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Message  sylvestre Ven 6 Juin - 9:10

Seattle lance le salaire minimum: 15 dollars de l'heure

La ville de Seattle, dans l'état de Washington, a approuvé à l'unanimité, lundi, une hausse du salaire minimum horaire à 15 dollars, soit le double du minimum national aux Etats-Unis.

Cette mesure, qui sera graduellement appliquée sur une période de 7 ans, a suscité la satisfaction de différents secteurs, dont celui de la restauration rapide. Par contre, les employeurs y voient un danger de hausse des prix et de baisse des marges.

Jusqu'à présent, le salaire minimum était fixé à 9,32 dollars de l'heure à Seattle alors qu'il n'est que de 7,25 dollars au niveau national.
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Message  Roseau Mer 11 Juin - 4:05

Black communism : rencontre-débat avec Paul Heideman

Période vous invite à une rencontre-débat le jeudi 12 juin
à 18h à l’EHESS (salle 5, 2e étage), 105 boulevard Raspail, 75006 Paris,
M°: Notre-Dame-des-champs, Saint-Placide.

Le Parti socialiste américain n’a « rien à offrir de spécifique au Noir », déclarait l’illustre Eugene Debs en 1903, père fondateur de la gauche révolutionnaire et syndicaliste aux États-Unis. Cette phrase devenue célèbre fut-elle le dernier mot de la gauche nord-américaine face au régime ségrégationniste et au système raciste ?

Paul Heideman, chercheur en études américaines à l’Université de l’État du New Jersey et militant de la gauche radicale étatsunienne, trace une autre histoire de cette gauche, en montrant la rupture inaugurée par la fondation du Parti communiste aux États-Unis. La race y est devenue (au moins pour les quelques décennies qui ont suivi) une priorité stratégique, une tâche âprement débattue ; l’autodétermination de la nation noire devient même une revendication du jeune Parti communiste. Comment expliquer ce changement brutal, cette conversion d’une partie de la gauche étatsunienne à la fameuse « question noire » ?

Paul Heideman reviendra sur cette trajectoire, pour mieux la comprendre et saisir sa pertinence dans la politique d’émancipation, près d’un siècle plus tard.

Retrouvez également l’événement sur facebook et sur http:
http://revueperiode.net/black-communism-rencontre-debat-avec-paul-heideman/
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Un billet de mille !

Message  Roseau Mer 11 Juin - 18:18

LE 21 JUIN 2083 : Hommage mondial à Edward Snowden !
par Jacques Seignan
http://www.pauljorion.com/blog/?p=65939#more-65939
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Message  Roseau Ven 13 Juin - 21:39

Le Pentagone se prépare à écraser des insurrections de masse
(en anglais)
http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2014/jun/12/pentagon-mass-civil-breakdown?CMP=twt_gu
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Message  Roseau Sam 14 Juin - 23:34

Roseau a écrit:Le Pentagone se prépare à écraser des insurrections de masse
(en anglais)
http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2014/jun/12/pentagon-mass-civil-breakdown?CMP=twt_gu
La traduction intégrale de cet article du Guardian
Le Pentagone se prépare à contrer les mouvements de rupture de la société civile © The Guardian
Nafeez Ahmed, The Guardian, 12 juin 2014

La militarisation des sciences sociales avance en vue du développement d’“outils opérationnels” ciblant militants pacifistes et mouvements de protestation.

Un programme de recherche du ministère de la Défense US (DoD) finance la modélisation par les universités de la dynamique (risques et points de basculement) de troubles civils à grande échelle à travers le monde, sous la supervision de diverses agences militaires américaines. Le programme – plusieurs millions de dollars – a pour but de développer à court et long terme une “appréhension militaire” des problématiques de politique commune de défense, à l’usage des hauts fonctionnaires et décideurs, et d’éclairer les politiques mises en œuvre par les commandements militaires.

Lancée en 2008 – année du déclenchement de la crise bancaire mondiale –, la DoD ‘Minerva research Initiative’, en partenariat avec les universités, a pour but de “renforcer la compréhension par le Dpt de la Défense des forces sociales, cultiurelles comportementales et politiques qui sous-tendent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis”.

Parmi les projets retenus pour la période 2014-2017, il y a une étude de l’Université Cornell dirigée par le Service de la recherche scientifique de l’US Air Force qui vise à développer un modèle empirique de “dynamique de la mobilisation et de la contagion d’un mouvement social”. Il s’agit de déterminer la “masse critique (seuil de basculement)” de la contagion sociale par l’étude des “traces numériques”  dans les cas de “la révolution égyptienne de 2011, les élections russes à la Douma de 2011, la crise d’approvisionnement en fioul au Niger en 2012, et le mouvement de protestation du parc Gazi en Turquie en 2013”.

Les messages et les conversations sur Twitter seront examinés pour “identifier quels sont les individus mobilisés dans une contagion sociale, et quand ils se sont mobilisés”.

Un autre projet retenu cette année à l’université de Washington “cherche à découvrir dans quelles conditions naissent les mouvements politiques visant un changement politique et économique à grande échelle”. Le projet, dirigé par le service de recherche de l’armée US, est centré sur “les mouvements de grande ampleur mettant en cause plus de 1000 participants engagés dans une action durable” et devrait couvrir 58 pays au total.

L’an dernier, la Minerva Initiative du Dpt de la Défense a financé un projet intitulé “Qui ne devient pas terroriste, et pourquoi ?”, projet qui met pourtant dans le même sac militants pacifistes et “partisans de la violence politique” ne différant des terroristes qu’en ce qu’ils ne se lancent pas eux-mêmes dans le “militantisme armé”. Le projet vise explicitement l’étude des militants non violents :

« Dans n’importe quel contexte il se trouve nombre d’individus qui partagent les mêmes conditions familiales, culturelles et/ou socio-économiques que ceux déterminés à s’engager dans le terrorisme, et qui, même s’ils ne vont pas jusqu’à l’engagement armé, éprouvent de la sympathie pour les buts des groupes armés. Le champ des études sur le terrorisme n’a pas, jusqu’il y a peu, pris en compte l’étude de ce groupe témoin. Ce projet ne concerne pas les terroristes, mais les sympathisants de la violence politique. »

Chacune des 14 études de cas du projet “met en œuvre des entretiens approfondis avec plus de 10 activistes et militants de partis ou ONG qui, bien que favorables à des causes radicales, ont choisi la voie de la non-violence”.

J’ai pris contact avec la principale chercheuse du projet, le professeur Maria Rasmussen de la US Naval Postgraduate School, pour lui demander pourquoi les militants non-violents travaillant pour des ONG devaient être assimilés à des partisans de la violence politique – et quels “partis et ONG” faisaient l’objet de l’enquête – mais n’ai pas reçu de réponse .

De même, le personnel du programme Minerva a refusé de répondre à une série de questions similaires que je leur ai posées, en particulier comment les “causes radicales” promues par des ONG pacifistes pouvaient constituer une menace potentielle pour la sécurité nationale intéressant le Dpt de la Défense.

Parmi mes questions :

« Le Dpt de la Défense US considère-t-il les mouvements de protestation et le militantisme social en différents points du monde comme une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ? Si oui, pourquoi ? Militantisme, contestation, “mouvements politiques”, et bien sûr ONG, sont des éléments essentiels à la bonne santé de la société civile et de la démocratie ; pourquoi le Dpt de la Défense subventionne-t-il de la recherche autour de tels enjeux ? »

La directrice du programme Minerva, le docteur Erin Fitzgerald, m’a répondu : “Je comprends vos préoccupations et je suis heureuse qu’en nous contactant vous nous donniez l’occasion d’une clarification”, avant de promettre une réponse plus détaillée. Au lieu de cela, j’ai reçu du service de presse de la Défense l’insipide déclaration que voici :

« Le Dpt de la Défense prend au sérieux son rôle dans la sécurité des États-Unis, de ses citoyens, et de ses alliés et partenaires. Même si tous les défis de sécurité ne provoquent pas de conflit, même si chaque conflit n’implique pas l’armée américaine, Minerva contribue au financement de la recherche fondamentale en sciences sociales, et cette contribution accroît la compréhension qu’a le Dpt de la Défense des causes de l’instabilité et de l’insécurité dans le monde. Grâce à cette meilleure compréhension des conflits et de leurs sources, le DD est mieux à même de se préparer à l’environnement sécuritaire de demain. »

En 2013, Minerva a subventionné un programme de l’université du Maryland, en collaboration avec le Pacific Northwest National Laboratory du ministère de l’Énergie visant à évaluer les risques de troubles civils liés au changement climatique. Ce programme d’1,9 millions de dollars sur trois ans développe des modèles anticipant ce qui pourrait arriver aux sociétés suivant différents  scénarios de changement climatique.

Dès le départ, il a été prévu que le programme Minerva fournirait plus de 75 millions de dollars sur cinq ans à la recherche en sciences sociales et comportementales. Pour cette seule année en cours, le Congrès US lui a alloué un budget total de 17,8 millions de dollars.

Un e-mail interne d’un membre du personnel de Minerva, cité dans un mémoire de Master de 2012, révèle que le programme est orienté vers la production de résultats rapides qui soient directement applicables aux opérations de terrain. Le mémoire en question faisait partie d’un projet subventionné par Minerva à l’Arizona State University, sur “le discours musulman contre-révolutionnaire”.

L’e-mail interne du professeur Steve Corman, principal responsable du programme, relate une réunion organisée par le programme du DoD, Human Social Cultural and Behavioural Modeling (HSCB), au cours de laquelle des officiers supérieurs du Pentagone ont fait état de leur priorité à “développer des capacités pouvant être mises en œuvre rapidement” sous la forme de “modèles et outils directement intégrables à leurs interventions”.

Bien que le Dr Harold Hawkins, contrôleur du service de recherche navale, ait donné dès le départ l’assurance aux chercheurs universitaires que le projet était pour l’essentiel “un effort de recherche fondamentale, de sorte que nous ne serions pas préoccupés de fabriquer des trucs ou des machins appliqués”, la réunion montre qu’en réalité le DoD est à la recherche de “résultats substantiels” sous forme d’“applications”, écrit Corman dans son e-mail. Il a conseillé à ses chercheurs de “réfléchir à des résultat de mise en forme, des rapports, etc., afin qu’ils [ceux du DoD] voient clairement leur demande d’outils de terrain aboutir”.

Nombre de chercheurs indépendants critiquent ce qu’ils considèrent comme les efforts du gouvernement américain pour militariser les sciences sociales au service de la guerre. En mai 2008, l’American Anthropological Association (AAA) a écrit au gouvernement des États-Unis que le Pentagone n’a pas “le genre d’infrastructure pour une évaluation de la recherche anthropologique [et autres  sciences sociales] » qui permette “un examen par les pairs à la fois rigoureux, équilibré et objectif ”, appelant à ce qu’une telle recherche soit plutôt gérée par des agences civiles comme la National Science Foundation (NSF).

Le mois suivant, le Dpt de la Défense a signé un protocole d’accord avec la NSF sur une cogestion de Minerva. En réponse, l’AAA a averti que bien que les propositions de recherche dussent être désormais évaluées par les comités d’examen de la NSF, “ce seraient les officiers du Pentagone qui auraient le pouvoir de nomination aux sièges de ces comités”.

« … Il reste cette inquiétude au sein de la discipline que la recherche ne soit financée que quand elle appuiera le programme du Pentagone. D’autres critiques du programme, émanant en particulier du Réseau des Anthropologues responsables, ont objecté qur le programme allait décourager la recherche dans d’autres domaines importants, et compromettre le rôle de l’université comme lieu de discussion et de critique indépendantes au sujet de l’armée. »

Selon le Dr David Price, anthropologue de la culture à l’université St Martin, Washington DC, auteur de Weaponizing Anthropology : Social Science in Service of the Militarized State (« L’armement de l’anthropologie : les sciences sociales au service d’un État militarisé »), “quand vous prenez un par un  la plupart de ces projets, tout cela a l’air d’une science sociale normale : analyse textuelle, recherche historique, etc. ; mais quand vous les additionnez, ils partagent tous cette même lisibilité avec toutes les distorsions d’une simplification excessive. Minerva sous-traite ‘à la pièce’ ses finalités globales d’une manière permettant à chacun de dissocier sa propre contribution du projet total.”

Le professeur Price a déjà montré comment le programme du Pentagone Human Terrain Systems (HTS) – conçu pour incorporer les spécialistes des sciences sociales dans les opérations militaires de terrain – menait habituellement ses entraînements dans des régions “aux États-Unis”.

Citant un résumé critique du programme envoyé aux directeurs de l’HTS par un ancien employé, Price rapporte que les entraînements HTS “adaptaient le projet COIN [counterinsurgency (anti-insurrection)] conçu pour l’Afghanistan et l’Iraq” aux situations intérieures “aux USA, où les populations locales étaient vues d’un point de vue militaire comme menaçant l’équilibre établi du pouvoir et de l’autorité, et défiant la loi et l’ordre”.

“Il y a un jeu de guerre, a déclaré Price, qui met en scène des militants de l’environnement protestant contre une pollution engendrée par une centrale à charbon près du Missouri, dont certains étaient membres de la fameuse ONG environnementale Sierra Club. Les participants étaient chargés de “distinguer ceux qui étaient des ‘porteurs de solutions’, ceux qui étaient des ‘fauteurs de troubles’, et le reste de la population, vouée à devenir la cible d’opérations d’information, afin de faire bouger son centre de gravité vers cet ensemble de perspectives et de valeurs constituant le ‘terminus souhaité’ de la stratégie de l’armée.”

Ces jeux de guerre sont en phase avec toute une série de documents de planification du Pentagone, qui suggèrent que la surveillance de masse de la National Security Agency (NSA) est en partie motivée par la préparation à la déstabilisation que provoquera la survenue des chocs environnemental, énergétique et économique.

Le professeur James Petras, titulaire de la chaire Bartle de sociologie à l’université Binghamton de New York, rejoint les préoccupations de Price. Les chercheurs en sciences sociales subventionnés par Minerva et rattachés aux opérations anti-insurrectionnelles du Pentagone sont impliqués dans “l’étude des émotions provoquées par l’exacerbation ou la répression des mouvements idéologiques”, dit-il, y compris “la neutralisation des mouvements issus de la base”.

Minerva est un excellent exemple de la nature profondément bornée et vouée à l’échec de l’idéologie militaire. Pire encore, le refus des responsables du DoD de répondre aux questions les plus élémentaires est symptomatique de ce simple fait : dans leur inébranlable mission de défense d’un système mondial de plus en plus impopulaire au service des intérêts d’une infime minorité, les agences de sécurité n’ont aucun scrupule à nous dépeindre, nous le reste du monde, comme de potentiels terroristes.

Nafeez Ahmed est journaliste et chercheur spécialiste des questions de sécurité. Il est l’auteur de A User’s Guide to the Crisis of Civilization, and How to Save It, et d’un livre de science-fiction à paraître,  Zero Point. Suivez-le sur Facebook et Twitter @nafeezahmed.

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Message  Roseau Dim 15 Juin - 14:15

Syndicalistes et intellectuels. Retour sur l’expérience Labor Notes aux Etats-Unis
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3591
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Message  Roseau Dim 15 Juin - 19:30

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Message  Roseau Mer 25 Juin - 18:17

Imagining a World with Transformative Justice – Against the “prison-industrial-complex”
by Dan La Botz
http://internationalviewpoint.npa2009.org/spip.php?article3422
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Le PIB plonge au premier trimestre

Message  Roseau Mer 25 Juin - 19:05

Source AFP

L'économie américaine a encaissé au premier trimestre sa pire contraction depuis cinq ans et la fin de la récession, payant un tribut plus lourd que prévu à l'hiver rigoureux qui a grippé l'activité.
Après un gain de 2,6% au dernier trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a plongé de 2,9% en rythme annualisé entre janvier et mars, en données corrigées des variations saisonnières, selon l'estimation finale publiée mercredi par le département du Commerce.

Ce chiffre a surpris les analystes et témoigne d'une très nette dégradation par rapport à la précédente estimation officielle publiée fin mai, qui donnait un recul de 1,0%.
Finalement, la chute de la première économie mondiale aura donc été quasiment trois fois plus rapide et a atteint une ampleur sans précédent depuis le début 2009, renvoyant à une époque où les Etats-Unis se débattaient encore dans la récession post-crise financière.
Alors que les élections législatives se profilent en novembre, la Maison Blanche a aussitôt réagi en mettant ce recul sur le compte de facteurs "volatils" mais a dû concéder que la reprise économique était encore "inachevée".
L'hiver extrêmement rigoureux qui a sévi aux Etats-Unis est montré du doigt par les experts et a affecté la quasi-totalité des secteurs de l'économie, selon les données du ministère.
Moteur de la croissance américaine, la consommation des ménages a certes résisté en grappillant +1% mais a nettement décéléré à la fois par rapport aux trois derniers mois de l'année 2013, où sa hausse avait atteint 3,3%, et par rapport à la précédente estimation de +3,1%.
Les Américains ont notamment coupé dans leurs dépenses d'assurance-maladie (-6,4% par rapport au trimestre précédent) en pleine montée en puissance de "l'Obamacare", la très contestée réforme du secteur qui a connu de sérieux couacs au démarrage.
"La combinaison du climat, de la baisse des stocks et du chaos sur la réforme de la santé fait que ces données sont profondément non représentatives de la tendance", affirme Ian Shepherdson, analyste chez Pantheon Macroeconomics.
Selon la plupart des experts, un retour de la première économie mondiale en récession - qui se définit par deux trimestres consécutifs de recul du PIB - est totalement exclu.
La Banque centrale américaine (Fed), qui surveille la conjoncture comme le lait sur le feu, s'attend ainsi au deuxième trimestre à une croissance "solide" qui pourrait, selon certains experts, dépasser de loin les 3%.
"L'économie américaine n'est aucunement proche de la récession", résume Sal Guatieri de BMO Capital Markets.
- Déséquilibres -
Pour autant, ce mauvais chiffre de la croissance ne sera pas sans conséquences et risque de laisser des traces.
Sur les trois premiers mois de l'année, l'économie américaine a continué de montrer certains signes de déséquilibres, notamment sur son déficit commercial qui a amputé la croissance de 1,5 point de pourcentage.
Dans le détail, les exportations américaines ont reculé de 8,9% tandis que les importations - qui sont déduites du PIB - ont augmenté de 1,8%.
L'investissement privé est resté fortement déprimé, avec une chute de 11,7% par rapport au dernier trimestre 2013, notamment dans le secteur non résidentiel.
"Tout cela signifie qu'il sera extrêmement dur de parvenir à 2% de croissance sur l'ensemble de l'année", pronostique Steven Ricchiuto de Mizuho Securities.
Le Fonds monétaire international (FMI) semble l'avoir déjà intégré, en sabrant sa prévision pour les Etats-Unis à la mi-juin, à 2% contre 2,8% estimé jusque-là, et en mettant en garde contre l'érosion du potentiel de croissance du pays.
Même avec un rebond au deuxième trimestre, la croissance pourrait bien être "nulle" sur l'ensemble du premier semestre, s'inquiète Chris Low, de FTN Financial Group, qui parle d'une contraction "sévère".
Si une récession semble de l'avis général exclue, l'heure est donc à un optimisme très mesuré pour les Etats-Unis. "On va vers des jours meilleurs... à condition qu'un autre choc surprise ne se produise pas", affirme Sal Guatieri.




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Message  Roseau Mar 1 Juil - 18:33

Les poursuites des Etats-Unis contre BNP font objet de débat politique.
D'où la nécessité de connaitre les faits.
L'enquête de Médiapart ci-dessous, menée il y a un mois, y répond largement.
(en intégral car payant)

Huit questions sur les poursuites américaines contre BNP Paribas
Par martine orange et Agathe Duparc

La justice américaine poursuit BNP Paribas pour violation d’embargo à l’égard de l’Iran, de Cuba et du Soudan. La banque pourrait encourir une amende de 10 milliards de dollars. Tentative d’explication de ce dossier sur lequel les différents protagonistes entretiennent le mutisme.

1 puis 3 puis 5 puis 10 milliards de dollars ! Les compteurs s’affolent. En quelques semaines, le montant des pénalités encourues par BNP Paribas face à la justice américaine a pris des allures de bombe à retardement. Le département américain de la justice semble augmenter ses exigences chaque jour, à en croire les révélations quasi quotidiennes du Wall Street journal.

En face, BNP Paribas garde un mutisme total. Ce n’est qu’au moment de la publication de ses comptes annuels, en mars 2014, que la banque a révélé avoir provisionné la somme de 1,1 milliard d’euros pour faire face à un litige aux États-Unis. Elle n’en avait à peine soufflé mot avant. Depuis, c’est le black-out.

En interne, cependant, la direction est dans l’affolement. Seules quatre à cinq personnes de la direction générale paraissent avoir une vision complète du dossier et des risques encourus. Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de la banque, s’est rendu discrètement aux États-Unis, il y a quelques semaines, pour discuter avec le département américain de la justice. Mais rien n’a filtré de cette rencontre. Lors de l’assemblée générale, la direction de BNP Paribas a appelé ses actionnaires à l’union sacrée. Aucune question embarrassante ne lui a été posée sur ce dossier de plus en plus explosif. Les actionnaires ont dû se contenter des explications succinctes données par la direction de BNP Paribas. Celle-ci s’est retranchée derrière les obligations de secret et les négociations avec la justice américaine pour en dire le moins possible. Toute déclaration ou toute annonce de ses intentions pourrait lui être préjudiciable, a-t-elle déclaré en substance.

Tentative d’éclaircissements sur un dossier où tout se joue en coulisses.


-De quoi est accusé BNP Paribas par la justice américaine ?

Selon les déclarations très limitées de la banque, la justice américaine reproche à BNP Paribas d’avoir, entre 2002 et 2009, violé l’embargo décrété par les États-Unis sur un certain nombre de pays. Elle aurait continué à mener des opérations avec l’Iran, Cuba et le Soudan notamment. Même si les opérations ont été réalisées en dehors du territoire américain, la justice américaine se considère comme légitime à sanctionner les agissements de la banque, car ces opérations ont été réalisées en dollars. Le gouvernement américain revendique un contrôle sur sa monnaie. Toutes les opérations en dollars passent par des chambres de compensation situées sur le territoire américain. Un moment ou un autre, les opérations « illégales » selon la loi américaine, se matérialisent aux États-Unis.

La procédure américaine est menée sous la triple responsabilité du procureur de Manhattan, Preet Bharara, du procureur général de New York, Cyrus Vance, et du chef de la division criminelle du département de la justice à Washington, David O’Neil, dans le cadre de l’Office of foreigner asset control (OFAC) qui veille au respect notamment des embargos américains. Benjamin Lawsky, superintendant des services financiers du département de la justice de New York est aussi associé à l’enquête.

La version officielle donnée tant par la banque que par la justice américaine s’arrête là.

Selon nos informations, si la violation de l’embargo concernant le Soudan et le Cuba est citée, c’est d’abord la violation de l’embargo sur l’Iran qui intéresse la justice américaine. Plus précisément, la violation de l’embargo sur la vente du pétrole iranien.

Les poursuites visent directement une filiale suisse de la banque, BNP Paribas Suisse, selon nos informations, ce que semble confirmer le quotidien suisse Le Temps 3. Celle-ci est un héritage de Paribas. Installée depuis des décennies à Genève, Paribas Suisse s’était notamment illustrée en 1982, au moment de la nationalisation de la banque. C’est par ce canal que la direction d’alors de Paribas avait fait transiter d’importants actifs, afin d’échapper à une nationalisation totale, comme l'avaient également fait de grandes fortunes, alarmées par l’arrivée de la gauche au pouvoir.

Mais Paribas Suisse ne se consacrait pas seulement à la gestion des grandes fortunes et à leur évasion. Profitant de la situation de Genève, plaque tournante mondiale du négoce du pétrole et des matières premières, elle s’est spécialisée dans toutes les opérations de négoce et leurs financements. Dans les années 1980, elle soutient activement Marc Rich, homme d’affaires belge, expert en trading sur les matières premières. Celui-ci s’est déjà fait une spécialité de contourner tous les embargos, notamment sur l’Iran, vendant sur le marché international les cargaisons qu’il est parvenu à faire sortir des territoires interdits. Ces opérations, largement préfinancées par Paribas Suisse, donnent lieu à des rémunérations vertigineuses. En quelques années, Marc Rich devient milliardaire. Il sera poursuivi en 1983 par la justice américaine pour violation d’embargo, se réfugiera dans le canton suisse de Zoug afin d’échapper aux poursuites américaines, avant d’être gracié par Bill Clinton lui-même. Sa société donnera naissance au groupe Glencore, géant mondial dans les matières premières, à la fin des années 1990.

Paribas Suisse a continué de développer avec d’autres groupes ses activités si rémunératrices de financement du négoce en pétrole. Elle est notamment très proche de la société Trafigura, fondée par le français Claude Dauphin. De nombreux anciens salariés de Paribas Suisse l’ont rejoint. Cette société très secrète 3 est experte, elle aussi, dans le négoce de pétrole, et toutes les pratiques qui y sont liées. Un métier à risques, comme dit une enquête du Temps.

Lors du rachat de Paribas par la BNP, en 1999, la banque, dirigée alors par Michel Pébereau, trouve cette filiale suisse dans le portefeuille de Paribas. Elle se garde bien de toucher à cette banque aux activités si profitables. Michel Pébereau rejoint très vite le conseil d’administration de BNP Paribas Suisse. En 2012, il y siégeait encore aux côtés de Jean Clamon, directeur général du groupe bancaire, responsable de la conformité, Jean d’Estais, responsable d’investment solutions (sic) du groupe, de Dominique Rémy, responsable de la banque belge Fortis depuis son rachat en 2008 par BNP Paribas. La banque suisse était alors dirigée par Georges Chodron de Courcel, directeur général délégué du groupe BNP Paribas. La présence des principaux responsables du groupe bancaire au conseil d’administration de cette filiale suisse en dit l’importance.

Un problème identifié de longue date

Dès le milieu des années 2000, les responsables de la banque savent qu’ils sont dans une situation à risque. « Quand je suis arrivé en 2009, les choses étaient déjà connues et archi identifiées. En 2007, il y avait eu une enquête interne en matière de violation d'embargo. On avait établi qu'il n'y avait aucune violation ni des règles suisses, ni onusiennes, ni européennes. Il s'agissait d'embargo américano-américain. On avait fait le tour des problèmes et les Américains ont eu dès 2008 cette enquête interne entre les mains. Ils n'ont alors eu aucune réaction. Ils n'ont pas donné signe de vie jusqu'en 2010. Puis il a fallu encore trois ans pour en arriver là où nous sommes ! Sous la pression de Carl Levin, le DoJ (department of justice – ndlr) a été malmené et obligé de durcir sa position », raconte un ancien salarié de BNP Paribas Suisse.

En décembre 2013, BNP Paribas a finalement pris des mesures radicales à l’égard de sa filiale suisse. Soixante à soixante-dix salariés ont été licenciés. Le groupe a décidé de réduire drastiquement son activité dans le négoce de matières premières.


-Pourquoi la justice américaine intervient-elle maintenant ?

C’est un usage très établi aux États-Unis. La justice américaine se considère comme fondée d’intervenir contre toute entreprise travaillant sur son territoire et contournant les lois américaines. En 1991, la banque italienne Banco del Lavoro – rachetée depuis par BNP Paribas – a ainsi été condamnée pour violation de l’embargo sur l’Irak, et son dirigeant emprisonné. Dans cette affaire, les opérations avaient été réalisées à partir de sa filiale d’Atlanta.

À partir de 2009, les autorités américaines ont durci leur position. La crise financière de 2008 était passée par là. Au plus fort de la tourmente, après l’effondrement de Lehman Brothers, c’est la Réserve fédérale qui avait dû se porter au secours du système bancaire international. Alors que le système interbancaire était complètement gelé, elle avait notamment distribué des milliards de dollars aux banques européennes pour leur porter secours. Cela avait permis d’éviter l’effondrement du système bancaire européen et mondial.

À partir du moment où la Réserve fédérale se portait garante des banques européennes et approvisionnait le système mondial en dollars, les législateurs américains ont considéré que les autorités américaines étaient fondées à exercer un droit de regard sur toutes les banques. Une circulaire a été, selon nos informations, envoyée à toutes les banques travaillant sur le sol américain pour les avertir de leurs obligations de se conformer en tout point à la législation américaine, y compris à l’étranger.

Le contournement des embargos décrétés par le gouvernement américain par des entreprises étrangères, même en dehors des États-Unis, redevint au centre des intérêts de la justice américaine. Mais ce fut d’abord sur la pointe des pieds. En 2009, BNP Paribas, qui s’est plié aux enquêtes des autorités américaines menées chez elle, pense n’avoir aucun problème. Elle signale juste l’existence d’un litige avec la justice américaine, au détour de son rapport annuel. En 2012, le rapport annuel de BNP Paribas Suisse reste tout aussi discret sur les poursuites aux États-Unis. Elles sont signalées comme un risque parmi tant d’autres. Ce n’est qu’en mars dernier que BNP Paribas a annoncé que la situation devenait sérieuse. Elle provisionnait alors 1,1 milliard d’euros pour face aux amendes qu’elle pouvait encourir aux États-Unis.


-Y-a-t-il un emballement de la justice américaine ?

À voir l’envolée en quelques semaines des pénalités annoncées, certains observateurs ont le sentiment que la justice se livre à une surenchère médiatique à destination des contribuables américains. La colère de l’opinion publique américaine contre Wall Street et le monde bancaire n’est pas retombée depuis la crise. La justice américaine est particulièrement visée, accusée d’avoir fait preuve d’un laxisme coupable à l’égard des banquiers et d’avoir organisé leur impunité. Après le « too big to fail », les Américains reprochent à la justice d’avoir mis en place le « too big to jail ». « Aucun banquier n’est allé en prison », se sont indignés de nombreux observateurs.

Face à ces critiques fondées et de plus en plus acerbes, le monde judiciaire tente de se disculper. Les responsables du département de la justice et des autorités de régulation multiplient des déclarations pour indiquer que le temps de l’impunité est terminé pour les banquiers. Ces derniers mois, les banques américaines ont payé des amendes records – 13,5 milliards de dollars pour JP Morgan, par exemple – dans le cadre de multiples procédures, touchant aussi bien les subprimes que les manipulations en tout genre des marchés – change, libor, or, etc.

Début mai, le ton est monté d’un cran. Eric Holder, procureur général des États-Unis, a annoncé publiquement 3 qu’il n’y avait aucun groupe « trop grand pour éviter la prison » et que la justice travaillait la main dans la main avec les autorités de régulation financière pour poursuivre tous les cas répréhensibles. « Cette coopération sera essentielle dans les semaines et les mois à venir, alors que le département de la justice poursuit plusieurs enquêtes. Je ne donne aucun objectif particulier, mais je dis que je supervise personnellement les enquêtes en cours, et j’entends qu’elles aboutissent », indiquait-il. À l’appui de ses dires, il citait deux noms : Crédit Suisse et BNP Paribas. Le 19 mai, la banque suisse a accepté de plaider coupable et de payer une amende record de 2,6 milliards de dollars pour fraude et évasion fiscale .


-Les poursuites de la justice américaine sont-elles fondées ?

Sortant de sa réserve proverbiale, le gouverneur de la banque de France, Christian Noyer, a volé au secours de BNP Paribas ces derniers jours. « Nos services ont vérifié que toutes les transactions incriminées étaient conformes aux règles, lois, réglementations, aux niveaux européen et français », a-t-il déclaré. La Banque de France, a-t-il insisté, n’a constaté « aucune contravention à ces règles, ni d’ailleurs aux règles édictées par les Nations unies ».

C’est un des problèmes essentiels de droit soulevé par les poursuites de la justice américaine. Dans quelle mesure est-elle fondée à imposer la loi américaine, sous le seul prétexte que les opérations ont été réalisées en dollar, seule monnaie de réserve internationale ? Est-ce à dire que toutes les transactions en dollar dans le monde sont susceptibles d’être poursuivies ? Que deviennent dès lors la souveraineté nationale des autres pays, le droit international ? Est-ce à dire qu’il n’y a plus qu’une seule loi, la loi américaine, dès que l’on touche au commerce international, parce qu’il se fait en dollar ?

Droit international contre droit américain

Ces questions et d’autres encore soulèvent de nombreuses interrogations dans le monde du droit. « Autant les sanctions contre une banque pour évasion fiscale, corruption, blanchiment sont légitimes. Autant les poursuites pour contournement d’embargo, si les opérations ne sont pas réalisées à partir du territoire américain mais seulement parce qu’elles sont en dollar, paraissent plus discutables. Par le biais du dollar, les Américains imposent une vision extensive de leur politique internationale, alors que celle-ci ne fait pas consensus », insiste Stéphane Bonifassi, avocat chez Lebray & associés, spécialiste du droit international.

« Sur les problèmes fiscaux, je peux comprendre que les Américains fassent pression et aillent jusqu'au bout. Mais avec des embargos de type cubain, cela devient quelque chose d'absurde. L'Europe doit se manifester, surtout si cela concerne des faits qui remontent à 2002, une époque où la perception était totalement différente. Face aux Américains, il n'existe aucune institution permettant de trancher, et vous êtes obligés de vous soumettre à la procédure. Nous sommes dans le domaine de l'excessif et aujourd'hui tout est ouvert, même l'interdiction pour BNP Paribas de faire des transactions en dollars », relève un ancien banquier suisse.

Rare politique à s’emparer du sujet pour l’instant, le député UMP Pierre Lellouche, a réagi, vendredi 30 mai, de façon très critique à l’annonce d’une possible amende de 10 milliards de dollars pour BNP Paribas. Il a jugé « particulièrement choquante et exorbitante l’amende que menace d’imposer le gouvernement américain sur la banque française BNP Paribas, au motif que celle-ci aurait contourné les embargos prévus par la loi américaine, à l’égard de certains pays comme l’Iran, le Soudan ou Cuba ». « De telles sanctions, comme de tels embargos, poursuit-il, ne peuvent se justifier que s’ils font l’objet d’accords multilatéraux entre États souverains, conclus sur le principe de la réciprocité. En s’arrogeant un droit d’extraterritorialité de ses propres lois nationales sur des sociétés étrangères, au motif que celles-ci violeraient la loi américaine, les États-Unis fragilisent le droit international. » Selon Pierre Lellouche, « il ne serait pas admissible que le gouvernement français reste sans réaction devant de telles mesures, au moment même où l’Union européenne est engagée dans la négociation d’un accord de commerce de libre échange avec les États-Unis, lequel ne saurait être fondé que sur le principe de réciprocité », insiste-t-il.

Beaucoup, en France comme à l’étranger, s’étonnent du silence du gouvernement français sur le dossier, et sur ce point précis du respect du droit international. Est-ce parce que le gouvernement français a opté pour des négociations discrètes en coulisses auprès des autorités américaines, comme certains le suggèrent ? « Les Français ont tiré les leçons de l’affaire Executive Life (la France avait été condamnée en 2004 à payer 1 milliard de dollars pour contournement de la législation américaine sur les assurances commis par le Crédit Lyonnais – Ndlr). Les autorités ont compris les avantages de la discrétion, dans de tels dossiers », veut croire un banquier. D’autres sont plus critiques, se demandant si le gouvernement, si faible dans tant de domaines, a encore la capacité ou la volonté d’intervenir. Certains veulent voir en tout cas dans ce dossier BNP Paribas un avant-goût de ce que pourrait être le traité commercial transatlantique. « Le dossier BNP Paribas va peser sur les discussions entre l’Europe et les États-Unis », affirme un observateur.


-BNP Paribas a-t-il eu le bon comportement face à la justice américaine ?

Si les poursuites de la justice américaine contre BNP Paribas paraissent à beaucoup exorbitantes au regard du droit international, de nombreuses questions se posent, malgré tout, sur l’attitude de la banque dans cette affaire. Pendant des années, elle a semblé minimiser le problème. « Paribas, puis BNP Paribas, ont empoché des bénéfices colossaux, pendant plus de trente ans. Les responsables n’ont vu que cela. Ils savaient qu’ils avaient un problème. Mais ils ont préféré faire comme s’il n’en était rien. Quand on est banquier, que l’on travaille aux États-Unis, il est impossible d’ignorer la législation américaine et les risques que cela comporte. Même si leurs opérations ont été réalisées à partir de la Suisse, ils ne pouvaient pas ignorer que cela risquait de leur revenir en boomerang », explique un banquier, connaisseur du dossier.

« Executive Life aurait dû être une alerte pour les entreprises françaises. Elles n’ont pas compris qu’il y avait des règles aux États-Unis et qu’il fallait les respecter. À la différence de la France où on s’arrange toujours avec les lois. Le système américain est redoutable dans ce cas », relève, de son côté, Stéphane Bonifassi.

Outre le fait d’avoir caché la situation, les observateurs s’interrogent sur la bonne volonté de BNP Paribas de coopérer avec la justice américaine. Selon le Wall Street journal, toujours lui, la banque n’aurait pas pleinement aidé la justice américaine et lui aurait caché certains faits. L’envolée des pénalités éventuelles, les nouvelles exigences posées en quelques semaines par les procureurs américains traduisent, selon les connaisseurs du système américain, la fureur de la justice américaine face aux dirigeants de BNP Paribas, peut-être trop arrogants, en tout cas, ne jouant pas le jeu.

« Toute la justice pénale américaine repose sur la prime à celui qui collabore. Ce n’est ni dans la culture ni les habitudes d’une banque française. Pour BNP Paribas, quel intérêt d’aller voir un juge pour reconnaître ses fautes ? Elle ne l’a jamais fait en France. La justice transactionnelle, qui est la base du système américain, lui est totalement inconnue », insiste Stéphane Bonifassi.

Le comportement de la direction de BNP Paribas, cependant, pose question à certains observateurs. Pour eux, la banque a toutes les compétences, tous les moyens, les armées de juristes et d’experts du droit à sa disposition, pour adopter les bonnes mesures face à la justice américaine. D’où vient alors le blocage ? « La direction de la banque ne s’est-elle pas retranchée dans une position arrogante, afin de protéger certains responsables, de ne pas toucher son système de pouvoir ? » se demande un banquier, grand connaisseur de BNP Paribas. À voir la composition du conseil d’administration de BNP Paribas Suisse, l’interrogation peut être soulevée. « En tout cas », poursuit-il, « la question de qui savait quoi et quand va inévitablement se poser. Les actionnaires comme les autorités de régulation, que ce soit l’autorité de contrôle prudentiel ou l’autorité des marchés financiers, vont demander des comptes », poursuit-il.

-Que risque vraiment BNP Paribas ?

À ce stade, rien n’est encore fixé. Les informations données par la presse ne sont que des demandes. Et les négociations se poursuivent. BNP Paribas, cependant, paraît en passe d’être condamnée à une amende record. La direction de la banque aurait évoqué le chiffre de 8 milliards de dollars. Le montant de l’amende semble dépendre du fait que la banque accepte de plaider coupable, comme le demande la justice américaine. Pour l’instant, la direction de BNP Paribas n’a pas indiqué ses intentions.

Outre le montant, cette condamnation pourrait lui porter un grand tort dans ses activités financières. Les fonds de pension notamment n’ont pas le droit de confier leur argent à des entreprises condamnées. Or BNP Paribas finance beaucoup ses activités internationales en dollars par le biais de Sicav monétaires aux États-Unis.

La banque pourrait aussi se voir interdire de mener des opérations de compensation en dollar pendant quelque temps. Les avis divergent sur la portée de cette sanction. Selon certains, la difficulté pourrait être très facilement contournée : BNP Paribas peut confier ses opérations à d’autres intermédiaires qui les réaliseraient pour elle. Le coût de ces opérations est minime, autour de 0,01 %. Pour d’autres, cette sanction pourrait détourner une partie de sa clientèle, qui préférerait s’adresser à des établissements pouvant les réaliser directement. Ils ajoutent que toute la procédure fait porter un risque de réputation pour la banque.

Enfin, le département américain de la justice réclamerait la sanction d’un certain nombre de responsables, impliqués dans les opérations de contournement de l’embargo. La sanction, le licenciement voir l’interdiction de l’exercice du métier bancaire, concernerait-elle les responsables directs de opérations condamnées par la justice américaine ? Ou irait-elle au-delà ? Mystère.


-Deux poids, deux mesures ?

« Eric Holder, frusté par les allégations selon lesquelles il refuserait de poursuivre les banques, est en train de faire de son mieux pour détruire une banque particulière : une banque française, à ne pas confondre avec une banque américaine naturellement. Après tout, cela renforce la position du département de la justice. Quoi qu’il en soit, en Europe, où d’abord Crédit Suisse et maintenant BNP est en train d’être crucifié, l’ordre judiciaire américain n’a jamais été aussi fort », ironise le blog financier Zéro Hedge 3

La remarque va droit au cœur des banquiers européens. Ceux-ci commencent à se demander s’ils ne sont pas devenus la cible privilégiée de la justice américaine. Les grands noms américains de Wall Street, responsables directement de la crise financière de 2008, insistent-ils, ont jusqu’à présent été relativement épargnés. Goldman Sachs s’en est tiré avec 500 millions d’euros d’amende. Citi ou Bank of America ont aussi limité la casse. Il n’y a que JP Morgan, qui a dû payer 13 milliards de dollars en 2013. Et encore, aucune d’entre elles n’a dû plaider coupable, relèvent-ils.

Les banques européennes, en revanche, sont toutes en train de passer à la caisse. HSBC a dû payer plus d’un milliard de dollars, UBS 700 millions, Crédit Suisse 2,6 milliards d’euros. Elles ont été condamnées pour fraude et évasion fiscale. Mais comment justifier une amende de 10 milliards pour contournement d’un embargo décrété par le gouvernement américain ? D’autant qu’en la matière, le gouvernement américain a une vision très particulière du sujet. PSA l’a appris à ses dépens. Dans le cadre de l’embargo contre l'Iran, il est fait interdiction de construire et de vendre des voitures dans le pays. Les activités de PSA en Iran, où le groupe a une filiale, se sont écroulées. En revanche, le commerce des pièces détachées automobiles est resté autorisé avec l’Iran. Chance : GM y vend beaucoup de pièces détachées.

« Tout cela est d’une parfaite hypocrisie. Les groupes américains sont aux portes de la frontière iranienne pour y travailler. Un certain nombre d’entre eux passent par des intermédiaires pour y faire du commerce. Et ils attendent tous la levée de l’embargo sur l’Iran pour s’y précipiter », relève un connaisseur du dossier.


-Quelles conséquences à plus long terme ?

Tant que la condamnation de BNP Paribas et le montant de l’amende n’ont pas été fixés, il est difficile d’évaluer les conséquences de ces poursuites. Elles risquent cependant d’être lourdes. Déjà, la réputation de BNP Paribas est sérieusement mise à mal. Les dirigeants de la banque, qui avaient, avec une arrogance certaine, l’habitude de présenter leur banque comme un établissement exemplaire, à l’abri de toutes les turpitudes du monde financier, sont fragilisés. À un moment ou à un autre, il pourrait leur être demandé des comptes. La banque risque d’être déstabilisée.

Un autre point soulève des interrogations : dans quelle mesure les autorités américaines, en s’intéressant aux activités de négoce de matières premières et en condamnant des activités essentiellement réalisées en Suisse ne sont-elles pas en train de s’attaquer à la position de Genève comme base internationale du commerce du pétrole ? Pour l’instant, ces questions relèvent de la simple conjecture. Rien n’indique que les États-Unis, après s’être attaqués à la Suisse comme centre d’évasion fiscale, veuillent aussi remettre en cause ses positions dans le commerce des matières premières. Mais si d’autres poursuites, du même genre, sont engagées, le doute ne sera plus permis.

À plus long terme, si la justice américaine met en œuvre une vision extensive de ses compétences, et considère que toute utilisation du dollar relève des lois américaines, cela pourrait avoir des conséquences bien plus lourdes que ne l’anticipent les États-Unis. Le statut du dollar comme seule monnaie de réserve internationale est contesté. Déjà plusieurs pays pétroliers parlent de libeller leurs échanges en euros. L’Iran a déjà commencé à le faire. La Chine et la Russie ont signé un accord, il y a quinze jours, pour négocier leurs échanges dans leur monnaie, en se passant de la monnaie américaine. Elles appellent tous les pays émergents – Brésil, Afrique du Sud, Asie – à venir les rejoindre, afin d’échapper à la tyrannie du dollar et de protéger leur économie des mouvements excessifs des capitaux.

Si le dollar, déjà perçu comme une monnaie dépréciée, devient aussi une monnaie dangereuse, ouvrant la porte à toutes les poursuites, en dehors du droit international, le mouvement de fuite pourrait s’accélérer. Les banques européennes pourraient s’y rallier. Pour les États-Unis, les poursuites contre BNP Paribas deviendraient alors plus contre-productives qu’ils ne le pensent. Cela pourrait même s’appeler se tirer une balle dans le pied.
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty L'acte d'accusation...

Message  Roseau Mar 1 Juil - 23:21

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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Re: Etats-Unis d'Amérique

Message  Roseau Mer 2 Juil - 23:27

Steve Forbes : « retourner au standard or ou faire face à la Grande Dépression II »

"L’influent éditeur financier et ancien candidat à la présidence, Steve Forbes, arrive avec une nouvelle mise en garde sur le fait que les Etats-Unis font face à une catastrophe économique en raison de la politique du dollar lâche de la Réserve Fédérale, expliquant que le retour à un « étalon-or » est la stricte et la seule façon d’éviter la catastrophe."

http://washingtonexaminer.com/steve-forbes-link-dollar-to-gold-or-face-great-depression-ii/article/2549231
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Du matériel de guerre pour la police US

Message  Roseau Lun 7 Juil - 13:52

Avec le désengagement américain des guerres externes, le matériel de combat (fusils d'assaut, lance-grenades, camouflages, silencieux, vision de nuit, avions, hélicoptères et véhicules blindés)
se retrouve distribué aux stations de police locales,
généralement sans aucune information du public,
obscurcissant la distinction entre police et armée.
http://www.nytimes.com/2014/06/09/us/war-gear-flows-to-police-departments.html?_r=1
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Comment le FBI fabrique les terroristes…

Message  Resistance-politique Ven 11 Juil - 0:37

Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Lady_liberty_1596415


Une étude de 175 pages réalisée par le projet Salam passe au crible le cas de 399 personnes ayant figuré dans les fichiers du ministère de la justice des États-Unis entre 2001 et 2010. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les méthodes pour identifier et poursuivre les présumés terroristes s’en trouvent fortement critiquées.

La plupart des arrestations qui s’en sont suivies sont survenues dans le cadre de la soi-disant guerre contre le terrorisme lancée après le 11 Septembre. Selon le rapport intitulé « Inventing terrorists : the lawfare of preemptive persecution[/i] », nombre de citoyens étasuniens de confession musulmane ont été injustement ciblés. Ce document est le premier document du genre à aborder de manière aussi nette la question des « accusations préventives ».

Ses auteurs donnent une définition de ce tout nouveau concept juridique et l’inscrivent dans la stratégie de mise en œuvre des lois postérieures aux attentats pour identifier et poursuivre des personnes ou des organisations dont les idées, les croyances ou les affiliations religieuses soulèvent des préoccupations pour le gouvernement en matière de sécurité. Seuls 25 % des cas (99 personnes sur 399) portent sur des allégations de soutien matériel au terrorisme. 30 % d’entre eux font l’objet d’accusations de complot. Un peu plus de 17 % (71 personnes sur 399) ont été impliqués dans des opérations d’infiltration du territoire. Enfin, 16% concernent de fausses déclarations ou des allégations de parjure, alors que les délits liés aux lois migratoires n’impliquent que 6 % des cas.

Toujours selon ce même rapport, onze cas à peine peuvent être réellement définis comme une menace potentiellement importante pour les États-Unis. Et les menaces n’étaient réellement fondées que dans trois cas seulement : pour les frères Tsarnaïev et Nidal Malik Hasan.

L’une des stratégies du FBI est d’utiliser des agents provocateurs pour inciter les supposés terroristes à franchir le Rubicon. « Le gouvernement a ciblé les personnes exprimant de idées non-conformes  et leur a fait parvenir, par le biais d’agents fédéraux utilisés à dessein, de faux missiles, des armes, des fusils d’assaut et de l’argent ». Ce n’est pas tout. « Les agents ont également adressé à ces personnes des encouragements, se liant même parfois d’amitié avec elles. Ils les aidaient dans la planification technique et stratégique pour savoir si elles pouvaient être manipulées et commettre des actions violentes ou criminelles », indique le rapport.

Le gouvernement étasunien pouvait également mettre en avant des « délits techniques mineurs », comme des erreurs administratives sur des documents relatifs à l’émigration, de présumées fausses déclarations à un agent public ou de simples problèmes liés au fisc pour poursuivre quelqu’un qui aurait eu le malheur de déplaire. « Le but évidemment est de faire croire au commun des mortels qu’il vit sous la menace constante d’attentats terroristes. Les États-Unis sont très impliqués dans la surveillance de tout un chacun, et cette surveillance leur est précieuse », explique Steven Downs, un avocat membre du projet Salam qui a publié le rapport. « La justification légale de ces actions découle de l’existence de la guerre contre le terrorisme. Rien n’aurait été possible sans cette dernière. C’est pourquoi ils (les agents fédéraux, NDLR)  doivent continuer à arrêter des personnes et les incarcérer pour invoquer la menace du risque terroriste et donner une justification au maintien des mesures d’exception ».

Au moment où le quart de la population totale des prisonniers à l’échelle du globe se trouve aux États-Unis, rien d’étonnant à ce que certains observateurs internationaux respectés définissent l’État qui se considère comme un exemple de liberté et de démocratie comme une « dictature démocratique ».

L’économiste canadien Michel Chossudovsky énonce quant à lui une évidence douloureuse quand il écrit qu’aux États-Unis s’accentue la tendance à « un État totalitaire militaire en costume civil ». Autrement dit, l’Oncle Sam ne veut la démocratie qu’à l’unique condition qu’il puisse la contrôler. La démocratie étasunienne, c’est un système où vous êtes libre de faire tout ce que vous voulez tant que vous faites ce qu’on vous dit.


Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-comment-le-fbi-fabrique-les-terroristes-124124112.html
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http://www.resistance-politique.fr/

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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Explosion des prêts étudiants

Message  Roseau Sam 12 Juil - 12:24

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140610trib000834453/les-lourdes-consequences-des-prets-etudiants-aux-etats-unis.html

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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Dans 33 villes nourrir des sans-abri sera un crime

Message  Roseau Dim 13 Juil - 17:49


La Coalition Nationale pour les Sans-Abris (NCH) est sur le point de publier un rapport
qui détaille la façon dont 33 villes en Amérique ont interdit
ou envisagent l'interdiction de nourrir les sans-abri.
http://www.nbcnews.com/news/us-news/food-feud-more-cities-block-meal-sharing-homeless-n113271
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Message  Roseau Lun 14 Juil - 0:44

A l'initiative de « Labor Notes », un important rassemblement de la gauche syndicale aux États-Unis
‎LA BOTZ Dan
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article32475
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Message  Roseau Jeu 17 Juil - 19:31

Donald Trump à l’Amérique : préparez-vous à « la ruine financière »
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/07/16/donald-trump-a-lamerique-preparez-vous-a-la-ruine-financiere/
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Message  Copas Mar 22 Juil - 18:01

Water is a human right !

Des centaines d'infirmières de Détroit manifestent pour que soit immédiatement rétablie l'eau à des milliers d'habitants de la ville

Etats-Unis d'Amérique - Page 20 14685910

"Water is life sustaining. Lack of water directly undermines the health and safety of Detroit residents, and their families,"

"For optimal health in our daily lives, we need clean water for drinking. Infants, children, and the elderly are particularly vulnerable; they are more susceptible to dehydration, infection, and disease without access to water.We need clean water for proper sanitation to combat the growth and spread of multiple infectious diseases and pandemics. We need clean water for a safe and healthy environment. We demand the guarantee that all Detroit residents have immediate and full access to clean water"





[/i]
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty En écho au post bien vu de Copas

Message  Roseau Lun 28 Juil - 4:22

20 signes que la sécheresse épouvantable dans l'ouest des USA devient catastrophique

"Quand les scientifiques commencent à utiliser des expressions telles que «la pire sécheresse» et «aussi mauvais que vous pouvez imaginer» pour décrire ce qui se passe dans la moitié ouest du pays, vous savez que les choses vont mal." Cela va entraîner une montée des prix alimentaires aux US, mais aussi dans le reste du monde, avec à la clé des gros risques de troubles sociaux (révoltes, révolutions). On est à une conjonction très dangereuse sur les prix alimentaires : - sécheresses - risque de montée des prix du pétrole (au prix actuel les majors n'investissent plus car par rentable)"
http://www.zerohedge.com/news/2014-07-16/20-signs-terrible-drought-western-us-starting-become-catastrophic
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Message  Roseau Ven 1 Aoû - 22:25

La Californie combat ses incendies grâce à des prisonniers sous-payés -
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/08/01/murs-de-feu-la-californie-combat-ses-incendies-grace-a-des-prisonniers-sous-payes/ …

Par ailleurs, le Food Stamp Program (« Programme de bons alimentaires »),
qui fournit une assistance aux personnes et familles à faible ou aucun revenu
concerne, selon les derniers chiffres à la fin du mois d’avril,
46 247 450 Etatsuniens, soit une croissance de 147 % depuis 2007.

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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty CIA a espionné commission d'enquête sur la CIA...

Message  Roseau Sam 2 Aoû - 19:09

http://www.washingtonpost.com/world/national-security/cia-director-under-fire-from-lawmakers-after-agencys-search-of-senate-computers/2014/08/01/3f091478-19a9-11e4-9e3b-7f2f110c6265_story.html?wprss=rss_national-security
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Décryptage du PIB

Message  Roseau Mar 5 Aoû - 1:35

http://leseconoclastes.fr/2014/08/pib-americain-du-deuxieme-trimestre/
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Révolte à Ferguson (Missouri)

Message  Carlo Rubeo Mar 12 Aoû - 12:29

meurtre de michael brown :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140811161917/

nuit de révolte :
http://internationalistes.blogspot.fr/2014/08/dont-shoot-ferguson-missouri-11-aout.html
Carlo Rubeo
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Etats-Unis d'Amérique - Page 20 Empty Re: Etats-Unis d'Amérique

Message  Roseau Jeu 14 Aoû - 13:25

Ferguson se révolte contre l’assassinat de Michael Brown, un jeune Noir
http://alencontre.org/laune/etats-unis-ferguson-se-revolte-contre-lassassinat-de-michael-brown-un-jeune-noir.html
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