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L'affaire Lepaon et ses suites

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Message  Dinky Ven 26 Déc - 18:26

La question bien plus décisive que les avantages matériels "immédiats" me semblent être que depuis 40 ans, les effectifs et la combativité de la cgr ont été divisé par 10, et le nombre de permanents a lui été mulitiplié par le même chiffre. Je vais essayer de retrouver les chiffres, mais c'est tout a fait intéressant (et ça montre une déconnexion entre les militants d'entreprise, et les bureaucrates qui dépendent tout autant de ces premiers que de l'appareil d'état pour leur status professionnels)

Sur le fond, ok.
Je ne sais pas si le nombre de permanents a été multiplié par 10, mais ce qui est sûr c'est que le recul massif du nombre de militants et adhérents a largement modifié le ratio.
Mais tous les permanents ne sont pas forcement pourris et il me semble qu'aujourd'hui certains postes ne trouvent pas de candidats.
le vrai problème, c'est qu'il est très difficile de vivre et faire vivre une vraie démocratie, un vrai contrôle à la base, et que souvent le DS et quelques individualités dans les UL/UD occupent le terrain seuls; (pour les fédés, c'est pire.
Même quand on veut éviter des "cumuls de mandats", c'est parfois difficile compte tenu du peu de volontaires.
Les dérives bureaucratiques, petites ou grandes, n'ont rien de nouveau mais elles n'ont plus grand chose de "politique" aujourd'hui et les raisons de la "déconnexion" que tu évoques sont beaucoup à chercher dans l'affaiblissement de l'engagement syndical.
Sur le plan de la "dépendance" des permanents ou semi-permanents, il faut effectivement qu'ils sont principalement détachés de leur poste dans la fonction publique ou de chez certains employeurs privés et que leur rémunération est rarement lié aux cotisations des adhérents.

Dinky

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Message  Copas Ven 26 Déc - 20:54

L'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 10401412

En revenant à la question posée de savoir où se positionne la lutte contre la bureaucratie et est-elle nécessaire, je crois que l'on doit travailler ces questions.
Si nous pouvions aller directement vers une coordination nationale "des bases" aisément, ça se saurait.

L'existence de factions syndicales concurrentes, toutes contrôlées par une couche sociale particulière et non des traitres (ce ne sont plus des traitres, mais une couche sociale avec ses fonctionnements, ses logiques, jusqu'au suicide éventuel), une couche qui n'est pas réformable et n'a pas montré à ma connaissance de capacité de ré-orientation "lutte de classe" dans aucun pays. Si quelqu'un a des exemples d'une bureaucratie s'étant réformée, il faut le dire.

Une bureaucratie, une nomenklatura, ne se réforme pas , ses intérets ne se conjuguent pas avec ceux de la classe ouvrière. Certains individus de celle-ci peuvent entrer en rupture, éventuellement ses secteurs les moins assis et qui ressemblent le plus à des salariés normaux, mais la couche sociale en question non.
Cette couche sociale peut accompagner la classe dans ses batailles certaines fois mais elle est une épée de Damoclès au dessus du mouvement social car c'est elle qui centralise les efforts, quand elle le veut.
Malgré le très grand affaiblissement du contrôle par les claques bureaucratiques, il y a toujours une terrible faiblesse du mouvement social quand il se mobilise,  et cette faiblesse c'est son peu de capacité de construire des réponses coordonnées et centralisées, actuellement du moins. Ce n'est pas forcement le cas dans les pays voisins.

La question de la capacité à des réponses coordonnées seules aptes à vraiment faire reculer le capital et son gouvernement est aussi une question organisationnelle à aider par une volonté politique. Sans coordination ayant un prestiges incontestable, les directions de nomenklaturas, même très affaiblies, conservent le contrôle des mouvements, ont un grand pouvoir de nuisance.

C'est pour cela qu'il est important d'analyser les obstacles à la coordination de la résistance et à l'expulsion pour l'essentiel de la couche sociale bureaucratique.
C'est pour cela qu'il faut analyser les expériences concrètes, les processus dans les batailles menées, et les redistribuer, travailler à améliorer les réponses du mvt social. Un part est essentiel à cela.
Il faut analyser comment le prolétariat se mobilise dans les pays voisins et comparables (quand il se mobilise). Nous avons eu beaucoup à dire ces deux dernières années dans toute une série d'états, notamment en Espagne (on peut suivre actuellement une rébellion  importante dans les CCOO contre la direction  de ce syndicat).

Analyser les problèmes et les réussites des coordinations des intermittents sont bien plus utiles que bien des masturbations autour de la question de s'allier avec des débris politiques bureaucratiques à la tête de partis qui n'ont plus de politique de partis dans les entreprises et n'y existent plus.
Comprendre la portée de la convergence des hôpitaux , ses limites, est utile par la suite. regarder par dessus les Pyrénées comment un coin a été enfoncé dans le rapport de force entre le mouvement social et le capital, son gouvernement, ça c'est aussi très utile.
Il est extrêmement grave de voir des militants politiques dans une société largement internationalisée faire si peu d'efforts pour comprendre le nouveau qui perce dans notre région du monde, malgré les difficultés, et surtout dans les pays qui ressemblent à la France. Les secousses actuelles en Belgique sont l'expression de chocs importants préalables de la lutte des classes dans ce pays. Et il y a des choses à en tirer, importantes.

Quand à la question de AC sur le parti, oui bien sur il faut un parti je pense, au moins un, qui vise et travaille à détruire les obstacles qui entravent la marche des travailleurs vers le pouvoir. Cela passe par un parti qui ne satisfasse pas de la fragmentation du syndicalisme et son contrôle par des petites castes diviseuses.

De ce point de vue le travail du NPA n'est pas négligeable eu égard à ses modestes forces, il est encore améliorable et surtout dé-multipliable. Mais il a comme obstacle l'insuffisance de la surface du NPA. C'est pour cela qu'il faut discuter avec les autres petites forces pour qu'elles passent de la critique théorique aux travaux pratiques sur la recomposition du mouvement social, qu'elles visent non seulement à doter d'un parti révolutionnaire la classe ouvrière , mais surtout commencer sans tarder les travaux pratiques de la reconstruction de la résistance sociale en bossant pour résoudre ses faiblesses.

Les illusions par exemple sur l'appareil CGT sont importantes dans les franges issues du PC et d'équipes de lutte (comme dans la région de Marseille). Ces illusions sont en train de se dissiper aux galop par les erreurs faites par la direction de la CGT sur une question de second ordre qui prend une tournure explosive par la férocité des temps que nous vivons.

Sur la question de la CFDT (et en réponse aux drôleries de Duhring sur la CFDT), voir cette vidéo qui est passée sur facebook :
https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579&set=vb.100000713815574&type=2&theater
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Message  verié2 Ven 26 Déc - 21:01


Sur la question de la CFDT (et en réponse aux drôleries de Duhring sur la CFDT), voir cette vidéo qui est passée sur facebook :
https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579&set=vb.100000713815574&type=2&theater
Sympa évidemment, mais ça montre aussi les illusions dans les autres syndicats, qui ne sont pas si différrents que ça de la CFDT sur le fond. Il n'y a pas si longtemps - enfin une trentaine d'années, il y avait pas mal de gens qui espéraient faire de la CFDT un syndicat révolutionnaire... What a Face

Sinon, OK avec l'ensemble de ton intervention.

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Message  gérard menvussa Ven 26 Déc - 22:55

Dinky a écrit:
La question bien plus décisive que les avantages matériels "immédiats" me semblent être que depuis 40 ans, les effectifs et la combativité de la cgr ont été divisé par 10, et le nombre de permanents a lui été mulitiplié par le même chiffre. Je vais essayer de retrouver les chiffres, mais c'est tout a fait intéressant (et ça montre une déconnexion entre les militants d'entreprise, et les bureaucrates qui dépendent tout autant de ces premiers que de l'appareil d'état pour leur status professionnels)

Sur le fond, ok.
Je ne sais pas si le nombre de permanents a été multiplié par 10, mais ce qui est sûr c'est que le recul massif du nombre de militants et adhérents a largement modifié le ratio.
Mais tous les permanents ne sont pas forcement pourris et il me semble qu'aujourd'hui certains postes ne trouvent pas de candidats.
le vrai problème, c'est qu'il est très difficile de vivre et faire vivre une vraie démocratie, un vrai contrôle à la base, et que souvent le DS et quelques individualités dans les UL/UD occupent le terrain seuls; (pour les fédés, c'est pire.
Même quand on veut éviter des "cumuls de mandats", c'est parfois difficile compte tenu du peu de volontaires.
Les dérives bureaucratiques, petites ou grandes, n'ont rien de nouveau mais elles n'ont plus grand chose de "politique" aujourd'hui et les raisons de la "déconnexion" que tu évoques sont beaucoup à chercher dans l'affaiblissement de l'engagement syndical.
Sur le plan de la "dépendance" des permanents ou semi-permanents, il faut effectivement qu'ils sont principalement détachés de leur poste dans la fonction publique ou de chez certains employeurs privés et que leur rémunération est rarement lié aux cotisations des adhérents.
Je n'ai pas retrouvé les chiffres, et c'est de mémoire (donc je peux me tromper) Mais il me semble évident que le nombre de syndiqué a globalement diminué, alors qu'en même temps les "postes" du "dialogue social" se multipliaient. evidément, ça affecte plus les syndicats du "dialogue social" et du "grain à moudre" réunis. Mais ça affecte aussi mon syndicat de masse et de classe.
De fait la bureaucratie se nourrit aussi totalement du manque d'implication des ouvriers dans le controle de leur syndicat. Qui dépend aussi du moral général desdits salariés.... Pour autant, on aurait tord de reporter la réponse à la question à un avenir meilleur...
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Message  Eugene Duhring Sam 27 Déc - 0:13

Copas a écrit:
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Sur la question de la CFDT (et en réponse aux drôleries de Duhring sur la CFDT), voir cette vidéo qui est passée sur facebook :
https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579&set=vb.100000713815574&type=2&theater
Le Lénine aux petits (tous petits) pieds appelle à l'unité des militants mais n'en finit jamais d'agonir ses détracteurs sous les injures. Peu m'échoit de la par d'un phraseur.
Le Lénine aux petits pieds ne cesse jamais d'appeler à l'unité des organisations syndicales à la base mais qu'il s'attaque déjà à l'unité des organisations se réclamant politiquement des travailleurs. Une tâche bien plus à sa portée que les syndicats dans lesquels les militants politiques ne sont pas légions. Une tâche naturelle et qui pourrait ouvrir des perspectives aux travailleurs ... J'aime assez le ton docte des interventions de notre Lénine.
Pour finir, je ne vois pas en quoi le vidéo en question infirme ma position sur l'impossibilité de réformer même à la base la CFDT. Cette vidéo montre seulement qu'un section peut dans certaines circonstances de lutte, virer de bord. Moi de mon côté j'ai un vécu plutôt en sens inverse où la CFDT est le doigt sur la couture du pantalon comme la grande majorité des SECTIONS CFDT (sections et non syndicats cela a une importance non négligeable). Même dans des circonstances extrêmes !
Mais bon, notre Lénine aux petits pieds détient le savoir, comprend mieux que quiconque les dynamiques de classes dans le monde. Je n'ai plus qu'à m'incliner !

Eugene Duhring

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Message  Copas Sam 27 Déc - 0:31

Eugene Duhring a écrit:
Copas a écrit:
L'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 10401412

Sur la question de la CFDT (et en réponse aux drôleries de Duhring sur la CFDT), voir cette vidéo qui est passée sur facebook :
https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579&set=vb.100000713815574&type=2&theater
Le Lénine aux petits (tous petits) pieds appelle à l'unité des militants mais n'en finit jamais d'agonir ses détracteurs sous les injures. Peu m'échoit de la par d'un phraseur.
Le Lénine aux petits pieds ne cesse jamais d'appeler à l'unité des organisations syndicales à la base mais qu'il s'attaque déjà à l'unité des organisations se réclamant politiquement des travailleurs. Une tâche bien plus à sa portée que les syndicats dans lesquels les militants politiques ne sont pas légions. Une tâche naturelle et qui pourrait ouvrir des perspectives aux travailleurs ... J'aime assez le ton docte des interventions de notre Lénine.
Pour finir, je ne vois pas en quoi le vidéo en question infirme ma position sur l'impossibilité de réformer même à la base la CFDT. Cette vidéo montre seulement qu'un section peut dans certaines circonstances de lutte, virer de bord. Moi de mon côté j'ai un vécu plutôt en sens inverse où la CFDT est le doigt sur la couture du pantalon comme la grande majorité des SECTIONS CFDT (sections et non syndicats cela a une importance non négligeable). Même dans des circonstances extrêmes !
Mais bon, notre Lénine aux petits pieds détient le savoir, comprend mieux que quiconque les dynamiques de classes dans le monde. Je n'ai plus qu'à m'incliner !

Ca y est il a encore pété les plombs...

Décidément c'est un trait commun à ce courant politique qui a fabriqué tant de sectaires furieux et injurieux.






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Message  Eugene Duhring Sam 27 Déc - 1:05

Copas a écrit:
Eugene Duhring a écrit:
Copas a écrit:
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Sur la question de la CFDT (et en réponse aux drôleries de Duhring sur la CFDT), voir cette vidéo qui est passée sur facebook :
https://www.facebook.com/photo.php?v=779668738733579&set=vb.100000713815574&type=2&theater
Le Lénine aux petits (tous petits) pieds appelle à l'unité des militants mais n'en finit jamais d'agonir ses détracteurs sous les injures. Peu m'échoit de la par d'un phraseur.
Le Lénine aux petits pieds ne cesse jamais d'appeler à l'unité des organisations syndicales à la base mais qu'il s'attaque déjà à l'unité des organisations se réclamant politiquement des travailleurs. Une tâche bien plus à sa portée que les syndicats dans lesquels les militants politiques ne sont pas légions. Une tâche naturelle et qui pourrait ouvrir des perspectives aux travailleurs ... J'aime assez le ton docte des interventions de notre Lénine.
Pour finir, je ne vois pas en quoi le vidéo en question infirme ma position sur l'impossibilité de réformer même à la base la CFDT. Cette vidéo montre seulement qu'un section peut dans certaines circonstances de lutte, virer de bord. Moi de mon côté j'ai un vécu plutôt en sens inverse où la CFDT est le doigt sur la couture du pantalon comme la grande majorité des SECTIONS CFDT (sections et non syndicats cela a une importance non négligeable). Même dans des circonstances extrêmes !
Mais bon, notre Lénine aux petits pieds détient le savoir, comprend mieux que quiconque les dynamiques de classes dans le monde. Je n'ai plus qu'à m'incliner !

Ca y est il a encore pété les plombs...

Décidément c'est un trait commun à ce courant politique qui a fabriqué tant de sectaires furieux et injurieux.

Il suffit de remonter à la page 8 de ce fil pour obtenir une réponse :
Copas a écrit:
Un vrai régal de crétinisme et d'esprit franchouillard. Comment se sont mobilisées les masses dans les pays entourant la France ??? Purement au travers des grandes organisations syndicales historiques ????

Oui ? Non ??? Non, pas purement et plutôt moins souvent, des marées blanches mobilisant des AG dans la santé de la région de Madrid, à de multiples batailles sociales... On peut parler de l'Italie, et d'autres états , montrant que non, les mobilisations ouvrières et sociales passent en partie en dehors des syndicats historiques... Mais pour ça faut sortir les yeux du pré-carré français (quoiqu'en France, une des plus grosses mobilisations ouvrière fut celle des bonnets rouges).
Ce raisonnement est idiot et frelaté ....
Alors je répète tant la déformation des propos est insondable de la part de notre ami, si il lit (mais lire hein, c'est fatigant, il a raison...) :
Et ce n'est là qu'une portion de la prose du Lénine aux petits pieds.
Sectaires furieux et injurieux ?? Décidément, quand un phraseur est en butte à un contradicteur, il ne phrase plus il insulte. Au final, je préfère la version insulteur au phraseur, on moins il ne barbe plus.
Mais qu'a donc à répondre notre Lénine du forum sur l'unité des organisations politiques se revendiquant des travailleurs à la base avant d'essayer de peser avec des moyens infiniment moins important à la CGT ? Un simple renvoi à Madrid ? A la Lybie ?

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Message  Copas Sam 27 Déc - 1:31

gérard menvussa a écrit:
Dinky a écrit:
La question bien plus décisive que les avantages matériels "immédiats" me semblent être que depuis 40 ans, les effectifs et la combativité de la cgr ont été divisé par 10, et le nombre de permanents a lui été mulitiplié par le même chiffre. Je vais essayer de retrouver les chiffres, mais c'est tout a fait intéressant (et ça montre une déconnexion entre les militants d'entreprise, et les bureaucrates qui dépendent tout autant de ces premiers que de l'appareil d'état pour leur status professionnels)

Sur le fond, ok.
Je ne sais pas si le nombre de permanents a été multiplié par 10, mais ce qui est sûr c'est que le recul massif du nombre de militants et adhérents a largement modifié le ratio.
Mais tous les permanents ne sont pas forcement pourris et il me semble qu'aujourd'hui certains postes ne trouvent pas de candidats.
le vrai problème, c'est qu'il est très difficile de vivre et faire vivre une vraie démocratie, un vrai contrôle à la base, et que souvent le DS et quelques individualités dans les UL/UD occupent le terrain seuls; (pour les fédés, c'est pire.
Même quand on veut éviter des "cumuls de mandats", c'est parfois difficile compte tenu du peu de volontaires.
Les dérives bureaucratiques, petites ou grandes, n'ont rien de nouveau mais elles n'ont plus grand chose de "politique" aujourd'hui et les raisons de la "déconnexion" que tu évoques sont beaucoup à chercher dans l'affaiblissement de l'engagement syndical.
Sur le plan de la "dépendance" des permanents ou semi-permanents, il faut effectivement qu'ils sont principalement détachés de leur poste dans la fonction publique ou de chez certains employeurs privés et que leur rémunération est rarement lié aux cotisations des adhérents.
Je n'ai pas retrouvé les chiffres, et c'est de mémoire (donc je peux me tromper) Mais il me semble évident que le nombre de syndiqué a globalement diminué, alors qu'en même temps les "postes" du "dialogue social" se multipliaient. evidément, ça affecte plus les syndicats du "dialogue social" et du "grain à moudre" réunis. Mais ça affecte aussi mon syndicat de masse et de classe.
De fait la bureaucratie se nourrit aussi totalement du manque d'implication des ouvriers dans le controle de leur syndicat. Qui dépend aussi du moral général desdits salariés.... Pour autant, on aurait tord de reporter la réponse à la question à un avenir meilleur...

Le nombre d'adhérents a beaucoup baissé .
Un max à plus de 4 millions en 1948
On est à 600 à 700 000 adhérents. Par rapport au max de l'après 68 (en 1975) à 2 millions 300 000, il y a donc
3 fois moins d'adhérents.
En comparaison la CGIL italienne a 4 à 5 millions d'adhérents, mais énormément de retraités. Même en mettant de côté les bidonnages, ça fait une grosse différence, les confs de syndicats de base italiens (USB, COBAS, etc) toutes confondues ne sont pas si loin de la CGT en adhérents.

Sur le nombre de postes de permanents, j'aurai tendance à penser qu'il s'est accru par toute une série de mécanismes , les zinzins, les structures de négos, de réflexion, le nombre de postes payés par les grandes entreprises et moyennes, etc.
Quelqu'un m'avait dit il y a 5 ou 6 ans que les syndicats français avaient plus de permanents que les syndicats allemands (faut que je retrouve...) .
Les ressources financières seraient pour 1 tiers à peu près en provenance des cotisations. Et ça fait un moment que ça dure.Sur une longue période, au delà des oripeaux idéologiques et sans véritable démocratie,  c'est la couche des permanents qui décide en fonction de ce qu'elle croit être ses intérets.

Par contre il est exact que tout ça est très fragile en période de crise systémique.
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Message  Copas Sam 27 Déc - 1:37

Eugene Duhring a écrit:
Et ce n'est là qu'une portion de la prose du Lénine aux petits pieds.
Sectaires furieux et injurieux ??  Décidément, quand un phraseur est en butte à un contradicteur, il ne phrase plus il insulte. Au final, je préfère la version insulteur au phraseur, on moins il ne barbe plus.
Mais qu'a donc à répondre notre Lénine du forum sur l'unité des organisations politiques se revendiquant des travailleurs à la base avant d'essayer de peser avec des moyens infiniment moins important à la CGT ? Un simple renvoi à Madrid ? A la Lybie ?

La vérité est révolutionnaire... Ce n'est pas insulter que de dire que tes propos sont franchouillards et sectaires, stupides et haineux.
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Message  gérard menvussa Sam 27 Déc - 11:16

L'échange de noms d'oiseau n'a jamais fait avancé le schmilblick et la discussion. Evidemment, ça peut arriver à tout le monde de se laisser entrainer dans une querelle et d'échanger quelques horions, mais le mieux pour les lecteurs de ce forum ne serait il pas que nous échangions quelques arguments ?

Par ailleurs, During a raison sur l"unité à la base des organisations politiques "se réclamant du mouvement ouvrier". Mais en quoi ce mot d'ordre s'oppose t elle au mot d'ordre d'unité de toute la classe ouvriére et de toutes ses organisations ?  Ou alors ce serait qu'il considére qu'un syndicat ouvrier n'est pas une piéce essentielle du mouvement ouvrier, ou qu'il en a une conception "social démocrate" (le syndicat d'un coté, le parti de l'autre)  Le probléme posé (et sur lequel During n'a pas l'air de répondre) est bien "que faire au niveau syndical dans cette période difficile" ?
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Message  Eugene Duhring Sam 27 Déc - 11:49

gérard menvussa a écrit:L'échange de noms d'oiseau n'a jamais fait avancé le schmilblick et la discussion. Evidemment, ça peut arriver à tout le monde de se laisser entrainer dans une querelle et d'échanger quelques horions, mais le mieux pour les lecteurs de ce forum ne serait il pas que nous échangions quelques arguments ?

Par ailleurs, During a raison sur l"unité à la base des organisations politiques "se réclamant du mouvement ouvrier". Mais en quoi ce mot d'ordre s'oppose t elle au mot d'ordre d'unité de toute la classe ouvriére et de toutes ses organisations ?  Ou alors ce serait qu'il considére qu'un syndicat ouvrier n'est pas une piéce essentielle du mouvement ouvrier, ou qu'il en a une conception "social démocrate" (le syndicat d'un coté, le parti de l'autre)  Le probléme posé (et sur lequel During n'a pas l'air de répondre) est bien "que faire au niveau syndical dans cette période difficile" ?
Ce mot d'ordre ne s'oppose aucunement au mot d'ordre d'unité des organisations politiques sinon je ne serai pas encarté politiquement. Un militant ouvrier doit tenir sur ces deux jambes : syndicale et politique. L'intervention que je mène dans mon syndicat c'est d'exiger avant tout une modification en profondeur de la ligne syndicale portée par la confédération au delà de la démission de Lepaon. Mais je n'ai pas attendu l'affaire Lepaon pour marteler ce message. Comme je l'évoquais avant, la démocratie dans le syndicat est excéssivement difficile à entretenir du fait d'un certain nombre de conditions comme le manque de conscience politique même si le sens de classe est bien ancrée, un manque de volontaire pour faire vivre cette démocratie dans toutes les instances UL, UD, etc. Je ne vais pas me paraphraser en permanence.
Notre "ami" le Lénine de service a le don de me hérisser le poil dans sa manière de chercher le dialogue. Il ne dialogue pas, il monologue ouvrant bien souvent des portes largement ... béantes. Ce Lénine en appelle à faire l'unité à la base de toutes les confédérations, bien mais qu'il commence à faire ce boulot politiquement et là on en est très loin à voir comment il traite de sectaires les organisations concurrentes au moins sur ce forum. Bref un Lénine aux petits pieds.

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Message  gérard menvussa Sam 27 Déc - 12:01

L'intervention que je mène dans mon syndicat c'est d'exiger avant tout une modification en profondeur de la ligne syndicale portée par la confédération au delà de la démission de Lepaon.
Je suppose que cette "modification en profondeur de la ligne syndicale" va bien dans le sens de la "lutte de classe". Alors, ça dépend dans quel syndicat tu milites. Evidemment si tu es à la CFDT je ne te conseille pas d'utiliser ce terme (qui fait "corde dans la maison d'un pendu" au niveau des directions syndicales) Mais si tu officie à la cgt, normalement tu peut utiliser ce terme sans trop susciter de réactions outrées à son usage. Reste la question de l'unité. La france détiens le record du nombre de centrales syndicales différentes et du peu de syndiqués. La question brulante est donc celle de l'unité syndicale. Les directions arrivent peu ou prou à s'entendre, ce qui est bien moins le cas "à la base" (surtout qu'en général elles sont placés sur le signe de la concurrence) Bref, la aussi la question d'une "politique lutte de classe" se pose en direction de l'unité des revendications et des luttes.
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Message  Copas Sam 27 Déc - 13:14

gérard menvussa a écrit:
Par ailleurs, During a raison sur l"unité à la base des organisations politiques "se réclamant du mouvement ouvrier". Mais en quoi ce mot d'ordre s'oppose t elle au mot d'ordre d'unité de toute la classe ouvriére et de toutes ses organisations ?  Ou alors ce serait qu'il considére qu'un syndicat ouvrier n'est pas une piéce essentielle du mouvement ouvrier, ou qu'il en a une conception "social démocrate" (le syndicat d'un coté, le parti de l'autre)  Le probléme posé (et sur lequel During n'a pas l'air de répondre) est bien "que faire au niveau syndical dans cette période difficile" ?

Le problème c'est que les organisations politiques "se réclamant du mouvement ouvrier" n'existent plus dans les entreprises comme organisations et que donc cet aspect est à relativiser. Une politique de front unique ouvrier menée en sur-évaluant cet aspect partidaire politique dans les entreprises n'a aucun sens car il n'y a pas de base militante organisée dans les entreprises.

Je n'ai rien contre et n'ai jamais rien eu contre l'unité politique à la base, c'est juste que d'en faire un point important n'a pas grand sens quand les dits-militants sont inexistants organisationellement, voir indécelables. C'est la situation objective dans la classe ouvrière telle qu'elle est et le peu d'adhérents croisés (du PCF par exemple) balayent tout l'éventail dans le combat quotidien.
J'ai vu une fois un tract de secteur (un gros secteur de 2 millions de salariés et des "entreprises" de 100 à 20 000 salariés) sensé être distribué partout s'adressant aux militants du PC alors que l'on sait que dans les entreprises concernées il y a en moyenne 1 à 2 adhérents du PC .

C'est couteux. C'est ce type d'orientation qui n'a pas grand sens et est disproportionnée, en plus que ce n'est pas la bonne démarche pour convaincre les 1 à 2 adhérents du....
C'est en cela (comme dirait Duhring, le petit Lénine à petits pieds) que je suis intervenu à de nombreuses reprises pour indiquer que cette orientation dite unitaire n'a pas grand sens par rapport à l’effort demandé, et qu'elle ne sert à rien du tout dans la classe ouvrière sauf à réduire l'espace politique dans lequel on se bat.

Par contre quand je parle de rencontres entre les secteurs travailleurs de LO, le NPA et d'autres, je parle de révolutionnaires, même auto-proclamés si on veut, qui peuvent coordonner leurs efforts à minima, échanger, partager les analyses de la situation dans les secteurs (ou cerner les divergences), c'est différend de disputer une base d'un parti réformiste.

Des progrès peuvent être faits pour voir vers une tendance syndicale, inter-syndicale et extra-syndicale rassemblant les militants lutte de classe... Mais ce sont des discussions entre militants partageant une orientation  révolutionnaire  (auto-proclamée , hein  affraid )...

Il ne s'agit pas de construire un syndicat rouge (je précise), ni de construire une fragmentation  de plus. Quoique la vie nous montre qu'il peut y avoir des recompositions importantes et décisives issues de scissions.

Dés lors ce qui a du sens c'est de développer une orientation  visant à rassembler tous les militants (du réel) "lutte de classe" pour les tourner vers des initiatives tentant d'organiser dans la lutte de larges factions de la classe et ne pas taire notre ligne politique auprès des travailleurs (nous avons une solution, que les travailleurs prennent le pouvoir).

Quand Duhring essaye de faire croire qu'il a trouvé une grande divergence l'autorisant à traiter de gauchistes ceux qui pensent comme moi, en parlant de se battre pour la démocratie dans les syndicats, il invente quelque chose pour justifier ces agressions.  

Mes interventions sur ce site et ce sujet montrent que la question sous-jacente (se battre pour la démocratie ) est largement prise en compte . Il n'y a pas lieu là de sortir des obnubilations sur le gauchisme. Par contre je pense qu'il est important de comprendre ce qu'est une bureaucratie comme couche sociale de façon à comprendre ce qu'on peut lui demander et ce qu'on ne peut pas lui demander.

La question de la crise actuelle de la CGT, car c'est une crise, est importante et déplace les frontières de la bataille. Dire qu'avant ça existait aussi (les mal-façons de la direction Le paon) est juste et c'est quelque chose que nous avons travaillé ici depuis longtemps (sous les agressions du même d'ailleurs).
Toutefois, ce qui est nouveau c'est que la mentalité de forteresse assiégée par le capital ne marche plus, du moins beaucoup moins qu'avant, pour museler les protestations.
Ce qui est nouveau c'est que les protestations s'étendent aussi à l'orientation portée par la direction Le Paon.

Nous avons là une situation de crise nouvelle qui si elle perdurait (Le Paon restant aux affaires)  créerait des risques de scission de fait dans la CGT. Situation qui existait déjà de fait à certains endroits, mais très minoritaires et hyper locaux.
Cette crise n'a pas été provoquée par les révolutionnaires (et provoquée plus probablement par des croche-pieds à l'intérieur de la direction), mais elle crée une situation nouvelle permettant d'avancer sur une série de questions dans une partie de la CGT.
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Message  Copas Sam 27 Déc - 13:33

Extrait d'un texte de LO sur la situation intérieure :


.../...
Quatre décennies après avoir aidé à faire renaître le PS moribond et avoir contribué à en faire le parti dominant de la gauche, la direction actuelle du PC n’a d’autre perspective à offrir à ses militants, bien moins nombreux qu’à l’époque, qu’un remake pitoyable de l’Union de la Gauche. La cour assidue faite aux frondeurs du PS et aux écologistes désormais hors du gouvernement montre que la direction du PC mettra le poids qui lui reste au service de toutes les recompositions de ce PS décomposé. Tout cela entretiendra un semblant de vie politique sur les décombres de la gauche réformiste.

Les dirigeants socialistes tentent de toucher des électeurs dans des couches moins populaires. La droitisation verbale proposée par Valls correspond à cette nécessité. Il est impossible de dire comment se résoudra la crise du Parti socialiste tant les choix des uns et des autres ne résultent que de calculs personnels sur les opportunités de carrière. Il se peut que le Parti socialiste accepte la mue proposée par Valls. Ce dernier se mettrait alors dans la position d’un Schroeder en Allemagne ou d’un Blair en Grande-Bretagne.

Les guerres internes qui se préparent au PS peuvent aussi bien déboucher sur le départ de personnalités – pour rejoindre le conglomérat autour de Mélenchon si celui-ci ne disparaît pas de l’horizon politique – ou sur une scission donnant naissance à un PS « canal historique » sous la houlette d’une Martine Aubry par exemple. De telles scissions se produisirent après le passage de Guy Mollet au pouvoir et contribuèrent à la naissance du PSU en 1960.

Contrairement à des organisations comme le PC, le Front de gauche ou, à une échelle plus modeste le NPA, nous ne plaçons aucun espoir dans ces tentatives de recomposition qui, malgré les phrases grandiloquentes, se déroulent devant le désintérêt, voire le dégoût croissant de la classe ouvrière. Nous pouvons bien sûr nous retrouver, ponctuellement ou sur tel ou tel événement particulier, aux côtés des uns ou des autres. Mais sans aucune participation ni aucun soutien aux combinaisons diverses qui peuvent surgir dans les mois ou les années qui viennent.

Nous ne pouvons et nous ne devons cependant pas négliger ces quelques milliers, voire ces dizaines de milliers de militants ouvriers politiques, directement issus du PC ou pas. Malgré le recul du militantisme dans la classe ouvrière, ils constituent encore la majorité de ceux qui militent dans les entreprises et les quartiers populaires sur le terrain politique.
Même s’ils sont critiques vis-à-vis de la direction du PC et réticents envers un Mélenchon, voire un autre, que leur direction cherche à leur imposer, ils sont, dans leur écrasante majorité, profondément réformistes, et ils ne voient pas d’autre issue pour les travailleurs que la voie électorale. Il est peu vraisemblable que même ceux d’entre eux qui se sentent communistes et aspirent à une société sans exploitation rejoignent le camp des révolutionnaires communistes sans une remontée des luttes ouvrières. Mais il est possible de toucher certains d’entre eux avec les idées et les mots de lutte de classe et de les entraîner à nos côtés sur ce terrain. En tout cas, c’est seulement sur ce terrain que cela vaut la peine de les toucher.

Pour analyser la politique des directions syndicales, Trotsky écrivait en 1940 : « Il y a un aspect commun dans le développement ou, plus exactement, dans la dégénérescence des organisations syndicales modernes dans le monde entier : c’est leur rapprochement et leur intégration au pouvoir d’État. Le capitalisme monopolisateur n’est pas basé sur la concurrence et sur l’initiative privée, mais sur un commandement central. (..) (Les syndicats) doivent affronter un adversaire capitaliste centralisé, intimement lié au pouvoir de l’État. De là découle pour les syndicats, dans la mesure où ils restent sur des positions réformistes – c’est-à-dire sur des positions basées sur l’adaptation à la propriété privée – la nécessité de s’adapter à l’État capitaliste et de tenter de coopérer avec lui. Aux yeux de la bureaucratie du mouvement syndical, la tâche essentielle consiste à “libérer” l’État de l’emprise capitaliste en affaiblissant sa dépendance envers les trusts et en l’attirant à lui. Cette attitude est en complète harmonie avec la position sociale de l’aristocratie et de la bureaucratie ouvrières qui combattent pour obtenir quelques miettes dans le partage des surprofits du capitalisme impérialiste. »

Depuis, l’intégration des syndicats français s’est considérablement renforcée. L’instauration des comités d’entreprise et surtout le développement des organismes paritaires de la Sécurité sociale ont lié de mille façons les dirigeants syndicaux au patronat, leur donnant l’illusion de co-décider et surtout les éloignant toujours plus des travailleurs qu’ils sont censés représenter. Les modifications du mode de représentativité syndicale et l’allongement de la périodicité des élections des représentants du personnel sont autant de manœuvres pour mettre les élus syndicaux hors de contrôle de leur base. Ainsi, les élections de délégués du personnel qui se déroulaient chaque année jusqu’en 1993, puis tous les deux ans jusqu’en 2005 ne sont maintenant organisées que tous les quatre ans. Il en découle une indépendance de plus en plus grande des sommets syndicaux à l’égard de leur base et une complicité plus profonde entre eux et l’appareil d’État.

Cette complicité fait aujourd’hui de la CFDT le plus sûr soutien de Hollande, son secrétaire général, Laurent Berger, se chargeant du service après-vente de la politique de Matignon auprès des travailleurs. Et cette complicité désarme tout autant les militants plus combatifs de la CGT puisque la confédération, après avoir appelé à voter Hollande, passe son temps à lui prodiguer des conseils et à se plaindre de ce qu’il ne l’écoute pas.

Au lieu de compter sur les travailleurs, sur leur conscience de classe et leur combativité, les dirigeants des organisations ouvrières les trompent en mettant leurs espoirs dans un « bon gouvernement de gauche ». Cette politique contribue à la démoralisation des militants. Et quand les travailleurs renoueront avec la volonté de se battre, ils devront faire sans les dirigeants des confédérations syndicales, si ce n’est contre eux. C’est ce qui sera décisif pour l’avenir
.../...
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Message  Copas Sam 27 Déc - 13:49

L'UDCGT de l'Isère demande la démission de le paon

L'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 Ob_57910


L'UDCGT de Paris demande la démission de le paon et du bureau en liant cette question à l'orientation de la direction de la conf ;


ADRESSE DE LA CE DE L’UD de Paris en vue du CCN extraordinaire du 13 JANVIER 2015

Le monde du travail en France et en Europe est sous le feu nourri des politiques libérales les plus acharnées qui entendent ne plus respecter aucune des règles sociales conquises par les générations précédentes. Le projet de loi Macron démontre à nouveau la soumission du gouvernement aux volontés patronales, à l’image de la loi dite de sécurisation de l'emploi et du pacte de responsabilité, nous en demandons le retrait.

La CGT doit continuer de lutter contre les offensives libérales du patronat et du gouvernement qui remettent en cause les droits sociaux des salarié-es.
Son orientation est de mener réellement avec combativité nos campagnes revendicatives avec la ferme intention de les faire aboutir.

C'est à cette tâche que doit se consacrer la direction confédérale, son bureau et le secrétaire général de la CGT.

Le manque d’impulsion confédérale dans les mobilisations contre la loi dite de sécurisation de l'emploi et le pacte de responsabilité, la position prise lors des négociations sur le dialogue social par la direction confédérale sur les seuils sociaux (non débattue en interne et surtout contraire à nos repères revendicatifs) ainsi que la signature de l'accord sur les contrats de sécurisation professionnelle montrent qu'aujourd'hui ce n'est pas le cas.


« La médiatisation à propos de Thierry Lepaon n’est pas l’essentiel. Ce qui compte avant tout, c’est la crise qui s’est instaurée au sein même de la CGT. Il appartient aux organismes statutaires de la première centrale syndicale nationale, d’en débattre franchement afin de rechercher une issue susceptible de préserver la cohésion de la CGT et son aptitude à poursuivre efficacement la lutte pour la défense des intérêts des travailleurs. » (Georges Séguy)

Dans la continuité de son Comité Général qui demandait au C.C.N. de se prononcer pour accorder ou non la confiance au Secrétaire Général de la CGT, la Commission Exécutive de l'UD CGT de PARIS se prononce pour le départ du secrétaire général actuel, Thierry Lepaon.

Elle demande au CCN de révoquer le bureau actuel (article 30 des statuts de la CGT) et d’élire un nouveau bureau avec pour feuille de route :
Développer les luttes
Veiller à l’application scrupuleuse des statuts et à la démocratie interne


Convoquer un congrès extraordinaire en 2015 car la gravité de la situation impose des débats de fond sur l’essentiel de notre démarche, de notre orientation, de notre combat syndical et la vie de notre organisation.

Et parce qu'il y a urgence à se mobiliser, la CE de l’UD propose au CCN de reprendre nationalement son appel à une journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles la plus unitaire possible le 26 janvier, premier jour d’examen à l’Assemblée Nationale du projet de loi Macron, pour exiger le retrait du Pacte de responsabilité et l'abandon du projet de loi Macron.
PARIS, le 18 décembre 2014
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Message  A.C33 Sam 27 Déc - 13:55

gérard menvussa a écrit:L'échange de noms d'oiseau n'a jamais fait avancé le schmilblick et la discussion. 
Laughing surtout quand le débat traite des turpitudes d'un curieux volatileL'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 Le-paon-cgt

oups , pardon..

Tant que j'ai le micro, une ou deux réflexions
-J'avoue avoir du mal à suivre ..car je reconnais ne pas tout saisir de certaines polémiques , n'étant pas (encore) un habitué du site et m'étant toujours un peu perdu dans l'analyse des divergences du courant dit "trotskyste"-même si mon "gauchisse" préféré, "Lénine au petit pied"(36, comme le front?)-saurait me rappeler qu'il est au NPA et n'a jamais été trotskyste.
.

A ce stade de la discusion, on ne m'en voudra pas de dire sans trop d'explications mon sentiment sur quelques points:

-Je ne "comprends" pas cette insistance qu'ont certains camarades ici ,à me présenter "l'unité de toutes les organisations se réclamant de la classe ouvrière" comme un objectif en soi..Nous ne crevons ni du pluralisme syndical, ni de désunion d'appareils divers.Nous souffrons d'une maladie grave qui est la cancérisation de nos "cellule de LUTTE des Classes" au sein du mouvement ouvrier..

Cet état est aggravé par le fait que notre histoire commune(quels qu'aient été nos parcours et nos choix d'engagement-j'exclus les harkis du Capital , genre tribu des Stylos Agiles de la CFDT) a empêché toute forme d'AUTO-organisation , toute volonté de faire de nos orgas ..NOTRE PROPRIETE, certes avec une centralité décisionnaire qui soit tout, sauf du "centralisme" ..

A partir delà, je rejoins Copas sur un point : celui de tenter de savoir pourquoi-je prends ce que je connais- les Indignés, "podemos" (1) dont on peut se gausser quant à la faiblesse de repères dits révolutionnaires, réussissent a  mobiliser, à inventer de la RESISTANCE qui inquiète tant,  à la fois le patronat mais aussi des dirigeants(pas tous!) des CCOO, l'UGT..et provoquent quelques commentaires fielleux de la nouvelle"CGT" que certains comparent àSUD (ce qui selon moi est un peu rapide)

Je précise qu'inconsciemment ces donneurs de leçons de LDC au mouvement social espagnol,  ne se rendent pas compte que leur critique est, objectivement,  la négation de la nécessité d'une Organisation politique que personnellement j'appellle un Parti DU communisme.

.Car , vu l'état des forces politiques se réclamant de Marx, de Lénine , en Espagne... imaginer que la jeunesse qui occupe la rue à Barcelone ou Madrid devrait comprendre que sans visée d'abolition du salariat, on "roule" uniquement pour dorer ses chaines(c'esten parti vrai)..., c'est pour large part , tenir un discours des tenants de la"spontanéité des Masses"

On n'avance pas sans boussole.


Là dessus, je suis léniniste et je cite souvent le CHE
"

Sans organisation les idées perdent de leur efficacité après le premier moment d’élan ; elles tombent peu à peu dans la routine, dans le conformisme, et finissent par n’être plus qu’un souvenir. »

Pour conclure:

Dans l' immédiat , TOUT ce qui aide à faire progresser la conscience de classe, "je prends" sans faire la fine bouche..


Je me répête: nous sous estimons gravement ce que de nouveau et de"porteur" constitue l'actuel et inédit débat qui traverse la CGT.

Partout , il est à encourager, et si mon âge m'autorise un conseil: attention à ceux qui mégotent, tout autant qu'à ceux qui ne veulent que les plumes .du volatile...


.
Parce que ce débat , ses remous, n'interviennent pas à n'importe quel moment!


Mais alors que certains découvrent que la CRISE SYSTEMIQUE du K, conduit à ce que , plus que jamais ce soit effectivement "Barbarie" ou"émancipation humaine" (que nous l'appelions, nous, initiés, ceci ou cela) qui est  au coeur de l'offensive désespérée du K et de ses divers commis politiques ou syndicaux

Qui ne "trahissent pas" !Si on utilise ce terme alors c'est qu'on a pas seulement viré Sarko, mais..cru que, tout de même Hollande ne se coucherait pas devant Gattaz pour faire PIRE que Sarko..

C'est dire si, selon moi, le révolutionnaire de 2014 c'est avant tout celui qui sait "écouter" ses copains d'atelier, de bureau, de laboratoire, ses enfants chomeurs, pour s'appuyer sur ce qui "bouge" , qui est d'"actualité"(comme les problèmes CGT),
 Et qui à partir de cette écoute, avec la patience révolutionnaire, oublie le ton de "celui qui sait" , et ses certitudes, non pas pour caresser le mouvement dans le sens du poil...mais pour s'inscrire , en actes,comme un "modeste" semeur de Futur,

Qui explique pourquoi ce qu'il a engrangé est utile pour du "tous ensemble" , à partir de ce qu'il y a de richesses en jachères dans la tête de chaque "prolo"...


Et qui du coup,  rend, quand on l'exploite, plus concret le débat "stratégie de la CGt"... que la nécessaire mais "secondaire question du nombre de permanents, des avantages de certains, de la marque de la bagnole du secrétaire général de la CGT..et de la résistance qui srrait à"organiser" entre "militants révolutionnaires"... CONTRE les"buros"....

Cordialement


A.C
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Message  Copas Sam 27 Déc - 14:06

Où en est le mouvement GanemosCCOO  à l'intérieur des CCOO espagnoles ?

Pour les bons traducteurs :

http://www.elconfidencial.com/espana/2014-12-22/las-bases-de-ccoo-se-organizan-para-pedir-la-dimision-de-toxo-y-volver-a-la-lucha_590568/

Las bases de CCOO se organizan para pedir la dimisión de Toxo y “volver a la lucha”

Es un clamor interno. La falta de iniciativa de los líderes de CCOO en un contexto de recortes laborales, unida a “su contribución al lavado de cara del gobierno”, está generando un clima de descontento entre los delegados y afiliados de la organización sindical. Si no se reconduce, “esto va a explotar”, se expone. Al menos esa es la lectura de Xaquín García Sinde, un histórico de la organización que fue miembro de la Comisión Ejecutiva del Metal de Galicia y del comité de los Astilleros Navantia de Ferrol, y ahora uno de los impulsores de Ganemos CCOO, una corriente interna nacida hace poco más de un mes y a la que se han adherido ya un millar de delegados y afiliados.

Su hoja de ruta tiene como punto de inicio exigir la dimisión del secretario general, Ignacio Fernández Toxo, y de toda su ejecutiva para convocar acto seguido un congreso extraordinario. Para definir mejor estas pretensiones y aunar apoyos internos organizarán encuentros sectoriales y territoriales por todo el país, como el que se celebró el pasado fin de semana en Madrid con la presencia de dos centenares de sindicalistas. La regeneración que está llamando a la puerta de los partidos políticos cada vez con más intensidad, también se está dejando sentir en los sindicatos. En UGT, su secretario general, Cándido Méndez, se ha anticipado comunicando su dimisión, aunque en diferido, “por responsabilidad ética y moral”.

Desde Ganemos CCOO entienden que la regeneración no sólo es una cuestión de nombres, sino de ideas, “de recuperar el modelo de lucha sindical pegado a los trabajadores, no a los empresarios”, matiza García Sinde. Un giro de timón, añade, que no pueden llevar a cabo los actuales dirigentes, “más preocupados por enriquecerse con tarjetas VIP de Caja Madrid y asegurar la paz social que por responder a las agresiones que están sufriendo los trabajadores. No puede ser que se deje tirados a los compañeros, como ocurrió en el caso de la planta de Coca-Cola en Fuenlabrada porque los trabajadores se desmoralizan y acaban lléndose a casa pensando que el sindicalismo no sirve para nada”.

La hoja de ruta de Ganemos CCOO tiene como primera parada la convocatoria de un congreso extraordinario.La hoja de ruta de Ganemos CCOO tiene como primera parada la convocatoria de un congreso extraordinario.

Otro de los puntos centrales que se discutirán en los encuentros organizados por Ganemos CCOO será la necesidad de aumentar las movilizaciones en la calle. En este sentido, García Sinde adelanta que seguirán aumentando sus presiones hasta que se convoque una huelga general, indefinida si es preciso, dice, “hasta que hagamos caer a este gobierno”.
El “sí se puede” sindical

La cúpula de CCOO ha mantenido el silencio ante la irrupción de esta corriente interna, cuyo nombre no es fortuito, sino que responde a un guiño a la “nueva política”, participativa y horizontal, que pregonan lascandidaturas municipalistas Ganemos, como reconoce su principal promotor. Sin embargo, “internamente están tratando de crear un clima de enfrentamiento diciendo que somo submarinos de Podemos y que promovemos la escisión. Nada más alejado de la realidad. Nosotros creemos que CCOO es una fabulosa herramienta, pero el único problema que tiene es que está en malas manos”.

La recuperación de las señas de identidad del sindicato que promueven las bases de CCOO, inspirándose en el modelo de lucha de Marcelino Camacho, pasa entre otras medidas por aumentar el Control democrático de los responsables sindicales, mediante la elegibilidad y revocabilidad de los mismos, surpimir los privilegios de los liberados, abandonar los consejos de administración, respetar el asamblearismo o permitir que las secciones sindicales y los comités de empresa sean quienes lleven la iniciativa en la lucha por la mejora de los convenios y la defensa de los empleos.

El actual modelo sindical defendido por las dos grandes centrales de trabajadores, UGT y CCOO, está siendo rebatido tanto desde dentro de sus organizaciones como desde fuera bajo el grito de guerra “sí se puede”. Partiendo de lo expresado “a través del 15M, las mareas, las huelgas generales impuestas por la base, y toda una serie de conflictos obreros, que en muchos casos han sobrepasado a la dirección de los sindicatos”, García Sinde concluye que si no se actúa internamente “esto va a acabar rompiendo y las consecuencias para los trabajadores serán devastadoras”.


Par ailleurs, la première rencontre de GanemosCCOO :

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L'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 Empty CGT : quelle sortie de crise ?

Message  Roseau Sam 27 Déc - 14:31

http://www.npa2009.org/actualite/cgt-quelle-sortie-de-crise
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Message  Copas Sam 27 Déc - 17:32

A.C33 a écrit:
gérard menvussa a écrit:L'échange de noms d'oiseau n'a jamais fait avancé le schmilblick et la discussion. 
Laughing surtout quand le débat traite des turpitudes d'un curieux volatileL'affaire Lepaon et ses suites - Page 6 Le-paon-cgt

oups , pardon..

Tant que j'ai le micro, une ou deux réflexions
-J'avoue avoir du mal à suivre ..car je reconnais ne pas tout saisir de certaines polémiques , n'étant pas (encore) un habitué du site et m'étant toujours un peu perdu dans l'analyse des divergences du courant dit "trotskyste"-même si mon "gauchisse" préféré, "Lénine au petit pied"(36, comme le front?)-saurait me rappeler qu'il est au NPA et n'a jamais été trotskyste.
.
A ce stade de la discusion, on ne m'en voudra pas de dire sans trop d'explications mon sentiment sur quelques points:

-Je ne "comprends" pas cette insistance qu'ont certains camarades ici ,à me présenter "l'unité de toutes les organisations se réclamant de la classe ouvrière" comme un objectif en soi..Nous ne crevons ni du pluralisme syndical, ni de désunion d'appareils divers.Nous souffrons d'une maladie grave qui est la cancérisation de nos "cellule de LUTTE des Classes" au sein du mouvement ouvrier..

C'est effectivement un des problèmes du gauchisme de croire que la question de l'unité de toutes les organisations se réclamant de la classe ouvrière nécessite de se défoncer la paillasse.

Tu sais, quand je parle du nombre et qui est qui, c'est important. On ne peut ignorer un parti qui a une influence importante sur la classe ouvrière et se réclame encore du communisme.
Ce n'est plus le cas du PCF, il n'existe plus dans les entreprises, sauf à l'état microscopique, et donc les questions de front unique comme disent les trotskystes n'ont pas grand sens. Tant pis pour ceux qui se saoulent au grand parti de la classe ouvrière...

Ya pas de militants du PC qui mènent un travail en tant que groupe du PC dans les entreprises sauf, et encore, dans des segments très étroits et des fois c'est des oppositionnels, certains furieux et féroces auprès desquels les gauchisses sont des bisounours. Et ce n'est pas en parlant de la grande unité avec les mollassons Laurent et MGB qu'"on" les attirera. Bien au contraire ils vous regraderons en se demandant de quel côté on est.

Retour à la réalité et un coup de torchon sur les illusions partidaires . Ce qui ne m’empêche pas d'estimer juste de tenter de faire des choses avec sur certaines batailles, mais disons que ça relève de 2 ou 3% de l'activité alors que pour une partie des gauchisses, notamment ceux qui font de l'entrisme dans le PCF c'est une activité sacrée...

Exit les partis et organisations politiques telles qu'elles sont, y compris le NPA. Reste la politique a mener dans la classe ouvrière pour son unité dans le combat, avec la recherche de structures d'auto-organisation à l'image de ce que furent les indignés espagnols et les endroits où le mouvement occupy aux USA fut puissant dans la classe ouvrière et fit bouger les lignes (les trotskistes locaux en ont tiré quelques succès électoraux).
L'auto-organisation ne fait pas la conscience mais donne beaucoup d'enseignements.
Il y a eu d'ailleurs plein d'initiative d'auto-organisation ces dernières années mais elles ne sont pas reconnues en tant que telles car elles ne sont pas estampillées avec des drapeaux rouges et les mélopées sur le communisme. Même la reconnaissance que ce fut le prolétariat urbain qui se soit soulevé est nié plus ou moins farouchement.
Le prolétariat s'est soulevé dans un tas d'endroits du monde ces dernières années avec la plupart du temps des formes d’auto-organisation et c'est ce dont il faut prendre conscience. C'est du carburant à communisme ça !

Faire comprendre à des personnes obtuses et sectaires qu'il est extrêmement important d'écouter les leçons des différentes espèces d'indignés, des plenums bosniaques, des villes auto-administrées ou des places occupées pendant de longues périodes par les prolétariats de toutes les rives de la méditerranée, est très important par ce que ça signifie de disponibilités à la bataille et à la révolte.

Comprendre cela c'est comprendre qu'il y a une immense lessive à faire dans les organisations se réclamant de la classe ouvrière;

On a relativisé les partis et orgas politiques se réclamant de la classe ouvrière faute de combattants, reste la question des grandes centrales syndicales. Elles ont par nature, elles, des travailleurs dans leurs rangs, même à la CFDT ou FO. Quelque soit les échanges de beignes avec eux on ne peut oublier leur influence sur les travailleurs, cela rentre dans l'équation à résoudre. Il faut donc leur bouffer leurs bases et ça ne se fait pas en essayant de leur ressembler.
Ca se fait surtout comme l'exemple montré de la vidéo passée sur fesse-bouc, dans le feu des batailles sociales .
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Message  Invité Sam 27 Déc - 19:28

le point a écrit:Élections professionnelles : les fonctionnaires ont voté
Le Point - Publié le 05/12/2014 à 06:57
Dans l'Éducation nationale, la participation s'est améliorée de plus de 3 points, à 41,73 %, par rapport à 2011 où elle avait fortement chuté.
http://www.lepoint.fr/politique/elections-professionnelles-les-fonctionnaires-ont-vote-05-12-2014-1887044_20.php

Le mauvais "buzz" Thierry Lepaon

Pour la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu, au global, ce serait un "vrai souci" si la participation était inférieure à celle des dernières élections, à 55 %, contre 64 % en moyenne lors des précédents scrutins. Ce taux général ne sera connu que vendredi soir et il faudra attendre mardi pour avoir les résultats d'ensemble permettant d'établir la représentativité des syndicats.

La CGT, en tête dans les trois versants avec plus d'un quart des voix (25,4 %), espère que ses difficultés internes ne se répercuteront pas dans les votes. Jean-Marc Canon, numéro un pour la fonction publique, ne veut pas croire à un impact du mauvais "buzz" autour de Thierry Lepaon. "De toute façon, il sera difficile de savoir quelle est l'influence réelle de ces affaires sur les résultats", souligne-t-il.

C'est quant même incroyable qu'on parle "d'affaire lepaon", il est justiciable comme la était Tapi?
L'affaiblissement de la CGT au négociation avenir peut aussi très bien convenir a ceux qui qui vote des lois liberticide, bloque les salaire, dégraisse dans le privé ou le public.
Et puis vous remplacer Paon par qui dalleurs?

1) Je suis désoler mais c'est des vrai question, entre ceux qui veulent fliqué les militants, se présentant comme des chefs représentant une élite imaginaire, et ceux qui pense que horizontalité rime avec guillotine, on est pas rendu...

2) Si ils y a un manque de démocratie participatif a la CGT, une telle politique n'exclus aucunement des dérivent autoritaire, comme la démontré en 2007 et dernièrement  les tentative du front de gauche et autre fiasco politique. Cette option horizontale est une utopie réalisé qu'il faux remette sur l'établie, ont est plus en 36 et la France c'est pas l'Espagne... Suspect
De plus la démocratie participatif n'est défendu que par quelque libertaire, pour quelle résulta?
Le risque étant de crée un appareil démocratique, pris d'asseaux par des appareil politique qui le sont moins.

3) En se qui concerne la CGT, il reste a prouvé que la "bureaucratie" dénoncer a pris c'est distance avec le PCF?

4)je ne sais pas si  les responsables syndicale passe plus leurs temps a se dénoncer entre eux, , plutôt que de se battre pour dénoncer les dessin du patronat, mais la première proposition commence a prendre lourdement de l'importance.
Preuve en es:
Ainsi La Poste signait, le 27 janvier 2006, avec la CFDT, FO, UNSA et CFTC un accord "maison" sur la manière de voir la représentativité syndicale, les 2 syndicats majoritaires (CGT et SUD) n’usant pas de leur possibilité de veto pour cet accord.
http://lenumerozero.lautre.net/article1799.html

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Message  gérard menvussa Sam 27 Déc - 19:42

Rigolo de sortir un article de 2009 pour parler des problémes actuels. T'as pas plus récent ?
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Message  Invité Sam 27 Déc - 19:53

gérard menvussa a écrit:Rigolo de sortir un article de 2009 pour parler des problémes actuels. T'as pas plus récent ?

Ta cas tout lire fénniace (si je peut me permette)!
Il y a deux article proposer donc un plus récent..
Cela dit qu'es qui a changer, en quoi ils y a moins de division provoqué par les direction?

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Message  gérard menvussa Sam 27 Déc - 20:14

Pour lire, encore faudrait il que ce soit lisible.
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Message  Invité Sam 27 Déc - 20:17

gérard menvussa a écrit:Pour lire, encore faudrait il que ce soit lisible.

Les article sont lisible.

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Message  Copas Dim 28 Déc - 2:09

Appel utile pour comprendre les contradictions de certain(e)s :

https://www.facebook.com/video.php?v=10153488027111164&set=vb.620431163&type=2&theater
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