Europe Ecologie - Les Verts
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Re: Europe Ecologie - Les Verts
En lisant les nombreux articles de différents journeaux qui viennent de sortir depuis qq heures et qui mentionnent son intention de quitter EELV avant fin aout (JP Besset annonce déjà qu'Hulot ne viendra probablement pas aux journées d'été à Clermont-Ferrand), il est maintenant très clair que le très égocentrique, très vaniteux, et très prétentieux Monsieur Hulot, cherche à nuire à EELV.
Comme il n'a pas réussit à s'imposer, ce pitoyable écolo-tartuffe tente le-tout-pour-le-tout : un odieu chantage. En gros : puisque vous ne m'avez pas coopté (ce qu'il voulait à tout prix : on voyait bien qu'il voulait passer par-dessus la Primaire, et non y participer), je vous menace de vous quitter...
La preuve que ce type est vaniteux, égocentrique, prétentieux ?
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/nous-laissons-hulot-digerer-la-primaire_1016546.html#xtor=AL-447
Autre chose, l'attitude de J-V Placé vis-à-vis de Stéphane Lhomme m'a personnellement déçu :
Réponse de Stéphane Lhomme dans les commentaires de l'Express.fr :
Alors que nous croyions dans le positionnement, y'a encore peu de temps, assez franchement à gauche de JV Placé (enfin, à gauche des Bendit, ce n'est pas trop difficile...), on aurait pu se dire que la présence et la candidature à la Primaire de Stéphane Lhomme aurait pu servir à, par exemple, constituer un pôle gauche radicale dans EELV... Mais JV Placé, voulant à tout prix être élu sénateur aux prochaines élections sénatoriales, paraît maintenant faire la fine bouche... Logique : il est en voie de bureaucratisation et donc d'embourgeoisement puisqu'il lutte désormais pour les Places... Placé, son nom le prédestine-t-il ?
Comme il n'a pas réussit à s'imposer, ce pitoyable écolo-tartuffe tente le-tout-pour-le-tout : un odieu chantage. En gros : puisque vous ne m'avez pas coopté (ce qu'il voulait à tout prix : on voyait bien qu'il voulait passer par-dessus la Primaire, et non y participer), je vous menace de vous quitter...
La preuve que ce type est vaniteux, égocentrique, prétentieux ?
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/nous-laissons-hulot-digerer-la-primaire_1016546.html#xtor=AL-447
Mamère m'a dit que j'étais le seul candidat possible. Et pourtant, il fut le premier à m'envoyer des banderilles quand je me suis présenté, déplore-t-il.
Le maire de Bègles dément avoir tenu de tels propos, et restitue la teneur de l'échange évoqué par Nicolas Hulot: "Il m'a appelé le soir des voeux d'EELV et m'a demandé 'si je suis désigné, tu feras campagne pour moi? Bien sûr!' ai-je répondu."
Autre chose, l'attitude de J-V Placé vis-à-vis de Stéphane Lhomme m'a personnellement déçu :
Le comportement du trublion de cette primaire, Stéphane Lhomme, l'ancien porte-parole de Sortir du nucléaire, ouvertement anti-Hulot, a également irrité l'ancien animateur. Jean-Vincent Placé reconnaît sur ce point une "erreur": "Nous n'aurions pas dû valider sa candidature, elle n'a pas grandi les débats."
Réponse de Stéphane Lhomme dans les commentaires de l'Express.fr :
StephaneLhomme - 29/07/2011 23:05:38
Ce cher Jean-Vincent Placé aurait mieux fait d'écouter les débats au lieu de discuter avec Cécile Duflot, il aurait constaté que, à l'exact contraire de ce qu'il dit, j'ai grandi les débats en mettant les pieds dans le plat et en faisant exploser le consensus mou pro-Hulot imposé par la direction d'EELV. C'est à partir de là que Hulot s'est délité et que Eva a réussi à "fendre l'armure". Allons, EELV a échappé au pire, on dit merci qui ?
Alors que nous croyions dans le positionnement, y'a encore peu de temps, assez franchement à gauche de JV Placé (enfin, à gauche des Bendit, ce n'est pas trop difficile...), on aurait pu se dire que la présence et la candidature à la Primaire de Stéphane Lhomme aurait pu servir à, par exemple, constituer un pôle gauche radicale dans EELV... Mais JV Placé, voulant à tout prix être élu sénateur aux prochaines élections sénatoriales, paraît maintenant faire la fine bouche... Logique : il est en voie de bureaucratisation et donc d'embourgeoisement puisqu'il lutte désormais pour les Places... Placé, son nom le prédestine-t-il ?
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Europe Ecologie - Les Verts
Hulot en «distance bienveillante» d'EELV, grand absent des Journées d'été
L'écologiste n’ira pas à Clermont-Ferrand où se réunissent les militants de jeudi à samedi.
53 commentaires
Nicolas Hulot photographié le 4 juillet 2011 à Fervaches. (© AFP Kenzo Tribouillard)
Un mois après sa défaite face à Eva Joly à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts, Nicolas Hulot a décidé de «prendre une distance bienveillante» avec le parti, en ne se rendant pas aux Journées d’été d’EELV à Clermont-Ferrand, un choix que déplorent certains écologistes.
Cécile Duflot a eu beau échanger de nombreux textos avec lui pour le convaincre de venir en Auvergne, comme le confie un proche de la patronne d’EELV, sa décision est prise: l’écologiste vedette n’ira pas à Clermont-Ferrand où se réunissent les militants de jeudi à samedi.
Se disant «conscient d’être aujourd’hui plus un facteur de division et de dispersion médiatique que de rassemblement», M. Hulot a «décidé de prendre une distance bienveillante» avec EELV, parlant de «recul momentané» sans «pour autant renoncer à (s)on engagement politique».
«Ni rancoeur, ni amertume», mais «une sincère tristesse et un immense sentiment de rendez-vous manqué», écrit celui qui digère mal les attaques d’Eva Joly pendant la primaire, et qui juge que «la politique a besoin de cohérence et non d’union forcée».
Comme un geste en faveur de son ex-rivale, le promoteur du Pacte écologique de 2007 dit souhaiter que l’eurodéputée, qui l’a nettement battu mi-juillet (58,16% contre 41,34%), «puisse sereinement lancer, mener sa campagne et développer son programme» pour la présidentielle.
Certains regrettent qu’il n’ait pas été plus explicite. Ainsi Jean-Vincent Placé, conseiller de Cécile Duflot, estime que «l’enjeu dépasse sa propre personne, il faut qu’il appelle clairement à voter Eva Joly» dans «le cadre des engagements qu’il a pris» pour la primaire.
Mais pour Pascal Durand, proche de l’ex-animateur, «Nicolas se reconstruit après un échec», «il faut respecter cela, ça prend du temps». «L’écologie politique a besoin de lui», «il faut qu’il trouve sa place, cela va dépendre de la campagne» menée par Eva Joly, poursuit le porte-parole d’EELV.
«Il veut parler d’écologie dans cette élection, il faut trouver les moments, les lieux», affirme Christophe Rossignol (EELV), se félicitant qu’il se positionne loin des «appels du pied de Jean-Louis Borloo» (Parti radical).
Une réunion entre «hulotistes» est prévue jeudi soir dans la capitale auvergnate et un club de réflexion autour de l’ex-candidat est à l’étude. Pour Yves Cochet, «on va pouvoir boire des coups mais en l’absence de Nicolas Hulot, ça ne sert à rien»: «ne pas venir à Clermont, même dans une distance bienveillante, c’est quand même une grande distance», ça manque de «collectif», juge le député.
«Tonton boudeur»
François de Rugy, soutien d’Eva Joly, dénonce, lui, son côté «tonton boudeur» et un «coup médiatique juste avant les Journées d’été pour faire parler de lui, plutôt que de venir participer aux débats».
D’autres «jolystes» estiment au contraire que «le temps de la déception est en train de passer» pour M. Hulot. «C’est un homme de parole, il respectera l’engagement pris» de soutenir le vainqueur, pense Sergio Coronado, directeur de campagne de l’ex-juge.
Les deux candidats se sont parlé au téléphone il y a dix jours: «il a un peu râlé au début», selon M. Coronado, puis «Eva lui a proposé des choses» mais il n’est pas question de «marchandage».
Yannick Jadot est persuadé qu’«il participera à l’élaboration de propositions sur le fond», comme sur les institutions ou la fiscalité. Pour ce proche de Mme Joly, «ce serait mieux avec lui mais la campagne d’Eva ne se résume pas à la présence de Nicolas Hulot».
Un autre cadre se montre plus tranchant: «on ne va pas non plus lui courir après!»
L'écologiste n’ira pas à Clermont-Ferrand où se réunissent les militants de jeudi à samedi.
53 commentaires
Nicolas Hulot photographié le 4 juillet 2011 à Fervaches. (© AFP Kenzo Tribouillard)
Un mois après sa défaite face à Eva Joly à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts, Nicolas Hulot a décidé de «prendre une distance bienveillante» avec le parti, en ne se rendant pas aux Journées d’été d’EELV à Clermont-Ferrand, un choix que déplorent certains écologistes.
Cécile Duflot a eu beau échanger de nombreux textos avec lui pour le convaincre de venir en Auvergne, comme le confie un proche de la patronne d’EELV, sa décision est prise: l’écologiste vedette n’ira pas à Clermont-Ferrand où se réunissent les militants de jeudi à samedi.
Se disant «conscient d’être aujourd’hui plus un facteur de division et de dispersion médiatique que de rassemblement», M. Hulot a «décidé de prendre une distance bienveillante» avec EELV, parlant de «recul momentané» sans «pour autant renoncer à (s)on engagement politique».
«Ni rancoeur, ni amertume», mais «une sincère tristesse et un immense sentiment de rendez-vous manqué», écrit celui qui digère mal les attaques d’Eva Joly pendant la primaire, et qui juge que «la politique a besoin de cohérence et non d’union forcée».
Comme un geste en faveur de son ex-rivale, le promoteur du Pacte écologique de 2007 dit souhaiter que l’eurodéputée, qui l’a nettement battu mi-juillet (58,16% contre 41,34%), «puisse sereinement lancer, mener sa campagne et développer son programme» pour la présidentielle.
Certains regrettent qu’il n’ait pas été plus explicite. Ainsi Jean-Vincent Placé, conseiller de Cécile Duflot, estime que «l’enjeu dépasse sa propre personne, il faut qu’il appelle clairement à voter Eva Joly» dans «le cadre des engagements qu’il a pris» pour la primaire.
Mais pour Pascal Durand, proche de l’ex-animateur, «Nicolas se reconstruit après un échec», «il faut respecter cela, ça prend du temps». «L’écologie politique a besoin de lui», «il faut qu’il trouve sa place, cela va dépendre de la campagne» menée par Eva Joly, poursuit le porte-parole d’EELV.
«Il veut parler d’écologie dans cette élection, il faut trouver les moments, les lieux», affirme Christophe Rossignol (EELV), se félicitant qu’il se positionne loin des «appels du pied de Jean-Louis Borloo» (Parti radical).
Une réunion entre «hulotistes» est prévue jeudi soir dans la capitale auvergnate et un club de réflexion autour de l’ex-candidat est à l’étude. Pour Yves Cochet, «on va pouvoir boire des coups mais en l’absence de Nicolas Hulot, ça ne sert à rien»: «ne pas venir à Clermont, même dans une distance bienveillante, c’est quand même une grande distance», ça manque de «collectif», juge le député.
«Tonton boudeur»
François de Rugy, soutien d’Eva Joly, dénonce, lui, son côté «tonton boudeur» et un «coup médiatique juste avant les Journées d’été pour faire parler de lui, plutôt que de venir participer aux débats».
D’autres «jolystes» estiment au contraire que «le temps de la déception est en train de passer» pour M. Hulot. «C’est un homme de parole, il respectera l’engagement pris» de soutenir le vainqueur, pense Sergio Coronado, directeur de campagne de l’ex-juge.
Les deux candidats se sont parlé au téléphone il y a dix jours: «il a un peu râlé au début», selon M. Coronado, puis «Eva lui a proposé des choses» mais il n’est pas question de «marchandage».
Yannick Jadot est persuadé qu’«il participera à l’élaboration de propositions sur le fond», comme sur les institutions ou la fiscalité. Pour ce proche de Mme Joly, «ce serait mieux avec lui mais la campagne d’Eva ne se résume pas à la présence de Nicolas Hulot».
Un autre cadre se montre plus tranchant: «on ne va pas non plus lui courir après!»
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
c'est aussi ça EELV
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120011
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Europe Ecologie - Les Verts
La preuve éclatante que la Commission Ecologie du Npa et Gérard Menvussa disent vraiment n'importe quoi :
BV72 ki/ Bon de toutes façons le Npa n'existe plus, il s'est auto-liquidé... Alors parler d'une obscure commission d'un parti non-existant...
http://www.liberation.fr/politiques/01012371285-les-ecologistes-prets-a-n-avoir-aucun-depute-plutot-que-renier-leurs-convictions
Dimanche 13-11-11 à 19h18 (Mis à jour à 19:39)
Les écologistes prêts à «n'avoir aucun député» plutôt que «renier leurs convictions»
C'est Cécile Duflot qui l'affirme, alors que les discussions avec le PS achoppent toujours sur la question du nucléaire.
Cécile Duflot, secrétaire nationale d'EELV, a assuré dimanche sur France 5 que son parti, qui mène actuellement des négociations difficiles avec le Parti socialiste, était prêt à "n'avoir aucun député" plutôt que de "renier ses convictions", notamment sur le nucléaire.
A la veille d'une semaine cruciale dans les négociations pour 2012 entre le Parti socialiste et les écologistes, les discussions en sont au point mort, bloquant toujours sur l'avenir du chantier de la centrale nucléaire EPR de Flamanville (Manche).
"Au moment où nous parlons, ces discussions se poursuivent", a assuré Mme Duflot à l'émission C Politique. "On souhaite le maximum de députés", a reconnu Mme Duflot, mais "on fait de la politique parce qu'on a des convictions et on en a de très profondes sur le nucléaire".
"On est prêt à n'avoir aucun député si ça nous oblige à renier nos convictions les plus profondes", a prévenu M. Duflot, reconnaissant qu'il y a "une possibilité que l'accord ne se fasse pas".
(Source AFP)
BV72 ki/ Bon de toutes façons le Npa n'existe plus, il s'est auto-liquidé... Alors parler d'une obscure commission d'un parti non-existant...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Europe Ecologie - Les Verts
On pourrait remplacer Joly par toi BV je pense pas que ça changerait grand chose. En tout cas tu remercieras EELV d'envoyer une délégation apprendre l'écologie à l'obscure commission, ou comission obscure c'est selon. Merci eelv toujours le mot pour rire.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Fanch a un peu abusé au niveau du rouge-à-lèvre. lol.
En attendant quasiment tous les écolos qui étaient dans la mouvance autour de l'ex-Npa sont aujourd'hui dans la mouvance EELV...
La lubbie de la révolution : plus personne n'y croit. Il faut être honnête et réaliste. Donc il n'y a plus qu'une seule solution : le réformisme écolo-socialiste (EELV-FG-et d'autres) qui va changer les choses de l'intérieur du système.
Les idéologies sans matérialisme (cad qui ne peuvent pas être mises-en-oeuvre car irréalisables) ne peuvent qu'échouer. C'est pour ça que la gauche révolutionnaire (Lo, Ex-Npa, anars, et autre groupuscules) échouera toujours. Seule la gauche réformiste (la vraie : EELV-FG) peut encore réussir...
BV72 ki/ Lao Tseu l'a dit : "Il faut trouver la voie". Nous, nous l'avons trouvée.
En attendant quasiment tous les écolos qui étaient dans la mouvance autour de l'ex-Npa sont aujourd'hui dans la mouvance EELV...
La lubbie de la révolution : plus personne n'y croit. Il faut être honnête et réaliste. Donc il n'y a plus qu'une seule solution : le réformisme écolo-socialiste (EELV-FG-et d'autres) qui va changer les choses de l'intérieur du système.
Les idéologies sans matérialisme (cad qui ne peuvent pas être mises-en-oeuvre car irréalisables) ne peuvent qu'échouer. C'est pour ça que la gauche révolutionnaire (Lo, Ex-Npa, anars, et autre groupuscules) échouera toujours. Seule la gauche réformiste (la vraie : EELV-FG) peut encore réussir...
BV72 ki/ Lao Tseu l'a dit : "Il faut trouver la voie". Nous, nous l'avons trouvée.
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Qui ça? (à part toi )BouffonVert72 a écrit:En attendant quasiment tous les écolos qui étaient dans la mouvance autour de l'ex-Npa sont aujourd'hui dans la mouvance EELV...
Voui.BouffonVert72 a écrit:La lubbie de la révolution : plus personne n'y croit. Il faut être honnête et réaliste. Donc il n'y a plus qu'une seule solution : le réformisme écolo-socialiste (EELV-FG-et d'autres) qui va changer les choses de l'intérieur du système.
Ce qui est rigolo avec ce genre d'illusions, c'est qu'il suffit d'attendre pour que tu te rendes compte de ton erreur...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
En attendant quasiment tous les écolos qui étaient dans la mouvance autour de l'ex-Npa sont aujourd'hui dans la mouvance EELV...
Bah voyons, première nouvelle. Si je me trompe pas en plus tu n'as jamais mis les pieds au NPA.
C'est clair t'as raison, va dire ça à la jeunesse révolutionnaire en Afrique.La lubbie de la révolution : plus personne n'y croit.
Réussir à quoi? A gagner des sièges, oui je suis d'accord. Je trouve que la phrase que prête Fanch à Joly est très symbolique de ce que tu dit,Les idéologies sans matérialisme (cad qui ne peuvent pas être mises-en-oeuvre car irréalisables) ne peuvent qu'échouer. C'est pour ça que la gauche révolutionnaire (Lo, Ex-Npa, anars, et autre groupuscules) échouera toujours. Seule la gauche réformiste (la vraie : EELV-FG) peut encore réussir...
vas-y BV raconte nous des belles histoire, le capitalisme est moralisable, le capitalisme vert ça marche .
Jte fait des poutou jusqu'à l'année prochaine où tu nous annoncera que tu rejoins à grand fracas la P4(ce que tu ne feras pas) et qu'on ne t'y reprendras plus: les réformistes sont vraiment pas sympa en fait!
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Débat intéressant entre Guaino et Joly, très idéologique et axé sur les questions de nationalité, histoire française, etc.
Eva Joly et Henri Guaino invités dans "Les... par franceinter
Eva Joly et Henri Guaino invités dans "Les... par franceinter
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Et évidemment, notre ami Bouffon Vert se retrouve une nouvelle fois le bec dans l'eau, ses pronostics déjoués ! Evidemment, les verts ont cédés au "réalisme" exigé ! Aprés s'être un peu fait tirer l'oreille, pour la "crédibilités" ils ont signé ! Personne ne pouvait penser le contraire...
Socialistes et écologistes s'orientent vers un accord a minima
LEMONDE | 15.11.11 | 11h10 • Mis à jour le 15.11.11 | 13h08
Selon deux participants aux négociations, socialistes et écologistes seraient prêts à signer ce mardi 15 novembre un accord, dont les grandes lignes devraient être annoncées dans l'après-midi. L'accord porterait sur les circonscriptions réservées aux écologistes pour les législatives de 2012, avec un groupe parlementaire garanti à Europe Ecologie-Les Verts, soit quinze députés, même en cas de défaite de la gauche, et davantage en cas de large victoire.
Ce texte mettrait en avant les nombreux points d'accord entre les deux partenaires sur les questions énergétiques, économiques et sociétales, sans occulter les points de divergence, parmi lesquels le maintien de l'EPR de Flamanville (Manche). Il soulignerait que les points d'accord des deux partenaires sont plus importants que les points de désaccord.
Cliquez-ici !
PORTE DE SORTIE
Cette solution serait une porte de sortie jugée honorable par les deux parties, après des semaines de négociations tendues et même bloquées ces derniers jours. "Pour être souples, nous le sommes. Je dirais même que nous sommes à la limite de la contorsion", se plaignait ainsi un dirigeant écologiste, lundi 14 novembre dans la soirée. Dans les négociations avec les socialistes, EELV est en effet passé de la plus grande raideur – "ultimatums" répétés sur l'EPR de Flamanville (Manche), le réacteur nucléaire de troisième génération – à des qualités gymniques au-dessus de la moyenne pour faire aboutir l'accord.
Les écologistes se voient contraints de s'adapter à la situation dans laquelle se trouve François Hollande : la baisse du candidat socialiste dans les sondages semble induire une certaine fébrilité dans son entourage. "On les sent fermés, dans une sorte de citadelle assiégée, en train de revivre une séquence du 'tout sauf Hollande'", déplorait un dirigeant écologiste.
LES PROCHES DE M. HOLLANDE DIVISÉS
Le cercle rapproché de M. Hollande, qui a la haute main sur cette délicate négociation, était divisé sur l'intérêt d'un accord avec les écologistes. Michel Sapin en était toujours partisan, appuyé par les partisans de Martine Aubry lors de la primaire, comme Laurence Rossignol ou Guillaume Bachelay.
Mais selon la direction d'EELV, d'autres proches du candidat étaient persuadés, non seulement qu'il pouvait gagner sans accord avec les écologistes, mais que la signature d'un accord nuirait à son image. Ne pas signer aurait été une façon d'envoyer à l'opinion un signal de fermeté. Selon la direction d'EELV, le député André Vallini et l'eurodéputé Stéphane Le Foll étaient sur cette ligne. Et le candidat lui-même ? "Raide et fermé", disaient les Verts.
LE MORATOIRE SUR L'EPR RESTE L'UNIQUE POINT DE BLOCAGE VÉRITABLE
Vue du chantier de l'EPR, à Flamanville, le 1er juillet 2011.
Vue du chantier de l'EPR, à Flamanville, le 1er juillet 2011.AFP/KENZO TRIBOUILLARD
Pour les écologistes, il n'est désormais plus question d'obtenir la sortie du nucléaire, ni la fermeture de Flamanville dans les négociations avec le PS. Les discussions sur l'EPR ont porté sur deux points : la nécessité d'un audit indépendant, après l'élection présidentielle, pour avoir toutes les informations sur les problèmes de sécurité, et le moratoire sur les travaux qui s'ensuivrait, le temps d'y voir clair et de prendre une décision.
Mardi matin, le premier point semblait acquis, mais les négociations continuaient de bloquer sur le second. Le moratoire sur le chantier de Flamanville reste l'unique point de blocage véritable, car les deux partenaires se connaissent bien et travaillent sur l'ensemble du programme depuis des mois.
DE NOMBREUX POINTS D'ACCORD TROUVÉS
Ils ont trouvé de nombreux points d'accord sur la fiscalité verte (contribution climat énergie) et sur la retraite à 60 ans (possibilité de partir dès cet âge quand on a fait tous ses trimestres). Ils ont des vues communes sur la possibilité d'un impôt plancher pour les multinationales qui échappent en partie ou totalement à l'imposition.
Un accord était également possible autour des circonscriptions. Sur le rythme de réduction des déficits, les deux parties étaient toujours en désaccord mais n'en faisaient pas un point de rupture. "Chacun défendra ses thèses pendant la campagne sur cette question", dit un membre de la direction d'EELV.
Sur le délicat dossier du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), dont les écologistes souhaitent l'annulation pure et simple, les signes d'ouverture existaient mardi matin, puisque les socialistes seraient selon les écologistes prêts à accepter un nouveau débat public sur le projet.
Pour la direction d'EELV, l'enjeu central est le conseil fédéral de samedi 19 novembre. "Avaler la non-sortie du nucléaire, le maintien de Flamanville, et une baisse du nombre de circonscriptions garanties, ça commence à faire beaucoup", estime un membre de la direction du PS. Chaque mot du texte de l'accord sera donc pesé.
Anne-Sophie Mercier et David Revault d’Allonnes
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Stéphane Lhomme appelle le Conseil fédéral d’EELV à rejeter l’accord PS/EELV. vu bellaciao
de : Stéphane Lhomme
mardi 15 novembre 2011 - 23h45
> Nucléaire > Partis > Présidentielle 2012 > Stéphane Lho
La fermeture de 24 réacteurs nucléaires n’est pas une concession du PS : conçus pour durer 30 ans, ces réacteurs auront de 43 ans à 48 ans en 2025, encore heureux qu’ils soient fermés à cette date !
D’autre part, EELV ne doit pas aider François Hollande à infliger l’austérité aux citoyens de France
Les dirigeants du PS et d’EELV ont conclu un accord qui écarte la sortie du nucléaire, qui ne comprend pas l’arrêt du chantier du réacteur EPR, mais qui semble "offrir" aux écologistes en contrepartie la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025.
Il s’agit là de "concessions" en trompe l’œil car, en 2025, les 24 réacteurs les plus vieux du parc nucléaire français, conçus pour une durée de vie de 30 ans, auront été mis en service depuis 43 à 48 ans (*) : encore heureux qu’ils soient fermés en d’ici 2025 !
Il apparaît donc que le dit "accord" proposé par les dirigeants d’EELV et du PS :
ne revient qu’à entériner la fermeture inévitable de très vieux réacteurs
ouvre la porte au remplacement de ces réacteurs par des EPR
entérine le fonctionnement des 58 réacteurs actuels jusqu’à plus de 40 ans ou 45 ans.
Par ailleurs, la question du nucléaire n’est pas le seul enjeu majeur et les écologistes feraient bien de réfléchir à la suite des évènements : si François Hollande est élu Président de la République, il est avéré qu’il infligera à la population française les mesures les plus restrictives et antisociales, et ce afin de "rassurer les marchés" (qui ne le seront jamais et exigerons toujours plus de sacrifices).
Ce n’est pas à la population de rembourser des dettes dont elle n’est pas responsable et de se sacrifier pour rétablir les profits des banques et des multinationales. Et les écologistes n’ont pas à participer à un gouvernement anti-écologiste et antisocial.
A ceux qui défendent cet "accord" parce qu’ "il faut bien battre Nicolas Sarkozy", il faut rappeler que, lors du second tour de la Présidentielle, les électeurs auront la possibilité de remplacer l’actuel Président par quelqu’un d’autre.
Il n’y a donc manifestement aucune raison pour EELV de se renier en faisant avec le PS une alliance... contre-nature. Cela reviendrait d’ailleurs à torpiller la campagne menée courageusement par Eva Joly qui défend bec et ongles, elle, les valeurs écologistes.
Stéphane Lhomme engage EELV à proposer une alliance au Front de Gauche (cf sur http://stephane-lhomme.blogspot.com )
(*) En 2025, les 24 plus vieux réacteurs auront été mis en service depuis 43 à 48 ans :
48 ans pour Fessenheim 1 et 2 ;
47 ans pour Bugey 2 et 3 ;
46 ans pour Bugey 4 et 5 ;
45 ans pour Tricastin 1 et 2, Dampierre 1 et 2, Gravelines 1, 2 et 3 ;
44 ans pour Gravelines 4, Tricastin 3 et 4, Dampierre 3 et 4, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 ;
43 ans pour Blayais 2 et Chinon 1 et 2.
Personne ne peut prétendre que la fermeture de ces réacteurs à des âges si avancés, sans oublier la continuation de l’exploitation des 34 autres réacteurs et la probable mise en service de l’EPR, constitue une victoire, bien au contraire.
de : Stéphane Lhomme
mardi 15 novembre 2011 - 23h45
> Nucléaire > Partis > Présidentielle 2012 > Stéphane Lho
La fermeture de 24 réacteurs nucléaires n’est pas une concession du PS : conçus pour durer 30 ans, ces réacteurs auront de 43 ans à 48 ans en 2025, encore heureux qu’ils soient fermés à cette date !
D’autre part, EELV ne doit pas aider François Hollande à infliger l’austérité aux citoyens de France
Les dirigeants du PS et d’EELV ont conclu un accord qui écarte la sortie du nucléaire, qui ne comprend pas l’arrêt du chantier du réacteur EPR, mais qui semble "offrir" aux écologistes en contrepartie la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025.
Il s’agit là de "concessions" en trompe l’œil car, en 2025, les 24 réacteurs les plus vieux du parc nucléaire français, conçus pour une durée de vie de 30 ans, auront été mis en service depuis 43 à 48 ans (*) : encore heureux qu’ils soient fermés en d’ici 2025 !
Il apparaît donc que le dit "accord" proposé par les dirigeants d’EELV et du PS :
ne revient qu’à entériner la fermeture inévitable de très vieux réacteurs
ouvre la porte au remplacement de ces réacteurs par des EPR
entérine le fonctionnement des 58 réacteurs actuels jusqu’à plus de 40 ans ou 45 ans.
Par ailleurs, la question du nucléaire n’est pas le seul enjeu majeur et les écologistes feraient bien de réfléchir à la suite des évènements : si François Hollande est élu Président de la République, il est avéré qu’il infligera à la population française les mesures les plus restrictives et antisociales, et ce afin de "rassurer les marchés" (qui ne le seront jamais et exigerons toujours plus de sacrifices).
Ce n’est pas à la population de rembourser des dettes dont elle n’est pas responsable et de se sacrifier pour rétablir les profits des banques et des multinationales. Et les écologistes n’ont pas à participer à un gouvernement anti-écologiste et antisocial.
A ceux qui défendent cet "accord" parce qu’ "il faut bien battre Nicolas Sarkozy", il faut rappeler que, lors du second tour de la Présidentielle, les électeurs auront la possibilité de remplacer l’actuel Président par quelqu’un d’autre.
Il n’y a donc manifestement aucune raison pour EELV de se renier en faisant avec le PS une alliance... contre-nature. Cela reviendrait d’ailleurs à torpiller la campagne menée courageusement par Eva Joly qui défend bec et ongles, elle, les valeurs écologistes.
Stéphane Lhomme engage EELV à proposer une alliance au Front de Gauche (cf sur http://stephane-lhomme.blogspot.com )
(*) En 2025, les 24 plus vieux réacteurs auront été mis en service depuis 43 à 48 ans :
48 ans pour Fessenheim 1 et 2 ;
47 ans pour Bugey 2 et 3 ;
46 ans pour Bugey 4 et 5 ;
45 ans pour Tricastin 1 et 2, Dampierre 1 et 2, Gravelines 1, 2 et 3 ;
44 ans pour Gravelines 4, Tricastin 3 et 4, Dampierre 3 et 4, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 ;
43 ans pour Blayais 2 et Chinon 1 et 2.
Personne ne peut prétendre que la fermeture de ces réacteurs à des âges si avancés, sans oublier la continuation de l’exploitation des 34 autres réacteurs et la probable mise en service de l’EPR, constitue une victoire, bien au contraire.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Le BN du PS falsifie l'accord sur ordre d'EDF
Source Médiapart
Source Médiapart
Cela semble trop gros pour être vrai. C'est Gérard Collomb qui a vendu la mèche, en sortant du bureau national (BN) du PS de ce mardi soir. Irrité par les concessions électorales faites aux écolos, il lâche: «Je ne suis pas sûr qu'à l'heure actuelle, il y ait un vrai accord programmatique.» S'il est sorti le premier et une heure avant les autres membres du BN, certains des camarades du maire de Lyon évoqueront ensuite vaguement «un problème sur La Hague».
Intrigué par quelques autres silences gênés, bottages en touche et maladresses sur le sujet, Mediapart s'est rendu compte, en marge du BN ayant acté l'accord parlementaire avec Europe-Ecologie/Les Verts (lire notre article ici), de la disparition d'un paragraphe hautement sensible. Il concerne la reconversion de la filière MOX, ce combustible de centrale nucléaire fabriqué à l'usine de retraitement de La Hague et jugé particulièrement dangereux par de nombreux experts et écologistes.
Contrairement à l'habitude, le texte voté par le BN n'a pas été envoyé par mail ni publié sur le site internet du parti à l'issue du vote, mais seulement distribué sous format papier aux journalistes présents, barré du terme "Projet".
Or Mediapart s'est procuré le texte original de l'accord (ici en PDF), tel qu'il a été bouclé par Cécile Duflot et Martine Aubry à 15h30 au siège du PS. Et en comparant avec la version communiquée par le PS, dont on ne sait plus du coup si elle est officielle, le paragraphe suivant, au début de la page 12, a bel et bien disparu:
Deux sources socialistes ayant participé aux négociations nous ont confirmé que le texte a été volontairement «trappé» durant le BN socialiste. Et d'expliquer qu'il s'agissait d'une intervention forte téléguidée par Henri Proglio, président d'EDF, et acteur de pointe du lobby nucléaire. «Nous avons tous reçu des textos en plein BN, nous demandant de retirer le texte. On n'a pas réussi à se mettre d'accord, donc on a retiré le paragraphe à la hussarde, après le vote…», nous confirme même un secrétaire national, pour qui «il est bien d'être ferme avec les partenaires, mais il serait bien aussi de l'être avec les lobbies».
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Jusqu'à cette aprèm tout allait relativement bien, mais là c'est clair que si jamais le paragraphe, concernant l'arrêt et la reconversion de la filière Mox, ne réapparaît pas très vite dans les textes officiels, alors ça signifierait la fin de tout accord EELV-PS. Car en finir avec la production de Mox, c'est aller sûrement vers le démantellement progressif d'Areva, et ainsi aller vers la transition énergétique.
Le PS doit absolument comprendre que les écolos ne voteront pas au 2nd tour pour leur candidat Hollande de manière automatique... Il y a aussi l'abstention et le vote nul... Il y aussi le vote pour le candidat adverse...
- Nous venons d'accepter que l'expression "sortie du nucléaire" ne figure pas dans le texte, vu que la globalité de l'accord est en réalité une sortie officieuse du nucléaire.
- Nous venons d'accepter le fait que nous ne sommes pas d'accord sur l'arrêt ou continuation de la construction de l'EPR de la ville des flamands roses, et venons d'accepter que ce désaccord ne mette pas fin aux discussions (ce qui est déjà un énorme effort de notre part vu que là nous aurions déjà dû claquer la porte !).
Alors maintenant il faut que le PS arrête d'essayer de nous enculer par tous les trous. Ca commence à bien faire, merde.
En ce qui concerne un éventuel rapprochement entre EELV et FG, je suis d'accord. Même s'il y aurait un gros problème : une partie du PC est pro-nucléaire, donc ça signifie qu'une partie du FG est pro-nucléaire. Heureusement le PG, lui, est pour la sortie du nucléaire. Mais problème : le PG est tout petit par-rapport au PC, même si Mélenchon prend beaucoup de place...
BV72 ki/ Les couleuvres et vipères lubriques ne passeront pas par nos gossiers !
Le PS doit absolument comprendre que les écolos ne voteront pas au 2nd tour pour leur candidat Hollande de manière automatique... Il y a aussi l'abstention et le vote nul... Il y aussi le vote pour le candidat adverse...
- Nous venons d'accepter que l'expression "sortie du nucléaire" ne figure pas dans le texte, vu que la globalité de l'accord est en réalité une sortie officieuse du nucléaire.
- Nous venons d'accepter le fait que nous ne sommes pas d'accord sur l'arrêt ou continuation de la construction de l'EPR de la ville des flamands roses, et venons d'accepter que ce désaccord ne mette pas fin aux discussions (ce qui est déjà un énorme effort de notre part vu que là nous aurions déjà dû claquer la porte !).
Alors maintenant il faut que le PS arrête d'essayer de nous enculer par tous les trous. Ca commence à bien faire, merde.
En ce qui concerne un éventuel rapprochement entre EELV et FG, je suis d'accord. Même s'il y aurait un gros problème : une partie du PC est pro-nucléaire, donc ça signifie qu'une partie du FG est pro-nucléaire. Heureusement le PG, lui, est pour la sortie du nucléaire. Mais problème : le PG est tout petit par-rapport au PC, même si Mélenchon prend beaucoup de place...
BV72 ki/ Les couleuvres et vipères lubriques ne passeront pas par nos gossiers !
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
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Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Europe Ecologie - Les Verts
a te lire, on dirait que souhaite ardemment un accords avec le ps, ce qui a me souvenir de tes messages anciens , est du plus haut tragi-comique
a moins que definitivement je ne te comprenne pas, ou alors que tu joue, a merveille, un personnage de
tomaz- Messages : 302
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Localisation : zonvier
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Pour cela, pas besoin d'aller chercher le PS.Alors maintenant il faut que le PS arrête d'essayer de nous enculer par tous les trous.
Au gouvernement, les dirigeants des Verts, comme les nomenclatures PC ou PG,
n'ont cessé de trahir leurs engagements.
Hollande, Mélenchon et Buffet, sans parler de Duflot et cie,
peuvent signer n'importe quoi.
Au pouvoir, ils prendront, comme hier, leurs ordres auprès du capital.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Pour cela, pas besoin d'aller chercher le PS.Alors maintenant il faut que le PS arrête d'essayer de nous enculer par tous les trous.
Au gouvernement, les dirigeants des Verts, comme les nomenclatures PC ou PG,
n'ont cessé de trahir leurs engagements.
Hollande, Mélenchon et Buffet, sans parler de Duflot et cie,
peuvent signer n'importe quoi.
Au pouvoir, ils prendront, comme hier, leurs ordres auprès du capital.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
cela dit, les verts ont montré qu'ils n'étaient pas pret à se coucher au moindre claquement de doigt des soses... Mais cela n'empéche pas que toutes leur stratégie est basée sur un accord "au sommet" sur les roses pâles/jaunes (et pas les "rouges/verts") Et qu'en cas d'échec complet, ils se retrouvent grosso modo dans la situation du npa ou de lo, c'est a dire dans un splendide isolement, sans alliés et surtout sans postes de députés (sans parler de ministères, qu'ils ne recherchent pas forcément majoritairement) Ce qui est absolument inacceptable pour la grande majorité d'entre eux...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
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Localisation : La terre
Re: Europe Ecologie - Les Verts
tomaz a écrit:]a moins que definitivement je ne te comprenne pas, ou alors que tu joue, a merveille, un personnage de
J'ai été très clair y'a qq temps, mais tu n'as peut-être pas lu mes 2 gros messages importants dont celui-ci :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t1643-depart-du-fmr-et-abandon-de-la-revolution-11-09-11
Fin juillet je me suis senti floué par la dernière embrouille en dâte (la signature du Npa au texte commun (l'appel au moratoire "Non à la soumission aux marchés financiers" qui a parfaitement démontré l'échec de construction de l'EG). Certains avaient découvert après coup qu'on leur avait fait signer dans leur dos, etc... Moi à la rigueur j'étais d'accord avec la signature, mais pas d'accord avec la manière... Et j'ai été horripilé par le fait que, en gros, la P2 était incapable de répondre à la P4 qui leur reprochait d'avoir signé... Bref... Du foutage de gueule totale tout ça (on ne sait pas qui a signé ou n'a pas signé). Trop, c'était trop.
Ce fut la goute d'eau qui m'a fait quitter l'EG et rejoindre "le camp" des réformistes (EELV, c'est dans ma signature). Mais ça ne m'a pas fait changer d'avis sur certains sujets, je ne renie rien. C'est juste un changement tactique, pas sur le fond... Je suis toujours écolo-socialiste mais je n'ai jamais cru que les Verts/EELV était un parti bourgeois. Ce n'est pas mon analyse. Et puis de toutes façons je rejette la grille de lecture manichéénne et systématique : "bourgeoisie-prolétariat". Les choses sont beaucoup plus complexes que ça de nos jours, il faut être désormais beaucoup plus matérialistes (il faut s'adapter) et s'éloigner le plus possible de l'idéologisme (gauchisme)...
Donc à partir du moment où je grenouille autour d'EELV, j'essaye autant que possible de suivre ce que fait EELV, mais pas en fermant les yeux évidemment.a te lire, on dirait que souhaite ardemment un accords avec le ps, ce qui a me souvenir de tes messages anciens , est du plus haut tragi-comique
Donc oui l'accord EELV-PS est extrêmement important pour que des vraies mesures socialo-écologistes soient mises en oeuvre lors de l'éventuel changement de majorité en 2012. Le minimum étant que le PS arrête urgemment d'essayer de nous trahir avant même que l'encre soit sèche...
Oui je sais, : le PS a par le passé beaucoup trahit, pas la peine de me le rappeller... Mais on tente quand-même des trucs... C'est ainsi... Même si ça nous donne des boutons...
BV72 ki/ Le Mox ne passera pas par nous !
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Europe Ecologie - Les Verts
C'est un parti bourgeois, qui n'a fait que défendre le capital contre le travail.je n'ai jamais cru que les Verts/EELV était un parti bourgeois. Ce n'est pas mon analyse. Et puis de toutes façons je rejette la grille de lecture manichéénne et systématique : "bourgeoisie-prolétariat".
Ne pas voir la différence entre bourgeoisie et prolétariat,
autrement dit nier ce qui fonde le mode de production actuel,
c'est effectivement le point de vue de l'idéologie bourgeoise...
et des politiciens professionnels au service du capital, verts ou autres.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le caviar PSEELV se MOX du monde
Extrait de http://www.mediapart.fr/journal/france/171111/accord-pseelv-vers-la-fin-du-psychodrame
Autrement dit, les politiciens PS et EELV s'accordent pour tromper chacun leur électorat pour aller à la soupe.
Un excellent remake du mitterrandisme.
Après «l'accord qui acte les désaccords» (lire notre article), socialistes et écologistes inventent «l'accord qui acte que l'accord passé est bien celui-là». Au terme de 24 heures surréalistes et franchement inquiétantes pour l'avenir de la définition d'une union de la gauche, c'est un communiqué commun signé par Michel Sapin, négociateur socialiste proche de François Hollande, et Jean-Vincent Placé, négociateur écologiste proche de Cécile Duflot, qui est venu siffler à 15 heures ce jeudi la fin de la récréation.
Le paragraphe retiré mardi par les socialistes dans le secret du bureau national socialiste, et sur intervention de François Hollande suite à l'insistance du lobby nucléaire (lire notre article ayant révélé l'entourloupe), a finalement été réintégré. Mais, pour que les susceptibilités de chaque camp soient préservées, il s'est accompagné d'une explication de texte:
«Des interprétations divergentes ont été données sur l'avenir des filières de retraitement des déchets nucléaires et de fabrication des combustibles nucléaires dont le MOX, au cours des cinq prochaines années. Il nous paraît donc nécessaire d'en rappeler le sens.
Il est prévu dans l'accord que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50%. En conséquence et concomitamment avec cette diminution, la quantité de combustible nécessaire à l'approvisionnement des centrales en activité sur notre territoire, ainsi que les besoins de retraitement de ces combustibles, se poursuivront mais diminueront. C'est pourquoi il est prévu d'accompagner cette évolution progressive d'un plan de reconversion permettant de maintenir le nombre d'emplois, par la mise en œuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement.»
Afin d'éviter de nouveaux retournements de situation, une dernière phrase ponctue l'exégèse: «Au cours de la prochaine législature, les activités dans les filières concernées de retraitement et de production de combustible avec les emplois afférents seront maintenus dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule.» Ce qui laisse en gros la possibilité aux pro-nucléaire de l'entourage de Hollande de pouvoir affirmer que rien ne pourrait se passer durant les cinq ans à venir, et aux écologistes d'expliquer le contraire.
Autrement dit, les politiciens PS et EELV s'accordent pour tromper chacun leur électorat pour aller à la soupe.
Un excellent remake du mitterrandisme.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
[quote="Roseau"]Extrait de http://www.mediapart.fr/journal/france/171111/accord-pseelv-vers-la-fin-du-psychodrame
[quote]Après «l'accord qui acte les désaccords» (lire notre article), socialistes et écologistes inventent «l'accord qui acte que l'accord passé est bien .
Il est prévu dans l'accord que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50%. En conséquence et
Autrement dit, les politiciens PS et EELV s'accordent pour tromper chacun leur électorat pour aller à la soupe.
Un excellent remake du mitterrandisme.
POUTOU, le candidat antinucléaire !
vendredi 18 novembre 2011
Il se dit bien du mal du NPA ces temps-ci, (qui a bien du mal aussi en ce moment), alors disons un peu de bien : Poutou est aujourd’hui le candidat antinucléaire de cette présidentielle, ben si. « A cette occasion, je rappelle que le NPA défend catégoriquement la sortie du nucléaire dans les 10 ans », mentionne-t-il dans son blog, et le NPA a publié un document précis sur ce sujet.
Sur le blog de Médiapart
Il se dit bien du mal du NPA ces temps-ci, (qui a bien du mal aussi en ce moment), alors disons un peu de bien : Poutou est aujourd’hui le candidat antinucléaire de cette présidentielle, ben si. « A cette occasion, je rappelle que le NPA défend catégoriquement la sortie du nucléaire dans les 10 ans », mentionne-t-il dans son blog, et le NPA a publié un document précis sur ce sujet.
Opportunément, d’ailleurs, quand on voit l’actualité agitée par les vrais faux « arrangements » entre la direction de EELVR et le PS « pour quelques circonscriptions de plus ». Des dirigeants pieds et poings liés aux institutions et au parti socialiste, qui, loin de s’en remettre en priorité aux mobilisations qu’ils squattent de plus en plus au lieu d’en être le fer de lance, en bradent au contraire les revendications dans des marchandages électoraux. Pour le plus grand désespoirs des quelques milliers d’adhérents sidérés de ces marchandages et de ces abandons.
On voit là la ligne de partage lorsque nous disons « les luttes d’abord » et que d’autres nous opposent le réalisme « des mains dans le cambouis » (sic) qui conduit à serrer les mains des nucléocrates, pire même à les leur baiser (tandis qu’Areva leur parlent par l’oreillette). Le prétexte de ces marchandages serait l’absence de proportionnelle. Si je me souviens bien les Verts étaient dans un gouvernement durant cinq ans…
Quant à la pauvre Eva, seule sur le frêle esquif d’une candidature dont la direction d’EELV semble se contreficher, la voilà cyniquement désavouée et conduite à annuler une apparition média. Je n’ai pas plus de sympathie politique que ça, pour une juge certes intègre, qui hésita entre le Modem et les Verts. Chacun ses dilemmes !
Voici que Poutou reste le candidat antinucléaire et ça ne se sait guère voire on s’en gaussera. Donc je le dis, avec sérieux. Car, bien entendu, l’écologie et la lutte antinucléaire seraient une chasse gardée des dits Verts-EELV. Bien mal gardée alors. Déjà le candidat Hulot avait dû faire acte tardif de contrition, et conversion in extremis, en pure perte (sauf peut-être celle de sponsors ?). Heureusement des milliers de militants antinucléaires, écologistes (de diverses manières), certains membres d’EELV, n’attendent pas du conglomérat libéral-écolo, somme toute, EELV qu’il soit le représentant politique de leurs luttes. Et on en est chaleureusement solidaire !
Hé bien je le leur dis, ils peuvent faire confiance à Poutou. Même simplement confiance amicale qui n’implique pas obligatoirement le bulletin de vote (mais ce serait encore mieux !). Lui et ses camarades sont là dans les luttes, le vrai cambouis qu’ils ne bradent pas pour le velours des fauteuils électoraux.
NB. Tiens, au fait, le front de gauche ? Où en est la révolution par les urnes à ce propos ? Ah, un grand débat citoyen promis ? De ces promesses qui n’engagent que ceux qui y croient ?
Bref. Profond silence.
[quote]Après «l'accord qui acte les désaccords» (lire notre article), socialistes et écologistes inventent «l'accord qui acte que l'accord passé est bien .
Il est prévu dans l'accord que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50%. En conséquence et
Autrement dit, les politiciens PS et EELV s'accordent pour tromper chacun leur électorat pour aller à la soupe.
Un excellent remake du mitterrandisme.
POUTOU, le candidat antinucléaire !
vendredi 18 novembre 2011
Il se dit bien du mal du NPA ces temps-ci, (qui a bien du mal aussi en ce moment), alors disons un peu de bien : Poutou est aujourd’hui le candidat antinucléaire de cette présidentielle, ben si. « A cette occasion, je rappelle que le NPA défend catégoriquement la sortie du nucléaire dans les 10 ans », mentionne-t-il dans son blog, et le NPA a publié un document précis sur ce sujet.
Sur le blog de Médiapart
Il se dit bien du mal du NPA ces temps-ci, (qui a bien du mal aussi en ce moment), alors disons un peu de bien : Poutou est aujourd’hui le candidat antinucléaire de cette présidentielle, ben si. « A cette occasion, je rappelle que le NPA défend catégoriquement la sortie du nucléaire dans les 10 ans », mentionne-t-il dans son blog, et le NPA a publié un document précis sur ce sujet.
Opportunément, d’ailleurs, quand on voit l’actualité agitée par les vrais faux « arrangements » entre la direction de EELVR et le PS « pour quelques circonscriptions de plus ». Des dirigeants pieds et poings liés aux institutions et au parti socialiste, qui, loin de s’en remettre en priorité aux mobilisations qu’ils squattent de plus en plus au lieu d’en être le fer de lance, en bradent au contraire les revendications dans des marchandages électoraux. Pour le plus grand désespoirs des quelques milliers d’adhérents sidérés de ces marchandages et de ces abandons.
On voit là la ligne de partage lorsque nous disons « les luttes d’abord » et que d’autres nous opposent le réalisme « des mains dans le cambouis » (sic) qui conduit à serrer les mains des nucléocrates, pire même à les leur baiser (tandis qu’Areva leur parlent par l’oreillette). Le prétexte de ces marchandages serait l’absence de proportionnelle. Si je me souviens bien les Verts étaient dans un gouvernement durant cinq ans…
Quant à la pauvre Eva, seule sur le frêle esquif d’une candidature dont la direction d’EELV semble se contreficher, la voilà cyniquement désavouée et conduite à annuler une apparition média. Je n’ai pas plus de sympathie politique que ça, pour une juge certes intègre, qui hésita entre le Modem et les Verts. Chacun ses dilemmes !
Voici que Poutou reste le candidat antinucléaire et ça ne se sait guère voire on s’en gaussera. Donc je le dis, avec sérieux. Car, bien entendu, l’écologie et la lutte antinucléaire seraient une chasse gardée des dits Verts-EELV. Bien mal gardée alors. Déjà le candidat Hulot avait dû faire acte tardif de contrition, et conversion in extremis, en pure perte (sauf peut-être celle de sponsors ?). Heureusement des milliers de militants antinucléaires, écologistes (de diverses manières), certains membres d’EELV, n’attendent pas du conglomérat libéral-écolo, somme toute, EELV qu’il soit le représentant politique de leurs luttes. Et on en est chaleureusement solidaire !
Hé bien je le leur dis, ils peuvent faire confiance à Poutou. Même simplement confiance amicale qui n’implique pas obligatoirement le bulletin de vote (mais ce serait encore mieux !). Lui et ses camarades sont là dans les luttes, le vrai cambouis qu’ils ne bradent pas pour le velours des fauteuils électoraux.
NB. Tiens, au fait, le front de gauche ? Où en est la révolution par les urnes à ce propos ? Ah, un grand débat citoyen promis ? De ces promesses qui n’engagent que ceux qui y croient ?
Bref. Profond silence.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Sur le fil rouge de RTL
Meilleur que jamais! Un vrai FIL ROUGE !
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/philippe-poutou-invite-fil-rouge-de-rtl-soir-7735947863
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/philippe-poutou-invite-fil-rouge-de-rtl-soir-7735947863
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Europe Ecologie - Les Verts
Ton intervention est complétement gauchiste. Et c'est ce genre de gauchisme qui fait que l'EG ne se construira jamais et restera marginale et marginalisée. C'est pour ça entre-autres qu'il n'y aura jamais plus de révolution en France. La vision manichéenne est pour toute chose la plus mauvaise car elle empêche d'être rééllement matérialiste. On peut très bien conserver l'étiquette "révolutionnaire" (je ne parle pas pour moi) et en même temps ne pas être si gauchisto-manichéen qu'on en arrive à affirmer que tout parti hors Npa-Lo serait forcément un "parti bourgeois".Roseau a écrit:C'est un parti bourgeois, qui n'a fait que défendre le capital contre le travail.
Ne pas voir la différence entre bourgeoisie et prolétariat,
autrement dit nier ce qui fonde le mode de production actuel,
c'est effectivement le point de vue de l'idéologie bourgeoise...
et des politiciens professionnels au service du capital, verts ou autres.
Je répête : entre Bourgeoisie et Prolétariat il y a beaucoup plus qu'une feuille de papier. La grille de lecture manichéenne est réductrice, donc fausse. Et encore, je dis ça mais si j'étais encore sympatisant Npa je serais à la croisée des chemins P2-P4. N'empêche que...
Ce n'est pas du tout la "fin du psychrodrame", loin de là ! Il y a encore demain samedi le Conseil Fédéral d'EELV. Il se peut très bien que le très mauvais accord PS-ELLV soit refusé. C'est ce que nous (moi et d'autres) espérons.Roseau a écrit:Extrait de http://www.mediapart.fr/journal/france/171111/accord-pseelv-vers-la-fin-du-psychodrame
Autrement dit, les politiciens PS et EELV s'accordent pour tromper chacun leur électorat pour aller à la soupe.
Un excellent remake du mitterrandisme.
Nous sommes dans une situation hyper-critique car :
- Trahison 1 : EELV a reculé sur la mention "horizon, même lointain, de sortie du nucléaire".
- Trahison 2 : EELV a plus ou moins reculé sur l'EPR Flamand Rose Ville... Normalement vu l'énorme couleuvre que ça constitue, EELV aurait dû immédiatement arrêter les pour-parlers... Rien qu'à cause de ça, Eva Joly fait actuellement la gueule depuis plusieurs jours et il n'est pas sûr du tout qu'elle ne se retire pas sa candidature. Et honnêtement, je la comprendrais très bien... Elle avait dit, il y a très peu de temps, que l'abandon de l'EPR était une condition sine qua non pour la suite des discussions... Là elle se rend-compte qu'elle vient de se faire plus ou moins trahir par la direction d'EELV... C'est énorme... Ce n'est pas qu'une question d'éthique, c'est aussi une question de fond qui engage la crédibilité d'EELV.
- Trahison 3 : EELV vient probablement de reculer sur le Mox. Car normalement l'accord devrait mentionner le fait que ce n'est pas une diminution de la production de Mox, mais bel-et-bien l'arrêt de la production de Mox. Les centrales nucléaires peuvent très bien tourner sans Mox, carburant de la mort...
Ce n'est pas le retour du paragraphe disparu qui va nous faire crier victoire. Ce paragraphe ne peut nous faire crier que "défaite".
Au final : déjà à la 1ière trahison nous hurlions. A la seconde nous nous étranglions. Là, et las, à cette 3ième trahison je ne trouve même plus de qualificatif pour décrire notre état...
AP – jeu. 17 nov. 2011
PARIS (AP) — La fabrication du combustible nucléaire MOX se poursuivra dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule, "au cours de la prochaine législature" mais la filière fera l'objet d'une reconversion progressive, écrivent le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts dans un communiqué commun diffusé jeudi.
Les deux partis tentent ainsi de lever la confusion qui régnait sur ce sujet. L'accord électoral qu'ils ont conclu mardi après-midi comportait un paragraphe stipulant que la filière de fabrication du MOX serait reconvertie dans le traitement des déchets. Or, ce passage avait disparu de la version adoptée quelques heures plus tard par le Bureau national du PS.
Les divergences de position ont éclaté au grand jour mercredi soir, par journaux télévisés interposés. Sur TF1, le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande se déclarait "pour qu'il y ait encore du retraitement du combustible" et ce "pendant le temps nécessaire". Sur France-2, la secrétaire nationale d'EELV Cécile Duflot rappelait les termes de l'accord signé avec le PS: "nous engagerons à emploi constant la reconversion de la filière du retraitement. Voilà ce que nous avons acté ensemble".
Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande, et le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé assurent jeudi qu'il ne s'agit là que d'"interprétations divergentes". Dans un communiqué commun, ils explicitent donc "la lettre et l'esprit de l'accord" qu'ils ont conclu au nom du PS et d'EELV.
Le texte prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité française de 75% actuellement à 50% d'ici 2025, rappellent MM. Sapin et Placé. La quantité du combustible MOX nécessaire à l'alimentation des centrales va donc diminuer progressivement - sans disparaître.
"Au cours de la prochaine législature, les activités dans les filières concernées de retraitement et de production de combustible avec les emplois afférents seront maintenus dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule", précise le communiqué commun.
Cependant, pour accompagner la baisse progressive des besoins en MOX, un plan de reconversion est prévu "permettant de maintenir le nombre d'emplois, par la mise en oeuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement", écrivent MM. Sapin et Placé.
Selon le groupe Areva, la filière MOX représente 5.000 emplois directs à La Hague (Manche) et 1.500 à Marcoule (Gard).
De son côté, Greenpeace ironise sur ce combustible fabriqué à partir de combustibles usés. "La France est aujourd'hui le seul pays au monde à en produire, et le seul à vouloir continuer de l'utiliser", affirme l'organisation anti-nucléaire, qui y voit le "syndrome du minitel". Non seulement "le MOX est cher, dangereux et inutile", mais c'est aussi "une faillite sociale", accuse Greenpeace. D'après l'organisation, les usines de La Hague et de Marcoule ne seraient utilisées qu'à la moitié de leur capacité et Areva devrait confirmer début décembre une réduction "drastique" d'effectifs. AP
cb/com/sb
BV72 ki espère un sursaut demain au Conseil Fédéral, sinon on est mal...
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Europe Ecologie - Les Verts
Sursaut qui évidemment ne viendra pas ! Mais les bouffons aiment bien rêver : c'est tout ce qu'il leur reste, aprés tout (puisque les postes dé députés, voir d'adjoint au maire, ne sont pas pour eux)
Il y en a eu, et il y en aura Maintenant, bien malin celui (ou celle) qui peut prétendre savoir la date et la circonstance de l'éclatement du mouvement... Mais le probléme n'est pas là : on est manifestement pas dans un contexte de "poussée révolutionnaire" (bien qu'il y ait des mouvements tout a fait intéressant) Alors le probléme est alors ! que faire dans une période difficile. Les verts répondent ; négocier avec le ps des postes de députés. Ce n'est pas notre réponse... L'avenir tranchera.... ²aqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqq
Les verts ne sont pas "bourgeois", mais "petits bourgeois". Soit encore pire...
ne pas être si gauchisto-manichéen qu'on en arrive à affirmer que tout parti hors Npa-Lo serait forcément un "parti bourgeois".
C'est pour ça entre-autres qu'il n'y aura jamais plus de révolution en France.
Il y en a eu, et il y en aura Maintenant, bien malin celui (ou celle) qui peut prétendre savoir la date et la circonstance de l'éclatement du mouvement... Mais le probléme n'est pas là : on est manifestement pas dans un contexte de "poussée révolutionnaire" (bien qu'il y ait des mouvements tout a fait intéressant) Alors le probléme est alors ! que faire dans une période difficile. Les verts répondent ; négocier avec le ps des postes de députés. Ce n'est pas notre réponse... L'avenir tranchera.... ²aqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqq
gérard menvussa- Messages : 6658
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Re: Europe Ecologie - Les Verts
par le petit bout de la lorgnette
Exclusif : la face cachée de l'accord Hollande-Duflot
Jean-Claude Jaillette - Marianne | Vendredi 18 Novembre 2011 à 12:38 | Lu 22399 fois
Des documents internes à Europe-Ecologie-Les Verts que Marianne s'est procurés, révèlent que le parti était au bord de la faillite au moment où ses responsables négociaient avec François Hollande. Explications.
Cette semaine dans Marianne: «La faillite»
Ah ! si François Hollande avait eu connaissances de la situation financière d’Europe-Ecologie-Les Verts que nous publions ci-contre. Il aurait su qu’il disposait d’une carte maîtresse, l’argent, pour maîtriser l’intransigeance de ses partenaires sur le nucléaire. Il aurait compris qu’il pouvait tendre à l’extrême les négociations sans risquer la rupture finale, sans se soucier des menaces et des ultimatums lancés par Eva Joly. Il se serait ainsi épargné les conséquences politiques désastreuses des bricolages de textes d’après signature de l’accord. Car pour sauver leur organisation de la débâcle financière et pour soutenir la campagne de leur candidate Eva Joly, EELV a besoin d’un accord électoral avec le PS qui leur garantisse un nombre de voix important et un groupe parlementaire.
En effet, les finances d’Europe Ecologie les Verts (ELV) sont au plus mal. « La faillite menace même si un plan d’apurement des dettes n’est pas mis en place d’urgence. » C’est en substance le discours qu’a tenu la trésorière nationale, Eva Sas aux membres du conseil fédéral présents le 17 septembre dernier à Paris. Elue à ce poste à la mi-juin après que son prédécesseur a jeté l’éponge sur un constat de cessation de paiement, elle a mis quelques semaines à bâtir un plan d’attaque. Les salaires de juin n’ont pas été payés à temps. Ceux de juillet non plus, car la banque du parti, le Crédit Coopératif, s’est fait tirer l’oreille. Il avait pourtant promis un prêt de 1,5 millions d’euros quelques mois auparavant. Oralement. Mais devant la gravité de la situation, il a exigé… de la rigueur. Il a obtenu trois hypothèques sur les locaux de la fédération du Nord Pas-de-Calais et sur ceux de l’Ile-de-France, puis a imposé que les régions contribuent à renflouer les finances nationales en avançant 400.000 euros.
Pour la trésorière, l’urgence est donc d’augmenter les capacités d’autofinancement. Or, dans un parti, une part essentielle des recettes provient de la République qui accorde environ 1,70 euro pour chaque voix gagnée lors des élections législatives. Et, si le-dit parti parvient à constituer un groupe parlementaire rassemblant au minimum 15 députés, il dispose de moyens supplémentaires.
La « motion d'urgence-finances »
C’est ainsi qu’à EELV, les finances ont rattrapé la politique. Marianne s’est procuré « la motion d’urgence finances » présentée les 17 et 18 septembre dernier au conseil fédéral. Impossible, selon les calculs d’Eva Sas, de retrouver une autonomie financière en quatre ans sans un minimum de 1,5 million de voix aux législatives de 2012 rassemblées grâce à un score moyen de 6%. Le plus confortable (hypothèse considérée comme moyenne) étant d’atteindre 1,8 millions de voix qui permettrait, d’honorer les échéances bancaires (près de 400.000 euros), tout en dégageant 1,3 millions d’euros par an. Mais pour atteindre l’idéal, « il nous faut, explique la trésorière, 80 circonscriptions réservées dans lesquelles un score moyen de 35% doit être réalisé, à quoi s’ajoute un score moyen de 5% dans les circonscription autonomes », celles dans lesquelles un autre candidat PS se présentera. Elle conclue : « ces projections ne pourront être valablement étayées qu’après signature de l’accord législatif. » Quelques jours plus tôt, elle était allée s’expliquer devant ses camarades du Pas-de-Calais, sévèrement mis à contribution sous la pression du banquier (hypothèque de locaux, avance de trésorerie sous forme d’un prêt) : « Un budget a été fait pour les trois ans à venir, qui n’est pas encore affiné car il dépendra beaucoup de l’accord des législatives (on récupérera toutes les voies des circonscriptions réservées) » peut-on lire dans le compte-rendu de la réunion. Sans accord, point de salut. Et sans le soutien opérationnel du PS, la charge des dettes étranglera le parti. Comme elle étrangle les Etats, cruel clin d’œil à l’actualité…
Michel Sapin ignorait tout de la situation financière d'EELV
Que valent dès lors les professions de foi d’Eva Joly « Nous ne sommes pas prêts à brader nos idées pour quelques dizaines de circonscriptions » ? Michel Sapin, chef de fil des négociateurs pour le PS, nous a assuré « qu’il ignorait tout de la situation financière de ses partenaires ». Dont acte. Mais de l’autre côté de la table, les comptes étaient dans toutes les têtes. François Hollande n’a rien cédé sur l’EPR mais il a réservé à ses partenaires verts 60 circonscriptions, gagnables à coups sûrs – un peu moins que l’idéal calculé par la trésorière - leur garantissant « 25 à 30 députés » en cas de victoire de la gauche à la présidentielle et « 15 en cas de défaite », soit l’assurance d’un groupe parlementaire. Ainsi, le trou financier du parti pourra être comblé. Mais surtout, la campagne d’Eva Joly - qui semble « prendre de la hauteur » sauf dans les sondages - pourra être financée. Et même, comme le prévoit le budget prévisionnel en notre possession, digéré par le parti en cas de score inférieur à 5%. Si la candidate Eva Joly n’atteignait pas ce niveau, elle serait en effet privée du remboursement de ses frais de campagne par l’Etat. Selon la trésorière, le dispositif de campagne présidentielle sera forcement marqué par la sobriété. Il en coûtera néanmoins entre 1,7 millions d’euros et 4 millions selon le nombre de meetings tenus (entre 3 et 8 selon les hypothèses), et le nombre de sondages réalisés (entre 75000 euros et 150.000 euros). Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour un parti qui se fait le chantre de la critique de la politique sondagière.
A lire ce budget prévisionnel de campagne que nous publions (voir ci-dessous), il apparaît une fois encore, que l’hypothèse basse, conséquence probable d’une absence d’accord avec le PS, contribuera à tirer le score de la candidate vers le bas tout en creusant le déficit. Comment en effet espérer franchir le seuil des 5% des voix déclenchant automatiquement le remboursement des frais de campagne en ne tenant que trois grands meetings, en se contentant d’un minium d’affiches et de tracs et en limitant les déplacements ? Réponse samedi 19 novembre, quand l’accord de mardi dernier sera présenté aux responsables d’EELV. S’il le refuse, les pires projections financières deviendront réalité.
Signe que, décidément l'heure est aux économies de bout de chandelle: lors de son voyage éclair au Japon pour visiter le site de Fukushima, la candidate a dû se contenter d'un fauteuil de classe économique. Selon son entourage, elle en est revenu épuisée. L'inconfort du siège s'ajoutant aux conséquences du décalage horaire.
Exclusif : la face cachée de l'accord Hollande-Duflot
Jean-Claude Jaillette - Marianne | Vendredi 18 Novembre 2011 à 12:38 | Lu 22399 fois
Des documents internes à Europe-Ecologie-Les Verts que Marianne s'est procurés, révèlent que le parti était au bord de la faillite au moment où ses responsables négociaient avec François Hollande. Explications.
Cette semaine dans Marianne: «La faillite»
Ah ! si François Hollande avait eu connaissances de la situation financière d’Europe-Ecologie-Les Verts que nous publions ci-contre. Il aurait su qu’il disposait d’une carte maîtresse, l’argent, pour maîtriser l’intransigeance de ses partenaires sur le nucléaire. Il aurait compris qu’il pouvait tendre à l’extrême les négociations sans risquer la rupture finale, sans se soucier des menaces et des ultimatums lancés par Eva Joly. Il se serait ainsi épargné les conséquences politiques désastreuses des bricolages de textes d’après signature de l’accord. Car pour sauver leur organisation de la débâcle financière et pour soutenir la campagne de leur candidate Eva Joly, EELV a besoin d’un accord électoral avec le PS qui leur garantisse un nombre de voix important et un groupe parlementaire.
En effet, les finances d’Europe Ecologie les Verts (ELV) sont au plus mal. « La faillite menace même si un plan d’apurement des dettes n’est pas mis en place d’urgence. » C’est en substance le discours qu’a tenu la trésorière nationale, Eva Sas aux membres du conseil fédéral présents le 17 septembre dernier à Paris. Elue à ce poste à la mi-juin après que son prédécesseur a jeté l’éponge sur un constat de cessation de paiement, elle a mis quelques semaines à bâtir un plan d’attaque. Les salaires de juin n’ont pas été payés à temps. Ceux de juillet non plus, car la banque du parti, le Crédit Coopératif, s’est fait tirer l’oreille. Il avait pourtant promis un prêt de 1,5 millions d’euros quelques mois auparavant. Oralement. Mais devant la gravité de la situation, il a exigé… de la rigueur. Il a obtenu trois hypothèques sur les locaux de la fédération du Nord Pas-de-Calais et sur ceux de l’Ile-de-France, puis a imposé que les régions contribuent à renflouer les finances nationales en avançant 400.000 euros.
Pour la trésorière, l’urgence est donc d’augmenter les capacités d’autofinancement. Or, dans un parti, une part essentielle des recettes provient de la République qui accorde environ 1,70 euro pour chaque voix gagnée lors des élections législatives. Et, si le-dit parti parvient à constituer un groupe parlementaire rassemblant au minimum 15 députés, il dispose de moyens supplémentaires.
La « motion d'urgence-finances »
C’est ainsi qu’à EELV, les finances ont rattrapé la politique. Marianne s’est procuré « la motion d’urgence finances » présentée les 17 et 18 septembre dernier au conseil fédéral. Impossible, selon les calculs d’Eva Sas, de retrouver une autonomie financière en quatre ans sans un minimum de 1,5 million de voix aux législatives de 2012 rassemblées grâce à un score moyen de 6%. Le plus confortable (hypothèse considérée comme moyenne) étant d’atteindre 1,8 millions de voix qui permettrait, d’honorer les échéances bancaires (près de 400.000 euros), tout en dégageant 1,3 millions d’euros par an. Mais pour atteindre l’idéal, « il nous faut, explique la trésorière, 80 circonscriptions réservées dans lesquelles un score moyen de 35% doit être réalisé, à quoi s’ajoute un score moyen de 5% dans les circonscription autonomes », celles dans lesquelles un autre candidat PS se présentera. Elle conclue : « ces projections ne pourront être valablement étayées qu’après signature de l’accord législatif. » Quelques jours plus tôt, elle était allée s’expliquer devant ses camarades du Pas-de-Calais, sévèrement mis à contribution sous la pression du banquier (hypothèque de locaux, avance de trésorerie sous forme d’un prêt) : « Un budget a été fait pour les trois ans à venir, qui n’est pas encore affiné car il dépendra beaucoup de l’accord des législatives (on récupérera toutes les voies des circonscriptions réservées) » peut-on lire dans le compte-rendu de la réunion. Sans accord, point de salut. Et sans le soutien opérationnel du PS, la charge des dettes étranglera le parti. Comme elle étrangle les Etats, cruel clin d’œil à l’actualité…
Michel Sapin ignorait tout de la situation financière d'EELV
Que valent dès lors les professions de foi d’Eva Joly « Nous ne sommes pas prêts à brader nos idées pour quelques dizaines de circonscriptions » ? Michel Sapin, chef de fil des négociateurs pour le PS, nous a assuré « qu’il ignorait tout de la situation financière de ses partenaires ». Dont acte. Mais de l’autre côté de la table, les comptes étaient dans toutes les têtes. François Hollande n’a rien cédé sur l’EPR mais il a réservé à ses partenaires verts 60 circonscriptions, gagnables à coups sûrs – un peu moins que l’idéal calculé par la trésorière - leur garantissant « 25 à 30 députés » en cas de victoire de la gauche à la présidentielle et « 15 en cas de défaite », soit l’assurance d’un groupe parlementaire. Ainsi, le trou financier du parti pourra être comblé. Mais surtout, la campagne d’Eva Joly - qui semble « prendre de la hauteur » sauf dans les sondages - pourra être financée. Et même, comme le prévoit le budget prévisionnel en notre possession, digéré par le parti en cas de score inférieur à 5%. Si la candidate Eva Joly n’atteignait pas ce niveau, elle serait en effet privée du remboursement de ses frais de campagne par l’Etat. Selon la trésorière, le dispositif de campagne présidentielle sera forcement marqué par la sobriété. Il en coûtera néanmoins entre 1,7 millions d’euros et 4 millions selon le nombre de meetings tenus (entre 3 et 8 selon les hypothèses), et le nombre de sondages réalisés (entre 75000 euros et 150.000 euros). Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour un parti qui se fait le chantre de la critique de la politique sondagière.
A lire ce budget prévisionnel de campagne que nous publions (voir ci-dessous), il apparaît une fois encore, que l’hypothèse basse, conséquence probable d’une absence d’accord avec le PS, contribuera à tirer le score de la candidate vers le bas tout en creusant le déficit. Comment en effet espérer franchir le seuil des 5% des voix déclenchant automatiquement le remboursement des frais de campagne en ne tenant que trois grands meetings, en se contentant d’un minium d’affiches et de tracs et en limitant les déplacements ? Réponse samedi 19 novembre, quand l’accord de mardi dernier sera présenté aux responsables d’EELV. S’il le refuse, les pires projections financières deviendront réalité.
Signe que, décidément l'heure est aux économies de bout de chandelle: lors de son voyage éclair au Japon pour visiter le site de Fukushima, la candidate a dû se contenter d'un fauteuil de classe économique. Selon son entourage, elle en est revenu épuisée. L'inconfort du siège s'ajoutant aux conséquences du décalage horaire.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
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