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L'affaire Lepaon et ses suites

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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 7 Empty Re: L'affaire Lepaon et ses suites

Message  Invité Dim 28 Déc - 11:59

Copas a écrit:Appel utile pour comprendre les contradictions de certain(e)s :

https://www.facebook.com/video.php?v=10153488027111164&set=vb.620431163&type=2&theater

Les mots utilisé par les médiat (affaire, grave crise morale, etc), donne l'impressions qu'ils parle d'un gangue qui aurait fait un casse, moi je voie juste des amateurs de décoration qui se sont lâche.
sans doute qu'ils aurait du consulté la base,  ça aurait calmé leurs mégalomanie décoratif et artistique, peut être qu'on aurait pu les mettes a la poterie ou a la cuisine pour les occupé, il aurait était moins frustré artistiquement. et peut être ils se seront moins lâche dans la décorations d'un appartement.

Dur de s'improvisé  décorateurs quant on dirige la CGT.. No

Plus sérieusement, tu pense vraiment Copas que si la CGT change d'équipe, t'est idées vont être mieux défendu?
L’expérience du front de gauche me fait plutôt pensé que il y a des risque de récupération de la CGT, par le PCF. D'Ailleurs l'auteur du lien que tu propose, est elle réellement une simple militantes de la CGT, dont l'intention est juste d'imposé la démocratie directe pour défendre les travailleurs, ou est elle une idéologue qui défens les idée d'un partie politique?

J'ai ma petite idée mais je vais me la gardé pour le bien de tous. study

PS) et quant on dit pas mon syndicat, mais nôtres syndicats.

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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 7 Empty Re: L'affaire Lepaon et ses suites

Message  A.C33 Dim 28 Déc - 13:21

Jesuisfred a écrit:
Copas a écrit:Appel utile pour comprendre les contradictions de certain(e)s :

https://www.facebook.com/video.php?v=10153488027111164&set=vb.620431163&type=2&theater

Les mots utilisé par les médiat (affaire, grave crise morale, etc), donne l'impressions qu'ils parle d'un gangue qui aurait fait un casse, moi je voie juste des amateurs de décoration qui se sont lâche.
sans doute qu'ils aurait du consulté la base,  ça aurait calmé leurs mégalomanie décoratif et artistique, peut être qu'on aurait pu les mettes a la poterie ou a la cuisine pour les occupé, il aurait était moins frustré artistiquement. et peut être ils se seront moins lâche dans la décorations d'un appartement.

Dur de s'improvisé  décorateurs quant on dirige la CGT.. No

Plus sérieusement, tu pense vraiment Copas que si la CGT change d'équipe, t'est idées vont être mieux défendu?
L’expérience du front de gauche me fait plutôt pensé que il y a des risque de récupération de la CGT, par le PCF. D'Ailleurs l'auteur du lien que tu propose, est elle réellement une simple militantes de la CGT, dont l'intention est juste d'imposé la démocratie directe pour défendre les travailleurs, ou est elle une idéologue qui défens les idée d'un partie politique?

J'ai ma petite idée mais je vais me la gardé pour le bien de tous. study

PS) et quant on dit pas mon syndicat, mais nôtres syndicats.
 Camarade,

copas te répondra mais moi, je me permets de commenter ta réaction

D'abord, ni  Copas ni cette copine n eposent en réflexion (avec ce que tu ne peux , peut-être pas "saisir" de douleur"  d'une militante CGT, )un simple changement de calife à Montreui
l
Avec ses contradictions,ce cri du coeur et de la " tripe" est TOUT ce que ne pouvaient pas imaginer ceux qui ont filé au Canard des infos pour réglements dee comptes à OK montreuil":

 il plaide pour faire du passé table rase, il invite à faire que la CGT...,-oui, Camarade-SON 
SYNDICAT-soit un OUTIL digne des attentes des travailleurs.
C'est cela, moi, qui m'interesse..

Attention à ne pas faire comme LE Paon qui prétend que des non syndiqués signent la pétition interne qui circule, et n'allons pas, comme tu le fais, vérifier l'ADN de classe de cette copine.!






Fraternellement, je te le demande à toi et à d'autres: arrêtez de voir partout la "main" d'un P"C"-PGE-FDG qui serait aux manettes en CONTROLANT une courroie de transmission.

.IL ya belle lurette que l'implosion du militantisme OUVRIER au sein du P.C, sa liquidation des cellules d'entreprise, a conduit -y compris ceux que certains appelleront"staliniens" toute leur vie, alors qu'un Laurent n'est qu'un clown ROSE) ,les militants se réclamant de la LDC a se concentrer, hélas, sur le seul terrain "revendicatif" , passant pour certains du "syndicat ne sert à rien car c'est un régulateur des Luttes avec compromis au"bout" à.."le Syndicat SUFFIT à TOUT"


ET vu l'absence DE MASSE des idées révolutionnaires, à inventer, de ci de là, de "idéologie" d'eau tiède.

 Alors, tu as le droit de te gausser des convulsions qui secouent la CGT, de mettre en doute la sincérité d'un prpoos qui moi, désolé d'tre un vieux con, m'émeut..

Peut-être parce que , e n avril dernier, j'ai quitté la CGT, pour X raisons (et surtout parce que c'est une décison que je n'aurais pas pris si j'avais encoré été en activité, c'est à dire au"charbon" pour tenir ma place d'un côté de la barricade,..qui n'en a que deux.^)


J'écrivais ceci , à ceux qui m'accusaient de relayer la colère 

extraits
 
Il n’est pas du tout « sérieux » selon moi de m’accuser d’avoir sorti une phrase de Le PAON de son contexte
Encore heureux  que le PAON parlent des luttes etc.. etc. Il n’empêche que JAMAIS, depuis qu’elle existe- la CGT n’avait eu un secrétaire général, (même pas JOUHAUX !) osant ce VIOL des statuts, cette négation de ce qui fait que nous ne sommes pas que le »syndicalisme  rassembleur » « réaliste » des années 2000,

Nous sommes la CGT Quand je lis, «amusé( ?) que ....assimile la réaction indignée et demandant des explications à ce qu’aurait été de toujours, les attaques contre les secrétaires généraux de NOTRE CGT, je pèse mes mots, je trouve cela d’un amalgame réducteur....XXX  oublie aussi notre réaction quand THIBAULT, comme en mai LE PAON, justifiait la non-participation de la  CGT à l’initiative de MANIF de masse contre la politique du Gouvernement..(Je parle de nos p’tits auto collants "je suis syndiqué CGT et je manifeste ".. de l’automne 1999.) .On pourrait aussi parler des rudes propos tenus par certains d'entre nous quand le «couple THIBAULT-LE DUIGOU" a failli nous faire avaler une acceptation ou à tout le moins un refus de prise de position de la CGT ..concernant le TCE de 2005..Défaite cinglante du duo.
 Ce qui a évité à la CGT d'avoir à subir, comme ce fut le cas en ESPAGNE, avec les COMMISSIONS OUVRIERES C.C.O.O. ayant appelé à voter OUI.., une fuite de cadres et d'adhérents dont elle ne s'est pas remise. Hélas pour la classe ouvrière espagnole
Le PAON –mandaté par QUI, pour oser s’affranchir de nos statuts, adresse au MEDEF un massage codé
 Il  piétine notre militantisme quand il remplit les colonnes du Nouvel ECOMISTE, organe central des Capitalistes, de cette incroable
 
I
n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents - et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté. ».



 
 KRASU, puisqu’on l’amalgame aux »dirigeants qui ont été  la cible de certains, lui, savait rappeler ceci :

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki
 




Ma conclusion :
 Je n’entends pas  déranger la sérénité des débats, passer pour le  "méchant gauchiste anti-CGT"…
Je verrai si, après le 5I° Congrès, je peux revenir adhérer à laCGT que je quitte ce jour.
Si j’avais été encore en activité, coje n’aurais pas pris cette décision.. Mais là, en tant que retraité c’est différent..


Ce matin je me pose une question

Si le CCN bouscule la donne, si dans quelques jours, ce qui a surgi DE la CGT, avec des approches diverses certes, c'est à dire le BESOIN de passer de la "rénovation d'un appart "..à la necessité de (re) venir à un Syndicalisme de Luttes des Classes, alors ma réadhésion pour m'"inviter" ua remue-méninges ,  je ne suis pas certain du tout que ça réjouisse tous mes ex camarades..

 M'en fous!

Quitte à faire rigoler certains, je choisirai l'endroit ou je peux encore faire entendre un voix que je prétends communiste..


CE qui explique , que pour la faire entendre et partager j'ai quitté en 2001 une organisation qui n'avit PLUS RIEN à voir avec ce qui motivé ma vie de combattant..

OUI, certains diront que je "positive trop" ce qui bouge

S'il est naze de prétendre , parce qu'on aperçoit une alouette en mars , que c'est en fait un VOL à la Hitchcok -(les OISEAUX")qui déferle, 
autant il serait stupide, de décreter qu'il n'ya eu aucune alouette dans le ciel


La lutte des Classes ce n'est pasla culture du désepoir avec Xanax 50 et mouchoirs rouges..

C'est un travail parfois douloureux , sur SOI, sur la REALITE, pour redonner espoir aux masses.

Bon dimanche
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Message  A.C33 Mer 31 Déc - 10:32

Un CCN totalement souverain :

pour l'unité de la CGT, en finir avec les manœuvres, tourner la page.


La crise que traverse la CGT est inédite.

Elle est grave, car elle affecte en profondeur son unité.

L'ampleur de l'émotion, de l'inquiétude et de la colère qui émanent des profondeurs de la CGT est également sans précédent.

Il est porté atteinte à l'intégrité et au crédit de la CGT auprès de l'opinion et des travailleurs.

Ce qui est percuté, c'est non seulement le travail et le dévouement de milliers de militants du présent, mais aussi le legs historique de générations de militants qui ont bâti par leur sacrifice, par leur abnégation et leur désintéressement, le prestige et l'autorité de la CGT.

Certes, il y a une offensive relayée par les médias contre la CGT qui s'est déployée au moment d'importantes élections dans la fonction publique. Mais le malaise qui en a résulté ne saurait être ramené à cette opération, parce que la distance entre les bases militantes et la direction, engluée dans les compromis et les compromissions, ne date pas d'hier.

Et la question ne saurait être ramenée à un complot extérieur.

Que s'est-il donc passé en interne ces derniers jours en relation avec ces événements ?

L'enchaînement des faits : gagner du temps, contourner les instances


L'ampleur de la protestation interne dans la CGT, qui exigeait la réunion d'un CCN extraordinaire dès le mois décembre, avait contraint la CE confédérale du 9 décembre à prendre en compte cette demande et à convoquer un CCN extraordinaire pour le 13 janvier 2015.

En même temps, il s'agissait pour les responsables confédéraux de gagner du temps et de prendre le pouls du CCN tout en évitant de le convoquer en urgence. C'est ainsi que fut organisée la réunion du 15 décembre, invitant les mêmes responsables à une réunion informelle sans disposer des pouvoirs et des compétences d'un CCN statutaire… et ne pouvant donc prendre de décision.

Au cours de cette réunion informelle du 15/12, de très nombreux militants et responsables d'UD et de fédérations présents se sont prononcés en faveur du départ du secrétaire général et l'organisation d'un congrès extraordinaire afin de faire revenir la CGT à ses fondamentaux.

Alors, pour la direction confédérale, il fallait contourner cette volonté et neutraliser cette puissante contestation, reflet des exigences des bases de la CGT !

En effet, la réunion de la Commission exécutive nationale (CEN) qui a suivi (mardi 16/12), loin de prendre en compte ces réalités incontournables, se livre avec le secrétaire général à des manœuvres visant à contourner le rôle et les prérogatives du Comité confédéral national (CCN)).

Qu'on en juge :

L'exigence d'un renouveau fondamental dans la CGT et d'un débat de fond sur les orientations de lutte et stratégiques est renvoyée à un complot extérieur à l'organisation.

Des dysfonctionnements sont reconnus mais minimisés.

L'ordre du jour, retenu pour le CCN du 13 janvier, est cantonné à la définition de nouvelles règles financières et à l'évolution des responsabilités au sein du Bureau confédéral.

Et ce sont les compétences du CCN qui sont mises en cause, puisque la CE « a considéré qu'il fallait laisser du temps au processus de consultation et d'autre part, que des décisions aussi importantes et inédites ne pouvaient se prendre avec les instances de la CGT sous pression externe ».

Ainsi, le rôle statutaire comme organe souverain entre deux congrès est directement mis en cause, alors que l'article 28 des statuts précise que le CCN « fixe à la majorité simple en début de chaque session, ses méthodes de travail ».

Il y a au contraire urgence :

Plus la situation s'éternise et plus cette situation affaiblit la CGT et son influence.

Pourtant, les faits et leurs conséquences sont indubitables.

Outre l'animation du travail collectif de la direction, le rôle du secrétaire général est d'incarner l'unité de l'organisation, afin qu'elle puisse intervenir dans les entreprises, sur les territoires et sur le terrain de manière efficace et dynamique.

Ce rôle est essentiel au moment d'une offensive d'une gravité sans précédent du MEDEF, du gouvernement et de l'Union européenne, soutenue par la CES et le syndicalisme d'accompagnement contre toutes les conquêtes et les droits sociaux.

Mais lorsque, comme c'est le cas actuellement, des dizaines de structures de la CGT (dont les plus importantes) et des centaines de militants demandent le départ du secrétaire général, alors cette fonction ne peut plus être assurée sans un changement de responsable.

Ce n'est pas une question de personne. Nous ne sommes pas animés de vindicte et nous n'avons que mépris pour une presse avide de révélations croustillantes, complice de toutes les diversions et qui reste silencieuse sur le rôle joué par les « caisses noires » du patronat. !
.

C'est de l'unité, du crédit et du rôle de la CGT dont il est question et dont nous avons la certitude qu'elle est au plan syndical le seul bouclier qui demeure au service des travailleurs, à condition qu'elle retrouve les principes d'action qui ont permis les grandes victoires populaires dans notre pays.

C'est pourquoi la déclaration de Thierry Lepaon, s'exprimant en conclusion de la réunion du 15 décembre des 33 fédérations et des 96 unions départementales selon laquelle " Si ma présence est un frein pour l'organisation, j'en tirerai toutes les conséquences ", doit être prise au mot.

Il est encore temps de faire preuve de responsabilité et de permettre à la CGT de tourner la page de cette très mauvaise passe.

Mais le temps presse !

Il est de la responsabilité du CCN de prendre les décisions qui s'imposent et de ne pas se laisser départir des compétences et du rôle que les statuts lui accordent et qui en particulier stipulent que le CCN est l'instance de « contrôle de l'activité confédérale ».

Le corps militant de la CGT est dans l'attente du renouveau indispensable et urgent de l'organisation !
________________________________

Roger SILVAIN CGT Renault Billancourt

Ludovic BOUVIER Secrétaire de la Région Métallurgie CGT
Nord/Pas de Calais

Danielle GAUTIER Conseil national UFR CGT Metallurgie, Collectif femmes Metallurgie, Bureau de l'UL de Riom (63), USTM (63)°

Gérard BERTRAND Secrétaire du syndicat Retraités Métaux Riom (63)

Georges DUCASSE Représentant CGT au CE de l'usine d'alluminium de Pechiney Noguères de 1973 à 1992

Vincent DUSE CGT PSA Mulhouse

Jean GAGNAIRE Syndicat métaux C.G.T. Riom

Yann GAUTIER délégué syndical C.G.T.à Delpharm Bayard 74 (Hte Savoie)

Ludovic GOTIAUX Délégué Syndical C.G.T. délégué du Personnel CHSCT à Tabacco Riom

Bernard GIUSTI secrétaire général adjoint section syndicale CGT Hôpital Cochin Paris

Jo HERNANDEZ ex secrétaire UD CGT du Tarn, ex secrétaire syndicat CGT centrale thermique EDF Albi

Michel HUET syndicat métaux C.G.T. Riom

Martine LAMONNIER Conseil National de l’ UFR C.G.T. Métallurgie, USR (91)
Nicole LOCHOUARN Syndicats cgt et ugictcgt fonctionnaires territoriaux actifs et retraités de Bagneux 92220

Claude MALTER délégué CGT Veolia Walter information Systems animateur du site www. Les-eaux-troubles.net

Claudine MOREL Conseil National de l’UFR C.G.T. Métallurgie, Collectif femmes

Bernard Parquet CGT EDF Val de Marne

Anna PERSICHINI CGT IBM Nice

Alain RODRIGUEZ Syndicat CGT des retraités cheminots de Clermont-Ferrand

Gilbert RODRIGUEZ CGT Nanterre

Eliane TRAINI Conseil National UFR C.G.T., métallurgie. Collectif femmes C.G.T.Métallurgie

_________________
"Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir."

Antonio GRAMSCI

Lettres de Prisons
 relayé de mon site

http://nepasbaisserlesbras.forumactif.com/t952p15-le-paon-au-dela-de-ce-monsieurquel-type-de-syndicalisme#22690
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Message  Roseau Ven 2 Jan - 14:57

CGT : “Ce qui demeure, c’est la peur du vide et le risque de réactivation de la querelle pour le poste”
http://www.npa2009.org/actualite/cgt-ce-qui-demeure-cest-la-peur-du-vide-et-le-risque-de-reactivation-de-la-querelle-pour
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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 7 Empty Louis Viannet: ça branle dans le manche

Message  panchoa Lun 5 Jan - 12:42

Louis Viannet : « Thierry Lepaon tend à confondre détermination et entêtement »
Le Monde.fr | 05.01.2015 à 10h50 • Mis à jour le 05.01.2015 à 11h32 | Propos recueillis par Michel Noblecourt


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/05/louis-viannet-thierry-lepaon-tend-a-confondre-détermination-et-entêtement_4549246_823448.html#VsFSwW7cmC5arFie.99

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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 7 Empty Une sortie pour sauver la CGT

Message  Roseau Lun 5 Jan - 15:48

http://npa2009.org/actualite/cgt-quelle-sortie-de-crise
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Message  Copas Lun 5 Jan - 19:26

panchoa a écrit:Louis Viannet : « Thierry Lepaon tend à confondre détermination et entêtement »
Le Monde.fr | 05.01.2015 à 10h50 • Mis à jour le 05.01.2015 à 11h32 | Propos recueillis par Michel Noblecourt


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/05/louis-viannet-thierry-lepaon-tend-a-confondre-détermination-et-entêtement_4549246_823448.html#VsFSwW7cmC5arFie.99

Viannet jette une enclume dans le débat en se prononçant clairement pour le départ de Le Paon. Mais je ne sais pas si il attaque par la droite ou par la gauche...

Par ailleurs le diagnostic correspond effectivement à la compréhension de la part de Viannet d'un risque de scission, même si il n'en emploie pas le terme.
Et ça correspond à ce qu'on peut entendre dans une partie des militants intermédiaires de la CGT, une impression de rupture violente où remonte à la surface les façons de mener la bataille sociale, la question de la CES, le cortège de défaites de la crème nomenklaturiste.

.../...
Par sa durée, par les principes et les valeurs qu’elle malmène, la crise qui secoue actuellement la CGT dans ses profondeurs est sans précédent. Les traces qu’elle va laisser peuvent générer des situations difficilement maîtrisables, des meurtrissures durables, mettant à mal les difficiles progrès réalisés dans le « vivre-ensemble » et rendant difficiles les rapports entre les militants, entre différentes organisations ou structures de la CGT, affaiblissant ainsi ses capacités d’actions. Toutes les pistes permettant d’éviter ou de limiter déchirements, divisions, affrontements, dans les débats qu’il va falloir conduire dans la commission exécutive, le comité confédéral national [CCN], et à tous les niveaux de l’organisation, doivent être explorées. Cela suppose une volonté commune d’avancer vers une situation apaisée.../...

.../...
Un tel climat, une telle tension peuvent, à tout moment, donner lieu à des affrontements, à des déchirures, lourdes de conséquences pour la CGT, à un affaiblissement dangereux au moment même où la mission historique qui est la sienne, nécessite renforcement, dynamisme, confiance et unité.
.../...

Il demande à Le paon de partir avant même le CCN :

«Le secrétaire général se grandirait, en cette année de 120e anniversaire de la création de la CGT, en annonçant publiquement, et avant même la réunion du comité confédéral national [CCN], sa décision de remettre son mandat à la disposition du comité

La lutte promet d'être vigoureuse et le nouveau paon devra être blanc comme neige sous peine de se faire dégommer par ses amis de 30 ans ...

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Message  gérard menvussa Mar 6 Jan - 20:45

Démission ou ultime manoeuvre ? Lepaon annonce "remettre son mandat en jeu à la prochaine CCN Cela dit, ce n'est plus une batterie de casserole qu'il se traine c'est toute la cuisine équipée...
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Message  sylvestre Mer 7 Jan - 16:53

CGT : Thierry Lepaon annonce (vraiment) sa démission

INFO E1 - Malmené par des polémiques, le patron de la CGT a fini par donner sa démission en bonne et due forme mercredi.

Thierry Lepaon a annoncé sa démission, mercredi matin, devant la commission exécutive de la CGT réunie pour la deuxième journée consécutive, selon les informations d'Europe1. Il veut proposer, lors d’une nouvelle réunion de la commission exécutive qui pourrait se tenir lundi prochain 12 janvier, un nouveau bureau confédéral et un nouveau secrétaire général.

Proposition qui sera formulée à la veille de la tenue, mardi 13 janvier, d’un Comité confédéral national exceptionnel, seule instance habilitée à désigner une nouvelle équipe dirigeante pour la CGT.
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Message  Dinky Jeu 8 Jan - 10:11

CGT : c'est la politique de la Confédération qui doit changer !

Mardi 6 janvier, les huit membres de la direction restreinte de la CGT, le bureau confédéral, ont remis leur mandat, pour que le CCN, la direction large, élise un nouveau bureau la semaine suivante. Le lendemain, Thierry Lepaon a annoncé sa démission de ses fonctions de secrétaire général.
Ce départ représente certainement un soulagement pour les militants de la CGT qui se sentaient salis par son comportement. Depuis son arrivée à la tête de la centrale, Lepaon a tout fait pour obtenir des avantages lui permettant de vivre comme un cadre : appartement à Vincennes, travaux coûteux, mobilier de luxe dans son bureau, prime de départ. Suite aux révélations sur son train de vie, il a systématiquement menti, en particulier sur son salaire qu'il a fait passer de 5 200 euros à 4 000 euros en décembre dernier. Si ces sommes sont loin de celles touchées par les dirigeants capitalistes et même par bien des journalistes qui font leur fonds de commerce des critiques contre la CGT, il s'agit quand même du salaire le plus élevé parmi les permanents du syndicat, bien au-delà d'un salaire de travailleur qualifié, sans parler des militants dans les ateliers et les bureaux qui ne connaissent ni augmentation, ni prime justement parce qu'ils sont syndiqués.
Toutes ces affaires ont donné l'occasion aux dirigeants politiques et patronaux de mener une campagne dirigée avant tout contre les militants, de la CGT comme des autres syndicats, qui continuent à la base à combattre le patronat. Pour tenter de démoraliser ces militants et transformer définitivement les syndicats en interlocuteurs privilégiés et dociles dont on n'ait rien à craindre, toutes les occasions sont bonnes.
La démission de Lepaon, et même de tout le bureau confédéral qui connaissait certainement le mode de vie du secrétaire général, ne suffira certes pas à changer la politique de la CGT car derrière l'affaire Lepaon, c'est le décalage entre les militants et les dirigeants qui est mis en lumière. Ceux-ci, à force de fréquenter les réunions de négociations et les bureaux des ministères, se sont intégrés à ce petit monde qui gère la société, jusqu'à singer les attitudes des cadres ; quand ils ne sont pas devenus eux-mêmes de simples gestionnaires du système à travers les divers organismes sociaux. Depuis bien longtemps, leurs raisonnements et leurs choix politiques se font en fonction des intérêts de leur appareil et non de ceux des travailleurs. En se transformant, ils ont aussi transformé toute la politique des syndicats qui ne vise plus à contester le pouvoir des patrons et à remettre en cause la société capitaliste. On ne les trouve plus sur le terrain de la lutte de classe mais sur celui, biaisé, du prétendu « dialogue social ».
Les dirigeants de la CGT comme Louis Viannet, ancien secrétaire général de la CGT, qui ont poussé à la démission de Lepaon, ne veulent pas d'un changement de cap de la CGT. Ils ont d'ailleurs en leur temps contribué à cette évolution de la centrale syndicale. Dans les tractations actuelles au sein de la direction de la CGT, on ne discerne que des luttes d'appareil et non une véritable discussion sur la politique et les objectifs de la centrale.

Parmi les travailleurs, parmi les militants du syndicat à la base, la crise que vit la CGT doit être au moins l'occasion de mettre cette question sur le tapis. Au moment où le patronat et le gouvernement sont à l'attaque contre les droits des travailleurs, il faut préparer une véritable riposte de la classe ouvrière et ce devrait être la première préoccupation de tous les militants ouvriers sincères. À tous les niveaux des organisations syndicales, c'est la préoccupation de la défense des intérêts de la classe ouvrière qui devrait s'imposer. Mais pour que le syndicat représente réellement le monde du travail dans ses choix et par ses dirigeants, il faudrait que les syndiqués les contrôlent eux-mêmes à tous les niveaux ; que les responsables rendent des comptes et que les travailleurs et les militants puissent déterminer réellement la politique menée.

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Message  Roseau Jeu 8 Jan - 17:05

CGT : aider les syndiqué·e·s à chasser Lepaon… et toute la politique de collaboration de classe !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=674
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Message  yannalan Jeu 8 Jan - 17:26

Tu peux toujurs chasser Le Paon, les buros en ont une réserve. Et franchement, en militant à la base, en CE départementale ou comme DP, ce qui se passe aussi haut, ça nous vole largement au-dessus. Ce sont des gens que l'on n'élit jamis, sinon après une demi-douzaine de filtres...

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Message  sylvestre Ven 9 Jan - 10:06

Mais ça compte quand on parle aux collègues ! Convaincre de rejoindre le syndicat, convaincre que ce n'est pas un groupe de gens qui agissent juste pour leurs gueules, c'est quand même un peu plus facile quand il n'y a pas ce genre de délire.
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Message  yannalan Ven 9 Jan - 10:18

Oui, par rapport à l'extérieur ne le nie pas, amis c'est quand m^me un gros problème de voir des gens n'être élus par personne dans un suffrage à douze degrés qui fait que le militant de base n'a aucun poids ni sur la ligne ni sur la personne qui la met en oeuvre. Ma compagne est au SNES, on peut en dire bien des choses, mais la direction est élue sur un programme et tout le monde vote en direct.

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Message  Eleanor Sam 10 Jan - 1:07

Crise de la CGT ou crise du syndicalisme ?

Le secré­taire géné­ral de la CGT Thierry Lepaon vient de démis­sion­ner moins de deux ans après son élec­tion. Il était devenu ces der­nières semaines une cari­ca­ture de bureau­crate à la suite de faits scan­da­leux : des frais exor­bi­tants de réno­va­tion d’un loge­ment de fonc­tion et de son bureau (pour lequel le limo­geage du tré­so­rier n’aura pas suffi à faire fusible), et une incroyable indem­nité de départ de son poste pré­cé­dent à la CGT Basse-Normandie qui a stu­pé­fié le mili­tant de base, ces faits ayant très pro­ba­ble­ment été révé­lés par une « fuite » au sein même de la bureau­cra­tie confé­dé­rale. Cet épisode est plus lar­ge­ment révé­la­teur d’une dérive et d’une crise, non seule­ment dans la CGT mais dans l’ensemble du syn­di­ca­lisme. Cer­taines struc­tures « syn­di­cales » appa­raissent plu­tôt comme des petits appa­reils qui ne savent plus trop quel posi­tion­ne­ment adop­ter afin de conti­nuer à jus­ti­fier leur existence.

Comme l’a écrit Karl Marx : « Les syn­di­cats agissent uti­le­ment comme centres de résis­tance aux empiè­te­ments du capi­tal. Ils échouent en par­tie quand ils font un usage peu judi­cieux de leur puis­sance. Ils échouent entiè­re­ment quand ils se livrent à une simple gué­rilla contre les effets du sys­tème actuel, au lieu d’essayer dans le même temps de le chan­ger, au lieu de se faire un levier de toutes leurs forces orga­ni­sées, pour l’émancipation finale de la classe ouvrière, c’est-à-dire pour abo­lir enfin le sala­riat. »1

Le syn­di­cat peut être un outil pour les tra­vailleurs direc­te­ment sur le lieu de tra­vail, pour empê­cher l’arbitraire patro­nal, pour être au ser­vice des luttes col­lec­ti­ve­ment menées. Il n’y a aujourd’hui pas assez de tels syn­di­cats de base, notam­ment dans les entre­prises de taille moyenne. A l’inverse, il y a trop d’appareils confé­dé­raux, trop de struc­tures dif­fé­rentes : CGT, FSU, FO, Soli­daires, CNT, la liste est longue – et encore, nous ne men­tion­nons pas les struc­tures les plus ouver­te­ment compromises…

Cette divi­sion pro­fite à quelques per­ma­nents, par la mul­ti­pli­ca­tion des appa­reils. Mais la divi­sion pro­fite sur­tout au patro­nat, qui a face à lui plu­sieurs petites struc­tures frag­men­tées au lieu de sec­tions syn­di­cales fortes, et peut faire signer des accords mino­ri­taires. Cela nuit donc aux tra­vailleurs, qui se retrouvent par­fois per­dus au milieu de logos dif­fé­rents qui recouvrent des diver­gences sou­vent peu claires.

Il serait donc utile d’avancer vers plus d’unité, sur des bases claires :

   L’indépendance de classe vis-à-vis de l’Etat, du patro­nat et des par­tis2.

   La défense de tous les tra­vailleurs par la lutte de classe.

   L’auto-organisation des mobi­li­sa­tions, avec des Assem­blées Géné­rales démo­cra­tiques et souveraines.

   Le res­pect per­ma­nent de la démo­cra­tie interne, per­met­tant aux diver­gences syn­di­cales de s’exprimer (y com­pris à l’extérieur de l’organisation).

   Un fonc­tion­ne­ment trans­pa­rent, avec un véri­table contrôle des adhé­rents sur ce qui est fait de leurs coti­sa­tions, et la rota­tion des tâches.

Ces prin­cipes simples sont mal­heu­reu­se­ment trop rare­ment appli­qués dans les syn­di­cats actuels. Rai­son de plus pour défendre ces prin­cipes ! Le mode de pro­duc­tion capi­ta­liste oppose les tra­vailleurs entre eux, les met en concur­rence. Un syn­di­ca­lisme de lutte, démo­cra­tique, de classe et inter­na­tio­na­liste, doit contri­buer à rem­pla­cer cette concur­rence par la soli­da­rité ; un syn­di­ca­lisme au ser­vice des luttes et non outil d’intégration et d’aliénation consentie.

1 Karl Marx, Salaire, prix et plus-value (1865), dans Œuvres, Eco­no­mie tome I, Biblio­thèque de la Pléiade, p. 533 (voir égale­ment p. 1470–1472 sa réso­lu­tion sur les syn­di­cats adop­tée par le congrès de l’AIT en 1866).

2 « Les syn­di­cats ne doivent jamais être asso­ciés à un grou­pe­ment poli­tique ni dépendre de celui-ci ; autre­ment, ils ne rem­pli­raient pas leur tâche et rece­vraient un coup mor­tel. » « Entre­tien de Karl Marx avec J. Hamann », repu­blié dans Cri­tique Sociale n° 1, octobre 2008. Voir aussi : « Vic­tor Grif­fuelhes et l’action syn­di­ca­liste » (Cri­tique Sociale n° 25, mars 2013).

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Message  Copas Mar 13 Jan - 21:29

CGT: la candidature de Philippe Martinez rejetée

Le Comité confédéral national de la CGT (CCN, «parlement» de la centrale syndicale) a rejeté mardi la candidature de Philippe Martinez comme secrétaire général de la CGT pour succéder à Thierry Lepaon.

Le numéro un de la fédération de la métallurgie et l'équipe de neuf autres membres qu'il présentait n'ont pas obtenu les deux tiers de mandats nécessaires (57% pour, 41% contre 1,5% d'abstention).

Il aurait dû obtenir deux tiers des votes pour l'emporter selon les statuts de la CGT.

La liste comprenait de nombreux proches de Thierry Lepaon, contraint à la démission après les révélations sur son train de vie. Mais de nombreuses fédérations, notamment les services publics, la première de la CGT, et la santé (la deuxième) contestaient la procédure de succession.

Le parlement de la CGT a toutefois chargé Philippe Martinez, dont il a rejeté la candidature au poste de secrétaire général, de présenter une nouvelle équipe de direction d'ici à février.Un prochain CCN est prévu les 3 et 4 février.
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Message  Eugene Duhring Mar 13 Jan - 21:43

Copas a écrit:
CGT: la candidature de Philippe Martinez rejetée

Le Comité confédéral national de la CGT (CCN, «parlement» de la centrale syndicale) a rejeté mardi la candidature de Philippe Martinez comme secrétaire général de la CGT pour succéder à Thierry Lepaon.

Le numéro un de la fédération de la métallurgie et l'équipe de neuf autres membres qu'il présentait n'ont pas obtenu les deux tiers de mandats nécessaires (57% pour, 41% contre 1,5% d'abstention).

Il aurait dû obtenir deux tiers des votes pour l'emporter selon les statuts de la CGT.

La liste comprenait de nombreux proches de Thierry Lepaon, contraint à la démission après les révélations sur son train de vie. Mais de  nombreuses fédérations, notamment les services publics, la première de la CGT, et la santé (la deuxième) contestaient la procédure de succession.

Le parlement de la CGT a toutefois chargé Philippe Martinez, dont il a rejeté la candidature au poste de secrétaire général, de présenter une nouvelle équipe de direction d'ici à février.Un prochain CCN est prévu les 3 et 4 février.
Je le connais un peu et ce n'est pas le pire des candidats à la succession de Lepaon.

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Message  gérard menvussa Mar 13 Jan - 22:33

Ce n'est visiblement pas sa personne qui pose problème, que l'équipe (on vote pour tout le bureau national, pas seulement pour remplacer le secrétaire général) que Lepaon lui a imposé :

Les personnes proposées pour les dix postes du bureau sont tous des soutiens de Thierry Lepaon. "Les proches de Thierry Lepaon n’ont pas laissé les mains libres à Philippe Martinez pour constituer son équipe et l’ont corseté", a commenté une source interne à la GCT interrogée par l’AFP. Autre anomalie de la liste que devait discuter la commission exécutive ce lundi 12 : parmi les dix, ne figurent aucun des quatre membres du bureau démissionnaire opposés à Thierry Lepaon (Eric Aubin, Mohammed Oussedik, Sophie Binet, Valérie Lesage). Thierry Lepaon n’est pas vraiment parti et dirige sa succession.
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Message  Eugene Duhring Mer 14 Jan - 20:04

gérard menvussa a écrit:Ce n'est visiblement pas sa personne qui pose problème, que l'équipe (on vote pour tout le bureau national, pas seulement pour remplacer le secrétaire général) que Lepaon lui a imposé :

Les personnes proposées pour les dix postes du bureau sont tous des soutiens de Thierry Lepaon. "Les proches de Thierry Lepaon n’ont pas laissé les mains libres à Philippe Martinez pour constituer son équipe et l’ont corseté", a commenté une source interne à la GCT interrogée par l’AFP. Autre anomalie de la liste que devait discuter la commission exécutive ce lundi 12 : parmi les dix, ne figurent aucun des quatre membres du bureau démissionnaire opposés à Thierry Lepaon (Eric Aubin, Mohammed Oussedik, Sophie Binet, Valérie Lesage). Thierry Lepaon n’est pas vraiment parti et dirige sa succession.
Tout à fait. La candidature de Martinez emporte à priori une grande adhésion au niveau du CCN. Le seul problème c'est le bureau que Martinez propose trop proche de Lepaon. D'ailleurs, Martinez a été mandaté pour en constituer un autre plus consensuel en vue du prochain CCN qui devrait valider le tout.

Eugene Duhring

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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 7 Empty syndicat Cgt-Ford et des syndicat Cgt-Educ 33 + CD

Message  panchoa Mer 4 Fév - 0:25

Bonsoir
voici la déclaration qui avait été lue et défendue lors de la CEUD de vendredi 30 janvier : préparation CCN des 3/4 février à propos de l'élection de la future direction Cgt
c'est la position du syndicat Cgt-Ford et des syndicat Cgt-Educ 33 + Cgt CDC Bordeaux
nous avons été minoritaires à prendre position contre l'élection de l'équipe dirigeante autour de Ph. Martinez (candidat désigné par Lepaon) mais au moins nous avons défendu notre position
vous avez dû apprendre aujourd'hui que le nouveau secrétaire a bien été élu à 88%, ce pas ce que nous voulions
la bataille pour un syndicat démocratique, transparent, respectueux de ses militantes et militants devra continuer car la "crise" du syndicat n'est pas finie.
Philippe

Depuis plusieurs mois, la direction confédérale traverse une crise inédite, fragilisant l'ensemble de notre organisation et discréditant l'activité et l'investissement quotidien et courageux de centaines de milliers de militant(e)s, adhérent(e)s, élus ou mandatés de la CGT. Cette crise a finalement conduit à la démission salutaire du bureau confédéral après des mois de manœuvres pour un sauvetage de l’ancienne direction.
Nous constatons que la démission collective du bureau confédéral était la réponse minimale pour tenter un début de sortie de crise. Seulement il n’était pas acceptable, et c’est le sens du vote du CCN du 13 janvier 2015, que l’équipe sortante, discréditée par sa gestion de la crise, puisse choisir l’intégralité de la nouvelle équipe dirigeante. La question maintenant qui se pose est celle d’une solution qui prenne en compte le besoin de renouvellement des équipes. Et de mettre fin aux pratiques que symbolise l’entêtement de notre ancien secrétaire général à se maintenir à la direction de notre organisation.
Les évènements récents posent sérieusement le problème du manque de démocratie et de transparence dans les décisions et dans l’organisation de la CGT tant nationalement que localement. Il nous apparaît crucial que les militants puissent discuter des solutions en interne, participent directement à la reconstruction de liens démocratiques, décident à la fois de notre fonctionnement et de la mise en place de la nouvelle direction, fut-elle transitoire d’ici le congrès de l’année prochaine.
De plus la « crise » de direction de notre syndicat se situe dans une période sociale très difficile sous les coups à la fois d’une offensive patronale brutale, d’attaques démultipliées du gouvernement et de reculs sociaux profonds pleins de dangers à court terme. Tout cela souligne l’incroyable absence de riposte, ou même de tentative de riposte, de notre confédération.
Nous avons besoin d'une véritable discussion sur notre orientation, sur notre positionnement, sur nos réponses à la crise du capitalisme. Pour cela, il est nécessaire que soit mis en place des cadres de discussions fraternels, des outils pour préparer les batailles sociales. Les syndiqués doivent reprendre la main sur leur organisation.
Nous exprimons cette aspiration et ce besoin de démocratie, de transparence et de solidarité. Nous avons les moyens humains et militants de construire une organisation fraternelle et combattive. Dans l’immédiat et pour remettre en place un fonctionnement transparent et démocratique nous demandons que notre Union Départementale ne soutienne pas la proposition de nouvelle direction autour de Philippe Martinez.
Pour mettre fin à cette période de crise, le CCN doit élire en son sein un collectif de direction transitoire afin de préparer notre congrès qui doit se tenir le plus rapidement possible. Au-delà des personnes qui seront désignées pour conduire notre direction transitoirement, la CGT doit lancer une consultation de l’ensemble de ses militants autour des questions de notre orientation politique et de notre fonctionnement.
Nous souhaitons que dans la période de reculs sociaux que nous vivons nous retrouvions la force et la dynamique pour construire la riposte indispensable que doit mener le monde du travail.
jeudi 29 janvier 2015

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Message  Babel Sam 22 Aoû - 12:42

Thierry Lepaon - le retour ? Et pour quelles fins ?

Les faits récents

Ces derniers jours (le 15 août) par différents canaux et la grande presse Thierry Lepaon revient sur les circonstances qui ont conduit à sa démission du poste de secrétaire général de la CGT en janvier dernier.

Son expression s'appuie sur l'affirmation reprise par les instances de direction de la CGT et son successeur, Philippe Martinez selon laquelle il n'aurait pas été informé à l'époque du montant des travaux effectués dans son appartement de fonction, ni ceux effectués dans son bureau.

En somme, il y aurait donc eu un complot contre lui conduit par des « traîtres », sans motif avéré, et dont il demande qu'ils soient écartés de toute responsabilité dans la CGT.

Et, face à cette campagne publique de mise en cause, l'idée l'a tenaillé pour sortir de cette situation de mettre fin à ses jours.

Enfin la publication d'un livre, "La vie continue", est annoncée pour ce mois de septembre

Quelques rappels

Sur le plan strictement humain on ne peut que compatir avec Th. Lepaon et ses proches dans l'incontestable épreuve qu'il a traversé durant plusieurs semaines.

Et dans l'expression qui a été la nôtre durant cette véritable crise c'est aux questions de fonds, à ce qui a trait à la stratégie et à l'orientation de la CGT que nous nous sommes fondamentalement attachés en réclamant avec d'autres l'ouverture d'un véritable débat et l'organisation d'un congrès extraordinaire.

Car derrière les feux braqués sur un homme, compte-tenu de ses responsabilités, c'était déjà la place et le rôle de la CGT dont il était question.

Car son orientation et son intervention compte-tenu de ce qu'elle représente historiquement constituent un véritable enjeu, et pour les travailleurs et pour la bourgeoisie et ses commis.
Ce dont l'ampleur et le contenu des réactions des militants et des organisations a témoigné à l'époque.

Mais avec ce qui s'annonce, avec la publicité dont cette initiative bénéficie, avec l'exigence d'une mise à l'écart de militants dont l'identité n'est pas révélée d'autres questions se posent.

Car outre le fait qu'on puisse douter de l'ignorance des devis concernés c'est tout le contexte de l'activité, des positions et déclarations de Th. Lepaon qui a rendu crédible pour nombre de militants l'existence de dérives de dirigeants coupés des bases militantes et enclins à mimer les comportements en vogue dans les classes dirigeantes : train de vie, exigences matérielles et de rémunération, entre-soi élitiste … voire compromissions avec l'adversaire de classe.

En effet, c'est à partir de faits avérés et incontestables, de dérives constatées que l'opinion de nombre de militants s'est forgée :

- fait avéré, la co-signature par Th. Lepaon, en tant que membre du Conseil Economique social et environnemental et J.-M. Geveaux, alors Président UMP du Conseil général de la Sarthe débouchant sur un "diagnostic partagé" à propos de l'ouverture à la concurrence des TER.

- déclaration avérée, en février 2014 au Nouvel économiste selon laquelle : « Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés; là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents - et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté.  ».

- fait avéré, le fourvoiement dans les structures et clubs type "Le Siècle" , "le Quadrilatère", "Confrontations" où se rencontrent hommes d'affaires, intellectuels, journalistes et syndicalistes et cela sans le moindre mandat de l'organisation. Alors que ces think-tank comme on dit sont de notoriété des lieux de collaboration de classe.

- fait avéré, l'acceptation de la formation "d'élites syndicales" par l’institut de formation de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) conformément à l' " idéologie syndicale européenne" c'est-à-dire conformément à ce qu'en attend l'oligarchie européenne et la Commission européenne, le bailleur financier (45 000 euros environ en 2008 pour un stage de trois jours qui réunit une vingtaine de participants)!

Et comment ne pas mentionner outre un salaire autour de 5000 euros (ramené en pleine tempête médiatique à 4000 car il fallait bien faire quelque chose) les pratiques de direction fondées sur un entourage de collaborateurs et de conseillers court-circuitant les organes de direction.
Toutes choses entre autres, donc propres à instiller le doute sur la fermeté d'un engagement sans failles en phase avec les valeurs historiques d'une CGT dont l'efficacité et le prestige reposent essentiellement sur des références de classe et la fidélité aux intérêts des travailleurs. Une CGT donc foncièrement indépendante des puissances d'argent et des forces d'influence à leur service, et fondamentalement antagoniste des intérêts du patronat, des classes dirigeantes et de leurs structures et institutions de domination.

Comment donc interpréter ce qui se passe à présent et ce qui se prépare ?

La manière dont s'est réglé la crise de la CGT en février 2015 avec l'élection de Ph. Martinez à la tête de l'organisation et la mise en place d'un nouveau bureau confédéral n'a pas réglé les problèmes sur le fonds.

Les orientations qui président à l'activité et au choix des actuels dirigeants remontent aux choix opérés au début des années 90.

Alors dans un contexte de défaite politique et idéologique du mouvement ouvrier au plan national et international, sous la pression des événements et la crainte de l'isolement un tournant de type réformiste a été effectué, marqué par l'adhésion à la CES sous le patronage de la CFDT et de Nicole Notat : "syndicalisme rassemblé ", engagement dans la politique de "négociations", "dialogue social", une CGT enfin raisonnable porteuse de "propositions" ...ne cultivant pas la pratique de"la chaise vide" et le culte de la grève …

Dans le même moment ou débarrassées pour l'heure de l'hypothèse d'une alternative globale à leur politique d'exploitation les classes dominantes donnaient libre cours à leur appétit de profit et engageaient résolument les politiques de remise en cause de tous les conquis issus du rapport des forces de la Libération.

Or ce tournant historique les dirigeants de la CGT de l'époque ( Louis Viannet, Bernard Thibault …) l'ont toujours nié prétendant rester fidèles aux principes de masse et de classe de l'organisation et procéder simplement à une modernisation indispensable.

Et ce déni continue à présent.

SAUF que compte-tenu de l'enracinement des principes de classe dans la CGT, des structures et des militants de plus en plus nombreux se sont élevés contre ces dérives et ont réclamé une réorientation de l'organisation conforme à son identité propre et à ses traditions.

On l'a vu en particulier au 50e congrès avec la forte critique de la pratique du"syndicalisme rassemblé" et justement à l'occasion de "l'affaire Lepaon" où se sont très fortement exprimées les critiques sur les orientations imprimées par la direction confédérale et l'exigence de l'ouverture en grand d'un débat sur les orientations fondamentales de l'organisation tant en matière d'intervention revendicative, de la nature de la résistance face aux contre-réformes en cours qu'en matière de liens à l'international.

Et nous en sommes donc toujours là !

Des forces s'affrontent à l'intérieur de la CGT, les unes se réclamant de la continuité des choix effectués au début des années 90 donc de caractère réformiste, les autres réclamant un débat de fonds, un inventaire des résultats des choix de ces 20 dernières années en vue d'une réorientation tenant compte de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons et de l'affaiblissement du mouvement syndical dans son ensemble dont la "modernisation" des années 90 était censée nous tirer.

C'est à cette aune qu'il convient selon nous d'apprécier l'initiative de Th. Lepaon.

S'il affirme ne pas voir de comptes à régler avec la CGT il n'en pointe pas moins ceux qu'il considère comme des "traîtres" dont il réclame la mise à l'écart.

C'est donc qu'il entend peser sur les choix des hommes à un moment crucial d'un important congrès de l'organisation.

La publicité donnée à cette initiative, l'annonce de la publication d'un livre donnent donc à cette intervention un relief particulier.

N'entend-on pas ainsi par en haut et médiatiquement peser sur les débats qui vont s'engager ?

N'entend pas continuer à substituer à un débat de fonds portant sur les orientations un débat portant sur les personnes, les comportements, mettant sur le devant de la scène la confrontation entre clans; tout cela de nature à écarter la masse des militants peu enclins à se livrer à ce genre de pratiques et soucieux de se concentrer sur l'efficacité à donner à l'outil syndical?

N'entend pas intervenir de la sorte en faveur des forces réformistes pour le maintien du statu-quo en matière d'orientation?

Nous avons tenu à mettre en garde dans ce qui pourrait, si on laissait faire, s'apparenter à une entreprise de diversion destinée à contourner l'indispensable confrontation des idées :

. oui ou non la direction de la CGT a-t-elle opéré un tournant réformiste dans les années 90 ?
. en adhérant à la CES et en prétendant peser à l'intérieur sur ses orientations de collaboration a-t-elle réussi ?
. Quel est le bilan revendicatif de ces 25 dernières années ?
. Quelles contre-réformes avons nous été en mesure de bloquer et quelles nouvelles
conquêtes avons nous été en mesure de promouvoir ?
. Ne nous sommes nous pas laissé enfermer dans le cadre d' une Union européenne jugeant inéluctables les contre-réformes et imposant violemment ses choix de classe comme on vient de le voir avec la récente crise grecque ?
. Un certain nombre de structures et de militants ne se sont-ils pas laissé gagner par un esprit de collaboration en contradiction avec les principes dont la CGT continue à se réclamer ?

Voilà les questions que nous souhaitons voir mises en débat à l'occasion du 51e congrès qui doit se tenir en avril 2016 et qui nous paraissent incontournables.

Le Front Syndical de Classe
http://www.frontsyndical-classe.org/2015/08/thierry-lepaon-le-retour-et-pour-quelles-fins.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=not-for-profit-charities-causes

19 août 2015

Babel

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