Lénine aborde surtout la question de l'impérialisme d'une façon descriptive sans parvenir à expliquer clairement l'origine de l'expansion impérialiste. Pour lui, elle est essentiellement un mouvement des pays développés ayant pour caractéristique principale d'exploiter dans les colonies le capital des métropoles "en surabondance" en vue d'obtenir des "superprofits" en profitant d'une main d'œuvre moins chère et de matières premières abondantes.
Dans cette conception, les pays capitalistes avancés deviennent les parasites des colonies ; l'obtention des "superprofits", indispensables à leur survie, explique l'affrontement mondial pour conserver ou conquérir des colonies. Elle a pour conséquence de diviser le monde en pays oppresseurs d'une part et en pays opprimés dans les colonies, d'autre part. "L'insistance de Lénine sur le fait que les possessions coloniales étaient un trait distinctif et même indispensable de l'impérialisme n'a pas tenu l'épreuve du temps. Malgré la prévision que la perte des colonies, précipitée par les révoltes nationales dans ces régions, ébranlerait le système impérialiste jusque dans ses fondements, l'impérialisme s'est adapté tout à fait facilement à la "décolonisation". La décolonisation [après 1945] n'a fait qu'exprimer le déclin des anciennes puissances impérialistes et le triomphe des géants impérialistes qui n'étaient pas entravés par un grand nombre de colonies au moment de la première guerre mondiale. C'est ainsi que les Etats-Unis et l'URSS purent développer une politique cynique "anti-coloniale" pour mener à bien leurs propres objectifs impérialistes, pour s'appuyer sur les mouvements nationaux et les transformer immédiatement en guerres inter-impérialistes par "peuples" interposés." 3
En partant de l'analyse de l'ensemble de la période historique et de l'évolution du capitalisme comme système global, Rosa Luxembourg parvient à une compréhension plus complète et plus profonde du phénomène de l'impérialisme. Elle a mis en évidence la base historique de l'impérialisme dans les contradictions mêmes du système capitaliste. Alors que Lénine se borne à constater le phénomène de l'exploitation des colonies, Rosa Luxembourg analyse que les conquêtes coloniales ont constamment accompagné le développement capitaliste nourrissant l'insatiable nécessité de l'expansion capitaliste et a représenté, par la pénétration de nouveaux marchés, l'introduction des rapports capitalistes dans des zones géographiques où ils n'existaient pas encore : "L'accumulation est impossible dans un milieu exclusivement capitaliste. De là résultent dès la naissance du capital son besoin d'expansion dans des pays et des couches non capitalistes, la ruine de l'artisanat et de la paysannerie, la prolétarisation des couches moyennes, la politique coloniale (la politique "d'ouverture" des marchés), l'exportation des capitaux. L'existence et le développement du capitalisme depuis son origine n'ont été possible que par une expansion constante dans des domaines de la production et des pays nouveaux." 4
C'est ainsi que l'impérialisme s’est considérablement accentué dans le dernier quart du 19e siècle. . "Le capitalisme, à la recherche aride et fiévreuse de matières premières et d'acheteurs qui ne fussent ni capitalistes, ni salariés, vola, décima et assassina les populations coloniales. Ce fut l'époque de la pénétration et de l'extension de l'Angleterre en Egypte, de la France au Maroc, à Tunis et au Tonkin, de l'Italie dans l'Est Africain, sur les frontières de l'Abyssinie, de la Russie tsariste en Asie Centrale et en Mandchourie, de l'Allemagne en Afrique et en Asie, des Etats-Unis aux Philippines et à Cuba, enfin au Japon sur le continent asiatique." 5
Mais cette évolution enferme le capitalisme dans la contradiction fondamentale : plus la production capitaliste étend son emprise sur le globe, plus deviennent étroites les limites du marché créé par la recherche effrénée du profit, par rapport au besoin d'expansion capitaliste. Au-delà de la concurrence pour les colonies, Rosa Luxembourg identifie dans la saturation du marché mondial et la raréfaction des débouchés non capitalistes un tournant dans la vie du capitalisme : la faillite et l'impasse historiques de ce système qui "ne peut plus remplir sa fonction de véhicule historique du développement des forces productives." 6. C’est aussi la cause, en dernière analyse, des guerres qui caractérisent désormais le mode de vie du capitalisme décadent.
L'impérialisme, mode de vie du capitalisme en décadence
Une fois atteintes les limites du globe terrestre par le marché capitaliste, la raréfaction des débouchés solvables et des nouveaux marchés ouvre la crise permanente du système capitaliste alors que la nécessité d'expansion reste une question vitale pour chaque Etat. Désormais, cette expansion ne peut se faire qu'au détriment des autres Etats dans une lutte pour un repartage par les armes du marché mondial.
"A l'époque du capitalisme ascendant les guerres (nationales, coloniales et de conquêtes impérialistes) exprimèrent la marche ascendante, de fermentation, d'élargissement et de l'expansion du système économique capitaliste. La production capitaliste trouvait dans la guerre la continuation de sa politique économique par d'autres moyens. Chaque guerre se justifiait et payait ses frais en ouvrant un nouveau champ d'une plus grande expansion, assurant le développement d'une plus grande production capitaliste. (…) La guerre fut le moyen indispensable au capitalisme lui ouvrant des possibilités de développement ultérieur, à l'époque où ces possibilités existaient et ne pouvaient être ouvertes que par la violence."7
Désormais, "La guerre devient le seul moyen non pas de solution à la crise internationale mais le seul moyen par lequel chaque impérialisme national tend à se dégager des difficultés avec lesquelles il est aux prises, aux dépens des Etats impérialistes rivaux." 8Cette nouvelle situation historique impose dans tous les pays du monde le développement du capitalisme d'Etat.
Chaque capital national est condamné à la compétition impérialiste et trouve dans l'Etat la seule structure suffisamment forte pour mobiliser toute la société afin d'affronter ses rivaux économiques sur le plan militaire.
"La crise permanente pose l'inéluctabilité, l'inévitabilité du règlement des différends impérialistes par la lutte armée. La guerre et la menace de guerre sont les aspects latents ou manifestes d'une situation de guerre permanente dans la société. La guerre moderne est une guerre de matériel. En vue de la guerre une mobilisation monstrueuse de toutes les ressources techniques et économiques des pays est nécessaire. La production de guerre devient aussi l'axe de la production industrielle et principal champ économique de la société."9C'est pourquoi le progrès technique est entièrement conditionné par le militaire : l'aviation est développée d'abord militairement pendant la première guerre mondiale, l'atome utilisé comme bombe en 1945, l'informatique et Internet conçus comme outils militaires par l'OTAN. Le poids du secteur militaire dans tous les pays absorbe toutes les forces vives de l'économie nationale en vue de développer un armement à utiliser contre d'autres nations.
A l'aube de la décadence, la guerre était conçue comme un moyen de repartage des marchés.
Mais au fil du temps, la guerre impérialiste perd de plus en plus sa rationalité économique. Dès le début de la décadence, la dimension stratégique prend le pas sur les questions strictement économiques. Il s'agit de conquérir des positions géostratégiques contre tous les autres impérialismes dans la lutte pour l'hégémonie, afin de s'imposer comme puissance et de défendre son rang. Dans cette période du déclin du capitalisme, la guerre représente de plus en plus un désastre économique et social. Cette absence de rationalité économique de la guerre ne signifie pas que chaque capital national s'abstienne de piller les forces productives de l'adversaire ou du vaincu. Mais cette "rapine", contrairement à ce que pensait Lénine, ne constitue plus le but principal de la guerre. Alors que certains imaginent encore, officiellement par fidélité à Lénine, que la guerre puisse être motivée par des appétits économiques (le pétrole étant premier au hit-parade sur cette question), la réalité se charge de leur répondre. Le bilan économique de la guerre en Irak menée par les Etats-Unis depuis 2003 n’a pas l’air franchement penché du côté de la "rentabilité". Les revenus du pétrole irakien, même espérés pour les 100 prochaines années, pèsent bien peu face aux dépenses abyssales effectuées par l'Etat américain pour mener cette guerre, sans pour le moment entrevoir leur ralentissement.
L'entrée du capitalisme dans sa phase de décomposition porte à l'incandescence les contradictions contenues dans la période de décadence. Pour tous les pays, chaque conflit particulier dans lesquels ils sont engagés entraîne des coûts qui dépassent largement les bénéfices qu'ils peuvent en tirer. Les guerres n'ont pour résultat, sans parler même des massacres, que des destructions massives laissant complètement exsangues et dans la ruine complète les pays où elles se déroulent et qui ne seront jamais reconstruits. Mais aucun de ces calculs de profit ou de perte n'écarte la nécessité pour les Etats, tous les Etats, de défendre leur présence impérialiste dans le monde, de saboter les ambitions de leurs rivaux, ou d'accroître leurs budgets militaires. Au contraire, ils sont tous pris dans un engrenage irrationnel au point de vue économique et de la rentabilité capitaliste. Méconnaître l'irrationalité de la bourgeoisie revient à sous-estimer la menace réelle de destruction pure et simple qui pèse sur l'avenir de l'humanité.
(d'aprèsRévolution Internationale n° 335 - mai 2003)
1 Rosa Luxembourg, L’Accumulation du capital, Œuvres IV, Edition Maspero, p219.
2 Lénine, L'impérialisme stade suprême du capitalisme, Editions de Pékin, p. 112.
3Revue Internationale n°19, p. 11.
4 Rosa Luxembourg, Critique des critiques. Dans L'Accumulation du capital, elle montre que la totalité de la plus-value extraite de l'exploitation de la classe ouvrière ne peut être réalisée à l'intérieur des rapports sociaux capitalistes, car les ouvriers dont les salaires sont inférieurs à la valeur créée par leur force de travail, ne peuvent acheter toutes les marchandises qu'ils produisent. La classe capitaliste ne peut pas consommer toute la plus-value puisqu'une partie de celle-ci doit servir à la reproduction élargie du capital et doit être échangée. Donc le capitalisme, considéré d'un point de vue global, est constamment obligé de rechercher des acheteurs à ses marchandises en dehors des rapports sociaux capitalistes.
5 Le Problème de la guerre par Jehan, 1935, cité dans la Revue Internationale n°19.
6 Rosa Luxembourg, Critique des critiques.
7 Rapport à la conférence de juillet 1945 de la Gauche Communiste de France.
8 Ibid.
9 Ibid.
Topaze. Lecteur de revolution internationale.http://internationalism.org/
Pour en donner une définition très générale, l’impérialisme est la politique d’un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa domination politique, économique et militaire sur d’autres pays, territoires, ce qui renvoie à de très nombreux moments de l’Histoire humaine (depuis les anciens empires assyrien, romain, ottoman ou aux conquêtes d’Alexandre le Grand jusqu’à nos jours). Seulement, dans le capitalisme, ce terme prend un sens très particulier. Comme l’écrivait Rosa Luxembourg, "la tendance du capitalisme aux expansions constitue l’élément le plus important, le trait remarquable de l’évolution moderne ; en fait l’expansion accompagne toute la carrière historique du capital, elle a pris dans sa phase finale actuelle, l’impérialisme, une énergie si impétueuse qu’elle met en question toute l’existence civilisée de l’humanité" 1. Il est donc vital de comprendre ce qu’est l’impérialisme dans un système capitaliste devenu décadent, ce qui engendre aujourd’hui partout des conflits mettant la planète à feu et à sang, ce qui dans la "phase finale actuelle […] met en question toute l’existence civilisée de l’humanité".
Dès lors que le marché mondial a été constitué au début du 20e siècle et a été partagé en zones commerciales et d'influences entre les Etats capitalistes avancés, l'intensification et le déchaînement de la concurrence qui en résultaient entre ces nations a conduit à l'aggravation des tensions militaires, au développement sans précédent d'armements et à la soumission croissante de l'ensemble de la vie économique et sociale aux impératifs militaires de la préparation permanente de la guerre.
Rosa Luxembourg a fait voler en éclats les bases de la mystification qui fait d'un Etat, ou d'un groupe particulier d'Etats, ceux qui disposent d'une certaine puissance militaire, les seuls responsables de la barbarie guerrière. Si tous les Etats ne disposent pas des mêmes moyens, tous ont la même politique. Si effectivement les ambitions de domination mondiale ne peuvent éclore que parmi les Etats les plus puissants, il n'en reste pas moins que les plus petits partagent les mêmes appétits impérialistes. Comme dans le milieu de la mafia, seul le grand parrain peut dominer la ville entière, tandis que le maquereau de quartier ne règne que sur une seule rue. Pourtant, rien ne les distingue au plan des aspirations ou des méthodes de gangsters. C'est ainsi que tous les petits Etats développent avec autant d'énergie que les autres leur ambition à devenir une plus grande nation aux dépens de leurs voisins.
C'est pourquoi il est impossible de faire une distinction entre Etats oppresseurs et Etats opprimés. En effet dans les rapports de force qui s'imposent entre les requins impérialistes, tous sont également concurrents dans l'arène mondiale. Le mythe bourgeois de l'Etat agresseur ou du bloc "d'agression" au militarisme viscéral sert de justification à la guerre "défensive". La stigmatisation de l'impérialisme le plus agressif ne constitue que la propagande de chaque adversaire pour embrigader les populations dans la guerre.
Le militarisme et l'impérialisme constituent des manifestations de plus en plus ouvertes de l'entrée du système capitaliste dans sa décadence, à tel point qu'ils provoquent dès le début du 20e siècle un débat parmi les révolutionnaires.
L'explication matérialiste de l'impérialisme
Face au phénomène de l'impérialisme, différentes théories ont été développées par le mouvement ouvrier pour l'expliquer, notamment par Lénine et Rosa Luxembourg. Leurs analyses se sont forgées à la veille et au cours de la Première Guerre mondiale contre la vision de Kautsky qui faisait de l'impérialisme une option parmi d'autres politiques possibles pour les Etats capitalistes et qui pouvait déboucher sur une "phase de superimpérialisme, d'union et non de lutte des impérialismes du monde entier, une phase de la cessation des guerres en régime capitaliste, une phase d'exploitation en commun de l'univers par le capital financier uni à l'échelle internationale."2
A contrario, les approches marxistes ont en commun de considérer l'impérialisme non seulement comme un produit des lois du capitalisme mais de plus en plus comme une nécessité inhérente à son déclin. La théorie de Lénine revêt une importance particulière car elle lui a permis dans le premier conflit mondial de défendre un strict internationalisme devenant ensuite la position officielle de l'Internationale Communiste. Cependant Lénine aborde surtout la question de l'impérialisme d'une façon descriptive sans parvenir à expliquer clairement l'origine de l'expansion impérialiste. Pour lui, elle est essentiellement un mouvement des pays développés ayant pour caractéristique principale d'exploiter dans les colonies le capital des métropoles "en surabondance" en vue d'obtenir des "superprofits" en profitant d'une main d'œuvre moins chère et de matières premières abondantes.
Dans cette conception, les pays capitalistes avancés deviennent les parasites des colonies ; l'obtention des "superprofits", indispensables à leur survie, explique l'affrontement mondial pour conserver ou conquérir des colonies. Elle a pour conséquence de diviser le monde en pays oppresseurs d'une part et en pays opprimés dans les colonies, d'autre part. "L'insistance de Lénine sur le fait que les possessions coloniales étaient un trait distinctif et même indispensable de l'impérialisme n'a pas tenu l'épreuve du temps. Malgré la prévision que la perte des colonies, précipitée par les révoltes nationales dans ces régions, ébranlerait le système impérialiste jusque dans ses fondements, l'impérialisme s'est adapté tout à fait facilement à la "décolonisation". La décolonisation [après 1945] n'a fait qu'exprimer le déclin des anciennes puissances impérialistes et le triomphe des géants impérialistes qui n'étaient pas entravés par un grand nombre de colonies au moment de la première guerre mondiale. C'est ainsi que les Etats-Unis et l'URSS purent développer une politique cynique "anti-coloniale" pour mener à bien leurs propres objectifs impérialistes, pour s'appuyer sur les mouvements nationaux et les transformer immédiatement en guerres inter-impérialistes par "peuples" interposés." 3
En partant de l'analyse de l'ensemble de la période historique et de l'évolution du capitalisme comme système global, Rosa Luxembourg parvient à une compréhension plus complète et plus profonde du phénomène de l'impérialisme. Elle a mis en évidence la base historique de l'impérialisme dans les contradictions mêmes du système capitaliste. Alors que Lénine se borne à constater le phénomène de l'exploitation des colonies, Rosa Luxembourg analyse que les conquêtes coloniales ont constamment accompagné le développement capitaliste nourrissant l'insatiable nécessité de l'expansion capitaliste et a représenté, par la pénétration de nouveaux marchés, l'introduction des rapports capitalistes dans des zones géographiques où ils n'existaient pas encore : "L'accumulation est impossible dans un milieu exclusivement capitaliste. De là résultent dès la naissance du capital son besoin d'expansion dans des pays et des couches non capitalistes, la ruine de l'artisanat et de la paysannerie, la prolétarisation des couches moyennes, la politique coloniale (la politique "d'ouverture" des marchés), l'exportation des capitaux. L'existence et le développement du capitalisme depuis son origine n'ont été possible que par une expansion constante dans des domaines de la production et des pays nouveaux." 4
C'est ainsi que l'impérialisme s’est considérablement accentué dans le dernier quart du 19e siècle. . "Le capitalisme, à la recherche aride et fiévreuse de matières premières et d'acheteurs qui ne fussent ni capitalistes, ni salariés, vola, décima et assassina les populations coloniales. Ce fut l'époque de la pénétration et de l'extension de l'Angleterre en Egypte, de la France au Maroc, à Tunis et au Tonkin, de l'Italie dans l'Est Africain, sur les frontières de l'Abyssinie, de la Russie tsariste en Asie Centrale et en Mandchourie, de l'Allemagne en Afrique et en Asie, des Etats-Unis aux Philippines et à Cuba, enfin au Japon sur le continent asiatique." 5
Mais cette évolution enferme le capitalisme dans la contradiction fondamentale : plus la production capitaliste étend son emprise sur le globe, plus deviennent étroites les limites du marché créé par la recherche effrénée du profit, par rapport au besoin d'expansion capitaliste. Au-delà de la concurrence pour les colonies, Rosa Luxembourg identifie dans la saturation du marché mondial et la raréfaction des débouchés non capitalistes un tournant dans la vie du capitalisme : la faillite et l'impasse historiques de ce système qui "ne peut plus remplir sa fonction de véhicule historique du développement des forces productives." 6. C’est aussi la cause, en dernière analyse, des guerres qui caractérisent désormais le mode de vie du capitalisme décadent.
L'impérialisme, mode de vie du capitalisme en décadence
Une fois atteintes les limites du globe terrestre par le marché capitaliste, la raréfaction des débouchés solvables et des nouveaux marchés ouvre la crise permanente du système capitaliste alors que la nécessité d'expansion reste une question vitale pour chaque Etat. Désormais, cette expansion ne peut se faire qu'au détriment des autres Etats dans une lutte pour un repartage par les armes du marché mondial.
"A l'époque du capitalisme ascendant les guerres (nationales, coloniales et de conquêtes impérialistes) exprimèrent la marche ascendante, de fermentation, d'élargissement et de l'expansion du système économique capitaliste. La production capitaliste trouvait dans la guerre la continuation de sa politique économique par d'autres moyens. Chaque guerre se justifiait et payait ses frais en ouvrant un nouveau champ d'une plus grande expansion, assurant le développement d'une plus grande production capitaliste. (…) La guerre fut le moyen indispensable au capitalisme lui ouvrant des possibilités de développement ultérieur, à l'époque où ces possibilités existaient et ne pouvaient être ouvertes que par la violence."7
Désormais, "La guerre devient le seul moyen non pas de solution à la crise internationale mais le seul moyen par lequel chaque impérialisme national tend à se dégager des difficultés avec lesquelles il est aux prises, aux dépens des Etats impérialistes rivaux." 8Cette nouvelle situation historique impose dans tous les pays du monde le développement du capitalisme d'Etat.
Chaque capital national est condamné à la compétition impérialiste et trouve dans l'Etat la seule structure suffisamment forte pour mobiliser toute la société afin d'affronter ses rivaux économiques sur le plan militaire.
"La crise permanente pose l'inéluctabilité, l'inévitabilité du règlement des différends impérialistes par la lutte armée. La guerre et la menace de guerre sont les aspects latents ou manifestes d'une situation de guerre permanente dans la société. La guerre moderne est une guerre de matériel. En vue de la guerre une mobilisation monstrueuse de toutes les ressources techniques et économiques des pays est nécessaire. La production de guerre devient aussi l'axe de la production industrielle et principal champ économique de la société."9C'est pourquoi le progrès technique est entièrement conditionné par le militaire : l'aviation est développée d'abord militairement pendant la première guerre mondiale, l'atome utilisé comme bombe en 1945, l'informatique et Internet conçus comme outils militaires par l'OTAN. Le poids du secteur militaire dans tous les pays absorbe toutes les forces vives de l'économie nationale en vue de développer un armement à utiliser contre d'autres nations.
A l'aube de la décadence, la guerre était conçue comme un moyen de repartage des marchés.
Mais au fil du temps, la guerre impérialiste perd de plus en plus sa rationalité économique. Dès le début de la décadence, la dimension stratégique prend le pas sur les questions strictement économiques. Il s'agit de conquérir des positions géostratégiques contre tous les autres impérialismes dans la lutte pour l'hégémonie, afin de s'imposer comme puissance et de défendre son rang. Dans cette période du déclin du capitalisme, la guerre représente de plus en plus un désastre économique et social. Cette absence de rationalité économique de la guerre ne signifie pas que chaque capital national s'abstienne de piller les forces productives de l'adversaire ou du vaincu. Mais cette "rapine", contrairement à ce que pensait Lénine, ne constitue plus le but principal de la guerre. Alors que certains imaginent encore, officiellement par fidélité à Lénine, que la guerre puisse être motivée par des appétits économiques (le pétrole étant premier au hit-parade sur cette question), la réalité se charge de leur répondre. Le bilan économique de la guerre en Irak menée par les Etats-Unis depuis 2003 n’a pas l’air franchement penché du côté de la "rentabilité". Les revenus du pétrole irakien, même espérés pour les 100 prochaines années, pèsent bien peu face aux dépenses abyssales effectuées par l'Etat américain pour mener cette guerre, sans pour le moment entrevoir leur ralentissement.
L'entrée du capitalisme dans sa phase de décomposition porte à l'incandescence les contradictions contenues dans la période de décadence. Pour tous les pays, chaque conflit particulier dans lesquels ils sont engagés entraîne des coûts qui dépassent largement les bénéfices qu'ils peuvent en tirer. Les guerres n'ont pour résultat, sans parler même des massacres, que des destructions massives laissant complètement exsangues et dans la ruine complète les pays où elles se déroulent et qui ne seront jamais reconstruits. Mais aucun de ces calculs de profit ou de perte n'écarte la nécessité pour les Etats, tous les Etats, de défendre leur présence impérialiste dans le monde, de saboter les ambitions de leurs rivaux, ou d'accroître leurs budgets militaires. Au contraire, ils sont tous pris dans un engrenage irrationnel au point de vue économique et de la rentabilité capitaliste. Méconnaître l'irrationalité de la bourgeoisie revient à sous-estimer la menace réelle de destruction pure et simple qui pèse sur l'avenir de l'humanité.
(d'aprèsRévolution Internationale n° 335 - mai 2003)
1 Rosa Luxembourg, L’Accumulation du capital, Œuvres IV, Edition Maspero, p219.
2 Lénine, L'impérialisme stade suprême du capitalisme, Editions de Pékin, p. 112.
3Revue Internationale n°19, p. 11.
4 Rosa Luxembourg, Critique des critiques. Dans L'Accumulation du capital, elle montre que la totalité de la plus-value extraite de l'exploitation de la classe ouvrière ne peut être réalisée à l'intérieur des rapports sociaux capitalistes, car les ouvriers dont les salaires sont inférieurs à la valeur créée par leur force de travail, ne peuvent acheter toutes les marchandises qu'ils produisent. La classe capitaliste ne peut pas consommer toute la plus-value puisqu'une partie de celle-ci doit servir à la reproduction élargie du capital et doit être échangée. Donc le capitalisme, considéré d'un point de vue global, est constamment obligé de rechercher des acheteurs à ses marchandises en dehors des rapports sociaux capitalistes.
5 Le Problème de la guerre par Jehan, 1935, cité dans la Revue Internationale n°19.
6 Rosa Luxembourg, Critique des critiques.
7 Rapport à la conférence de juillet 1945 de la Gauche Communiste de France.
8 Ibid.
9 Ibid.
Topaze. Lecteur de revolution internationale.http://internationalism.org/
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
@Topaze
je viens de lire attentivement cette analyse de l'impérialisme à laquelle je souscrits mais cela ne donne aucune clé de compréhension sur la caractérisation de l'Iran ou du Hamas (sic !) comme impérialiste, bien au contraire d'ailleurs tant en Palestine arabe qu'en Iran. Pire encore puisque l'Etat palestinien n'existe pas. Comment dans ce cas, mettre les fractions d'une bourgeoisie, le Hamas par exemple, d'un pays sans Etat ni véritablement de moyens de production à même de concurrencer le moindre capitaliste, au même niveau qu'un Etat impérialiste ; ça rime à quoi ? De la même manière, l'Iran ne rentre pas dans les critères d'un Etat impérialiste. Et pourquoi pas Cuba pendant que tu y es ? Et les 3/4 des Etats dans le monde d'ailleurs ! Ton analyse n'apporte rien de plus à l'appui de tes propos sinon de mettre en évidence une lecture insensée de ton groupe d'analyses pertinentes des marxistes Luxembourg, Lénine, etc.
Franchement n'importe quoi ta position sur le sujet !
je viens de lire attentivement cette analyse de l'impérialisme à laquelle je souscrits mais cela ne donne aucune clé de compréhension sur la caractérisation de l'Iran ou du Hamas (sic !) comme impérialiste, bien au contraire d'ailleurs tant en Palestine arabe qu'en Iran. Pire encore puisque l'Etat palestinien n'existe pas. Comment dans ce cas, mettre les fractions d'une bourgeoisie, le Hamas par exemple, d'un pays sans Etat ni véritablement de moyens de production à même de concurrencer le moindre capitaliste, au même niveau qu'un Etat impérialiste ; ça rime à quoi ? De la même manière, l'Iran ne rentre pas dans les critères d'un Etat impérialiste. Et pourquoi pas Cuba pendant que tu y es ? Et les 3/4 des Etats dans le monde d'ailleurs ! Ton analyse n'apporte rien de plus à l'appui de tes propos sinon de mettre en évidence une lecture insensée de ton groupe d'analyses pertinentes des marxistes Luxembourg, Lénine, etc.
Franchement n'importe quoi ta position sur le sujet !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Israël/Palestine
Le NPA considère le vote des Nations-Unies accordant la place d’Etat non-membre à la Palestine comme une avancée dans la bataille pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et un revers pour la diplomatie de l’occupant, après le revers subi dans son offensive contre Gaza.
Pour autant la route est encore longue et seule la reconnaissance de l’intégralité des droits du peuple palestinien est à même de ramener la paix.
Israël étant sourd depuis plus de 64 ans à toutes les résolutions de l’ONU, la reconnaissance de ces droits, y compris le droit au retour exigé par les résolutions 242 et 194, passe par le soutien à la résistance des Palestiniens, au mouvement de solidarité, par le renforcement d’une campagne internationale de boycott, désinvestissement, sanctions à l’égard d’Israël.
Démantèlement de toutes les colonies ! Libération immédiate de tous les prisonniers ! Levée sans conditions du siège de Gaza ! Pas de justice pas de paix !
Palestine vivra, Palestine vaincra
Montreuil, le 30 novembre 2012
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les toutous de l'impérialisme
Pays qui ont voté contre : Canada, Etats-Unis, République Tchèque, Israël, Iles Marshall, Micronésie, Nauru, Palau, Panama.
Pays qui se sont abstenus : Albanie, Andorre, Australie, Bahamas, Barbade, Bosnie, Bulgarie, Cameroun, Colombie, Croatie, République démocratique du Congo, Estonie, Fidji, Allemagne, Guatemala, Haïti, Hongrie, Lettonie, Lithuanie, Malawi, Monaco, Mongolie, Monténégro, Pays-Bas, Papouasie Nouvelle Guinée, Paraguay, Pologne, Corée du Sud, Moldavie, Roumanie, Rwanda, Samoa, Saint Marin, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Macédoine, Togo, Tonga, Royaume-Uni, Vanuatu.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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