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Message  sylvestre Jeu 16 Déc - 11:33

http://www.rue89.com/2010/12/15/des-militaires-pour-former-les-profs-stagiaires-180932

Des militaires pour former les profs stagiaires


Un soldat en plastique (Taber Andrew Bain/Flickr).

Jusqu'à l'an dernier, les professeurs stagiaires travaillaient à mi-temps, ce qui leur permettait de suivre une formation en alternance à l'IUFM. Aujourd'hui, ils se retrouvent devant leur classe sans aucune préparation mais avec la promesse de bénéficier de quelques sessions de formation en cours d'année. Le 3 décembre, l'une de celles-ci se tenait à Bordeaux. Julie -son prénom a été changé- y était. Elle raconte ce qui ressemble à « une mauvaise blague ».

Lors de la réunion de « formation » du vendredi 3 décembre, qui s'est tenue au lycée Gustave Eiffel à Bordeaux, les professeurs stagiaires ont été conviés à suivre un cours magistral de 9h30 à 12h30.

Les professeurs ne sont pas une profession libérale

Les interventions successives n'ont répondu en rien à nos demandes les plus pressantes et à nos inquiétudes. Alors même qu'aucun d'entre nous n'a commencé sa formation disciplinaire ce qui, de l'avis de tous, est une urgence bien réelle.

A la fin de la troisième intervention détaillant les droits et devoirs du fonctionnaire, un responsable des ressources humaines nous a rappelé que nous « devions » 35 heures par semaine à l'Etat et que nous n'étions pas une profession libérale et que nous dépendions d'une hiérarchie structurée.

Un collègue a posé la question suivante :

« Tout ce que vous nous dites est certes intéressant et je suis d'accord qu'en tant que fonctionnaire, nous nous devons de connaître le fonctionnement de notre institution mais qu'en est-il de notre droit à la formation disciplinaire ? Nous n'avons encore eu à ce jour aucune formation ! »

A cette invective fortement applaudie par tous, une inspectrice a pris la parole et a répondu : « Il faut savoir qu'il est du devoir de tout enseignant de s'autoformer et les tuteurs sont aussi là pour vous aider… »

Orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires

A notre grande surprise, à 14 heures, lorsque la réunion a repris, nous avons vu se succéder à la tribune deux militaires, un major et un colonel (si je me souviens bien) accompagné d'un IPR [inspecteur pédagogique régional, ndlr] d'histoire-géographie et d'un professeur agrégé d'histoire, commandant de réserve.

Les thèmes abordés ont été alors plus exotiques les uns que les autres : « l'enseignement de la défense », « la défense aujourd'hui : nouvelles menaces, nouvelles configurations, les enjeux », « un exemple de partenariat Défense-lycée », « le recensement et la JAPD », etc.

Tous ces thèmes ont été servis avec une sauce idéologique particulièrement intéressante : « Grâce à Dieu, grâce à Dieu, grâce à Dieu nous connaissons la paix en Europe depuis plus de soixante ans », « La paix a été préservée grâce à la bombe nucléaire », etc…

Nous avons aussi été incités à orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires ! Tout ça avec, en arrière-plan, des images de jeunes militaires avec des armes à la main en exercice de tirs, etc…

Nous avons été plusieurs à nous demander si ce n'était pas une mauvaise blague avec une caméra cachée.

« Mademoiselle, vous êtes payée pour suivre ces formations »

Evidemment, beaucoup de nos collègues furieux que l'on se moque de leurs préoccupations quotidiennes (apprendre à construire des séquences de cours ou évaluer les élèves par exemple) ont déjà commencé à quitter massivement les lieux…

L'IPR, irrité, lâche alors quelques remarques injurieuses allant jusqu'à remettre en doute notre posture professionnelle. Peut-être aurait-il dû se féliciter d'avoir devant lui des enseignants avec un esprit critique !

La fin de la séance est épique, l'IPR nous interpellant : « Bon, nous sommes en retard mais… à qui la faute ? »…

Il apostrophe ensuite une professeure stagiaire qui était en train de se diriger vers la sortie et lui dit :

« Mademoiselle, vous n'avez pas le droit de quitter la salle, vous êtes payée pour suivre ces formations »…

A la professeure stagiaire de lui rétorquer courageusement :

« J'ai un train à prendre, il est 16h31 et je ne suis payée que jusqu'à 16h30. »

« Des conversations d'intellectuels qui ne servent à rien »

Face à l'hostilité généralisée et réciproque, beaucoup ont quitté la salle. Le commandant de réserve, visiblement en colère, se permet une comparaison hasardeuse :

« En salle des profs, on entend des conversations d'intellectuels qui ne servent à rien alors que nous, dans l'armée, on est dans l'action pour la nation. »

Un autre gradé de l'armée prend la suite en affirmant de manière décomplexée qu'il n'y a pas de déontologie dans l'éducation nationale !

Pour conclure, nous nous sommes tous sentis insultés tant par le choix des thèmes abordés, qui témoignent d'une ignorance totale de nos problèmes quotidiens, que par des propos inacceptables à notre égard et sur l'ensemble de la profession que, quelque part, nous représentions ce jour-là.

► Témoignage recueilli par le Snes du Lot-et-Garonne.

Photo : un soldat en plastique (Taber Andrew Bain/Flickr).

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Education nationale Empty Non-titulaires : mobilisation nécessaire pour la titularisation de tous !

Message  fée clochette Jeu 30 Déc - 11:59

Non-titulaires : mobilisation nécessaire pour la titularisation de tous !
Communiqué de presse

La CGT éduc'action a été reçue vendredi 3 décembre 2010 par le ministère de l'Éducation nationale sur la situation des personnels non-titulaires enseignants, CPE et COP.

Si aucune annonce d'un plan de titularisation n'a été faite -les discussions se font au niveau de la Fonction publique et elles s'appliqueront au niveau de l'Éducation Nationale-, le ministère a souhaité faire des annonces dans le cadre législatif actuel.

Rappelons que la CGT est largement impliquée dans les discussions au niveau de la Fonction publique qui ont commencés en juin 2010.

Le gouvernement annonce une loi au second semestre 2011.

Les annonces du ministère de l'Éducation nationale concernent la mise en place d'un travail sur l'unification de l'ensemble des contrats existants (MA, vacataires, contractuels et assistants dans le 1er degré), ce qui induit, dès le 1er janvier 2011, la fin du recrutement de vacataires.

Si l'arrêt du recrutement de vacataires est une annonce positive, la CGT éduc'action restera vigilante sur le contenu du nouveau contrat unique proposé. L'uniformisation ne doit pas se faire au détriment de nos collègues.

Dans cette logique, la CGT éduc'action a défendu le fait que les compétences des CCP soient élargies (recrutement, affectations, réemplois, rémunérations...) afin d'en finir avec les disparités de gestion entre académies, sources d'injustices et d'inégalités.

Pour la session 2012 des concours (inscriptions dès le 1er juin 2011), il serait proposé aux non-titulaires de remplacer l'épreuve écrite du concours interne par un dossier de RAEP (reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle). Cette proposition sera positive pour un certain nombre de nos collègues mais ne peut se faire dans le cadre budgétaire contraint que nous connaissons depuis des années.

Sans une augmentation substantielle du nombre de places aux concours, et l'abandon du dogme du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, ces dispositions n'auront guère de sens et ne permettront pas la titularisation de tous nos collègues.

La CGT éduc'action a aussi rappelé son inquiétude concernant les nouvelles certifications exigées pour la validation des concours (langues et informatique) pour nos collègues non-titulaires.

Dans la logique de mise en place de ces concours internes "RAEP", le ministère travaille sur des masters en « alternance » permettant aux non-titulaires le souhaitant de s'inscrire dans un processus de préparation des concours. Concrètement, les contractuels qui le souhaitent pourraient bénéficier d'aménagements dans leur emploi du temps (sans précision quant à la nature de ceux-ci) pour préparer un Master en parallèle.

Pour nous, la résorption de la précarité passe par la mise en place d'un plan de titularisation, sans condition de concours ni de nationalité, et par l'arrêt du recrutement de personnel précaire sur des missions pérennes de service public.

Enfin, le ministère a annoncé travailler sur une réelle formation et insertion des emplois aidés. Nous demandons à voir..., tant la situation de ces personnels est insupportable et les annonces précédentes floues.

La CGT éduc'action considère toujours que les missions de ces personnels doivent être effectuées par des personnels fonctionnaires puisque les besoins sont bien réels.

Seule la mobilisation pourra contraindre le gouvernement à faire des propositions justes pour les personnels et utiles pour le Service public d'Éducation : titularisation de tous les précaires sans condition de concours, ni de nationalité !

La CGT éduc'action appelle, avec l'intersyndicale Fonction publique CGT-FSU-Solidaires, tous les personnels à participer à la journée d'information et première mobilisation pour un plan de titularisation, le jeudi 9 décembre 2010.

À Paris, un rassemblement aura lieu à 12h00 au Trocadéro (parvis des Droits de l'Homme).

Dans les départements, des initiatives diverses seront organisées (AG, rassemblements, conférences de presse...).

L'intersyndicale a déjà décidé une nouvelle mobilisation autour du 20 janvier 2011.

Montreuil, le 7 décembre 2010

http://www.unsen.cgt.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=968&Itemid=352
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Message  alexi Sam 22 Oct - 11:41

Elections Professionnelles - Education nationale

Résultats des élections au CTM

Incrits 957034

Votants 368858 38.54 %

Blancs 19519

Exprimés 349339

Voix Siège(s)

FSU 141914 40.62 % 7

ASAMEN 554 0.16 % 0

avenir_ecoles_CFE_CGC_FE 1717 0.49 % 0

CGT 22598 6.47 % 1

FNEC_FP_FO 35245 10.09 % 1

SGEN_CFDT 34907 9.99 % 1

SNCA_Eil 1383 0.40 % 0

STC 1019 0.29 % 0

SUD_EDUC 20241 5.79 % 1

UDAS 879 0.25 % 0

Union_Ecole_Republicaine 16485 4.72 % 0

UNSA 72397 20.72 % 4



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Message  fée clochette Sam 19 Nov - 10:59

Appel à la grève le 15 décembre dans l'Education nationale

Le gouvernement Sarkozy a profondément détérioré notre système éducatif depuis 2007 par une accélération des suppressions massives de postes.
> La souffrance des personnels, dont les conditions de travail se dégradent du fait de la multiplication des contre-réformes comme le saccage de la formation des enseignants, place les organisations syndicales face à leurs responsabilités.
>
> C'est dans ce contexte que la Commission exécutive du 4 novembre a décidé de mandater ses représentants à l’interfédérale de l’Éducation pour un appel à la grève, avant les vacances de Noël, dans le cadre unitaire le plus large possible.
> Le périmètre unitaire lors de l'interfédérale n'a pas été suffisant pour concrétiser cette décision.
>
> Depuis cette réunion, le ministre de l’Éducation s'est inscrit dans une fuite en avant qui est dans la logique du programme que l’UMP entend porter dans le cadre de la campagne présidentielle :
>
- Casser les statuts en faisant, par exemple, passer le temps de service des enseignants à 24 h et en introduisant de nouvelles missions.
> - Mettre en concurrence des personnels avec des statuts différents.
> - Développer une gestion managériale des établissements.
>
Luc Chatel s'est engagé dans une réforme sur l'évaluation des personnels sans aucune concertation. Pressé de boucler au plus vite ce dossier, il souhaite le soumettre au prochain Comité Technique Ministériel (CTM) avec comme objectif une mise en application dès la rentrée 2012.
>
> Ces textes sont inacceptables, ils entraîneraient le gel des promotions autres que celles à l'ancienneté jusqu'en 2015 et ils placeraient la progression de carrière des personnels entre les seules mains du chef d'établissement.
> Ces annonces sont totalement inacceptables. Elles relèvent d’une volonté de mise en concurrence des personnels entre eux et de l’instauration du clientélisme comme mode de gestion.
>
> L’intersyndicale nationale (CGT Educ’action, SNES FSU, SNUEP FSU, SUD ÉDUCATION, SE UNSA, SNFOLC, SNALC, SGEN CFDT, SNCL FAEN) qui s'est réunie le jeudi 17 novembre s'est montrée déterminée à organiser une riposte forte.
>
> Pour cela l'intersyndicale :
> • Appelle à signer massivement une pétition (en ligne en début de semaine prochaine) pour exiger le retrait de ces projets de textes.
> • Appelle les personnels à la grève le JEUDI 15 DÉCEMBRE.
>
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Message  sylvestre Sam 19 Nov - 16:46

Avec une journée d'action intersyndicale le 13 décembre, ça fait pas sérieux.
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Education nationale Empty Grève des enseignants du 15-12 : encore un flop...

Message  BouffonVert72 Jeu 15 Déc - 18:22

La grève des enseignants peu suivie, selon le ministère
Reuters – il y a 3 heures

PARIS (Reuters) - Des enseignants ont fait grève jeudi en France mais le mouvement a été relativement peu suivi, selon le ministère de l'Education nationale.

Le taux de participation à la grève s'est établi à 11,18% pour les enseignants du premier degré et 16,43% pour ceux du second degré, dit le ministère dans un communiqué.

La plupart des syndicats d'enseignants ont appelé à une journée de grève et de manifestations pour exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs défendu par le ministre de l'Education, Luc Chatel.

Le Snes-FSU a une comptabilité différente de celle du ministère avec, selon lui, 47% de grévistes dans les collèges et les lycées.

"Cette mobilisation importante, dans un contexte de pouvoir d'achat dégradé, est l'expression claire du rejet du projet ministériel, comme le sont les nombreuses manifestations organisées aujourd'hui et la pétition intersyndicale en ligne qui a recueilli à ce jour plus de 66.000 signatures", dit le syndicat dans un communiqué.

"Ce projet qui fait du chef d'établissement l'unique évaluateur des personnels revient à décaler l'évaluation sur la périphérie de nos métiers", ajoute le syndicat. "Il est, à ce titre, absurde et dangereux, puisqu'il oublie que la raison d'être de l'école est bien l'enseignement, ce qui se passe en classe, là où se joue l'essentiel du succès des élèves."

Le Snes exige une nouvelle fois le retrait du projet et menace d'appeler à une nouvelle mobilisation en janvier.

Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse et Gilles Trequesser
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Message  Babel Mar 20 Déc - 6:49

Je sais qu'il est de bon ton de dauber les enseignants --même sur ce forum, on ne s'en prive pas--, mais la situation est réellement préoccupante. Nombre de collègues n'en peuvent plus, et certains songent à rendre leur tablier, malgré un niveau de sous-emploi du salariat en France qui n'a jamais été aussi élevé.
Même avec l'expérience accumulée par 20 ans de boîte, tu te retrouves à bosser comme un dément. Alors ne parlons pas des stagiaires, pour qui c'est 7 jours sur 7, ni de tous les précaires qui vivent dans l'angoisse permanente de se retrouver à la rue, une fois leur contrat achevé.
Le paradoxe, qui n'en est pas un, c'est qu'en apparence ça ne bronche pas trop dans les salles de profs : les coups pleuvent et personne ne moufte. Ko debout, chacun assure du mieux qu'il peut, en râlant en sourdine comme une bête, sans perspective ni volonté d'en découdre.
BouffonVert72 a écrit:
La grève des enseignants peu suivie, selon le ministère
Le Snes exige une nouvelle fois le retrait du projet et menace d'appeler à une nouvelle mobilisation en janvier.
Si le Snes menace, alors... Tous aux abris.

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Message  Copas Mar 20 Déc - 10:47

Babel a écrit:Je sais qu'il est de bon ton de dauber les enseignants --même sur ce forum, on ne s'en prive pas--, mais la situation est réellement préoccupante. Nombre de collègues n'en peuvent plus, et certains songent à rendre leur tablier, malgré un niveau de sous-emploi du salariat en France qui n'a jamais été aussi élevé.
Même avec l'expérience accumulée par 20 ans de boîte, tu te retrouves à bosser comme un dément. Alors ne parlons pas des stagiaires, pour qui c'est 7 jours sur 7, ni de tous les précaires qui vivent dans l'angoisse permanente de se retrouver à la rue, une fois leur contrat achevé.
Le paradoxe, qui n'en est pas un, c'est qu'en apparence ça ne bronche pas trop dans les salles de profs : les coups pleuvent et personne ne moufte. Ko debout, chacun assure du mieux qu'il peut, en râlant en sourdine comme une bête, sans perspective ni volonté d'en découdre.
BouffonVert72 a écrit:
La grève des enseignants peu suivie, selon le ministère
Le Snes exige une nouvelle fois le retrait du projet et menace d'appeler à une nouvelle mobilisation en janvier.
Si le Snes menace, alors... Tous aux abris.

L'ensemble de la classe populaire est sous pression extrème. Et ça va faire des "choses" d'une façon ou d'une autre, sans qu'on sache ou et quand.

Quand aux profs dans les milieux de la gauche révolutionnaire, c'est un peu leur sur-représentation (exigée même des fois avec des tas de motifs, comme un pouvoir naturel et logique) et les déformations liées à leur profession et appliquées en partie aux partis qui crée des réactions logiques.

Pourtant les enseignants, les professions liées à l'enseignement, sont de plus en plus sous tension, comme le reste de la classe ouvrière. Les bonnes réponses à cela sont évidemment comme d'hab de donner des perspectives de résistance mais également de donner des réponses organisationnelles à plusieurs niveaux.
Mais pas seulement si on fait le diagnostic de l’importance d'une crise des organisations tant politiques que syndicales.
D'abord et pour le NPA (les autres c'est leur problème):

- développer une organisation des travailleurs révolutionnaires de l'éducation nationale . C'est à dire développer le parti dans les lycées, collèges, écoles, facs, etc . Un journal, un site central, etc, du secteur des révolutionnaires de l'enseignement .
. Articulé évidemment avec le re-développement dans la jeunesse .

- Se battre pour développer une tendance inter-syndicale qui travaille à reconstruire les cadres unitaires organisationnels de résistance de masse.

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Message  Copas Mar 10 Avr - 21:24

Lycée Gustave Eiffel: Non aux suppressions de postes (Massy)

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Message  Copas Mar 17 Avr - 23:34

Pondichéry !
grève du 16 avril 2012
pour l'emploi
en chanson

un jour de grève au Lycée Français de Pondichéry pour sauver le poste de titulaire en SES, seul poste dans la matière


ô, bellaciao !

Rejoindre le réseau du NPA des travailleurs de l'éducation nationale
de la résistance aux plans d'austérité jusqu'au pouvoir des travailleurs

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Message  Copas Mer 18 Avr - 0:54

Lycée mort à Jean-Baptiste Corot
Les enseignants du Lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge manifestaient contre la suppression d'un poste de conseiller principal à la rentrée prochaine
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Message  Copas Dim 29 Avr - 9:24

Grève des enseignants contre les suppressions de postes en Martinique


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Message  Roseau Ven 6 Juil - 18:35

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Message  CCR Jeu 13 Sep - 19:10

Une rentrée des classes sous le signe de l’escroquerie

Pierre Hodel

Source: http://www.ccr4.org/Une-rentree-des-classes-sous-le-signe-de-l-escroquerie

L’Education Nationale a été un des enjeux majeurs de la présidentielle. Mais avec Hollande à l’Elysée et Vincent Peillon à la rue de Grenelle, le changement sera toujours pour plus tard. Mieux, l’escroquerie et le mensonge sont les axes centraux des nouveaux programmes défendus par le gouvernement pour la rentrée scolaire.


Le bilan de Nicolas Sarkozy pour l’École pourrait se résumer au plus grand plan social de ces dernières années. Avec 80.000 postes supprimés en cinq ans, Sarkozy et son ministre, Luc Chatel, ancien responsable des Ressources humaines chez L’Oréal, ont tranché dans le vif : des dizaines de milliers de postes d’enseignants ont été supprimés. Ces suppressions de poste ont également touché l’administration, l’accompagnement des élèves, les postes des médecines scolaires, etc. A ce passif, il faudrait ajouter la suppression complète de la formation des enseignants du secondaire, pourtant déjà bien entamée, des réformes réactionnaires dans les programmes, la concession de pouvoirs supplémentaires élargis aux chefs d’établissement, la suppression de la carte scolaire, etc.

Hollande, de son côté, avait promis au cours de sa campagne de faire de l’Éducation une des priorités de son quinquennat, en affirmant qu’il allait créer 60.000 postes. Premier hic : les postes ne devaient pas augmenter le volume global de fonctionnaires. Hollande disait donc clairement, au printemps, qu’il allait prendre sur Paul pour habiller Pierre… ou au mieux rafistoler son costume. Deuxième hic : avec seulement 1.280 postes créés à la rentrée, Hollande n’est même pas revenu sur les 14.000 postes supprimés pour l’année 2012-2013 par le précédent gouvernement. Vincent Peillon, son ministre, a de son côté annoncé le recrutement d’autant d’enseignants que ceux qui partent à la retraite et la création de 10.000 postes pour les rentrées 2013 à 2016. Si l’on fait un rapide calcul, il s’agirait donc de 40.000 postes créés sur le quinquennat, soit la moitié de ce que Sarkozy a supprimé et bien moins que ce que Hollande promettait pendant sa campagne. Mais l’escroquerie de s’arrête pas là.

Une dégradation constante des conditions de travail pour les personnels

La droite a réussi à finir de plomber définitivement l’Éducation, et notamment l’enseignement. En témoigne l’impossibilité, dans certaines disciplines, de pourvoir tous les postes des concours, tant le refus de s’engager dans cette galère est devenu grand chez les étudiants. Il s’agit d’une situation inédite au regard de la situation de crise que nous connaissons et du taux de chômage encore plus élevé chez les jeunes. Les étudiants ayant les qualifications ne veulent plus devenir profs tellement les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. Pour celles et ceux qui sont en poste en revanche, rien ne filtre, notamment dans les médias, au sujet des démissions, des dépressions. Aucun chiffre n’est réellement communiqué, comme s’il n’y avait aucun problème. Pas d’enquêtes de la médecine du travail, pas de « une » de la presse, sauf lorsqu’une collègue s’immole dans la cour de récréation.

Pour ce qui est des « créations de poste », on a vu à quoi il fallait s’attendre. Mais à défaut de véritables postes de fonctionnaires, le gouvernement propose des « emplois d’avenir » et des « contrats de génération ». Vendu par Hollande lui même aux enseignants, lors d’une visite de pré-rentrée dans un collège de banlieue parisienne, à Trappes, le 3 septembre, le « contrat de génération » n’est rien d’autre qu’un sous-contrat précaire pour recruter des étudiants payés... en dessous du seuil de pauvreté ! Un cadeau donc ! Mais la presse, elle, est unanime à en vanter les avantages. Elle va même jusqu’à titrer comme, le quotidien gratuit 20 minutes du 6 septembre, « Pourquoi le contrat de génération fait presque l’unanimité ? ». Il est vrai que l’article est accompagné d’une magnifique photo de la patronne du Medef, Laurence Parisot. Une fois de plus, presse du grand capital, représentant du patronat, gouvernement PS et la CDFT (appelée à la rescousse pour témoigner et soutenir le gouvernement sur cette question), communient dans l’éloge de l’esclavage précaire.

Pour assurer un minimum les cours (puisqu’il continue à y avoir des élèves tout de même dans les salles de classe…), le gouvernement n’entend pas non plus remettre en question le recrutement massif de professeurs contractuels, c’est-à-dire des emplois ultra-précaires de salariés dont on ne paye pas les vacances, corvéables et taillables à merci, et qui, bizarrement, sont beaucoup plus nombreux dans les collèges et lycées des quartiers les plus populaires que dans les établissements de centre-ville. Et que dire de la titularisation de l’ensemble des collègues sur statut précaire, un axe essentiel qui devrait être repris par l’ensemble de nos organisations syndicales ? Le gouvernement ne l’envisage pas une seconde.

Pour ce qui est des professionnels des basses œuvres, en poste sous Sarkozy, à savoir recteurs, sous-recteurs, responsables de service, à l’origine de l’application des mesures d’austérité et des suppressions, Hollande a décidé de les maintenir en poste. Les plus zélés sous Sarkozy pour supprimer des postes sont toujours en fonction, et pour cause ! Il suffit de penser à l’Académie de Créteil, une des zones qui aurait le plus besoin de postes et de personnels, afin de répondre de façon cohérente et qualitative aux besoins en éducation et formation des départements les plus populaires de France, comme la Seine-Saint-Denis par exemple. Monsieur le Recteur William Marois y est toujours aux manettes. Qu’il s’agisse d’un ami personnel de Lionel Jospin n’a pas dû le desservir…

Des élèves qui sont les premières victimes de cette situation

Le résultat, c’est que les classes à 35 vont bientôt devenir une banalité dans un système scolaire français qui marche de plus ou mal comme le souligne la plupart des enquêtes. Les premiers à en souffrir, ce sont évidemment les enfants des classes populaires, qui subissent la double peine d’être stigmatisés dans des établissements-ghettos et sont condamnés à une éducation de plus en plus dégradée. La Cour des comptes a elle-même épinglé cette situation, en soulignant que l’Etat dépense quatre fois moins pour un lycéen de Seine-Saint-Denis que pour un lycéen parisien. La décision du gouvernement d’augmenter l’allocation de rentrée scolaire (ARS) de 25% pour les familles les plus modestes ne changera rien à l’histoire. Les 388 euros que reçoit un foyer pour une rentrée de lycéen ne couvrent pas l’ensemble des besoins de l’élève, notamment s’il est scolarisé dans certaines filières spécifiques ou dans le professionnel, avec tout un matériel particulier à acheter. L’ARS ne couvre évidemment pas les frais supplémentaires qui s’engagent sur le reste de l’année et qui restent à la charge des parents.

Des stagiaires toujours autant en galère

Autre escroquerie de Hollande et que les médias relaient partout : la formation des enseignants-stagiaires, à savoir des collègues qui font leur entrée dans le métier et qui ne sont pas encore titularisés. Au cours des dernières années, on est passé d’une année de formation alternée, avec 6h d’enseignement sur la semaine et le reste en Institut de formation, à 18h d’enseignement sous Sarkozy. Hollande et son ministre Peillon, à la plus grande satisfaction des directions syndicales, notamment du SNES, a annoncé revenir sur les mesures prises par Sarkozy… et passer à 12h d’enseignement par semaine, plus une journée de formation. Dans les faits, et on l’a vu à la rentrée, il arrive très souvent que les 12h ne soient pas respectés et que les chefs d’établissement chargent encore plus les services des collègues stagiaires. Mais même sans cela, les 12h plus la journée de formation sont au moins aussi impossibles à tenir, pour assurer un enseignement de qualité, que les 18h sous Sarkozy. Mais tout cela, Hollande et Peillon le vendent comme une avancée pour les professeurs ! Un autre bel exemple de distorsion des promesses de campagne et de la réalité du terrain.

Des ronds de jambe qui ne coûtent pas un centime

L’autre grande entourloupe de la rentrée ce sont les promesses et les vœux pieux qui ne coûtent pas un centime. Alors bien sûr, le ton sur lequel on s’adresse aux personnels de l’Éducation a changé par rapport au sarkozysme, le président étant même allé jusqu’à dire que le boulot du curé ou du pasteur était infiniment plus important que celui de l’enseignant. Les éléments de langage communiqués par Matignon ont changé. L’ancien prof qu’est Jean-Marc Ayrault se dit « très admiratif du travail des enseignants » ; ça ne mange pas de pain ! Peillon, lui, affirme vouloir revaloriser les salaires… mais il avoue aussi ne pas avoir d’argent pour. Le pauvre ! Pendant ce temps, le point d’indice des personnels de l’Éducation reste gelé, comme pour le reste des fonctionnaires. La dernière trouvaille réactionnaire : la mise en place de cours de « morale laïque » ; des coups de pieds se perdent ! Comme si c’était en donnant des « cours de morale » que les conditions d’enseignement et d’étude allaient s’améliorer ! C’est tout simplement une vision simpliste et réactionnaire des problèmes de l’Éducation nationale, qui ne trompe personne, les rectorats sont parfaitement renseignés sur les vrais causes des dysfonctionnements : inégalités sociales accrues, absence de mixité sociale, chute du nombre d’adultes dans les établissements, hiérarchisation accrue, perte d’autonomie, harcèlement des personnels, etc...

Le hollandisme en Education… meilleur ami du sarkozyme

Sur le fond, les objectifs de Hollande pour la fonction publique en général ne changent pas de ceux de Sarkozy, qui a fait une bonne partie du sale boulot : pour preuve, l’objectif de diminution de 2,5% par an des effectifs des agents de l’État fixé dans les lettres de cadrage budgétaire pour 2013-2015 adressées aux ministères fin juin.

Dans l’enseignement supérieur, la situation n’est pas très différente. Comme le souligne Georges Debrégeas, ancien vice-président de l’association Sauvons la Recherche, « je pense que le souhait du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche c’est tout simplement : faisons en sorte que ce qui a été mis en place par le précédent gouvernement fonctionne. La présence de Lionel Collet (ex-président de la CPU - conférence des présidents d’université) comme directeur de cabinet de Geneviève Fioraso, et d’autres ex-présidents d’université, Daniel Filâtre ou encore Jacques Fontanille augurent d’une certaine continuité ». Encore une fois les artisans des destructions du gouvernement Sarkozy restent en place.

Pour revenir sur l’ensemble des contre-réforme du sarkozysme, sur les suppressions de poste, pour lutter pour un réel service public d’éducation et de formation, de qualité, au service des classes populaires, les enseignants, les personnels, et les élèves, auront à se mobiliser dans les prochains mois car ce gouvernement, pas plus que le précédent, ne leur accordera quoi que ce soit, et continue à prôner l’austérité, même si elle est revue à la marge pour l’Éducation.

La décision des directions syndicales d‘accourir à Matignon ou rue de Grenelle, à chaque fois qu’on les y appelle pour « dialoguer » avec les ministres et faire des sourires qui ne changent rien à nos conditions d’enseignement et de travail, voilà qui montre une fois de plus que nous n’avons rien à attendre d’elles et que nous devons exiger qu’elles rompent immédiatement avec ce cirque social destiné à nous endormir. Aucun dialogue ne peut s’engager, si ce n’est sur la base de l’abrogation de l’ensemble des mesures réactionnaires prises sous le sarkozysme.

Au moment où les plans sociaux se multiplient, les enseignants et les personnels ont tout leur rôle à jouer pour répondre à ce qui pourrait être un appel d’ensemble contre l’austérité, les licenciements et le chômage que nous subissons nous aussi. Là encore, même avec un gouvernement « socialiste », c’est par le rapport de force que l’on fera entendre nos revendications et qu’on arrêtera la casse du service public d’Education et de nos conditions de travail.

06/09/12

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Message  fée clochette Lun 15 Oct - 13:26

COMMUNIQUE DE PRESSE

FEDERATION DE L'EDUCATION, DE LA RECHERCHE ET DE LA CULTURE CGT

Refondation de l'École et enjeu territorial



Il n'est guère nécessaire de s'appesantir sur la situation de l'Ecole aujourd'hui. Si la France a rattrapé son retard en matière d’éducation scolaire, force est de constater que ces dernières années le taux de scolarisation des 15-19 ans a diminué dans notre pays à la différence de ses voisins. Cette situation s'explique bien évidemment par les choix budgétaires conduits ces dernières années par les gouvernements successifs. Ainsi, si la France investit plus de 6% de son PIB dans l’éducation, entre 2000 et 2009 l'augmentation des dépenses pour l'enseignement scolaire a été inférieur à 10 % à la différence des pays de l'OCDE où ces dépenses ont progressé de 16 %. L'Ecole n'est plus un ascenseur social pour tous, pire encore, elle a participé au creusement des inégalités ces dernières années.



Au-delà de ce diagnostic partagé par l'ensemble de la communauté éducative, le rapport final « Concertation sur la Refondation de l'Ecole » insiste sur les inégalités entre territoires : centres villes/banlieues, territoires urbains/territoires ruraux... Cette approche, que nous partageons, n'est cependant pas innocente au moment où s'ouvre le débat sur la nouvelle phase de décentralisation, au moment où l'Association des Régions de France (ARF) tient congrès. Elle est sans doute un des aspects majeurs de ce document, qui pourrait conduire, à partir d'une «gouvernance rénovée » à une « révolution » dans le fonctionnement des établissements, bien au-delà du débat fort médiatique sur les rythmes scolaires (les communes auront leur mot à dire), qui ne sera pas sans répercussions sur la manière d'appréhender les métiers de l'éducation.



Cette «gouvernance rénovée » concerne en premier lieu les écoles et les établissements. Si la sectorisation est réaffirmée, elle sera étendue pour favoriser la mixité sociale. Malgré tout, chacun sait que cette mixité sociale est principalement du ressort de la politique de la ville confrontée à une homogénéisation ancienne de certains quartiers. Ainsi, une partie de la dotation des établissements sera conditionnée par le public scolaire reçu, ce qui devrait permettre – selon le rapport – la conduite de projets adaptés aux élèves, mais aussi de projets éducatifs territoriaux.



Elle concerne aussi la relation académie/collectivités territoriales. Au-delà des instances de concertation (CDEN, CAEN) qui pourraient être redéfinies, pointe la mise en place d'un service public régional de l'orientation, la volonté de renforcer le rôle des régions dans le CPRDF. Ce dernier point est à rapprocher de la réflexion sur la qualification des jeunes, en cours au ministère de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.

En effet, pourrait être proposée « l'élaboration d'un pacte régional (selon deux axes) pour la réussite éducative et professionnelle des jeunes à l'initiative des régions ».



Ce pacte se proposerait d'offrir à chaque jeune une solution lui permettant de réamorcer un parcours vers la qualification. Divers acteurs seraient mobilisés – service de l'emploi, missions locales, CAF...-, l'Afpa et les Greta joueraient un rôle majeur dans ce processus ce qui conforterait la place de ces organismes qui subissent depuis des années des attaques sans précédent.

Il s'appuierait sur le développement des formations en alternance - apprentissage, contrat de professionnalisation, mais aussi lycées professionnels - qui pourrait connaître un nouvel élan avec les contrats de génération notamment pour les premiers niveaux de qualification.

L'évolution de la carte des formations professionnelles pourrait s'articuler autour de partenariats CFA/lycées professionnels, du développement de l'apprentissage public, du mixage de publics différents au sein d'une même formation.



Bien évidemment nous regardons positivement l'ambition affichée de remédier aux sorties du système scolaire sans diplôme ni qualification, d'apporter réponse au décrochage scolaire.

Notre organisation s'est exprimée encore récemment sur la nécessité de donner à tous les jeunes en formation initiale une formation générale et citoyenne, diplômante et qualifiante qui s'accompagne d'actions de prévention contre le décrochage et d'aide à la réalisation de projets conduisant à terme à la recherche d'emplois qualifiés avec une véritable formation qualifiante professionnelle.

De même, alors que les salariés des Gretas, de l'Afpa s'interrogent encore sur le devenir de leurs établissements, leur avenir, replacer ces organismes au cœur de la réponse sociale à apporter aux jeunes les conforte comme acteurs indispensables de la formation, de la qualification et de la certification.



Reste que nombre de propositions heurtent nos revendications. L'innovation en matière de carte de formations (partenariats divers, mixité des publics....) traduirait davantage une volonté d'optimisation des moyens par des mutualisations qui ne disent pas leur nom, que la recherche de réponses aux besoins collectifs et individuels des jeunes. Pour notre organisation, il y a nécessité de travailler sur des filières de formation, de travailler les complémentarités des divers acteurs publics.

De même, si les académies en lien avec les collectivités territoriales semblent mieux à même d'apporter les réponses de proximité aux attentes des jeunes, le pilotage national doit être garanti. «Gouvernance rénovée » ne peut être synonyme d'abandon de la stratégie nationale.

Enfin, pour l'heure, aucun décideur politique ne s'est exprimé sur les personnels, leurs statuts, leurs missions, le devenir de leur métier, François Hollande leur donnant même rendez-vous fin 2013 !

Or, ce qui se dessine, notamment dans le domaine de la formation professionnelle initiale et continue ne sera pas sans conséquence sur ces aspects essentiels.



Montreuil, le 15 octobre 2012
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Message  toma95 Mar 23 Oct - 10:33

Code:
http://www.emancipation.fr/spip.php?article759

"La suppression des dispositifs anti-laiques, notamment ceux qui financent l'enseignement privé, une école émancipatrice par la nationalisation de l'enseignement privé. "

"La fsu, au lieu d'un dialogue social menant à l'impasse, fait campagne auprès des personnels, impulse leur auto-organisation en AG, la convergence et l'unité des luttes, pour aller à la grève jusqu'à satisfaction des revendications."
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Message  toma95 Mar 23 Oct - 16:04

http://www.ligue95.com/archives/66-editorial/1130-contribuer-a-la-mutation-du-systeme-economique-capitaliste-en-developpant-leconomie-sociale-et-solidaire.html?utm_source=Ligue+95&utm_campaign=97817f57f1-Newsletter_du_23_octobre_2012&utm_medium=email

Contribuer à la mutation du système économique capitaliste en développant l'Economie Sociale et Solidaire.

La société, la République et son Ecole, sont indubitablement imprégnées par les valeurs du capitalisme : propriété privée, enrichissement personnel, libre concurrence, compétitivité. Si en toute objectivité le capitalisme a permis un certain progrès de la société mondiale, force est de constater aujourd'hui les dégâts sociétaux considérables qu'il génère : creusement des inégalités, appropriation par une minorité dominante des territoires et des matières premières, dégradation irréparable de l'environnement et surtout concurrence exacerbée des Etats installant durablement des rapports de force déclencheurs de conflits entre les peuples.

Il existe pourtant d'autres principes de production, de distribution et de consommation que ceux qui dominent largement aujourd'hui. Ils sont fondateurs de L'Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui se développe sur la coopération, la mutualisation et l'association des compétences et des énergies des citoyens. Et ça marche ! Elle affiche aujourd'hui des résultats significatifs dans de multiples secteurs d'activité en pesant pour 12 % du produit intérieur brut et en comptant près de deux millions d'emplois en France.

La Ligue de l'enseignement du Val d'Oise, associée à d'autres entreprises de l'ESS, a fondé en juin dernier, l'Association pour le Développement de l'Economie Sociale et Solidaire en Val d'Oise (ADESS 95). L'objectif de cette association : sensibiliser, informer, former les citoyens, pour promouvoir les valeurs et les principes de l'ESS, en permettant le développement d'une autre manière d'entreprendre.

En France, le mois de novembre est depuis cinq ans labellisé « mois de l'Economie Sociale et Solidaire » . Il s'agit, durant cette période, de multiplier l'organisation de débats publics, de conférences, de forums, de festivals, pour concentrer l'éclairage médiatique sur l'ESS et sensibiliser le grand public à cette forme de développement économique innovante et porteuse de progrès sociaux.

Investie dans la préparation de ce « mois de l'ESS », l'ADESS 95 a permis cette année le recensement de plus de 30 évènements» dans le département, dont le plus grand nombre aura lieu sur le territoire de Cergy-Pontoise grâce au partenariat solide qu'elle a noué avec la Communauté d'agglomération. Inscrivez vos propres manifestations ! Nous présenterons au fil des prochaines éditions certains de ces évènements.

Réservez dès maintenant votre après-midi du samedi 1er décembre prochain, pour participer à l'événement de clôture du mois de l'ESS en Ile-de-France, accueilli au Théâtre 95, une coopérative de production culturelle, le saviez-vous ?

Eric Forti
Secrétaire Général de la Ligue de l'enseignement 95
Président de la Chambre régionale ESS d'Ile-de-France
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Message  Copas Dim 20 Jan - 11:23

Paris
Grève des instits le 22 janvier


Sur 393 écoles recensées à ce jour sur 662, 289 seront fermées d'après les évaluations du 18 Janvier. Dans la majorité des autres, seuls quelques instits feront classe.

La grève des enseignants du premier degré contre la réforme des rythmes scolaires s'annonce massive à Paris.

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http://75.snuipp.fr/?Non-aux-nouveaux-rythmes-scolaires
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Message  Copas Dim 20 Jan - 11:27

Appel à la grève le 31 janvier 2013 dans l’enseignement professionnel public

Communiqué intersyndical SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT éduc’action, SUD éducation


Lors de la réunion de l’interfédérale de la Fonction publique du 9 janvier, la FSU, Solidaires et la CGT ont décidé d’un appel à la grève pour la journée du 31 janvier.

Dans le cadre des revendications portées par l’interfédérale, nos organisations syndicales (SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT éduc’action, SUD éducation) entendent faire de cette journée d’action un moment fort de mobilisation dans l’enseignement professionnel public. Pour cela, elles appellent l’ensemble des personnels des lycées agricoles, LP, LPO, SEP et EREA à la grève le 31 janvier et à participer massivement aux initiatives locales de mobilisation (rassemblements, manifestations, assemblées générales...)

Les projets ministériels à travers la loi de refondation de l’École ne remettent pas en cause la réforme du Bac Pro 3 ans. Pire, certaines orientations, comme le pilotage des cartes de formation professionnelle par les régions, font peser de graves menaces sur l’enseignement professionnel public initial sous statut scolaire, sur les personnels et sur les élèves.

Lors de cette journée de grève et de manifestations, nos organisations syndicales continueront à dénoncer :

- le transfert de compétences de l’État vers les régions en matière d’orientation, de formation professionnelle initiale et du traitement du décrochage scolaire ;

- les suppressions de postes et de sections, avec notamment le transfert des formations initiales sous statut scolaire vers l’apprentissage ;

- les dégradations des conditions d’enseignement et de travail des personnels avec la réforme du BAC PRO en 3 ans et l’imposition du mixage des parcours et des publics voulu par les Régions ;

- la généralisation du contrôle en cours de formation (CCF). Nous exigeons un retour à des diplômes nationaux seuls garants des qualifications.

Avec l’ensemble de la Fonction publique, nos organisations porteront aussi la nécessité de développer l’emploi public, de revaloriser nos métiers et nos salaires, d’en finir avec la mise en place du jour de carence.

L’exigence d’une réelle valorisation de l’enseignement professionnel public doit se concrétiser enfin dans les actes des ministères de l’Éducation nationale et de l’agriculture.

Nos organisations syndicales se retrouveront rapidement après le 31 janvier pour envisager les suites à donner à cette action.
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Message  Copas Lun 21 Jan - 23:50

Semaine de 4,5 jours : 624 écoles en grève et manifestation à Paris le 22 janvier

Une grève massive est annoncée dans les écoles parisiennes ce mardi 22 janvier 2013. Plus de 600 établissements parisiens du primaire (sur les 662 que compte la ville) seront en grève demain.

Les raisons de la grève :

La réforme des rythmes scolaires à Paris dés septembre, notamment la mise en place de la semaine de 4,5 jours.
La mobilisation est historique.
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Education nationale Empty Ecoles : Plus de 90% de grévistes, du jamais vu!

Message  Roseau Mar 22 Jan - 22:38

NPA

Les enseignants parisiens (supposés être bienveillants pour le gouvernement) ont donc été les premiers à exprimer massivement le rejet d'une politique qu'ils jugent nuisible pour les enfants et le service public national. Comme l’étaient les politiques du gouvernement Fillon vis à vis de l’Education Nationale. Ils exigent également l'abandon par la municipalité parisienne de la mise en application du projet gouvernemental dès septembre prochain. Cette action rassemblait également les professeurs de la Ville de Paris (sports, dessin, musique) dont l'existence est menacée (pour l'instant non remplacement des retraités). L'objectif étant de supprimer ces personnels hautement qualifiés par des contrats jeunes taillables et corvéables. Comme le disait une directrice d’école maternelle du 13e arrondissement à un quotidien : « Oui, il faut une refondation de l’école, mais pas comme ça. Aujourd’hui, nous avons déjà des problèmes d’organisation des activités périscolaires avec la municipalité. Avec cette réforme, les enfants sortiront toujours à 16 h 30, mais avec ¾ d’heure de cours en moins dans la journée. Qui va s’en occuper à ce moment là ? Des vacataires exploités et non qualifiés ? » Sur cet aspect essentiel du service public, l'avenir des enfants, il semble bien que la municipalité parisienne veuille se placer dans le peloton de tête du social libéralisme.

Montreuil, le 22 janvier 2013
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Message  Copas Lun 4 Fév - 21:46

PONT-SAINT-MAXENCE Mouvement de colère au collège des Terriers


L'établissement pourrait perdre des heures d'enseignement à la rentrée prochaine. Un préavis de grève a été déposé pour mardi.
L'Inspection académique veut réduire la dotation globale horaire de l'établissement, pourtant situé dans un quartier réputé défavorisé de Pont-Sainte-Maxence. «Par rapport à l'année dernière, nous perdrions 34heures poste et dix heures supplémentaires annuelles», indique le principal, Eddy Schwartz. «C'est une baisse importante, qui met en péril les projets que l'on a mis en place pour contrer l'absentéisme, qu'il s'agisse du projet autour de la découverte de la presse, de l'environnement ou encore du théâtre.»

78% de réussite au brevet, «un score jamais atteint». Pour les casseurs du gouvernement et leurs créatures , c'est évidemment trop.


Deux classes supprimées au collège Colbert-Quentin : les profs en grève


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Education nationale Empty Congrès FSU: recul devant l'affrontement

Message  Roseau Sam 23 Fév - 22:05

TEAN
http://www.npa2009.org/content/congr%C3%A8s-de-la-fsu-la-direction-recule-devant-laffrontement
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Message  Barber Mar 26 Fév - 9:18

Les militants du NPA et d’autres, qui ont combattu pour que la direction rompe avec le gouvernement et apporte son soutien aux collègues engagés dans la lutte ont obtenu un écho significatif (entre 10 % à 25 % des voix sur des motions et amendements, et ont tenté de durcir le ton initial des textes proposés par la direction).

Des exemples?

Barber

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Message  Copas Mar 26 Fév - 9:41

Barber a écrit:
Les militants du NPA et d’autres, qui ont combattu pour que la direction rompe avec le gouvernement et apporte son soutien aux collègues engagés dans la lutte ont obtenu un écho significatif (entre 10 % à 25 % des voix sur des motions et amendements, et ont tenté de durcir le ton initial des textes proposés par la direction).

Des exemples?

Et bien tu vas sur le site du NPA et tu leur poses la question...

Pour le reste je ne suis pas sur que des oppositions à la bureaucratie de la FSU, de cette façon permettent une mise en mouvement des enseignants, mais ce n'est pas mon secteur, donc...
Une bureaucratie qui vit de ses liens entre patronat/gouvernement et travailleurs ne peut rentrer en opposition à elle-même. Ce n'est pas une question de débats ou de mauvaise orientation, mais une question de classe et de couche sociale spécifique. Convaincre d'autre syndicalistes qu'une autre orientation est nécessaire n'est pas du temps de perdu, mais ce qui réellement permet de convaincre et de résister, voir de gagner, nécessite franchement de se concentrer sur d'autres aspects : mises en mouvement des travailleurs , questions organisationnelles posées à traiter de façon urgente.

L'heure est à l'organisation-réorganisation des mouvements de résistance sociale avec qui veut y participer. C'est le sens des batailles d'organisation autour de la lutte contre les licenciements avec les tentatives d'organisation de la coordination autour de collectifs de travailleurs et de syndicats de base des confs.

Dans l'enseignement, l'heure est bien de constituer des collectifs dans chaque établissement autour des militants syndicaux, de les coordonner.

Il y a un aspect procédurier dans la ronde des motions qui peut faire penser qu'on s'agite vraiment. La tendance lutte de classe inter et extra-syndicale est nécessaire, n'a d'autres objets que la mise en mouvement concrète des travailleurs sur leurs revendications et c'est de celles-ci, de ces batailles que peuvent se poser de façon efficace les éventuelles oppositions avec des factions nomenclaturistes.

La ronde des motions est une vieille tradition qui ne me semble pas avoir eu une grande utilité ces dernières dizaines d'années (on peut me rappeler des cas si je me trompe). Non pas que ce ne soit complètement inutile, mais... la question ne se pose pas ainsi.
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