La prochaine vilainnerie de Sarkosy : privatisation de l'Assurance Maladie sous prétexte de la Dépendance !
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La prochaine vilainnerie de Sarkosy : privatisation de l'Assurance Maladie sous prétexte de la Dépendance !
Après avoir consciencieusement cassé l'Hopital Publique au profit des cliniques privées, entre-autres, voici que Sarkosy veut privatiser l'Assurance Maladie en douce ! Cad : par petit-bouts façon puzzles...
L'argent est pourtant là à portée de mains : dans les coffres des nombreux milliardaires et millionnaires français ! Dans ceux des groupes bancaires et d'assurance, et de la grande distribution !
La France est l'un des pays les plus riches du monde ! L'argent coule à flot, mais ce sont toujours les mêmes qui empôchent le magot !
Mardi 8 Novembre
Sylvie Corbet
Réforme de la dépendance: Sarkozy ouvre la piste de l'assurance privée
Nicolas Sarkozy a souhaité mardi que la réforme de la dépendance soit examinée par le Parlement à l'automne 2011, après une élaboration du projet de loi par le gouvernement "avant l'été". Le chef de l'Etat a écarté d'emblée un financement "par l'endettement" et s'est refusé à "taxer davantage le travail", mais a ouvert la piste de l'assurance privée.
Le président est venu lancer le "grand débat national sur la dépendance" engagé pour six mois, à l'occasion du colloque sur la dépendance organisé au Conseil économique, social et environnemental (CESE), au Palais d'Iéna à Paris.
Comme pour la réforme des retraites, il s'est refusé à entrer dès le départ dans le détail pour laisser la place au débat, se contentant de placer quelques bornes.
Appelant à "réfléchir à un nouveau financement", Nicolas Sarkozy a cependant écarté deux hypothèses de travail.
"On ne peut pas imaginer faire financer par l'endettement, c'est-à-dire par le déficit, l'effort supplémentaire qu'il s'avérera nécessaire de consentir dans les années à venir en faveur de la prise en charge de la dépendance. Je refuse cette voie", a-t-il insisté.
"Taxer davantage le travail et en augmenter le coût ne conduirait qu'à une délocalisation encore plus importante de nos emplois", a-t-il ajouté. "Je ferme également cette voie".
"Aussi je demande à chacun d'entre vous d'examiner toutes les autres solutions possibles. De n'écarter d'emblée aucune solution, y compris celle de l'assurance pour des 'a priori' idéologiques", a poursuivi le président.
"Quand les finances publiques sont dans la situation où elles sont, quand le travail est à ce point taxé, quand cinq millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s'interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d'assurance et les organismes de prévoyance. Ne fermons pas le débat avant de l'avoir ouvert!", a-t-il lancé.
"Je n'ai pas l'intention d'utiliser la dépendance pour privatiser insidieusement l'assurance maladie", a tenu à nuancer le chef de l'Etat.
"Après la réflexion et l'échange, viendra le temps de la prise de décision et de responsabilité (...) Le gouvernement élaborera son projet avant l'été prochain, en vue d'un examen par le Parlement à l'automne", a-t-il affirmé.
Nicolas Sarkozy a consacré la majorité de son discours à justifier sa décision de réformer, insistant sur la nécessité de ne "pas perdre de temps" face aux enjeux démographiques, malgré l'approche de l'élection présidentielle de 2012.
"Nous n'avons pas le choix, nous devons choisir maintenant quelle place nous allons faire dans notre société à l'âge et au grand âge. Ce problème est devant nous, non pas loin, mais tout près", a-t-il expliqué.
Il a aussi rappelé "qu'une personne âgée sur cinq est en mesure de financer sur ses seuls revenus son hébergement en maison de retraite" et que "25 milliards d'argent public" seront mobilisés en 2011 pour faire face à ce problème.
Nicolas Sarkozy avait annoncé sa volonté de réformer la prise en charge de la dépendance en novembre dernier à la télévision. "Je souhaite la création, pour la première fois depuis 1945, d'un nouveau risque, d'une nouvelle branche de la sécurité sociale, le cinquième risque", avait-il expliqué à l'époque. Les décisions seront prises "à l'été 2011" après une consultation de six mois, avait-il précisé, soulignant toutefois "l'impasse financière considérable". AP
L'argent est pourtant là à portée de mains : dans les coffres des nombreux milliardaires et millionnaires français ! Dans ceux des groupes bancaires et d'assurance, et de la grande distribution !
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BouffonVert72- Messages : 1748
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