Socialisme et logiciel libre
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Eugene Duhring
gérard menvussa
Gaston Lefranc
varlingmx
8 participants
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Socialisme et logiciel libre
J'ai été enthousiasmé quand j'ai vu un topic "logiciel libre", mais j'ai été frustré quand je l'ai ouvert... pour seulement tomber sur le lien pour télécharger un navigateur (je suis réducteur là), qu'en plus j'utilise déjà.
Donc j'essaie en douceur de lancer un débat, parce que je trouve qu'il y a de la matière, même si c'est très secondaire comparé aux tâches politiques du moment.
Que peuvent dire les communistes du mouvement du logiciel libre ?
Certains portent aux nues le logiciel libre comme une preuve de la vitalité du "libéralisme".
De fait le logiciel libre n'est pas qu'un monde non lucratif. Des sociétés de services en logiciels libres ont vu le jour, faisant leur fond de commerce non pas du logiciel, mais des services autour. Ces entreprises, notamment des startup, misent sur l'attractivité du logiciel gratuit et la mutualisation des efforts de programmation sur l'ensemble de la communauté. De grands groupes de l'informatique s'intéressent d'ailleurs à ces marchés, et n'hésitent ni à racheter des entreprises du libre, ni à stopper ensuite les projets qu'ils ne trouvent pas rentables (exemple : Rachat de Sun par Oracle et abandon d'OpenSolaris). Des idéalistes opposent cet avatar de "l'esprit du libéralisme" et les gros comme Microsoft, qui obstruent la concurrence et l'innovation. On peut penser notamment à Eric Raymond (La Cathédrale et le Bazar) qui dit notamment "Internet est un grand promoteur des idées libertariennes. Je crois qu'un large accès à Internet, et une exploitation de toutes ses capacités comme marché électronique au comptant pourrait à terme être un facteur majeur d'obsolescence du gouvernement lui-même." Il est révélateur aussi qu'un Alain Madelin se soit opposé aux brevets logiciels à l'états-unienne.
Certains portent aux nues le logiciel libre comme un mouvement "libertaire". Passons sur la confusion possible avec "libertarianisme" (cf plutôt ci-dessus). En soi ce mouvement ne s'en prend pas vraiment (sauf par frustration interposée...) aux puissants, aux capitalistes en place, donc aux chefs. Il y a plutôt des points communs avec un utopisme considérant que l'exemplarité des communautés du libre se suffit à elle-même, que cet élan fera tomber les gros mesquins et leurs "sales" stratégies commerciales...
Certains portent aux nues le logiciel libre comme un mouvement "citoyen". À commencer par Richard Stallman lui-même il semble. Pas grand chose à ajouter... tout en étant souvent généreuse, cette vision des choses souffre d'encore plus d'illusions que la précédente...
On ne peut pas "ignorer" les compagnies existantes. Microsoft et les autres géants du logiciel sont bien là, c'est un fait. Je pense que le logiciel libre ne pourra pas "grignoter" des parts (au delà d'une certaine limite) aux gros, simplement de par la barrière du capital. Il est tout à fait vrai que "techniquement", pas mal de logiciels (Windows, Internet Explorer...) sont farcis de failles aberrantes, et qu'un code ouvert permet d'éviter ça. Mais quoi qu'il en soit, le capital que Microsoft a accumulé n'est pas égalable avec des moyens d'amateur, sinon ça aurait déjà été fait. Le capital accumulé dans des interfaces graphiques chargées, des liens avec les constructeurs de hardware, des liens avec les États (qui en équipent d'office les salles informatique des écoles), ou encore dans le fait que l'écrasante majorité des jeux soit restreinte à Windows... ce monopole capitaliste lui assure une dépendance de nombreux consommateurs. On peut convaincre quelques individus de "passer à Linux", comme j'ai longtemps trouvé important de le faire, mais c'est vain d'espérer que le marché de cette multinationale lui file entre les doigts. Pour sortir de cet exemple battu et rebattu, on peut citer des domaines de logiciels bien lourds, comme la CAO avec Autodesk ou la Simulation thermique dynamique avec PléiadesComfie ou TRNSYS... Malgré tout le respect que j'ai pour eux, ce ne sont pas les geeks du dimanche qui par retro-ingénierie créeront des logiciels libres ergonomiques dans ce domaine !
On en revient au coeur du socialisme : expropriation de ces capitalistes ! Il faut rappeler que les logiciels ne sont pas des marchandises : ce sont les licences d'utilisation qui sont vendues, et ces entreprises sont rentières (on rachète parfois la licence pour une années supplémentaire, ou on achète la mise-à-jour quand c'est un logiciel qui périme vite, ce qui revient au même). Exproprier ces entreprises, c'est donc à la fois socialiser ces moyens de production (ces grandes concentration de talents de programmeurs) et socialiser des richesses privées accumulées sous forme de code fermé de logiciel.
Le socialisme libèrerait les forces productives dans le logiciel Pour moi ça ne fait aucun doute, malgré tout ce qu'on raconte sur les bienfaits de la concurrence dans ce domaine. Par certains côtés ça rejoint le thème de la recherche : la concurrence y est un frein réac au progrès ! On peut citer les aberrations que sont l'absence d'interopérabilité (des logiciels qui ne tournent plus sur une nouvelle version de Windows, des fichiers enregistrés sous Open Office qu'Office refuse d'ouvrir alors qu'il en est capable...). D'ailleurs, on peut noter que dans certains cas le "coeur" d'un logiciel est "libre", parce que ce serait sans doute trop absurde autrement. Le code de calcul "EnergyPlus" (ministère de l'énergie américain) est libre : ça permet à tous les chercheurs généreux de bénévolement contribuer à l'améliorer, et ça augmente le prestige des USA, ce qui est disons "dans l'intérêt général des capitalistes US". Par contre les interfaces graphiques basés sur ce logiciel, condition pour qu'il soit commercialisable auprès des BET, sont des logiciels propriétaires hors de prix : ils représentent un capital directement valorisable.
La créativité du mouvement du logiciel libre est-elle en opposition avec la socialisation ? On peut se poser cette question. Parce qu'on ne peut pas nier que le mouvement du libre fait preuve d'un dynamisme remarquable, pour un mouvement spontané et gratuit (cf le chemin parcouru par Linux depuis son lancement par L. Torvalds en 1991). Est-ce qu'on doit renvoyer aux oubliettes de l'histoire comme un vulgaire mouvement petit-bourgeois ? Non, franchement je pense qu'on doit les voir comme les initiatives de coopératives ou de mutuelles ouvrières, des mouvement politiquement insuffisants mais socialement intéressants parce qu'ils montrent le potentiel qui boue sous la surface.
Il y a clairement de l'idéologie petite-bourgeoise dans beaucoup de discours visant à changer dans le monde par le logiciel libre. Mais je pense que le dynamisme en lui-même du logiciel libre est un exemple de créativité qui pourrait s'épanouir dans le monde socialiste.
Contre les caricatures, il est évident que socialisation ne signifie pas "interdiction pour toi, geek isolé, de faire ton fork du logiciel d'État". C'est une question qui n'aurait plus de sens. D'obligatoire, il n'y aurait probablement qu'une base collectivement décidée de formats ouverts et compatibles. L'envie d'aller "travailler" (si l'on pourra encore dire) dans un "centre de programmation" collectif, c'est à dire là où les talents et les moyens sont disponibles (l'ex capital centralisé) plutôt que "chez soi la nuit en sortant du boulot", ça coulerait de source...
Donc j'essaie en douceur de lancer un débat, parce que je trouve qu'il y a de la matière, même si c'est très secondaire comparé aux tâches politiques du moment.
Que peuvent dire les communistes du mouvement du logiciel libre ?
Certains portent aux nues le logiciel libre comme une preuve de la vitalité du "libéralisme".
De fait le logiciel libre n'est pas qu'un monde non lucratif. Des sociétés de services en logiciels libres ont vu le jour, faisant leur fond de commerce non pas du logiciel, mais des services autour. Ces entreprises, notamment des startup, misent sur l'attractivité du logiciel gratuit et la mutualisation des efforts de programmation sur l'ensemble de la communauté. De grands groupes de l'informatique s'intéressent d'ailleurs à ces marchés, et n'hésitent ni à racheter des entreprises du libre, ni à stopper ensuite les projets qu'ils ne trouvent pas rentables (exemple : Rachat de Sun par Oracle et abandon d'OpenSolaris). Des idéalistes opposent cet avatar de "l'esprit du libéralisme" et les gros comme Microsoft, qui obstruent la concurrence et l'innovation. On peut penser notamment à Eric Raymond (La Cathédrale et le Bazar) qui dit notamment "Internet est un grand promoteur des idées libertariennes. Je crois qu'un large accès à Internet, et une exploitation de toutes ses capacités comme marché électronique au comptant pourrait à terme être un facteur majeur d'obsolescence du gouvernement lui-même." Il est révélateur aussi qu'un Alain Madelin se soit opposé aux brevets logiciels à l'états-unienne.
Certains portent aux nues le logiciel libre comme un mouvement "libertaire". Passons sur la confusion possible avec "libertarianisme" (cf plutôt ci-dessus). En soi ce mouvement ne s'en prend pas vraiment (sauf par frustration interposée...) aux puissants, aux capitalistes en place, donc aux chefs. Il y a plutôt des points communs avec un utopisme considérant que l'exemplarité des communautés du libre se suffit à elle-même, que cet élan fera tomber les gros mesquins et leurs "sales" stratégies commerciales...
Certains portent aux nues le logiciel libre comme un mouvement "citoyen". À commencer par Richard Stallman lui-même il semble. Pas grand chose à ajouter... tout en étant souvent généreuse, cette vision des choses souffre d'encore plus d'illusions que la précédente...
On ne peut pas "ignorer" les compagnies existantes. Microsoft et les autres géants du logiciel sont bien là, c'est un fait. Je pense que le logiciel libre ne pourra pas "grignoter" des parts (au delà d'une certaine limite) aux gros, simplement de par la barrière du capital. Il est tout à fait vrai que "techniquement", pas mal de logiciels (Windows, Internet Explorer...) sont farcis de failles aberrantes, et qu'un code ouvert permet d'éviter ça. Mais quoi qu'il en soit, le capital que Microsoft a accumulé n'est pas égalable avec des moyens d'amateur, sinon ça aurait déjà été fait. Le capital accumulé dans des interfaces graphiques chargées, des liens avec les constructeurs de hardware, des liens avec les États (qui en équipent d'office les salles informatique des écoles), ou encore dans le fait que l'écrasante majorité des jeux soit restreinte à Windows... ce monopole capitaliste lui assure une dépendance de nombreux consommateurs. On peut convaincre quelques individus de "passer à Linux", comme j'ai longtemps trouvé important de le faire, mais c'est vain d'espérer que le marché de cette multinationale lui file entre les doigts. Pour sortir de cet exemple battu et rebattu, on peut citer des domaines de logiciels bien lourds, comme la CAO avec Autodesk ou la Simulation thermique dynamique avec PléiadesComfie ou TRNSYS... Malgré tout le respect que j'ai pour eux, ce ne sont pas les geeks du dimanche qui par retro-ingénierie créeront des logiciels libres ergonomiques dans ce domaine !
On en revient au coeur du socialisme : expropriation de ces capitalistes ! Il faut rappeler que les logiciels ne sont pas des marchandises : ce sont les licences d'utilisation qui sont vendues, et ces entreprises sont rentières (on rachète parfois la licence pour une années supplémentaire, ou on achète la mise-à-jour quand c'est un logiciel qui périme vite, ce qui revient au même). Exproprier ces entreprises, c'est donc à la fois socialiser ces moyens de production (ces grandes concentration de talents de programmeurs) et socialiser des richesses privées accumulées sous forme de code fermé de logiciel.
Le socialisme libèrerait les forces productives dans le logiciel Pour moi ça ne fait aucun doute, malgré tout ce qu'on raconte sur les bienfaits de la concurrence dans ce domaine. Par certains côtés ça rejoint le thème de la recherche : la concurrence y est un frein réac au progrès ! On peut citer les aberrations que sont l'absence d'interopérabilité (des logiciels qui ne tournent plus sur une nouvelle version de Windows, des fichiers enregistrés sous Open Office qu'Office refuse d'ouvrir alors qu'il en est capable...). D'ailleurs, on peut noter que dans certains cas le "coeur" d'un logiciel est "libre", parce que ce serait sans doute trop absurde autrement. Le code de calcul "EnergyPlus" (ministère de l'énergie américain) est libre : ça permet à tous les chercheurs généreux de bénévolement contribuer à l'améliorer, et ça augmente le prestige des USA, ce qui est disons "dans l'intérêt général des capitalistes US". Par contre les interfaces graphiques basés sur ce logiciel, condition pour qu'il soit commercialisable auprès des BET, sont des logiciels propriétaires hors de prix : ils représentent un capital directement valorisable.
La créativité du mouvement du logiciel libre est-elle en opposition avec la socialisation ? On peut se poser cette question. Parce qu'on ne peut pas nier que le mouvement du libre fait preuve d'un dynamisme remarquable, pour un mouvement spontané et gratuit (cf le chemin parcouru par Linux depuis son lancement par L. Torvalds en 1991). Est-ce qu'on doit renvoyer aux oubliettes de l'histoire comme un vulgaire mouvement petit-bourgeois ? Non, franchement je pense qu'on doit les voir comme les initiatives de coopératives ou de mutuelles ouvrières, des mouvement politiquement insuffisants mais socialement intéressants parce qu'ils montrent le potentiel qui boue sous la surface.
Il y a clairement de l'idéologie petite-bourgeoise dans beaucoup de discours visant à changer dans le monde par le logiciel libre. Mais je pense que le dynamisme en lui-même du logiciel libre est un exemple de créativité qui pourrait s'épanouir dans le monde socialiste.
Contre les caricatures, il est évident que socialisation ne signifie pas "interdiction pour toi, geek isolé, de faire ton fork du logiciel d'État". C'est une question qui n'aurait plus de sens. D'obligatoire, il n'y aurait probablement qu'une base collectivement décidée de formats ouverts et compatibles. L'envie d'aller "travailler" (si l'on pourra encore dire) dans un "centre de programmation" collectif, c'est à dire là où les talents et les moyens sont disponibles (l'ex capital centralisé) plutôt que "chez soi la nuit en sortant du boulot", ça coulerait de source...
Re: Socialisme et logiciel libre
Du logiciel libre au communisme
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-331.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-331.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Socialisme et logiciel libre
Pour relancer le débat : ce n'est pas des "moyens d'amateur" qui sont en oeuvre coté "libre"... Il faudrait être plus précis et plus direct dans "l'écologie du libre". Qui n'est pas fait uniquement de "passionnés" mais aussi de sociétés ayant un intéret "stratégique" a y intervenir...le capital que Microsoft a accumulé n'est pas égalable avec des moyens d'amateur, sinon ça aurait déjà été fait.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
Effectivement, la grande majorité des produits informatiques du Libre est en fait issue des labos des grands trusts informatiques tels que SUN, IBM, etc. pour s'ouvrir des marchés.gérard menvussa a écrit:Pour relancer le débat : ce n'est pas des "moyens d'amateur" qui sont en oeuvre coté "libre"... Il faudrait être plus précis et plus direct dans "l'écologie du libre". Qui n'est pas fait uniquement de "passionnés" mais aussi de sociétés ayant un intéret "stratégique" a y intervenir...le capital que Microsoft a accumulé n'est pas égalable avec des moyens d'amateur, sinon ça aurait déjà été fait.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Socialisme et logiciel libre
Et surtout, dans le cadre de l'informatique, ce sont des sociétés qui se sont reconverties avec bénéfice (dans tous les sens du terme) dans les "services". Et c'est ainsi qu'elle "font du cash" avec du libre...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
Et réciproquement, on s'en fout aussi de tes "cochonnades"...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
gérard menvussa a écrit:Et réciproquement, on s'en fout aussi de tes "cochonnades"...
Troll, c'est un troll
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Socialisme et logiciel libre
en tant que militant anticapitaliste, je fais la promotion des logiciels libres car ils sont partagés entre touTEs les utilisateurs et utilisatrices non seulement pour leur utilisation mais aussi leur développement ; ils sont basés sur le partage. et je suis bien content d'avoir viré microsoft de mon pc pour y installer debian (entre autres, j'ai eu ubuntu, open suse et linux mint) ; finis les contraintes propriétaires et les virus, et vive le recyclage de vieux pc. ubuntu, par exemple, est effectivement dans une démarche capitaliste, on le voit bien depuis les versions 11. ça reste un système fiable, mais avec les mêmes décos clignotantes et jolies que sur un sapin de noël. mais il existe plein de systèmes libres qui ne jouent pas ce jeu, comme fedora ou debian. après tout, même si des dérives commerciales sont notables autour de certains logiciels libres, je préfère ça aux logiciels capitalistes comme ceux de microsoft, apple, ou adobe.
je suis donc pour la promotion des logiciels libres en dehors du système capitaliste afin de les partager.
je suis donc pour la promotion des logiciels libres en dehors du système capitaliste afin de les partager.
bordelicus- Messages : 5
Date d'inscription : 01/06/2012
Age : 42
Localisation : Beauvais
Re: Socialisme et logiciel libre
Cela dit, les distributions type "ubuntu" ou "Redhat" sont tout aussi "capitalistes" que Crosoft (mais capitalistes "différemment") On échappe peut être à ça avec LFS (linux from scratch, celui ou tu compiles toi même le kernel de ton systéme) D'un autre coté, j'en connais beaucoup qui en parlent de LFS, peu qui l'ont véritablement testé, et c'est évident que c'est un machin "réservé à une élite de barbu(e)s"
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
on peut toujours compiler son kernel sous linux, comme sous bsd. je l'ai vu faire sous debian et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi on ne pourrait pas le faire. de plus, il n'y a pas de vente forcée comme avec appel et microsoft, et on peut toujours choisir son système ainsi que le bureau et les applications qui vont avec, ainsi que participer à leurs communautés respectives. ce qui est capitaliste, c'est surtout de vouloir prendre une part de marché pour concurrencer microsoft, et de vouloir transformer linux en windows.
bordelicus- Messages : 5
Date d'inscription : 01/06/2012
Age : 42
Localisation : Beauvais
Re: Socialisme et logiciel libre
Il est de fait que les distributions de type Suse, Ubuntu, etc. même si elles s'inscrivent dans un cadre de profit capitaliste, ne peuvent être mises à égalité avec les produits capitalistes classiques. Une distribution peut être copiée modifiée à l'infini pour être redistribuée à l'infini. Les sources sont disponibles et modifiables aux logiciels propriétaires près. Ne pas charger le libre d'un contenu qu'il n'a pas mais ne pas le renvoyer non plus dans le camp dela production capitaliste.bordelicus a écrit:on peut toujours compiler son kernel sous linux, comme sous bsd. je l'ai vu faire sous debian et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi on ne pourrait pas le faire. de plus, il n'y a pas de vente forcée comme avec appel et microsoft, et on peut toujours choisir son système ainsi que le bureau et les applications qui vont avec, ainsi que participer à leurs communautés respectives. ce qui est capitaliste, c'est surtout de vouloir prendre une part de marché pour concurrencer microsoft, et de vouloir transformer linux en windows.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Socialisme et logiciel libre
*et pourtant, il s'y inscrit "de part en part". Et comment pourrait il en être autrement ? Certes, les capitalistes qui gérent les distributions fonctionnent avec d'autres modalités que celles des spécialiste du SI "breveté" Mais cela n'en fait pas des communistes pour autant !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
Les députés votent l'amendement du gouvernement qui supprime la priorité au logiciel libre pour le futur service public du numérique éducatif
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Socialisme et logiciel libre
sylvestre a écrit:Les députés votent l'amendement du gouvernement qui supprime la priorité au logiciel libre pour le futur service public du numérique éducatif
C'est dommage.
augustin- Messages : 31
Date d'inscription : 04/04/2012
Re: Socialisme et logiciel libre
Il ne faut pas faire un amalgame entre logiciels libres, et certaines entreprises capitalistes qui se servent du libre.
augustin- Messages : 31
Date d'inscription : 04/04/2012
Re: Socialisme et logiciel libre
Difficile pourtant de faire comme si les "firmes capitalistes profitant du libre" n'existaient pas, et que leur influence était proche de zéro...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 68
Localisation : La terre
Re: Socialisme et logiciel libre
Tout à fait.
Ceci dit, moi, j'aime bien l'esprit communautaire de beaucoup de logiciels libres, où chacun contribue selon son temps et ses compétences.
Ceci dit, moi, j'aime bien l'esprit communautaire de beaucoup de logiciels libres, où chacun contribue selon son temps et ses compétences.
augustin- Messages : 31
Date d'inscription : 04/04/2012
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