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Message  sylvestre Mar 29 Juin - 14:10

http://www.eitb.com/infos/politique/detail/455699/greve-generale-tres-suivie-pays-basque-sud-dissensions/

Grève générale très suivie en Pays Basque sud, malgré les dissensions

Rédaction - 29/06/2010 | eitb.com |

Les syndicats basques affrontent divisés une première journée de grève générale ce mardi, sans l'appui des principaux partis politiques, mais avec celui de la rue.


C'est à une grande journée de protestations contre les mesures économiques de rigueur qu'ont appelé la plupart des syndicats du Pays Basque sud ce mardi.

Les syndicats ELA, LAB, ESK, STEE-EILAS, EHNE et HIRU ont ainsi massivement convoqué les manifestants, le plus important des défilés étant programmé en fin de matinée depuis la Plaza Moyúa de Bilbao, tandis que UGT-Euskadi est l'unique grand syndicat basque à ne pas appeler à sa participation.

Impulsée par le gouvernement de José Luis Zapatero, les modifications envisagées du Code du Travail, la baisse de salaires des fonctionnaires et les dispositions envisagées pour les retraites ont motivé plusieurs milliers de manifestants à bloquer presque totalement les transports publics ou les principales industries d'Euskadi.

Cette journée de protestations a été rejetée par les principaux partis basques comme le Parti socialiste et le Partido Popular de droite (PP), mais également par le Parti National Basque (PNV).

Pour la chef de file du PNV Iñigo Urkullu, cette initiative est une "ressource" des travailleurs, mais, estime-t-il, "on ne peut pas soutenir ce genre de grève, encore moins quand elle est forcée".

Les socialistes basques, par la voix de leur secrétaire générale et chef de gouvernement de la Communauté autonome Patxi Lopez, ont déclaré avoir "entendu la colère des travailleurs", estimant que "dans un contexte de décisions économiques difficiles, le pays n'est pas pour la grève", un son de cloche identique pour la Présidente du Parlement basque, Arantza Quiroga (PP).

Aux premières heures de la convocation, les syndicats se sont déclarés satisfaits de la mobilisation, qui atteint près de 90% dans l'industrie, réduit les transports publics à son seul niveau de service minimum, et affecte environ 30% des services publics.

Dans la matinée, divers incidents ont opposé forces de l'ordre et piquets de grève, au cours desquels plusieurs travailleurs auraient été blessés par des charges de la police basque à Bilbao et Vitoria-Gasteiz.

La porte-parole du gouvernement basque, Idoia Mendia, a qualifié la situation de "normale", au vu des dispositifs mis en place pour "garantir autant le droit de grève que le droit de travailler".

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Message  sylvestre Mar 29 Juin - 14:37

http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-service-minimum-suspendu-dans-le-metro-madrilene-en-greve_902626.html


Le service minimum suspendu dans le métro madrilène en grève

Par Reuters, publié le 29/06/2010 à 11:23
Le métro de Madrid est totalement paralysé, au deuxième jour de la grève organisée pour dénoncer les mesures salariales du plan d'austérité adopté par le gouvernement.
Ce plan, destiné à dégager 15 milliards d'euros d'économies, prévoit notamment une réduction de 5% du traitement des fonctionnaires. Cette mesure ne devait pas s'appliquer aux compagnies de transports publics, mais les autorités madrilènes l'ont étendue aux salariés du métro.
"Il n'y a de service sur aucune ligne", a déclaré un responsable du métro de la capitale.
Le service minimum requis par la législation espagnole a permis lundi d'assurer la moitié des dessertes, mais les syndicats ont décidé lundi soir de suspendre totalement le trafic, ce qui est sans précédent depuis vingt ans, selon la presse.
Le mouvement a été précédé le 8 juin d'une journée d'action dans la fonction publique. Une grève générale est par ailleurs programmée le 29 septembre pour dénoncer la réforme du code du travail qui vise à assouplir les conditions de licenciement et d'embauche et lutter contre le chômage qui touche en Espagne 20% de la population active.
Blanca Rodriguez, Jean-Philippe Lefief pour le service français
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Message  Aura Mar 29 Juin - 19:06

On ne pourrait pas plutôt faire un fil "Pays basque" ?
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Etat Espagnol Empty Le tract

Message  Aura Mar 29 Juin - 19:13

29 juin.
GRÈVE GÉNÉRALE.


POUR
LA DÉFENSE DE NOS DROITS. LES CONTRAINTES, ÇA SUFFIT

!




Il y a un an
notre majorité syndicale a organisé une grève générale. Des
milliers de personnes grossissaient déjà les files du chômage et
le chantage était de plus en plus utilisé au niveau individuel et
sur le plan des négociations collectives.




Nous avons
organisé cette grève afin de faire passer un message très simple :
si les politiques ne changeaient pas, les restrictions et les
réformes viendraient. Le temps nous a donné raison.




Le pouvoir
économique et financier, avec l'excuse d'une crise créée par ce
dernier, continue son offensive pour accumuler des richesses sans
aucun changement du modèle économique. Son objectif étant d'en
finir avec ce que nous connaissons sous le nom d'État Providence.




Les
gouvernants se sont subordonnés à ses
exigences. Ainsi, toutes les mesures adoptées par le gouvernement
espagnol, copiées et appliquées avec la soumission absolue des
administrations de la CAPV et de Nafarroa (réduction des salaires
dans le secteur publique, réduction des budgets dédiés au social,
gel des retraites et détérioration des services publiques) ne
bénéficient qu'à un petit nombre au détriment des classes les
plus défavorisées.




La UGT et la
CCOO (syndicats espagnols) ont négocié les réformes avec le
patronat et le gouvernement espagnol en prétendant réinstaller le «
dialogue social », de plus en plus utilisé comme un instrument de
contrôle social et de démobilisation. De plus, ils ont rompu les
règles du jeu en s'appropriant une représentation qui ne leur
correspond pas et en avalisant les politiques de López et de Sanz.




À présent,
c'est au tour de la réforme du travail, réforme qui ne donne pas de
solution aux problèmes générés par la crise, mais au contraire,
qui les renforce. Et nous constatons que le contenu adopté
définitivement peut incorporer des mesures encore plus
préjudiciables.




ORIENTATION DE
CES RÉFORMES

Les mesures
adoptées et celles à venir :

- engagent des
réductions budgétaires et une diminution des droits pour la classe
ouvrière et les retraités.

- sont celles
réclamées par les pouvoirs économiques.

- sont
pleinement assumées par tous les partis gouvernants

- sont
soutenues par des groupes de pression médiatiques




DES MESURES
ANTISOCIALES

- appauvrissent
la majorité de la société, prolongent la crise économique et
aggravent le chômage

- sont
mises en place de manière antidémocratique
puisque la société ne peut connaître leur contenu

- sont
négociées suivant un calendrier qui rend très difficile
l'organisation d'une réponse sociale




IL EXISTE UNE
ALTERNATIVE

- devant ces
diminutions de droits, il est nécessaire de donner une réponse
tranchante et contredire le pouvoir. Le syndicalisme revendicatif n'a
jamais été aussi nécessaire. Il est l'unique instrument capable
d'améliorer les conditions de vie et de travail des personnes. Ce
syndicalisme doit être le moteur du changement exigé par la classe
ouvrière basque.




- il faut
changer ces politiques soumises ainsi que l'omnipotence économique.
C'est l'économie qui doit être au service des personnes et non les
personnes qui doivent être au service de l'économie d'une minorité.
Il est temps d'arrêter d'enrichir les plus puissants en
appauvrissant la classe ouvrière en prenant des décisions
unilatérales. Les travailleurs doivent pouvoir prendre part aux
questions les concernant.




- il est
l'heure de répondre aux revendications émanant de la classe
ouvrière du Pays basque. Dans ce sens, il est temps pour les partis
politiques basques de décider s'ils acceptent les contraintes mises
en place par Madrid pour adopter des compromis en faveur de la classe
ouvrière basque ainsi qu'un nouveau cadre qui nous permettrait de
décider des politiques nécessaires à la défense des droits
sociaux et professionnels au sein du Pays basque.




LA MAJORITÉ
SYNDICALE BASQUE EXIGE

- le retrait
immédiat de la réforme du travail mise en place par le Gouvernement
espagnol




- un changement
radical des politiques publiques dans les institutions du Pays basque
espagnol, dans le sens des demandes contenues dans le décalogue
syndical, avalisé par 132 000 signatures, ainsi qu'un compromis
clair contre toutes les reformes portant préjudice aux intérêts de
la classe ouvrière.




- la garantie
des instruments de participation et de décision qui nous
permettraient d'être les protagonistes dans les décisions nous
concernant afin de pouvoir établir un nouveau modèle économique,
social et professionnel fondé sur la justice sociale et la
répartition des richesses et du travail tant productif que
reproductif.




- un Cadre
Basque des Relations Professionnelles et Protection Sociale fondé
sur l'égalité homme/femme, ce qui nous permettrait de mettre en
place nos propres politiques économiques, professionnelles et
sociales et d'envisager notre propre cadre de négociation
collective.




NON À LA
RÉFORME PARCE QU'ELLE…




FACILITE LE
LICENCIEMENT ET BAISSE SES COÛTS

- elle modifie
la loi afin que les licenciements jusqu'alors considérés comme
abusifs soient considérés comme pertinents. Ainsi, l'indemnisation
de 45 jours par an avec une limite de 42 mensualités est réduite à
seulement 20 jours avec une limite d'un an




- elle
généralise le contrat à durée indéterminé. Ainsi, les nouveaux
CDI auront une indemnisation pour licenciement abusif de seulement 33
jours avec une limite de 24 mois




- cette
diminution des droits touche ceux qui ont de l'ancienneté ainsi que
les nouvelles embauches. Personne n'est en sécurité et nous ne
pouvons nous voir dans la rue sans droits ni indemnisation minimum.




- de cette
manière, les licenciements sont financés par l'argent public.




ILS PERMETTENT
DE NE PAS RESPECTER LES CONTRATS ET SONT UNE ATTEINTE À LA NATURE
MÊME DE LA NÉGOCIATION COLLECTIVE




- Ils donnent
plus de facilité aux entreprises pour ne pas appliquer le salaire
fixé dans le contrat





- ils
facilitent la flexibilité professionnelle ce qui donne plus de
pouvoir au patron pour modifier sans accord syndical les conditions
négociées dans le contrat (horaires, répartition de la journée de
travail, équipe, fonctions…)




- ces mesures
représentent une attaque en bonne et due forme à la négociation
collective




SE DÉVELOPPENT
LES AGENCES PRIVÉES POUR L'EMPLOI À BUT LUCRATIF

- ces agences
courent après les bénéfices et font un pas de plus dans la
marchandisation des politiques de recherche d'emploi




- cela met les
politiques de travail entre les mains d'entreprises qui ne vont pas
avoir intérêt à louer leurs services aux personnes étant dans la
pire des situations pour accéder a un emploi, générant ainsi des
discriminations




ELLE ANNULE DES
RESTRICTIONS FAITES AUX AGENCES D'INTERIM




- elle leur
permet l'accès à des secteurs et des services qui leur étaient
jusqu'alors interdits




- elle annule
les restrictions faites à ces entreprises établies dans la
négociation collective ayant lieu dans le cadre de la lutte
syndicale




ELLE N'ANNULE
PAS LA PRÉCARITÉ PROFESSIONELLE




- on prétend
pouvoir expliquer que la réforme rend plus difficile le travail à
temps partiel. Pourtant, aucune mesure n'a été adoptée en ce qui
concerne la lutte contre la fraude contractuelle, ce qui fait que le
licenciement abusif restera légal




- cela maintien
l'utilisation de l'emploi précaire pour les jeunes actifs, tels que
les contrats de formation et les contrats de stages. Et dans certain
cas, elle permet de les utiliser plus facilement.




NOUS NE SOMMES
PAS DE LA MARCHANDISE

De toutes
les crises ayant existé, celle-ci est de loin celle qui profite le
plus au patronat. Ils ont abusé du travail partiel et ont licencié
la plupart des gens sans droits ni indemnisation. Grâce à cette
réforme, ils profitent de la peur des gens et veulent imposer un
système qui soumet quiconque à la précarité. Par ces
indemnisations de misère, ils jettent les
gens dans la rue. Et cette réforme nous affecte tous : ceux qui
détiennent une ancienneté dans des entreprises et secteurs avec CDI
(ils peuvent être licenciés pour raisons économiques avec des
indemnisations de misère) ; ceux qui sont sous CDD ; ceux qui
accèdent au marché du travail... Toutes ces mesures sont très
dures et nécessitent une réponse tranchante.




ELA-LAB-ESK-STEE/EILAS-EHNE-HIRU
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Message  sylvestre Mer 30 Juin - 10:44

Aura a écrit:On ne pourrait pas plutôt faire un fil "Pays basque" ?

On peut parfaitement, mais en l'occurence il s'agit d'un mouvement social ayant lieu dans le "Pays basque sud" c'est à dire dans l'Etat Espagnol - et qui vise justement à répliquer à des mesures prises par le dit Etat Espagnol.

En plus c'est dans le contexte d'autres mouvements qui ont lieu comme celui du métro de Madrid :

http://www.enlucha.org/?q=node%2F2238


La huelga en el Metro de Madrid: el camino a seguir para la clase trabajadora

Etat Espagnol Huelgamadrid

Después del decreto de recortes dictados por el Gobierno, la Comunidad de Madrid decidió aplicar el descuento también a los trabajadores del Metro madrileño, saltándose el último convenio firmado. La asamblea de trabajadores a la que asistieron más de 4.000 trabajadores decidió, a mano alzada, ir a la huelga y no acatar los servicios mínimos impuestos por la Comunidad de Madrid. Unos servicios mínimos que pretendían que no hubiera huelga. Esperanza Aguirre después de cometer una ilegalidad al saltarse un convenio pretendía utilizar una argucia legal para parar las protestas.

El comité de empresa compuesto por el Sindicato de Conductores, CCOO, UGT, Solidaridad Obrera y Sindicato Libre, avisó del carácter abusivo de la medida y de los servicios mínimos. La ya mencionada asamblea de trabajadores ratificó la propuesta de llevar adelante una huelga sin el cortapisas representado por los servicios mínimos, que por cierto siguieron el lunes, mostrando voluntad de negociar con el gobierno de Madrid. Al no dar este “austero” gobierno –que por cierto cuenta con cerca de un centenar de altos cargos que cobran más que Zapatero– muestras de retirar los recortes los trabajadores y trabajadoras decidieron mostrar su verdadero poder.

Ni la intervención de los antidisturbios intentando romper los piquetes, ni toda la “Brunete mediática” criminalizando a los trabajadores, han servido para poner los metros en marcha. Este es el auténtico poder de clase, el poder de parar la maquinaria del estado. Es ahí donde radica la potencia de la huelga como mecanismo con el que conseguir las reivindicaciones. Una huelga convocada mediante la democracia directa, siguiendo aquel principio tan sencillo del carácter decisorio de la asamblea. A día de hoy los trabajadores y trabajadoras del metro de Madrid muestran al resto de la clase el camino a seguir para que la huelga del 29-S sea un éxito y por ende se consigan parar los recortes.

– La asamblea no se ha lanzado a la huelga jugándoselo todo a una fecha sino que ya de entrada ha convocado tres días, dejando claro que las movilizaciones seguirán si el gobierno no retira los recortes.

– Las decisiones se han tomado en asambleas abiertas a todos los trabajadores y trabajadoras, asambleas totalmente decisorias donde se ha votado a mano alzada. Utilizando mecanismos de democracia directa que refuerzan la confianza de los participantes en las posibilidades de victoria. Cuando la asamblea es la que decide el colectivo se refuerza a la vez que se incrementa el sentimiento de unidad.

En definitiva los trabajadores y trabajadoras del metro de Madrid han aplicado los principios de unidad, radicalidad y democracia directa, principios que a lo largo de la historia han cimentado las principales victorias de la clase trabajadora. Toda la solidaridad para con la plantilla de metro de Madrid, su victoria, de darse, será una victoria de todos y todas.

Oscar Simón es militante de En lluita

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Message  sylvestre Mer 30 Juin - 10:54

http://www.lavanguardia.es/premium/publica/publica?COMPID=53954852316&ID_PAGINA=200806163&ID_FORMATO=9&PAGINACIO=1&SUBORDRE=3&TEXT

Aguirre y la policía no logran reabrir el metro madrileño, en huelga total
function onVideoLoad_my105044426001(evt) { video_omniture('Huelga total en el metro de Madrid'); }

Huelga total en el metro de Madrid. Hoy no circulará ni un solo tren en la capital. Los trabajadores decidieron anoche radicalizar sus protestas ante la negativa del gobierno de Esperanza Aguirre de cancelar el recorte de los salarios.  -  Vídeo: Atlas | Foto: EFE

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Message  sylvestre Mer 30 Juin - 11:03

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Message  cundo Jeu 1 Juil - 22:30

http://www.liberation.fr/economie/0101644624-pour-reduire-son-deficit-public-l-espagne-augmente-la-tva

Pour réduire son déficit public, l'Espagne augmente la TVA[url][/url]
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Message  sylvestre Mar 20 Juil - 18:01

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/index.php?act=artl&num=2189&id=25&via=rss

[quote]Espagne : Face aux attaques du gouvernement, les travailleurs du métro de Madrid répondent par la grève

En mai dernier, le gouvernement du socialiste Zapatero annonçait un plan de rigueur pour réduire la dette publique, afin de financer les banquiers, et comportant entre autres mesures la baisse de 5 % en moyenne des salaires des fonctionnaires. Largement relayé par les médias, il martelait l'idée que les fonctionnaires étaient des privilégiés puisqu'ils avaient la garantie de l'emploi.

Heureusement, ce matraquage médiatique n'a pas empêché des travailleurs de réagir et de contester ces mesures, en particulier ceux du métro de Madrid (7 700 salariés). La mobilisation a commencé le 17 juin dernier par un rassemblement devant le Parlement, où la présidente du gouvernement autonome de Madrid, Esperanza Aguirre, du Parti Populaire, présentait le décret-loi. Le 18, lors d'une assemblée de plus de 4 000 travailleurs, une intersyndicale se mettait en place et décidait la grève pour le 28, jour où le Parlement abordait le point de la baisse salariale. La discussion porta même sur la grève illimitée : les salaires avaient déjà été bloqués et le personnel revu à la baisse avec l'introduction de guichets automatiques. À cela s'ajoutait le cynisme du gouvernement de droite de l'Autonomie de Madrid, qui exigeait une économie salariale de près de neuf millions d'euros alors que la direction du métro avait passé un contrat pour 24 millions en publicité à une entreprise liée au Parti Populaire !

La grève fut massivement suivie, mais le patronat et le gouvernement exigèrent un service minimum de 50 %, et de 70 % aux heures de pointe. Là encore Esperanza Aguirre s'en prit aux grévistes, vitupérant le « chantage » de la grève et montrant les travailleurs du métro comme des privilégiés à l'emploi garanti et aux salaires élevés. Le Parlement approuva le décret. Mais les travailleurs, réunis en assemblée, décidèrent le soir même de ne pas reculer et de refuser les services minimums. Des piquets par ligne, des informations aux usagers furent organisés et le lendemain le métro resta paralysé. Le 30 juin aussi la grève fut largement suivie et aucune rame ne sortit. Le gouvernement autonome voulut mettre en marche la ligne qui mène à l'aéroport, mais en vain.

Les attaques des patrons du métro, du gouvernement national du socialiste Zapatero, du gouvernement régional de droite, ne se firent alors pas attendre. Ils firent cause commune contre les travailleurs et mirent en marche le rouleau compresseur des médias pour monter la population contre les grévistes. Esperanza Aguirre fit préparer 200 lettres de licenciement et donna ordre aux médecins du travail et de la Sécurité sociale de ne pas donner d'arrêts maladie, pour rendre ainsi illégal le fait de ne pas effectuer le service minimum.

L'intersyndicale appela encore à la grève le 1er et le 2 juillet, en acceptant les services minimums pour parer l'offensive médiatique et pouvoir négocier.

À ce jour, la baisse des salaires proposée est passée à 1,5 %. Le lundi 12 juin, les assemblées ont jugé ce recul insuffisant et un appel à la grève a été lancé pour mercredi 14 et vendredi 16, avec les services minimums.

Les travailleurs du métro n'ont donc pas dit leur dernier mot. Ils ont raison de refuser de payer la crise et surtout d'exprimer leur colère par la grève. La haine que cette dernière a suscitée auprès des dirigeants montre bien la crainte qu'ils ont de la force que peuvent représenter les travailleurs en lutte.

Hélène GRILLET
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Message  sylvestre Ven 23 Juil - 10:26

Etat Espagnol CartelUniVerCast

Les détails sont là : http://www.anticapitalistas.org/node/5440
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Message  sylvestre Ven 23 Juil - 15:07

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/07/20/les-deputes-espagnols-refusent-d-interdire-la-burqa-dans-les-lieux-publics_1390347_3214.html#xtor=RSS-3208001

Les députés espagnols refusent d'interdire la burqa dans les lieux publics

Après la Belgique et la France, le débat sur le voile intégral fait tache d'huile en Espagne, où les interdictions municipales se multiplient. Mardi 20 juillet, la chambre des députés a repoussé, par 183 votes contre 162, la proposition de loi déposée par l'opposition de droite, menée par le Parti populaire, en faveur d'une interdiction du voile intégral dans les lieux publics. Ce vote va à l'encontre de celui du Sénat, en juin, sur le même texte.

En Espagne, où la communauté musulmane représente 1,2 million de personnes mais où le port du voile intégral est ultra-minoritaire, ce sont des communes catalanes qui ont pris les devants. Neuf municipalités de cette région abritant d'importantes communautés marocaines et pakistanaises ont interdit ces dernières mois le voile intégral dans les édifices publics, mais pas dans la rue. La question transcende les clivages : ces interdictions ont été prononcées à l'initiative de toutes les couleurs politiques.

"RESPECT DE L'ORDRE PUBLIC"

Le débat suscite un certain embarras au sein du gouvernement socialiste, partagé entre deux de ses marques d'identité : la défense de l'égalité hommes-femmes, et le respect des cultures qu'il promeut internationalement à travers son initiative de "Dialogue des civilisations" entérinée par l'ONU. "A ce rythme, il y aura bientôt plus d'arrêtés municipaux que de burqas en Espagne", a déploré la ministre de l'égalité, Bibiana Aido, jugeant "nécessaire une régulation générale du voile intégral". "La burqa ne pose pas seulement un problème d'identification. Elle porte atteinte à l'égalité et à la liberté des femmes. Mais c'est une question extrêmement complexe qu'il faut aborder avec réflexion pour ne pas créer beaucoup plus de problèmes", a-t-elle souligné.

La puissante Eglise catholique espagnole défend le port du voile intégral au nom de la Constitution, qui stipule : "Les personnes et institutions ont le droit de manifester leur croyance, dans la limite du respect de l'ordre public".

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Message  sylvestre Ven 20 Aoû - 14:03

http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/08/19/en-espagne-des-militants-dextreme-droite-infiltrent-un-important-syndicat-anarchiste/#xtor=RSS-32280322

19 août 2010

Des militants du Movimiento social republicano (MSR) ont, pendant plusieurs mois, appartenu à la CGT espagnole. C’est ce qu’a révélé le quotidien de gauche Publico, dans son édition du 10 août . Dans l’article, il est en outre précisé qu’auparavant, un des “infiltrés”, Juan-Antonio Aguilar, avait été adhérent aux Commissions ouvrières (CCOO, ex-communistes) et qu’en 2009 certains adhérents des CCOO avaient invité des membres du MSR à participer à une manifestation des salariés de la société de sécurité Prosegur.

Parmi ces quatre militants d’extrême droite, Juan-Antonio Llopart, dirigeant du MSR, condamné, selon Publico, pour “apologie de crimes nazis” et “pour avoir distribué des livres sur Adolf Hitler”. Sur son blog, Juan-Antonio Llopart publie d’ailleurs la photo de sa carte de membre de la CGT.

“Nous nous en sommes rendu compte car l’un d’entre eux [Llopart] était très connu. A partir de là, on a trouvé les autres”, nous raconte Manuel Gomez de la CGT. En revanche, la CGT -syndicat anarchiste, né d’une scission d’avec la CNT et qui regroupe environ 60 000 adhérents- “ne s’explique pas” pourquoi ces militants d’extrême droite ont choisi de les infiltrer.

“Tolérance zéro”

Dans un communiqué publié sur son site, le syndicat - qui a exclu ces quatre personnes- rappelle qu’il “ne tolère pas de personnes d’idéologie fasciste en son sein” et que “la CGT conserve une attitude de totale intransigeance, de tolérance zéro, devant ce type de situations. […] Comme organisation anarcho-syndicaliste, la CGT maintient un engagement permanent de lutte contre le fascisme, la xénophobie, le racisme et contre tout type d’idéologie totalitaire”.

De son côté, le MSR, on feint l’innocence et on affirme “ne pas comprendre” le problème. “Les militants du MSR sont libres d’adhérer au syndicat qu’ils veulent”, nous déclare Carmen Martin qui nie toute tentative d’infiltration. Et va même plus loin en affirmant “que l’on peut adhérer au syndicat les plus proches de nos idées comme la CNT ou la CGT”.

Pour justifier cette assertion pour le moins étonnante -surtout en Espagne où l’une des principales forces d’opposition au fascisme était les anarchistes-, Carmen Martin réfute “l’étiquette d’extrême droite” et nous dit que “le MSR est pour un syndicalisme révolutionnaire et a pour référence Georges Sorel [entre autres un des inspirateurs de Mussolini, théoricien du syndicalisme révolutionnaire].

En fait, le MSR, à l’image de certains groupes néo-fascistes italiens, joue sur l’ambiguïté de leurs mots d’ordre sociaux pour s’accoler une image “révolutionnaire”. Le MSR est d’ailleurs issu d’une tendance de la Phalange espagnole plus proche du fascisme italien que du franquisme conservateur. Le MSR entend ainsi conserver l’aspect “national syndical” de cette organisation.

“Extrême droite subversive”

Carmen Martin a par ailleurs écrit la préface d’une réédition du livre de Michel Schneider - militant français d’extrême droite, animateur du site Tout sauf Sarkozy-  “Principes de l’action fasciste” où elle déclare que “”Les principes de l’action fasciste” nous montrent le chemin à suivre et qui maintiennent vivante la possibilité d’une révolution, mais sans nostalgie.”

En France, le groupe dont le MSR est le plus proche, est VoxNR de Christian Bouchet. Ce dernier définit le MSR - ses “amis de trente ans”- comme “un groupe nationaliste révolutionnaire, de l’extrême droite subversive.”. Et s’ils ont mis “un peu d’eau dans leur vin pour pouvoir se présenter aux élections européennes”, M. Bouchet voit en eux “quelque chose d’approchant de ce que l’on faisait à Unité radicale “.

M. Bouchet rappelle que “dans les années 1990, avec Nouvelle résistance (NR), nos militants adhéraient à la CGT. On doit être là où le peuple est, pas dans les syndicats jaunes.” Nouvelle Résistance, qui ambitionnait au début des années 1990, de“créer un front uni antisystème”, s’était d’ailleurs fait une spécialité des tentatives d’infiltration.

Christian Bouchet,à l’époque, est relativement fasciné par les courants d’extrême gauche qui pratiquaient l’entrisme et/ou l’infiltration. Nouvelle Résistance s’y essaie.Des militants de Nouvelle Résistance se feront ainsi débusquer en 1990-1991 : quelques-uns dans le milieu libertaire, d’autres au sein du groupuscule trotskiste Socialisme International; plus massivement  au sein d’Ecolo-J, une  association très proche des Verts, où des militants de NR étaient parvenus à contrôler des comités départementaux.

NB: Signalée par “Stohr” dans les commentaires ci-dessous une photo où l’on voit les responsables du MSR avec Bruno Gollnisch. Rien d’étonnant à cela puisque le MSR fait partie avec le FN, le Jobbik hongrois , le British national party ou encore les Italiens de Fiamma tricolore, de “l’Alliance européenne des mouvements nationaux” dont M. Gollnisch est un des initiateurs.
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Message  Invité Ven 20 Aoû - 14:41

Citation de Cundo:
"Pour réduire son déficit public, l'Espagne augmente la TVA"

Et cela va se généraliser... partout.

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Message  nico37 Jeu 23 Sep - 21:19

« La plus importante attaque contre le droit au travail des 30 dernières années » - Les organisations syndicales espagnoles se préparent à la grève générale

Nouvelles 21-09-2010

Pendant que les syndicats organisent une journée d’action paneuropéenne contre les politiques d’austérité le 29 septembre, les centrales syndicales nationales espagnoles CC.OO et UGT se préparent à une grève générale nationale le 29 septembre.

Les syndicats espagnols contestent un double assaut. Les banques, les négociateurs et les spéculateurs, dissimulés derrière le FMI, exigent des mesures draconiennes pour garantir leurs obligations. En mai, le gouvernement socialiste a fait adopter de force un plan d’austérité de 15 milliards d’euros (USD 18,5 milliards) comprenant des coupes sombres dans les dépenses et les investissements publics et une diminution des 5 % des salaires des travailleurs/euses du secteur public. Le deuxième assaut est venu d’une série de « réformes » du marché du travail, lancée par un décret gouvernemental en juin et complétée par le Parlement le 9 septembre, qui rend les licenciements plus faciles et moins coûteux pour les entreprises.

Dans le premier d’une série d’entretien avec des membres de l’UITA à propos de la grève projetée, l’UITA s’est entretenue avec Javier González Martino, secrétaire général du Syndicat du commerce, de l’hôtellerie et du tourisme des Comisiones Obreras ([FECOHT-CC.OO).

Le gouvernement espagnol, mais aussi l’UE, le G20, les grands intervenants financiers et le FMI s’entendent pour dire que le temps des mesures incitatives est terminé : les gouvernements doivent faire preuve d’austérité pour reprendre en main leur situation fiscale. La grève projetée est un refus net de cette ligne de pensée. Pourquoi croyez-vous que l’austérité n’est pas la solution et quelles mesures concrètes proposez-vous pour stimuler la création d’emploi, l’investissement réel et un secteur public fort?

Le CCOO propose une réforme du système financier qui permettra d’assurer le contrôle et l’accès au crédit pour les familles et les entreprises, des politiques industrielles, énergétiques et éducatives qui nous éloignerons d’un modèle de croissance basé entièrement sur la construction et les bulles immobilières et une réforme fiscale pour lutter contre la fraude.



Les organisations syndicales souhaitent entreprendre des négociations sur un pacte national qui permettrait à notre pays de s’attaquer à la crise de la meilleure façon possible. L’intervention pernicieuse du gouvernement, applaudie par les employeurs, a dilapidé la bonne volonté des confédérations syndicales CC.OO et UGT. Nous proposons d’autres options et d’autres politiques pour réduire le déficit public en augmentant les revenus du gouvernement et en faisant émerger l’économie souterraine. Nous tentons aussi de réformer le système de négociation collective et de le renforcer afin de protéger le système de retraite public et corriger les abus dans le recours au travail précaire et les contrats à court terme.

Enfin, le CC.OO s’oppose à la hausse de l’âge de la retraite à 67 ans, parce que cette mesure n’est absolument pas nécessaire. Nous favorisons plutôt le renforcement des mesures actuelles de retraite volontaire souple.

Comment suscitez-vous le soutien au mouvement de grève, non seulement auprès de vos membres mais dans la cadre d’une mobilisation plus vaste?

L’appel à la grève générale du 29 septembre est une réponse à la plus grande attaque contre le droit au travail des 30 dernières années. Il est triste de constater qu’elle est l’œuvre d’un gouvernement qui prétend être de gauche tout en s’appuyant sur le soutien des employeurs.

Au CC.OO, nous sommes convaincus/es que les travailleurs rejetteront massivement la réforme du travail le 29 septembre. Nous avons entrepris d’informer les milieux de travail et le grand public de nos raisons et des solutions de rechange proposées par les fédérations syndicales. Le CC.OO et l’UGT ont appelé les mouvements sociaux, les forces culturelles et la gauche à jouer un rôle actif et à participer à la grève générale pour les droits des travailleurs/euses le 29 septembre.



Après le 29 septembre, quelle est l’étape suivante ?

Plus que jamais, nous poursuivrons la lutte pour la restauration des droits volés par le gouvernement actuel. Pour nous, il est vital de ne pas oublier que les droits des travailleurs/euses sont sacrifiés aux exigences de l’Union européenne et des marchés financiers. Nous devons lutter contre les groupes et les individus qui ont causé la crise financière et économique mondiale actuelle. Les syndicalistes d’Europe et du monde entier doivent unir leurs forces pour élaborer des solutions de rechange permettant d’améliorer et de solidifier le bien-être social à l’échelle mondiale.

Au nom de la FECOHT-CC.OO, j’aimerais remercier le mouvement syndical européen pour les expressions de soutien et de solidarité que nous recevons.

nico37

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Message  sylvestre Mer 29 Sep - 14:05

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20100929090012830172019048164_brf014.xml

L'Espagne au ralenti pour la première grève générale sous Zapatero

L'Espagne vit ce mercredi au ralenti pour la première grève générale depuis l'arrivée au pouvoir du socialiste Zapatero à l'appel des deux grands syndicats, UGT et CCOO. Ceux-ci protestent contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail.

Piquet "d'information" d'employés en grève à l'entrée des usines qui font les trois huit dans les banlieues, longues files d'attente devant les arrêts de bus ou kiosques vides de journaux: les effets de ce mouvement étaient déjà notables à Madrid et dans le reste du pays vers 08h15. Aucun chiffre officiel de participation n'était disponible en début de matinée.

"La consommation d'électricité est inférieure à celle d'un dimanche" a affirmé un responsable de CCOO interrogé sur la radio publique RNE. Les deux syndicats mentionnaient dans des communiqués des taux de participation de près de 100% pour l'industrie sidérurgique et un "arrêt total" pour les entreprises du secteur automobile.

Une centaine de manifestations ont été convoquées pour ce mercredi à travers toute l'Espagne. Dans de nombreuses villes les défilés commenceront dès midi, notamment à Cadix (sud), Bilbao (nord) ou Caceres (ouest), mais à Madrid la manifestation, qui traversera le centre, de la place Neptuno à la Puerta del Sol, est prévue à 18h30.

Cette grève générale, la première depuis l'arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero et la cinquième dans l'histoire de la jeune démocratie, survient alors que le pays peine à sortir de la crise et qu'un actif sur cinq est au chômage.

Pour réduire les déficits publics, M. Zapatero a été contraint de baisser les salaires des fonctionnaires, de geler les retraites et de mettre fin à certaines prestations. Mais ce mouvement vise essentiellement à protester contre une réforme pour rendre plus flexible le marché du travail, qui diminue les indemnités de licenciement et facilite les licenciements économiques.
(ats / 29 septembre 2010 09:00)
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Message  Roseau Mer 29 Sep - 18:17

L'appel des camarades Izquierda Anticapitalista:
https://www.dailymotion.com/video/xesrhm_29s-huelga-general-nuestros-derecho_news
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Message  tristana Mer 29 Sep - 19:56

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http://www.npa-var-est.com/

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Message  chejuanito Mer 29 Sep - 21:26

10 millions de grèvistes!!!
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Message  topaze Mer 29 Sep - 21:28

Je vous fait part d'un commentaire écrit par le CREE (Colectivo Revolucionario Espartaquista Estudiantil) paru sur le site du CCI concernant la gréve dans le métro de Madrid. http://fr.internationalism.org/icconline/2010/lecons_de_la_greve_du_metro_de_madrid.html

Comme le dit l'introduction du CCI ce débat ne concerne pas que la classe ouvriére en Espagne mais l'ensemble de la classe au niveau internationale

Topaze. Lecteur de Révolution Internationale

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Message  chejuanito Jeu 30 Sep - 0:56

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Message  sylvestre Jeu 30 Sep - 11:57

Plutôt que de confronter des estimations du nombre de grévistes entre police et syndicats comme c'est la tradition en France, les militants espagnols ont eu l'idée de regarder la consommation en électricité pour juger de l'impact sur la production :

http://daniloalba.blogspot.com/2010/09/la-huelga-general-del-29-s-ha-parado-la.html

La Huelga General del 29-S ha parado la actividad productiva en un 86,4%

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Realicemos una estimación del impacto de la Huelga General del 29-S. ¿Pero de qué indicadores, fuentes y datos fiarnos?. ¿Qué es lo más objetivo?.

En primer lugar los medios de comunicación han indicado un impacto generalizado en industria y transportes, desigual en servicios y muy pequeño en el comercio y pequeñas empresas. Pero realmente, eso sólo puede ser una impresión, sujeta a diversas valoraciones y propósitos.

El indicador de número de huelguistas no es muy fiable. Suele proporcionarlo el Ministerio de Trabajo e Inmigración, y está basado en los descuentos de nóminas registrados y comunicados. Pero este dato, más allá de que no puede recabar todos los casos en cada empresa, no siempre se comunica y suele distorsionarse por diferentes factores. Hay gente que ha descontado nómina y se puede conocer, pero sistemáticamente infravalora su incidencia, pues no todos descuentan la nómina. Depende del tipo de trabajo -si es presencial o no-, y del sistema de registro, de si la empresa ha decidido descontar, si es una situación de cierre patronal, si ese día no se ha ido a trabajar y se adelantó o postergó la actividad, si la persona no pudo acceder al trabajo, qué seguimiento ha realizado la empresa, etc... Por otro lado, el problema es que, aunque no es baladí el número de huelguistas para saber la amplitud del seguimento no hay manera de estimarlo con fiabilidad. Además, sería perder de vista que de lo que se trata es de parar la producción, lo que realmente presiona al capital. El número de huelguistas puede incidir en otras cuestiones, como la electoral.

A nuestro juicio, para ver la incidencia en cómo se ha parado el aparato productivo el indicador más fiable y objetivo es el impacto en el consumo eléctrico. Red Eléctrica Española proporciona un indicador que se puede consultar con facilidad aquí.

Seguimiento de Demanda Eléctrica en España. MW

Miércoles pasado Domingo pasado Día comparable año anterior HG

23/09/2010 26/09/2010 30/09/2009
29/09/2010
Máximo 35568 30452 35370 31148
Mínimo 22626 19273 21770 19553
Fuente: Red Eléctrica Española






%Caida respecto a días comparables HG 29-S


Caída respecto a Miércoles pasado Domingo pasado Día comparable año anterior
Máximo -14,19 2,23 -13,55
Mínimo -15,72 1,43 -11,34
Fuente: Red Eléctrica Española


Para realizar una estimación de impacto en el proceso productivo, en cualquier caso, debemos comparar en qué porcentaje se ha quedado el día de la huelga contrastando un domingo o festivo (que representaría el suelo, o valor más aproximado al 0% de actividad productiva), con un día comparable al de la huelga que sea laboral, por ejemplo, el miércoles pasado, que sería el 100% de actividad productiva normal. No consideramos la influencia de los servicios mínimos que, desde luego, contribuyen a aumentar las condiciones de producción en el día de huelga.

Según nuestros cálculos por la noche, tomando el momento mínimo de consumo eléctrico, se habría conseguido parar el 91,65% de la producción, pues siguiendo el anterior método, esa es la proporción de impacto de caída en el consumo eléctrico el día de la Huelga General en relación al domingo anterior (suelo del 0%) y un día normal laboral comparable (el miércoles pasado, que sería el 100% de actividad normal). Por el día, tomando el momento máximo de consumo eléctrico, la caída respecto de un día normal habría sido de un 86,4%.

No cabe duda alguna, del éxito completo de la Huelga General, a pesar del seguimiento desigual de huelguistas que se haya podido producir en ciertos subsectores de servicios.
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Message  sylvestre Jeu 30 Sep - 14:08

"Piquet unitaire" à Barcelone :

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Message  sylvestre Ven 1 Oct - 11:16

http://www.npa2009.org/content/pourquoi-la-greve-generale-en-espagne

Pourquoi la grève générale en Espagne....

cartel13.jpg

Interviewpar la Revue DIAGONAL de Nacho Alvarez Peralta, économiste et chercheur universitaire, militant de la Gauche Anticapistaliste.

DIAGONAL : Quelles sont les raisons qui ont conduit les syndicats majoritaires à appeler à la grève le 29 septembre ? Quelles sont les revendications de cette grève et quels sont ses objectifs ?

N. A. : les directions des Commissions Ouvières et de l’UGT ont accompagné les mesures de Zapatero pendant la première année et demie de crise, sans tracer une ligne de fracture claire avec l’orientation du gouvernement. Cependant, l’approfondissement des politiques de «contre-réforme» du gouvernement pour sortir de la crise – baisses salariales, réforme du droit du travail, etc – ont acculé dans les cordes ces mêmes directions syndicales. La réforme du droit du travail diminue le coût du chômage, augmente la marge des entrerprises, élargit les possibilités de l’emploi précaire et facilite le décrochage des salaires et la non application des accords. Ainsi, les directions syndicales, y compris contre leur gré dans quelques cas, se sont vues obligées de se démarquer de cette attaque contre les travailleurs et à appeler à la grève générale, étant entendu que la réforme du droit du travail du gouvernement suppose non seulement une attaque intolérable contre les travailleurs, mais qu’en dynamitant la négociation collective, elle remet en question le rôle social et la survie même des organisations syndicales.

Malgré tout, au-delà de l’orientation maintenue par les directions syndicales, cette grève générale est d’un intérêt vital pour les travailleurs et pour l’ensemble des classes populaires : il est indispensable de stopper la terrible offensive que la crise a provoqué contre les conditions de vie de la majorité de la population – licenciements massifs, baisse des salaires, réduction des dépenses sociales, dérégulation du marché du travail et réduction des indemnités de chômage, réforme du système de pensions, etc -. Il y a beaucoup à perdre s’il n’y a pas de grève, et s’il n’y a pas une riposte à la hauteur ces mesures se durciront. De plus, cette grève ne se fait pas en faveur de la droite ou, d’un autre côté, pour appuyer certains syndicats, mais précisément pour s’affronter aux politiques de droite du gouvernement du PSOE et pour éviter de perdre encore plus de droits.

Si une forte mobilisation sociale ne l’empêche pas, cette offensive – basée sur la socialisation des pertes de la crise économique, mais non des bénéfices – se poursuivra les prochaines années. Cette grève générale devrait servir à marquer un net point d’inflexion dans la démobilisation politique et syndicale, permettant de poser les bases d’un nouveau cycle de luttes populaires. En ce sens, appuyer l’appel à la grève en impulsant une large mobilisation unitaire et plurielle, aussi bien du monde du travail comme de l’ensemble des citoyens, est d’une importance vitale. Non seulement les organisations syndicales et politiques doivent mettre la main à la pâte, mais aussi les mouvements sociaux qui ont une responsabilité dans leur espace d’intervention.

D. : Quelles sont les difficultés de cet appel à la grève générale ? Y a-t-il des différences avec les grèves précédentes de la période démocratique ?

N.A. : Cet appel à la grève comporte une série de faiblesses qu’il faut prendre en compte au moment de développer le travail de préparation et de mobilisation. Le fait que les CC.OO. et l’UGT soient restées à la table de négociation avec le gouvernement jusqu’aux derniers jours avant d’appeler à la grève du 8 juin dernier, avec l’échec de cet appel, a compliqué depuis la riposte sociale. Cette situation a conduit à compliquer la gestion de la mobilisation, avec le renvoi de la journée de grève après l’été. Ce retard, en l’absence d’initiatives syndicales visibles pour préparer la grève, s’est traduit par un appel frileux. De plus, l’adoption de la réforme du droit du travail avant le 29 septembre peut faire que la grève ne soit pas perçue comme un instrument utile pour freiner l’offensive du gouvernement.

Le contexte social et de crise économique ne facilite pas la préparation de la grève : le fort taux de chômage et la peur des licenciements ne favorisent pas l’action syndicale – de ce point de vue la présence de piquets de grève sera décisive - ; de plus, la dérèglementation du droit du travail dans la dernière décennie a profondément modifié les lieux de travail, remplaçant les espaces de travail homogènes et denses par une multiplicité de relations atomisées – sous-traitance, emploi temporaire, etc.

Enfin, la politique de concertation et de négociation suivie par les grandes centrales syndicales ces dernières années a grippé le mécanisme même de l’action syndicale sur les lieux de travail : les délégués ne sont pas habitués au travail de base, la convocation d’assemblées générales est très limitée, etc.

Ainsi, certains voient dans ces difficultés d’importantes différences avec les grèves générales précédentes. Il faut cependant rappeler que les grèves précédentes comportaient également d’importantes difficultés préalables, qui furent surmontées totalement ou partiellement. Par exemple, la grève de 2002 fut appelée alors que le décret-scélérat avait déjà été adopté, et malgré cela le gouvernement d’Aznar se vit forcé de retirer les aspects les plus conflictuels de la loi. De plus, pour cette grève-ci, la dimension d’attaque contre les conditions de vie de la majorité de la population ont une énorme importance.

Nous devons être conscients du fait que cette grève se déroule dans un contexte – comme le reflètent les dernières enquêtes d’opinion – de très grand mécontentement populaire envers les mesures du gouvernement Zapatero. La clé du succès réside dans la possibilité de transformer ce mécontentement populaire en protestation sociale le jour de la grève. Il existe quelques points d’appui en ce sens : il faut expliquer, face au découragement et à la démobilisation, que c’est seulement en faisant grève le 29 que nous pourrons stopper l’offensive du gouvernement contre nos conditions de vie et que – comme le démontre la grève des travailleurs du métro de Madrid – seule la contestation sociale peut empêcher que ces mesures continuent à tomber sur le dos des travailleurs.

D. : Quelle orientation syndicale devrait avoir l’appel à la grève du 29 ?

N.A. : En premier lieu, l’appel à la grève ne devrait pas se limiter à la question de la réforme du droit du travail, mais devrait aller jusqu’à une opposition générale contre les politiques d’ajustement du gouvernement. Il est important d’impulser une action syndicale et politique qui unifie la mobilisation des salariés avec celle des chômeurs, des retraités, la population non-active, etc. C’est dire qu’il est faut dépasser la dimension strictement ouvrière de la grève générale pour avancer vers la construction d’un mouvement politique de contestation des politiques d’ajustement.

Deuxièmement, et dans la mesure où les contre-réformes du patronat et du gouvernement vont se poursuivre les années à venir, il faut planifier la continuité de l’action syndicale et de la protestation sociale. Le 29 septembre doit être un point d’inflexion qui impulse un nouveau cycle de remobilisation populaire.

Troisièmement, il est important de donner une dimension internationaliste à la protestation. Le 29 septembre sera une journée européenne de protestation syndicale, et en ce sens elle peut être un bon point d’appui. Il faut avancer vers une coordination européenne des différentes luttes syndicales et sociales contre les politiques des gouvernements et de Bruxelles. Le manque de solidarité que la C.E.S. a démontré envers les syndicats et travailleurs grecs constitue une énorme faute qui doit être surmontée, étant donné que leurs problèmes sont aussi les nôtres.

Quatrièmement, le succès ou l’échec de la grève dépendra de sa visibilité dans la rue; il est fondamental pour cela de rappeler l’importance de bloquer les secteurs clé de l’économie – communications, transports, services publics, ... – la priorité à la préparation d’une manifestation massive, ainsi que la nécessité d’associer des secteurs hors du monde du travail à la grève (associations de quartiers, mouvements sociaux, ...).

Enfin, le 29 doit servir pour la construction d’un nouveau syndicalisme. Il est nécessaire d’analyser les conséquences négatives , en termes de mobilisation et de capacité revendicative, des politiques de dialogue social, de concertation et de modération salariale de ces quinze dernières années. Il faut mettre de nouveau le conflit de classes et les antagonismes sociaux au centre de l’action syndicale. Au-delà des sigles particuliers, il faut impulser – aussi bien dans les syndicats majoritaires que dans les minoritaires – des espaces d’intervention pluralistes, larges et unitaires, basés sur l’auto-organisation des travailleurs, la participation, l’horizontalité et la démocratie.

D. : La presse annonce depuis un certain temps une reprise économique; au cas où quelque chose de semblable se produise, quelles mesures pourraient être prises pour permettre une sortie de la crise qui n’élargisse pas la brèche sociale révélée par le dernier cycle ?

N.A. : La reprise économique ne s’est pas encore produite, et elle tardera encore un certain temps, sûrement plus que ce que la presse annonce de façon récurrente. Il existe diverses «sorties de crise» possibles, et pas toutes au bénéfice des travailleurs. Un scénario possible, en cas d’une mobilisation populaire insuffisante, serait celui d’une restauration de la rentabilité des entreprises et de la bourse soutenue par une réduction plus forte des salaires et par une démolition progressive des principales conquêtes sociales. Ce scénario pourrait être parfaitement compatible avec l’énorme taux de chômage actuel de l’économie espagnole, ainsi qu’avec la poursuite d’un modèle productif écologiquement insoutenable.

Cependant, la mobilisation sociale peut courcircuiter cette possible «sortie de crise» - qui, en définitive, ne serait rien d’autre qu’une fuite en avant – s’il existait une puissance syndicale et sociale suffisante, une autre alternative politique étant alors viable. Ainsi, une réforme fiscale progressive permettrait de dégager des fonds publics suffisants pour développer l’emploi dans les services sociaux de base ( dépendance, santé éducation, ... ), initier la reconversion écologique de l’économie (réduction du CO2 dans l’appareil productif, réhabilitation des logements, ...), créant ainsi un grand nombre d’emplois.

La réduction du temps de travail sans perte de salaire non seulement permettrait de réduire le chômage et impulserait la demande finale, mais faciliterait un modèle de redistribution des richesses moins inégalitaire. La mise en place d’une banque publique permettrait que les aides octroyées aux banques se transforment réellement en crédit aux seceteurs qui en ont le plus besoin. De plus, des mesures anticycliques comme l’interdiction des licenciements dans les entreprises réalisant des bénéfices, ou l’augmentation du salaire minimum à 1200 euros, comme dans d’autres pays européens, permettrait de relancer la demande et de réduire les inégalités sociales.

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Message  nico37 Sam 2 Oct - 21:25

Grève générale massivement suivie en Espagne : dix millions de grévistes et un million cinq cent mille manifestants expriment leur colère contre les mesures anti-sociales du gouvernement Zapatero

Cette grève générale du 29 septembre marque un tournant dans l'organisation de la résistance des travailleurs espagnols à la politique de casse sociale orchestrée par le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero.

C'est la première grève générale convoquée par les deux syndicats majeurs espagnols – l'UGT socialiste et les Commissions Ouvrières (CC.OO) historiquement liées au PCE – depuis l'arrivée au pouvoir des socialistes en 2002 et seulement la septième depuis la chute du franquisme.

Elle est l'expression d'un mouvement qui prend une toute autre ampleur que le premier mouvement de grève lancé seulement dans la fonction publique le 8 juin dernier. Une mobilisation d'une autre dimension ne serait-ce que par les taux de grévistes communiqués par les deux syndicats: entre 70 et 75% de grévistes, soit plus de 10 millions de travailleurs espagnols qui ont cessé le travail ce mercredi.

Par ailleurs, le mouvement bénéficie d'un très large mouvement de sympathie parmi la population espagnole qui soutient le mouvement massivement, ce qui est corroboré par plusieurs sondages publiés dans la semaine, y compris chez ceux qui ne peuvent matériellement la faire.

La politique de casse sociale du gouvernement Zapatero devient de plus en plus insupportable pour l'ensemble des salariés espagnols, et en particulier les plus modestes: baisse de 5% du salaires des fonctionnaires; coupes dans les allocations sociales; gel de toutes les retraites; recul de l'âge de départ légal à la retraite de 65 à 67 ans sans oublier la nouvelle contre-réforme du marché du travail avec généralisation d'un « CDI précaire » avec procédures de licenciements facilitées, indemnités de licenciement minorées et flexibilité dans les horaires de travail consacrée.

C'est devant l'existence d'une très forte colère sociale que la grève générale du 29 septembre s'est imposée d'elle-même à des directions syndicales jusqu'ici frileuses à lancer un mot d'ordre appelant à la grève générale.

Un pays paralysé malgré le service minimum, l'industrie à l'avant-garde de la mobilisation

Un autre phénomène nouveau est la paralysie généralisée causée par le mouvement.Parmi les images marquantes de cette journée de grève : les kiosques sans journaux, les gares vides, les files d'attentes devant les arrêts de bus, les panneaux des aéroports indiquant les vols annulés ou encore les piquets devant les principales unités de production industrielle du pays.

Aucun secteur n'a été épargné.

Le Ministre du Travail lui-même, pourtant enclin à minorer l'importance du mouvement, a dû concéder que le pays fonctionnait au ralenti, admettant une baisse de consommation d'électricité comprise entre 16 et 20% dans le pays par rapport à la norme.

Les ouvriers de l'industrie ont été le fer de lance du mouvement, avec des taux frôlant les cent pour cent dans la sidérurgie, les mines, l'automobile de quatre vingt dix à quatre vingt quinze pour cent dans le bâtiment, les cimenteries et le bois. L'industrie espagnole a presque été totalement paralysée durant toute la journée.

Chiffres entre quatre vingt quinze et cent pour cent également dans le secteurs para-industriel de l'énergie et dans le secteur du ramassage d'ordures.

C'est dans les transports que la situation a été la plus tendue. La mobilisation massive de l'ensemble des salariés des entreprises de transport a paralysé le trafic aérien (entre vingt et quarante pour cent des vols totaux assurés), le trafic ferroviaire avec quatre vingt pour cent des trains à grande vitesse annulés, soixante quinze pour cent des trains de banlieue et cent pour cent des trains régionaux ainsi que le fonctionnement du système d'autobus dans les grandes villes qui a cloué la plupart des bus aux dépôts.

C'est dans le métro, et en particulier le métro Madrilène, que se concentrait l'essentiel de la bataille symbolique.

Le gouvernement socialiste a en effet tenté d'imposer sa loi anti-syndicale du « service minimum » aux grévistes. Si le service minimum a fait son effet, permettant le fonctionnement du réseau métropolitain, 85% des travailleurs de l'entreprise des Transports Madrilènes se sont toutefois mis en grève perturbant fortement le trafic Madrilène.

Dans la fonction publique, les résultats sont plus mitigés, en-deçà des chiffres de la mobilisation du 8 juin : quarante quatre pour cent de grévistes au total pour les fonctionnaires et soixante pour cent dans le milieu enseignant.

Un million cinq cent mille espagnols descendent dans la rue défiant les intimidations policières

Près d'une centaine de rassemblements étaient convoqués par les deux grandes centrales syndicales, ainsi que le PCE. Si elles ont mobilisé de façon inégale, près de un million cinq cent mille salariés espagnols ont tout de même défilé dans les principales villes du pays.

C'est en Andalousie, bastion du mouvement communiste espagnol, que les concentrations ont été relativement les plus impressionnantes, tout du moins à la mi-journée, et les mieux réparties sur le territoire. Près de cent quarante quatre mille manifestants dans 12 cortèges, dont cinquante mille à Séville, vingt mille à Huelva ou Cordoue, dix huit mille à Malaga, douze mille à Grenade, ont défilé sous des cris de « Zapatero démission! » et de « Zapatero menteur! ».

Dans les régions, affluence exceptionnelle à Vigo où près de soixante dix mille manifestants ont arpenté les rues de la cité Galicienne à l'appel des deux syndicats UGT et CC.OO ainsi qu'à Oviedo, capitale des Asturies, terre ouvrière et bastion historique des communistes, avec cent mille manifestants. Les Asturies ont également été la région avec le plus fort taux de grévistes du pays, 87%.

La manifestation la plus massive de la journée, en région, est celle de Barcelone, où quatre cent mille manifestants ont remonté le Passeig de Gracia en fin de journée, à l'appel des trois principales centrales syndicales catalanes (CC.OO, UGT et Usoc).

Plus de cinq cent mille manifestants ont finalement participé au rassemblement qui clôturait cette journée de mobilisation. A Madrid, le cortège est parti à 18 h 30 de la place des Cibeles pour arriver dans la soirée à la Puerta del Sol, mené par les deux leaders syndicaux, Ignacio Toxo (CC.OO) et Candido Mendez (UGT).

De multiples incidents entre la police et les manifestants ont émaillé les cortèges dans plusieurs villes de région, ainsi qu'à Madrid et Barcelone, avant le départ des deux grands cortèges, en début d'après-midi. Plus d'une centaine de manifestants ont été arrêtés, selon les syndicats, par les forces de l'ordre dans tout le pays.De nombreux incidents entre policiers et grévistes ont été signalés devant les dépôts de bus ou à la porte d'entreprises en grève, comme devant l'usine EADS à Getafe, dans la banlieue de Madrid.

Là où les manifestations se sont déroulés dans le calme, comme en Andalousie, le dispositif policier déployé se révélait impressionnat et intimidant pour les manifestants. Ignacio Toxo, secrétaire-général des CC.OO a déploré les violences policières, pointant du doigt « certaines interventions disproportionnées de la part des forces de l'ordre ».

Ambiguïtés de la ligne des syndicats: Durcissement du ton... mais ouverture au « dialogue social » prôné par le gouvernement

La conférence de presse conjointe des leaders des deux principales centrales syndicales du pays révèle une singulière radicalisation du discours. Tout d'abord, les deux dirigeants syndicaux parlent d'une seule voix pour saluer « un succès incontestable. Un succès de participation et un succès démocratique ».

Candido Mendez, secrétaire-général de l'UGT socialiste se montre le plus offensif: « Aujourd'hui se manifeste le rejet des politiques imposées par le gouvernement et la disposition à continuer à lutter pour sortir au plus vite de cette crise et réduire le chômage, mais pour cela, sans aucun doute, il est essentiel que se produise un changement de cap dans les politiques vis-à-vis de la réforme du marché du travail, des retraites, des coupes dans les salaires des fonctionnaires, dans l'intention du gouvernement de reculer l'âge de départ à la retraite et dans la révision du budget d'Etat pour 2011 ».

Ignacio Toxo, des CC.OO, syndicat historiquement proche des communistes mais qui a glissé depuis une vingtaine d'année s vers le réformisme, poursuit dans la même voie avec une inclination plus marquée au « dialogue so cial »: « Cette clameur, cette expression de la démocratie ne peut pas laisser impassible le gouvernement. Le gouvernement doit réagir (…). La réforme du marché du travail est réversible, voilà ce que dit la classe ouvrière de ce pays. Ce que l'on change par une loi, on peut le changer par une autre loi. Nous sommes disposés à négocier, mais à partir de la rectification ».

Derrière le ton qui se durcit nettement de la part des directions syndicales espagnoles, reflet tant de la poussée de la base militante des syndicats que de la colère généralisée parmi les travailleurs d'Espagne,les ambiguïtés de la ligne des directions syndicales espagnoles demeurent.

Les deux syndicats qui ont contribuer à faire passer toutes les réformes néo-libérales de Gonzalez à Zapatero ne ferment pas la porte à l' « appel au dialogue social » lancé par Zapatero. Ils exigent simplement un autre projet de loi, une « rectification » du projet gouvernemental.

Devant le risque de canaliser le mouvement et de le diriger vers une impasse politique, seule la question d'une plus large mobilisation des travailleurs d'Espagne et donc de la grève reconductible et illimitée peut permettre d'en sortir. C'est la question que pose ouvertement le Parti communiste d'Espagne (PCE) dans son communiqué: « Le PCE considère, tout comme les dirigeants syndicaux des CC.OO et de l'UGT, que la grève du 29 septembre est un point de départ pour de nouvelles mobilisations, si l'orgueil de Zapatero l'empêche de voir la forêt de travailleurs qui a rempli les rues des villes de ce pays ».

nico37

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Message  sylvestre Mer 6 Oct - 11:37

http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=22606

Spanish strike has bosses shaking


by Jesús Castillo from the Andalusian Workers Union and the socialist group En Lucha

A general strike brought Spain to a standstill on Wednesday of last week. Its scale and militancy took the government, the bosses, and even many on the left, by surprise.

According to the unions, over 70 percent of workers struck—in large workplaces the figure rose to 85 percent. Electricity use fell to Sunday levels and road traffic was down by half on a normal working day.

From the early hours of the morning, thousands of workers joined picket lines that spread out across every city, and convinced many other workers not to work.

In Barcelona, strikers converged outside a large bank in the city centre. It was occupied by protesters and draped with enormous banners denouncing capitalism.

The police attacked many pickets, leading to riots. In the city of Getafe, near Madrid, they even fired warning shots using live ammunition.

Despite the provocations, in the afternoon workers poured onto the streets. Around one and a half million workers demonstrated, with many chanting, “Let the capitalists pay for the crisis.”

Even smaller cities, such as Oviedo and Zaragoza, saw demonstrations of around 100,000.

For years the major unions have taken a conciliatory approach to José Luis Zapatero’s Labour-type government, and the level of struggle in Spain has been low.

But, despite Zapatero’s claims that he “would never make workers pay for the crisis”, since May his government has made a sharp turn to austerity.

It allied itself with the inter­national investors demanding lower wages and huge public spending cuts to make the economy more “competitive”.

Spain’s unemployment now stands at five million, the highest in the European Union. Nevertheless, the government has pushed through a new labour law making it easier for employers to sack workers.

Prepare

Many people thought the strike would not be effective because the unions were so discredited after years of “social partnership”.

Certainly the unions’ campaign started badly when they delayed the general strike until after the summer, giving the government ample time to prepare.

But in the run-up to the action the two main union federations sprang into action.

Some 16,000 shop stewards from across the country met in Madrid, and soon the major cities were abound with strike posters and leaflets.

Activists from the radical left set up strike assemblies in neighbourhoods in Barcelona and Seville to help build the action.

The success of the strike is putting the government under huge pressure and boosting workers’ confidence. Strikes may now break out at many different companies.

Aware of this, the government is doing what it can to avert a second general strike. It is likely to retreat from some of its neoliberal attacks—a sure sign of the power that workers have when they unite.


The following should be read alongside this article:

European trade union day of action: a growing wave
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