Etats-Unis d'Amérique
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Re: Etats-Unis d'Amérique
Commandes industrielles : baisse la plus forte en 5 mois
Stocks : plus forte hausse depuis juin
Deux graphiques parlant.
http://www.zerohedge.com/news/2014-02-04/factory-orders-drop-most-5-months-even-inventories-rise-new-record
Stocks : plus forte hausse depuis juin
Deux graphiques parlant.
http://www.zerohedge.com/news/2014-02-04/factory-orders-drop-most-5-months-even-inventories-rise-new-record
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
REMONTÉE DES TAUX ET CHUTE DE L’IMMOBILIER AUX ÉTATS-UNIS
Source: GEAB N° 81
En attendant, le siècle finissant continue sa lente agonie. Malgré toutes les actions de la Fed, malgré son immense programme d’assouplissement quantitatif, les taux d’intérêt des obligations américaines remontent inexorablement.
Or une augmentation d’un point de pourcentage sur le taux à 10 ans (de 3 à 4%) signifie une augmentation progressive des intérêts annuels à payer sur la dette publique de l’ordre de 100 à 150 milliards de dollars (7), soit près de 1% de déficit public à compenser alors que la Fed a commencé à diminuer son programme de rachat d’obligations. Mais ce n’est pas le plus douloureux...
La poursuite de l’augmentation des taux des obligations américaines provoque en effet une augmentation similaire dans les taux d’emprunt des particuliers. En 2012, les prêts immobiliers sur 30 ans étaient à environ 3,5% ; maintenant ils sont à environ 4,5% ; un point de plus les ferait donc arriver à 5,5%. Or à 3,5% un ménage peut emprunter 400 000$ avec des mensualités de 1800$, tandis qu’à 5,5% il ne peut plus emprunter que 317 000$ avec les mêmes mensualités : il faudrait donc environ 20% de baisse des prix immobiliers (!) pour garder un pouvoir d’achat constant… On l’a déjà vu au GEAB n°80, l’inquiétude commence à être palpable à ce sujet ( et 2014 verra une baisse significative des prix du marché immobilier américain comme nous le développons à la partie Télescope. Or toute la finance immobilière fonctionne uniquement sous l’hypothèse de prix croissants (on l’a vu en 2007-2008) ; de plus, nombre de crédits à la consommation des américains sont gagés sur leur maison et une faiblesse du marché immobilier se propage donc à l’ensemble de l’économie. C’est bien la mauvaise nouvelle de ce début d’année.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le 11 Septembre et la politique du Grand Satan au
Le 11 Septembre et la politique du Grand Satan au Proche-Orient
Le Manifest Destiny (en français : « destin manifeste » ou « destinée manifeste ») est une idéologie selon laquelle la Nation américaine a pour mission divine de répandre la démocratie et la civilisation vers l’Ouest. Le président Théodore Roosevelt a repris le concept au début du XXème siècle afin de justifier l’expansionnisme et l’interventionnisme des États-Unis hors de leurs frontières. La liste de ces interventions est longue : certaines ont pu être menées soit directement (guerres, envoi de forces armées), soit indirectement (soutien à des gouvernements liges, activité des services secrets, etc.). La guerre du Vietnam et ses épandages de napalm, les coups d’État organisés par la CIA (renversement par exemple des présidents Mossadegh en Iran en 1953 ou Allende au Chili en 1973) et le soutien à toutes les dictatures réactionnaires d’Amérique du sud ont marqué les esprits.
Mais la période contemporaine est marquée par un événement qui en 2001 rebattra toutes les cartes : les attentats du World Trade Center. Véritable déflagration stratégique, le 11 Septembre fera désormais passer les États-Unis du rang d’agresseur à celui de victime. Ce qui permit à l’Oncle Sam de lancer la guerre contre le terrorisme et, pour le dire clairement, de mener une authentique croisade contre le monde musulman en déstabilisant au passage toute une région.
Dans les faits, les musulmans sont les premières victimes de la tragédie orchestrée par Washington, l’objectif n’étant pour la Maison blanche que d’instaurer dans le monde arabe des régimes à sa botte. L’Iran a toujours été une épine dans le pied de l’Oncle Sam qui aurait bien évidemment voulu y instaurer une démocratie libérale à l’américaine. Le mouvement contestataire né des manifestations post-électorales de 2009 a pu lui faire penser un moment que la déstabilisation était enfin en bonne voie. Ce ne fut en réalité et à son grand dam qu’un pétard mouillé.
Washington continue logiquement de travailler d’arrache-pied à un changement de régime en Iran. La CIA a été directement sollicitée pour cela : quelque 400 millions de dollars ont ainsi été débloqués pour des activités allant de l’espionnage du programme nucléaire iranien au soutien à des groupes subversifs. Brian Ross et Richard Esposito, des fonctionnaires de la communauté du renseignement étasunien, ont affirmé en 2007 que « la CIA avait reçu l’approbation présidentielle pour lancer une opération secrète en vue de déstabiliser le gouvernement de Téhéran. Le président Bush avait pour cela signé une autorisation à but « non létal » de mettre en œuvre une campagne coordonnée de propagande, de désinformation et d’intervention sur le rial (la monnaie iranienne, NDLR) et les transactions internationales ». Le président George Bush officialisait d’ailleurs cette démarche quelque temps plus tard.
L’Iran est une cible de choix et les intrigues contre la république islamique sont monnaie courante. À ce jeu-là, le néoconservateur Kenneth Timmerman est en bonne place. Il fonde en 1995 la Fondation pour la démocratie en Iran dont le but est clairement le renversement du régime. Des personnages préalablement bien impliqués ne tardent pas à le rejoindre parmi lesquels Peter Rodman (un ex fonctionnaire de la Maison blanche et du département d’État), Joshua Muravchick (qui a appelé Washington à bombarder l’Iran dans un article du Los Angeles Times intitulé « Bomb Iran ») et des expatriés affiliés à l’organisation des moudjahidines du peuple iranien, un mouvement de résistance armé au gouvernement légitime mais qui ne figure curieusement plus sur la liste des organisations terroristes.
Kenneth Timmerman n’y va pas par quatre chemins. Il écrit que « la fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy) a dépensé des millions de dollars au cours de la dernière décennie pour promouvoir des révolutions colorées dans des pays tels que l’Ukraine et la Serbie et pour former des gens rompus aux techniques de communication et d’organisation. Une partie non négligeable des sommes allouées semble être tombée dans la poche des groupes pro Moussavi, qui ont des liens avec d’autres organisations non gouvernementales en-dehors de l’Iran ».
Washington a accueilli comme on pouvait s’y attendre les soubresauts que connaît actuellement cette région du globe et semble plus que jamais avoir mené à bien ses projets de déstabilisation. La Syrie a bien évidemment été considérée par l’Empire comme un objectif qui s’imposait à lui bien que réputé peu accessible. Compte tenu du fait que le pays figure de lien quasi naturel entre le Liban et l’Iran, les États-Unis ont mis le paquet. Il y a même eu une convergence d’intérêt entre la CIA, le MI6 britannique et le Mossad pour renverser le régime syrien. L’affaire s’avèrera finalement beaucoup plus complexe que prévue.
Il va sans dire que la République islamique d’Iran est parfaitement consciente des agissements étasuniens. Dans un discours tenu mi-février à l’adresse des commandeurs des forces aériennes du pays, l’ayatollah Ali Khamenei a prudemment rendu compte des dénégations du gouvernement des États-Unis sur cette question : « les responsables américains prétendent qu’ils ne s’intéressent pas à un changement de régime politique en Iran, nous savons qu’ils mentent… parce que s’ils avaient le pouvoir de le faire, ils n’hésiteraient pas une seconde ».
L’opportunité d’un changement de régime en Iran et en Syrie a aujourd’hui atteint son niveau le plus bas. Au moment où les think-tanks étasuniens parient tous sur un affaiblissement de la prédominance de l’Oncle Sam sur la région, l’influence de la République islamique a atteint un niveau jamais atteint jusque-là. L’échec de Washington dans une transition politique en Iran est patent. Toute autre tentative en ce sens s’opposerait de facto à la colère du peuple iranien et à celle de la communauté internationale. Les paroles du défunt imam Khomeiny nous reviendraient alors inévitablement à l’esprit : « l’Amérique est le grand Satan ».
Mais la période contemporaine est marquée par un événement qui en 2001 rebattra toutes les cartes : les attentats du World Trade Center. Véritable déflagration stratégique, le 11 Septembre fera désormais passer les États-Unis du rang d’agresseur à celui de victime. Ce qui permit à l’Oncle Sam de lancer la guerre contre le terrorisme et, pour le dire clairement, de mener une authentique croisade contre le monde musulman en déstabilisant au passage toute une région.
Dans les faits, les musulmans sont les premières victimes de la tragédie orchestrée par Washington, l’objectif n’étant pour la Maison blanche que d’instaurer dans le monde arabe des régimes à sa botte. L’Iran a toujours été une épine dans le pied de l’Oncle Sam qui aurait bien évidemment voulu y instaurer une démocratie libérale à l’américaine. Le mouvement contestataire né des manifestations post-électorales de 2009 a pu lui faire penser un moment que la déstabilisation était enfin en bonne voie. Ce ne fut en réalité et à son grand dam qu’un pétard mouillé.
Washington continue logiquement de travailler d’arrache-pied à un changement de régime en Iran. La CIA a été directement sollicitée pour cela : quelque 400 millions de dollars ont ainsi été débloqués pour des activités allant de l’espionnage du programme nucléaire iranien au soutien à des groupes subversifs. Brian Ross et Richard Esposito, des fonctionnaires de la communauté du renseignement étasunien, ont affirmé en 2007 que « la CIA avait reçu l’approbation présidentielle pour lancer une opération secrète en vue de déstabiliser le gouvernement de Téhéran. Le président Bush avait pour cela signé une autorisation à but « non létal » de mettre en œuvre une campagne coordonnée de propagande, de désinformation et d’intervention sur le rial (la monnaie iranienne, NDLR) et les transactions internationales ». Le président George Bush officialisait d’ailleurs cette démarche quelque temps plus tard.
L’Iran est une cible de choix et les intrigues contre la république islamique sont monnaie courante. À ce jeu-là, le néoconservateur Kenneth Timmerman est en bonne place. Il fonde en 1995 la Fondation pour la démocratie en Iran dont le but est clairement le renversement du régime. Des personnages préalablement bien impliqués ne tardent pas à le rejoindre parmi lesquels Peter Rodman (un ex fonctionnaire de la Maison blanche et du département d’État), Joshua Muravchick (qui a appelé Washington à bombarder l’Iran dans un article du Los Angeles Times intitulé « Bomb Iran ») et des expatriés affiliés à l’organisation des moudjahidines du peuple iranien, un mouvement de résistance armé au gouvernement légitime mais qui ne figure curieusement plus sur la liste des organisations terroristes.
Kenneth Timmerman n’y va pas par quatre chemins. Il écrit que « la fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy) a dépensé des millions de dollars au cours de la dernière décennie pour promouvoir des révolutions colorées dans des pays tels que l’Ukraine et la Serbie et pour former des gens rompus aux techniques de communication et d’organisation. Une partie non négligeable des sommes allouées semble être tombée dans la poche des groupes pro Moussavi, qui ont des liens avec d’autres organisations non gouvernementales en-dehors de l’Iran ».
Washington a accueilli comme on pouvait s’y attendre les soubresauts que connaît actuellement cette région du globe et semble plus que jamais avoir mené à bien ses projets de déstabilisation. La Syrie a bien évidemment été considérée par l’Empire comme un objectif qui s’imposait à lui bien que réputé peu accessible. Compte tenu du fait que le pays figure de lien quasi naturel entre le Liban et l’Iran, les États-Unis ont mis le paquet. Il y a même eu une convergence d’intérêt entre la CIA, le MI6 britannique et le Mossad pour renverser le régime syrien. L’affaire s’avèrera finalement beaucoup plus complexe que prévue.
Il va sans dire que la République islamique d’Iran est parfaitement consciente des agissements étasuniens. Dans un discours tenu mi-février à l’adresse des commandeurs des forces aériennes du pays, l’ayatollah Ali Khamenei a prudemment rendu compte des dénégations du gouvernement des États-Unis sur cette question : « les responsables américains prétendent qu’ils ne s’intéressent pas à un changement de régime politique en Iran, nous savons qu’ils mentent… parce que s’ils avaient le pouvoir de le faire, ils n’hésiteraient pas une seconde ».
L’opportunité d’un changement de régime en Iran et en Syrie a aujourd’hui atteint son niveau le plus bas. Au moment où les think-tanks étasuniens parient tous sur un affaiblissement de la prédominance de l’Oncle Sam sur la région, l’influence de la République islamique a atteint un niveau jamais atteint jusque-là. L’échec de Washington dans une transition politique en Iran est patent. Toute autre tentative en ce sens s’opposerait de facto à la colère du peuple iranien et à celle de la communauté internationale. Les paroles du défunt imam Khomeiny nous reviendraient alors inévitablement à l’esprit : « l’Amérique est le grand Satan ».
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-le-11-septembre-et-la-politique-du-grand-satan-au-proche-orient-122746742.html
Re: Etats-Unis d'Amérique
Bons résultats de candidats socialistes aux élections locales
Dan La Botz
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1579
Dan La Botz
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1579
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les multinationales accumulent les subventions
http://multinationales.org/Etats-Unis-comment-les
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les États-Unis encouragent le trafic de drogue en
Les États-Unis encouragent le trafic de drogue en Afghanistan
Pour la troisième année consécutive, l’Afghanistan occupé par l’OTAN a battu tous les records en matière de culture de pavot à opium. Selon un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, sa production a augmenté à un point tel qu’on peut désormais voir des cultures se répandre dans des zones jusque-là vierges. En dépit de conditions météorologiques défavorables, en particulier dans les parties occidentale et méridionale du pays, les plantations d’opium ont occupé une surface de plus de 209.000 hectares, dépassant de près de 36 % les chiffres de l’année précédente.
Officiellement la culture du pavot, bien connu pour les vertus psychotropes de ses sucs (principales composantes de l’héroïne), est interdite en Afghanistan, bien que le nombre de provinces où il est cultivé soit en constante augmentation. La production d’opium a ainsi atteint 5.500 tonnes, soit une hausse de 49 % par rapport à 2012. La propagande occidentale fait incomber les responsabilités aux talibans et aux membres du régime impliqués dans le commerce de la drogue, mais ces accusations ne coïncident pas vraiment avec la réalité du terrain.
Le commandement de l’OTAN prétend que « les talibans s’opposaient initialement à la drogue, mais ils favorisent désormais sa culture et imposent une taxe aux paysans sur les produits récoltés ». Les leaders des talibans affirment quant à eux que les moudjahidines mènent le djihad contre les occupants et que l’islam interdit strictement les drogues et l’alcool. Les fondamentalistes musulmans suivent cette règle à la lettre.
En ce qui concerne les marionnettes occidentales telles Karzaï et son aréopage, il semble que ces accusations soient vérifiées. Un scandale éclata d’ailleurs en octobre 2013 à Kaboul quand, au cours d’une campagne d’inspections, soixante-cinq officiers de haut rang des services secrets se révélèrent être des héroïnomanes. Quelques années auparavant, il est apparu au grand jour que la CIA finançait Ahmed Wali Karzaï. Le frère cadet de l’actuel président Ahmed Karzaï a ainsi été huit années d’affilée un trafiquant d’opium de premier plan.
Des journalistes soutiennent que le commerce de l’opium aux États-Unis et les événements d’Afghanistan sont étroitement liés. La CIA y aurait pris une place prépondérante. Selon le New-York Times, « l’argent (des services secrets, NDLR) aurait servi à financer les vastes réseaux clientélistes qui ont permis à M. Karzaï de consolider son pouvoir ». Les liens de certains seigneurs de guerre et politiciens afghans achetés avec le trafic de drogue et les talibans permettent au quotidien de conclure que « les services secrets américains ont graissé la roue des mêmes réseaux que les diplomates américains et les diplomates essayaient, sans succès, de démanteler, et laissé le gouvernement entre les mains de forces qui s’apparentent à un syndicat du crime organisé ». Dans un entretien au quotidien new-yorkais, de nombreux diplomates américains ont confié leur désarroi : « la principale source de corruption en Afghanistan, c’étaient les États-Unis ».
Si on en croit les media occidentaux, la famille de l’actuel président Karzaï et ses affidés sont les responsables de la large diffusion de l’héroïne à travers le monde. Pourtant, à peine 20 % des pavots sont cultivés dans le centre et le nord de l’Afghanistan, qui sont contrôlés par le gouvernement Karzaï. Le reste est cultivé dans les provinces du sud du pays ou dans celles proches de la frontière pakistanaise, sous contrôle des forces de l’OTAN. Le principal centre de production est le Helmand, qui était encore il y a peu sous la coupe britannique.
Au lieu d’aider des agriculteurs à passer résolument à des cultures alternatives, les « pacifistes » occidentaux se contentent de palabrer sur le phénomène sans apporter de solutions tangibles. Pis, il leur arrive de participer de manière active aux trafics. Certains analystes attribuent cette situation au fait que les États-Unis cherchent à éviter un conflit potentiel avec les barons de la drogue, dont le soutien est important pour l’existence du gouvernement Karzaï. L’Oncle Sam semble cependant ignorer les liens étroits entre le trafic de stupéfiants, la montée de l’instabilité en Afghanistan et l’augmentation des activités de la résistance intérieure. En d’autres termes, tout porte à croire que Washington laisse les coudées franches aux narcotrafiquants en échange d’un soutien politique au gouvernement Karzaï, ce qui est une grave erreur car les objectifs officiels poursuivis (à savoir le retour à la paix et à le sécurité du pays) sont en train de s’éloigner à tire-d’aile.
Des experts occidentaux comme Thomas Ruttig notent qu’avec le retrait imminent des forces de l’OTAN d’Afghanistan, la pression des autorités sur les producteurs de pavot s’est faite plus lâche. Le rapport des Nations Unies montrent ainsi qu’en 2013, ces mêmes autorités ont détruit 24 % de moins de plans de pavot par rapport à l’année précédente. Résultat : l’Afghanistan est solidement installé à la première place mondiale des producteurs d’opium avec pas moins de 90 % de la production totale. Alors que l’ONU avait observé il y a trois ans que le pavot était cultivé dans quatorze régions (sur trente-quatre que compte le pays), vingt régions en cultivaient au tout début de l’année 2014. De vastes plantations sont parallèlement réapparues dans les provinces septentrionales comme celles de Balkh et Faryab qui avaient pourtant déclaré publiquement avoir perdu leur statut de producteur d’opium. Ces provinces sont limitrophes de l’Ouzbékistan et du Turkménistan.
Dans le même temps, un processus de militarisation des groupes liés au commerce de la drogue est en cours. Viktor Ivanov, chef du service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), l’affirme sans ambages : « ces groupes armés sont consubstantiels de la recrudescence des activités des cartels dans le nord de l’Afghanistan. Ces groupes ont leurs propres unités de combat. Ils sont très bien armés et leur chiffre d’affaires annuel avoisine les dix-huit milliards de dollars. C’est la raison pour laquelle ces groupes influent de manière extrêmement importante sur la situation politique et économique en Asie centrale ».
L’Amérique a utilisé pendant des années l’arme de la drogue pour continuer sa guerre froide contre les États post soviétiques et détruire leur potentiel humain. À la veille du retrait d’Afghanistan des forces d’occupation de l’OTAN, les États-Unis continuent d’encourager par tous les moyens possibles la production d’opium. L’Oncle Sam inocule au passage le virus de la guerre en utilisant des groupes armés et des mafias qui se concentrent dans le ventre de l’ex-URSS après leur avoir préalablement fourni tout l’armement nécessaire. Mieux, il leur fournit aussi l’alibi de l’islam derrière lequel ils pourront se cacher.
Officiellement la culture du pavot, bien connu pour les vertus psychotropes de ses sucs (principales composantes de l’héroïne), est interdite en Afghanistan, bien que le nombre de provinces où il est cultivé soit en constante augmentation. La production d’opium a ainsi atteint 5.500 tonnes, soit une hausse de 49 % par rapport à 2012. La propagande occidentale fait incomber les responsabilités aux talibans et aux membres du régime impliqués dans le commerce de la drogue, mais ces accusations ne coïncident pas vraiment avec la réalité du terrain.
Le commandement de l’OTAN prétend que « les talibans s’opposaient initialement à la drogue, mais ils favorisent désormais sa culture et imposent une taxe aux paysans sur les produits récoltés ». Les leaders des talibans affirment quant à eux que les moudjahidines mènent le djihad contre les occupants et que l’islam interdit strictement les drogues et l’alcool. Les fondamentalistes musulmans suivent cette règle à la lettre.
En ce qui concerne les marionnettes occidentales telles Karzaï et son aréopage, il semble que ces accusations soient vérifiées. Un scandale éclata d’ailleurs en octobre 2013 à Kaboul quand, au cours d’une campagne d’inspections, soixante-cinq officiers de haut rang des services secrets se révélèrent être des héroïnomanes. Quelques années auparavant, il est apparu au grand jour que la CIA finançait Ahmed Wali Karzaï. Le frère cadet de l’actuel président Ahmed Karzaï a ainsi été huit années d’affilée un trafiquant d’opium de premier plan.
Des journalistes soutiennent que le commerce de l’opium aux États-Unis et les événements d’Afghanistan sont étroitement liés. La CIA y aurait pris une place prépondérante. Selon le New-York Times, « l’argent (des services secrets, NDLR) aurait servi à financer les vastes réseaux clientélistes qui ont permis à M. Karzaï de consolider son pouvoir ». Les liens de certains seigneurs de guerre et politiciens afghans achetés avec le trafic de drogue et les talibans permettent au quotidien de conclure que « les services secrets américains ont graissé la roue des mêmes réseaux que les diplomates américains et les diplomates essayaient, sans succès, de démanteler, et laissé le gouvernement entre les mains de forces qui s’apparentent à un syndicat du crime organisé ». Dans un entretien au quotidien new-yorkais, de nombreux diplomates américains ont confié leur désarroi : « la principale source de corruption en Afghanistan, c’étaient les États-Unis ».
Si on en croit les media occidentaux, la famille de l’actuel président Karzaï et ses affidés sont les responsables de la large diffusion de l’héroïne à travers le monde. Pourtant, à peine 20 % des pavots sont cultivés dans le centre et le nord de l’Afghanistan, qui sont contrôlés par le gouvernement Karzaï. Le reste est cultivé dans les provinces du sud du pays ou dans celles proches de la frontière pakistanaise, sous contrôle des forces de l’OTAN. Le principal centre de production est le Helmand, qui était encore il y a peu sous la coupe britannique.
Au lieu d’aider des agriculteurs à passer résolument à des cultures alternatives, les « pacifistes » occidentaux se contentent de palabrer sur le phénomène sans apporter de solutions tangibles. Pis, il leur arrive de participer de manière active aux trafics. Certains analystes attribuent cette situation au fait que les États-Unis cherchent à éviter un conflit potentiel avec les barons de la drogue, dont le soutien est important pour l’existence du gouvernement Karzaï. L’Oncle Sam semble cependant ignorer les liens étroits entre le trafic de stupéfiants, la montée de l’instabilité en Afghanistan et l’augmentation des activités de la résistance intérieure. En d’autres termes, tout porte à croire que Washington laisse les coudées franches aux narcotrafiquants en échange d’un soutien politique au gouvernement Karzaï, ce qui est une grave erreur car les objectifs officiels poursuivis (à savoir le retour à la paix et à le sécurité du pays) sont en train de s’éloigner à tire-d’aile.
Des experts occidentaux comme Thomas Ruttig notent qu’avec le retrait imminent des forces de l’OTAN d’Afghanistan, la pression des autorités sur les producteurs de pavot s’est faite plus lâche. Le rapport des Nations Unies montrent ainsi qu’en 2013, ces mêmes autorités ont détruit 24 % de moins de plans de pavot par rapport à l’année précédente. Résultat : l’Afghanistan est solidement installé à la première place mondiale des producteurs d’opium avec pas moins de 90 % de la production totale. Alors que l’ONU avait observé il y a trois ans que le pavot était cultivé dans quatorze régions (sur trente-quatre que compte le pays), vingt régions en cultivaient au tout début de l’année 2014. De vastes plantations sont parallèlement réapparues dans les provinces septentrionales comme celles de Balkh et Faryab qui avaient pourtant déclaré publiquement avoir perdu leur statut de producteur d’opium. Ces provinces sont limitrophes de l’Ouzbékistan et du Turkménistan.
Dans le même temps, un processus de militarisation des groupes liés au commerce de la drogue est en cours. Viktor Ivanov, chef du service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), l’affirme sans ambages : « ces groupes armés sont consubstantiels de la recrudescence des activités des cartels dans le nord de l’Afghanistan. Ces groupes ont leurs propres unités de combat. Ils sont très bien armés et leur chiffre d’affaires annuel avoisine les dix-huit milliards de dollars. C’est la raison pour laquelle ces groupes influent de manière extrêmement importante sur la situation politique et économique en Asie centrale ».
L’Amérique a utilisé pendant des années l’arme de la drogue pour continuer sa guerre froide contre les États post soviétiques et détruire leur potentiel humain. À la veille du retrait d’Afghanistan des forces d’occupation de l’OTAN, les États-Unis continuent d’encourager par tous les moyens possibles la production d’opium. L’Oncle Sam inocule au passage le virus de la guerre en utilisant des groupes armés et des mafias qui se concentrent dans le ventre de l’ex-URSS après leur avoir préalablement fourni tout l’armement nécessaire. Mieux, il leur fournit aussi l’alibi de l’islam derrière lequel ils pourront se cacher.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-les-etats-unis-encouragent-le-trafic-de-drogue-en-afghanistan-122890263.html
Echec de la FED en matière d'emploi
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2014/03/09/v-les-annees-bernanke-lechec-de-la-fed-en-matiere-demploi/#xtor=RSS-32280322
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
Pour le 3ème mois consécutif, les commandes d'usine US
ont déçues les attentes avec une révision à la baisse importante des données de décembre (-2%),
et ont diminué deux mois consécutifs.
Les stocks continuent d'augmenter - neuf des dix derniers mois au plus haut niveau depuis le début des relevés.
http://www.zerohedge.com/news/2014-03-06/factory-orders-miss-3rd-month-row-inventories-hit-record-high
ont déçues les attentes avec une révision à la baisse importante des données de décembre (-2%),
et ont diminué deux mois consécutifs.
Les stocks continuent d'augmenter - neuf des dix derniers mois au plus haut niveau depuis le début des relevés.
http://www.zerohedge.com/news/2014-03-06/factory-orders-miss-3rd-month-row-inventories-hit-record-high
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Bataille pour le salaire minimum
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article31404
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Kshama Sawant, la nouvelle voix des travailleurs
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?feed=rss2
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
La CIA est accusée d'avoir dissimulé certains détails sur la brutalité de ses méthodes,
assimilées à de la torture, et d'avoir exagéré l'importance de certains complots
et des prisonniers détenus dans ses prisons secrètes,
selon un document de 6 300 pages rédigé par la commission du Renseignement du Sénat,
rapporte le Washington Post 3 lundi 31 mars
http://www.reporterre.net/spip.php?article5636
assimilées à de la torture, et d'avoir exagéré l'importance de certains complots
et des prisonniers détenus dans ses prisons secrètes,
selon un document de 6 300 pages rédigé par la commission du Renseignement du Sénat,
rapporte le Washington Post 3 lundi 31 mars
http://www.reporterre.net/spip.php?article5636
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Jusqu'à quand ?
Source: http://www.zerohedge.com/news/2014-03-03/market-not-economy-and-winner-takes-all-society
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les travailleurs du tiers-monde esclaves de l’Oncl
Les travailleurs du tiers-monde esclaves de l’Oncle Sam
Le New-York Times a ébruité l’affaire il y a quelques jours : quelque 37.000 travailleurs, pour la plupart originaires d’Inde, du Népal, des Philippines et de l’Ouganda, sont employés par l’armée américaine pour des tâches de soutien (préparation des repas, triage des déchets, lessives, etc.). Ils travaillent beaucoup (jusqu’à douze heures par jour), bénéficient de très peu de jours de congé et sont rétribués une misère (150 à 500 dollars mensuels). Dans le même temps et pour des tâches similaires, les employés étasuniens relevant du département de la défense sont payés jusqu’à 67.000 dollars par an pour les meilleurs avec des journées n’excédant pas dix heures de travail.
L’armée a depuis longtemps eu recours au recrutement d’étrangers dans ses missions de soutien pour des raisons économiques évidentes. Ces pratiques qui peuvent ressembler à un trafic d’êtres humains ont littéralement éclaté lors de la guerre en Irak, lorsque les affaires entre les principales entreprises d’ingénierie (parmi lesquelles Fluor Corporation et KBR) et le département de la défense des États-Unis battaient leur plein. Nombre de scandales ont éclaté, et l’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union) a d’ailleurs publié en 2012 un rapport intitulé « les Victimes de complaisance » répertoriant tous les abus que pouvaient subir les travailleurs migrants sur les bases militaires étasuniennes.
Le président Obama a depuis pris des dispositions renforçant la protection contre la traite des personnes, mais force est de constater qu’elles n’ont pas vraiment été appliquées comme le rapporte la chaîne al-Jazeera dans son documentaire « America’s War Workers », diffusé le 12 mars 2014.
De nombreuses associations de défense des droits humains ont pris depuis le relais pour demander que la loi soit scrupuleusement respectée et que de sévères amendes soient infligées aux employeurs qui ne la respecteraient pas. Il y a malheureusement tout lieu d’être pessimiste car il y a dans cette affaire beaucoup trop d’argent à se faire. Et l’État américain pourrait être d’autant plus enclin à fermer les yeux que ces affaires se déroulent traditionnellement sur les lignes de conflit, à des milliers de kilomètres de Washington.
Une célèbre affiche de propagande de l’US Army nous montre l’Oncle Sam affirmant crânement que la défense de la liberté est l’affaire de tous. Les recruteurs se gardent bien de dire que le prix à gagner sera l’exploitation éhontée des peuples néo-colonisés.
L’armée a depuis longtemps eu recours au recrutement d’étrangers dans ses missions de soutien pour des raisons économiques évidentes. Ces pratiques qui peuvent ressembler à un trafic d’êtres humains ont littéralement éclaté lors de la guerre en Irak, lorsque les affaires entre les principales entreprises d’ingénierie (parmi lesquelles Fluor Corporation et KBR) et le département de la défense des États-Unis battaient leur plein. Nombre de scandales ont éclaté, et l’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union) a d’ailleurs publié en 2012 un rapport intitulé « les Victimes de complaisance » répertoriant tous les abus que pouvaient subir les travailleurs migrants sur les bases militaires étasuniennes.
Le président Obama a depuis pris des dispositions renforçant la protection contre la traite des personnes, mais force est de constater qu’elles n’ont pas vraiment été appliquées comme le rapporte la chaîne al-Jazeera dans son documentaire « America’s War Workers », diffusé le 12 mars 2014.
De nombreuses associations de défense des droits humains ont pris depuis le relais pour demander que la loi soit scrupuleusement respectée et que de sévères amendes soient infligées aux employeurs qui ne la respecteraient pas. Il y a malheureusement tout lieu d’être pessimiste car il y a dans cette affaire beaucoup trop d’argent à se faire. Et l’État américain pourrait être d’autant plus enclin à fermer les yeux que ces affaires se déroulent traditionnellement sur les lignes de conflit, à des milliers de kilomètres de Washington.
Une célèbre affiche de propagande de l’US Army nous montre l’Oncle Sam affirmant crânement que la défense de la liberté est l’affaire de tous. Les recruteurs se gardent bien de dire que le prix à gagner sera l’exploitation éhontée des peuples néo-colonisés.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-les-travailleurs-du-tiers-monde-esclaves-de-l-oncle-sam-123230009.html
Re: Etats-Unis d'Amérique
Alors que les inégalités aux États-Unis sont à leur plus haut niveau depuis 1928
et que les bonus de Wall Street ont de nouveaux atteint des niveaux identiques à ceux d'avant 2008,
l'auteur plonge dans 100 ans d'histoire de collusion secrète entre Washington et l'industrie financière.
Nomi Prins explore la manière dont un petit nombre de banquiers
a joué un rôle crucial dans la formation de la politique financière, diplomatique et nationale des États-Unis,
au cours de ces 100 dernières années.
http://www.democracynow.org/2014/4/8/all_the_presidents_bankers_nomi_prins
et que les bonus de Wall Street ont de nouveaux atteint des niveaux identiques à ceux d'avant 2008,
l'auteur plonge dans 100 ans d'histoire de collusion secrète entre Washington et l'industrie financière.
Nomi Prins explore la manière dont un petit nombre de banquiers
a joué un rôle crucial dans la formation de la politique financière, diplomatique et nationale des États-Unis,
au cours de ces 100 dernières années.
http://www.democracynow.org/2014/4/8/all_the_presidents_bankers_nomi_prins
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
George S. Boutwell - (1818-1905), Secrétaire du Trésor sous le Président Ulysses S. Grant,Chaque prétendant à l’Empire claironne à l’extérieur qu’il veut conquérir le monde pour y apporter la paix, la sécurité et la liberté, et qu’il sacrifie ses enfants dans un but éminemment noble et humanitaire. C’est un mensonge, et un vieux mensonge, et pourtant des générations se succèdent et y croient !
Si les Etats-Unis ont la prétention de devenir un Empire, comme c’est la cas pour la plupart des nations, alors les réformes internes seront abandonnées, les droits des états seront abolis - pour nous imposer un gouvernement centralisé afin de renier nos libertés et lancer des expéditions à l’étranger.
Alors le Rêve Américain mourra - sur des champs de batailles à travers le monde - et une nation conçue dans la liberté détruira la liberté des Américains et imposera la tyrannie pour assujettir les nations.
Gouverneur du Massachusetts, Sénateur and Représentant du Massachusetts
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Un régime oligarchique
http://www.reporterre.net/spip.php?article5764
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
A Washington, on braque la lumière sur les négociations commerciales secrètes
Elisabeth Schneiter (Reporterre)
http://www.reporterre.net/spip.php?article5777
Elisabeth Schneiter (Reporterre)
http://www.reporterre.net/spip.php?article5777
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
35 ans d’un mouvement ouvrier bien réveillé
et http://www.labornotes.org/
et http://www.labornotes.org/
Au pays du capitalisme triomphant, la classe ouvrière fait face à des ennemis particulièrement puissants. A la fin des années 1970, pour lutter contre la chute des taux de profit qu’enregistraient les entreprises américaines, le patronat, et avec lui tout l’appareil d’État, lança une violente offensive contre les travailleuses et les travailleurs. Après une décennie de grèves et de révoltes dans les usines, le mouvement syndical américain connut une défaite historique.
C’est dans ce contexte qu’est né le projet Labor Notes, qui depuis 35 ans maintenant continue de faire vivre les luttes syndicales et le mouvement ouvrier. On reviendra ultérieurement plus en détail sur cette expérience.
Pour commencer, nous traduisons ici une intervention que fit Jane Slaughter, une de ses membres fondatrices, devant près de 2000 syndicalistes venus assister à la conférence que Labor Notes organisa début avril à Chicago.
Intervention de Jane Slaughter à la conférence 2014 de Labor Notes
La suite : http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3434
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La panique Piketty
Par Paul Krugman
http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_la-panique-piketty-paul-krugman?id=8255742
http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_la-panique-piketty-paul-krugman?id=8255742
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
Dans 20% des familles américaines, plus personne ne travaille
« Les chiffres de 2013 récemment publiés par le BLS (Bureau of Labor Statistics)
nous ont réservé quelques perles, quelques trop tristes vérités
qui rappellent à quel point les Etats-Unis vont de plus en plus mal.
Comme une réponse indirecte à ceux qui refusent d’analyser en profondeur les chiffres officiels du chômage US,
dont la véracité a déjà été rudement mise à l’épreuve,
cette étude laisse transparaître un point majeur
qui montre à quel point les familles américaines vivent leurs heures les plus sombres.
http://news360x.fr/20-familles-americaines-personne-travaille/
« Les chiffres de 2013 récemment publiés par le BLS (Bureau of Labor Statistics)
nous ont réservé quelques perles, quelques trop tristes vérités
qui rappellent à quel point les Etats-Unis vont de plus en plus mal.
Comme une réponse indirecte à ceux qui refusent d’analyser en profondeur les chiffres officiels du chômage US,
dont la véracité a déjà été rudement mise à l’épreuve,
cette étude laisse transparaître un point majeur
qui montre à quel point les familles américaines vivent leurs heures les plus sombres.
http://news360x.fr/20-familles-americaines-personne-travaille/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
#fastfoodglobal
LES EMPLOYÉS DES FAST-FOOD TENTENT DE MONDIALISER LEUR GRÈVE
Un vaste mouvement de contestation des salariés des fast-food américains serait-il en train de traverser les frontières ? Après plusieurs mouvements de grève depuis 2012, plusieurs syndicats américains organisent une nouvelle journée de mobilisation, jeudi 15 mai, visant des grandes marques de restauration rapide comme McDonald's, Burger King ou Taco Bell, avec l'espoir que les effets atteignent une trentaine de pays.
Ils réclament le passage à un salaire de 15 dollars de l'heure, ce que les dirigeants des entreprises concernées considèrent comme irréaliste et, selon eux, nuirait à l'emploi.
En plus de la journée de grève, qui devrait avoir lieu dans 150 villes aux Etats-Unis, les leaders du mouvements assurent que les soutiens viendront de plus de 30 villes à l'étranger, de l'Irlande à l'Italie en passant par Casablanca, Séoul ou Londres. En ligne, les organisateurs veulent fédérer autour du mot-clé #fastfoodglobal.
Sur Twitter de nombreux participants postaient des images pour montrer leur mobilisation.
Aucun chiffre de participation n'était disponible en début de soirée. Les organisateurs s'attendent à ce que la mobilisation varient beaucoup de villes, avec notamment des cortèges conséquents à New York, épicentre syndical dans ce secteur.
A New York, où le mouvement avait commencé en novembre 2012, une centaine de manifestants se sont réunis sous la pluie, portant des pancartes affirmant « Salaire équitable, respect de nos droits ». Une cinquantaine de personnes ont défilé devant un Wendy's à Miami, scandant « nous voulons une augmentation ».
Dans d'autres pays, le mouvement a été plus limité comme à Genève ou Londres où quelques dizaines de personnes ont manifesté. Les employés à Paris ont lancé une journée de solidarité. En Italie, les trois plus grands syndicats ont appelé à un mouvement de grève vendredi.
DÉCLIN DES SYNDICATS AMÉRICAINS
La semaine dernière, les travailleurs et les représentants syndicaux de plusieurs pays, dont l'Argentine, la Chine, le Salvador, la France, l'Irlande et le Royaume-Uni se sont réunis à l'Union internationale des employés des services (SEIU) à New York pour élaborer des stratégies pour cette première journée d'actions mondiales, rapporte le Washington Post.
Alors que les mouvements syndicaux n'ont cessé de décliner ces dernières années aux États-Unis, les leaders ont commencé à se tourner vers leurs homologues européens et asiatiques afin d'accroître la pression qu'ils pourraient exercer sur des multinationales présentes sur plusieurs continents, explique le New York Times.
« Les travailleurs de restauration rapide dans de nombreuses autres parties du monde font face aux mêmes politiques de l'entreprise – les bas salaires, les heures non garanties et l'absence d'avantage », a déclaré au quotidien américain Mary Kay Henry, le président de la SEIU.
Mais cette coopération à l'étranger ne garantit pas toujours le succès. Les syndicats de l'automobile avaient demandé aux syndicats japonais de faire pression sur Nissan au sujet d'un conflit social dans un usine du Mississipi. Jusqu'ici, la position de Nissan n'a pas varié.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Les mémos sur la torture, par Noam Chomsky
http://www.les-crises.fr/les-memo-sur-la-torture/#
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les illusions keynésiennes
Onubre Einz démontre que la politique de sortie de crise retenue par les USA
court le risque de reproduire une crise plus grave que celle de 2008-2009,
car cette fois-ci l’État et la FED ne pourront plus jouer leur rôle de sauveur.
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2014/05/28/endettement-et-croissance-aux-usa-les-illusions-keynesiennes-2eme-partie/#xtor=RSS-32280322
court le risque de reproduire une crise plus grave que celle de 2008-2009,
car cette fois-ci l’État et la FED ne pourront plus jouer leur rôle de sauveur.
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2014/05/28/endettement-et-croissance-aux-usa-les-illusions-keynesiennes-2eme-partie/#xtor=RSS-32280322
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etats-Unis d'Amérique
Les décès maternels à l'accouchement augmentent aux Etats-Unis.
Les décès liés à l'accouchement aux États-Unis
sont presque à leur taux le plus élevé depuis un quart de siècle,
Une femme donnant naissance aux Etats-Unis
est maintenant plus susceptible de mourir
qu'une femme donnant naissance en Chine, selon une nouvelle étude.
Il y a 18,5 décès de mères pour 100.000 naissance aux Etats-Unis en 2013, soit 800 morts.
C'est plus que le double du taux de mortalité maternelle en Arabie Saoudite et au Canada,
et plus du triple qu'au Royaume-Uni.
NB : la baisse du taux de mortalité maternelle,
comme celle du taux de mortalité infantile
est un indice largement reconnu de développement d'un pays.
http://www.washingtonpost.com/local/maternal-deaths-in-childbirth-rise-in-the-us/2014/05/02/abf7df96-d229-11e3-9e25-188ebe1fa93b_story.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Rêve au fond du troui
Le nouveau rêve américain – redevenir les rois du pétrole -
n'était bien qu'un rêve : l'EIA (Energy Information Administration)
a ramené sur terre les espoirs de trouver en quantité énorme du gaz
et du pétrole de schiste en Californie
en diminuant les estimations de 2011 de 96%.
Au lieu de contribuer activement à l'autonomie énergétique souhaitée par les Etats-Unis,
cette réserve ne devrait plus fournir que 32 jours de pétrole à l'économie américaine.
Ce n'est pas sans conséquence sur le prix du pétrole et l'évolution du dollar.
http://www.economiematin.fr/les-experts/item/10194-gaz-schiste-erreur-aie-reserves-etats-unis#disqus_thread
n'était bien qu'un rêve : l'EIA (Energy Information Administration)
a ramené sur terre les espoirs de trouver en quantité énorme du gaz
et du pétrole de schiste en Californie
en diminuant les estimations de 2011 de 96%.
Au lieu de contribuer activement à l'autonomie énergétique souhaitée par les Etats-Unis,
cette réserve ne devrait plus fournir que 32 jours de pétrole à l'économie américaine.
Ce n'est pas sans conséquence sur le prix du pétrole et l'évolution du dollar.
http://www.economiematin.fr/les-experts/item/10194-gaz-schiste-erreur-aie-reserves-etats-unis#disqus_thread
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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