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Combattre pour le socialisme

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le petit scarabée
Gaston Lefranc
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Message  Barber Sam 19 Fév - 15:39

L'éditorial du n°42 est en ligne: http://socialisme.free.fr/france/cps42_editorial.htm

Au sommaire:
_ déclaration Tunisie
_ article Tunisie
_ Irlande
_ notes sur la situation économique

Barber

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Message  Barber Ven 11 Mar - 13:27

L'article sur la Tunisie du 8 février, qui reste encore à mon avis d'une consultation très profitable:

http://socialisme.free.fr/afrique/cps42_tunisie.htm

Barber

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Message  Barber Sam 9 Avr - 14:41

Le communiqué du Groupe sur la Côte d'Ivoire:

http://socialisme.free.fr/afrique/20110408.pdf

Barber

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Combattre pour le socialisme Empty Tract de Combattre pour le Socialisme, 14 septembre 2011

Message  Meichler Dim 18 Sep - 23:50

Supplément à «Combattre pour le socialisme», 14 septembre 2011 :



Confrontée à une brutale aggravation de la crise du capitalisme,

Partout, au nom de la « lutte contre les déficits », chaque bourgeoisie et son gouvernement durcissent toujours plus leur offensive contre le prolétariat et la jeunesse.


La dette n’est pas celle des travailleurs et des jeunes. Ils n’ont pas à payer pour cette dette.

Il faut dresser l’exigence immédiate adressée aux organisations du mouvement ouvrier (partis et syndicats) :

. Prononcez-vous contre le remboursement de la dette !

. Rompez avec la bourgeoisie et ses gouvernements !
Aucune concertation avec le gouvernement Sarkozy-Fillon !

. Réalisez le Front Unique en défense des acquis ouvriers,
pour défaire le gouvernement et le chasser



Une nouvelle étape dans la crise

Le 21 juillet, les dirigeants de l’UE et de la BCE ont enregistré le fait que la Grèce ne pouvait pas payer. Ils ont entériné la dévalorisation des obligations grecques, et le rachat de celles-ci à prix dévalués - sur le dos des travailleurs - dans le simple but, - dont la réalisation est d’ailleurs aléatoire - d’éviter l’effondrement des banques exposées à la dette grecque. En clair, ils ont décidé de voler au secours non de la Grèce mais de leurs propres banques. Mais leur incapacité à juguler la crise est apparue immédiatement. A peine le plan annoncé, sa mise en œuvre est remise en cause. Quelques jours après, les taux d’intérêt des obligations italiennes, espagnoles ont à nouveau battu des records. Un mois plus tard, on annonce qu’en Grèce, la dette est « hors contrôle ». En arrière fond, il y a le spectre de la faillite de ces Etats, et derrière, de nouvelles faillites bancaires - l’exposition des banques françaises à la dette italienne est 10 fois plus importante qu’à la dette grecque -, et l’effondrement de la zone euro et de l’Union européenne.
Mais il ne s’agit pas seulement de l’Europe. Quelques jours plus tard, Standard & Poor’s dégradait la note de la dette US, malgré l’accord Démocrates – Républicains décidant de couper à hauteur de 1000 milliards de dollars dans les budgets publics. La dette US vient de passer le cap des 100% du PIB. Elle a doublé en quatre ans.
Mais derrière « la crise de la dette » et la récession annoncée, il y a la menace de la dépression, d’un effondrement économique. Le chômage bat de nouveaux records dans les pays impérialistes ; aux USA en particulier, dans l’industrie comme dans les banques, des milliers de licenciements sont annoncés. Même les pays présentés comme des « locomotives » de l’économie mondiale sont atteints. La croissance allemande au deuxième trimestre 2011 est nulle. Comment s’en étonner ? L’économie allemande est étroitement dépendante de ses exportations, en particulier sur le marché américain. Or celui-ci s’étiole. Le marché étant mondial, nul ne peut échapper à la crise. Ce qui donne une idée de la catastrophe qui se prépare en Chine qui, plus encore que l’Allemagne, dépend étroitement des marchés américains et européens.

La crise manifeste que tous les expédients par lesquels l’impérialisme a repoussé les échéances ont fait long feu

Face à cette déferlante, l’impuissance de la classe bourgeoise à juguler la catastrophe saute aux yeux. Rachat des obligations d’Etat par la BCE, maintien des prêts à taux zéro par la FED (c’est-à-dire continuation des cadeaux gigantesques aux banques) : rien n’y fait. La dégringolade boursière continue. Et, en tout état de cause, nul ne peut attendre de ces mesures une relance de la production. Le seul résultat possible est plutôt un nouveau coup de fouet à la spéculation, le capital ne pouvant trouver sur le terrain de la production des débouchés permettant de réaliser les profits suffisants. Laissons conclure un éminent expert économique de la bourgeoisie, Joseph STILGITZ (Le Monde 17 août) : « Quelles que soient les mesures adoptées, les choses vont empirer ».
Mais au-delà des dernières péripéties, comment en est-on arrivé là ? Les représentants du capital répètent en choeur : « « Nous » avons vécu au-dessus de nos moyens. « Nous » avons laissé s’accumuler une dette phénoménale. Il faut maintenant payer la note ». Dans la bouche de ces derniers, « Nous », ce sont les travailleurs et les jeunes : trop d’acquis sociaux, trop de retraites, trop de services publics, trop de droit à la santé, trop de salaires, trop de code du travail. Et donc « nous » devrions payer la note.
Qu’en est- il en réalité ? Le système capitaliste tend par nature à une production à une échelle toujours plus large. Mais il ne peut faire de profit que pour autant qu’il réalise la plus-value, c'est-à-dire qu’il trouve sur le marché à vendre les marchandises produites dans des conditions qui permettent cette réalisation. En même temps, il ne peut extraire la plus-value que pour autant qu’il augmente l’exploitation des travailleurs, donc limite d’autant le marché. Or celui-ci, depuis que le système impérialiste s’est étendu sur la planète entière, ne peut plus s’étendre davantage. Certes, le rétablissement du capitalisme en Russie, en Chine, en ouvrant de nouveaux marchés et en mettant à la disposition du capital une main d’œuvre monstrueusement surexploitée, particulièrement en Chine, lui a donné un répit. Mais depuis des décennies, c’est par un recours toujours plus large au crédit qu’il a tenté de desserrer l’étau constitué par les limites du marché. Et le crédit, c’est d’abord le crédit des Etats s’endettant toujours davantage, en particulier pour financer des budgets militaires en permanente extension, l’économie d’armement jouant un rôle de volant d’entraînement pour l’ensemble de l’économie, notamment dans la principale puissance impérialiste : les USA. Et c’est dans les guerres de rapine impérialistes qu’une partie de ces armes trouvent à s’employer : sur 14000 milliards de dettes US, 3000 milliards viennent de la guerre d’Irak, 1000 de la guerre d’Afghanistan.
Il faut ajouter que la « croissance » antérieure à 2008 s’appuyait, particulièrement aux USA, sur une formidable spéculation boursière, la valorisation boursière étant sans aucune commune mesure avec la création de richesses réelles… jusqu’à ce que la réalité vienne brutalement interrompre la fièvre boursière.
En 2008, les montagnes de dettes irrécouvrables ont mis en faillite ou au bord de la faillite les banques. De cette faillite, les banquiers, qui pendant des années avaient proposé des crédits en particulier immobiliers relevant du gangstérisme pur et simple, portaient la responsabilité intégrale. Pourtant ce seront les Etats - sur le dos des travailleurs - qui vont les renflouer, la dette d’Etat subissant une nouvelle énorme accélération. Et ce sont les mêmes banquiers qui, ayant acheté ces dettes d’Etat, exigent aujourd’hui d’être remboursés et, pour les pays les plus « fragiles », à des taux usuraires !
Ainsi la « crise de la dette » n’est que la face émergée de l’iceberg. La crise dont il s’agit, c’est la crise de surproduction, celle du capitalisme, d’un système tout entier orienté vers la réalisation du profit de la classe dominante et non de la satisfaction des besoins des masses, d’un système putréfié et agonisant. Le capitalisme, pour se remettre en marche, doit procéder à une immense purge des forces productives. Et plus encore que la fermeture des usines, la dévastation économique de régions entières et la mise au rebut des moyens de production, c’est le prolétariat, la force de travail, qui est au cœur de cette gigantesque destruction nécessaire.

A l’ordre du jour, pour la bourgeoisie et ses gouvernements :
rétablir des conditions d’exploitation qui ramèneraient le prolétariat des décennies en arrière


Des USA à l’Italie, de la Grande-Bretagne à l’Espagne, les plans gouvernementaux sont les mêmes : réduction massive des indemnités chômage, suppression de centaines de milliers d’emplois de fonctionnaires, augmentation de l’âge de départ à la retraite, liquidation des droits en matière de santé, « libéralisation » du marché du travail – c'est-à-dire disparition de toute protection du travailleur face au licenciement. Et dans le même temps, maintien et extension des cadeaux fiscaux à la bourgeoisie (Faut-il rappeler que Total paie zéro euro d’impôt en France ?). Et pour imposer ces nouvelles mesures, la plus brutale répression. En Grande-Bretagne, des années de prison contre les jeunes « émeutiers » acculés à la révolte par le chômage, la misère, la précarité. Aux USA, deux travailleuses de l’entreprise Verizon menacées de 18 mois de prison pour participation à un piquet de grève. Ce ne sont que quelques exemples…
Le gouvernement Sarkozy-Fillon n’est pas en reste : fichier des bénéficiaires des indemnités sociales, annonce triomphale du record d’expulsions de travailleurs sans papiers établi cette année (30 000)…

Les tentatives de combat du prolétariat se heurtent à la politique de soutien aux plans de la bourgeoisie des directions syndicales

Aux Etats-Unis comme en Europe, à la suite des premiers assauts révolutionnaires des masses en Tunisie et en Egypte, les masses ont tenté de combattre. Mais, invariablement, elles se sont heurtées à la politique des partis issus du mouvement ouvrier et des directions syndicales entièrement soumises aux exigences du capital et de ses plans. En Europe, en Grèce, en Espagne, et hier encore au Portugal, ce sont des gouvernements dirigés par des partis socialistes qui ont pris les plus violentes mesures contre les masses. Aux Etats-Unis, une importante mobilisation s’est développée contre les plans des gouvernements de différents Etats. Au Wisconsin, des milliers de manifestants ont envahi le siège du gouverneur. Mais ce sont les dirigeants syndicaux qui, une fois rétablis dans leur rôle de « négociateurs » un temps remis en cause, ont signé l’accord entérinant toutes les attaques contre les retraites, les postes de fonctionnaires, etc. En Grèce, au Portugal, les dirigeants syndicaux loin de se prononcer contre le remboursement de la dette, pour le retrait des plans d’austérité, d’organiser le combat contre les gouvernements qui les mettent en place, demandent simplement que les délais de paiement de la dette soient revus, c'est-à-dire se prononcent pour le paiement de la dette et de ses intérêts usuraires. Est apparu ensuite le mouvement dit des « indignés » : mais ceux-ci ne se réclament pas moins que les dirigeants syndicaux de la « concertation », de la « participation citoyenne ». Ils rejettent tout combat de classe contre les gouvernements bourgeois au nom d’une rhétorique creuse préconisant l’ « apolitisme » et la « non-violence ».
L’association des dirigeants syndicaux a elle-même franchi un nouveau palier avec les derniers soubresauts de la crise. C’est ce dont témoigne la déclaration commune des représentants du patronat italien (Cofindustria) et des directions syndicales, en particulier celles de la CGIL : « Nous regardons avec inquiétude le cours récent des marchés financiers… Pour éviter que la situation italienne devienne insoutenable, il faut immédiatement recréer dans notre pays les conditions pour retrouver la normalité sur les marchés financiers avec une immédiate récupération de la confiance des investisseurs. A cette fin, il est nécessaire de conclure un Pacte pour la croissance qui engage toutes les parties sociales ; il faut à tous un grand sens des responsabilités et une discontinuité capable de réaliser un projet de croissance du pays en mesure d'assurer la soutenabilité de la dette et à nouveau la création d'emplois.»

Les dirigeants syndicaux en France sur la voie de leurs alter ego italiens

Les dirigeants syndicaux en France entendent emprunter la même voie. Car la France n’est nullement à l’abri de l’envolée des taux d’intérêt sur la dette : sa dette a augmenté de 30% en 3 ans ; ses plus grandes banques sont menacées, sa place sur le marché mondial décline. Les déclarations de Fillon du 24 août ne font qu’amorcer une nouvelle vague d’attaques contre la population laborieuse en préparation, en particulier, à l’occasion du budget 2012. La prétendue « contribution des riches » est dérisoire. La seule mesure un peu « sérieuse » pour les capitalistes est le doublement de la taxation des mutuelles, qui sera de toute manière répercutée sur les adhérents. La directrice du FMI, Lagarde, à peine sortie du gouvernement, a déjà indiqué qu’il faut tailler beaucoup plus profondément dans la chair des acquis ouvriers : augmenter à nouveau l’âge de la retraite à 65 ans, par exemple. D’autres « propositions » fusent de toute part : multiplier par 4 ou 5 le prix des inscriptions universitaires, remplacer les départs en retraite dans la Fonction Publique par des contrats de droit privé, liquider le statut des enseignants contenu dans les décrets de 50, etc.
Mais une offensive d’une telle violence n’est pas possible sans s’assurer la coopération, totale et étroite, des directions syndicales. Revendiquer une telle coopération : tel est le sens de l’appel intersyndical du 18 août. Il est signé par tous les dirigeants, sauf FO qui se félicite « d’avoir été entendu » (par le gouvernement) à l’instar de Thibault, qui parle des « demi-mesures » du plan Fillon. Dans l’appel du 18 août, on peut lire :
« A la crise économique et sociale de 2008 aux effets durables, s’ajoute la crise des dettes publiques de la zone Euro. Celle-ci et la nature des réponses politiques apportées par l’Union et les Etats membres menacent en permanence la stabilité de la monnaie commune et l’avenir de l’Union Européenne. Les conséquences sont lourdes pour les salariés (…) Face à l’atonie de la croissance et à l’aggravation de la crise des dettes de la zone Euro, le gouvernement a prévu d’annoncer le 24 août des « mesures destinées à réduire le déficit de la France » (…) La situation nationale est préoccupante. Les politiques menées et le faible niveau de croissance ne réduisent pas le chômage et mettent en cause la cohésion sociale et la solidarité (…) L’intersyndicale, réunie ce jour, demande la tenue d’une véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat pour examiner les mesures à prendre pour soutenir la croissance, soutenir l’emploi et réduire la dette tout en garantissant la cohésion sociale. D’ores et déjà, l’intersyndicale estime indispensable l’intervention des salariés. Elle se réunira le 24 août au soir pour envisager les suites à donner. Celles-ci viseront à débattre avec les salariés des solutions à apporter et à organiser avec eux l’action pour faire pression sur le gouvernement et le patronat. »
Ainsi, aux revendications ouvrières, il faudrait substituer… la défense de la stabilité de la monnaie commune, celle de l’avenir de l’Union Européenne, la lutte… pour la réduction de la dette : bref, le programme entier du gouvernement et du patronat ! Ainsi en particulier, il reviendrait aux travailleurs de payer pour la dette de la guerre en Libye et en Afghanistan, la dette des cadeaux faits par milliards d’euros aux banquiers et patrons depuis 2008, la dette du train de vie somptuaire de Sarkozy lui-même, la dette des ristournes fiscales à Liliane Bettencourt…. Et c’est sur ces objectifs communs que les dirigeants syndicaux réclament à hauts cris leur place dans le « dialogue social » !
Et c’est sur ces objectifs qu’ils appellent à une journée d’action le 11 octobre (et à la grève le 27 septembre dans l’Education nationale).

Comment s’ouvrir la voie du combat contre l’avalanche d’attaques qui se prépare ?

La première urgence est donc claire : il faut organiser partout le combat dans les organisations syndicales, parmi les travailleurs contre l’orientation de l’appel du 18 août visant à interdire au prolétariat de combattre sur son terrain de classe ; donc sur l’orientation suivante :
- Dirigeants syndicaux, prononcez-vous pour le rejet de la dette : les travailleurs n’ont pas à payer un seul euro de cette dette ! Rompez le dialogue social avec le gouvernement ! Ne vous rendez à aucune invitation de Fillon !
- Le budget 2012, la loi de financement de la Sécurité sociale vont concentrer l’ensemble des attaques. Dirigeants syndicaux : préparez la manifestation centrale, nationale de toute la classe ouvrière et de la jeunesse à l’Assemblée à l’ouverture de la discussion parlementaire sur le budget.
A l’inverse de la demande des appareils syndicaux d’une « véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat », il faut combattre pour le Front Unique des organisations du mouvement ouvrier (partis et syndicats) pour affronter et vaincre le gouvernement Sarkozy-Fillon sans attendre les présidentielles de 2012.

Il n’y a pas d’autre issue que le combat pour le socialisme.
Pour cela, il faut œuvrer à la construction d’un véritable parti ouvrier révolutionnaire


Dans la situation faite aux travailleurs et aux jeunes, la responsabilité des directions syndicales est immense. La responsabilité des dirigeants du PS, accessoirement du PCF, ne l’est pas moins. Le PS et ses différents candidats portent contre Sarkozy l’accusation principale… de ne pas combattre sérieusement les déficits. Ils se font fort, s’ils sont au pouvoir, de payer plus vite et mieux les banquiers créanciers et ce n’est qu’à ce titre qu’ils refusent de voter la « règle d’or » imposant un budget en équilibre. Ils ont engagé une course entre eux à celui qui ira le plus loin dans la mise en œuvre de la « rigueur ». Mais il n’y a pas de « rigueur » pour l’intervention impérialiste en Libye qu’ils ont soutenue au Parlement à la quasi-unanimité des élus PS. Quant au PCF, il s’est prononcé pour la candidature de Mélenchon aux présidentielles. Celui-ci vient de proposer ses « solutions » : pour le « protectionnisme européen » - pour protéger « notre » capitalisme de la concurrence des autres ! -, pour que la BCE prête directement aux Etats à taux réduits – ce qui revient à dire que la dette antérieurement accumulée doit être remboursée par eux, compris les intérêts usuraires ! Et ce qui revient à faire croire que la BCE pourrait être autre chose qu’un organe de défense des intérêts des capitalistes et banquiers !
Les uns et les autres situent leurs propositions dans le cadre du capitalisme qu’il faudrait remettre en marche. Mais ce que montre avec éclat l’actuelle crise d’agonie du système capitaliste, c’est que ce dernier ne peut être amendé (un peu plus pour le travailleur, un peu moins pour le capitaliste), mais qu’il faut le renverser : ce qui veut dire exproprier le capital. Comment imposer la dénonciation de la dette de l’Etat sans mettre immédiatement à l’ordre du jour l’expropriation des banques ? Sans l’étatisation du système de crédit ? Renverser le capitalisme veut dire établir la propriété collective des moyens de production sur la base de laquelle la classe ouvrière pourra elle-même décider de ce qui doit être produit pour satisfaire les besoins de la population laborieuse. Cela commence par le combat pour en finir dans chaque pays avec le gouvernement de la bourgeoisie. Mais renverser le capitalisme est un objectif qui ne saurait être atteint à une échelle nationale. A l’Union européenne des banquiers et des capitalistes, il faut opposer les Etats Unis Socialistes d’Europe.
Cela implique évidemment de combattre immédiatement pour le refus de payer la dette, de combattre tous les plans du gouvernement visant à détruire les acquis sociaux, d’opposer aux plans de licenciement l’échelle mobile des heures de travail (le partage du travail entre toutes les mains disponibles sans diminution de salaires), d’opposer à la baisse du pouvoir d’achat rongé par l’inflation, l’échelle mobile des salaires.
Un tel combat est inséparable de celui pour un véritable gouvernement ouvrier à même de le mettre en œuvre. Il faut lutter pour la constitution d’un gouvernement du Front Unique des organisations du mouvement ouvrier dont les travailleurs exigeront satisfaction de leurs revendications.
A l’échelle de leurs forces, les militants regroupés autour du bulletin « Combattre pour le Socialisme » militent sur cette orientation. Mais il n’y aura de possibilité pour le prolétariat de les faire valoir, et donc d’échapper à la barbarie que promet la perpétuation du capitalisme pourrissant, sans la construction d’un véritable parti ouvrier révolutionnaire, à l’échelle internationale, d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire. C’est à cette tâche que nous vous invitons à vous associer.

Le 14 septembre 2011

AEPS – 140 Bd de Ménilmontant 75020 PARIS – http://socialisme.free.fr
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http://socialisme.free.fr/

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Message  Barber Dim 29 Jan - 20:23

Vient de paraître: Combattre pour le socialisme n°45

Au sommaire:

Editorial sur la situation politique: "Destruction de la Sécurité Sociale via la TVA sociale, destruction du code du travail, attaque frontale contre le corps enseignant... Prenant appui sur la coopération des directions syndicales via leur participation au "sommet social", le gouvernement Sarkozy engage une violente agression anti-ouvrière"

Enseignement public: réforme de l'évaluation

Les militants interviennent et informent CPS: BDFN FSU, Chercheurs scientifiques, Enseignement public, Hôpitaux, CGT Santé/Social

On nous communique: CFR FSU Auvergne, CGT Finances 75 - CN de la CGT Educ'Action

Chili: "Mouvement des étudiants chiliens, grèves des mineurs: après des années de "transition démocratique", le prolétariat et la jeunesse engagent le combat"

Tunisie-Egypte: "Derrière le paravent des "transitions démocratiques", la contre-révolution aux aguets"

Barber

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Message  Barber Mer 21 Mar - 15:26

Le 4 pages de CPS concernant les élections:

http://socialisme.free.fr/presidentielle2012_declar.htm

Articles du dernier numéro de CPS mis en ligne:

_ Chili: http://socialisme.free.fr/cps45_chili.pdf

_ Tunisie/Egypte: http://socialisme.free.fr/cps45_egypte_tunisie.pdf

CPS n°46 devrait sortir début avril, avec au sommaire:
_ 4 pages et notes éditoriales
_ enseignement public
_ interventions militantes (enseignement public, FSU, CGT Finances...)
_ un article de fond sur l'ex-sénateur Mélenchon
_ Tunisie/Egypte, 2e partie

Barber

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Message  polo2010 Mer 21 Mar - 19:23

Bonjour Barber
je trouve ce 4 p. intéressant d'autant plus que le Groupe précise la perspective gouvernementale en notant à la fin "Il se prononcerait pour la constitution d’un véritable gouvernement ouvrier, s’engageant sur la voie révolutionnaire de l’expropriation du capital et en particulier "...

polo2010

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http://cci-t.org/

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Message  Barber Dim 22 Avr - 10:39

Au sommaire de Combattre pour le socialisme n°46:

Le 4 pages sur les élections
Notes éditoriales
Candidature Mélenchon: la "révolution citoyenne" contre la révolution prolétarienne
Tract CPS RATP
Interventions militantes (RATP, Chercheurs Scientifiques, congrès CGT Finances et SNASUB-FSU...)
Espagne
Tunisie, Egypte: derrière le paravent des "transitions démocratiques", la contre-révolution aux aguets (2è partie)

Barber

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Message  Gaston Lefranc Dim 22 Avr - 11:04

Dommage que vous ne mettiez pas en ligne intégralement votre journal, il y aurait plus de lecteurs.

Gaston Lefranc

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Message  Barber Dim 22 Avr - 11:19

...

J'ai bien ri, merci Smile

Barber

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Message  Barber Dim 22 Avr - 11:37

CPS est une publication militante et, à ce titre, c'est autour de nos camarades que s'organise la vente et la diffusion de notre bulletin. Le journal, c'est le parti, l'achat du journal est un acte politique, la vente du journal est un acte politique. C'est même le premier lien militant.

Nous construisons un groupe politique, un groupe militant et non un courant d'opinion.

Nos articles et prises de position sont de toute manière mis en ligne pour la plupart d'entre eux a posteriori. Mais ne pas accomplir ce travail militant de base qui consiste à chaque publication à vendre le bulletin, faire le tour de nos contacts et sympathisants, abonner de nouveaux lecteurs, ce serait déjà un pas vers la liquidation!

Barber

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Message  Gaston Lefranc Dim 22 Avr - 15:25

Je comprends ; mais il ne faut pas opposer les deux : mettre vos articles en ligne dès qu'ils sont écrits n'empêche absolument pas les ventes militantes. Vos forces militantes vous permettent de toucher un très petit nombre, et c'est dommage de se priver de s'adresser, même si c'est de façon indirecte, à une audience potentiellement plus large.

Gaston Lefranc

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Message  le petit scarabée Dim 22 Avr - 15:30

Gaston Lefranc a écrit:Je comprends ; mais il ne faut pas opposer les deux : mettre vos articles en ligne dès qu'ils sont écrits n'empêche absolument pas les ventes militantes. Vos forces militantes vous permettent de toucher un très petit nombre, et c'est dommage de se priver de s'adresser, même si c'est de façon indirecte, à une audience potentiellement plus large.

En même temps par exemple, c'est vrai que pour une revue comme "Inprecor" qui contient des choses intéressantes, ça peut poser problème :elle sort tous les deux mois, si on veut la lire en entier il suffit de patienter un mois ou deux pour l'avoir en entier et pas besoin de s'abonner. Il y a des militants qui font cela, attendent un peu pour le lire et ne s'abonnent pas.

le petit scarabée

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Message  Barber Dim 22 Avr - 16:13

A chacun son bilan, chers camarades. Nous n'avons pas de solution miracle pour nous passer par-dessus la tête, mais à vrai dire l'expérience des militants qui ont cru l'avoir ne nous a pas convaincus de changer de méthode.

Ce n'est pas le bombardement électronique ou la recherche effrénée du plus court chemin qui permettront que se dégage un vrai mouvement de recomposition du mouvement ouvrier. Nous, nous intervenons à notre mesure dans la lutte des classes et je ne crois pas, par exemple, que cette mesure soit sensiblement plus petite que celle de la tendance Claire du NPA ou autres.

Bref, les camarades qui veulent connaître notre point de vue savent où nous trouver, hein.

Barber

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Message  Copas Dim 22 Avr - 18:17

le petit scarabée a écrit:
Gaston Lefranc a écrit:Je comprends ; mais il ne faut pas opposer les deux : mettre vos articles en ligne dès qu'ils sont écrits n'empêche absolument pas les ventes militantes. Vos forces militantes vous permettent de toucher un très petit nombre, et c'est dommage de se priver de s'adresser, même si c'est de façon indirecte, à une audience potentiellement plus large.

En même temps par exemple, c'est vrai que pour une revue comme "Inprecor" qui contient des choses intéressantes, ça peut poser problème :elle sort tous les deux mois, si on veut la lire en entier il suffit de patienter un mois ou deux pour l'avoir en entier et pas besoin de s'abonner. Il y a des militants qui font cela, attendent un peu pour le lire et ne s'abonnent pas.

Je pense que la logique d'une revue comme inprecor n'est pas bonne, les textes se débattent maintenant en permanence sur le net, et il n'y a pas de raison d'être dans une logique de payer d'abord, ou d'attendre 2 mois, ou de ne pas mettre sur le net, parce que ça ferait tomber les ventes.

Qu'en est-il en réalité ?

C'est un peu comme le raisonnement qui amène à hadopi ça, est-ce vrai que ça fait tomber les ventes ? ou l'inverse ?

L'utilité d'un journal, comme d'un tract, vient que ça permet le lien militant avec des travailleurs (ou d'autres militants), c'est un support à la discussion, un support qui permet d'aller physiquement vers les autres, il n'est pas en concurrence avec le net. Du moins pas de la façon qu'on puisse penser.
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Message  Barber Dim 22 Avr - 18:40

Pourquoi pas en discuter sur le fil Inprecor? Wink

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Message  Barber Ven 27 Avr - 11:33

Les notes éditoriales en ligne sur notre site:

http://socialisme.free.fr/cps46ns_sommaire.pdf

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Message  Barber Lun 28 Mai - 20:40

Mis en ligne sur notre site:

_ l'article consacré à Mélenchon: http://socialisme.free.fr/cps46ns_melenchon.pdf

_ l'article consacré à l'Espagne: http://socialisme.free.fr/cps46ns_espagne.pdf

_ et la deuxième partie de l'article "Derrière le paravent des transitions démocratiques, la contre-révolution aux aguets": http://socialisme.free.fr/cps46ns_egypte.pdf

La IIIè conférence du Groupe pour la construction du Parti Ouvrier Révolutionnaire et de l'Internationale Ouvrière Révolutionnaire vient de s'achever. Elle a adopté un rapport sur la situation politique internationale qui sera publié prochainement.

Barber

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Message  Barber Jeu 31 Mai - 18:48

Supplément "Finances Publiques" à CPS.

Le 6 mai, les travailleurs ont dégagé Sarkozy,
ses contre-réformes doivent le suivre !


Le 06 mai, il s'est agi d'un vote de classe, les travailleurs se sont fortement mobilisés, ils se sont servi du vote pour le candidat présenté par le PS pour chasser Sarkozy et son gouvernement, contre leurs contre réformes, contre la poursuite de leur politique de démantèlement systématique des acquis qui restent aux travailleurs. Dans la fonction publique, de façon immédiate c'est contre la poursuite de la politique massive de suppressions de postes, contre la loi mobilité, contre la mise en place de la PFR, contre le blocage des traitements que les fonctionnaires ont voté pour chasser Sarkozy.

A la DGFIP, la question de la rupture avec la politique de Sarkozy et son gouvernement se pose concrètement :

Parini avait annoncé le 02 février la volonté du gouvernement de continuer à supprimer massivement des postes par de nouvelles restructurations. Il en avait fait le chantier du gouvernement à la DGFIP pour 2012. Il avait immédiatement fait suivre cette annonce de la proposition aux directions syndicales nationales d'ouvrir un nouveau cycle de concertation, en particulier sur la reprise de la contre réforme SIP-CDIF, dès le début du mois de mars.

Tout le monde est à même de mesurer qu'une nouvelle vague de restructurations ayant pour objet de créer de nouveaux pôles départementaux ouvre sur la mobilité, sur l'application de la loi mobilité dans notre administration, que dans une administration de plus en plus sinistrée où tous les services sont au bord de la rupture, la poursuite des suppressions de postes ne peut qu'aller de pair avec la mise en place de la PFR, avec l'individualisation des rémunérations. Une fois la fusion réalisée, il s'agissait pour le gouvernement et la DGFIP d'en passer à un stade supérieur où ce sont directement les garanties statutaires qui sont dans la ligne de mire.

Aujourd'hui que Sarkozy a été battu, le retrait des projets Parini de restructuration est une pierre de touche, c'est ce qui distingue dans notre administration la rupture avec cette politique de sa poursuite. C'est pourquoi l'exigence du retrait des projets Parini de restructuration est la première exigence que les directions syndicales doivent présenter, ce qui implique évidemment la rupture de la concertation nationale Parini engagée avec la DGFIP depuis le mois de mars dans le cadre des restructurations. C'est d'ailleurs ce qui a été adopté par le congrès de la CGT Finances Publiques lors de son congrès de Guidel en avril qui déclare : "la CGT Finances Publiques demande l'arrêt des suppressions d'emplois en préalable à toute concertation sur l'organisation des missions cadastrales. En particulier, la CGT Finances Publiques se prononce pour la rupture immédiate des discussions sur la reprise de la contre-réforme SIP-CDIF à laquelle elle est totalement opposée".

Or, ce n'est pas dans cette voie que se sont engagées les directions syndicales puisqu'elles se sont toutes, y compris la direction de la CGT qui a foulé aux pieds la décision de son congrès, rendues au groupe de travail sur la poursuite de la contre réforme SIP-CDIF le 14 mai pour s'y entendre confirmer par la DGFIP la création de structures départementales pour démanteler les services du cadastre et transférer une grande partie de l'accueil Cadastre sur les SIP.

Dirigeants syndicaux de la CGT Finances Publiques, de l'Union SNUI-Sud Trésor, de FO Finances Publiques, la
volonté des agents, ce n'est pas la poursuite de la politique de Sarkozy ! Il y a un préalable à la discussion, c'est l'arrêt des suppressions de postes ! Prononcez vous clairement pour le retrait du projet de restructuration appelé SIP-CDIF, rompez immédiatement la concertation avec la DG et organisez la mobilisation !


Mais derrière la question immédiate des suppressions de postes et des restructurations, c'est toute la politique de Sarkozy qui doit être balayée :
dirigeants syndicaux exigez l'abrogation de la loi mobilité, aucune application de la PFR à notre ministère, non à
l'individualisation des rémunérations, abrogation de la PFR ! Exigez qu'il soit mis fin au blocage des traitements, prononcez-vous pour le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat. Abrogation de la loi créant la TVA dite sociale contre la sécurité sociale !

Les résultats des élections en Grèce et en Allemagne montrent que les résultats du 06 mai s'inscrivent dans une situation internationale qui voit les travailleurs en Europe aspirer massivement à en finir avec le cycle infernal des plans d'austérité qui les font payer pour la crise des capitalistes. Or, aucune des revendications des travailleurs ne peut être satisfaite si on déclare vouloir payer la dette, si on se soumet aux exigences de la « réduction des déficits » comme l’a annoncé Hollande. Cette dette n'est pas celle des travailleurs, elle résulte intégralement d'une politique qui a consisté à créer une gigantesque sphère financière au profit du capital financier, sur le dos des finances publiques. C'est pourquoi, les dirigeants syndicaux doivent se prononcer pour la dénonciation de cette dette, pour qu'elle soit annulée. C'est dans ce sens que s'est prononcé le congrès de la CGT Finances Publiques en déclarant : "la CGT Finances publiques rejette toute politique d'austérité visant à faire payer par
les salariés et fonctionnaires l'addition de la dette. Elle dénonce cette dette que l'on nous oppose pour sabrer nos traitements et tous les acquis, pour laminer les services publics. Elle se prononce pour l'annulation de la dette qui constitue aujourd'hui le premier obstacle à la mise en oeuvre d'une politique visant à satisfaire les besoins sociaux"
. Cette position doit être reprise par toutes les organisations syndicales.

Une échéance immédiate est devant nous : les élections législatives.

L'issue de ces élections n'est pas plus indifférente pour les travailleurs que ne l'était l'issue des présidentielles : Il faut assurer une deuxième défaite de l'UMP, pas une voix pour les partis bourgeois MODEM et autres, aucun appel à voter pour des candidats UMP fusse sous le prétexte de barrer la route au Front National, surtout dans une situation où l'UMP a rivalisé avec le FN sur le terrain de la haine des chômeurs et des immigrés.

Il faut une majorité dont les travailleurs puissent exiger qu'elle satisfasse leurs revendications.
C'est pourquoi la responsabilité des dirigeants syndicaux est d'appeler à voter pour élire une majorité des partis issus du mouvement ouvrier. Les dirigeants syndicaux doivent explicitement à voter exclusivement pour les candidats des partis issus du mouvement ouvrier (PS, PCF, PG etc...) sans prendre en charge un seul instant leur programme (non à la fusion IR-CSG ! Contre toute augmentation de la CSG !).

La crise du capitalisme ouverte en 2008 plonge chaque jour un peu plus la jeunesse et les travailleurs dans une situation plus sombre où la jeunesse voit son taux de chômage atteindre jusqu'à 50% dans certains pays, son droit aux études brutalement remis en cause alors que les travailleurs son confrontés à un démantèlement systématique de tous leurs acquis sur l'autel de la crise du capitalisme.

La solution pour les travailleurs et la jeunesse ne consiste pas aujourd'hui à accompagner le paiement du fardeau de la dette d'un zeste de croissance car cela signifie qu'il faudrait alors continuer à tailler toujours plus profondément dans les acquis pour payer la dette et la crise du capitalisme. N'est-ce pas au nom du règlement des déficits publics que des mesures telles que l'augmentation de la CSG sont envisagées? Non, pour sauvegarder les intérêts de la population laborieuse il faut au contraire commencer par annihiler le pouvoir de nuisance du capital financier en dénonçant intégralement la dette publique et en expropriant les BNP-Paribas, société générale, Axa et autres crédits agricole. Pas un centime d'indemnisation pour ceux qui se sont enrichis sur le dos des finances publiques !

Mais la multiplication des plans sociaux aujourd'hui montre qu'il faut aller au delà. Le degré de pourrissement du système capitaliste est tel que pour permettre que s'exercent effectivement le droit au travail, le droit à la santé, à la sécurité sociale, le droit au logement il faut instaurer la fin des exonérations de charges sociales, en exiger le remboursement, partager le travail entre toutes les mains disponibles sans diminution des salaires. Imposer de telles mesures est impossible sans s'engager dans la voie de l'expropriation des grands groupes capitalistes, dans la voie de l'établissement de la propriété collective des moyens de production sur la base de laquelle les travailleurs pourront décider des besoins sociaux à satisfaire. Cela nécessite la formation d'un véritable gouvernement ouvrier.

Mais renverser le capitalisme est un objectif qui ne saurait être atteint à une échelle nationale. C'est pourquoi, il faut opposer à l'Euro et à l'Union Européenne des représentants de Goldman-Sachs, des capitalistes, la perspective des Etats Unis socialistes d'Europe. C'est l'orientation sur laquelle militent les militants regroupés autour du bulletin "combattre pour le socialisme".

Le 24 mai 2012

Barber

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Message  Barber Dim 3 Juin - 15:03

Déclaration du Groupe pour la construction du parti ouvrier révolutionnaire,
de l’internationale ouvrière révolutionnaire

Sarkozy battu ; Hollande, candidat présenté par le PS, élu, il faut combattre :
Pour une majorité de députés PS-PCF-PG à l’Assemblée Nationale
Pour un gouvernement du PS et du PCF sans représentants
des partis bourgeois
Pour que les dirigeants syndicaux rompent le « dialogue social » avec le MEDEF ! Aucun licenciement ! Aucune discussion sur les plans de licenciements ! À bas les accords compétitivité-emploi !
Pour l’abrogation de toutes les contre-réformes du gouvernement Sarkozy-Fillon
Pour un gouvernement qui satisfasse les revendications et pour cela s’engage sur la voie de la rupture avec le capital, en commençant par refuser de payer la dette et par exproprier les grandes banques



Défaite de Sarkozy, défaite de la bourgeoisie

Le résultat est net : Sarkozy, en perdant plus de 2 millions de voix par rapport au second tour de 2007 alors que Hollande en obtenait 1,2 million de plus que n’en avait obtenu Royal, a été défait. Il était le candidat du capital financier et du MEDEF, le candidat de la réaction en France et en Europe. Sa défaite est donc une défaite de la bourgeoisie française.
D’autant que l’opposition du vote Sarkozy et du vote Hollande est clairement une opposition de classe. Dans les quartiers ouvriers et populaires, le vote Hollande frôle ou dépasse les 70% des votants, dépasse les 50% des inscrits. A l’opposé, le vote Sarkozy c’est le vote des beaux quartiers, celui des nantis et des rentiers.
Mais la bourgeoisie ne va pas renoncer. Elle a su dans le passé, en 1981, en 1988, surmonter sans dommage pour ses propres intérêts ses défaites électorales. Pour ce faire, elle entend prendre appui sur le fait que le programme de Hollande est un programme qui lui donne toute garantie, et ce en opposition totale avec les aspirations qu’ont cherchées à exprimer les travailleurs et la jeunesse à travers leur vote pour le candidat du PS.

Parisot, présidente du MEDEF, fixe le cap

Tel est le sens des déclarations de Parisot. Elle qui jugeait avant les élections « extraordinaire » le bilan de Sarkozy déclare : « …l’approche de François Hollande sur le dialogue social correspond très largement à nos vues ». Et elle précise les objectifs d’un tel dialogue : « alléger les charges sociales qui pèsent sur les entreprises, travailler à des transferts sur la CSG et la fiscalité écologique… une large réforme des retraites en 2013. » « Nous devons maintenant progresser dans le respect de nos calendriers tout en passant à un rythme plus soutenu ».
Qu’y a-t-il dans le calendrier de Parisot ? Il faut liquider les cotisations sociales, qui constituent un salaire différé. Il faut liquider tout droit collectif à la retraite par une réforme « systémique » (défendue par Chérèque) qui fait dépendre le montant de la retraite de « points » accumulés par le travailleur. La valeur du point dépendra de la « croissance », c'est-à-dire de l’état de l’économie capitaliste. Voilà ce que Parisot invite gouvernement et directions syndicales à adopter de manière accélérée au nom de la « compétitivité » des entreprises.

Des plans de licenciements en rafale négociés avec les directions syndicales

Les travailleurs savent ce que cela veut dire : c’est au nom de la « compétitivité » d’Air France que la direction de celle-ci prévoit un plan de 2500 à 5000 suppressions de postes qu’elle négocie « jour et nuit » (Le Monde du 10 mai) avec les dirigeants syndicaux. C’est au nom de la même « compétitivité » que doit fermer General Motors à Strasbourg (cette entreprise va par ailleurs implanter une usine en Grande-Bretagne où les salaires sont plus misérables encore et les cadeaux gouvernementaux plus royaux), qu’est menacé de fermeture PSA Aulnay, que pèse sur les employés de Carrefour la menace d’un plan de milliers de licenciements, etc.
Ce sont ces plans qui doivent être mis en place à un « rythme plus soutenu », en même temps que ce qui reste du code du travail doit être mis en pièces via les accords « compétitivité-emploi ».
La première responsabilité des directions syndicales est de se prononcer pour : aucun licenciement ! et donc de refuser toute négociation sur les « plans sociaux » qui visent à les mettre en œuvre.

L’approfondissement de la crise du capitalisme exige l’accélération des attaques anti-ouvrières

Faire porter tout le poids de la faillite du système capitaliste – auquel il faut rajouter le poids de la faiblesse propre du capitalisme français – sur le dos du prolétariat : tel est le but de Parisot, qu’elle entend faire partager au gouvernement et aux directions syndicales puisque, selon elle, « nous sommes tous dans le même bateau ».
Or la crise est en train de franchir un nouveau palier. La récession est quasi générale en Europe. La zone euro est au bord de l’explosion. La sortie de la Grèce est à l’ordre du jour. L’Espagne ne va pas mieux. Les banques y ont près de 200 milliards d’« actifs pourris » : résultats des prêts de gangsters consentis à des promoteurs immobiliers, qui ne l’étaient pas moins, désormais insolvables. La nationalisation de Bankia (pour la sauver de la faillite) coûtera immédiatement au prolétariat d’Espagne 23 milliards, soit plus du double du montant des restrictions budgétaires barbares sur la santé et l’éducation décidées par le gouvernement Rajoy. En conséquence, le capital financier exige de nouvelles coupes budgétaires, plus violentes encore que celles contenues dans le sinistre « mémorandum » grec.
Un écran de fumée est dressé devant les yeux du prolétariat : il y aurait les partisans de la « rigueur » opposés à ceux de la « croissance ». Mais la « croissance » doit être retrouvée par davantage de « compétitivité », dit Draghi, président de la BCE. Donc « croissance » et « rigueur » sont les deux faces de la même médaille. Dans tous les cas, il s’agit de baisser le « coût du travail », donc de baisser les salaires, de mettre en œuvre les plans de licenciements, de porter les plus violentes attaques à la santé publique, aux retraites, à l’Ecole, etc.

Le prolétariat et la jeunesse tentent de se dresser contre l’avenir de déchéance que leur promet le capitalisme

Les travailleurs et la jeunesse manifestent clairement leur volonté de combattre contre la misère et la précarité qui est le seul avenir que leur offre le capitalisme en putréfaction.
C’est le sens du vote massif des travailleurs et jeunes pour Hollande en France. C’est le sens du vote des travailleurs de Rhénanie du Nord – Westphalie (un quart de la population allemande) –, en Allemagne, infligeant une retentissante défaite à Merkel et à son CDU en assurant une progression au Parti social-démocrate.
C’est aussi le sens du vote des travailleurs grecs. Le parti bourgeois grec (Nouvelle démocratie) a subi une défaite. Dans le même temps, une partie des voix des travailleurs grecs s’est déplacée du PASOK (parti socialiste grec, qui a perdu 72,5% de ses électeurs pour avoir mis en œuvre au gouvernement les plus violentes attaques anti-ouvrières) sur SYRIZA, qui s’était prononcé contre le « mémorandum ». Ce mémorandum, dicté par l’UE et le FMI, accable et affame la population laborieuse du pays. Cependant, il faut dire que SYRIZA ne se prononce ni pour rompre avec l’Union européenne ni pour le non-paiement de la dette, ni plus généralement pour un programme qui s’engage sur la voie de l’expropriation du capital.
Le refus de l’avenir de déchéance promis par le système capitaliste, c’est aussi le sens de la grève et des manifestations depuis des mois des étudiants du Québec confrontés à une brutale remise en cause du droit aux études avec l’augmentation de plus de 80 % des frais de scolarité. Les étudiants québécois ont rejeté dans les Assemblées générales l’« accord » avec le gouvernement que leur proposaient les directions syndicales. Ils se dressent aujourd’hui, avec le soutien de toute la population laborieuse contre la tentative du gouvernement du Québec d’écraser leur mouvement par une loi scélérate (loi 78) liquidant de fait le droit de grève et de manifestation. Ainsi se trouve posée la question de l’appel à la grève générale au Québec pour le retrait de cette loi comme de l’augmentation des droits d’inscription : c’est là la responsabilité des directions syndicales.

Pour une majorité PS-PCF-PG à l’Assemblée Nationale

En France, pour confirmer la défaite subie par la bourgeoisie aux présidentielles, il est nécessaire de défaire l’UMP et le Nouveau Centre, majoritaires en sièges dans l’Assemblée sortante. Mais pour la remplacer par quoi ? A la direction du PS, Peillon plaide pour une majorité élargie au MODEM, pour laquelle plaide aussi le banquier Peyrevelade, supporter de Bayrou. Or le MODEM, parti bourgeois, se prononce ouvertement pour plus de suppressions de postes dans la Fonction publique, plus de mesures anti-ouvrières. Moscovici, au nom de Hollande, s’était même prononcé pour le soutien à Bayrou dès le premier tour dans la circonscription de ce dernier, la direction du PS annonçant, elle, d’ores et déjà, son soutien éventuel au second tour. Cette même direction a décidé de laisser la place à Europe Ecologie les Verts (EELV) dans 63 circonscriptions, le Front de Gauche faisant de même dans au moins 5 circonscriptions. Quant à EELV, dont la candidate a subi une véritable raclée aux présidentielles, c’est un regroupement politique petit-bourgeois profondément étranger à l’histoire du mouvement ouvrier, parfaitement réactionnaire.
Ajoutons à cela que Hollande comme les dirigeants du PS et du PCF se sont prononcés pour la constitution d’un « front républicain » en cas de deuxième tour entre l’UMP (ou le Nouveau Centre, ou le MODEM) et le FN. Cela revient à appeler à voter pour ceux que le prolétariat a chassés aux présidentielles et dont on se souvient qu’ils rivalisaient, via Sarkozy, avec le FN dans la haine de l’immigré, du chômeur, du fonctionnaire, des syndicats.
C’est donc contre la volonté de Hollande, de la direction du PS et du PCF qu’il faut combattre pour une majorité de députés PS-PCF-PG, pour le vote pour ces seuls partis (et éventuellement au premier tour pour les candidats NPA, LO). Car de cette majorité, les travailleurs pourraient exiger la satisfaction des revendications. Ils pourraient exiger d’elle qu’elle se déclare souveraine et constitue un gouvernement de ces seuls partis, à l’exclusion de tout représentant des partis bourgeois, à l’inverse du gouvernement Ayrault-Duflot (EELV)-Pinel (Radicaux de « gauche »).

Pour l’abrogation des contre-réformes Sarkozy-Fillon et des réformes anti-ouvrières antérieures

Mais sans même attendre les législatives, c’est immédiatement qu’il faut exiger l’abrogation des contre-réformes et mesures Sarkozy-Fillon, abrogation qui est au cœur du vote populaire pour le candidat du PS Hollande :
Abrogation des contre-réformes des retraites, et immédiatement de celle de 2010, et des régimes spéciaux de 2007 
Rétablissement des postes supprimés dans la Fonction publique, et immédiatement des 30000 postes du budget 2012
Abrogation de la TVA sociale et rétablissement des cotisations patronales. Aucune augmentation de la CSG
Abrogation de la loi mobilité dans la Fonction publique, de la loi Sauvadet y introduisant le recrutement sous contrats de droit privé sous forme de CDI
Abrogation de la loi HPST contre l’Hôpital Public
Abrogation de toutes les contre-réformes de l’Enseignement et de la recherche publics de la maternelle à l’université
Abrogation de tout l’arsenal des contre-réformes de la justice, de la législation anti-immigrés, arrêt des expulsions d’immigrés, régularisation de tous les sans-papiers
Abrogation de toute la législation contre le code du travail, et à ce titre de loi dite sur la « représentativité » syndicale
Retrait immédiat des troupes d’Afghanistan et du continent africain ! Hors des DOM TOM les forces de répression de l’Etat français !

Le « dialogue social », la « conférence sociale » de juillet sont convoqués dans le cadre du maintien de l’essentiel des contre-réformes Sarkozy avec l’objectif immédiat de nouvelles attaques contre les droits et garanties arrachés par le prolétariat.

Il faut combattre pour que les dirigeants de la CGT, de FO, de la FSU refusent d’y participer
L’abrogation de ces contre-réformes et mesures, c’est ce que devraient exiger les directions syndicales. Or, non seulement elles ne le font pas, mais elles s’engagent dès maintenant dans le « dialogue social » avec le MEDEF et le gouvernement dans le cadre du maintien de ces contre-réformes et de leur aménagement.
C’est le cas de la concertation ouverte pour l’élaboration du décret retraite. Ce décret n’entend nullement abroger la « réforme » de 2010, rétablir le droit pour tous à la retraite à 60 ans. Il entend – et pour l’essentiel aux frais des travailleurs dont les cotisations seront augmentées – instaurer pour un nombre très limité de travailleurs (environ 100 000) la possibilité de partir à 60 ans s’ils ont commencé à travailler à 18 ans. Par avance, dirigeants CGT, FSU, FO (pour ces derniers, on voit ce que valait leur prétendue position pour le retrait de la réforme de 2010 – eux qui avalisent aujourd’hui une telle « négociation ») renoncent officiellement à tout combat pour la retraite à 60 ans pour tous, a fortiori à tout combat pour la retraite à taux plein avec 37 annuités et demie de cotisations.
Idem pour la concertation du gouvernement avec les fédérations de fonctionnaires, après que la ministre Lebranchu a annoncé le gel du point d’indice dans la Fonction publique.
Il n’en va pas autrement de la concertation ouverte cet été dans l’enseignement pour l’élaboration d’une « loi de programmation ». 13 000 des 14 000 suppressions de postes sont maintenues à la rentrée 2012. A l’exception du décret portant sur l’évaluation des enseignants, toutes les contre-réformes Sarkozy-Fillon-Chatel sont à ces étapes maintenues. Pire encore, la concertation s’ouvre sur le projet de « réforme des rythmes scolaires » qui annonce l’alourdissement de la charge de travail des enseignants par la diminution des congés, l’annualisation de leurs services.
La « conférence sociale » de juillet est convoquée sur les objectifs qu’a définis Parisot. Il faut accorder une place particulière au projet de Hollande d’instaurer un « SMIC indexé sur la croissance » au moment où justement on annonce pour la France… une croissance zéro ! Mais au-delà même de ce chiffre, accepter de discuter de l’indexation des salaires sur la croissance, c’est attacher le salaire au char de l’économie capitaliste, c’est renoncer par avance à tout combat pour les salaires, leur indexation sur les prix (l’échelle mobile des salaires), leur augmentation générale pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis des années et des années.
La vérité, c’est que, pour mettre en œuvre une politique directement contraire au vote de classe du 6 mai, Hollande, le gouvernement Ayrault-Duflot-Pinel doivent plus que jamais s’appuyer sur la coopération des directions syndicales jusqu’à faire de ceux-ci des « colégislateurs » dans le cadre de la « constitutionnalisation du dialogue social » que veut instaurer Hollande. C’est là un projet corporatiste, visant à l’intégration des organisations syndicales transformées en rouages de l’appareil d’Etat.

En Grèce, en France, dans toute l’Europe, la seule issue : le combat pour le gouvernement ouvrier et le socialisme

Il ne peut en aller autrement à partir du moment où Hollande et son gouvernement, dans le cadre du « traité sur la gouvernance économique » de l’Union européenne, s’engagent à rembourser rubis sur ongle la dette d’État aux « investisseurs institutionnels », c'est-à-dire aux banquiers, qui ont prêté. Or ce sont les mêmes banquiers qui sont la cause de la dette. Ainsi Dexia, auquel l’Etat a déjà versé 6 milliards d’euros, sans compter le fonds de garantie assuré conjointement avec l’État belge qui s’élève aujourd’hui à 45 milliards d’euros, somme qui devra être doublée pour atteindre un montant égal…. au tiers de la dette entière de l’État grec.
La conclusion est simple : aucune mesure sérieuse visant à préserver les masses laborieuses de la misère et de la déchéance ne peut être prise si la dette n’est pas purement et simplement dénoncée, c'est-à-dire si la décision n’est pas prise de ne pas la payer. Telle est la première décision que prendrait un véritable gouvernement ouvrier pour lequel il faut combattre. Il va de soi qu’une telle décision implique la rupture avec l’Union européenne et la zone euro, la dénonciation de tous ses traités.
Bien entendu, les capitalistes réagiraient à une telle décision en organisant la fuite des capitaux, le sabotage de l’économie. C’est ce qu’ils ont largement commencé à faire en Grèce. Pour les travailleurs grecs, si l’on ne veut pas substituer la misère avec la drachme à la misère avec l’euro, un gouvernement ouvrier déciderait immédiatement l’expropriation des grandes banques, les travailleurs des banques prenant en charge le contrôle ouvrier sur tous les mouvements de capitaux. Ce même programme s’imposerait à tout gouvernement ouvrier, donc en France également.
Préserver les masses de la misère, de la déchéance, du chômage et de la précarité implique que soient mis en avant les mots d’ordre suivants :
Contre le chômage, échelle mobile des heures de travail, partage du travail entre toutes les mains disponibles sans diminution de salaire
Contre la vie chère, augmentation générale des salaires, échelle mobile des salaires, c’est-à-dire alignement automatique de l’augmentation des salaires sur les prix, l’augmentation des prix étant évaluée par les organisations ouvrières
Gratuité de la santé, de l’instruction
Droit au logement par la réquisition des milliers de logements accaparés par les capitalistes qui spéculent sur l’augmentation des prix de vente et des loyers, etc. Élaboration d’un plan de construction de logements pour répondre aux besoins des masses
Mais rien de tout cela n’est possible sans que le prolétariat ne s’empare de l’ensemble des leviers de l’économie, élabore un plan de production répondant à ses besoins. Cela suppose l’expropriation des grands groupes capitalistes, la remise en route de la production sous contrôle des travailleurs, la marche vers le socialisme.
Ce serait une mortelle illusion que de croire qu’un tel programme puisse être mis en œuvre avec la bienveillance de l’appareil d’État et de répression édifié par la bourgeoisie depuis plus de deux siècles. Un gouvernement ouvrier s’engagerait résolument dans la voie du démantèlement de l’ensemble des corps répressifs de l’appareil d’État.
Si le prolétariat doit prendre le pouvoir dans chaque pays, il n’empêche que, compte tenu de la dépendance étroite de chaque pays par rapport à la division internationale du travail, aucun pays ne peut aller vers le socialisme dans le cadre étouffant des frontières nationales. Voilà pourquoi en Europe en particulier le combat pour le socialisme inclut immédiatement le combat pour les États Unis socialistes d’Europe.

Construire le Parti Ouvrier révolutionnaire, l’Internationale Ouvrière révolutionnaire

Combattre pour un tel programme suppose d’œuvrer en France pour la constitution d’un véritable Parti Ouvrier Révolutionnaire, au niveau mondial pour la construction d’une Internationale Ouvrière Révolutionnaire. Tous les partis issus du mouvement ouvrier (PS, PC) ont officiellement renoncé au combat pour le socialisme. Tous expliquent qu’il n’est pas d’autre perspective pour les masses que d’accepter le maintien du mode de production capitaliste au moment même où la faillite de ce dernier se manifeste de la manière la plus éclatante. Voilà pourquoi tous se font les agents actifs des mesures qui écrasent les travailleurs. Ce sont des partis traîtres, passés définitivement du côté de l’ordre bourgeois.
Les militants du Groupe regroupés autour du bulletin « Combattre pour le Socialisme » n’ont pas d’autre but que de contribuer à ce que se construise ce parti ouvrier révolutionnaire dont a besoin le prolétariat. Nous vous invitons à vous associer à son combat.

Le 29 mai 2012

Prenez contact ! http://socialisme.free.fr

Barber

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Message  dug et klin Dim 3 Juin - 18:28

C'est sur qu'en chassant les gros bourgeois d'EELV et des Rad.de G.et en ne mettant que des révolutionnaires prolétariens comme:Valls,Fabius,Aubry,Mélanchon,Laurent,Piquet,la nous aurons une dictature du prolétariat qui édifiera un véritable socialisme,ce sera le bonheur supreme.

PS:Je me demande scratch si vous classez encore un groupe affraid qui raconte de telles conneries a l'E.G. geek
dug et klin
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Message  Barber Dim 3 Juin - 18:45

dug et klin a écrit:
PS:Je me demande scratch si vous classez encore un groupe affraid qui raconte de telles conneries a l'E.G. geek

L'extrême-gauche, c'est l'affaire des PME politiques qui s'en réclament, et nous te laissons le soin à toi et à tes potes de vous en réclamer.

S'agissant des révolutionnaires, ce con de Trotsky racontait des conneries grotesques que nous avons la connerie de prendre en considération:

La tâche centrale de la IV° Internationale consiste à affranchir le prolétariat de la vieille direction, dont le conservatisme se trouve en contradiction complète avec la situation catastrophique du capitalisme à son déclin et constitue le principal obstacle au progrès historique. L'accusation capitale que la IV° Internationale lance contre les organisations traditionnelles du prolétariat, c'est qu'elles ne veulent pas se séparer du demi-cadavre politique de la bourgeoisie.

Dans ces conditions, la revendication adressée systématiquement à la vieille direction : "Rompez avec la bourgeoisie, prenez le pouvoir !", est un instrument extrêmement important pour dévoiler le caractère traître des partis et organisations de la II° et de la III° Internationales, ainsi que de l'Internationale d'Amsterdam.

Le mot d'ordre de "gouvernement ouvrier et paysan" est employé par nous uniquement dans le sens qu'il avait en 1917 dans la bouche des bolcheviks, c'est-à-dire comme un mot d'ordre antibourgeois et anticapitaliste, mais en aucun cas dans le sens "démocratique" que lui ont donné plus tard les épigones, faisant de lui, alors qu'il était une étape vers la révolution socialiste, la principale barrière dans cette voie.

De tous les partis et organisations qui s'appuient sur les ouvriers et les paysans et parlent en leur nom, nous exigeons qu'ils rompent politiquement avec la bourgeoisie et entrent dans la voie de la lutte pour le gouvernement ouvrier et paysan. Dans cette voie, nous leur promettons un soutien complet contre la réaction capitaliste. En même temps, nous déployons une agitation inlassable autour des revendications transitoires qui devraient, à notre avis, constituer le programme du "gouvernement ouvrier et paysan".

La création d'un tel gouvernement par les organisations ouvrières traditionnelles est-elle possible ? L'expérience antérieure nous montre, comme nous l'avons déjà dit, que c'est pour le moins peu vraisemblable.


Barber

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Message  Gaston Lefranc Dim 3 Juin - 19:12

La "connerie" de la TPE CPS, c'est en effet de considérer comme un dogme le fait que rien n'a changé depuis le temps où Trotsky a écrit. Ainsi, on attend toujours une démonstration convaincante comme quoi le PS serait toujours un parti ouvrier-bourgeois.

C'est complètement à côté de la plaque de penser qu'il faut s'adresser à la direction du PS pour lui dire "rompez avec la bourgeoise Duflot" ! Demander à Hollande, Moscovici, Valls de "rompre avec la bourgeoisie" pour ouvrir la voie à un gouvernement ouvrier anticapitaliste est un non sens complet. Cela pouvait avoir du sens quand le PS prétendait vouloir construire le socialisme et exproprier la grande bourgeoisie, cela n'en a aucun aujourd'hui.

Gaston Lefranc

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Message  Barber Dim 3 Juin - 19:24

Je suis bien content de recevoir une leçon de marxisme de la part d'un théoricien pour qui le nec plus ultra est d'aller jouer le coucou dans le NPA en liquéfaction. Mais je prends ça d'où ça vient.

La démonstration mon petit, tu l'as eue sous les yeux au début du mois. D'ailleurs je note que la tendance pas claire a été obligée de rectifier le tir dans sa dernière parution.

Nous ne nous adressons pas au PS. Pas plus qu'aux directions syndicales, d'ailleurs. Nous les combattons par le moyen du front unique.

Quant à "démontrer" quoi que ce soit, c'est à toi de le faire, puisque tu affirmes que le PS aurait changé de nature: il va falloir expliquer quand, par le biais de quel développement historique majeur. Bref faire autre chose que des phrases creuses et superficielles dans un cénacle réduit qui n'a pas d'histoire, donc pas d'avenir. Bon travail.

Barber

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Message  Gaston Lefranc Dim 3 Juin - 19:51

Barber, il faudrait que tu saches de départir de ta morgue quand tu parles à quelqu'un. Tu as pris de mauvaises habitudes.

Les arguments sur la nature du PS, on les a produit et tu le sais très bien :
http://groupecri.free.fr/article.php?id=324
http://groupecri.free.fr/article.php?id=502

Quant aux phrases creuses et superficielles, avant de faire la leçon, tu ferais mieux d'argumenter au lieu d'asséner avec ton mépris habituel : "La démonstration mon petit, tu l'as eue sous les yeux au début du mois. D'ailleurs je note que la tendance pas claire a été obligée de rectifier le tir dans sa dernière parution". Qu'est ce que la tendance CLAIRE a rectifié ? Au lieu de persifler, argumente.





Gaston Lefranc

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