Israël/Palestine
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Re: Israël/Palestine
Lomours a écrit:http://www.communisme-ouvrier.info/?A-propos-du-mouvement-pour-la-paix
je trouve ce texte très bien , en particulier ce passage
"C’est bien parce que nous solidaires de nos sœurs et frères de classe de Tel Aviv et de Haïfa que nous sommes opposés au militarisme israélien de même que c’est parce que nous sommes solidaires de nos sœurs et frères de classe de Gaza ou de Ramallah que nous sommes contre le Hamas. Pour maintenir leur domination, pour empêcher les mobilisations ouvrières et les luttes contre la misère et l’austérité, dirigeants nationalistes israéliens et islamistes du Hamas ont tout intérêt à maintenir un conflit permanent. En ce sens, les bombardements de Tsahal sur la Bande de Gaza sont un véritable cadeau fait au Hamas, parti de plus en plus discrédité dans les territoires palestiniens. De même, les tirs de roquettes du Hamas renforcent le gouvernement de Netayahou tant dans sa politique militariste que dans ses attaques contre la classe ouvrière israélienne.
Dans ce contexte de barbarie militariste, alors que les extrémistes religieux et/ou nationalistes multiplient les appels à la haine raciste y compris à des milliers de kilomètres de Gaza ou de Tel Aviv, l’espoir est justement dans l’existence d’un mouvement pour la paix, dans le fait que des militants ouvriers israéliens, comme ceux du WAC, interviennent pour soutenir des luttes ouvrières en Cisjordanie, dans les manifestations pour la paix, mais aussi dans les cris du cœur de toutes celles et de tous ceux qui refusent l’engrenage sanglant dans lequel les entraînent les fauteurs de guerre."
nestor- Messages : 260
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Israël/Palestine
Sur Mediapart :
Gaza : les deux manifestations en une à Paris
27 JUILLET 2014 | PAR THOMAS SAINT-CRICQ
Interdite, la manifestation de soutien à Gaza a réuni près de 5 000 personnes à Paris avant que n’éclatent des heurts en fin de rassemblement. Répondant à l’appel de partis politiques de gauche radicale, de mouvements pro-palestiniens et d’associations antiracistes, les manifestants ont alterné moments de fraternité et tensions internes musclées.
« Casse-toi avec ta banderole, c’est une manif pour la Palestine ici. Je suis arabe et je vote FN si je veux », vocifère un homme musclé, la quarantaine. Il est en passe d’en venir aux mains avec un vieillard au pied du Monument à la République, dans le centre de Paris. Le vieillard ne comprend pas, cela fait « trente ans » qu’il « milite pour Gaza ». Vite protégé par des jeunes en gilet en jaune, qui assurent le service de sécurité, le militant âgé replie sa banderole réclamant « la dissolution du Front National ». Il part rejoindre ses camarades du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), massés à une dizaine de mètres de là, sous la terrasse Émilienne Moreau-Évrard, une partie légèrement surélevée de la place de la République.
Entre la vingtaine de témoins à proximité, les regards, certains interloqués, d’autres gênés, se croisent. L’incident est clos. Presque infime. Mais d’autres scènes d’incompréhension surviendront entre les manifestants au cours de la journée du 26 juillet, organisée en solidarité pour le peuple palestinien à Gaza et interdite par les autorités.
« Les mesures d’interdiction ont l’objectif de diviser le mouvement, le piège est énorme… Le meilleur moyen est de convoquer une réunion unitaire au plus vite pour continuer à manifester tous ensemble », prévenait Olivier Besancenot, du NPA, à 15 heures, lors du début officiel du rassemblement organisé par une trentaine d’associations, dont le NPA, le mouvement des jeunes Palestiniens, les Indigènes de la République et l’Union juive française pour la paix.
À cette heure-là, les militants du NPA agitent leurs fanions aux côtés d’un groupe informel d’une cinquantaine de personnes qui arborent drapeaux et écharpes aux couleurs de la Palestine. Ils sont présents depuis 14 heures, vite rejoints par des groupes du Mouvement Ensemble (Front de gauche), puis, plus tard, du Boycott désinvestissement sanctions, la campagne appelant à boycotter Israël.
Les chants de chaque groupe sont alors confus, entremêlés les uns aux autres. Et l’ambiance reste bon enfant. On entonne « Israël, il est fini le temps des colonies », du côté du NPA, et « Palestine résistance, citoyens résistance », chez les manifestants aux drapeaux. Lancés spontanément, les slogans « Nous sommes tous des Palestiniens » et « Israël assassin, Hollande complice » sont les rares à être repris en chœur par une foule qui ne cesse de croître.
La volonté affichée, qu’elle soit spontanée chez les manifestants ou réclamée par les organisateurs, est d’éviter tout amalgame. « Stop au chantage : l’antisionisme n’est pas l’antisémitisme », peut-on lire sur une vaste pancarte. « Il faut dire clairement que la plupart des organisateurs et des manifestants sont des sémites aussi. En tant que démocrates, on montre notre désaccord avec le gouvernement d’Israël, mais l’on s’oppose farouchement à toutes les positions qui s’expriment contre le peuple juif », expliquait, le matin, Hedi Chenchabi, l’un des organisateurs.
Au milieu de la foule, un homme, Laurent, arbore un carton « Je boycotte Israël et j’emmerde Alain Soral ». « Je viens pour dénoncer une politique d’apartheid pratiquée par Israël, mais aussi pour couper l’herbe sous le pied de notre gouvernement qui accuse les manifestants d’antisémitisme. À défaut de pouvoir les sortir des manifs, il faut au moins se démarquer clairement de ces gens-là qui créent l’amalgame, et je le fais avec ma pancarte »,dit-il.
À 15h30, « ces gens-là », comme les présente Laurent, grimpent sur la statue de la République et allument des fumigènes aux couleurs de la Palestine. Dix minutes plus tard, ils brûlent un drapeau d’Israël. Un geste qui provoque des sifflets nourris d’une partie de la foule et des applaudissements de l’autre. Désormais plus d’une vingtaine, certains affichent le symbole du mouvement R4bia, proche des Frères musulmans égyptiens, d’autres de « Gaza Firm », un groupe encore mal identifié et mis en cause dans les violences qui ont émaillé la manifestation interdite à Barbès, il y a une semaine.
Ultraminoritaires, ils accaparent pourtant l’attention sur eux. La foule, qui était jusque-là animée par les militants traditionnels de la terrasse Évrard-Moreau, leur tourne désormais le dos pour regarder vers les hommes crapahutant sur la statue de la République. Leurs agissements divisent.
« Non, non, non, c’est honteux ! » crie une jeune femme, vite appuyée par son groupe d’amis. « Là-bas, eux brûlent nos enfants, ici, c’est juste un drapeau, c’est rien ! » lui rétorque une autre, avant que le ton ne monte. Plusieurs scènes du même type se reproduisent tout autour de la statue.
À quelques mètres de là, Serge, un juif déjà présent mercredi lors de la dernière manifestation, fraternise avec des femmes voilées. Sa pancarte « Je suis juif et j’emmerde le CRIF » fait un tabac chez les jeunes, politisés ou non, qui veulent tous poser pour un selfie avec lui. Les plus âgés, souvent des femmes, lui disent simplement merci. Il relativise la scène : « Brûler un drapeau en temps de guerre, ce n’est pas si grave, j’ai déjà fait pareil à l’époque du Viet-Nam. Ce n’est pas un conflit religieux. »
« J’ai failli me faire tabasser plusieurs fois »
Jusqu’à 16 h 30, dans cette manifestation présentée à hauts risques, c’est un calme relatif qui domine. Des manifestants parviennent enfin à ramener deux énormes enceintes sur la place. La police aurait empêché les organisateurs de faire de même en début de rassemblement. Au micro, des membres du Collectif Cheikh Yassine, un mouvement ouvertement pro-Hamas qui ne fait pas partie des organisateurs, demandent à la foule de s’asseoir. Ils tiennent le porte-voix le plus bruyant de toute la place. « C’était pas tout à fait prévu ça… », soupire un militant NPA.
Cela fait déjà plusieurs dizaines de minutes que les drapeaux des partis de la gauche radicale se font rares. De nombreux manifestants quittent alors le cortège. Parmi eux, Laurent, pancarte anti-Soral baissée : « Je cherche mes potes, j’ai failli me faire tabasser plusieurs fois par des gros bras… »
Il est bientôt 17 heures. Alors qu’une partie de la foule restante est assise à terre et écoute les nouveaux maîtres de la manifestation, quelques individus jettent des projectiles sur les CRS, rue du Faubourg du Temple. Les hommes du service d’ordre, reconnaissables à leur gilet jaune, se massent devant les policiers pour contenir un immense mouvement de foule.
Leur déploiement en cordon et leurs appels au calme sont efficaces pour éviter l’affrontement, mais pas assez pour annihiler les incidents. Jusqu’à 18h30, les CRS ripostent aux projectiles par des grenades lacrymogènes – bouteilles d’eau, canettes, cailloux, barres de fer – qu’ils reçoivent en masse, principalement à l’entrée de la rue du Faubourg du Temple et de l'avenue de la République.
« C’est la mentalité parisienne, quoi qu’ils fassent : interdire ou autoriser, ça partira en couille. Tu sais pourquoi ? C’est trop de frustration accumulée. Moi je la retiens, mais ces petits cons qui font n’importent quoi, non. Nous les noirs et les arabes des cités, on se sent comme des citoyens de seconde zone. Maintenant qu’on a envie de prendre la parole, on nous l’enlève », explique J.-P., un Antillais, habitant à Vitry, contemplant, médusé, avec son ami Samir, le début des échauffourées. Les deux trentenaires mettent en cause la politique du gouvernement, vécue comme une injustice.
« Demain, il y a une manifestation demandée par la Ligue de défense juive. Et là, elle est autorisée. Franchement, c’est normal ? Moi je les trouve nuls les sketches de Dieudonné, mais à force d’être interdit, comme lui, je finis par m’y intéresser. Le système m’y oblige… », poursuit-il.
Après une heure et demie de provocations de certains manifestants et de charges contenues des CRS, dans lesquelles un abribus, quelques poubelles ont été détruites, ainsi qu’un manifestant blessé, et un journaliste d’i-Télé agressé, rapporte l’AFP, les forces de police commencent l’évacuation de la place. Ils restent alors entre 500 et 1 000 personnes dans le périmètre entièrement bouclé. Seuls les femmes, les enfants et les touristes étaient autorisés à traverser les barrages policiers, les autres devant partir via la station de métro.
La configuration aérée de la place, bien différente de « la souricière policière » de Barbès décrite samedi dernier, et les appels au calme des 80 membres du service d’ordre permettent d’évacuer les derniers manifestants à 19 h 30, dans une grande tension mais sans heurts majeurs. Plus de 70 manifestants ont été interpellés au cours des échauffourées aux dégâts matériels limités. Branchée sur courant alternatif toute la journée, la manifestation est définitivement terminée.
Gaza : les deux manifestations en une à Paris
27 JUILLET 2014 | PAR THOMAS SAINT-CRICQ
Interdite, la manifestation de soutien à Gaza a réuni près de 5 000 personnes à Paris avant que n’éclatent des heurts en fin de rassemblement. Répondant à l’appel de partis politiques de gauche radicale, de mouvements pro-palestiniens et d’associations antiracistes, les manifestants ont alterné moments de fraternité et tensions internes musclées.
« Casse-toi avec ta banderole, c’est une manif pour la Palestine ici. Je suis arabe et je vote FN si je veux », vocifère un homme musclé, la quarantaine. Il est en passe d’en venir aux mains avec un vieillard au pied du Monument à la République, dans le centre de Paris. Le vieillard ne comprend pas, cela fait « trente ans » qu’il « milite pour Gaza ». Vite protégé par des jeunes en gilet en jaune, qui assurent le service de sécurité, le militant âgé replie sa banderole réclamant « la dissolution du Front National ». Il part rejoindre ses camarades du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), massés à une dizaine de mètres de là, sous la terrasse Émilienne Moreau-Évrard, une partie légèrement surélevée de la place de la République.
Entre la vingtaine de témoins à proximité, les regards, certains interloqués, d’autres gênés, se croisent. L’incident est clos. Presque infime. Mais d’autres scènes d’incompréhension surviendront entre les manifestants au cours de la journée du 26 juillet, organisée en solidarité pour le peuple palestinien à Gaza et interdite par les autorités.
« Les mesures d’interdiction ont l’objectif de diviser le mouvement, le piège est énorme… Le meilleur moyen est de convoquer une réunion unitaire au plus vite pour continuer à manifester tous ensemble », prévenait Olivier Besancenot, du NPA, à 15 heures, lors du début officiel du rassemblement organisé par une trentaine d’associations, dont le NPA, le mouvement des jeunes Palestiniens, les Indigènes de la République et l’Union juive française pour la paix.
À cette heure-là, les militants du NPA agitent leurs fanions aux côtés d’un groupe informel d’une cinquantaine de personnes qui arborent drapeaux et écharpes aux couleurs de la Palestine. Ils sont présents depuis 14 heures, vite rejoints par des groupes du Mouvement Ensemble (Front de gauche), puis, plus tard, du Boycott désinvestissement sanctions, la campagne appelant à boycotter Israël.
Les chants de chaque groupe sont alors confus, entremêlés les uns aux autres. Et l’ambiance reste bon enfant. On entonne « Israël, il est fini le temps des colonies », du côté du NPA, et « Palestine résistance, citoyens résistance », chez les manifestants aux drapeaux. Lancés spontanément, les slogans « Nous sommes tous des Palestiniens » et « Israël assassin, Hollande complice » sont les rares à être repris en chœur par une foule qui ne cesse de croître.
La volonté affichée, qu’elle soit spontanée chez les manifestants ou réclamée par les organisateurs, est d’éviter tout amalgame. « Stop au chantage : l’antisionisme n’est pas l’antisémitisme », peut-on lire sur une vaste pancarte. « Il faut dire clairement que la plupart des organisateurs et des manifestants sont des sémites aussi. En tant que démocrates, on montre notre désaccord avec le gouvernement d’Israël, mais l’on s’oppose farouchement à toutes les positions qui s’expriment contre le peuple juif », expliquait, le matin, Hedi Chenchabi, l’un des organisateurs.
Au milieu de la foule, un homme, Laurent, arbore un carton « Je boycotte Israël et j’emmerde Alain Soral ». « Je viens pour dénoncer une politique d’apartheid pratiquée par Israël, mais aussi pour couper l’herbe sous le pied de notre gouvernement qui accuse les manifestants d’antisémitisme. À défaut de pouvoir les sortir des manifs, il faut au moins se démarquer clairement de ces gens-là qui créent l’amalgame, et je le fais avec ma pancarte »,dit-il.
À 15h30, « ces gens-là », comme les présente Laurent, grimpent sur la statue de la République et allument des fumigènes aux couleurs de la Palestine. Dix minutes plus tard, ils brûlent un drapeau d’Israël. Un geste qui provoque des sifflets nourris d’une partie de la foule et des applaudissements de l’autre. Désormais plus d’une vingtaine, certains affichent le symbole du mouvement R4bia, proche des Frères musulmans égyptiens, d’autres de « Gaza Firm », un groupe encore mal identifié et mis en cause dans les violences qui ont émaillé la manifestation interdite à Barbès, il y a une semaine.
Ultraminoritaires, ils accaparent pourtant l’attention sur eux. La foule, qui était jusque-là animée par les militants traditionnels de la terrasse Évrard-Moreau, leur tourne désormais le dos pour regarder vers les hommes crapahutant sur la statue de la République. Leurs agissements divisent.
« Non, non, non, c’est honteux ! » crie une jeune femme, vite appuyée par son groupe d’amis. « Là-bas, eux brûlent nos enfants, ici, c’est juste un drapeau, c’est rien ! » lui rétorque une autre, avant que le ton ne monte. Plusieurs scènes du même type se reproduisent tout autour de la statue.
À quelques mètres de là, Serge, un juif déjà présent mercredi lors de la dernière manifestation, fraternise avec des femmes voilées. Sa pancarte « Je suis juif et j’emmerde le CRIF » fait un tabac chez les jeunes, politisés ou non, qui veulent tous poser pour un selfie avec lui. Les plus âgés, souvent des femmes, lui disent simplement merci. Il relativise la scène : « Brûler un drapeau en temps de guerre, ce n’est pas si grave, j’ai déjà fait pareil à l’époque du Viet-Nam. Ce n’est pas un conflit religieux. »
« J’ai failli me faire tabasser plusieurs fois »
Jusqu’à 16 h 30, dans cette manifestation présentée à hauts risques, c’est un calme relatif qui domine. Des manifestants parviennent enfin à ramener deux énormes enceintes sur la place. La police aurait empêché les organisateurs de faire de même en début de rassemblement. Au micro, des membres du Collectif Cheikh Yassine, un mouvement ouvertement pro-Hamas qui ne fait pas partie des organisateurs, demandent à la foule de s’asseoir. Ils tiennent le porte-voix le plus bruyant de toute la place. « C’était pas tout à fait prévu ça… », soupire un militant NPA.
Cela fait déjà plusieurs dizaines de minutes que les drapeaux des partis de la gauche radicale se font rares. De nombreux manifestants quittent alors le cortège. Parmi eux, Laurent, pancarte anti-Soral baissée : « Je cherche mes potes, j’ai failli me faire tabasser plusieurs fois par des gros bras… »
Il est bientôt 17 heures. Alors qu’une partie de la foule restante est assise à terre et écoute les nouveaux maîtres de la manifestation, quelques individus jettent des projectiles sur les CRS, rue du Faubourg du Temple. Les hommes du service d’ordre, reconnaissables à leur gilet jaune, se massent devant les policiers pour contenir un immense mouvement de foule.
Leur déploiement en cordon et leurs appels au calme sont efficaces pour éviter l’affrontement, mais pas assez pour annihiler les incidents. Jusqu’à 18h30, les CRS ripostent aux projectiles par des grenades lacrymogènes – bouteilles d’eau, canettes, cailloux, barres de fer – qu’ils reçoivent en masse, principalement à l’entrée de la rue du Faubourg du Temple et de l'avenue de la République.
« C’est la mentalité parisienne, quoi qu’ils fassent : interdire ou autoriser, ça partira en couille. Tu sais pourquoi ? C’est trop de frustration accumulée. Moi je la retiens, mais ces petits cons qui font n’importent quoi, non. Nous les noirs et les arabes des cités, on se sent comme des citoyens de seconde zone. Maintenant qu’on a envie de prendre la parole, on nous l’enlève », explique J.-P., un Antillais, habitant à Vitry, contemplant, médusé, avec son ami Samir, le début des échauffourées. Les deux trentenaires mettent en cause la politique du gouvernement, vécue comme une injustice.
« Demain, il y a une manifestation demandée par la Ligue de défense juive. Et là, elle est autorisée. Franchement, c’est normal ? Moi je les trouve nuls les sketches de Dieudonné, mais à force d’être interdit, comme lui, je finis par m’y intéresser. Le système m’y oblige… », poursuit-il.
Après une heure et demie de provocations de certains manifestants et de charges contenues des CRS, dans lesquelles un abribus, quelques poubelles ont été détruites, ainsi qu’un manifestant blessé, et un journaliste d’i-Télé agressé, rapporte l’AFP, les forces de police commencent l’évacuation de la place. Ils restent alors entre 500 et 1 000 personnes dans le périmètre entièrement bouclé. Seuls les femmes, les enfants et les touristes étaient autorisés à traverser les barrages policiers, les autres devant partir via la station de métro.
La configuration aérée de la place, bien différente de « la souricière policière » de Barbès décrite samedi dernier, et les appels au calme des 80 membres du service d’ordre permettent d’évacuer les derniers manifestants à 19 h 30, dans une grande tension mais sans heurts majeurs. Plus de 70 manifestants ont été interpellés au cours des échauffourées aux dégâts matériels limités. Branchée sur courant alternatif toute la journée, la manifestation est définitivement terminée.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Israël/Palestine
La France, colonie israélienne : Récit d’une garde à vue arbitraire
Tandis que le nombre des victimes du terrorisme israélien dépassait le millier et que l’on ne pouvait plus compter le nombre de blessés à Gaza, la police française recevait l’ordre de rafler à tour de bras, n’importe qui et n’importe où à Paris ce samedi. C’est ainsi que nous sommes une douzaine de personnes âgées de 21 à 77 ans à avoir passé 24 h en garde à vue ce week-end, pour avoir osé montrer un court moment la réalité de l’occupation israélienne sur le Boulevard du Montparnasse.
La suite: http://www.europalestine.com/spip.php?article9618&
Tandis que le nombre des victimes du terrorisme israélien dépassait le millier et que l’on ne pouvait plus compter le nombre de blessés à Gaza, la police française recevait l’ordre de rafler à tour de bras, n’importe qui et n’importe où à Paris ce samedi. C’est ainsi que nous sommes une douzaine de personnes âgées de 21 à 77 ans à avoir passé 24 h en garde à vue ce week-end, pour avoir osé montrer un court moment la réalité de l’occupation israélienne sur le Boulevard du Montparnasse.
La suite: http://www.europalestine.com/spip.php?article9618&
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Norman Finkelstein- La carte de l'holocauste
Voir la page wikipedia de cet universitaire américain :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_G._Finkelstein
http://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_G._Finkelstein
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Nestor sur les croix gammées, saluts nazis et quenelles, pour te répondre, c'est entre autres gaza firm comme l'indiquent l'article de médiapart
Sauf que gaza firm n'est pas un groupe mal identifié, ce sont de jeunes hooligans d'un des racing du psg, proches d'alain soral et dieudonné, mené par Mathias Cardet (un "rappeur" proche d'alain soral et membre d'égalité et réconciliation)
15h30, « ces gens-là », comme les présente Laurent, grimpent sur la statue de la République et allument des fumigènes aux couleurs de la Palestine. Dix minutes plus tard, ils brûlent un drapeau d’Israël. Un geste qui provoque des sifflets nourris d’une partie de la foule et des applaudissements de l’autre. Désormais plus d’une vingtaine, certains affichent le symbole du mouvement R4bia, proche des Frères musulmans égyptiens, d’autres de « Gaza Firm », un groupe encore mal identifié et mis en cause dans les violences qui ont émaillé la manifestation interdite à Barbès, il y a une semaine.
Sauf que gaza firm n'est pas un groupe mal identifié, ce sont de jeunes hooligans d'un des racing du psg, proches d'alain soral et dieudonné, mené par Mathias Cardet (un "rappeur" proche d'alain soral et membre d'égalité et réconciliation)
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Israël/Palestine
L'article de Mediapart posté par Prado explique assez bien ce qui s'est passé. Au début , seulement quelques personnes sur la lace, l'arrivée du NPA a été remarquée et applaudie et il a commencé à organiser et animer le rassemblement. Progressivement d'autres personnes se sont agrégées , devenant de plus en plus nombreuses, certains pas très nombreux avec des drapeaux siglés Hamas et quelques jeunes acceptant les autocollants NPA mais pas avares en quenelles. Vers 15-16 H , il y avait de plus en plus de monde et de plus en plus de drapeaux de différents pays arabes et africains mais aussi des drapeaux français, tous brandis par des gens d'origine nord africaine. Pourquoi? D'après quelques discutions : volonté de "monter qu'on est français et pas étrangers", "rebeu et français", mais aussi pour certains adhésions aux idées de Dieudonné (une famille de tous les âges à notamment fait une une photo collective brandissant drapeaux français et faisant de discrètes quenelles. A noter aussi la présence du PIR, avec lequel le NPA s'obstine à avoir des liens et avec qui il avait appelé au rassemblement.
Progressivement notre rassemblement NPA était marginalisé. Nous avons eu raison de maintenir l'appel à la manifestation pour dénoncer l'interdiction et dénoncer les bombardements. Mais nous aurions pu, nous aurions du structurer plus notre cortège: avec un SO plus alerte et mieux organisé (quels liens avec les fameux gilets jaunes), nous aurions peut être dû tenter de ramener une sono plus grosse (même si c'était peut être impossible), mais surtout le NPA aurait dû inviter le reste de l'extrême gauche (la CNT, la GA, le PT et surtout LO qui était présent sans s'afficher) à constituer un rassemblement commun , comme celui qui s'est finalement constitué à la manif de mercredi 23 juillet , afin d'apparaître plus forts, de mutualiser nos moyens (mégaphones et SO).
Et enfin nous ne devrions pas nous contenter de reprendre les slogans "les moins pires" mais tenter d'exprimer plus nos idées internationalistes et communistes. Je ne comprend pas que certains camarades animant le rassemblement s'obstinent à crier "Sionistes Fascistes" ou "Israel casse toi, la Palestine n'est pas à toi". Les slogans de LO de mercredi étaient mieux, appelant à l'unité des travailleurs , dénonçant l'impérialisme , même si c'était sur un ton un peu grandiloquent.
Progressivement notre rassemblement NPA était marginalisé. Nous avons eu raison de maintenir l'appel à la manifestation pour dénoncer l'interdiction et dénoncer les bombardements. Mais nous aurions pu, nous aurions du structurer plus notre cortège: avec un SO plus alerte et mieux organisé (quels liens avec les fameux gilets jaunes), nous aurions peut être dû tenter de ramener une sono plus grosse (même si c'était peut être impossible), mais surtout le NPA aurait dû inviter le reste de l'extrême gauche (la CNT, la GA, le PT et surtout LO qui était présent sans s'afficher) à constituer un rassemblement commun , comme celui qui s'est finalement constitué à la manif de mercredi 23 juillet , afin d'apparaître plus forts, de mutualiser nos moyens (mégaphones et SO).
Et enfin nous ne devrions pas nous contenter de reprendre les slogans "les moins pires" mais tenter d'exprimer plus nos idées internationalistes et communistes. Je ne comprend pas que certains camarades animant le rassemblement s'obstinent à crier "Sionistes Fascistes" ou "Israel casse toi, la Palestine n'est pas à toi". Les slogans de LO de mercredi étaient mieux, appelant à l'unité des travailleurs , dénonçant l'impérialisme , même si c'était sur un ton un peu grandiloquent.
Egor la combine- Messages : 71
Date d'inscription : 05/10/2010
Re: Israël/Palestine
Egor n'est pas au courant de tout, et c'est normal.Egor la combine a écrit:
surtout le NPA aurait dû inviter le reste de l'extrême gauche (la CNT, la GA, le PT et surtout LO qui était présent sans s'afficher) à constituer un rassemblement commun , comme celui qui s'est finalement constitué à la manif de mercredi 23 juillet , afin d'apparaître plus forts, de mutualiser nos moyens (mégaphones et SO).
C'est exactement ce que n'a cessé de faire le NPA:
inviter, et presser à participer et au delà de l'EG,
comme il le fait dans la campagne BDS ou autres
qui concernent tous ceux qui sonts prêt à dénoncer la barbarie.
Le problème, c'est que certains orgas répondent,
mais les autres se déballonnent
quand le gouvernement bourgeois interdit et menace...
En tout cas le NPA aura démontré qu'il faut
et qu'il est possible de passer outre les interdictions.
C'est ce que les militants des autres orgas,
qu'ils aient bravé ou non l'interdiction aux côtés du NPA,
doivent maintenant rappeler à leurs directions
pour que la mobilisation, malgré le gouvernement, s'élargisse.
C'est un mouvement de masse,
de plus en plus déterminé et actif,
comme on le voit se développer maintenant à l'échelle de la planète
qui mettra fin à un des derniers bastions coloniaux .
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Egor est aussi au courant que Roseau des stratégies du NPA.
La campagne BDS, ne mobilise pas tout le NPA mais une partie de ses membres (Omar Slaouti, Pojolat) et si elle lui permet d'entretenir des liens avec des groupes comme Génération Palestine, elle pourrait difficilement être un cadre d'action commune avec le reste de l'extrême gauche, car au sein de cette dernière pas mal de personnes (y compris moi) sont en désaccord avec les méthodes (l'appel au boycott), les mots d'ordre ("Israël un état pas comme les autres" et les objectifs de BDS. Et Egor ne croit pas qu'il y est eu une volonté quelconque de la direction du NPA de solliciter les directions d'autres groupes et on ne peut se contenter d'incantations virtuelles et inefficaces à leurs militants pour faire pression sur leur direction. Le NPA n'a pas le réflexe de solliciter l'extrême gauche ( ce que les autres groupes ne font pas non plus), mais par contre il entretient des liens avec d'autres orgas bien éloignés du monde ouvrier le PYM (pourquoi pas...) ou les Indigènes au discours raciste et ambigu vis à vis de l'antisémitisme (soutien à Dieudonné dans plusieurs communiqués , propos de leur porte parole...)
La campagne BDS, ne mobilise pas tout le NPA mais une partie de ses membres (Omar Slaouti, Pojolat) et si elle lui permet d'entretenir des liens avec des groupes comme Génération Palestine, elle pourrait difficilement être un cadre d'action commune avec le reste de l'extrême gauche, car au sein de cette dernière pas mal de personnes (y compris moi) sont en désaccord avec les méthodes (l'appel au boycott), les mots d'ordre ("Israël un état pas comme les autres" et les objectifs de BDS. Et Egor ne croit pas qu'il y est eu une volonté quelconque de la direction du NPA de solliciter les directions d'autres groupes et on ne peut se contenter d'incantations virtuelles et inefficaces à leurs militants pour faire pression sur leur direction. Le NPA n'a pas le réflexe de solliciter l'extrême gauche ( ce que les autres groupes ne font pas non plus), mais par contre il entretient des liens avec d'autres orgas bien éloignés du monde ouvrier le PYM (pourquoi pas...) ou les Indigènes au discours raciste et ambigu vis à vis de l'antisémitisme (soutien à Dieudonné dans plusieurs communiqués , propos de leur porte parole...)
Egor la combine- Messages : 71
Date d'inscription : 05/10/2010
Re: Israël/Palestine
AFP 28/07/14 :
Prison ferme pour deux partisans de la LDJ après l'attaque d'un juif antisioniste
Deux sympathisants de la Ligue de défense juive (LDJ) ont été condamnés à six et dix mois de prison ferme pour avoir visé en 2012 avec une bombe artisanale la voiture d'un juif qui avait critiqué la politique israélienne sur son blog.
Le site internet, Le Cercle des volontaires, s'en était pris à "la nébuleuse sioniste française" dans un article de juin 2012.
Dans la nuit du 13 au 14 septembre, une bombe fabriquée à partir d'une bouteille en plastique avait explosé, sans faire de dégât, près de la voiture du cofondateur du blog, Jonathan Moadab, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines). Des tags - "LDJ" et une étoile de David - avaient été inscrits sur le véhicule.
Plusieurs suspects avaient été identifiés grâce à la vidéosurveillance et à des écoutes téléphoniques.
La victime avait orienté les enquêteurs vers la piste de la LDJ, des jeunes juifs radicaux. Des membres de l'organisation l'avaient menacé quelques mois plus tôt, selon lui. Il avait aussi déclaré avoir reçu des appels anonymes: "je vais te tuer, toi, ta mère, ton père et tes frères".
Après plusieurs mois d'instruction, un jeune homme de 21 ans a été condamné le 20 juin 2014 à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles notamment pour avoir élaboré et lancé l'engin explosif. Lors de l'enquête, il avait expliqué avoir agi parce que Jonathan Moadab était "propalestinien". Il avait aussi dit vouloir quitter la LDJ. L'autre prévenu, âgé de 24 ans, a écopé de six mois ferme pour complicité. Deux mineurs ont par ailleurs été renvoyés devant le tribunal pour enfants.
La LDJ ne veut "pas entendre de voix juive divergente au soutien inconditionnel à la politique israélienne", a commenté l'avocate de Jonathan Moadab, Me Dominique Cochain comparant le mouvement à "une milice", dont elle souhaite "l'interdiction". Sollicitée, l'organisation n'a pas souhaité s'exprimer.
La LDJ est de nouveau sous le feu des critiques depuis que certains de ses membres se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris.
Le mouvement est une émanation de la Jewish Defense League, un groupe qualifié de "groupe terroriste" par le FBI en 2001 et interdit dans plusieurs pays.
Prison ferme pour deux partisans de la LDJ après l'attaque d'un juif antisioniste
Deux sympathisants de la Ligue de défense juive (LDJ) ont été condamnés à six et dix mois de prison ferme pour avoir visé en 2012 avec une bombe artisanale la voiture d'un juif qui avait critiqué la politique israélienne sur son blog.
Le site internet, Le Cercle des volontaires, s'en était pris à "la nébuleuse sioniste française" dans un article de juin 2012.
Dans la nuit du 13 au 14 septembre, une bombe fabriquée à partir d'une bouteille en plastique avait explosé, sans faire de dégât, près de la voiture du cofondateur du blog, Jonathan Moadab, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines). Des tags - "LDJ" et une étoile de David - avaient été inscrits sur le véhicule.
Plusieurs suspects avaient été identifiés grâce à la vidéosurveillance et à des écoutes téléphoniques.
La victime avait orienté les enquêteurs vers la piste de la LDJ, des jeunes juifs radicaux. Des membres de l'organisation l'avaient menacé quelques mois plus tôt, selon lui. Il avait aussi déclaré avoir reçu des appels anonymes: "je vais te tuer, toi, ta mère, ton père et tes frères".
Après plusieurs mois d'instruction, un jeune homme de 21 ans a été condamné le 20 juin 2014 à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles notamment pour avoir élaboré et lancé l'engin explosif. Lors de l'enquête, il avait expliqué avoir agi parce que Jonathan Moadab était "propalestinien". Il avait aussi dit vouloir quitter la LDJ. L'autre prévenu, âgé de 24 ans, a écopé de six mois ferme pour complicité. Deux mineurs ont par ailleurs été renvoyés devant le tribunal pour enfants.
La LDJ ne veut "pas entendre de voix juive divergente au soutien inconditionnel à la politique israélienne", a commenté l'avocate de Jonathan Moadab, Me Dominique Cochain comparant le mouvement à "une milice", dont elle souhaite "l'interdiction". Sollicitée, l'organisation n'a pas souhaité s'exprimer.
La LDJ est de nouveau sous le feu des critiques depuis que certains de ses membres se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris.
Le mouvement est une émanation de la Jewish Defense League, un groupe qualifié de "groupe terroriste" par le FBI en 2001 et interdit dans plusieurs pays.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Israël/Palestine
Mon témoignage sur la manifestation de Barbès
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mon-temoignage-sur-la-154622#commentaires
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mon-temoignage-sur-la-154622#commentaires
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
alexi a écrit:AFP 28/07/14 :
Prison ferme pour deux partisans de la LDJ après l'attaque d'un juif antisioniste
Deux sympathisants de la Ligue de défense juive (LDJ) ont été condamnés à six et dix mois de prison ferme pour avoir visé en 2012 avec une bombe artisanale la voiture d'un juif qui avait critiqué la politique israélienne sur son blog.
Le site internet, Le Cercle des volontaires, s'en était pris à "la nébuleuse sioniste française" dans un article de juin 2012.
Dans la nuit du 13 au 14 septembre, une bombe fabriquée à partir d'une bouteille en plastique avait explosé, sans faire de dégât, près de la voiture du cofondateur du blog, Jonathan Moadab, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines). Des tags - "LDJ" et une étoile de David - avaient été inscrits sur le véhicule.
Plusieurs suspects avaient été identifiés grâce à la vidéosurveillance et à des écoutes téléphoniques.
La victime avait orienté les enquêteurs vers la piste de la LDJ, des jeunes juifs radicaux. Des membres de l'organisation l'avaient menacé quelques mois plus tôt, selon lui. Il avait aussi déclaré avoir reçu des appels anonymes: "je vais te tuer, toi, ta mère, ton père et tes frères".
Après plusieurs mois d'instruction, un jeune homme de 21 ans a été condamné le 20 juin 2014 à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles notamment pour avoir élaboré et lancé l'engin explosif. Lors de l'enquête, il avait expliqué avoir agi parce que Jonathan Moadab était "propalestinien". Il avait aussi dit vouloir quitter la LDJ. L'autre prévenu, âgé de 24 ans, a écopé de six mois ferme pour complicité. Deux mineurs ont par ailleurs été renvoyés devant le tribunal pour enfants.
La LDJ ne veut "pas entendre de voix juive divergente au soutien inconditionnel à la politique israélienne", a commenté l'avocate de Jonathan Moadab, Me Dominique Cochain comparant le mouvement à "une milice", dont elle souhaite "l'interdiction". Sollicitée, l'organisation n'a pas souhaité s'exprimer.
La LDJ est de nouveau sous le feu des critiques depuis que certains de ses membres se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris.
Le mouvement est une émanation de la Jewish Defense League, un groupe qualifié de "groupe terroriste" par le FBI en 2001 et interdit dans plusieurs pays.
Notons que le fameux Jonathan Moabad n'est pas un simple antisioniste lambda. Il est lui aussi d'extrême-droite, tendance conspi (proche UPR de mémoire). Son site, "le cercle des volontaires", est une poubelle, du type "le libre penseur" ou e&r.
Des rivalités entre factions d'extrême-droite en somme. Un classique.
Pedrolito- Messages : 211
Date d'inscription : 30/04/2014
Re: Israël/Palestine
Dans cette situation, il me semble que nous ne devons ni renoncer à défendre une politique internationaliste de classe, ni à défendre les droits du peuple palestinien. On peut discuter de l'efficacité de la campagne de boycott d'Israël, mais elle ne me semble pas incompatible avec une propagande de classe. Il ne me semble pas en effet me souvenir qu'il y ait eu des réticences semblables au moment des campagnes contre l'apartheid en Afrique du Sud. Dénoncer l'Etat raciste colonialiste d'Afrique du Sud, c'était d'ailleurs aussi dénoncer notre propre impérialisme qui, malgré les velléités humanistes des politiciens, faisait de bonnes affaires avec cet Etat, profitait de la surexploitation des travailleurs, vendait des armes etc. Il en va de même pour Israël. Mais, évidemment, cette campagne ne suffit pas.
En ce qui concerne les manifs, oui nous nous retrouvons aux côtés de gens qui ne partagent pas nos idées et qui, parfois, en défendent qui ne nous plaisent pas. Et alors ? C'est très souvent le prétexte mis en avant pour refuser de manifester, tout comme le fait que le Hamas représente la direction effective du mouvement de résistance palestinien. Ce n'est pas nouveau : les mêmes arguments ont été mis en avant, notamment par certains courants anarchistes, pour ne pas manifester contre la guerre d'Algérie et renvoyer dos à dos FLN et colonialistes français. Lors du déclenchement de la guerre d'Irak, certains courants ont aussi renvoyé Saddam Hussein dos à dos avec Bush.
Ce n'est pas la politique des communistes et des trotskistes qui consiste à soutenir les luttes de libération nationale. On peut ne pas être d'accord, comme par exemple les ultra-gauches de Révolution Internationale, mais il faut alors discuter de nos principes généraux et non au coup par coup de divers aspects.
Si on prend l'exemple de LO, les positions exprimées sur le papier sont impeccables sur ce plan. En revanche, LO, à part la manif de mercredi avec les partis de gauche traditionnels, est visiblement très réticente et participe sur la pointe des pieds : pas d'appel, pas de banderole. Mais on ne voit pas très bien pourquoi la compagnie du PIR ou d'autres groupes serait plus répréhensible que celles de politiciens de nationalistes bourgeois de gauche...
En ce qui concerne les manifs, oui nous nous retrouvons aux côtés de gens qui ne partagent pas nos idées et qui, parfois, en défendent qui ne nous plaisent pas. Et alors ? C'est très souvent le prétexte mis en avant pour refuser de manifester, tout comme le fait que le Hamas représente la direction effective du mouvement de résistance palestinien. Ce n'est pas nouveau : les mêmes arguments ont été mis en avant, notamment par certains courants anarchistes, pour ne pas manifester contre la guerre d'Algérie et renvoyer dos à dos FLN et colonialistes français. Lors du déclenchement de la guerre d'Irak, certains courants ont aussi renvoyé Saddam Hussein dos à dos avec Bush.
Ce n'est pas la politique des communistes et des trotskistes qui consiste à soutenir les luttes de libération nationale. On peut ne pas être d'accord, comme par exemple les ultra-gauches de Révolution Internationale, mais il faut alors discuter de nos principes généraux et non au coup par coup de divers aspects.
Si on prend l'exemple de LO, les positions exprimées sur le papier sont impeccables sur ce plan. En revanche, LO, à part la manif de mercredi avec les partis de gauche traditionnels, est visiblement très réticente et participe sur la pointe des pieds : pas d'appel, pas de banderole. Mais on ne voit pas très bien pourquoi la compagnie du PIR ou d'autres groupes serait plus répréhensible que celles de politiciens de nationalistes bourgeois de gauche...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Israël/Palestine
Egor la combine a écrit:L'article de Mediapart posté par Prado explique assez bien ce qui s'est passé. Au début , seulement quelques personnes sur la lace, l'arrivée du NPA a été remarquée et applaudie et il a commencé à organiser et animer le rassemblement. Progressivement d'autres personnes se sont agrégées , devenant de plus en plus nombreuses, certains pas très nombreux avec des drapeaux siglés Hamas et quelques jeunes acceptant les autocollants NPA mais pas avares en quenelles. Vers 15-16 H , il y avait de plus en plus de monde et de plus en plus de drapeaux de différents pays arabes et africains mais aussi des drapeaux français, tous brandis par des gens d'origine nord africaine. Pourquoi? D'après quelques discutions : volonté de "monter qu'on est français et pas étrangers", "rebeu et français", mais aussi pour certains adhésions aux idées de Dieudonné (une famille de tous les âges à notamment fait une une photo collective brandissant drapeaux français et faisant de discrètes quenelles. A noter aussi la présence du PIR, avec lequel le NPA s'obstine à avoir des liens et avec qui il avait appelé au rassemblement.
Progressivement notre rassemblement NPA était marginalisé. Nous avons eu raison de maintenir l'appel à la manifestation pour dénoncer l'interdiction et dénoncer les bombardements. Mais nous aurions pu, nous aurions du structurer plus notre cortège: avec un SO plus alerte et mieux organisé (quels liens avec les fameux gilets jaunes), nous aurions peut être dû tenter de ramener une sono plus grosse (même si c'était peut être impossible), mais surtout le NPA aurait dû inviter le reste de l'extrême gauche (la CNT, la GA, le PT et surtout LO qui était présent sans s'afficher) à constituer un rassemblement commun , comme celui qui s'est finalement constitué à la manif de mercredi 23 juillet , afin d'apparaître plus forts, de mutualiser nos moyens (mégaphones et SO).
Et enfin nous ne devrions pas nous contenter de reprendre les slogans "les moins pires" mais tenter d'exprimer plus nos idées internationalistes et communistes. Je ne comprend pas que certains camarades animant le rassemblement s'obstinent à crier "Sionistes Fascistes" ou "Israel casse toi, la Palestine n'est pas à toi". Les slogans de LO de mercredi étaient mieux, appelant à l'unité des travailleurs , dénonçant l'impérialisme , même si c'était sur un ton un peu grandiloquent.
Pourrais je savoir en quoi le fait de crier "Sionistes, fascistes..." te choque. Certes, "scientifiquement", le sionisme est une forme de racisme, pas un fascisme. Mais est-ce décisif ?
Concernant LO, je rappelle que sa position sur la question et
A comparer à celle du NPA diffusée ces jours-ci :lo a écrit:« A défaut d'un État binational avec les mêmes droits pour les deux peuples, l'aspiration à un État national est aussi légitime pour le peuple palestinien qu'elle l'a été pour les juifs chassés d'Europe. » (CLT n°109 - 2008)
En clair, LO reconnait la légitimité de l'Etat d'Israël, pas le NPA. C'est effectivement un désaccord massif.NPA a écrit:Combattre l'obscurantisme ne peut se faire si on reconnait la légitimité de l'État sioniste, d'un État religieux, basé sur une ségrégation des palestiniens de tous les instants. A l'inverse, le NPA soutient les revendications palestiniennes, notamment : droit à l’autodétermination pour l’ensemble des Palestiniens, droit au retour des réfugiés (...)
De même, le seul défaut que je puisse voir au mot d'ordre "Israel casse toi, la Palestine n'est pas à toi" est son ambiguité, puisqu'il peut etre compris comme un mot d'ordre pronant la coexistence de l'Etat sioniste avec un éventuel Etat palestinien. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit la raison de ta critique.
Enfin concernant le boycott, il est évident que la campagne BDS pose de nombreuses questions (le "D" et le "S"). Mais le boycott sportif et universitaire, je suis 100% pour - être contre, c'est être contre tout boycott, en fait !
stef- Messages : 184
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Israël/Palestine
J'ai lu que les porteurs de plusieurs mégaphones essayant de rejoindre le rassemblement avaient été arrêtés avec leur matériel.Egor la combine a écrit:(...) nous aurions peut être dû tenter de ramener une sono plus grosse (même si c'était peut être impossible) (...)
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Israël/Palestine
Prado a écrit:J'ai lu que les porteurs de plusieurs mégaphones essayant de rejoindre le rassemblement avaient été arrêtés avec leur matériel.Egor la combine a écrit:(...) nous aurions peut être dû tenter de ramener une sono plus grosse (même si c'était peut être impossible) (...)
Bien justement!
Invité- Invité
Re: Israël/Palestine
Bon rappel.Prado a écrit:
Et pourquoi, sachant qu'il ne s'agit pas de boycotter les individus mais les institutions israëliennes ?
On lit ainsi sur la site de BDS France : "Le boycott culturel ne vise jamais des individus, on ne boycotte pas des artistes israéliens. Le boycott culturel ne s'applique aux événements culturels en dehors d'Israël que s'ils sont financés ou soutenus par une agence gouvernementale israélienne (ministère, ambassade, consulat), ou explicitement sionistes (KKL, etc.)"
Et dans la charte de BDS-France : nous nous engageons "à refuser de participer à toute action culturelle sportive... promue en France par des institutions officielles israéliennes".
Quel est le problème ?
De la même façon que Nestor invente des positions du NPA,
dont il ignore tout visiblement,
certains inventent des positions de la campagne BDS...
Ce qui affaiblit l'Etat raciste est bon à prendre,
jusqu'à la satisfaction des droits nationaux des palestiniens.
La résistance armée est certes décisive,
mais elle ne viendra pas à bout des occupants racistes
sans un isolement international, sur tous les fronts.
Comme nous l'avons fait contre l'agression du Vietnam par les Etats-Unis
ou contre un autre régime colonial, celui d'Afrique du Sud.
Et la campagne BDS marque des points!
Un exemple:
Israël craint de payer le prix de la colonisation.
http://www.20min.ch/ro/news/monde/s...par bellaciao
Rejoignez la campagne BDS contre le racisme et le colonialisme:
http://www.bdsmovement.net/bdsintro
http://bdsfrance.org/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
30 minutes en immersion dans la manifestation de samedi :
Le Comité Cheikh Yacine à 2.45, ...
... la Gaza Firm ... quelques apparitions ...
Le Comité Cheikh Yacine à 2.45, ...
Carlo Rubeo a écrit:Les néo-nazis de la Gaza Firm étaient là hier, pas forcément à portée de coups du service d'ordre du bloc rouge, et franchement le S.O gilet jaune c'était de la rigolade..Crânes rasés pour la plupart, ils portent un même t-shirt vantant leur appartenance à la K-Soce Team, un groupe de supporteurs du Paris Saint-Germain, connu pour sa radicalité. Avec d'autres ultras du PSG, ils forment désormais la Gaza Firm.
... la Gaza Firm ... quelques apparitions ...
Dernière édition par Carlo Rubeo le Lun 28 Juil - 23:44, édité 1 fois
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
A diffuser d'urgence et massivement
PS. Un fil est ouvert sur la campagne BDS
On y trouve les infos sur les Universités impliquées dans le massacre
à boycotter comme le reste de cet Etat criminel:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3541-campagne-boycott-d-israel#93124
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
100 000 à Londres samedi aussi
Et dans autres villes du RU
http://socialistworker.co.uk/art/38658/Protesters+fill+the+streets+of+central+London+in+solidarity+with+Palestine
http://socialistworker.co.uk/art/38658/Protesters+fill+the+streets+of+central+London+in+solidarity+with+Palestine
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
GAZA : LE MASSACRE CONTINUE
Après quelques heures de cessez-le-feu, l’armée israélienne a repris ses bombardements et ses raids meurtriers sur Gaza. Cette offensive a déjà tué plus de 1 000 Palestiniens parmi lesquels beaucoup d’enfants. Isolés et quasiment pas ravitaillés en matériel, les hôpitaux ne parviennent pas à soigner correctement les milliers de blessés.
Cette terreur d’État, dont est aussi victime, par ricochet, la population qui vit dans le territoire israélien, qui voit sa jeunesse transformée en garde-chiourme et qui paie aussi le prix du sang, est désormais contestée à l’intérieur même d’Israël. Samedi soir 26 juillet, plusieurs milliers d’Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv pour dénoncer l’impasse de la politique guerrière du gouvernement Netanyahou.
Il faut souhaiter que cette contestation s’amplifie, en Israël comme dans les pays impérialistes dont les gouvernements sont directement complices de l’assassin Netanyahou.
LO 28 Juillet
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Israël/Palestine
Au camp de réfugiés d'Aïda en Cisjordanie, on ne croit plus à la solution à deux Etats
http://www.mediapart.fr/journal/international/280714/au-camp-de-refugies-daida-en-cisjordanie-ne-croit-plus-la-solution-deux-etats
http://www.mediapart.fr/journal/international/280714/au-camp-de-refugies-daida-en-cisjordanie-ne-croit-plus-la-solution-deux-etats
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Gaza : Rassemblements et manifestations dans la Région PACA
Dignes Les Bains : mercredi 30 juillet à 11 h
Devant la Préfecture Collectif Palestine 04 attention : premier rdv à 10 h rue Gassendi (pendant le marché) avant d’aller à la Préfecture à 11 h
Aubagne : vendredi 1er août à 18 h
Cours Foch
Marseille : samedi 2 août à 15h
départ Vieux Port
Dignes Les Bains : mercredi 30 juillet à 11 h
Devant la Préfecture Collectif Palestine 04 attention : premier rdv à 10 h rue Gassendi (pendant le marché) avant d’aller à la Préfecture à 11 h
Aubagne : vendredi 1er août à 18 h
Cours Foch
Marseille : samedi 2 août à 15h
départ Vieux Port
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Israël/Palestine
Comme si un colon, parce qu'il est ouvrier, avait les mêmes intérêts fondamentaux qu'un autre ouvrier, chassé de son village, et dont il occupe la maison.alexi a écrit:
Cela permet surtout un dérivatif et d'évacuer la question de la nécessaire lutte de classe comme seule solution politique.
Les contradictions au sein d'une société ne sont pas réductibles aux classes sociales.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Israël/Palestine
Prado :
Comme si un colon, parce qu'il est ouvrier, avait les mêmes intérêts fondamentaux qu'un autre ouvrier, chassé de son village, et dont il occupe la maison.
Les contradictions au sein d'une société ne sont pas réductibles aux classes sociales.
Un colon armé alors; un ouvrier-soldat en état de guerre permanent.
Ce dernier perçoit peut être un intérêt personnel à cet état de chose, comme bien d'autres se satisfont au quotidien du système capitaliste en participant à son fonctionnement.
Mais cela ne change rien quant aux intérêts historiques de l'ensemble de la classe ouvrière.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
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