Israël/Palestine
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Retour sur l'agression israelienne
http://www.npa2009.org/content/gaza-retour-sur-l%E2%80%99agression-isra%C3%A9lienne
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Eugéne Duhring, peut tu m’éclairer car je n’arrive pas à comprendre ton intervention. Tu dis que tu souscrit à cette analyse de l’impérialisme très bien ! Mais laquelle ? Celle de Lénine ou de Rosa. A l’époque , c’était une polémique dans le camp révolutionnaire. Je pense que depuis la réalité a tranché et a donner raison a Rosa.
C’est vrai qu’il n’y a pas un Etat palestinien officialisé mais dans la bande de Gaza comme ailleurs, la société est divisé en classe. Donc il y a une bourgeoisie. J’ai lu l’article du NPA est quand il est dit :
‘Rappelons en effet que pour la seule année 2012, le Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyyeh a été reçu très officiellement en Tunisie, en Turquie et en Égypte, tandis que l’émir du Qatar s’est rendu dans la bande de Gaza en octobre dernier.’
Ça montre bien que le Hamas est reconnu comme tel. Et les rencontres effectuées on pour but soit de se faire reconnaître, soit d’obtenir un soutien, soit les deux à la fois, mais ça peut aussi être pour tout autres raisons mais avec un but, c’est de défendre au mieux ces propres interests. Et si des Etats rencontre le Hamas, c’est aussi en vu de défendre leurs propres intérêts, qui peuvent rejoindre ceux du Hamas. Pour ma part, ça, c'est des tractations entre brigands impérialistes. Et ce qui est vrai pour le Hamas, l’est aussi pour l’Iran. A-t-on avis pourquoi l’Iran soutien Bachar el Assad en Syrie ? Pour moi, c’est parce que l’Iran c’est bien que si la rébellion arrive a ejecter Bachar El Assad ceci ne va pas dans le sens de ses interests.
Je ne pense pas Roseau qu’on peut dire que c’est les toutous de l’impérialisme. l’ONU montre bien que c’est un repaire de brigands impérialiste. Je crois que c’est Lénine qui disait ça pour la société des nations. Chaque Etat en fonction des ces intérêts accepte ou pas, ou s’abstient. Mais demain ça peut changer en fonction des
Résolution a voter. L’histoire récente le démontre amplement. Après pensé (comme le dit le communiqué du NPA) que si il y a justice il y a la paix. Pour ma part ce n’est pas comprendre ce qu’est le capitalisme. Etat ou pas, les conflits se poursuivront et cette région et lourde en terme de conflit a venir. je vous fait part d’un article sur les luttes qui ont eu lien ces dernières semaines en Cisjordanie. Cet article montre qu’avec un Etat ou pas la classe ouvrière subira l’austérité lié à la crise économique. Et seule la lutte de classe (et pas pour un Etat) est la seule perpective pour en finir avec les guerres et c’est cette perpective à mon avis que doivent défendre les révolutionnaires. http://fr.internationalism.org/icconline/2012/sur_les_manifestations_en_cisjordanie_courrier_de_lecteur.html
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale
C’est vrai qu’il n’y a pas un Etat palestinien officialisé mais dans la bande de Gaza comme ailleurs, la société est divisé en classe. Donc il y a une bourgeoisie. J’ai lu l’article du NPA est quand il est dit :
‘Rappelons en effet que pour la seule année 2012, le Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyyeh a été reçu très officiellement en Tunisie, en Turquie et en Égypte, tandis que l’émir du Qatar s’est rendu dans la bande de Gaza en octobre dernier.’
Ça montre bien que le Hamas est reconnu comme tel. Et les rencontres effectuées on pour but soit de se faire reconnaître, soit d’obtenir un soutien, soit les deux à la fois, mais ça peut aussi être pour tout autres raisons mais avec un but, c’est de défendre au mieux ces propres interests. Et si des Etats rencontre le Hamas, c’est aussi en vu de défendre leurs propres intérêts, qui peuvent rejoindre ceux du Hamas. Pour ma part, ça, c'est des tractations entre brigands impérialistes. Et ce qui est vrai pour le Hamas, l’est aussi pour l’Iran. A-t-on avis pourquoi l’Iran soutien Bachar el Assad en Syrie ? Pour moi, c’est parce que l’Iran c’est bien que si la rébellion arrive a ejecter Bachar El Assad ceci ne va pas dans le sens de ses interests.
Je ne pense pas Roseau qu’on peut dire que c’est les toutous de l’impérialisme. l’ONU montre bien que c’est un repaire de brigands impérialiste. Je crois que c’est Lénine qui disait ça pour la société des nations. Chaque Etat en fonction des ces intérêts accepte ou pas, ou s’abstient. Mais demain ça peut changer en fonction des
Résolution a voter. L’histoire récente le démontre amplement. Après pensé (comme le dit le communiqué du NPA) que si il y a justice il y a la paix. Pour ma part ce n’est pas comprendre ce qu’est le capitalisme. Etat ou pas, les conflits se poursuivront et cette région et lourde en terme de conflit a venir. je vous fait part d’un article sur les luttes qui ont eu lien ces dernières semaines en Cisjordanie. Cet article montre qu’avec un Etat ou pas la classe ouvrière subira l’austérité lié à la crise économique. Et seule la lutte de classe (et pas pour un Etat) est la seule perpective pour en finir avec les guerres et c’est cette perpective à mon avis que doivent défendre les révolutionnaires. http://fr.internationalism.org/icconline/2012/sur_les_manifestations_en_cisjordanie_courrier_de_lecteur.html
Topaze. Lecteur de Revolution Internationale
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
Déclaration soc dem de Mélenchon sur la Palestine :
« que pouvons nous faire ? Rien. Tout le monde a fait tout ce qu’il pouvait ».
Incroyable, mais ici à partir de 3mn 20 :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/12/03/invite-de-bfm-politique-sur-bfmtv/
Même sur son blog on peut lire cette protestation:
« que pouvons nous faire ? Rien. Tout le monde a fait tout ce qu’il pouvait ».
Incroyable, mais ici à partir de 3mn 20 :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/12/03/invite-de-bfm-politique-sur-bfmtv/
Même sur son blog on peut lire cette protestation:
Sans parler de la campagne BDS soumise à forte répression par l'impérialisme, gouvernement de la majorité en France y compris.Dim dit:
2 décembre 2012 à 23h53
..Oui il est vrai que la parole est "captive" sur ce sujet, certains groupuscules communautaires crient à l'antisémitisme à la moindre critique de la politique coloniale d'Israel. Mais renoncer a critiquer Israël par peur des anathèmes, c'est leur donner raison d'agir ainsi ! Vous vous êtes fait très injustement traiter d'antisémite par vos adversaires politiques il y a quelques mois et cela n'a pas du être facile à vivre, néanmoins il est faux de dire que nous Français, nous ne pouvons rien faire, il est possible pour nous de demander que l'UE prenne des sanctions financières contre Israel et revienne sur l'accord de libre échange que nous avons avec ce pays. Vous savez qu'il est possible de mettre cette menace sur la table, vous étiez sur cette position il y a quelques mois...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
A BDS Movement That Works
by Barbara Harvey
November 20, 2012
http://www.solidarity-us.org/site/node/3747
by Barbara Harvey
November 20, 2012
http://www.solidarity-us.org/site/node/3747
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
PALESTINE VIVRA ! PALESTINE VAINCRA !
Nouveau massacre contre le peuple de Gaza, reconnaissance de la Palestine comme membre « observateur » à l’ONU, de nouveau l’histoire s’emballe pour la Palestine. La politique belliciste et raciste d’Israël ne saurait être endiguée par cette avancée diplomatique. D’ailleurs, qui pourrait donner crédit à la volonté de paix de l’état sioniste, quand, 48 heures après cette décision qualifiée d’historique par les médias, celui-ci annonce en réponse une nouvelle phase de colonisation en Cisjordanie et un étranglement financier de la Palestine.
Ce dossier aborde les questions essentielles que sont la mort du processus initié par les accords d’Oslo, la question des réfugiés, et la campagne BDS dont est partie prenante le NPA. Nous reviendrons prochainement sur la situation dramatique des prisonniers. Plus que jamais, le NPA soutient la lutte du peuple palestinien.
Dossier coordonné par la commission Moyen-Orient Palestine du NPA
http://www.npa2009.org/content/palestine-vivra-palestine-vaincra-0
Ce dossier aborde les questions essentielles que sont la mort du processus initié par les accords d’Oslo, la question des réfugiés, et la campagne BDS dont est partie prenante le NPA. Nous reviendrons prochainement sur la situation dramatique des prisonniers. Plus que jamais, le NPA soutient la lutte du peuple palestinien.
Dossier coordonné par la commission Moyen-Orient Palestine du NPA
http://www.npa2009.org/content/palestine-vivra-palestine-vaincra-0
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Voici un article traduit de WR (section en GB du CCI) paru su le site du CCI. Vu qu'il n'est pas trop long je le met directement .
Une fois de plus, les tirs de roquette israéliens ont submergé Gaza. En 2008, l’opération « plomb durci » avait provoqué presque 1500 morts, pour la plupart des civils, malgré les déclarations prétendant que seules les cibles terroristes faisaient l’objet de « frappes chirurgicales » . La Bande de Gaza est une des régions où la densité de population est la plus forte mais aussi une des plus pauvres du monde. Il est ainsi absolument impossible de distinguer les « dommages infligés aux terroristes » et ceux causés aux civils qui les entourent. Avec les armes sophistiquées dont Israël dispose, la majorité des dommages de la campagne militaire actuelle touche aussi les femmes, les enfants et les vieillards.
Cela ne concerne pas que les militaires à la tête de l’État israélien. Gaza a été une fois de plus punie, comme ce fut le cas lors du massacre précédent à travers le blocus de l'économie, brisant : les efforts de reconstruction après les ravages de 2008 et laissant la population affamée.
Comparé au feu guerrier déclenché par l’Etat israéliens, les capacités militaires du Hamas et des autres groupes djihadistes radicaux de Gaza sont dérisoires. Grâce au chaos en Libye, le Hamas a cependant obtenu des missiles de longue portée plus efficace. Non seulement Ashdod au Sud (où trois résidents d’un bloc d’immeubles ont été tués par un missile venant de Gaza) mais Tel-Aviv et Jérusalem également sont à présent à leur portée. La menace de paralysie qui saisit Gaza commence aussi à se faire sentir dans les principales villes israéliennes.
Bref : les deux populations sont tenues en otage par les arsenaux militaires opposés et qui dominent Israël et la Palestine – avec une aide discrète de l’armée égyptienne qui patrouille aux frontières de Gaza pour empêcher les incursions ou les évasions indésirables. Les deux populations sont victimes d’une situation de guerre permanente – non seulement sous la forme de roquettes et de bombes, mais aussi en étant appelées à soutenir le poids grandissant d’une économie plombée par les besoins de la guerre. De plus, la crise économique mondiale contraint aujourd’hui la classe dominante israélienne et palestinienne à mettre en place de nouvelles mesures de restrictions du niveau de vie, à augmenter les prix des produits de première nécessité.
En Israël, l’an dernier, le prix déjà élevé des logements a été une des étincelles qui a allumé le mouvement de protestation qui a pris la forme de manifestations massives et d’assemblées – mouvement qui était directement inspiré des révoltes du monde arabe et qui avait pour mots d’ordre « Netanyahou, Assad, Moubarak sont tous les mêmes » et « Arabes et Juifs veulent des logements accessibles et décents». Au cours de cette période courte mais stimulante, tout dans la société israélienne était ouvert à la critique et au débat – y compris le « problème palestinien », l’avenir des colonies et des territoires occupés.
Une des plus grandes peurs des protestataires était que le gouvernement ne réponde à ce défi en appelant à « l’unité » nationale et en se lançant dans une nouvelle aventure militaire.
De même, l'été dernier, dans la région des territoires occupés de la Bande de Gaza, les augmentations du carburant et des prix de la nourriture ont provoqué une série de manifestations de colère, avec des blocages de route et des grèves. Les ouvriers du transport, de la santé et de l’éducation, des étudiants des universités et des écoles ainsi que des chômeurs, se sont retrouvés dans la rue face à la police de l’Autorité palestinienne en exigeant des hausses de salaires, du travail, des baisses de prix et la fin de la corruption. Il y a également eu des manifestations contre le coût de la vie dans le royaume de Jordanie.
Malgré les différences de niveau de vie entre les populations israélienne et palestinienne, en dépit du fait que cette dernière subit en plus l’oppression et l’humiliation militaire, les racines de ces deux révoltes sociales sont exactement les mêmes : l’impossibilité grandissante de vivre dans un système capitaliste profondément en crise .
Il y a eu beaucoup de spéculations sur les motifs de la dernière escalade militaire. Netanyahou essaie-t-il de faire monter le nationalisme pour améliorer ses chances de réélection ? Le Hamas a-t-il provoqué ses attaques à la roquette pour prouver son crédit militaire devant le défi que posent les bandes islamistes plus radicales ? Quel rôle sera appelé à jouer dans le conflit le nouveau régime en Égypte ? Comment ces événements vont-ils affecter la guerre civile en Syrie ?
Toutes ces questions, pertinentes en elles-mêmes, ne permettent pas de répondre au problème de fond qui les relie. La réalité, c'est qu'il s'agit d'une escalade guerrière de nature impérialiste, aux antipodes des intérêts et des besoins des populations israéliennes, palestiniennes et plus largement du Moyen-Orient.
Alors que les révoltes sociales des deux côtés permettent aux exploités de se battre pour leurs intérêts matériels contre les capitalistes et l’État qui les exploite, la guerre impérialiste crée une fausse unité entre les exploités et leurs exploiteurs, accentuant leur division. Lorsque les avions d’Israël bombardent Gaza, cela fait des nouvelles recrues pour le Hamas et les djihadistes pour lesquels tous les Israéliens sont l’ennemi. Lorsque les djihadistes tirent à coups de roquettes sur Ashdod ou Tel-Aviv, encore plus d’Israéliens se tournent vers la protection et les appels à la vengeance de « leur » État contre les « Arabes ». Les problèmes sociaux pressants qui existent derrière les révoltes sont écrasés sous une avalanche de haine et d’hystérie nationalistes.
Petites ou grandes, toutes les nations sont impérialistes ; petites ou grandes, toutes les fractions bourgeoises n’ont jamais aucun scrupule à utiliser la population comme chair à canon au nom des intérêts de la patrie. D’ailleurs, devant l’escalade actuelle de la violence à Gaza, quand les gouvernements « responsables » et démocratiques comme ceux des États-Unis et de la Grande-Bretagne appellent à « l’apaisement », au retour vers « le processus de paix », l’hypocrisie atteint des sommets. Car ce sont ces mêmes gouvernements qui font la guerre en Afghanistan, au Pakistan, en Irak. Les États-Unis sont aussi le principal soutien financier et militaire d’Israël. Les grandes puissances impérialistes n’ont aucune solution « pacifiques » pas plus que les États comme l’Iran qui arme le Hamas et le Hezbollah. Le réel espoir d’une paix mondiale ne se trouve pas chez « nos » dirigeants, mais dans la résistance des exploités, dans leur compréhension grandissante qu’ils ont les mêmes intérêts dans tous les pays, le même besoin de lutter et de s’unir contre un système qui ne peut rien offrir d’autre que la crise, la guerre et la destruction.
Amos (20 novembre)
Une fois de plus, les tirs de roquette israéliens ont submergé Gaza. En 2008, l’opération « plomb durci » avait provoqué presque 1500 morts, pour la plupart des civils, malgré les déclarations prétendant que seules les cibles terroristes faisaient l’objet de « frappes chirurgicales » . La Bande de Gaza est une des régions où la densité de population est la plus forte mais aussi une des plus pauvres du monde. Il est ainsi absolument impossible de distinguer les « dommages infligés aux terroristes » et ceux causés aux civils qui les entourent. Avec les armes sophistiquées dont Israël dispose, la majorité des dommages de la campagne militaire actuelle touche aussi les femmes, les enfants et les vieillards.
Cela ne concerne pas que les militaires à la tête de l’État israélien. Gaza a été une fois de plus punie, comme ce fut le cas lors du massacre précédent à travers le blocus de l'économie, brisant : les efforts de reconstruction après les ravages de 2008 et laissant la population affamée.
Comparé au feu guerrier déclenché par l’Etat israéliens, les capacités militaires du Hamas et des autres groupes djihadistes radicaux de Gaza sont dérisoires. Grâce au chaos en Libye, le Hamas a cependant obtenu des missiles de longue portée plus efficace. Non seulement Ashdod au Sud (où trois résidents d’un bloc d’immeubles ont été tués par un missile venant de Gaza) mais Tel-Aviv et Jérusalem également sont à présent à leur portée. La menace de paralysie qui saisit Gaza commence aussi à se faire sentir dans les principales villes israéliennes.
Bref : les deux populations sont tenues en otage par les arsenaux militaires opposés et qui dominent Israël et la Palestine – avec une aide discrète de l’armée égyptienne qui patrouille aux frontières de Gaza pour empêcher les incursions ou les évasions indésirables. Les deux populations sont victimes d’une situation de guerre permanente – non seulement sous la forme de roquettes et de bombes, mais aussi en étant appelées à soutenir le poids grandissant d’une économie plombée par les besoins de la guerre. De plus, la crise économique mondiale contraint aujourd’hui la classe dominante israélienne et palestinienne à mettre en place de nouvelles mesures de restrictions du niveau de vie, à augmenter les prix des produits de première nécessité.
En Israël, l’an dernier, le prix déjà élevé des logements a été une des étincelles qui a allumé le mouvement de protestation qui a pris la forme de manifestations massives et d’assemblées – mouvement qui était directement inspiré des révoltes du monde arabe et qui avait pour mots d’ordre « Netanyahou, Assad, Moubarak sont tous les mêmes » et « Arabes et Juifs veulent des logements accessibles et décents». Au cours de cette période courte mais stimulante, tout dans la société israélienne était ouvert à la critique et au débat – y compris le « problème palestinien », l’avenir des colonies et des territoires occupés.
Une des plus grandes peurs des protestataires était que le gouvernement ne réponde à ce défi en appelant à « l’unité » nationale et en se lançant dans une nouvelle aventure militaire.
De même, l'été dernier, dans la région des territoires occupés de la Bande de Gaza, les augmentations du carburant et des prix de la nourriture ont provoqué une série de manifestations de colère, avec des blocages de route et des grèves. Les ouvriers du transport, de la santé et de l’éducation, des étudiants des universités et des écoles ainsi que des chômeurs, se sont retrouvés dans la rue face à la police de l’Autorité palestinienne en exigeant des hausses de salaires, du travail, des baisses de prix et la fin de la corruption. Il y a également eu des manifestations contre le coût de la vie dans le royaume de Jordanie.
Malgré les différences de niveau de vie entre les populations israélienne et palestinienne, en dépit du fait que cette dernière subit en plus l’oppression et l’humiliation militaire, les racines de ces deux révoltes sociales sont exactement les mêmes : l’impossibilité grandissante de vivre dans un système capitaliste profondément en crise .
Il y a eu beaucoup de spéculations sur les motifs de la dernière escalade militaire. Netanyahou essaie-t-il de faire monter le nationalisme pour améliorer ses chances de réélection ? Le Hamas a-t-il provoqué ses attaques à la roquette pour prouver son crédit militaire devant le défi que posent les bandes islamistes plus radicales ? Quel rôle sera appelé à jouer dans le conflit le nouveau régime en Égypte ? Comment ces événements vont-ils affecter la guerre civile en Syrie ?
Toutes ces questions, pertinentes en elles-mêmes, ne permettent pas de répondre au problème de fond qui les relie. La réalité, c'est qu'il s'agit d'une escalade guerrière de nature impérialiste, aux antipodes des intérêts et des besoins des populations israéliennes, palestiniennes et plus largement du Moyen-Orient.
Alors que les révoltes sociales des deux côtés permettent aux exploités de se battre pour leurs intérêts matériels contre les capitalistes et l’État qui les exploite, la guerre impérialiste crée une fausse unité entre les exploités et leurs exploiteurs, accentuant leur division. Lorsque les avions d’Israël bombardent Gaza, cela fait des nouvelles recrues pour le Hamas et les djihadistes pour lesquels tous les Israéliens sont l’ennemi. Lorsque les djihadistes tirent à coups de roquettes sur Ashdod ou Tel-Aviv, encore plus d’Israéliens se tournent vers la protection et les appels à la vengeance de « leur » État contre les « Arabes ». Les problèmes sociaux pressants qui existent derrière les révoltes sont écrasés sous une avalanche de haine et d’hystérie nationalistes.
Petites ou grandes, toutes les nations sont impérialistes ; petites ou grandes, toutes les fractions bourgeoises n’ont jamais aucun scrupule à utiliser la population comme chair à canon au nom des intérêts de la patrie. D’ailleurs, devant l’escalade actuelle de la violence à Gaza, quand les gouvernements « responsables » et démocratiques comme ceux des États-Unis et de la Grande-Bretagne appellent à « l’apaisement », au retour vers « le processus de paix », l’hypocrisie atteint des sommets. Car ce sont ces mêmes gouvernements qui font la guerre en Afghanistan, au Pakistan, en Irak. Les États-Unis sont aussi le principal soutien financier et militaire d’Israël. Les grandes puissances impérialistes n’ont aucune solution « pacifiques » pas plus que les États comme l’Iran qui arme le Hamas et le Hezbollah. Le réel espoir d’une paix mondiale ne se trouve pas chez « nos » dirigeants, mais dans la résistance des exploités, dans leur compréhension grandissante qu’ils ont les mêmes intérêts dans tous les pays, le même besoin de lutter et de s’unir contre un système qui ne peut rien offrir d’autre que la crise, la guerre et la destruction.
Amos (20 novembre)
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Israël/Palestine
On peut se demander quand un révolutionnaire se fait récompenser par l'Etat français si il n'a pas fait une connerie ! Mais en l'occurrence on peut quand même surtout se réjouir que la récompense donnée à Warschawski permette de faire entendre un autre son de cloche à une échelle de masse, voir cet article du Point : Warschawski : un juif dévoué à la cause palestinienne
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Comment la terre d’Israël fut inventée
http://alencontre.org/societe/livres/livre-le-retour-de-lhistoire.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
LE HAMAS IMPOSE LE PORT DU FOULARD AUX LYCEENNES
http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/200908/24/01-895360-le-hamas-impose-le-foulard-aux-lyceennes-de-gaza.php
Voilà qui va faire avancer la cause palestinienne et celle des femmes palestiniennes......
Voilà qui va faire avancer la cause palestinienne et celle des femmes palestiniennes......
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Israël/Palestine
Eh oui, le Hamas est aussi débile que ceux qui veulent à tout prix interdire le foulard. Laissons les femmes décider, à Gaza comme à Aubervilliers...Vals a écrit:http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/200908/24/01-895360-le-hamas-impose-le-foulard-aux-lyceennes-de-gaza.php
Voilà qui va faire avancer la cause palestinienne et celle des femmes palestiniennes......
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Israël/Palestine
Rassemblement de soutien ce jour aux prisoniers palestiniens en grève de la faim - 15h-19h
http://npa2009.org/node/36247
http://npa2009.org/node/36247
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
FSM de Túnez: declaración sobre Palestina
http://www.anticapitalistas.org/spip.php?article28266
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Dossier Gaza: brisons le blocus
TEAN
Du 4 au 10 mars, une délégation comprenant des militantEs du NPA a été invitée à Gaza par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ce parti regroupe 3 000 militantEs à Gaza (ce qui équivaudrait en France à un parti de 100 000 personnes !), qui agissent dans tous les secteurs de la société, et subissent par ailleurs la répression israélienne et parfois des actes d'autoritarisme du Hamas.
L'accueil qui nous a été réservé témoigne de l'intérêt du FPLP pour les relations avec le NPA. Déjà en 2009 une délégation conduite par Olivier Besancenot en Cisjordanie avait reçu un accueil chaleureux.
http://npa2009.org/node/36492
Du 4 au 10 mars, une délégation comprenant des militantEs du NPA a été invitée à Gaza par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ce parti regroupe 3 000 militantEs à Gaza (ce qui équivaudrait en France à un parti de 100 000 personnes !), qui agissent dans tous les secteurs de la société, et subissent par ailleurs la répression israélienne et parfois des actes d'autoritarisme du Hamas.
L'accueil qui nous a été réservé témoigne de l'intérêt du FPLP pour les relations avec le NPA. Déjà en 2009 une délégation conduite par Olivier Besancenot en Cisjordanie avait reçu un accueil chaleureux.
http://npa2009.org/node/36492
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le b.a.-ba du conflit israélo-palestinien
Il n’est pas facile de raconter Jérusalem (قد س س al Quds en arabe). La ville trois fois sainte est peut-être aujourd’hui la réalité la plus complexe au monde. Il y a la vieille ville, un dédale de rues d’où surgissent la basilique du Saint-Sépulcre, le Mur des Lamentations et l’esplanade des Mosquées (en arabe : الحرم الشريف al-Ḥaram aš-Šarīf). Les trois monothéismes trouvent leurs racines dans cet espace minuscule. Et puis, il y a les autres Jérusalem. Il y a Jérusalem-ouest, construite après 1948 (année de l’exode palestinien commémorée comme la Nakba - arabe: النكبة, an-Nakbah, littéralement « désastre » ou « catastrophe »). C’est une ville moderne avec de beaux bâtiments. Mais à Jérusalem-ouest, il y a aussi les quartiers ultra-orthodoxes, avec des familles très nombreuses. Certains trottoirs sont réservés aux hommes et d’autres aux femmes. Ces quartiers sont bouclés les jours de shabbat pour éviter qu’on y passe en voiture. Les transgresseurs de ce précepte religieux ne s’y aventurent d’ailleurs jamais sous peine d’être très mal accueillis. Méa Shéarim, le plus célèbre des quartiers ultra-orthodoxes, se trouve le long de la frontière de 1967.
Cette frontière est aujourd’hui une très large rue avec un tramway au milieu. Il suffit de la traverser pour se trouver dans la ville arabe : Jérusalem-est est, selon le droit international, un territoire occupé, avec des occupants israéliens et des occupés palestiniens. Jérusalem-est appartenait il y a quarante-cinq ans à la Jordanie, jusqu’à la prise de la vieille ville par les parachutistes israéliens en 1967. C’est depuis cette date que la Cisjordanie est de facto sous contrôle de Tsahal ; elle est, depuis les accords d’Oslo, divisée en trois zones : A, B et C. Ces accords qui devaient être une étape dans le processus de paix n’ont en fin de compte jamais porté leurs fruits. Edward Saïd, l’un des plus célèbres érudits palestiniens, écrivait d’ailleurs qu’Arafat avait signé à Oslo la capitulation du peuple palestinien.
Pour mieux comprendre la situation, il est nécessaire d’expliquer cette division en trois zones :
Ce qui signifie que s’il arrivait quelque chose dans un village de la zone B qui nécessiterait d’appeler la police, les agents palestiniens devraient venir de la zone A. Et si ce quelque chose avait lieu en zone C, il faudrait que ces mêmes agents fassent un bon bout de chemin avant d’arriver à destination. Mais avant, il faudrait qu’ils demandent la permission aux autorités israéliennes pour franchir le (les) check-point (s). L’État juif, dont on connaît l’efficacité en matière de sécurité, mettra au bas mot trois heures avant de donner le feu vert à leurs homologues palestiniens… qui arriveront à destination après quatre longues heures.
Et durant ces quatre longues heures, chacun pourra s’interroger sur le sens véritable du mot État.
Cette frontière est aujourd’hui une très large rue avec un tramway au milieu. Il suffit de la traverser pour se trouver dans la ville arabe : Jérusalem-est est, selon le droit international, un territoire occupé, avec des occupants israéliens et des occupés palestiniens. Jérusalem-est appartenait il y a quarante-cinq ans à la Jordanie, jusqu’à la prise de la vieille ville par les parachutistes israéliens en 1967. C’est depuis cette date que la Cisjordanie est de facto sous contrôle de Tsahal ; elle est, depuis les accords d’Oslo, divisée en trois zones : A, B et C. Ces accords qui devaient être une étape dans le processus de paix n’ont en fin de compte jamais porté leurs fruits. Edward Saïd, l’un des plus célèbres érudits palestiniens, écrivait d’ailleurs qu’Arafat avait signé à Oslo la capitulation du peuple palestinien.
Pour mieux comprendre la situation, il est nécessaire d’expliquer cette division en trois zones :
- les grandes villes telles que Jénine, Tulkarem, Naplouse, Ramallah ou Bethléem, se trouvent dans la zone A, qui est entièrement sous contrôle civil et militaire palestinien. Ces villes représentent 3 % de la Cisjordanie et 20 % de sa population.
- les villages et les espaces aux alentours de la zone A forment la zone B. Cette zone représente 27 % de la Cisjordanie et 70 % de sa population. Elle est sous régime mixte, avec un contrôle civil palestinien et un contrôle militaire conjoint,
- la zone C est composée du reste de la Cisjordanie, soit 70 % de son territoire. Elle constitue la plus grande part des terres fertiles de Cisjordanie. La zone C contient l’intégralité des routes menant aux colonies israéliennes, les zones tampons (près des colonies, du Mur et des zones stratégiques) et quasiment toute la vallée du Jourdain, de Jérusalem-est et du désert. Toutes les frontières sont situées en zone C, où Israël bénéficie toujours du contrôle total.
Ce qui signifie que s’il arrivait quelque chose dans un village de la zone B qui nécessiterait d’appeler la police, les agents palestiniens devraient venir de la zone A. Et si ce quelque chose avait lieu en zone C, il faudrait que ces mêmes agents fassent un bon bout de chemin avant d’arriver à destination. Mais avant, il faudrait qu’ils demandent la permission aux autorités israéliennes pour franchir le (les) check-point (s). L’État juif, dont on connaît l’efficacité en matière de sécurité, mettra au bas mot trois heures avant de donner le feu vert à leurs homologues palestiniens… qui arriveront à destination après quatre longues heures.
Et durant ces quatre longues heures, chacun pourra s’interroger sur le sens véritable du mot État.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-le-b-a-ba-du-conflit-israelo-palestinien-117641436.html
Breaking the silence : d’anciens soldats israélien
Tsahal est une armée de conscription. Le service national est obligatoire pour tous les citoyens, hommes et femmes. L’appel sous les drapeaux peut durer jusqu’à trente mois pour les jeunes filles et jusqu’à trente-six mois pour les jeunes garçons. Pour ces derniers, la loi prévoit qu’ils peuvent être appelés à intégrer par la suite le service de réserve à des fins précises, dont l’entraînement en vue d’un état d’urgence, le maintien de la discipline et l’exécution de tâches opérationnelles. Les périodes de réserve peuvent être prolongées si l’état d’urgence est déclaré ou dans certaines conditions particulières.
La plupart des jeunes appelés subissent durant les huit premiers mois de leur service un entraînement très difficile avant de servir, un M-16 en main, dans les territoires occupés. Pour eux, le service militaire ne relève pas seulement du devoir vis-à-vis de l’État d’Israël. C’est aussi un devoir religieux. N’oublions pas que les conscrits sont très majoritairement juifs, les citoyens d’autres religions n’étant pas tenus de servir dans l’armée. Mais ces jeunes appelés ne reviennent parfois jamais totalement indemnes de leur service national. Après le stress des missions à risques et de l’Intifada, certains vont s’éclater en Inde ou en Thaïlande à la recherche de paradis artificiels, se perdant parfois en route… quand d’autres s’occupent de façon plus constructive.
L’association Breaking the silence est composée d’anciens soldats qui n’arrivent pas à vivre avec le poids du mal qu’ils ont infligé aux populations palestiniennes dans les territoires occupés, et qui cherchent un peu de paix intérieure en racontant ce qu’ils ont fait. Des visites guidées sur les lieux mêmes des combats sont même effectuées en autocars à partir de Jérusalem ; à l’intérieur du véhicule, quarante touristes occidentaux, le chauffeur et l’ex-soldat qui montre les lieux exacts où il opérait. Certains n’hésitent pas à aller à Hébron, malgré les violences perpétrées par les colons israéliens au centre-ville, là où se trouve le tombeau d’Ibrahim (Abraham pour les chrétiens).
La peur et le dégoût se dessinent dans les récits de ces ex-soldats. Les jeunes de 20 ans préfèreraient fréquenter les plages de Tel-Aviv ou aller à l’université plutôt que de se retrouver à blesser d’autres personnes. Pourtant, ils l’ont fait. On leur a enseigné que les musulmans étaient dangereux et qu’ils pouvaient mettre en danger la sécurité d’Israël. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils se retrouvent, à Hébron ou ailleurs, à surveiller les terres que les colons fanatiques arrachent illégalement aux Palestiniens. L’un de ces anciens conscrits a raconté que la bataille médiatique faisait rage… même en temps de paix. Dans un jargon propre à Tsahal, on parle d’attaque « terroriste » lorsque les Arabes sont aux prises avec les Israéliens, mais il s’agit de « litiges » lorsque les colons s’attaquent à ces mêmes Arabes. Israël est plus que jamais le pays des deux poids, deux mesures.
Mais ces jeunes Israéliens de l’association Breaking the silence espèrent changer les choses… Ils ont pourtant fort à faire face à l’actuelle classe politique et aux mentalités de la société israélienne. Beaucoup de ces ex-conscrits sont en effet considérés comme des traîtres, voire comme des lâches, y compris par leurs propres familles. Mais ils sont peut-être les seuls en Israël à pouvoir dire « shalom » sans se renier.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-breaking-the-silence-d-anciens-soldats-israeliens-racontent-118451920.html
Re: Israël/Palestine
Afrik.com : Israël : un hôpital interdit aux Noirs
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
On prend les mêmes et on recommence
http://npa2009.org/node/38397
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
http://www.lesinrocks.com/2013/08/27/actualite/qui-sont-ces-isrealiens-qui-militent-cote-palestinien-11420123/#.UhyZwfKdUFE
Re: Israël/Palestine
Oslo, 20 ans après : il n’y a jamais eu de processus de paix
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120913/oslo-20-ans-apres-il-n-y-jamais-eu-de-processus-de-paix
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120913/oslo-20-ans-apres-il-n-y-jamais-eu-de-processus-de-paix
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article8620
Faut-il boycotter Israël ? C’est en tout cas la conviction de Roger Waters, l’un des membres fondateurs des Pink Floyd qui a joué son opéra rock The Wall au Stade de France samedi 21 septembre.
C’est l’une des légendes du rock aux côtés de Mick Jagger et de Paul McCartney. Roger Waters, l’un des membres fondateurs des Pink Floyd, s’est produit samedi 21 septembre au Stade de France, dernière étape de la tournée de son opéra rock « The Wall » (le mur). Mais alors que la plupart des stars se gardent bien d’exprimer leurs opinions politiques, de peur de trop segmenter leur public, le guitariste des Pink Floyd est l’un des membres les plus actifs de la campagne BDS, pour « Boycott, Désinvestissement, Sanctions ».
Faut-il boycotter Israël ? C’est en tout cas la conviction de Roger Waters, l’un des membres fondateurs des Pink Floyd qui a joué son opéra rock The Wall au Stade de France samedi 21 septembre.
C’est l’une des légendes du rock aux côtés de Mick Jagger et de Paul McCartney. Roger Waters, l’un des membres fondateurs des Pink Floyd, s’est produit samedi 21 septembre au Stade de France, dernière étape de la tournée de son opéra rock « The Wall » (le mur). Mais alors que la plupart des stars se gardent bien d’exprimer leurs opinions politiques, de peur de trop segmenter leur public, le guitariste des Pink Floyd est l’un des membres les plus actifs de la campagne BDS, pour « Boycott, Désinvestissement, Sanctions ».
Re: Israël/Palestine
http://www.vp-partisan.org/article508.html
Sur les 20 ans des accords d'Oslo, voilà ce que nous écrivions dans Partisan en octobre 1993 :
Sur les 20 ans des accords d'Oslo, voilà ce que nous écrivions dans Partisan en octobre 1993 :
L’accord signé par la direction de l’OLP et le gouvernement sioniste a pris par surprise à la fois les militants palestiniens et l’opinion mondiale. Alors que l’actualité était aux bombardements sauvages du Liban (aujourd’hui totalement oubliés), à l’Intifada ou aux combattants palestiniens exilés, la nouvelle faisait l’effet d’une bombe à la fin du mois d’août.
Depuis, c’est l’embarras et la perplexité chez de nombreux militants sont souvent réduits à approuver à reculons cet accord, faute d’autre perspective et face à l’impasse dans laquelle semblait engagé le mouvement national palestinien. Très peu de tracts, de déclarations, de prises de position un minimum claires. Après avoir pris un peu de recul, essayons de remettre les choses en place.
Cet accord est une trahison du projet national palestinien
C’est le premier point incontestable. On peut argumenter comme on veut sur les compromis parfois nécessaires avec l’ennemi (que nous ne rejetons absolument pas par principe), les étapes nécessaires à tout combat, cet accord précis est une trahison sans appel du projet palestinien tel qu’il avait été défini dans les années 70.
- Il y a reconnaissance de l’état d’Israël et l’abandon à leur sort des réfugiés de 1948 dont le retour n’est même pas envisagé à la différence de ceux de 1967.
- Il y a l’acceptation d’une "autonomie" totalement contrôlée économiquement et politiquement par Israël.
- Il y a un partage des tâches de répression avec la constitution d’une police palestinienne qui est au cœur du dispositif de l’accord avec les sionistes pour faire la preuve de sa viabilité.
- Il n’y a aucune remise en cause des implantations juives, du contrôle de la terre, de l’eau et des communications par les sionistes.
- Enfin, l’accord laisse l’état sioniste maître du jeu pour ce qui est de l’avenir du processus, que ce soit pour les colonies ou pour l’extension de l’autonomie à l’ensemble de la Cisjordanie.
On est bien loin de la "Palestine libre, laïque et démocratique" qui avait fait trembler non seulement le sionisme mais l’ensemble des régimes réactionnaires arabes.
Cet accord est le résultat de la victoire de la bourgeoisie au sein de l’OLP, pas une victoire contre Israël.
Ce n’est pas vraiment une capitulation totale, comme le prétendent le Front du refus ou autres organisations radicales. Comme toute révolution démocratique, le mouvement national palestinien comportait depuis l’origine deux tendances. L’une progressiste qui visait à un projet social et libérateur au travers la lutte nationale. L’autre qui visait seulement à permettre l’accession aux affaires et eu pouvoir d’une bourgeoisie palestinienne alors opprimée économiquement et politiquement par le sionisme.
L’accord est le concrétisation ultime de la victoire (déjà ancienne) de ce deuxième courant dans le mouvement national palestinien. Dès l’origine la bourgeoisie palestinienne (comme toute bourgeoisie) n’avait pas d’autre objectif que d’arriver au pouvoir. Ne pouvant plus l’espérer aujourd’hui sur toute la Palestine, affaiblie et isolée au plan international, elle accepte de le partager dans les territoires occupés en collaborant avec le sionisme.
Il y a néanmoins une trahison grossière des espoirs de libération du peuple palestinien qui dépassaient largement le cadre du bantoustan aujourd’hui créé.
Seule la direction bourgeoise de l’OLP a su capitaliser l’Intifada.
Les médias se plaisent à montrer la signature de cet accord à un moment où l’OLP est en position de faiblesse. Certes, la direction bourgeoise de l’OLP n’avait rien fait pour lancer, et ensuite encourager l’Intifada. Certes son discours conciliateur lui valait de larges critiques parmi les Palestiniens de l’intérieur. Mais elle seule a remarquablement su utiliser à son profit son audience historique et le soulèvement, en lui offrant un débouché politique que les autres forces ont été incapables de lui apporter.
Le drapeau palestinien flotte aujourd’hui librement en Palestine, l’existence du peuple palestinien est reconnue noir sur blanc, quoi qu’on en pense c’est un tournant, reconnu comme tel par les masses palestiniennes de l’intérieur. Le grand problème c’est au profit de quelle politique ? Voilà la question essentielle.
Cette victoire n’a été rendue possible que par l’absence d’une alternative progressiste.
Le courant progressiste était dominant à l’origine de l’OLP. Mais faute d’une direction communiste, il n’a pas su évoluer, enrichir le contenu de la "Palestine démocratique" peu à peu tombé dans l’oubli. De fait cette formule est devenue creuse, s’est simplement assimilée à l’existence d’un état palestinien. Et les courants d’opposition radicale, y compris au discours marxiste connue le FPLP ou le FDLP, ont été incapables de le faire vivre et de le défendre.
Au fur et à mesure des trahisons de la direction de l’OLP, ils se sont arc-boutés sur sa critique et les "fronts du refus", incapables de faire vivre un projet alternatif aux manœuvres de la bourgeoisie palestinienne. La proposition et l’enrichissement de ce projet était absente du soutien à l’Intifada, de la critique des islamistes de Ramas. Et pourtant, au fil des ans, de l’immigration sioniste croissante, des naissances de plusieurs générations juives en Palestine même, il aurait bien fallu définir pour quelle Palestine libérée on se battait. Soit dit en passant, Hamas porte une telle réponse (tout à fait réactionnaire) avec son projet d’État islamique et d’intégration des juifs en son sein.
Faute d’un tel projet, face à la lassitude d’un combat de longue haleine, la bourgeoisie palestinienne avait les mains libres pour son projet. C’est cela qui explique la perplexité et l’embarras de nombreuses réactions.
L’arrière plan de l’accord est plus économique que politique
Il est symptomatique que le texte de l’accord reste dans un flou plus qu’artistique pour ce qui est des questions très politiques, comme le retour des réfugiés, l’existence d’un État palestinien. Par contre il rentre beaucoup plus dans le détail des questions économiques et de la nature des relations entre Palestiniens et Israéliens à ce propos.
L’intérêt de la bourgeoisie israélienne est de s’ouvrir le marché arabe et proche-oriental, de réussir à rompre le confinement dans lequel elle se trouve depuis 1947. L’intérêt de la bourgeoisie palestinienne est d’arriver aux affaires, ce qu’elle attend depuis des décennies sur la base d’une diaspora riche et cultivée.
Gaza et Jéricho sont les premières pierres de ce projet. Par exemple la perspective d’un port en eau profonde à Gaza s’inscrit tout à fait dans le projet d’en faire une tête de pont pour les capitalistes israéliens vers les autres pays arabes. Il y a en plus une perspective, au moins dans un premier temps, d’un afflux massif de capitaux et d’investissements provenant de tous les impérialistes prêts à payer cher le calme retrouvé dans cette région du monde.
On comprend alors mieux les enjeux de l’accord, et l’avenir se chargera de le démontrer. La perspective d’un bantoustan prospère n’est pas totalement exclue.
La démocratie bourgeoise à la sauce palestinienne.
"Mieux vaut le réalisme des laïcs de la direction de l’OLP que le fanatisme islamiste". Voilà une autre réalité de l’accord, base d’une convergence réelle avec la gauche israélienne pour le développement d’une démocratie bourgeoise. Cet accord n’est pas forcément le signe du développement d’un régime autoritaire sous direction palestinienne.
On peut s’attendre au contraire (et c’est le pari d’Arafat) à ce que les courants radicaux soient affaiblis, faute de perspective claire, par crainte d’affrontements inter-palestiniens pourtant inévitables, face au projet constructif et nouveau d’un embryon de politique et de gouvernement palestinien, tout bantoustan soient-ils.
La démocratie bourgeoise trouverait alors sa place. Démocratie formelle évidemment, on l’a bien vu à la manière dont l’accord du Conseil National Palestinien a été enlevé à la hussarde par Arafat, de manière fort peu démocratique...
Cet accord est un tournant historique, mais une trahison
Tout le monde est d’accord pour juger que c’est un tournant historique. Les diverses forces politiques vont devoir se repositionner, dans ce un contexte nouveau.
En Israël même, la mentalité d’état assiégé, "on veut nous rejeter à la mer" qui servait de ciment au consensus national autour de la politique sioniste va s’affaiblir, les contradictions de classe vont prendre plus d’importance. Parmi les Palestiniens, également, les contradictions de classe vont surgir au premier plan, quel que soit le souhait d’éviter les affrontements fratricides.
Il va falloir redéfinir un projet politique, reprendre le combat pour la "Palestine libre laïque et démocratique, où juifs et arabes cohabiteront" en lui donnant un contenu social précis, actualisé, du point de vue des intérêts des ouvriers et des paysans, arabes comme juifs anti-sionistes. Ce projet ne tombera pas du ciel et dépend maintenant des militants de toutes origines qui auront à cœur de poursuivre le combat. Faute de cette redéfinition libératrice et sociale, le combat national palestinien ne pourra plus aller de l’avant...
Mais affirmer que nous vivons un tournant historique dans le conflit palestinien ne nous conduit nullement à approuver l’accord qui reste une trahison inacceptable et renforce la confusion politique et idéologique dans les range palestiniens. Quoi qu’on pense de l’impasse dans lequel se trouvait le mouvement palestinien, on ne peut par réalisme ou lassitude approuver un tel accord, au nom de "il faut continuer la lutte en s’appuyant sur les aspects positifs de l’accord", ou bien "il n’y avait pas d’autre alternative", ou encore "c’était une étape nécessaire et positive car on reconnaît l’existence d’un peuple palestinien".
Il faut d’abord avoir un point de vue sur l’accord lui-même, datte ce qu’il représente, quitte à regretter l’absence d’alternative progressiste. Nullement s’adapter à un contexte imposé par les bourgeoisies des deux camps.
En ce sens les prises de position embarrassées du PCOF (en soutien critique à l’accord) sont tout à fait opportunistes. De même nous regrettons la position de Abraham Serfaty, jusque là un des dirigeants politiques les plus clairvoyants sur la Palestine, qui a pris position pour l’accord au nom du "rêve" pour le futur : "Dans l’immédiat, et pour ce qui me concerne, j’appuie le projet d’accord israélo palestinien, sans pour autant admettre la légitimité de la naissance illégitime et sanglante de l’état d’Israël. Mais tout devient, redevient possible, à partir de ce texte. Simplement, et justement pour cela, pourquoi y ajouter une Déclaration de reconnaissance mutuelle ?" (Rouge, le 9 septembre).
Et oui, Abraham, c’est justement la bonne question : pourquoi la reconnaissance mutuelle fait-elle partie intégrante de l’accord ? Rajoutons-en une deuxième : comment peut-on affirmer que tout devient possible alors qu’Israël garde la totalité du pouvoir de contrôle ?
A.Desaimes
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
L’occupation a été déguisée en paix
e « processus de paix » entre Israël et les Palestiniens - qui a commencé avec la signature des accords d’Oslo, en Norvège, il y a exactement 20 ans - a été largement célébré à l’époque comme une étape importante vers l’établissement d’un « Etat palestinien viable ». Mais, pendant les deux décennies qui ont suivi, l’économie palestinienne a continué à être décimée, Israël a étendu ses colonies juives en Cisjordanie, tandis que Gaza, l’autre territoire occupé, a été soumis à un siège étouffant et à des frappes militaires régulières. En bref, les conditions de vie de Palestiniens ont empiré et la domination coloniale d’Israël a été renforcée. Comment en est-on arrivé là ?
Eric Budler, journaliste au Socialist Worker (l’hebdomadaire de l’International Socialist Organization (ISO) américaine), a interrogé Ali Abunimah - co-fondateur d’ElectronicIntifada.net et auteur de "One Country : A Bold-Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse" - sur les conséquences de cet étrange « processus de paix » qui a apporté plus de nettoyage ethnique, plus d’apartheid et plus de guerre.
http://www.avanti4.be/analyses/article/palestine-retour-sur-les-accords-d-oslo-comment
Eric Budler, journaliste au Socialist Worker (l’hebdomadaire de l’International Socialist Organization (ISO) américaine), a interrogé Ali Abunimah - co-fondateur d’ElectronicIntifada.net et auteur de "One Country : A Bold-Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse" - sur les conséquences de cet étrange « processus de paix » qui a apporté plus de nettoyage ethnique, plus d’apartheid et plus de guerre.
http://www.avanti4.be/analyses/article/palestine-retour-sur-les-accords-d-oslo-comment
Antonio Valledor- Messages : 160
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Israël/Palestine
http://www.france-palestine.org/Petition-Gaza-a-court-d-eau
http://www.france-palestine.org/Quand-les-soldats-israeliens-se?var_mode=calcul
http://www.france-palestine.org/Quand-les-soldats-israeliens-se?var_mode=calcul
Re: Israël/Palestine
http://www.lavie.fr/hebdo/2010/3369/yehuda-shaul-brise-le-silence-sur-l-occupation-israelienne-23-03-2010-4664_113.php
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