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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Le top 0,1 %...

Message  Roseau Sam 3 Aoû - 12:47

Tableaux útiles...

http://www.les-crises.fr/0229-le-top-01-americain/
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Re: Etats-Unis d'Amérique

Message  sylvestre Mer 7 Aoû - 14:22

Comme on pouvait le prévoir : l'arnaque de la retraite par capitalisation mène de nombreux vieux américains à la misère.
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Message  Roseau Mar 13 Aoû - 11:08

Environmentalists and Labor Unite to Protest Chevron Disaster
http://www.solidarity-us.org/site/node/3961
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Les beaux discours d’Obama ne bercent plus personn

Message  Resistance-politique Mer 14 Aoû - 0:35

Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Obama_halo


« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment ». Derrière cette maxime se cache le modus operandi des États-Unis d’Amérique. Maîtres dans l’art de travestir  les faits, ils se font les chantres d’un ensemble de valeurs malheureusement fort éloignées de la réalité étasunienne. Barack Obama est en quelque sorte le « chef d’orchestre » de ce modus operandi : c’est un président noir, apparemment respectueux des libertés individuelles. Son accession à la Maison blanche, en 2008, a été l’occasion de montrer aux yeux du monde entier que le système démocratique étasunien était décidément merveilleux. Obama peut désormais dire et faire ce qu’il veut : le monde entier ne pourra que boire les paroles du locataire de la Maison blanche.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis sa première mandature. Barack Obama se voulait un président du renouveau. Sa politique devait s’inscrire en rupture par rapport à celle de son prédécesseur Georges Bush, champion en matière de politique antiterroriste. Tout devait changer. Voyons…

Barack Obama a tenu le 9 août une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé la réforme du Patriot act et de son article 215, qui autorise les agents du bureau fédéral d’investigations (FBI) à saisir, sans motif ou preuves valables, des archives contenant des renseignements personnels dans les hôpitaux, les banques, les universités et même les entreprises, ce qui inclut de facto des opérations de profilage à partir de certains critères tels la religion, l’appartenance ethnique ou les sites Internet qu’une personne visite. Le président étasunien a dit sa volonté de « travailler avec le Congrès pour mettre en place des réformes appropriées », promettant « davantage de supervision, davantage de transparence et de garde-fous ». Il a également insisté sur le fait que « l’Amérique n’a aucun intérêt à espionner les gens ordinaires », démentant tout abus dans les programmes de surveillance de la NSA. Inutile de dire qu’Edward Snowden a démontré le contraire en montrant au monde entier comment les États-Unis s’étaient permis d’écouter les communications téléphoniques de millions de citoyens… et pas seulement étasuniens.

Le locataire de la Maison blanche a bien évidemment évoqué l’ancien employé de la CIA et de la NSA qui affirmait, dans un entretien diffusé sur le site du Guardian, que son « seul but est d’informer le public sur ce qui a été fait en son nom et ce qui est fait contre lui ». Barack Obama  a concédé que ses déclarations avaient clairement accéléré le processus de refonte du Patriot act, tout en approuvant les trois chefs d’accusation (espionnage, vol et utilisation illégale de  biens gouvernementaux) pour lesquels Snowden était inculpé.

On fera naturellement le parallèle avec Bradley Manning, ce soldat étasunien accusé d’avoir transmis des documents militaires classés secret défense dont les révélations avaient fortement participé au retrait des forces américaines en Irak. Mais Obama, conscient de son rôle de leader d’opinion à travers le monde, est allé encore plus loin en critiquant violemment la Russie, coupable à ses yeux de vouloir traiter d’égale à égale avec la Maison blanche. Une outrecuidance qu’il ne peut tolérer.

D’une manière pathétique, Obama a voulu tirer les oreilles de Poutine, regrettant secrètement son prédécesseur Medvedev et sa propension à répondre aux diktats de l’Empire. Il a notamment accusé le président de la fédération de Russie d’attiser la rhétorique anti-américaine. La relation entre les deux pays est marquée aussi par des intérêts conflictuels sur certaines questions clés comme le bouclier anti-missiles et la Syrie. Concernant ce conflit, sont naturellement mise en causes par le Kremlin les livraisons d’armes aux rebelles syriens pour déstabiliser le gouvernement souverain d’Assad, accusé par les États-Unis d’être pro-russe et pro-iranien.

Il va de soi que tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans la droite ligne de la Maison blanche sont des adversaires acharnés des droits de l’homme. Des droits qu’Obama met en avant quand il s’agit de dénoncer les pressions faites sur les homosexuels en Russie… alors qu’il y a aujourd’hui aux États-Unis plus de Noirs en prison qu’il n’y avait d’esclaves en 1850. La référence récurrente à Al-Qaïda pour justifier la lutte contre le terrorisme apparaît dans ce contexte, ridicule. Combattue ici ou là, la mouvance islamiste a été soutenue hier en Libye et aujourd’hui en Syrie. Vous comprendrez aisément pourquoi on n’arrivera décidément pas à nous faire aimer cette Amérique-là. Nous sommes avec Manning et avec Snowden, pas avec ceux qui parlent de droits civils et font des affaires avec l’Arabie saoudite.

Capitaine Martin.

http://www.resistance-politique.fr/article-les-beaux-discours-d-obama-ne-bercent-plus-personne-119528049.html
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Message  Roseau Jeu 15 Aoû - 13:27

Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Dessin-cartoon-inegalites-3
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Message  Roseau Mar 20 Aoû - 8:53

Grèves des fast-food: «La figure du travailleur précaire a changé "
PAR LORRAINE KIHL
Source: http://www.mediapart.fr/journal/economie/100813/greves-des-fast-food-la-figure-du-travailleur-precaire-change-aux-etats-unis
Fin juillet, les États-Unis ont été surpris par une grève
massive des employés de la restauration rapide. Le
mouvement, initié à New York à l’automne dernier,
s’est pour la première fois étendu dans six autres
villes du quart nord-est du pays, dont Detroit. Payés
au salaire minimum, les employés des chaînes de
fast-food (McDonald’s, Wendy’s, KFC…) doivent se
débrouiller avec des contrats à temps partiel payés
7,25 dollars de l’heure (5,40 euros). « Les États-Unis
pourraient bientôt remplacer l'expression "pays de
tous les possibles" par "pays des bas salaires" »,
commente ainsi une éditorialiste de NBC News, qui
a listé les jobs les moins bien payés du pays. Les
grévistes réclament le doublement de leur salaire et
le droit de se syndiquer. La pétition lancée pour
appuyer leurs revendication a recueilli plus de 125 000
signatures.
[[lire_aussi]]Pour le sociologue Sébastien Chauvin,
auteur d'un livre de référence sur le marché du
travail américain (Les Agences de la précarité, Seuil,
2010), le mouvement dénote un changement profond
du syndicalisme américain et la prise de conscience
par le public de la situation des travailleurs pauvres.
Pourquoi la syndicalisation des employés de
McDonald’s semble si compliquée ?
De manière générale, il est beaucoup plus compliqué
aux États-Unis de syndiquer une entreprise. La
majorité des salariés doit présenter une pétition
demandant la tenue d’élections syndicales sous l’égide
du National Labor Relations Board. Il faut bien
voir que pendant cette campagne, les meneurs
sont identifiés par l’employeur, se font licencier
ou voient leur nombre d’heures de travail chuter.
Les rétorsions sont énormes, le patron organise des
réunions obligatoires pour convaincre les salariés de
la nocivité des syndicats… Et même une fois reconnu,
le syndicat peut attendre des années avant de signer
une convention collective (« labor contract »). Dans ce
contexte, la syndicalisation des employés de fast-food
est pratiquement impossible. Avec le turn-over au sein
de ces entreprises, il est très difficile de convaincre
les salariés du bien-fondé d’une syndicalisation dont
les fruits en termes d’amélioration des conditions de
travail et d’emploi ne seraient récoltés qu’au bout de
deux ou trois ans…
Mais paradoxalement, ce turn-over permet aussi en
partie aux actions en cours d’exister. Les salariés de
fast-food ont moins à perdre, et si certains d’entre eux
sont licenciés, ils peuvent assez rapidement retrouver
un emploi dans un autre restaurant.
Pourquoi ce mouvement syndical a-t-il séduit ?
Les manifestations de New York ont été organisées
par tout un tissu parasyndical : des associations
de quartier, des organisations communautaires
religieuses et ethniques, ou encore des « worker
centers ». Le puissant syndicat Service Employees
International Union (SEIU) participe à ces actions et
surtout leur offre un fort soutien financier. On observe
déjà de telles alliances entre syndicats et associations
depuis le début des années 1990, mais à l’époque
c’étaient les syndicats qui menaient la campagne, et
les associations communautaires qui la soutenaient.
Aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse : le centre de gravité
de la mobilisation s’est déplacé vers les organisations
non-syndicales.
Sur mediapart.fr, un objet graphique est disponible à cet endroit.
Vous avez parlé de « worker centers ». De quoi
s'agit-il ?
Les « worker centers » organisent ces travailleurs
pauvres dans des contextes où la syndicalisation est
difficile. Il s’agit un peu de l’équivalent moderne des
bourses du travail qui existaient en France à la fin
du XIXe siècle, avant l’émergence des syndicats tels
que nous les connaissons aujourd’hui. Ces centres
ont plusieurs fonctions. Ils proposent des services
aux travailleurs, par exemple des cours d’anglais
aux nouveaux travailleurs immigrés ou encore du
conseil juridique. Les « worker centers » jouent
aussi parfois le rôle de coopératives. Mais ils se
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr 2
2/3
sont surtout rendus visibles dans la défense publique
de ces travailleurs précaires, souvent immigrés ou
appartenant aux minorités ethniques. Ils ont par
exemple joué un rôle clé à l’occasion des grandes
marches des migrants de 2006. En revanche, ils ne
sont pas reconnus comme représentatifs sur le plan
juridique et ne peuvent pas participer aux négociations
au sein des entreprises, collecter des cotisations à la
source ou signer des conventions collectives. C’est
pourquoi ils mobilisent l’autorité des communautés
locales, leurs représentants politiques et religieux, des
médias, et mènent des actions symboliques. C’est ce
que j’ai appelé le syndicalisme informel.
Ces « worker centers » renouent avec certains modes
d’organisations des premiers syndicats américains
de la fin du XIXe siècle, avec des organisations
plus locales que sectorielles. Mais à l’époque ces
syndicats, regroupés sous la bannière de l’American
Federation of Labor, concernaient des travailleurs
qualifiés qui se pensaient comme une aristocratie.
Aujourd’hui, les « worker centers » visent d’abord
à offrir aux travailleurs “déqualifiés” l’expression
syndicale qu’ils ne peuvent obtenir par des voies
formelles verrouillées.
Cela dénote-t-il un changement plus général du
syndicalisme aux États-Unis ?
Le mouvement continue de changer l’image du
syndicalisme américain qui, malgré vingt années de
transformations, est encore vu comme un bastion
de défense des travailleurs blancs de la vieille
classe ouvrière intégrée, aujourd’hui en déclin. Même
si des campagnes récentes dans le nettoyage, les
hôtels ou les hôpitaux ont concerné des secteurs
où les immigrés et les minorités ethniques sont
surreprésentés, la défense syndicale explicite des
travailleurs pauvres est plutôt nouvelle. Elle est
d’ailleurs ambiguë, puisqu’en « sous-traitant »
ces campagnes à des organisations communautaires
locales et à des coalitions associatives, les syndicats
officiels enregistrent d’une certaine manière leur
incapacité à syndiquer ces travailleurs « pour de vrai ».
L’espoir est que ces mobilisations contribuent à créer
les conditions politiques d’une réelle syndicalisation
de ces entreprises à moyen terme.
Des grèves ont déjà eu lieu à New York en
novembre et en avril, pourquoi la mobilisation estelle
si épisodique ?
Il est difficile pour ce genre de grèves de prendre
sur du long terme ou de se traduire par une présence
syndicale durable, car les employés sont facilement
remplacés. Aussi fonctionnent-elles par « coups »,
bien préparés médiatiquement. Étant donné le turnover
dans ce secteur, les « worker centers » pourraient
avoir envoyé des militants se faire embaucher ces
derniers mois pour déclencher le mouvement de
grève ensuite. L’important est l'effet symbolique de
la grève, plus que la réelle capacité de blocage. Si
l’on regardait de près ces rassemblements, même
lorsqu’une centaine de personnes sont présentes, je
ne suis pas sûr qu’il y en ait plus de cinq, dix,
parmi eux qui soient juridiquement des salariés en
grève dans leurs établissements. Il faut notamment
prendre en compte les employés qui ne sont pas
supposés travailler ce jour-là, ceux qui ont déjà
été licenciés, les représentants des associations
catholiques, protestantes, communautaires, etc.
Si les « worker centers » n'ont pas de pouvoir de
négociation, qu'espèrent-ils de ces mouvements ?
Ces grèves visent d’abord à changer l’opinion
publique, plus qu’à faire plier l’entreprise sur un point
précis. Elles sont un instrument de communication
qui sert une campagne pour les droits des travailleurs
pauvres, en recourant au « shaming » (mise au pilori)
du management de l’entreprise devant la communauté
locale. Ensuite, à l'échelle nationale, on stigmatise
la maison mère et le secteur dans son ensemble.
Le « shaming » permet de contourner la dispersion
juridique liée au système de la franchise, en retrouvant
sur le plan symbolique des possibilités proches du
procès en « class action » (action collective) : il
suffit de viser un restaurant pour les viser tous. Je ne
pense pas que la revendication de hausse du salaire
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr 3
3/3
minimum prenne au niveau fédéral mais au niveau des
États, oui, en particulier lorsqu’ils sont dirigés par des
démocrates.
Lors des manifestations d'avril. © Reuters
Il faut bien voir que les manifestations ont lieu
dans un contexte de campagne municipale pour
la mairie de New York. Christine Quinn, la
dauphine du maire actuel, Michael Bloomberg (nonencarté),
pourtant peu connue pour ses positions
pro-salariés, a déclaré publiquement soutenir les
revendications des grévistes. Là où on voit que le
mouvement a en partie réussi son coup, c’est que les
travailleurs pauvres sont devenus un des thèmes de
la campagne. Ce qui n’arrive normalement jamais :
les campagnes électorales étatsuniennes invoquent
toujours rituellement la « classe moyenne » – à
laquelle tout le monde est censé pouvoir s’identifier –,
et pratiquement jamais les pauvres, qui ne votent pas
et sont soupçonnés de devoir leur condition à un défaut
de constitution morale.
Dans son éditorial économique de cette semaine,
The New Yorker explique les mobilisations actuelles
par le changement de profil des employés des fastfood.
C’est vrai, la figure du travailleur précaire aux États-
Unis a changé. Il ne s’agit plus seulement de personnes
jeunes, la palette est devenue beaucoup plus large en
termes générationnels. Cela joue d’ailleurs pour la
légitimité de leur action : il y a des familles à nourrir.
Les minorités ethniques sont aussi surreprésentées,
c’est une source d’emplois pour les hispaniques et
les Noirs dans les grandes villes, même si à l’échelle
nationale ils sont loin d’y être majoritaires.
Le mouvement de grève est souvent comparé à
Occupy Wall Street dans la presse américaine.
Pourquoi ?
Occupy Wall Street a plutôt mobilisé de jeunes
Blancs éduqués. Par contraste, les grèves dans les
fast-foods ont majoritairement mobilisé des minorités
ethniques, avec clairement un centre de gravité dans
la communauté noire et ses organisations. Mais il
y a effectivement des points de similitude. Comme
pour Occupy, on fait appel à l’opinion publique et
les syndicats n’ont qu’un rôle de soutien. Surtout,
on retrouve ces formes de « franchises » des actions
Occupy qui ont eu lieu un peu partout dans le monde.
Ici, d’autres villes américaines ont repris la grève en
copiant ses recettes : même mode d’action, mêmes
slogans et éléments rhétoriques.
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty OU SONT PASSES LES TRAVAILLEURS ?

Message  Roseau Mer 28 Aoû - 22:25

http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2013/08/28/non-seulement-le-chomage-baisse-peu-aux-etats-unis-mais-le-nombre-dactifs-diminue-aussi/
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Rappel

Message  Roseau Sam 31 Aoû - 23:25

La CIA a aidé Saddam Hussein à gazer les troupes iraniennes…
http://www.les-crises.fr/cia-a-aide-saddam-a-gazer/
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Message  Roseau Mer 4 Sep - 13:26

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Message  Roseau Mar 10 Sep - 21:59

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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Josh Fox :"Le gaz de schiste pollue la démocratie"

Message  Roseau Ven 13 Sep - 13:56

http://www.reporterre.net/spip.php?article4628
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty EU devenus plus inégalitaires sous Obama

Message  Roseau Lun 16 Sep - 14:10

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203005801692-l-amerique-est-devenue-plus-inegalitaire-sous-obama-605383.php
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Laissez les mourir de faim...

Message  Roseau Mer 25 Sep - 23:21


http://dndf.org/?p=12818&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=states-laissez-les-mourir-de-faim
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Fast-foods : la mobilisation fait tache d’huile…

Message  CCR Sam 28 Sep - 12:52

Fast-foods : la mobilisation fait tache d’huile…

Les Etats-Unis traversés par la plus grande grève d’employés de la restauration rapide de son histoire

Flora Carpentier
Source: http://www.ccr4.org/Fast-foods-la-mobilisation-fait-tache-d-huile

Le 29 août dernier, des milliers de travailleurs des fast-foods se sont mis en grève dans 58 villes des Etats-Unis, affectant un millier de restaurants de plusieurs chaînes comme Mac Donald’s, Wendy’s, Burger King, Taco Bell, Domino’s Pizza, Subway et d’autres. Au centre de leurs revendications, ils luttent pour des augmentations salariales et le droit à se syndiquer. Les premiers mouvements de protestation avaient eu lieu en novembre 2012 à New York, mobilisant environ 200 grévistes. A l’époque, le licenciement d’un gréviste avait déjà provoqué la colère et poussé l’employeur à faire marche arrière. En juillet dernier, plus de 2000 travailleurs se sont mobilisés dans 7 villes, avant que la vague de protestation ne fasse tache d’huile et ne s’étende sur tout le territoire. Plusieurs restaurants ont été contraints à fermer ce jour-là, certains même faisant l’objet d’occupations par leurs salariés. Dans la rue, la population s’est montrée solidaire, rejoignant les cortèges de grévistes.


Alors que l’industrie de la restauration rapide réalise des centaines de milliards de profits chaque année, ses 2,5 à 3 millions d’employés ont des conditions de travail extrêmement précaires, avec un salaire minimum fédéral fixé depuis 2009 à 7,25 dollars de l’heure (5,70€), et des contrats le plus souvent à temps partiel, qui maintiennent la plupart des travailleurs en dessous du seuil de pauvreté et permettent au patronat de s’affranchir de la couverture sociale de ses salariés (obligatoire seulement au-delà de 28 heures de travail hebdomadaire). En termes de pouvoir d’achat, les salaires sont plus bas qu’il y a un demi-siècle. Les chaînes de fast-food se défendent avec l’argument selon lequel il s’agit d’emplois d’appoint pour permettre aux jeunes de financer leurs études. Non seulement cela est de moins en moins vrai (les jeunes ne représentent aujourd’hui plus que 16% des employés du secteur, contre 25% il y a dix ans), mais qui plus est, ce prétexte ne pourra jamais justifier les salaires de misère. « Ils gagnent des millions avec notre travail, ils peuvent nous payer plus », s’exclamait une salariée de 20 ans, mère d’un enfant de 1 an, dont la rémunération hebdomadaire varie entre 70 et 150 dollars (entre 50 et 110€) dans un McDonald’s du Bronx. Comme elle, de nombreux travailleurs remettent en cause la flexibilisation des horaires, qui indexe leur rémunération sur le volume de clients, et réclament une augmentation du salaire minimum à 15 dollars de l’heure.

Certaines chaînes comme Mac Donald’s n’hésitent pas à se déresponsabiliser, arguant du fait que 80% de leurs restaurants sont des franchises ; une démonstration d’hypocrisie éhontée quand l’on sait que les rémunérations et les conditions de travail ne valent pas mieux dans les 20% qu’ils gèrent directement.

Par ailleurs, dans ce secteur très précaire de la restauration, la brutale répression syndicale rend difficile l’organisation des salariés, notamment du fait que bon nombre d’entre eux sont d’autant plus vulnérables que leurs contrats de travail sont temporaires et/ou qu’ils sont immigrés. Dans de nombreux restaurants, les chefs ont fait appel à leurs traditionnelles méthodes d’intimidation pour amoindrir la mobilisation. A Hartford, des salariés se sont vus proposer une augmentation journalière de 40 centimes la veille du mouvement de grève, ce qui ne les a pas empêchés de descendre dans la rue.

Alors qu’Obama et sa femme célébraient l’anniversaire de la mobilisation historique du 28 août 1963 pour les droits civils de la population noire, un secteur des franges les plus pauvres de la population noire et latino-américaine se préparait à mener la grève la plus importante que les fast-foods n’aient jamais connue, réclamant un meilleur salaire et le droit à se syndiquer. Ce concours de circonstances démontre la grande hypocrisie d’Obama lorsque celui-ci rend hommage à Martin Luther King et à sa phrase mythique « I have a dream », vantant les progrès réalisés vers l’égalité des populations, alors que la population noire et latino-américaine continue à souffrir de discriminations et à occuper les emplois les plus précaires. Les nombreuses mobilisations qui ont eu lieu contre l’assassinat en février 2012 du jeune Tayvon Martin des mains de la police montrent que l’oppression de la population noire est loin d’appartenir au passé.

D’ailleurs, la réaction d’Obama suite aux mobilisations a été de se dire « favorable » à un salaire minimum de 9 dollars, proposition bien en-deçà des revendications des salariés, et qui ne dit mot sur la flexibilisation et la précarité du travail. Aujourd’hui, à l’heure de la crise économique, la fameuse élocution « I have a dream » ne fait écho que pour les riches. Tout ce dont pouvaient rêver les milliardaires nord-américains comme les McDonald ou les Domino’s Pizza, c’est la brutale politique néolibérale qui a été menée ces dernières années. Avec le développement de la crise capitaliste, ils se sont ainsi attaqués à de larges couches de travailleurs et de façon particulière aux femmes travailleuses, généralisant les emplois précaires et les salaires de misère. Aux Etats-Unis, les deux tiers de la main d’œuvre embauchée dans la restauration rapide sont des femmes, qui perçoivent des salaires inférieurs à ceux des hommes, et qui subissent constamment des intimidations et des mauvais traitements. En plus de cela, la plupart de ces emplois précaires sont occupés par des afro-américains, des latinos ou des asiatiques.

Mais les mobilisations du mois dernier mettent un terme à l’idée reçue selon laquelle les travailleurs précaires ne pourraient pas se défendre, ou devraient s’organiser indépendamment des autres travailleurs ou en dehors de leur lieu de travail. Le cas des travailleurs des fast-foods des Etats-Unis n’est pas isolé : là-bas comme ici et partout dans le monde, le patronat et les banquiers continuent à s’enrichir du travail des exploités, tandis qu’ils tentent d’imposer à la classe travailleuse des conditions de vie misérables. Et avec l’approfondissement de la crise, nos conditions de travail ne risquent pas de s’améliorer. Aux Etats-Unis, il existe une catégorie de travailleurs encore plus précaires, les"tipped workers", main d’œuvre quasiment gratuite pour le patronat puisque payée au pourboire, avec un salaire minimum fixé à 2,13 dollars de l’heure et qui n’a pas évolué depuis 1991. Là-bas comme ici et partout dans le monde, ce type de contrats ultra-précaires qui condamnent les travailleurs à des situations de semi-esclavage risquent de devenir monnaie courante. C’est pourquoi la lutte des travailleurs de la restauration rapide aux Etats-Unis est une très bonne nouvelle. Là-bas comme ici, les mobilisations doivent parfois affronter des obstacles qui sont le reflet des conditions d’exploitation auxquelles les patrons ont réussi à soumettre les travailleurs après l’offensive libérale. Contrairement à ce que pensent beaucoup de ceux qui ont trop vite annoncé la mort du prolétariat au profit du « précariat », les travailleurs des fast-foods américains nous montrent que c’est avec les bonnes et vieilles méthodes du mouvement ouvrier – la grève notamment – qu’ils peuvent se battre. C’est de l’unité de toutes les couches de la classe des travailleurs, jusqu’aux plus précaires - y compris les femmes, les jeunes, et les immigrés - qui peut surgir la force capable de reprendre l’offensive et de commencer à faire reculer les patrons du monde entier.

Vive la lutte des travailleurs des Etats-Unis contre la surexploitation capitaliste !

Contre la répression et la persécution, pour le droit à la représentation syndicale !

Non à la précarité au travail !

Unité des rangs de la classe ouvrière !


25/09/2013

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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Re: Etats-Unis d'Amérique

Message  Roseau Mar 1 Oct - 20:19

La Chambre des représentants et le Sénat ne sont pas parvenus à trouver un accord sur le projet de budget,
poussant la Maison Blanche à appliquer un « shutdown »:
entre 800 000 et un million de fonctionnaires ont été placés en congé forcé sans solde !
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty À QUELQUE CHOSE MALHEUR EST BON

Message  Roseau Mar 1 Oct - 23:43

par Paul Jorion
http://www.pauljorion.com/blog/?p=58767
La haine viscérale des libertariens du Tea Party pour une machination du Nouvel Ordre Mondial aussi condamnable qu’une assurance-maladie a donc débouché aux États-Unis sur une fermeture partielle de l’administration. Une assurance-maladie pour tous « ralentirait l’économie davantage qu’une fermeture de l’administration », à déclaré Martin Stutzman, parlementaire républicain de l’Indiana.

Ont été renvoyés dans leurs foyers jusqu’à nouvel ordre, parmi les 800.000 sur 2,9 millions de fonctionnaires touchés, en sus des employés de la NASA et des inspecteurs des impôts, ceux impliqués dans la négociation du Grand Traité transatlantique. Le regretteront certainement ceux des Européens qui jugent impératif de se mettre sous l’aile protectrice d’une nation où une majorité parlementaire considère une assurance-maladie pour tous comme une effroyable abomination.

N.B. : la fermeture ne durera peut-être pas longtemps, l’instance supérieure du pays depuis plusieurs siècles (victoire de Hamilton sur Jefferson), The US Chamber of Commerce est contre.
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Message  Roseau Jeu 3 Oct - 19:15

Le Trésor met la pression pour éviter un défaut de paiement sur la dette
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/03/shutdown-le-tresor-met-la-pression-pour-eviter-le-defaut-de-paiement_3489602_3234.html
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Message  sylvestre Ven 4 Oct - 11:08

"Dramatic, Painful" Government Shutdown Disproportionately Impacts Working Poor, People of Color
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Une dette insolvable

Message  Roseau Ven 4 Oct - 16:10

par Onubre Einz
http://www.les-crises.fr/onubre-dette-insolvabilite-us/

Un des tableaux:
Etats-Unis d'Amérique - Page 16 ZE1DDD1-1024x723
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Message  Roseau Sam 5 Oct - 0:29

Etats-Unis d'Amérique - Page 16 0110-dessin
- "Comme ça, tu es prêt à négocier avec Poutine et l'Iran, mais pas avec les républicains ?
- Eh bien, à vrai dire, ils sont plus raisonnables !"
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Message  Roseau Lun 7 Oct - 19:57

Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Plafonddette
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Message  Vic Mer 9 Oct - 7:59

http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Protegeons-les-personnes/Personnes-en-danger/Actualites/Etats-Unis-Herman-Wallace-est-mort-9602?utm_source=facebook&utm_medium=reseaux-sociaux&utm_campaign=FB-amnestyfr
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Message  Vic Mer 9 Oct - 10:09

http://www.bastamag.net/article3345.html
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Message  Roseau Mer 9 Oct - 16:40


Extrait du dernier Perspectives de l'Economie Mondiale (FMI)
http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/weo/2013/02/pdf/textf.pdf

L’économie américaine reste au centre de l’attention.
La demande privée reste vigoureuse, bien que la croissance
ait été entravée cette année par un assainissement
excessif des finances publiques. La politique crée de
l’incertitude en ce qui concerne la nature et la vigueur
de l’ajustement budgétaire. La procédure de réduction
automatique des dépenses constitue un mauvais moyen
de consolider les finances publiques, et les conflits
concernant le relèvement du plafond de la dette pourraient
conduire à un nouvel accès d’incertitude déstabilisatrice
et à un ralentissement de la croissance. Néanmoins,
il est temps de prévoir un abandon des mesures
d’assouplissement monétaire quantitatif et des taux directeurs
nuls.
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Etats-Unis d'Amérique - Page 16 Empty Démocrates et Républicains d'accord sur le fond

Message  Roseau Ven 11 Oct - 17:20

http://npa2009.org/node/39101
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