Débat stratégique dans le NPA
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Re: Débat stratégique dans le NPA
Les âneries continuent...
1) Le projet du NPA n'avait pas un problème parce qu'il avait en son sein réformistes et révolutionnaires. La preuve ? C'est la majorité des animateurs de la LCR qui sont allés au FdG.
Et ce débat a commencé préalablement de ce que j'ai compris, à la construction du NPA. La différence c'est que le rapport de force démocratique fut moins favorable aux réformistes dans le NPA plutôt que dans la LCR (au final), même, si l'affaire n'est pas fameuse.
2) Malgré ce qui est dit je n'ai pas vu d'orientation centrale du NPA pendant la campagne présidentielle pour une révolution ouvrière, ça fait partie là des délires colportés. De la même façon que les conditions dantesques créées autour de la campagne Poutou n'ont pas créé des conditions pour aller plus avant politiquement et c'est dommage. Rien de tel que des gens de la GA pour aller critiquer là dessus....
3) Le fric de la LCR le fric du NPA. Le NPA ayant pris la suite par un vote quasi-unanime de la LCR, le nouveau parti était héritier des moyens de la première (à la question des subventions à la IVeme internationale près). C'est donc d'un étranglement financier du NPA qu'il s'agit.
Contrairement aux dissimulations benoites des uns et des autres, il y a bien eu là une victoire de la droite du NPA qui s'est récupérée financièrement de ce qu'elle n'avait pu faire politiquement. Chaque militant du NPA doit savoir que le NPA est d'or et déjà étranglé financièrement.
Ce n'est donc pas une question annexe. Mais fondamentalement elle fait partie de la rupture d'une partie des camarades issus de la LCR avec des éléments fondamentaux de la morale révolutionnaire.
4)
La question des indignés, occupy, etc ,
La question est importante, car ils ont mis en branle dans le monde contre le capitalisme et les banques, les grandes entreprises et les capitalistes des grandes masses de travailleurs.
(Pour Heiville, j'ai mis exprès les liens de vidéos, pourquoi ne les regardes-tu pas ? L'image est vulgaire ? fais un effort...)
A part les cris de haine paranoïaque qui gonflent des éléments secondaires, il s'agit là de l'actualité de l'auto-organisation qui s'y exprime.
Le mouvement qui a été le plus mondialisé ces 3 dernières années a été auto-organisé. C'est ce qui le distingue du côté cartel du mouvement altermondialiste. Il y a là un progrès mais qui a tendance à avoir des déformations anti-partis à certains endroits.
Ca ne signifie pas que ce mouvement accouche de baignoires en or de la lutte des classes.
Personne ne le dit, ni ne le prétend, de même que les révolutions arabes ont été un énorme pas en avant pour les masses de prolétaires des pays concernés, ça ne signifie pas qu'il n'y a pas de risque de contre-révolution,...
Signe des temps qui démontre bien des choses, les descendants du gauchisme sont devenus aussi paranoïaques sur tout ce qui surgit qui n'est pas dans l'axe de leur visière. Comme feu mon parti d'antan, stal paranoïaque.
Il y a une infinité de problèmes à résoudre vis à vis de ces mouvements, mais ils font partie d'un ensemble de points positifs qui parcourent la planète, et pas seulement dans des pays en récession;
Personne ne dit qu'il ne faut pas critiquer ces mouvements, ce ne sont pas des partis et comme tous les mouvements de masse face au capitalisme il y a bien des contradictions, mais il faut reconnaitre les messages qu'ils nous envoient et parmi ceux-ci le premier d'entre eux :
L’auto-organisation ça marche, c'est populaire dans une série de pays
Dans un certain nombre de pays "riches" industrialisés, confrontés aux dégâts de la crise, la popularisation dans une forme d'organisation de résistance de masse au capitalisme de l'auto-organisation portée avec d'autres mots que soviets, conseils, etc, indique une actualité de ces formes d'organisation pour mobiliser largement (et prendre le pouvoir ensuite).
Ca ne signifie pas que ces mouvements vont survivre, ni qu'ils représentent quelque chose à ne pas critiquer, mais ils signalent l'actualité de l'auto-organisation et plus loin l'actualité de l'autogestion.
Dans la situation mondiale actuelle, ces mouvements rejoignent d'autres craquements du monde sur d'autres terrains, qu'il s'agit de prendre en compte et renvoient à la poussée numérique colossale du prolétariat urbain moderne éduqué, informé, dans le monde de ces 25 dernières années qui a des conséquences indirectes en termes de résistance au capitalisme et en termes politiques.
D'Afrique du Nord à l'Asie, de l'Afrique "noire" et ses prolétariats urbains en très forte croissance, remuant et revendicatifs, de "l'est" et son réveil après la, phase de lessive de la transformation des nomenclaturas en bourgeoisies, le fond de l'air va au carton généralisé entre deux classes.
Ce climat de réveil de classes ouvrières modernes est le contexte global mondial (avec de brutaux hauts et bas, dus aux difficultés des organisations du mouvement ouvrier), il n'est pas comparable à celui des années 60 pour toute une série de raisons. Il n'y a pas donc à avoir d'hourras orientation .
Mais c'est un des points fondamentaux du débat stratégique :
- Poussée numérique incontestable du prolétariat urbain sur toute la planète, hausse énorme des niveaux d'instruction et d'information.
- Hausse mondiale de l'activité de résistance de ce prolétariat.
- Retards organisationnels importants (politiques, syndicaux, auto-organisationnels)
- Percussion de cette montée en puissance avec le capitalisme de crise.
Ce contexte global joue et jouera de plus en plus sur un pays comme la France. L'aspiration à l'auto-organisation même avec des contradictions, dans des sociétés de même type que la France, est un élément à prendre en compte.
5) Sur la France, ça signifie que ce que dit le mouvement auto-organisationnel dans une série de pays, doit avoir des traductions en France, à défaut, et bien on tente de les construire.
Mais il est clair que ces thèmes ne sont pas si ésotériques que cela.
6) L'existence de nouveaux courants d’extrême gauche dans le monde, ou issus du trotskysme, du maoïsme, modifie un certain nombre d'aspects que doit prendre en compte l’extrême gauche et pas seulement l'idée d'aller rouler des patins aux nomenclaturistes réformistes (ils ne sont pas que réformistes, ils sont également une couche sociale qui n'est "pas soluble dans la révolution").
7) La question du parti. Je reste toujours pantois des cris des droites du NPA contre l'auto-affirmation du parti, etc, alors que le NPA est hélas l'inverse. Quand des travailleurs se tournent vers lui, il n'a rien à proposer en termes de médiations organisationnelles (qui ne soient pas manipulatoires), il leur tourne le dos et va papoter avec des appareils qui sont eux auto-affirmatoires, verticalistes, enkystés dans les institutions de l'apparaeil d'état, anti-démocratiques et brutaux.
Faire un parti des travailleurs, à échelle de la nouvelle situation :
- les partis réformistes buraucratiques ne sont toujours pas organisés dans les entreprises et les secteurs, sauf de façon anecdotique.
- L'écroulement et la division bureaucratique des organisations syndicales, les plus GROSSES organisations de travailleurs en France, nécessite une orientation globale d'unité, d'une tendance globale oppositionnelle à quasi-toutes les directions bureaucratiques.
- L'actualité de l'auto-organisation (combinée au syndicalisme de classe comme le nouveau mouvement ouvrier aux USA le démontre) prouvée par des sociétés comparables à la société française impose d'être attentif sur la façon dont cela va s'exprimer chez les français.
- Il existe en France des forces considérables sociales qui s'expriment tous les 2 ou 3 ans par de considérables mouvements de travailleurs depuis une dizaines d'années, tous mouvements ayant subi des défaites (qui favorisent le discours facho et nationaliste) mais qui repartent à l'assaut ou à la résistance régulièrement. La crise des organisations de résistance, faillies par leurs mauvaises orientations de résistance, créent des bas plus bas de la lutte des classes, et des hauts plus hauts.
Le dernier mouvement de l'automne 2010 fut le plus haut et là le ressort se retend et lentement les forces se ré-accumulent, malgré la diversion électorale et le changement de personnel dans l'executif de la bourgeoisie.
Des espaces sont encore ouverts, il n'ont pas d'obstacles bureaucratiques partidaires (ils n'y sont pas) mais commencent à être envahis par les herbes et par les ronces.
Une politique audacieuse de construction d'une force organisée dans les centres de production, d'échanges, de services, peut y être pratiquée. L'essentiel est là. La pérennité d'un parti est là .
Ca a des tas de conséquences.
Le score électoral de JLM exprime de façon déformée une partie de cette remontée des tensions et des nervosités. Il a fonction de diversion mais également est traceur des nervosités. Ce score a exprimé encore une fois l’existence d'une couche de travailleurs qui se sert de ce qu'elle trouve pour s'exprimer sur le terrain électoral des scores d'Arlette, à ceux d'OB, comme ceux de JLM.
Cette couche radicalisée est très loin d'avoir été à l'essentiel au score de JLM et est très loin de le suivre au FdG.
1) Le projet du NPA n'avait pas un problème parce qu'il avait en son sein réformistes et révolutionnaires. La preuve ? C'est la majorité des animateurs de la LCR qui sont allés au FdG.
Et ce débat a commencé préalablement de ce que j'ai compris, à la construction du NPA. La différence c'est que le rapport de force démocratique fut moins favorable aux réformistes dans le NPA plutôt que dans la LCR (au final), même, si l'affaire n'est pas fameuse.
2) Malgré ce qui est dit je n'ai pas vu d'orientation centrale du NPA pendant la campagne présidentielle pour une révolution ouvrière, ça fait partie là des délires colportés. De la même façon que les conditions dantesques créées autour de la campagne Poutou n'ont pas créé des conditions pour aller plus avant politiquement et c'est dommage. Rien de tel que des gens de la GA pour aller critiquer là dessus....
3) Le fric de la LCR le fric du NPA. Le NPA ayant pris la suite par un vote quasi-unanime de la LCR, le nouveau parti était héritier des moyens de la première (à la question des subventions à la IVeme internationale près). C'est donc d'un étranglement financier du NPA qu'il s'agit.
Contrairement aux dissimulations benoites des uns et des autres, il y a bien eu là une victoire de la droite du NPA qui s'est récupérée financièrement de ce qu'elle n'avait pu faire politiquement. Chaque militant du NPA doit savoir que le NPA est d'or et déjà étranglé financièrement.
Ce n'est donc pas une question annexe. Mais fondamentalement elle fait partie de la rupture d'une partie des camarades issus de la LCR avec des éléments fondamentaux de la morale révolutionnaire.
4)
La question des indignés, occupy, etc ,
La question est importante, car ils ont mis en branle dans le monde contre le capitalisme et les banques, les grandes entreprises et les capitalistes des grandes masses de travailleurs.
(Pour Heiville, j'ai mis exprès les liens de vidéos, pourquoi ne les regardes-tu pas ? L'image est vulgaire ? fais un effort...)
A part les cris de haine paranoïaque qui gonflent des éléments secondaires, il s'agit là de l'actualité de l'auto-organisation qui s'y exprime.
Le mouvement qui a été le plus mondialisé ces 3 dernières années a été auto-organisé. C'est ce qui le distingue du côté cartel du mouvement altermondialiste. Il y a là un progrès mais qui a tendance à avoir des déformations anti-partis à certains endroits.
Ca ne signifie pas que ce mouvement accouche de baignoires en or de la lutte des classes.
Personne ne le dit, ni ne le prétend, de même que les révolutions arabes ont été un énorme pas en avant pour les masses de prolétaires des pays concernés, ça ne signifie pas qu'il n'y a pas de risque de contre-révolution,...
Signe des temps qui démontre bien des choses, les descendants du gauchisme sont devenus aussi paranoïaques sur tout ce qui surgit qui n'est pas dans l'axe de leur visière. Comme feu mon parti d'antan, stal paranoïaque.
Il y a une infinité de problèmes à résoudre vis à vis de ces mouvements, mais ils font partie d'un ensemble de points positifs qui parcourent la planète, et pas seulement dans des pays en récession;
Personne ne dit qu'il ne faut pas critiquer ces mouvements, ce ne sont pas des partis et comme tous les mouvements de masse face au capitalisme il y a bien des contradictions, mais il faut reconnaitre les messages qu'ils nous envoient et parmi ceux-ci le premier d'entre eux :
L’auto-organisation ça marche, c'est populaire dans une série de pays
Dans un certain nombre de pays "riches" industrialisés, confrontés aux dégâts de la crise, la popularisation dans une forme d'organisation de résistance de masse au capitalisme de l'auto-organisation portée avec d'autres mots que soviets, conseils, etc, indique une actualité de ces formes d'organisation pour mobiliser largement (et prendre le pouvoir ensuite).
Ca ne signifie pas que ces mouvements vont survivre, ni qu'ils représentent quelque chose à ne pas critiquer, mais ils signalent l'actualité de l'auto-organisation et plus loin l'actualité de l'autogestion.
Dans la situation mondiale actuelle, ces mouvements rejoignent d'autres craquements du monde sur d'autres terrains, qu'il s'agit de prendre en compte et renvoient à la poussée numérique colossale du prolétariat urbain moderne éduqué, informé, dans le monde de ces 25 dernières années qui a des conséquences indirectes en termes de résistance au capitalisme et en termes politiques.
D'Afrique du Nord à l'Asie, de l'Afrique "noire" et ses prolétariats urbains en très forte croissance, remuant et revendicatifs, de "l'est" et son réveil après la, phase de lessive de la transformation des nomenclaturas en bourgeoisies, le fond de l'air va au carton généralisé entre deux classes.
Ce climat de réveil de classes ouvrières modernes est le contexte global mondial (avec de brutaux hauts et bas, dus aux difficultés des organisations du mouvement ouvrier), il n'est pas comparable à celui des années 60 pour toute une série de raisons. Il n'y a pas donc à avoir d'hourras orientation .
Mais c'est un des points fondamentaux du débat stratégique :
- Poussée numérique incontestable du prolétariat urbain sur toute la planète, hausse énorme des niveaux d'instruction et d'information.
- Hausse mondiale de l'activité de résistance de ce prolétariat.
- Retards organisationnels importants (politiques, syndicaux, auto-organisationnels)
- Percussion de cette montée en puissance avec le capitalisme de crise.
Ce contexte global joue et jouera de plus en plus sur un pays comme la France. L'aspiration à l'auto-organisation même avec des contradictions, dans des sociétés de même type que la France, est un élément à prendre en compte.
5) Sur la France, ça signifie que ce que dit le mouvement auto-organisationnel dans une série de pays, doit avoir des traductions en France, à défaut, et bien on tente de les construire.
Mais il est clair que ces thèmes ne sont pas si ésotériques que cela.
6) L'existence de nouveaux courants d’extrême gauche dans le monde, ou issus du trotskysme, du maoïsme, modifie un certain nombre d'aspects que doit prendre en compte l’extrême gauche et pas seulement l'idée d'aller rouler des patins aux nomenclaturistes réformistes (ils ne sont pas que réformistes, ils sont également une couche sociale qui n'est "pas soluble dans la révolution").
7) La question du parti. Je reste toujours pantois des cris des droites du NPA contre l'auto-affirmation du parti, etc, alors que le NPA est hélas l'inverse. Quand des travailleurs se tournent vers lui, il n'a rien à proposer en termes de médiations organisationnelles (qui ne soient pas manipulatoires), il leur tourne le dos et va papoter avec des appareils qui sont eux auto-affirmatoires, verticalistes, enkystés dans les institutions de l'apparaeil d'état, anti-démocratiques et brutaux.
Faire un parti des travailleurs, à échelle de la nouvelle situation :
- les partis réformistes buraucratiques ne sont toujours pas organisés dans les entreprises et les secteurs, sauf de façon anecdotique.
- L'écroulement et la division bureaucratique des organisations syndicales, les plus GROSSES organisations de travailleurs en France, nécessite une orientation globale d'unité, d'une tendance globale oppositionnelle à quasi-toutes les directions bureaucratiques.
- L'actualité de l'auto-organisation (combinée au syndicalisme de classe comme le nouveau mouvement ouvrier aux USA le démontre) prouvée par des sociétés comparables à la société française impose d'être attentif sur la façon dont cela va s'exprimer chez les français.
- Il existe en France des forces considérables sociales qui s'expriment tous les 2 ou 3 ans par de considérables mouvements de travailleurs depuis une dizaines d'années, tous mouvements ayant subi des défaites (qui favorisent le discours facho et nationaliste) mais qui repartent à l'assaut ou à la résistance régulièrement. La crise des organisations de résistance, faillies par leurs mauvaises orientations de résistance, créent des bas plus bas de la lutte des classes, et des hauts plus hauts.
Le dernier mouvement de l'automne 2010 fut le plus haut et là le ressort se retend et lentement les forces se ré-accumulent, malgré la diversion électorale et le changement de personnel dans l'executif de la bourgeoisie.
Des espaces sont encore ouverts, il n'ont pas d'obstacles bureaucratiques partidaires (ils n'y sont pas) mais commencent à être envahis par les herbes et par les ronces.
Une politique audacieuse de construction d'une force organisée dans les centres de production, d'échanges, de services, peut y être pratiquée. L'essentiel est là. La pérennité d'un parti est là .
Ca a des tas de conséquences.
Le score électoral de JLM exprime de façon déformée une partie de cette remontée des tensions et des nervosités. Il a fonction de diversion mais également est traceur des nervosités. Ce score a exprimé encore une fois l’existence d'une couche de travailleurs qui se sert de ce qu'elle trouve pour s'exprimer sur le terrain électoral des scores d'Arlette, à ceux d'OB, comme ceux de JLM.
Cette couche radicalisée est très loin d'avoir été à l'essentiel au score de JLM et est très loin de le suivre au FdG.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Roseau a écrit:
A propos de la JCR (Jeunesse Communiste Révolutionnaire, créée en 65 par les militants MR
qui se sont fait virer du PC en refusant de faire le campagne Mitterrand premier tour),
j'y suis entré en 67, donc après l'entrisme, mais la volonté de créer une orga révo était claire.
Est-ce que c'était aussi clair que cela en 1965 ? Daniel Bensaïd déclara dans une interview, où il parle de ce qu'il a vécu en tant que membre, non trotskiste, d'un cercle UEC d'un lycée de Toulouse :
"Finalement, je crois que ce qui nous a convaincus, c'est l'idée que ce n'était qu’un détour. En fait, on se faisait exclure, on allait faire une organisation de jeunesse à nous, se former, se donner une liberté d'action sur le Vietnam ou autre chose, etc. Mais après avoir été bien formés, on reviendrait au parti. Et ça, ça semblait à peu près raisonnable. Je crois en plus que ce n'était pas du baratin, c'était plus ou moins l'idée qui était dans l’air à l'époque, puisque nos aînés, membres de la Quatrième Internationale (...) n'imaginaient pas qu'on puisse en sortir, disant qu’il n’y avait pas d'espace en dehors de lui, que c'étaient des processus lents et qu’ils se passaient dans le parti. Bon, il se trouve que 1968 en a décidé autrement …"
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Peut-être que ce n'était pas clair pour Bensaid, je n'en sais rien. Mais c'était clair pour les animateurs de la "fraction" trotskyste de la 4. Pour avoir côtoyé quelques-uns de ses militants à l'époque, ça me semble difficile à contester qu'ils avaient l'intention de construire un parti révolutionnaire. En revanche, dans la période précédente, celle de l'"entrisme sui generis", parce que certains estimaient qu'on n'avait plus le temps de construire un parti avant les gigantesques affrontements et la guerre mondiale qui se préparaient, c'était moins évident...Prado
Est-ce que c'était aussi clair que cela en 1965 ?
Mais, de toute manière, quoi qu'on puisse reprocher aux trotskystes de la IV IC de cette époque, c'étaient des militants très politisés, sur des positions de classe, qui avaient mené une politique d'implantation dans la classe ouvrière depuis la libération, après pour certains avoir tenu le coup pendant la guerre dans des conditions difficiles, et qui n'avaient pas grand chose en commun avec les opportunistes de la GU et de la GA...
Dernière édition par verié2 le Sam 19 Mai - 12:02, édité 1 fois
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Copas a écrit:
Les âneries continuent...
Quelle suffisance ! Que peut-on discuter avec un camarade comme Copas ? Même faiblesse, mais arrogance sitôt arguments manquants ou avis différents.
1) Le projet du NPA n'avait pas un problème parce qu'il avait en son sein réformistes et révolutionnaires. La preuve ? C'est la majorité des animateurs de la LCR qui sont allés au FdG.
Quelle preuve ! C'est du béton !
Et ce débat a commencé préalablement de ce que j'ai compris, à la construction du NPA. La différence c'est que le rapport de force démocratique fut moins favorable aux réformistes dans le NPA plutôt que dans la LCR (au final), même, si l'affaire n'est pas fameuse.
Hors sujet. Nous parlons d'une cohabitation impossible qui est derrière la crise politique interne actuelle. D'ailleurs, même tes propos "La différence c'est que le rapport de force démocratique fut moins favorable aux réformistes dans le NPA", inconsciemment, illustrent bien cette fracture entre réformistes et révolutionnaires et le mal-à-l'aise de cette cohabition. J'espère que tu as bien remarqué la manière avec laquelle tu as scindé les camarades du NPA : réformistes, d'un côté, et révolutionnaires de l'autre. Ca résume tout... Amicalement, de la part de l'âne.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Je parle peut-être férocement mais quand on constate que la majorité des animateurs de la LCR passe vers le soutien politique à une coalition de petits partis bureaucratiques et réformistes c'est une ânerie de dire que c'est le NPA qui de fait a attiré des réformistes qui fut le problème.
Le paradoxe avec les âneries débitées c'est que c'est la faute du NPA d'avoir attiré des réformistes, alors que c'est la majorité des animateurs de l'ex LCR qui soutient politiquement des réformistes bureaucratisés. Et ce ne sont pas seulement des actes , ce sont également ce qui se dit de façon plus torsadé dans des textes sur le phénix .
Les divergences sont issues de la LCR, pas du NPA. Elles se sont poursuivies dans le NPA. Ils étaient majoritaires dans la LCR, ils sont minoritaires dans le NPA.
Ce n'est pas le cadre du NPA qui pose problème là (malgré tout un tas de critiques fondées à faire), sur ce point précis du moins.
Le patriotisme de parti se poursuit au delà de la disparition de la LCR en le fondant sur des attachements qui semblent affectifs mais ne ressortent pas de rationalité n'est pas productif.
Un peu comme ceux qui partent de l'étiquette communiste révolutionnaire de la LCR vis à vis de l'étiquette NPA pour penser que l'une est forcement plus communiste révolutionnaire que l'autre . C'est un théâtre d'ombres utile à éclaircir.
Sur la séparation entre réformistes et révolutionnaires on est obligé de la faire et elle se matérialise par une partie du NPA qui soutient la soumission politique au réformisme (nomenclaturiste, etc).
Elle ne concerne pas que la GA et pas toute la GA . Être réformiste n'est pas une insulte mais une caractérisation politique.
On peut en changer, estimer que son entendement est dépassé, moi je veux bien, mais faut expliquer tout cela, pas prendre des virages en disant que c'est la même chose.
Personne ne s'y trompe et ces comportements ont détruit une partie de l'espérance du NPA pendant que des camarades comme toi préfèrent dire que c'est la faute de ceux qui montrent les choses (à leur façon).
Surtout ça met en retard les débats sur le fond en les camouflant sous le court terme et surtout en prenant retard sur une réorientation vers les "masses". Donc aussi auto-affirmation, questions posées sur la reconstruction de l'essentiel des organisations réelles de la classe ouvrière et autres choses horribles.
Le fil ici c'est le débat stratégique dans le NPA.
Le paradoxe avec les âneries débitées c'est que c'est la faute du NPA d'avoir attiré des réformistes, alors que c'est la majorité des animateurs de l'ex LCR qui soutient politiquement des réformistes bureaucratisés. Et ce ne sont pas seulement des actes , ce sont également ce qui se dit de façon plus torsadé dans des textes sur le phénix .
Les divergences sont issues de la LCR, pas du NPA. Elles se sont poursuivies dans le NPA. Ils étaient majoritaires dans la LCR, ils sont minoritaires dans le NPA.
Ce n'est pas le cadre du NPA qui pose problème là (malgré tout un tas de critiques fondées à faire), sur ce point précis du moins.
Le patriotisme de parti se poursuit au delà de la disparition de la LCR en le fondant sur des attachements qui semblent affectifs mais ne ressortent pas de rationalité n'est pas productif.
Un peu comme ceux qui partent de l'étiquette communiste révolutionnaire de la LCR vis à vis de l'étiquette NPA pour penser que l'une est forcement plus communiste révolutionnaire que l'autre . C'est un théâtre d'ombres utile à éclaircir.
Sur la séparation entre réformistes et révolutionnaires on est obligé de la faire et elle se matérialise par une partie du NPA qui soutient la soumission politique au réformisme (nomenclaturiste, etc).
Elle ne concerne pas que la GA et pas toute la GA . Être réformiste n'est pas une insulte mais une caractérisation politique.
On peut en changer, estimer que son entendement est dépassé, moi je veux bien, mais faut expliquer tout cela, pas prendre des virages en disant que c'est la même chose.
Personne ne s'y trompe et ces comportements ont détruit une partie de l'espérance du NPA pendant que des camarades comme toi préfèrent dire que c'est la faute de ceux qui montrent les choses (à leur façon).
Surtout ça met en retard les débats sur le fond en les camouflant sous le court terme et surtout en prenant retard sur une réorientation vers les "masses". Donc aussi auto-affirmation, questions posées sur la reconstruction de l'essentiel des organisations réelles de la classe ouvrière et autres choses horribles.
Le fil ici c'est le débat stratégique dans le NPA.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Le fric de la LCR le fric du NPA. Le NPA ayant pris la suite par un vote quasi-unanime de la LCR, le nouveau parti était héritier des moyens de la première (à la question des subventions à la IVeme internationale près). C'est donc d'un étranglement financier du NPA qu'il s'agit.
Contrairement aux dissimulations benoites des uns et des autres, il y a bien eu là une victoire de la droite du NPA qui s'est récupérée financièrement de ce qu'elle n'avait pu faire politiquement. Chaque militant du NPA doit savoir que le NPA est d'or et déjà étranglé financièrement.
Ce n'est donc pas une question annexe. Mais fondamentalement elle fait partie de la rupture d'une partie des camarades issus de la LCR avec des éléments fondamentaux de la morale révolutionnaire.
Il n'y a victoire de personne (quoique les tenants du renforcement par la purification...), c'est un énorme gâchis qui pèsera encore pendant des années,au moins sur le plan psychologique. La morale révolutionnaire consiste à exproprier des camarades avec lesquels on a marché côte à côte pendant des années, voire des dizaines d'années en les laissant à poils sur le bord de la route?
Ceux qui poussent des cris d'orfraie devraient prendre en considération que lorsque tu mets les mains dans la m..... tu n'en ressors jamais les mains propres.
Le pognon récupéré par la GA va servir essentiellement j'imagine pour la campagne législative afin de présenter des candidats
GA. (parfois contre des candidatures du front de Gauche)
Si la direction du NPA actuelle ne s'était pas montrée si intransigeante et n'avait pas voulu imposer un cadre si étriqué à cette campagne législative sans doute le conflit financier n'aurait pas pris une tournure aussi moche.
Je ne me considère pas comme réformiste. Tu as une vision binaire aussi subtile que celle d'un éléphant dans un magasin de porcelaines.Être réformiste n'est pas une insulte mais une caractérisation politique.
Signé un âne. (je me demande si Copas essaie aussi de distinguer les ânes réformistes des autres)
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Copas a écrit:Je parle peut-être férocement mais quand on constate que la majorité des animateurs de la LCR passe vers le soutien politique à une coalition de petits partis bureaucratiques et réformistes c'est une ânerie de dire que c'est le NPA qui de fait a attiré des réformistes qui fut le problème.
Le paradoxe avec les âneries débitées c'est que c'est la faute du NPA d'avoir attiré des réformistes, alors que c'est la majorité des animateurs de l'ex LCR qui soutient politiquement des réformistes bureaucratisés. Et ce ne sont pas seulement des actes , ce sont également ce qui se dit de façon plus torsadé dans des textes sur le phénix .
Les divergences sont issues de la LCR, pas du NPA. Elles se sont poursuivies dans le NPA. Ils étaient majoritaires dans la LCR, ils sont minoritaires dans le NPA.
Ce n'est pas le cadre du NPA qui pose problème là (malgré tout un tas de critiques fondées à faire), sur ce point précis du moins.
Le patriotisme de parti se poursuit au delà de la disparition de la LCR en le fondant sur des attachements qui semblent affectifs mais ne ressortent pas de rationalité n'est pas productif.
Un peu comme ceux qui partent de l'étiquette communiste révolutionnaire de la LCR vis à vis de l'étiquette NPA pour penser que l'une est forcement plus communiste révolutionnaire que l'autre . C'est un théâtre d'ombres utile à éclaircir.
Sur la séparation entre réformistes et révolutionnaires on est obligé de la faire et elle se matérialise par une partie du NPA qui soutient la soumission politique au réformisme (nomenclaturiste, etc).
Elle ne concerne pas que la GA et pas toute la GA . Être réformiste n'est pas une insulte mais une caractérisation politique.
On peut en changer, estimer que son entendement est dépassé, moi je veux bien, mais faut expliquer tout cela, pas prendre des virages en disant que c'est la même chose.
Personne ne s'y trompe et ces comportements ont détruit une partie de l'espérance du NPA pendant que des camarades comme toi préfèrent dire que c'est la faute de ceux qui montrent les choses (à leur façon).
Surtout ça met en retard les débats sur le fond en les camouflant sous le court terme et surtout en prenant retard sur une réorientation vers les "masses". Donc aussi auto-affirmation, questions posées sur la reconstruction de l'essentiel des organisations réelles de la classe ouvrière et autres choses horribles.
Le fil ici c'est le débat stratégique dans le NPA.
Camarade Copas, je ne disconviens pas au fait de faire la critique permanente d'autres courants. Je ne partage pas cela quand c'est fait au détriment d'un débat sur la stratégie politique, quand cette critique ressemble beaucoup plus à un déblayage d'anecdotes (traduisant la crise politique) sur telle ou telle tendance du NPA. Je dis et je le répète, ce n'est pas constructif.
Quand aux camarades de la LCR qui ont changé de bord, pas la peine de les insulter, les traitant d'on ne sait quoi de malveillant. Il s'agit de poser une interprétation correcte de cette transhumance politique sans pour cela banir toute camaraderie.
Je sais aussi que les dérives ont commencé du temps de la LCR. Sinon, comment expliquer l'abandon de la construction d'un Parti Révolutionnaire au profit d'un parti, et je cite O. Besancenot, "où se retrouveront les gens de gauche et les libertaires". Voilà camarade Copas.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Celasignifie-t-il que tu considères comme marxiste révolutionnaire ? Mais alors, que vas-tu faire dans un cartel qui n'est même pas "réformiste" au sens marxiste traditionnel du terme, c'est à dire qui viserait à aboutir au socialisme par la voie des réformes ? Car ni Mélenchon, ni le PdG, ni le PCF, la la FASE etc ne prétendent instaurer un jour une société socialiste. Ils ne prétendent que faire mieux marcher la société actuelle, dans un cadre purement national, et être ainsi en mesure d'améliorer le sort des classes populaires. Il y a tout de même un bail que le socialisme n'est plus l'objectif du PCF !Richar H
Je ne me considère pas comme réformiste.
Alors, qu'attends-tu exactement de ce regroupement ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Car ni Mélenchon, ni le PdG, ni le PCF, la la FASE etc ne prétendent instaurer un jour une société socialiste. Ils ne prétendent que faire mieux marcher la société actuelle, dans un cadre purement national, et être ainsi en mesure d'améliorer le sort des classes populaires.
Le programme du FdG aux élections présidentielles comportait bon nombre de mesures radicales qu'il est impossible de voir mettre en application dans le cadre politique français actuel, surtout pas avec des strapontins dans un gouvernement PS ou même avec un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
Si une masse de militants ont fait ce pas en avant, empressons nous de leur faire faire un deuxième pas, puis un troisième jusqu'au moment où il n'y aura plus de retour possible. Le FdG est un cartel d'organisations relativement ouvert, joignons nous y et faisons en un creuset pour faire avancer nos idées. Qu'est-ce qu'il y a à perdre? de (re)devenir un groupuscule? Que cesse le flot de slogans creux que personne n'a les moyens, ni la stratégie pour mettre en place sérieusement?
Par ailleurs, je pense qu'on est beaucoup à penser que la situation sociale va se tendre fortement et qu'il faudra un vrai outil politique pour résister, se défendre.
Cet outil on en aura besoin sans doute dans peu de temps et plus personne (ou presque) ne pense que le NPA peut être cet outil.
Signé un âne.
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Sparta a écrit: Le camarade Bernard l’a déjà signalé bien plus haut : La campagne du NPA ressemblait à du "on veut renverser ce système, mais on sait pas trop quoi bien par quoi le remplacer".
Je l'ai déjà écrit, il y a de ça.
L'héritage programmatique de la LCR comme d'autres groupes rejoignant le NPA était pourtant clair.
Celui des Principes Fondateurs aussi:
textuellement la "révolution sociale" comme moyen excluant formellement toute voie électorale et réformiste type FdG,
"le pouvoir des travailleurs", "le socialisme" ou "éco-socialisme" avec définition assez précise.
(voir ici pour ceux qui ne connaissent pas encore:
http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s )
Mais la LCR était plombée par de vieux fatigués et usés par la conjoncture molle, de plus en plus réformistes.
La direction du NPA, héritage en grande partie de ces dirigeants réformistes a enterré ses Principes Fondateurs.
au bénéfice de recherches d'alliances électorales foireuses avec les nomenclatures réformistes du FdG,
ruinant le projet, décourageant des milliers de militants.
La crise terrible en cours qui vient rappelle l'actualité de la révolution,
et l'inanité des stratégies réformistes, sauf pour quelques politiciens qui en vivent évidemment...
Elle a déjà ouvert les yeux des militants qui ont mis les réformistes en minorité.
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Mais la LCR était plombée par de vieux fatigués et usés par la conjoncture molle, de plus en plus réformistes.
Tout en délicatesse et exempt de tout fiel.
Tu n'as pas été conducteur de bulldozer ou pilote de char?
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Et les dirigeants du FdG vont nous défendre contre l'offensive sans précédent qui arrive ?Richard Heiville a écrit:
Par ailleurs, je pense qu'on est beaucoup à penser que la situation sociale va se tendre fortement et qu'il faudra un vrai outil politique pour résister, se défendre.
Cet outil on en aura besoin sans doute dans peu de temps et plus personne (ou presque) ne pense que le NPA peut être cet outil.
Ils ont toujours défendu l'ordre bourgeois depuis un gouvernement,
avec tous les moyens de répression de l'Etat,
ou depuis l'opposition , en s'opposant à l'auto-organisation,
ou en sabotant les tous ensemble en 2010.
Ils collaborent tous les jours dans des exécutifs variés avec le PS bourgeois.
Les politiciens réformistes du FdG le disent "pas révolutionnaire, keynésien".
"les investisseurs n'ont pas à avoir peur"
C'est ça l'outil ?
Non, il faut, et c'est urgent dans la crise, construire un parti révolutionnaire,
pas un front politicien défendant l'illusion d'un capitalisme non financiarisé, keynésien,
sinon nous serons écrasés par le fascisme.
La construction de cet outil n'était pas urgente au moment où le NPA a été conçu.
La crise imprévue, forcément, comme toutes les crises,
a accéléré la décantation, séparé révolutionnaires et réformistes.
Inévitable, toujours comme cela.
La construction du parti de la révolution est aujourd'hui urgente.
Restent quelques petites années pour le faire, avec tous ceux qui ont déjà compris la situation,
dans le NPA, LO, les libertaires, et les dizaines de milliers qui vont entrer en lutte,
pour agir ensemble, pas pour refuser l'unité dans l'action
et dire comme JLM à propos du gouvernement bourgeois:
"laissons le respirer, donnons une chance à notre pays"
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Roseau a écrit:
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Le parti se renforce en s'épurant, donc... Le NPA s'est vraiment épuré en perdant des milliers d'adhérents, c'est certain. S'est-il renforcé ? Les avis sur les causes de cette crise destructive sont très divergeants et semblent inconciliables. Il semblerait donc qu'une bonne dose "d'épuration" soit encore nécessaire...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Richard Heiville a écrit:Mais la LCR était plombée par de vieux fatigués et usés par la conjoncture molle, de plus en plus réformistes.
Tout en délicatesse et exempt de tout fiel.
Tu n'as pas été conducteur de bulldozer ou pilote de char?
Vite, car l'ai déjà expliqué ailleurs.
Effectivement, en 45 ans j'ai abservé que les scissions réformistes,
régulières, naturelles, et qu'il faut accepter de bon coeur,
sont le fruit de plusieurs facteurs, dont ces deux principaux.
PS. L'attaque personnnelle signale la rage faute d'argument, et, accessoirement, inexacte:
au contraire, j'ai un diplome de conducteur d'élite du premier Régiment de Marche du Tchad...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Achille a écrit:Roseau a écrit:
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Le parti se renforce en s'épurant, donc... Le NPA s'est vraiment épuré en perdant des milliers d'adhérents, c'est certain. S'est-il renforcé ? Les avis sur les causes de cette crise destructive sont très divergeants et semblent inconciliables. Il semblerait donc qu'une bonne dose "d'épuration" soit encore nécessaire...
Quand on vit au milieu des fossiles nomenclaturistes, manches de cuiller à soupe à vie,
on ne comprend pas qu'un outil pour la révolution, c'est un organisme vivant.
Les cellules meurent, d'autres naissent...
Il doit rester 2 ou 3 % dans le NPA de ce que j'ai connu à la JCR.
Ce sera toujours ainsi.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Quand on vit au milieu des fossiles nomenclaturistes
J'en connais des jeunes nomenclaturistes parmi les révolutionnaristes. Je n'ai pas le droit de donner des noms autrement on va m'accuser de diffamer.
Il faut être vieux pour être nomenclaturiste? Sans blagues?
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
C'était vrai aussi pour le programme du PCF en 1981, et à de nombreuses autres époques. Ca ne faisait pas du PCF un parti révolutionnaire. Car il y a les revendications destinées aux élections et aux militants, et la politique qu'on mène une fois au gouvernement, par "esprit de compromis".
Richard H
Le programme du FdG aux élections présidentielles comportait bon nombre de mesures radicales qu'il est impossible de voir mettre en application dans le cadre politique français actuel
Le FdG est un cadre souple, expliques-tu. Souple sur l'acceptation de ses militants, certes. Mais ceux-ci n'ont qu'une influence dérisoire sur sa politique, qui se décide parmi ses notables et au sein de l'appareil du PCF. Le NPA n'a pas été capable de former le pôle nécessaire pour résister aux prochaines attaques, dis-tu aussi en substance. Personne ne l'a fait jusqu'à présent et, désolé, le NPA n'est pas fini, sans compter LO et les groupes de moindre importance... mais tout de même plus actif parmi les travailleurs que la FASE, tu en conviendras.
Mais les regroupements et/ou partis comme le FdG n'ont pas pour vocation d'offrir un cadre organisationnel à ceux qui veulent résister aux attaques du capitalisme en période de crise, leur rôle est au contraire, au mieux, d'encadrer les mouvements sociaux pour éviter qu'ils ne dépassent certaines limites. S'ils en ont les moyens, car ils peuvent aussi les abandonner aux appareils syndicaux, comme Mélenchon l'a suggéré. En période de crise sociale aigüe, ces partis constituent la roue de secours du capitalisme. Toute l'histoire l'a montré.
Alors, que pourraient faire quelques poignées de révolutionnaires, même pas organisés sur des bases politiques claires, dans une telle galère ? Rien d'autre que de servir de caution gauchiste... De la même façon qu'on prend souvent des ministres du travail issus du mouvement ouvrier.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Richard Heiville a écrit:Quand on vit au milieu des fossiles nomenclaturistes
J'en connais des jeunes nomenclaturistes parmi les révolutionnaristes. Je n'ai pas le droit de donner des noms autrement on va m'accuser de diffamer.
Il faut être vieux pour être nomenclaturiste? Sans blagues?
Si tu connais, et peux démontrer, ce n'est pas une diffamation.
En attendant c'est du bidonnage, comme d'hab.
On attend avec le sourire.
Les révolutionnaires, eux, ne bidonnent pas.
Ils n'ont aucune difficulté pour faire démonstration:
le vieux sénateur JLM, et autres ministres de gouvernements bourgeois,
plus élus gestionnaires membres de la majorité avec le PS dans les collectivités.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Roseau a écrit:Et les dirigeants du FdG vont nous défendre contre l'offensive sans précédent qui arrive ?Richard Heiville a écrit:
Par ailleurs, je pense qu'on est beaucoup à penser que la situation sociale va se tendre fortement et qu'il faudra un vrai outil politique pour résister, se défendre.
Cet outil on en aura besoin sans doute dans peu de temps et plus personne (ou presque) ne pense que le NPA peut être cet outil.
Ils ont toujours défendu l'ordre bourgeois depuis un gouvernement,
avec tous les moyens de répression de l'Etat,
ou depuis l'opposition , en s'opposant à l'auto-organisation,
ou en sabotant les tous ensemble en 2010.
Ils collaborent tous les jours dans des exécutifs variés avec le PS bourgeois. (...)
En lisant ce qui précède, j'ai eu peur pour la santé mentale des dirigeants de la GA. Mais Richard n'a pas écrit que le FdG tel qu'il est aujourd'hui est ce vrai "outil politique pour résister, se défendre". Il reste à construire, et Richard, d'après ce que je comprends, pense que le travail de construction de cet outil passe par une présence au sein du FdG. Ce qui est différent. Même si on peut avoir des doutes sur cette stratégie.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Sur la base de quel programme ?Richard Heiville a écrit:
Le programme du FdG aux élections présidentielles comportait bon nombre de mesures radicales qu'il est impossible de voir mettre en application dans le cadre politique français actuel, surtout pas avec des strapontins dans un gouvernement PS ou même avec un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
Si une masse de militants ont fait ce pas en avant, empressons nous de leur faire faire un deuxième pas, puis un troisième jusqu'au moment où il n'y aura plus de retour possible. Le FdG est un cartel d'organisations relativement ouvert, joignons nous y et faisons en un creuset pour faire avancer nos idées. Qu'est-ce qu'il y a à perdre? de (re)devenir un groupuscule? Que cesse le flot de slogans creux que personne n'a les moyens, ni la stratégie pour mettre en place sérieusement?
Ta théorisation du FdG comme cadre d'un front unique fait abstraction de deux données :
- l'orientation générale qui a prédéterminé sa formation -et celle-ci, quoi que tu puisses en dire, s'inscrit dans le cadre du respect de l'économie de marché, ce qui lui fait perdre de fait son caractère de classe ;
- et l'état réel des rapports de force entre ses différentes composantes -et celle-là joue, que tu le veuilles ou non, en défaveur de groupes plus ou moins formels qui prétendraient vouloir en gauchir l'orientation.
Le départ en masse des membres de la GA, que je suis le dernier à souhaiter, aboutirait donc à un double gâchis : en asséchant notre courant et le privant de nombre de ses forces vives, il conduirait à terme les camarades à n'être plus que les supplétifs de formations politiques bureaucratisées jusqu'à la moelle et qui n'ont d'autre ambition politique que de prolonger leur survie en gravitant à l'intérieur de l'espace défini par la social-démocratie.
Lorsqu'ils s'apercevront de l'impasse où les a conduit cette orientation, je crains que ces mêmes camarades n'aient plus pour seules issues ou de se soumettre, et rentrer dans le rang en abdiquant leur conviction, ou de se démettre, et quitter le combat politique.
En l'état actuel, oui, ça ne fait pas l'ombre d'un pli : il s'agit donc de le refonder. Mais se priver dans la période actuelle d'un outil d'intervention aussi essentiel, sous prétexte qu'il ne répond pas à ses voeux, relève pour moi d'un comportement infantile.Par ailleurs, je pense qu'on est beaucoup à penser que la situation sociale va se tendre fortement et qu'il faudra un vrai outil politique pour résister, se défendre.
Cet outil on en aura besoin sans doute dans peu de temps et plus personne (ou presque) ne pense que le NPA peut être cet outil.
Dernière édition par Babel le Sam 19 Mai - 20:14, édité 1 fois
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Débat stratégique dans le NPA
Pour transformer un tel cartel électoral en "outil politique pour résister, se défendre", il faudrait commencer par avoir les idées claires sur cet outil et sur les objectifs à atteindre.
Prado
Richard, d'après ce que je comprends, pense que le travail de construction de cet outil passe par une présence au sein du FdG. Ce qui est différent. Même si on peut avoir des doutes sur cette stratégie.
Exercer sur lui une pression pour obtenir des positions plus à gauche ? En prendre la direction ? Detacher de lui la partie la plus combative de ses militants à la faveur de luttes qui révéleront sa vraie nature aux yeux de tous ?
Richard H ne semble pas avoir clairement choisi une option dans cet éventail de possibilités. Peut-être espère-t-il que la fameuse "dynamique" suffira à transformer le FdG ? Mais, historiquement, ça ne s'est jamais vu. Et, au cours des - disons - trente dernières années, on n'a vu aucun PC stalinien se transformer en parti révolutionnaire.
Tous ont continuellement évolué vers la droite. Les scissions de ces PC qui ont exprimé leur volonté de maintenir des positions plus "communistes" ou plus à gauche ont assez vite suivi le même chemin : Rifondazione, Die Linke etc.
Non pas parce que leurs tous leurs militants seraient des traîtres ou des arrivistes assoiffés de sinécures. Mais parce que les appareils de ces partis ont tissé toutes sortes de liens au sein de la société capitaliste, avec l'appareil d'Etat, la bureaucratie syndicale, avec la petite bourgeoisie voire avec la bourgeoisie, ils se sont intégrés, institutionnalisés. Le mouvement ne se fait que dans un sens, même si le discours peut à certains moment se gauchir. Tout ce qui peut arriver de mieux, c'est qu'une partie des militants s'organisent à un moment donné sur des bases de classe.
__
Mais je ne crois pas du tout que le choix de rejoindre le FDG procède d'une réflexion tactique ou stratégique. C'est bien plutôt le produit du découragement, de la perte de l'espoir de construire un parti ouvrier, de l'illusion d'être immédiatement plus efficace
dans une "grosse" structure. C'est un phénomène récurrent depuis les années soixante-dix. Nombre de militants se sont aussi tournés vers des mouvements associatifs pour les mêmes raisons.
Il est donc quasiment impossible de convaincre la plus grande partie de ceux qui font ce choix avec un raisonnement marxiste, car il correspond davantage à un état d'esprit qu'à une stratégie politique. Même si, bien sûr, ceux qui ont une longue tradition politique derrière eux se sentent obligés de pondre de longs textes de justification dans un "langage marxiste" pour donner l'illusion (et se la donner à eux-mêmes) qu'ils ne rompent pas avec leur idéal et leurs principes.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Roseau a écrit:Sparta a écrit: Le camarade Bernard l’a déjà signalé bien plus haut : La campagne du NPA ressemblait à du "on veut renverser ce système, mais on sait pas trop quoi bien par quoi le remplacer".
Je l'ai déjà écrit, il y a de ça.
L'héritage programmatique de la LCR comme d'autres groupes rejoignant le NPA était pourtant clair.
Celui des Principes Fondateurs aussi:
textuellement la "révolution sociale" comme moyen excluant formellement toute voie électorale et réformiste type FdG,
"le pouvoir des travailleurs", "le socialisme" ou "éco-socialisme" avec définition assez précise.
(voir ici pour ceux qui ne connaissent pas encore:
http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s )
Mais la LCR était plombée par de vieux fatigués et usés par la conjoncture molle, de plus en plus réformistes.
La direction du NPA, héritage en grande partie de ces dirigeants réformistes a enterré ses Principes Fondateurs.
au bénéfice de recherches d'alliances électorales foireuses avec les nomenclatures réformistes du FdG,
ruinant le projet, décourageant des milliers de militants.
La crise terrible en cours qui vient rappelle l'actualité de la révolution,
et l'inanité des stratégies réformistes, sauf pour quelques politiciens qui en vivent évidemment...
Elle a déjà ouvert les yeux des militants qui ont mis les réformistes en minorité.
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Elle a déjà ouvert les yeux des militants qui ont mis les réformistes en minorité.
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Camarade Roseau, en période pré-révolutionnaire ou révolutionnaire, l'élection bourgeoise est exclue de fait. Le mouvement ouvrier est là et s'offre comme alternative de reversement du pouvoir bourgeeois. Mais, actuellement, sommes-nous dans cette période pour exclure toute participation à l'élection bourgeoise ou exclure tout front avec des courants de gauche proches dans cette élection ? En parlant d'héritage, le parti bolchévic a-t-il exclu sa participation à toutes les élections à son époque ?
Là où je te rejoins, c'est le refus de cette stratégie politique qui définirait l'élection bourgeoise comme seule issue possible pour défendre les exploités.
Quant au NPA passant près de la liquidation réformiste, là, les dégâts sont quand même considérables. J'espère qu'il s'en remettra tès vite en revoyant ses fondamentaux politiques.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Roseau a écrit:
La construction de cet outil n'était pas urgente au moment où le NPA a été conçu.
...
La construction du parti de la révolution est aujourd'hui urgente.
Camarade Roseau, tu peux expliquer pourquoi, hier, la construction d'un NPA révolutionnaire n'était pas possible et, aujourd'hui, elle l'est. Le moment historique a-t-il tellement changé d'hier à aujourd'hui ? Cette construction révolutionnaire n'est-elle pas détrminée par le capitalisme, lui-même, surtout à son âge "mourrant" ?
Dernière édition par Sparta le Sam 19 Mai - 20:07, édité 1 fois
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Achille a écrit:Roseau a écrit:
Le NPA est passé près de la liquidation dans le réformisme.
Heureusement, le NPA en sort peu à peu.
Le parti se renforce en s'épurant, donc... Le NPA s'est vraiment épuré en perdant des milliers d'adhérents, c'est certain. S'est-il renforcé ? Les avis sur les causes de cette crise destructive sont très divergeants et semblent inconciliables. Il semblerait donc qu'une bonne dose "d'épuration" soit encore nécessaire...
Hum, toujours des problèmes avec la réalité des faits :
Les milliers de militants perdus l'ont été par une orientation se mettant à la remorque de petits appareils réformistes.
Il n'est pas passé de 10 000 à 3500 les 25 et 26 Juin 2011.
Il faut le dire à Achille...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Débat stratégique dans le NPA
Ce qu'explique Vérié un peu plus haut est ce que j'ai décrit ailleurs et observé depuis 45 ans.
Les contorsions pour faire passer pour marxiste le ralliement au réformisme
ne changent rien à un phénomène de pur découragement.
Un autre grand classique de la condition humaine:
les athées aussi, en fin de vie, ou devant un grand malheur,
sont capables d'en appeler à Dieu, alors que rien ne prouve son existence.
Mais surtout évitons d''accabler tel ou tel.
Qui peut dire qu'il ne finira pas un jour à genou devant une urne ou un crucifix ?
En attendant la mort inévitable ou le découragement compréhensible,
vive la vie et le révolution!
Les contorsions pour faire passer pour marxiste le ralliement au réformisme
ne changent rien à un phénomène de pur découragement.
Un autre grand classique de la condition humaine:
les athées aussi, en fin de vie, ou devant un grand malheur,
sont capables d'en appeler à Dieu, alors que rien ne prouve son existence.
Mais surtout évitons d''accabler tel ou tel.
Qui peut dire qu'il ne finira pas un jour à genou devant une urne ou un crucifix ?
En attendant la mort inévitable ou le découragement compréhensible,
vive la vie et le révolution!
Dernière édition par Roseau le Sam 19 Mai - 20:56, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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