Les Alternatifs
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Re: Les Alternatifs
Construire l’unité la plus large face à l’enlisement, préparer une alternative solidaire et autogestionnaire, féministe et écologiste, c’est ouvrir la voie à un vrai changement.
La politique Hollande-Ayrault ne se distingue pas de celle de la Droite sur le terrain écologique (du nucléaire aux grands projets inutiles), avec le projet de ratification du Traité européen d’austérité, avec les Rroms, avec l’illusion de possibles concertations et compromis avec le patronat... Pour changer vraiment, tout dépend de notre mobilisation. L’analyse des Alternatifs.
François Hollande et la majorité P.S. n’ont certes pas été élus sur la promesse d’une transformation radicale de la société. Mais un grand nombre de celles et ceux qui avaient choisi de chasser Sarkozy et sa clique avaient aussi, pour le moins, quelques espoirs de changements. Or, l’enlisement du pouvoir, quatre mois après la séquence électorale, est évident. Quelques unes des mesures les plus antisociales de Sarkozy ont été supprimées, quelques signes pour l’Ecole, les droits des femmes et des homosexuel-le-s sont donnés, mais restent très limités, des mesures fiscales moins iniques que celles de la droite sont annoncées...
Cependant, dans différents domaines majeurs, la politique Hollande-Ayrault ne se distingue que symboliquement, ou pas du tout, de celle de la Droite. C’est le cas sur le terrain écologique, du nucléaire aux grands projets inutiles C’est le cas avec le projet de ratification du Traité européen d’austérité, recul majeur par rapport aux engagements du candidat Hollande. La mobilisation la plus large est à l’ordre du jour pour combattre ce déni de démocratie, expliquer encore les enjeux sociaux de cette capitulation politique : nous serons en masse dans la rue le 30 septembre pour nous y opposer. C’est le cas pour ce qui concerne les Rroms, mis à la rue et expulsés sans que soit mise en oeuvre une politique simplement humaine.
Enfin, l’illusion gouvernementale des concertations et compromis avec le patronat se heurte à la réalité d’un capitalisme financier prédateur : la multiplication des plans de licenciements et de liquidation d’entreprises en témoigne, PSA, Doux, Sanofi, Fralib, et l’obsession du MEDEF reste la déréglementation du droit du travail.
La riposte est d’abord la défense de l’emploi et des droits sociaux, le combat pour l’éradication du chômage et de la précarité, en particulier par la réduction du temps de travail, mais, pour les Alternatifs, cette riposte doit aussi prendre en compte les reconversions nécessaires pour maintenir les activités productives dans une nouvelle logique écologique, durable, socialement utile.
C’est pourquoi nous voulons porter, avec d’autres et en particulier avec l’ensemble de la gauche alternative - dont nous souhaitons le regroupement dans une nouvelle force politique -, un projet alternatif, rouge et vert, féministe et autogestionnaire.
Rien de décisif ne sera gagné sans mobilisation sociale, sans une démocratie active pour construire l’unité la plus large et faire reculer la résignation, sans ouvrir maintenant des brèches dans un système de domination capitaliste, productiviste, autoritaire, et ainsi prouver que «c’est possible».
Rien de décisif ne sera gagné sans l’appropriation sociale, outil pour l’émancipation des salariéEs, l’intervention des usagerEs et consommateurs/trices, la réorientation de l’économie.
L’aspiration autogestionnaire n’est ni une vieille lune ni une utopie pour après demain, elle est aujourd’hui présente dans des pratiques alternatives et quand les travailleurs/ses défendent leur emploi et réfléchissent à la transformation de la production, par exemple chez Fralib ou Sanofi. Construire l’unité la plus large face à l’enlisement, préparer une alternative solidaire et autogestionnaire, féministe et écologiste, c’est ouvrir la voie à un vrai changement.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Pour le PS : l’Europe, c’est le changement dans la continuité Alternatifs 86
Il y a quelques mois, les socialistes, alors en campagne électorale, l’appelaient « traité Merkozy ». Aujourd’hui, ils ne trouvent rien de plus urgent que de faire avaler cette couleuvre aux électeurs. Le nouveau traité européen sera présenté quasiment en l’état à l’Assemblée nationale alors que François Hollande avait promis de le renégocier.
Qui peut croire qu’il l’a été alors qu’il durcit le pacte de stabilité, et exige que les politiques économiques nationales devront être évaluées par la Commission européenne avant d’être adaptées par les institutions élues des pays membres ? Les socialistes disent que le président de la république a obtenu une annexe au traité, consacré à la croissance. Mais quelle supercherie ! Ce pacte consiste à mobiliser 120 milliards d’euro déjà programmés par l’UE pour être dépensés d’ici à 2014.
Une fois de plus, en mettant l’accent sur la soi disant croissance, les socialistes français s’abstiennent de tout questionnement sur les dimensions productivistes et profondément antidémocratiques de la construction européenne.
Que vont faire les radicaux de gauche et les Verts, alliés traditionnels du PS ? Vont-ils, comme en 2005, faire eux aussi cause commune avec la droite, pour ne pas mécontenter leur « grand frère socialiste » ?
Quoiqu’il en soit, les Alternatifs refusent ce nouveau carcan budgétaire. Et appellent à une forte mobilisation citoyenne d’explication et de refus. Ce n’est pas en empilant les traités et autres directives comme autant de briques néolibérales qu’on pourra construire une maison permettant l’émancipation.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Résolution adoptée par la coordination générale des Alternatifs du 23 septembre 2012
Pour changer vraiment, tout dépend de notre mobilisation.
Dans la rue le 30 septembre, et APRES ON CONTINUE.
Un grand nombre de celles et ceux qui avaient choisi de chasser Sarkozy et sa clique avaient aussi, pour le moins, quelques espoirs de changements. Quelques unes des mesures les plus antisociales et quelques cadeaux aux riches de Sarkozy ont été supprimés. Quelques signes sont donnés pour l’Ecole, les droits des femmes et des homosexuel-le-s.
Cependant, le projet de loi sur le mariage et l’adoption homosexuels reste en retrait des exigences d’égalité, entre autres en terme d’homoparentalité.
La concertation promise pour refonder l’Ecole est plus un faux semblant qu’un vrai débat associant personnels, élèves, parents pour changer profondément le système éducatif et combattre l’échec scolaire.
Dans des domaines majeurs, la politique Hollande-Ayrault ne se distingue que symboliquement, très faiblement ou pas du tout, de celle de la droite.
C’est le cas sur le terrain écologique, du nucléaire aux grands projets inutiles (Notre-Dame des Landes, « Grand Paris », LGV Bordeaux-Toulouse, Opération d’Intérêt National plaine du Var…).
C’est le cas dans le domaine de la santé ou la marchandisation à marche forcée continue. Les Alternatifs appellent à assurer le succès de la semaine européenne de défense des systèmes publics de santé et de protection sociale notamment lors de la manifestation nationale du 6 octobre à Paris.
C’est le cas pour ce qui concerne les Rroms, mis-es à la rue et expulsé-e-s et ce, à l’inverse d’une politique simplement humaine ou pour les sans papiers toujours menacés d’expulsion…
La politique conduite par Manuel Vals s’aligne clairement sur les exigences des lobbies sécuritaires.
Le combat antiraciste et pour l’égalité des droits est aujourd’hui crucial, alors que le Front National attise les haines xénophobes et que la droite engage une bataille frontale contre le droit de vote des résident-e-s étranger-e-s.
La démarche gouvernementale des concertations et compromis avec le patronat se heurte à la réalité d’un capitalisme financier prédateur ; la multiplication des plans de licenciements et de liquidation d’entreprises en témoigne (PSA, Doux, Sanofi, Fralib,…). L objectif du MEDEF reste la déréglementation du droit du travail et la mise à bas des droits sociaux.
Où sont les nouveaux droits promis aux salarié-e-s par le candidat Hollande pour agir sur les choix des entreprises. L_ a riposte est d’abord la défense de l’emploi et des droits sociaux, le combat pour l’éradication du chômage et de la précarité, en particulier par la réduction du temps de travail.
Cette riposte doit tout autant prendre en compte les reconversions nécessaires pour maintenir les activités productives dans une nouvelle logique écologique, durable, socialement utile et dans une démarche coopérative et autogestionnaire. Rien de décisif ne sera gagné sans une mobilisation sociale massive, sans une démocratie active et l’auto-organisation des luttes pour construire l’unité la plus large et faire reculer la résignation, sans ouvrir, maintenant, des brèches dans un système de domination capitaliste, productiviste, autoritaire, et ainsi prouver que « c’est possible ».
Rien de décisif ne sera gagné sans l’appropriation sociale, pour l’émancipation des salarié-e-s, l’intervention des usager-e-s et consommateurs/trices, et la réorientation de l’économie.
Les peuples grecs, italiens, espagnols, portugais, irlandais sont frappés de plein fouet par les plans d’austérité exigés par la "troïka" européenne (BCE, FMI et Commission Européenne). La lutte contre cet adversaire comme contre les menaces fascistes, nationalistes et xénophobes est à l’ordre du jour à l’échelle de tout le continent.
Nous refusons la ratification du Traité européen d’austérité (TSCG), recul majeur par rapport aux engagements du candidat Hollande, et dont le contenu vise à empêcher toute politique de gauche.
Partout la mobilisation la plus large est engagée pour combattre ce déni de démocratie et de souveraineté populaire, pour expliquer encore les enjeux sociaux de cette capitulation politique.
Les Alternatifs appellent à assurer le succès de la grande manifestation unitaire contre le TSCG : la résistance et l’alternative, ce sera dans la rue le 30 septembre !
L’existence d’un cadre unitaire large, associatif, syndical, politique est une première étape. Un tel cadre dessine les contours d’un bloc politico-social et citoyen pour la transformation sociale et écologique. Il faut conforter cette première étape et la prolonger, dans les villes et départements comme au niveau national.
Contre l’offensive antisociale à l’échelle du continent, par la solidarité entre les peuples, pour une alternative sociale et écologique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
L'autogestion : est-ce bien raisonnable ? par Jean-Jacques Boislaroussie
Utopie, éthique, fil conducteur pour l'action, la démarche autogestionnaire est au coeur des aspiration à l'émancipation. Si elle n'a pu (encore) se réaliser dans la durée, elle a donné sens à bien des engagements et des combats. Opposant aux oppressions, dominations, et au chacun pour soi, l'autonomie et la coopération, elle est l'espoir d'une alternative à la pensée unique néo-libérale comme aux dérives autoritaire.
Cet espoir vient de loin : des socialismes utopiques au syndicalisme révolutionnaire, et le chemin fut long, jalonné par des révoltes, projets, et actions multiformes. Une longue histoire. Le syndicalisme révolutionnaire avait pour perspective une grève générale expropriatrice qui aboutirait à la réorganisation de toute la société par les travailleurs. Les organisations libertaires ont maintenu face au stalinisme et à la social-démocratie, contre vents et marées, l'espoir d'un avenir sans capitalisme ni bureaucratie. Des courants marxistes ayant combattu le stalinisme et ses dictatures bureaucratiques ont, pour certains, opposé aux partis-Etats issus de la tradition bolchèvique l'alternative autogestionnaire. Puis, dans les années soixante et soixante dix, de nouveaux militantEs ont retrouvé l'aspiration à l'autoorganisation et à l'autogestion, et ont, entre autres, contribué à la lutte des Lip.
Militant des Alternatifs, c'est à cette dernière tradition que je me réfère, sans ignorer les apports de toutes les autres. Depuis, de nouvelles générations ont retrouvé le vieux chemin autogestionnaire, dans la conduite de leurs luttes et comme perspective
De l'Ukraine à la Catalogne, les aspirations anticapitalistes et antiautoritaires ont été maintes fois défaites, mais elles n'ont pas disparu. Aujourd'hui, en Amérique latine, une continuité est parfois recherchée entre des formes de solidarité communautaires précapitalistes (qui il est vrai s'accompagnaient d'un contrôle social pesant) et une aspiration égalitaire et écologiste au "bien vivre". Et partout des luttes sociales ou écologiques réactivent l'aspiration à décider ensemble, à refuser les logiques délégataires.
Dans bien des domaines, sociaux, et de fait politiques, même si ils ne s'inscrivent pas dans le champ classique de la politique, l'aspiration autogestionnaire chemine.
Dans les réseaux et collectifs qui agissent pour une alterconsommation, dans le secteur culturel, lorsque les salariéEs assurent la direction de leur entreprise sous forme coopérative, lorsque les Fralib portent un projet liant gestion directe par les salariéEs, production de qualité en lien avec les consommateurs et les collectivités territoriales proches, rapports éthiques avec les producteurs ici et dans le pays du Sud. Ces expérimentations, ces formes de lutte autogestionnaires, ne mettent pas globalement à bas le système, restent fragiles, mais elles ouvrent des brèches et prouvent que "c'est possible".
Un projet radicalement alternatif.
La fin des séparations artificielles qui font de l'individu un travailleur ou un consommateur unidimensionnel. Le refus de la parcellisation qui prive de sens l'activité humaine. Et cette démarche renvoie au projet politique : comprendre la complexité du système de dominations pour l'affronter sur tous les terrains, et travailler à une alternative globale, loin de paradigmes 'rouge' ou 'vert' réducteurs.
A sa manière, le mouvement altermondialiste est également en recherche d'une cohérence d'ensemble à opposer à l'ordre capitaliste et productiviste. Le lien entre l'expérimentation et le projet global, entre le chemin et le but. C'est revendiquer l'expérimentation, les contre pouvoirs et contre projets partiels, savoir leur fragilité, mais comprendre qu'un exemple vaut mieux que cent discours. Savoir aussi que l'expérimentation prend sens quand le cap de la transformation globale de la société reste tenu.
Ici se noue une contradiction : le risque de la simple juxtaposition de pratiques alternatives fragiles et de petits mouvements politiques tentant vaille que vaille, et dans leur diversité, de porter une vision autogestionnaire stratégique. Surmonter le vieux clivage théorie/pratique, dépasser les cloisonnements, est un défi considérable. La récente Foire à l'Autogestion (à l'appel de nombreux collectifs et réseaux porteurs d'initiatives à caractère autogestionnaire et d'organisations libertaires, alternatives et se réclamant de la décroissance) a donné à voir le foisonnement d'un espace autogestionnaire dans les domaines de la consommation, de la production, de la culture, de l'éducation, et, en même temps, la difficulté à construire plus de commun entre champ politique et champs sociaux.
La remise en cause de toutes les facettes de la domination.
Refuser la domination politique, en dépassant les logiques de délégation, par la délibération collective, la démocratie active. Combattre la domination culturelle, par le partage des savoirs, la controverse, la mise de l'expertise scientifique ou militante au service du débat et de la décision collective. Démasquer et combattre les nouvelles formes de dominations appuyées sur la "compétence". Refuser les hiérarchies et partages des rôles entre vieux et jeunes, femmes et hommes, "exécutantEs" et "compétentEs", et ce, que ces partages, racines des dominations, soient l'héritage d'archaïsmes religieux ou la projection du chacun pour soi capitaliste. Refuser les pièges de la société du spectacle social et politique, qui, au mieux, ne met en valeur les figures de la contestation que pour masquer la radicalité collective.
Une vision radicalement émancipatrice de l'action collective.
Dans les mobilisations où le "tous ensemble", pour décider et agir, est un formidable levier. En politique, pour en finir avec les hiérarchies entre le parti-guide (qu'il soit électoraliste ou "révolutionnaire") et toutes les autres formes d'organisation collective, syndicales, associatives.
Les Alternatifs portent le projet d'un mouvement politique assumant un certain nombre de dimensions nécessaires à l'émancipation : mémoire des luttes, mise en commun d'expériences et de forces, contribution à un projet autogestionnaire et écologiste. Un "parti mouvement", perméable à toutes les formes de mobilisation et recherchant les convergences sociales et politiques les plus larges pour transformer la société. Mais la question de l'utilité d'un mouvement politique "séparé" traverse toujours les secteurs se réclamant de l'autogestion.
Une éthique de l'action.
La plus difficile puisqu'elle s'oppose frontalement à tout ce qui conduit dès l'enfance, dans la famille comme dans le système éducatif, l'individu à la quête du pouvoir, à la compétition, souvent aussi à la servitude volontaire. Cette éthique doit conduire à une vigilance constructive, à un regard critique sur les outils collectifs d'émancipation : en leur sein aussi se déroule le combat contre le vieux monde, contre la confiscation du pouvoir et du savoir, et la résignation à la logique délégataire.
Ici et maintenant.
La place majeure tenue pas l'Etat dans la structuration de la société française joue un rôle ambivalent : elle contribue sans aucun doute à la résistance du corps social à l'idéologie néo-libérale, contribue à des formes de solidarité. Mais elle marque profondément la "gauche de gauche" et tend aussi à marginaliser les aspirations autogestionnaires. Les détenteurs du pouvoir politique et la technocratie s'épaulent dans bien des domaines, par exemple dans une vénération commune du nucléaire.
De même, une démarche alternative peut conduire des collectivités territoriales ou collectifs de citoyenNEs a produire localement de l'énergie, mais elle se heurte à une vision classique et verticale du service public qui, elle, privilégie un opérateur unique à l'échelle de l'Hexagone comme élément de résistance à la marchandisation. A contrario, autour d'objectifs comme la relocalisation des activités ou la durabilité des produits, se noue la convergence entre démarche autogestionnaire et écologie radicale.
But, moyen et chemin.
Le but est celui d'une société d'émancipation, traversée de contradictions mais ou l'autonomie des individus se combinera avec leur coopération. Un avenir où l'être primera sur l'avoir. Le moyen c'est l'action collective, l'appropriation des savoirs, le libre débat, la démocratie active, et la construction de solidarités et d'outils militants qui préfigurent une société autogérée.
Les chemins sont divers : celui des grandes mobilisations de masse, ces indignations qui parfois font tomber les dictatures, celui de l'action quotidienne, des alternatives concrètes, de ces mobilisations, qui sont des temps collectifs comme des temps d"émancipation et d'apprentissage individuel. Ces luttes ne gagnent pas toujours, mais, souvent, donnent sens à la vie de celles et ceux qui y participent. L'autogestion est but, moyen et chemin.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Contribution aux débats du Can FASE des 29-30 septembre 2012 (GA 64)
La FASE (Gauche Alternative) 64 a consacré ses deux réunions de septembre à débattre sur 3 points précis : le bilan de la séquence électorale du Front de Gauche, la question de son ouverture aux citoyens et des assemblées citoyennes, et enfin l’enjeu d’une convergence des petites organisations comme prémisse d’une nouvelle force.
La synthèse de ces débats se retrouve dans la motion suivante :
A cette étape le bilan du Front de gauche que nous faisons se résume à 3 points :
- Le Front de Gauche est pour l’heure le seul cadre visible reconnu, porteur d’une alternative au capitalisme et au social libéralisme dans le paysage politique. L’impact de la campagne présidentielle autour de Jean-Luc Melenchon l’a prouvé clairement.
- Mais le Front de Gauche se résume pour l’instant à un strict cartel d’organisations fonctionnant uniquement comme une alliance électorale. Le poids des enjeux d’appareils, et singulièrement du PCF arcbouté sur un « leadership » inacceptable qu’il s’auto attribue, a donné le résultat calamiteux des législatives que l’on sait.
- Avec un capital sympathie hélas dilapidé en quelques semaines, nous considérons maintenant qu’il y a urgence à bousculer, transformer le Front de Gauche vers une dynamique citoyenne, ancrée en permanence dans l’action et le paysage politique.
Le 1er point essentieldans une perspective de transformation du Front de Gauche concerne donc - de notre point de vue - le développement d’une dynamique citoyenne du Front de Gauche. C’est à cette seule condition que celui-ci pourra se transformer et cristalliser un espoir populaire d’alternative à gauche et de transformation de la société.
Dans la situation de crise extrême du capitalisme que nous vivons, la priorité n’est donc pas pour nous l’alliance entre organisations se répartissant des candidats aux élections, mais l’intégration des citoyens engagés, acteurs sociaux et de toute la société civile porteuse d’alternatives locales dans un processus fédérateur et transformateur permanent du Front de Gauche.
Posons-nous la bonne question : quels sont les éléments qui empêchent aujourd’hui les indignés de tous poils de rejoindre le Front de Gauche ? Dès lors la question des adhésions individuelles directes au Front de Gauche est centrale. Sans elle pas d’évolution ni transformation du Front de Gauche. Cette question touche aussi celle de la démocratie interne, du fonctionnement et des modes de décision, sans quoi le principe de l’adhésion individuelle à un collectif n’a aucun sens.
Association nationale ? Adhésions dans des comités locaux ? Nous penchons plutôt pour la 2ème formule.
Le 2ème point important concerne l’enjeu d’une nouvelle force politique en devenir.
Tout le monde en parle, mais… Nous pensons qu’un premier pas important peut être franchi, en commençant par faire converger toutes les petites organisations ou courants se réclamant d’une alternative sociale / écologique / autogestionnaire au capitalisme et au productivisme, dont la FASE. Comme le dit la motion du Can de mai 2012 : « il n’y a (plus) aucune raison de laisser dispersées des énergies convergentes ».
Montrons l’exemple ! Marquons une 1ère étape nécessaire, lisible et symbolique en pointant l’objectif à court terme de la fusion des petites forces inutilement dispersées, en un seul pôle « éco-socialiste » ou « rouges/verts ».
Nous pensons qu’il faut dès maintenant accélérer le processus engagé, non pas dans une optique de création d’une autre force concurrente, mais bien au contraire de bousculer et « booster » une mutation du Front de Gauche, comme l’ont connu à leur période Syriza ou le Bloc de gauche. Nous sommes prêts à entamer ce processus de convergence en Pyrénées-Atlantiques avec toutes celles et ceux qui partagent le même objectif.
Nous partageons enfin la conviction que les deux points soulignés se complètent dans un cercle dialectique vertueux. Entre émergence citoyenne d’un côté et premier processus de fusion de courants politiques de l’autre, ces deux éléments essentiels sont les meilleurs garants à terme d’une transformation concrète du Front de gauche, de son ancrage militant puis populaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
« Pour notre Santé, le changement c’est urgent ! » - Manifestation nationale samedi 6 octobre
Une société en souffrance. L'appel des Alternatifs
Nos sociétés sont en crise : crise économique, crise écologique, crise démocratique, auxquelles il faut ajouter UNE CRISE SANITAIRE.
• Près d’un tiers de la population renonce à des soins en raison de coûts trop élevés et/ou de structures de soins trop éloignées.
• La mortalité périnatale a légèrement augmenté.
• On assiste a une forte progression des maladies professionnelles entraînant des incapacités permanentes et des décès (troubles musculo-squelettiques, cancers, risque routier, risque psychosociaux ...)
Si l’espérance de vie a régulièrement augmenté, c’était d’abord pour des raisons sans rapport avec les soins médicaux : hygiène, amélioration des conditions de travail, amélioration de l’habitat et des conditions de vie. Elle régresse depuis quelques années dans les pays les plus touchés par la contre-révolution libérale.
Actuellement, plus de 80% des dépenses de santé sont liées aux maladies chroniques (cancer avec près de 1000 cas par jour et la moitié des personnes atteintes décédera avant 5 ans, diabète, cardiopathie et maladies vasculaires,affections respiratoires chroniques, maladies génétiques ...). Or ces maladies chroniques sont souvent en relation avec l’environnement et les conditions de vie.
• Sédentarité
• Mauvaise nutrition (la mal bouffe de l’agro-alimentaire, voir le cas des OGM)
• Pollutions atmosphérique, chimique, nucléaire
• Souffrance au travail
Nous avons et nous aurons toujours besoin de soins mais il est indispensable est de s’attaquer aux causes des maladies. Cela s’appelle la prévention, et une véritable prévention, c’est le respect de l’environnement (agriculture biologique, sources d’énergie propres et renouvelables ...), c’est savoir ce que nous voulons produire et comment relocaliser les productions pour éviter les transports aussi nuisibles que coûteux, c’est décider nous même comment nous voulons vivre pour laisser aux générations suivantes un milieu viable ...
Cela passe par l’autogestion, qui elle même nécessite du temps (donc une réduction massive du temps de travail). Nous devons engager une transition vers une autre société, et dès maintenant il faut refuser la marchandisation de la santé. Car qui peut imaginer que les marchés financiers et les gouvernements à leur merci, vont s’attaquer réellement aux causes économiques de maladies qui rapportent tant d’argent aux groupes privés ?
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Notre santé en danger ! Appel National Prenez soin de votre santé! Défendez vos droits ! Participez à la manifestation nationale du 6 octobre : « Pour notre Santé, le changement c’est urgent ! »
Le changement s’impose : près d’un tiers de la population ne peut dans les faits avoir recours aux soins, pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires santé ...) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification médicale, fermeture des structures de proximité, délais d’attente ...)
Les premières annonces gouvernementales concrètes apparaissent très insuffisantes par rapport aux enjeux. La santé n’a pas été reconnue comme une priorité gouvernementale. L’augmentation du financement de la Sécurité Sociale fixée par Sarkosy à 2,5%, promise à 3% par le candidat Hollande a été ramenée à 2,7% par le président, alors que 4% serait un minimum pour assurer un maintien des structures.
La situation budgétaire des hôpitaux et des structures médico-sociales va rester dans le rouge donc la dégradation des services et les suppressions de poste se poursuivront au détriment du personnel et de la population.
Il n’est question que d’aménagement des lois votées par le précédent gouvernement alors qu’il en faudrait l’abrogation, les Agences Régionales de Santé qui n’ont aucun caractère démocratique ne sont pas remises en cause et un moratoire global sur les restructurations si préjudiciables aux hôpitaux, maternités et centres IVG a été refusé. Rien n’est prévu concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé, ou sur les franchises médicales. Il s’agit toujours de diminuer les dépenses et d’augmenter les cotisations sur les retraites et les salaires.
Il est urgent de nous faire entendre : toutes et tous ensemble, usagères et usagers, citoyennes et citoyens, habitantes et habitants, personnel, associations, syndicats, forces politiques, manifestons pour la défense des structures publiques de la Santé, pour la Sécurité Sociale, pour obtenir l’accès à des soins de qualité et de proximité pour tous et toutes, partout ! Manifestation nationale le 6 octobre à Paris Rassemblement dès 12h30 Place de l’Observatoire, M° Port Royal Manifestation
départ 14h vers Matignon, 75007 -
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Congrès des Alternatifs 2012
Le congrès national des Alternatifs aura lieu du samedi 17 novembre 14 h au dimanche 18 Novembre 16 h 30 à :
L’AGECA 177 rue de Charonne 75011 Paris Métro Alexandre Dumas
Rouge & Vert n°350
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Un prix Nobel de la paix pour l’UE ? Il faut se pincer pour y croire !
Chefs d’Etat ou de gouvernement, élites en tout genre, représentants des institutions européennes se félicitent du prix Nobel de la paix qui vient d’être décerné à l’Union européenne. Pas les Alternatifs
Que signifie récompenser l’Union européenne, alors même qu’elle impose des plans d’austérité sociale dans le dos des peuples, pourchassent les migrants, vend des armes partout dans le monde, affame les pays du Sud par sa politique agricole ou industrielle.
L’Union européenne est une forteresse qui mène une politique de fermeture de ses frontières faisant des milliers de victimes.
Elle s’engage à augmenter ses capacités militaires, toujours bien placées sous le parapluie de l’OTAN. Les pays de l’UE ont ainsi vendu pour plus d’un milliard d’euros de matériel militaire à Athènes en 2010, en même temps qu’ils négociaient le premier plan d’aide au pays plombé par sa dette. Premier fournisseur européen : la France.
Selon les données publiées au Journal officiel de l’UE, les importations grecques auprès de l’industrie européenne d’armement se sont élevées à 1,054 milliard d’euros, soit près de 15% du total de ses dépenses militaires.
Cinq pays tirent leur épingle du jeu en 2010, qui représentent 99,8% de ces ventes d’armement européen à la Grèce : la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Espagne. Autrement dit, les même pays qui mettaient la pression sur la Grèce pour qu’elle coupe dans ses dépenses et mérite son plan d’aide de 110 milliards, accordé le 2 mai 2010 contre un plan d’économie de 30 milliards d’euros.
Par ailleurs, elle sait être un enfer pour les Etats empêtrés dans leur dette, mais se comporte comme un paradis pour les grandes fortunes et les riches entreprises.
Alors, mérite-t-elle vraiment un prix Nobel de la paix ?
Pour les Alternatifs, c’est à la construction d’une toute autre Europe qu’il faut s’atteler. En commençant par refuser les fondations libérales et militaires qui prévalent aujourd’hui.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Communiqué des Alternatifs du 14 octobre 2012
Un procès et un verdict révoltants
Le déroulement du procès et le verdict rendu par le tribunal de Créteil le 10 octobre au sujet de viols collectifs sont révoltants à plusieurs titres : Les Alternatifs pensent qu’un tel verdict porte en germe l’aggravation de ces violences plutôt que leur éradication car :
les femmes victimes de viol risquent de ne plus oser porter plainte* ; non seulement c’est inutile mais elles sont à nouveau humiliées et bafouées ;
il peut encourager tout acte de violence envers les femmes et ce, en toute impunité
il cautionne la tolérance ambiante envers les violences faites aux femmes
il ne rend pas justice mais prend partie pour la perpétuation de la domination masculine le viol étant une de ses formes les plus extrêmes.
Les Alternatifs soutiennent l’appel au rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 devant le Ministère de la Justice, place Vendôme et se félicitent de la décision du parquet de Créteil d’interjeter appel des condamnations et de certains acquittements .
Les Alternatifs exigent que de véritables mesures soient prises sans attendre pour éradiquer les violences faites aux femmes notamment en mettant effectivement en œuvre l’actuelle loi cadre qui est largement inappliquée et en complétant celle-ci sur les points insuffisants.
* Seules 10% des femmes victimes de viol portent plainte, seuls 2% des violeurs sont condamnés…. Le viol n’est pas un fait isolé et marginal : 75.000 femmes sont violées chaque année en France...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Intervention de la FASE lors de la fête du Front de Gauche samedi 8 septembre à Viry-Chatillon
" Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et en dignité " .
C’est l’article 1er de la déclaration universelle des droits de l’homme, et si je l’évoque ici avec vous, c’est pour que nous arrivions ensemble à faire de ce principe porteur d’espoir pour l’humain une réalité concrète pour tous.
La participation de toutes et de tous à la communauté politique, passe par la reconnaissance de l’égalité réelle entre tous les citoyens, par la reconnaissance de leur diversité et leur liberté, sans lesquelles il n’est pas de société démocratique.
Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux sur ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde, nous dit un Monsieur que j’affectionne particulièrement, Aimé Césaire.
A ce titre, comment ne pas s’insurger de la situation que vivent les familles des travailleurs sans papiers, et particulièrement les familles Rroms et roumaines sur le territoire national et en particulier dans notre département ?
Faute de pouvoir accéder à des emplois en France sur un pied d’égalité avec les autres citoyens européens de l’espace Schengen, les Roumains et les Bulgares sont réduits à un statut de sous-citoyens européens. Cela doit changer maintenant ! Il en va des principes humains et il en va de la conception de l’Europe !
Les Rroms que nous connaissons, en Essonne comme ailleurs, veulent sortir de cette misère, veulent en finir avec cette « vie » en bidonvilles. Pourquoi ne pas commencer par les écouter, les considérer, les respecter ? Leurs luttes sont les nôtres, celles de la dignité, du droit au travail, à l’éducation, à la santé ; celles pour une autre Europe. Il s’ agit là d’un combat et d’un enjeu démocratique essentiel : l’égalité réelle des droits pour toutes et tous.
La montée, puis la banalisation des positions racistes de la droite et de l’extrême droite durant les campagnes électorales, et particulièrement la dernière, doit nous dicter notre devoir : tout faire pour que le changement incantatoire du PS dans ce domaine devienne enfin une réalité, perçue clairement et concrètement par les premiers concernés, ainsi que par les citoyens respectueux des droits humains.
L’exemple de ce qui s’est passé dans l’Essonne le 27 août à Evry, ancienne ville de Manuel Valls, illustre l’acharnement du ministère de l’Intérieur tout entier dévolu aux vagues successives d’expulsion et à la distribution d’arrêtés municipaux d’expulsion sous 24h, et qui s’opèrent sans discontinuité partout en France ; quitte à expulser des familles entières et à déscolariser les enfants la veille de la rentrée scolaire, à détruire les biens acquis, à obliger ces familles à n’avoir pour seul moyen de survie la mendicité.
C’est purement inacceptable ! Et il y en a marre d’entendre encore aujourd’hui que les expulsions sont demandées pour le bien sanitaire des expulsés qui vivraient dans des conditions indignes, alors que cela conduit systématiquement à la reconstruction de bidonvilles à l’identique quelques mètres plus loin après que ces familles aient perdu une bonne partie de leurs maigres biens.
Cette politique mortifère contre les droits humains et pour l’austérité, menée hier par Sarkozy et l’UMP, l’est aujourd’hui par Valls et le PS. Elle doit cesser ! Ce n’est pas l’alibi du relogement préalable qui peut masquer qu’après quelques jours dans des hôtels sociaux, jours payés à prix d’or par les autorités et donc par nous tous, les expulsés se retrouvent toujours de nouveau à la rue.
Nous ne pouvons laisser faire sans réagir !
Nous devons tous ensemble nous mobiliser pour un moratoire sur les expulsions et une concertation au niveau départemental. Cela sera exigé très prochainement en manifestant à Evry devant la préfecture et le Conseil Général. C’est une question fondamentale pour notre société de respect des droits humains, il s’agit ici du bien commun. Soyons intraitables, et soyons dans le même temps d’une radicalité concrète. Ainsi, de la même façon que le travail de la communauté d’agglo des lacs qui se bat pour la régie publique de l’eau, est un exemple concret qui montre comment on pourrait vivre autrement dans ce pays, je tiens à saluer le travail d’insertion qui est mené avec les famille Roms à du Bellay. Tout cela démontre qu’une autre politique est possible quand c’est « l’humain d’abord », quand les gens passent avant un système où le profit est posé comme seul critère légitime, comme fin et non comme moyen au service d’autre fins, c’est-à-dire au service du bonheur de la communauté.
Le PS a gagné les élections. Et maintenant ?
Du nouveau gouvernement, il y a des projets et annonces. On est cependant bien loin d’une dynamique de transformation sociale et écologique : augmentation misérable du SMIC, réforme des retraites et mesures fiscales a minima, poursuite du harcèlement des Roms et des expulsions de sans-papiers, pas de création d’emplois publics, rien sur le temps de travail ni contre les licenciements, même boursiers, aucune nationalisation ou socialisation…
Cela ne peut être une surprise.
Avec la dynamique du Front de gauche, 11,5 % pour Jean-Luc Mélenchon et la force d’une campagne populaire, une force de gauche indépendante du PS et porteuse d’alternative s’est affirmée ; elle peut et elle va se développer. Mais si c’est Hollande et le PS qui ont gagné ces élections et non la gauche de transformation, c’est que les rapports de force sociaux restent favorables à ceux qui possèdent les capitaux. Il n’y a donc pas à s’étonner que le PS, qui ne s’était pas engagé à autre chose pendant la campagne, mène aujourd’hui encore une politique dominée par le libéralisme.
La question ne peut donc pas être pour les forces d’alternative sociale et écologique de faire pression sur le PS, de nous poser comme aiguillon, ou d’aider le gouvernement à réussir un changement dont il ne veut pas. Il ne s’agit pas non plus de se contenter de le dénoncer, en espérant convaincre ainsi les électeurs que la prochaine fois il faudra mieux voter, plus à gauche, en se présentant comme le recours. Cela reviendrait à se résigner pour plusieurs années, ce dont rien ne peut ressortir de bon, si ce n’est le pire.
La démocratie ne s’octroie pas, elle s’arrache.
La défaite de la droite en était la première condition. Mais il n’y aura de véritable changement que si les citoyens opèrent leur propre mise en mouvement au sein des assemblées citoyennes. Seule l’irruption d’un nombre exceptionnel de citoyen-ne-s sur la scène sociale et politique est à même de bouleverser l’ordre dominant. Ensemble nous pouvons faire grandir des idées et des actes qui changent la donne sans attendre le bon vouloir de qui que ce soit. Le gouvernement devra faire avec. A l’image des grands moments de notre histoire : 1789, 1871, 1936, 1945, la démocratie n’est pas que délégataire, elle est d’intervention et c’est cette intervention qui rassemble et impose de fait de nouveaux droits. La démocratie c’est que chacun-e puisse intervenir sur ce qui nous concerne tou-te-s.
Je souhaite conclure avec un poème écrit par le pasteur Martin Niemöller, déporté à Dachau
Quand ils sont venus chercher les Tziganes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas Tzigane. Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique. Et Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait plus personne pour protester.
Farid BENNAÏ
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
La santé n'est pas en danger : elle est sinistrée ! - communiqué de la commission santé des Alternatifs
L'avenant sur les dépassements d'honoraires vient d'être signé par les principaux syndicats de la médecine libérale et l'UNOCAM (qui regroupe tous les opérateurs en assurance maladie complémentaire, qu’il s’agisse des mutuelles, des entreprises d’assurances, des institutions de prévoyance ou du régime local d’Alsace-Moselle ; leur intervention couvre environ 13 % des dépenses totales de santé).
Comme a pu titrer le Syndicat de la Médecine Générale : « l'UMP l'a rêvé ! Le PS l'a fait ! » Le gouvernement a capitulé ! Non seulement les médecins du secteur 2 (ceux qui ont des dépassements d'honoraires) pourront réclamer 70 euros au lieu des 28 euros du tarif remboursable mais les médecins du secteur 1 (ceux qui actuellement ne pratiquent pas de dépassements d'honoraires) pourront, dans le cadre « d'un contrat d'accès aux soins » pratiquer aussi des dépassements d'honoraires plafonnés à 100% du tarif de base, (sauf pour les bénéficiaires de la « complémentaire santé »)
Les dépassements d'honoraires ne sont donc pas limités, au contraire le nombre de médecins qui pourront les pratiquer s'étend. Et ce sont les mutuelles qui financeront les « avantages » accordés au secteur 1 qui devraient être pris en charge par l'assurance maladie comme le forfait de 5 euros pour les « médecins traitants » .
Le rôle de la Sécurité Sociale est bafoué, la marchandisation de la santé s'accélère. Dans le même temps, la justice condamne le Docteur Poupardin, qui courageusement et systématiquement avait refusé de se plier au carcan, impensable médicalement, des ordonnances bizones, à verser 2 514,62 euros à la CPAM (qui réclamait 2 612 euros de préjudice subi). Rappelons que les ordonnances bizones permettent le remboursement à 100%,par la Sécurité Sociale, des médicaments inscrits dans la zone supérieure et un remboursement partiel des médicaments prescrits dans la zone inférieure. Le complément pouvant être pris en charge par les mutuelles quand on a souscrit à une mutuelle bien entendu. Ces ordonnances bizones qui découpent les malades en rondelles participent de la privatisation de la santé. Qui vient donc d'être insidieusement approuvée par le tribunal ! Toute notre solidarité va au docteur Didier Poupardin.
Enfin, la Commission des Comptes de la Santé vient de rendre publics quelques chiffres : la consommation de soins a progressé de 2,7 % entre 2010 et 2011, elle s'est accompagnée d'une diminution de la part prise en charge par l'assurance maladie tandis que progressait la part prise en charge par les organismes de protection complémentaire donc aussi la privatisation de la santé. C'était sous le gouvernement précédent. Le nouveau donne dans la continuité.
L'accès aux soins pour toutes et tous est de jour en jour plus improbable. Au lieu de créer des centres de santé, on les ferme. Au lieu de valoriser le rôle des médecins généralistes, de leur procurer un cadre où ils pourraient exercer avec un statut de salarié.es aux rémunérations correctes (la majorité des jeunes médecins le demande), on les renvoie à une médecine libérale qui entérine une exclusion des soins toujours plus importante.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Notre Dame des Landes : nouvelle journée de violences policières et de destruction des habitations et des cultures. Alternatifs 44
Dès ce mercredi matin, les militaires massivement présents sur le site de Notre Dame des landes ont repris la destruction systématique, brutale et méthodique de tous les espaces de résistance. Vinci ordonne, le gouvernement exécute.
Pour les habitants, cette présence policière est chaque jour plus insupportable et épuisante. Pas un-e qui ne raconte avoir subi 5,6, parfois plus contrôles d’identité dans la journée. Sur la zone de Notre Dame des landes, la liberté de circulation n’existe plus. Y compris pour rentrer chez soi.
A l’inverse la solidarité à l’égard des squatters de la ZAD ne cesse de grandir avec un sentiment chaque jour davantage partagé : chacun-e avec nos méthodes nous poursuivons le même objectif.
Dans toutes les têtes la manifestation de réoccupation décidée pour le samedi 17 novembre devient un objectif majeur. Samedi 17 février: toutes et tous à Notre Dame des landes, pour dire assez de répression, non à l’aéroport.
Côté politique, l’ampleur des destructions et violences policières renforce les interrogations chez nombre d’élu-e-s et de militant-e-s d’Europe Ecologie Les Verts quant à leur participation au gouvernement qui en est le maître d’œuvre. Jusqu’à la rupture ?
- Un policier s’est blessé en tombant d’un arbre. Il obéissait à l’ordre imbécile de chasser les jeunes qui ont construit des cabanes dans les arbres, au risque d’accidents graves pour les squatters. Car, pour qui en aurait douté, les arbres aussi sont la propriété de Vinci, comme bientôt l’air que l’on respirera à Notre Dame des landes. Nous nous réjouissons que les conséquences de cet accident n'aient pas été dramatiques. Mais la responsabilité politique en incombe là encore totalement au gouvernement Ayrault-Duflot.
Autre vidéo sur les violences policières d'hier : vimeo.com/52505893
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Message aux congressistes d’Alternative Libertaire de la part de l’exécutif des Alternatifs
CherEs amiEs et camarades,
Votre congrès se déroule dans une période marquée par la résistance des peuples aux politiques d’austérité et de restriction des droits sociaux et démocratiques, à un moment où les droites extrêmes et extrêmes droites tentent partout en Europe d’exacerber la xénophobie afin de faire primer les conflits identitaires sur l’affrontement de classe.
En France les sociaux libéraux n’affrontent pas les forces du capital.
La division au sein des classes populaires est un enjeu majeur pour les dominants, une priorité des courants autogestionnaires doit être de porter une stratégie et un projet unitaires et alternatifs.
Contre le racisme, l’égalité des droits entre toutes et tous, contre l’offensive capitaliste et la marchandisation de tous les aspects de nos vies, la réduction du temps de travail, l’appropriation sociale, contre l’austérité, une autre répartition des richesses, le droit au logement à la santé à l’éducation, contre le productivisme, la reconversion sociale et écologique de l’économie, la relocalisation des productions, et une alternative énergétique reposant sur les économes d’énergie, les énergies alternatives, la sortie rapide du nucléaire.
Les différences entre nos courants sont connues, elles portent notamment sur la possibilité d’articuler mobilisations sociales et présence critique dans le champ institutionnel.
Nos organisations portent en revanche, de manière spécifique, la référence à l’autogestion comme stratégie et projet. Cette orientation nous conduit à privilégier l’autoorganisation des luttes, la reprise d’entreprises par les salariéEs, les alternatives dans les domaines de la culture de l’éducation…
Nous savons que si l’on ne gagne pas toujours, prouver que "c’est possible", construire les solidarités populaires, c’est poser des jalons sur la voie de l’alternative.
Nous savons aussi que les démarches autogestionnaires, sociales et politiques, sont diverses, mais qu’elles dessinent une voie indispensable pour l’émancipation.
Le congrès des Alternatifs aura lieu deux semaines après le vôtre. Quelle qu’en soit l’issue, nous serons au coude à coude dans les mobilisations sociales et écologistes, et les Alternatifs poursuivront les échanges avec vous, dans la continuité d’initiatives réussies en 2012 comme "reprendre la ville" et la Foire à l’autogestion .
Bon congrès, et à bientôt. L’exécutif des Alternatifs
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les Alternatifs condamnent l’arrestation d’Aurore Martin et exigent sa libération immédiate
Ce que la droite n’avait pas réussi à faire, Manuel Valls l’a exécuté. Aurore Martin a été arrêtée le 1er novembre vers 16 heures lors d’un banal contrôle routier près de Mauléon (Soule), puis transférée à Pau avant d’être livrée quelques heures après à la Guardia Civil de l’Etat espagnol.
Depuis le 23 novembre 2010, Aurore Martin était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen suite à une demande de l’Audience nationale espagnole, demande ratifiée par la Cour de Cassation française. Les raisons évoquées étaient sa participation à des réunions et à des débats publics en France et dans l’Etat espagnol et son appartenance à Batasuna France, organisation politique légale.
Alors que le Pays Basque est enfin rentré dans un processus de pacification depuis le cessez-le-feu permanent décrété unilatéralement par l’ETA en janvier 2011 et au lendemain des élections locales qui ont vu la gauche abertzale, revenir en force au sein des institutions, l’arrestation d’Aurore Martin est un nouvel obstacle dressé par le gouvernement français sur la voie du règlement politique de la question basque.
Comme ils l’avaient fait en juin 2011 lors de sa sortie de la clandestinité, les Alternatifs affirment leur soutien à Aurore Martin et exigent sa libération immédiate. A ses camarades de Batasuna, ils renouvèlent toute leur solidarité.
Pour exiger la remise en liberté immédiate d’Aurore Martin, ils participeront et appellent à participer à toutes les mobilisations de soutien.
Les Alternatifs réaffirment enfin le droit à l’autodétermination du peuple basque et la nécessité d’une solution politique négociée
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
" Le défi est d’être unitaire tout en portant les éléments fondamentaux du projet et de la démarche écolo-alternative. " - Entretien de Jean-Jacques Boislaroussie au magazine Regards propos recueillis par Catherine Tricot
A deux semaines de notre congrès national, la revue Regards a interrogé Jean-Jacques Boislaroussie, un de nos porte-parole.
Racontez-nous les origines des Alternatifs…
Les Alternatifs naissent sous ce nom il y a dix ans, à la suite de rapprochements avec la CAP, un groupe issu de la contestation interne du PCF(1). Mais nos racines plus anciennes s’ancrent dans l’héritage du PSU des années 1970. Nous venions pour partie d’une radicalisation des mouvements d’action catholique. Piaget en 1973 reflète bien ce courant. Le PSU était plus un parti objet qu’un parti sujet : il reflétait une radicalité de la société. Nous avions en commun la critique de gauche de l’étatisme. Une partie a conduit le recentrage de la CFDT, est entrée au PS avec Michel Rocard. Nous, davantage liés à des mouvements comme Lip, avons poussé la théorisation autogestionnaire, la recherche d’auto-organisation.
À côté des racines historiques, je vois deux autres filiations. Nous reflétons pour partie une radicalisation du combat écologique. Le mouvement écolo est percuté par les débats sur la croissance et la décroissance et toutes les questions liées à la reconversion de l’économie. Nous ne sommes clairement pas du côté du « green washing », ce nouveau carburant pour le capitalisme.
L’autre branche contemporaine serait celle qui se nourrit et plonge dans les expérimentations concrètes autour de pratiques comme les Amap(2),les coopératives… J’ajouterai enfin, comme référence politique, le féminisme.
Cette référence au féminisme n’a pas beaucoup de réalité tangible, ni dans la composition de l’organisation ni dans votre réflexion qui n’est pas si singulière sur ce sujet…
C’est vrai que nous ne différons pas sur ce point de la plupart des organisations politiques, gauche de gauche comprises. Le centre de gravité de notre organisation est celui de la gauche radicale en France : autour du salariat garanti. Nous sommes à dominante blanche, masculine et de plus de 50 ans. Mais nous attachons beaucoup d’importance à cet ancrage féministe, comme garde-fou mais aussi dans nos combats internes face à la reproduction des dominations et à la bureaucratisation, à la professionnalisation de la politique.
Je pensais que vous évoqueriez l’héritage des luttes anticoloniales et aujourd’hui les combats postcoloniaux…
Les luttes anticoloniales, en particulier au moment de la guerre d’Algérie, ont vu naître le PSU. Mais cela commence à dater. Cela ne fait plus sens ainsi. On peut dire que notre fibre internationaliste s’est retrouvée dans notre investissement dès les premiers jours du mouvement altermondialiste…
Pour être honnête, il faut dire aussi que l’on est moins homogène sur la question postcoloniale. Nous sommes traversés par les mêmes contradictions que le NPA, Gauche anticapitaliste, et dans une moindre mesure le PC. Le PG lui est assez soudé sur le sujet ! Quelle place accorder à la question postcoloniale dans la construction de l’unité populaire ? Nous sommes divisés…
Vous venez de nous dire que vous étiez donc rouge, vert et violet (féminisme).
Pourquoi une définition aussi « fermée » ? Quid des questions contemporaines autour de la ville ou de l’Internet, de la démocratie, des libertés publique… ?
Nous ne sommes pas très performants sur les questions de l’Internet… C’est sans doute lié au profil générationnel de notre mouvement. Cela renvoie aussi à notre trop faible présence dans les institutions territoriales qui ne nous permet pas d’avoir une capacité politique et intellectuelle suffisante pour aborder pleinement les enjeux urbains.
Le Front de gauche est traversé par des débats stratégiques plus ou moins explicites… Comment vous situez-vous par rapport aux autres partenaires de la gauche de gauche ?
Dans les débats stratégiques, nous sommes clairement du côté de l’émancipation. Si je reprenais les termes des années 1970, je dirais que nous sommes gramsciens. Nous accordons de l’importance à la lutte idéologique, nous croyons à la « révolution longue » contre les avant-gardismes. Nous allions présence critique dans l’institution et expérimentation sociale. Pas pour accumuler des forces en vue du basculement mais pour avancer, apprendre, gagner, même si on ne gagne pas sur tous les terrains.
La gauche de transformation doit être capable de dire quelque chose sur l’immédiat et sur les grands principes de la société qu’elle vise. Elle le fait plus ou moins. La faille majeure ? La stratégie à adopter pour « révolutionner » nos sociétés. Les contre-pouvoirs ou l’appel à la révolution citoyenne ne règlent pas tout. Il nous faut avancer. Nous participons à cette discussion avec nos éléments de singularités. Ce débat prend parfois des allures urgentes. Par exemple, comment aborder la question de l’avenir de PSA ? On ne peut pas avoir un double discours, écolo un jour et pour la défense de l’emploi dans l’automobile le lendemain. Il faut penser la reconversion de l’industrie automobile. La proposition de la CGT de sécurité des parcours professionnels ouvre des pistes pour pouvoir faire avancer ces débats sans sacrifier les travailleurs. Cette proposition de sécurité sociale professionnelle est un élément de réponse stratégique qui permet de dessiner un chemin vers la « révolution ».
Autre débat : je ne crois pas que nous soyons dans une course de vitesse avec l’extrême droite. Mais dans une course de vitesse pour que ne se structurent pas un groupe blanc-dominant et un groupe coloré-dominé. Nous avons vraiment besoin de penser et d’agir pour passer du peuple en soi au peuple pour soi… C’est-à-dire pour reconstruire une unité populaire politique.
Est-ce que les différents ancrages, les différentes sensibilités au sein de votre organisation influencent votre choix de rejoindre ou non le Front de gauche ?
Certainement. Le débat entre nous porte sur le lieu d’investissement politique. Est-ce dans la recomposition politique ou dans les pratiques concrètes que nous sommes efficaces ? À mon sens, il faut savoir ne pas se polariser seulement sur ce qui nous différencie des autres groupes de la gauche de gauche mais voir ce qui nous rapproche : l’engagement pour changer la société. Je crois aussi que nous devons tenir compte du fait que la plupart de nos partenaires, des organisations comme des individus, que nous estimons et avec qui nous travaillons ont rejoint le Front de gauche ou s’y investissent. Nous devons en être si nous ne voulons pas déléguer aux seuls PCF et PG la définition du discours politique audible. Le défi est d’être unitaire tout en portant les éléments fondamentaux du projet et de la démarche écolo-alternative.
Réponse quand ?
- On vote à la mi-novembre
(1) Convergence pour une alternative, la CAP était principalement animée par les reconstructeurs communistes (Damette, Poperen, Wasserman) rejointe un temps par Charles Fiterman.
(2) Amap : Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne. Les amap entendent favoriser l’agriculture paysanne et biologique. Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant à l’avance.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Plan " compétitivité " du gouvernement : c'est noël avant l'heure !
C'est Noel avant l'heure !
Pas pour les ouvriers de Gandrange, d'Aulnay, d'Electrolux, de Fralib, de Transcontinental, d'Arcelor-Mittal, de D'Aucy, de Faurecia, de Novandie et de Pilpa pour qui le gouvernement socialiste n'a rien fait.
Pas pour les nouveaux chômeurs.
Pas pour les anciens chômeurs.
Pas pour ceux qui dorment dehors.
Pas pour les militants écolos de Notre Dame des Landes Pour eux, ce n'est que la continuité du feu libéral que nous subissons depuis presque 40 ans.
Mais c'est Noel pour les patrons.
Ainsi donc, le gouvernement nous l'a fait "choc de reniement" (et il n'y avait pourtant plus grand chose à renier!).
Et le patronat a la banane. La patronne du MEDEF explique même qu'elle attendait un tel geste "depuis des mois, voire des années". Bref, c'est encore plus sympa qu'avec Sarkozy.
Et faut dire qu'elle a raison, Parisot : 20 milliards de cadeaux aux entreprises. 20 milliards sans la moindre contre-partie. Cadeau, comme ça. Royal au bar !
Et c'est nous qui paierons, via l'augmentation de la TVA et de nouvelles "économies" dans le train de dépenses de l'Etat.
Cela se paiera donc dans le dépérissement des hôpitaux, la perte de moyens pour le logement social, le trou de la sécu, l'éducation etc.
Et Ayrault de clamer "ce plan est de gauche". Pas de notre gauche en tout cas ! Celle qui sera dans la rue mercredi prochain 14 novembre.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Conseil municipal du 5 octobre 2012 - Contrat Local de Santé - Intervention de Maïté Caillet Pellen
Nous élu-e-s Alternatifs – UDB soutenons naturellement la signature de ce contrat local de santé qui continue d’ailleurs la démarche initiée depuis plusieurs années avec l "Atelier Santé Ville" sur les quartiers populaires. En France, la santé est de compétence nationale et c’est une excellente chose. C’est en effet à l’État de se faire le garant de l’égalité entre les territoires. Nous espérons d’ailleurs qu’il aura à cœur de faire disparaître les déserts médicaux, sources d’une des inégalités les plus choquantes : celle devant la maladie. Mais aussi qu’il fera cesser le désengagement de la sécurité sociale contraignant les particuliers, enfin ceux qui le peuvent, à souscrire des complémentaires santé.
Si elle n’a pas vocation à se substituer à l’État, la Ville peut néanmoins jouer son rôle dans le domaine de la prévention et de l’accès au droit, en particulier dans les quartiers prioritaires. Parce que l’accès aux soins relève à la fois des possibilités financières et de la proximité des intervenants.
Nous ne sommes pas égaux face à la maladie. Nous le savons l’obésité, les addictions ou le suicide sont souvent des maladies de la pauvreté, résultat d’une absence de prévention, d’une éducation déficiente, d’une mauvaise alimentation. La Ville, qui est le premier lieu de la lutte contre l’exclusion et le premier espace de solidarité se doit d’agir dans ce domaine.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Mercredi 14 novembre, dans la rue pour défendre l’emploi et dire non à l’austérité : Nantes 10h30 Place du Commerce, Saint Nazaire 10h30 devant la gare
Les Alternatifs 44 soutiennent l’appel intersyndical CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA à manifester contre l’austérité, pour l’emploi et la solidarité mercredi prochain 14 novembre à Nantes, 10h30, place du Commerce et à Saint Nazaire, 10h30, devant la gare et appellent à y participer massivement.
A l’heure où le chômage atteint des sommets records et où les plans sociaux se multiplient, le gouvernement Ayrault vient d’annoncer un pacte de compétivité qui a certes entrainé un « enthousiasme mesuré » de Mme Parisot, la présidente du MEDEF, mais surtout de grandes inquiétudes et désillusions chez nombre de syndicalistes et de salarié-e-s au vu des 20 milliards qui vont être distribués au patronat et à la TVA portée 20% qui affaiblira encore le pouvoir d’achat - en berne - des salarié-e-s.
Face aux exigences patronales et à l’alignement du gouvernement Ayrault sur les politiques dictées par l’Union Européenne et le FMI, qui toutes entraînent les peuples dans la misère, il est urgent que s’affirme et se développe une mobilisation sociale puissante porteuse des exigences des salarié-e-s. La journée européenne de mobilisation du 14 novembre en est un premier pas.
Pour leur part les Alternatifs proposent d’engager sans attendre des mesures de transformation sociale, écologique et démocratique de la société :
- Moratoire sur les plans de licenciements
- Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits
- Mise sous tutelles publique de ces firmes, préalables à une reconversion de leurs activités vers des productions socialement utiles et écologiquement soutenables,
- Encouragement à la reprise de leurs entreprises par les travailleurs-ses
- Appropriation sociale du système bancaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Notre Dame des Landes : seuls notre nombre, notre détermination et nos mobilisations peuvent mettre en échec le projet d’aéroport
Après quatre semaines de destructions et de violences policières, et à quatre jours de la manifestation de réoccupation de la ZAD, l’expulsion musclée d’un vigile embauché par Vinci pour surveiller une maison avant sa destruction entraîne un véritable bal de pleureuses. Nous ne nous y joindrons pas.
Depuis quatre semaines, à la demande de Vinci et sous l’autorité du Préfet, une violence inouïe s’abat sur les résidents et habitants de la ZAD : destruction de maisons occupées, de logements précaires, de cultures maraîchères, des dizaines de jeunes se retrouvent sans toit. Les atteintes à la liberté de circulation ne se comptent plus, les provocations policières contre les habitants non plus. Cette « violence légale » du Capital et de ses bandes armées, publiques et privées, n’a entraîné aucune protestation autre que celle des opposants au projet d’aéroport. Au contraire, les présidents des collectivités locales, Région et Département, l’ont ouvertement soutenue.
Pour les Alternatifs 44, la priorité c’est de tout faire pour la réussite de la manifestation de réoccupation de samedi prochain. Car, seuls notre nombre, notre détermination et nos mobilisations peuvent mettre en échec le projet d’aéroport.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Ouverture du congrès national des Alternatifs
C’est demain samedi 17 novembre que s’ouvre à Paris le congrès national des Alternatifs. A l’heure où les politiques néo libérales imposées par la droite et acceptées par le social-libéralisme aggravent partout en Europe les inégalités sociales et renforcent la crise écologique, les Alternatifs débattront des caractéristiques de cette « crise globale, une crise de civilisation », justifiant « plus que jamais la synthèse du rouge et du vert que pourrait compléter le violet du féminisme » et appelant « l’élaboration d’un projet alternatif et la perspective d’une force rouge et verte ».
Les débats devraient être particulièrement ouverts sur la construction d’une force politique rouge et verte ou d’un parti-mouvement rouge vert « large, démocratique, radicale et unitaire regroupant les Alternatifs et d’autres secteurs militants » et sur le nécessaire « rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique ».
Au cœur de ce débat, les rapports avec le Front de Gauche avec un clivage affirmé entre celles et ceux qui estiment nécessaires de rejoindre le Front de Gauche et celles et ceux qui mettent en avant « les 3 étages de notre fusée alternative : le bloc politico-social large, renforcer les Alternatifs, pour créer un parti-mouvement rouge et vert ». Ce congrès, qui a été préparé dans chacune des fédérations et comités des Alternatifs, se terminera dimanche après-midi.
les textes en débat sont disponibles sur le site national des Alternatifs :
http://www.alternatifs.org/spip/-congres-des-alternatifs-
Nous vous invitons à lire ci-dessous les premiers messages reçus :
Los Alternativos (Etat Espagnol)
Salutations au congrès des Alternatifs
Les camarades qui composent le groupe des Alternatifs dans la Manche (Etat espagnol) saluent la tenue de cet important congrès extraordinaire, qui est également celui de notre organisation. Bien que nous ne puissions y assister physiquement, compte tenu de la distance, nous nous sentons concernés par les décisions importantes que les délégué-e-s au congrès auront à prendre.
Du fait de nos positions autogestionnaires, nous avons décidé de ne pas nous positionner sur le sujet central du congrès, l’entrée dans le Front de gauche (FdG) parce que nous pensons qu’il s’agit d’une décision que doivent approuver les camarades qui résident en France, puisqu’elle les concerne directement.
Nous voudrions profiter de cette occasion pour vous commenter, de manière brève, l’évolution de notre groupe. Constitué en mars dernier, nous sommes aujourd’hui présents dans 5 localités de notre secteur et nous entretenons des relations avec beaucoup d’autres camarades, avec lesquels nous essayons de collaborer autant que possible. Notre activité est totalement axée sur la mobilisation, qui se développe énormément sur notre territoire en cette période de crise. C’est ce qui nous unit aux Alternatifs, à l’organisation : comme vous, nous agissons pour le développement des luttes et pour l’engagement sur tous les terrains.
Nous sommes impliqués dans toutes les luttes qui existent ici : contre les privatisations, les coupes budgétaires et les remises en cause des conditions de travail, contre le stockage de déchets nucléaires (ATC) et la fracturation hydraulique (Gaz de schiste - NdT), pour la souveraineté alimentaire, contre les expulsions de logements et intégrés dans le mouvement des Indignés,… Pour la révolution sociale dans son sens le plus large. Dans toutes les luttes, notre stratégie privilégie les intérêts de la lutte, plutôt que ceux qui pourraient s’apparenter au fonctionnement d’une organisation politique “traditionnelle”. Nous ne recherchons aucun protagonisme (leadership – NdT) ou bénéfice et favorisons los fonctionnements en assemblée, de façon à ce que les “camarades”, quelques qu’ils soient, s’approprient collectivement leurs luttes. C’est notre contribution au combat pour une nouvelle société, autogestionnaire et radicalement démocratique, qui dépasse les fonctionnements verticaux du capitalisme et de la plus grande partie de la “gauche” traditionnelle.
Prochainement, nous savons que nous devrons améliorer notre fonctionnement. Nous nous renforçons, de nouveaux camarades s’intègrent, ce qui nous permettra de développer notre travail militant. Et pour cette tâche, nous aurons besoin de contacts plus réguliers avec les camarades en France. A ce sujet, nous voulons saluer et remercier la collaboration que plusieurs camarades nous ont apportée, et tout spécialement Richard. Sans cette collaboration, l’existence de notre groupe des Alternatifs n’aurait pas été possible.
Salutations et Révolution sociale
Alliance for Green Socialisme
Aux Alternatifs réunis en congrès
Camarades des Alternatifs
Je m'adresse à vous (dans un mauvais Français, sans doute - je ne suis qu’un anglais !) au nom du Comité national de l’ Alliance for Green Socialism (l'Alliance pour un Socialisme Vert) en Angleterre.
Nous apprécions nos liens avec Les Alternatifs. Nous pensons que les buts des Alternatifs et ceux de l’Alliance for Green Socialism sont très proches.
Nous apprécions aussi l’initiative Red And Green Alternative. Nous avons participé au congrès d'Istanbul avec d'autres participants de plusieurs régions du monde. Ce fut particulièrement instructif et une source d'inspiration. Nous savons que Les Alternatifs ont largement contribué à la réussite de cette réunion et nous vous en remercions. Nous pensons que RAGA peut devenir une organisation internationale importante.
Il est indispensable pour une organisation comme l’Alliance for Green Socialism d'avoir une perspective internationale et des liens internationaux. Le Capitalisme ne se cantonne pas à un seul pays. Il y a tellement d’organisations internationales capitalistes, défendant les intérêts des riches contres ceux des pauvres, prêtes à détruire pour cela notre écosystème sans hésiter.
L’AGS pense que le question de la croissance est une question clé. La croissance sans fin est une absurdité. Évidemment, cette logique conduit forcément à la catastrophe. La croissance est l’orthodoxie, sans opposition, du monde capitaliste. Le Capitalisme a besoin d'une croissance sans limite - c’est même un fondement du capitalisme. Malheureusement il y a beaucoup d’organisations et de partis de gauche qui, en fait, souscrivent a cette notion. L’AGS s’oppose à tout modèle économique fondé sur une croissance sans fin. Nous espérons que Les Alternatifs sont sur la même position.
Nos meilleures vœux pour un congrès couronné de succès.
Mike Davies,
Porte-Parole
Alliance for Green Socialism, Britain
RAGA Sénégal
Salut à vous, camarades,
Tout d'abord, recevez tous nos encouragements et nos sincères félicitations pour la tenue de ce congrès qui, nous l'espérons bien, aboutira à des résolutions porteuses de dynamiques alternatives.
Merci aussi d'avoir mis à notre disposition vos textes, chartes et manifestes, qui nous sont très utiles pour mieux s'imprégner des réflexions de nos organisations frères au sein de RAGA (international) et nous aidera à construire notre propre organisation.
Nous espérons qu'au sortir de ce congrès des résolutions fortes seront prises sur le plan des mobilisations écologistes - en particulier sur la question de l'eau et de la souveraineté alimentaire- de la justice sociale et de perspectives pour l'avenir de la gauche.
Nous espérons aussi que ce congrès permettra de faire évoluer notre réseau commun, au delà de son utile dimension de solidarité et de résistance, vers des propositions, des actions, pour la prise en compte de ces nombreuses initiatives citoyennes porteuses d'alternatives, mais également que RAGA travaillera, dans tous les pays, au renforcement d'une gauche à la pointe des luttes, des idées et généreuse.
Avec l'implication de nos camarades de la gauche sénégalaise, nous nous associerons à toutes les conclusions de votre congrès qui iront dans le sens d'agir et penser globalement et localement pour transformer et repenser la société, pour un monde plus juste, meilleur et solidaire.
Cordiales salutations
Vive la gauche !
Vive les forces porteuses de progrès et de justice sociale !
Vive les Alternatifs !
Vive RAGA !
Message de Christophe Aguiton
Cher-e--s camarades,
C’est avec beaucoup de plaisir que j’adresse ce message à votre congrès, pour des raisons d’amitiés et de solidarité militante, dans le mouvement social et altermondialiste où je milite avec beaucoup de vos camarades comme, plus récemment, dans la campagne présidentielle où j’ai également retrouvé beaucoup d’entre vous, mais aussi pour des raisons politiques qui m’apparaissent fondamentales.
Vos débats sont en effet au cœur des discussions qui animent toute la gauche radicale en Europe. L’évolution des partis sociaux-démocrates et socialistes vers la gestion et l’application des politiques d’austérité et des recettes néolibérales obligent toutes celles et tous ceux qui s’opposent à ces politiques à se regrouper pour offrir une alternative à la mondialisation néolibérale et constituer une vraie « gauche de gauche ». Dans toute l’Europe se construisent de tels regroupements dont on voit qu’ils peuvent être, dans les crises graves, de réels recours populaires, comme en Grèce avec Syriza. Mais dans le même temps nous savons bien, et vous êtes particulièrement sensible à ces questions, que se contenter de revenir aux orientations qui étaient celles des organisations traditionnelles de la gauche dans les années 1960 et 1970 serait une impasse totale. De nouvelles aspirations sont apparues : les questions environnementales, la participation démocratique, la défense des biens communs, en particulier ceux de la nature et ceux de la connaissance, au cœur des débats sur l’Internet, etc. Et la phase de mondialisation dans laquelle nos sociétés sont engagées façonne un capitalisme très différent de celui des « trente glorieuses », les alternatives à construire ne peuvent être la copie de celles du passé. Nous sommes face à un défi d’une ampleur comparable à celui qu’a affronté le mouvement ouvrier et le socialisme au tournant du 20ème siècle lors de la fin de la mondialisation du 19ème siècle et l’apparition de ce qui a été appelé « l’impérialisme » par les théoriciens de l’époque…
Les forces de la gauche radicale sont donc confrontées à ce double défi, se rassembler ET faire œuvre de novation en s’appuyant sur les luttes et expériences réelles des mouvements et de nos sociétés. A titre personnel, je pense que nous pouvons, dans le contexte actuel en France, tenter de faire les deux en même temps mais je suis bien conscient que cela n’ira pas de soi et qu’il n’existe pas de scénario ou de recette qui nous garantirait le succès devant ce double défi. Mais, une fois de plus, il est particulièrement rassurant de constater que vos débats sont au cœur de ces sujets et que vous êtes toutes et tous animés par la volonté d’y apporter les réponses les plus pertinentes !
Avec toute mon amitié militante,
Christophe Aguiton
Alternative Libertaire
Les Alternatifs face à un choix historique
Camarades,
Alternative libertaire vous adresse ses chaleureuses salutations, et vous souhaite de fructueux débats. Appartenant à un courant politique voisin, qui pense que l’alternative au capitalisme ne peut être fondée que sur l’autogestion socialiste, la révolution écologique et l’abolition du patriarcat. Nous suivons donc avec intérêt – mais aussi avec une certaine inquiétude – l’évolution des Alternatifs.
Avec le réformisme d’Etat…
L’entrée éventuelle des Alternatifs au Front de gauche risque de les condamner à jouer – à l’instar de la FASE – le rôle de « supplément d’âme » rouge et vert du réformisme d’État, incarné par les poids lourds que sont le PCF et le PG. Certes, on peut comprendre le désir de se rassembler, de faire front pour être plus forts – AL a d’ailleurs des propositions à faire en ce sens. Mais les Alternatifs y gagneront-ils en audience ? Ne courent-ils pas le risque d’étouffer leur voix au sein du Front du gauche ? De s’enferrer dans le rythme de perpétuelles négociations d’appareil ? Et de dépenser une énergie excessive pour faire bouger de quelques millimètres un assemblage qui tient principalement sur la personnalisation d’un tribun ? Nous ne sommes pas certains que, pour le courant socialiste autogestionnaire historique que représentent les Alternatifs, ce choix soit très productif.
…ou avec la gauche anticapitaliste et libertaire
Alternative libertaire propose aux différentes composantes du mouvement anticapitaliste (rouge, rouge et noir, rouge et vert…) de constituer un Front anticapitaliste, ouvert aux individus, en rupture claire avec le gouvernement PS-EELV pour, d’une voix commune, nous faire entendre avec plus de force. Le Front anticapitaliste qu’AL propose, c’est une méthode équilibrée : non la fusion/ confusion que proposait le NPA en 2009, non l’unité sous hégémonie PCF que propose le Front de gauche, mais le pluralisme sans la confusion, un projet stratégique délimité, l’expression commune sur les sujets où nous pouvons converger, l’expression séparée là où nous divergeons.
Créer un tel Front pourrait relancer une dynamique, et rendre l’envie de s’engager à des militants qui se tiennent à l’écart parce que, à tort ou à raison, ils jugent nos divisions secondaires en regard de l’urgence à affirmer une alternative anticapitaliste.
Alternative libertaire est disponible pour un tel scénario, et c’est dans cette optique que nous tendons la main aux Alternatifs.
Gauche Anticapitaliste
Chers camarades,
Nous vous remercions tout d’abord pour votre invitation et vous souhaitons un bon congrès. Un congrès évidemment décisif pour votre courant historique en ce qu’il engage votre avenir, un congrès important pour toutes les composantes et les militants de la gauche alternative.
Le choix de rejoindre le Front de gauche est peut-être un choix difficile en ce qu’il bouscule nos histoires respectives mais c’est, nous le pensons, un choix nécessaire. Nous l’avons pris quant à nous en toute connaissance de causes (et d’objectifs), comme nous vous l’explicitions en octobre dans une lettre que nous remettons à la suite de ce message...
Depuis, la politique social-libérale du gouvernement Ayrault s’est affirmée sans complexe et vous aurez noté le positionnement contre le budget de toutes les composantes du Front de gauche, à l’exception, certes préoccupante, du PCF qui apparait bien mal à l’aise... Nous savions que l’indépendance par rapport au PS serait un combat permanent. Plus nous serons dans le Front de gauche pour ne rien lâcher sur cette question, plus nous pourrons assurer une orientation combative, alternative.
Nous tenons à vous dire à l’entrée de votre congrès que nous respecterons, bien entendu, le choix que vous ferez de rejoindre – ou non – le Front de gauche. Nous voulons aussi vous dire que si votre réponse est positive, nous aurons le plaisir de débattre ensemble – en réunions bilatérales et dans le possible regroupement avec C&;A, la GU et la FASE – de la façon dont on peut agir pour transformer le Font de gauche, pour construire un front social et politique qui conteste la politique social-libérale, qui se dresse contre l’austérité, donne des réponses aux crises économique, politique, écologique et porte une alternative au capitalisme. Les occasions ne vont pas manquer, à commencer par la journée éco socialiste du PG dans deux semaines et celles que la lutte des classes va susciter...
Bon congrès !
Lettre de la GA aux Alternatifs pour introduire la discussion lors de notre réunion commune du 15 octobre :
Notre décision, prise début juillet, de quitter le NPA et d’intégrer le Front de gauche, résulte de la réflexion que nous avons collectivement menée pendant une année à partir de trois éléments principaux.
1/ La période politique marquée, notamment en Europe, par l’acuité des crises (économique, sociale, politique, écologique). La crise économique européenne est systémique et les politiques libérales ne peuvent la résoudre. En sortir suppose une rupture avec ces politiques et les institutions installées par les traités européens. Cette crise entraine une crise sociale qui pèse lourdement sur la population : chômage, licenciements, baisse des salaires et du pouvoir d’achat... Le gouvernement Ayrault est impuissant à la contrecarrer. Nous le savions et constatons que les dérobades sont rapides et vont au-delà de ce que nous pouvions imaginer. La crise connaît une dimension politique, les renoncements se succèdent, Valls poursuit une politique proche de celle menée par ses prédécesseurs. Et le FN est en embuscade. Enfin, le capitalisme est en passe de détruire la planète et la vie ! Sur cette analyse et les réponses en termes de rupture avec le capitalisme productiviste, nos deux formations ont un très large accord. Un accord partagé aussi avec des secteurs significatifs du mouvement social et avec le regroupement « Tous ensemble ». La situation impose de construire au plus vite ce que nous avons appelé un bloc de gauche anticrises, un front social et politique qui mène les mobilisations, qui soit en mesure de porter une alternative au capitalisme. Et dans cette perspective, le Front de gauche est incontournable !
2/ Le bilan d’échec du NPA et de la tentative de rassemblement des anticapitalistes hors du champ social à gauche de la gauche. Dans l’histoire de la LCR, le débat sur le parti, son programme, son lien avec le mouvement social, sa stratégie, a connu des évolutions (pour ne pas dire des soubresauts) pavées par des évènements qui bousculaient la situation : 1989, 1995, le mouvement altermondialiste, 2005 (le rassemblement contre le TCE et sa suite chaotique), la création du NPA... Sa constitution uniquement par en bas, sans convergence de cultures politiques différentes (sinon « l’apport » de diverses sectes trotskistes), l’ignorance de ce que pouvait représenter l’émergence du FdG dès les élections européennes de 2009, prélude à un engoncement (certain mais finalement assez rapide) dans l’isolement et la marginalité. Au-delà de ce legs de notre histoire, c’est sans doute, dans la période et le contexte, la forme d’existence et la fonctionnalité d’une organisation indépendante minoritaire, se proposant de « révolutionner la société », qui est posée...
3/ Le troisième élément qui a boosté notre décision est la dynamique de la campagne présidentielle. Une dynamique politique qui installe le FdG comme la force à gauche qui conteste l’orientation social-libérale du PS. Une dynamique sociale, mesurée notamment lors des rassemblements (Bastille, Prado, Capitole), qui a permis de rassembler des composantes importantes du mouvement social et un grand nombre de syndicalistes. Si cette dynamique a quelque peu marqué le pas au moment des législatives, la manifestation du 30 septembre témoigne du fait qu’elle peut rebondir... et plus seulement sur le terrain électoral !
La décision de rejoindre le FdG n’est donc pas un choix par défaut mais bien un choix délibéré, pris en toute connaissance de causes (et d’objectifs). Un choix rendu possible dès que la non participation de ses composantes au gouvernement fût acquise. L’indépendance résolue par rapport au PS reste pour nous primordiale. Nous savons que cette condition demande à être constamment confirmée dans l’avenir. Le vote du budget est le prochain test.
La réalité de la politique menée par le gouvernement ne laisse guère de place pour la tentation d’un soutien même critique. Les débats dans le FdG nous amènent à le penser et cela demande évidemment vérification. L’échéance des élections municipales sera peut-être plus compliquée... La présence dans le FdG d’organisations tout à fait claires sur ces points ne peut qu’être positive.
Comme vous l’écrivez dans une contribution préparatoire à votre congrès, nous considérons que « l’urgence aujourd’hui est de faire front ensemble, comme en Grèce ou au Portugal, pour disputer l’hégémonie à gauche au social-libéralisme et porter une alternative unitaire ». C’est bien pourquoi notre entrée dans le FdG résulte d’un choix durable... qui suppose d’y participer « pour contribuer à sa construction, son élargissement, son enracinement démocratique, sa participation aux mobilisations sociales, écologistes, démocratiques, féministes et antiracistes ».
L’engagement de la GA dans le FdG est pour l’heure sans problème majeur. Et nous sommes persuadés que vous serez aussi bien accueillis si vous prenez la décision en novembre... Nous voulons œuvrer, avec d’autres, à la transformation du FdG pour qu’il soit le creuset d’un front social et politique qui s’affronte aux politiques libérales, propose une alternative à l’alternance, candidate au pouvoir et pose les jalons d’une transformation radicale de la société.
Dans l’immédiat, la transformation, l’élargissement du FdG passe entre autre par son ouverture à des adhésions directes et la reconnaissance des structures locales, dotées d’une autonomie pour leur intervention propre tout en participant aux décisions nationales. La forme « front », dans lequel toutes les composantes gardent leur indépendance, nous semble pour l’heure, la mieux à même de rassembler.
Enfin, l’insertion dans le FdG n’exclut pas des convergences et des recompositions internes, de toute façon nécessaires quand elles sont possibles (sur les 8 – ou 9 – composantes, il n’y a pas autant d’orientations essentiellement différentes), des recompositions qui peuvent s’avérer représenter un vecteur de son élargissement et permettre d’attirer des militants, des secteurs du mouvement social. C’est le sens de notre adhésion à l’appel Médiapart et notre participation aux réunions du regroupement « Tous ensemble ». La réunion du 20 octobre est une étape importante sur le chemin de ce regroupement. Et le texte que nous avons rédigé en commun donne un signe positif. C’est aussi pour préparer ces convergences que nous avons entamé un débat avec les composantes de ce regroupement qui sont d’ores et déjà dans le FdG. Une configuration à 4 (GA, C&A, GU, FASE) qui ne demande qu’à s’élargir à 5...
Pour conclure, nous voulons vous dire que nous croyons en l’espoir d’un métissage politique. S’il y a un élément à sauvegarder du projet initial du NPA, c’est la volonté de prendre, pour les mêler, « le meilleur des traditions du mouvement ouvrier ». Le Front de gauche a besoin de croiser des cultures militantes diverses. Aucune ne devrait manquer à l’appel ! Les alternatifs représentent une histoire, une culture politique (dont l’attachement aux références autogestionnaires) qui se manifeste dans vos écrits et que nous nous garderons bien de résumer en une phrase mais dont nous estimons l’apport pour le Front de gauche et le rassemblement des anticapitalistes pour l’écosocialisme.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les ALTERNATIFS
solidarités-écologie-féminisme-autogestion
COMMUNIQUE CONGRES DES ALTERNATIFS
Le congrès des Alternatifs, réuni à Paris les 17 et 18 novembre, avait pour ordre du jour
- l'analyse de la crise/mutation du capitalisme et les réponses alternatives à travers les mobilisations, dans le débat politique, par les expérimentations alternatives et la construction de contre-pouvoirs
- la poursuite de la démarche de rassemblement d’une gauche alternative rouge et verte
- le débat sur la participation au Front de Gauche.
L'analyse de la situation et les propositions du mouvement ont fait l'objet d'un large accord.
Les Alternatifs défendent dans les mobilisations comme dans le champ politique un projet rouge vert, féministe, altermondialiste et autogestionnaire. L'accentuation du caractère autoritaire du capitalisme confirme le caractère décisif des réponses autogestionnaires. Les Alternatifs seront présents dans tous les cadres de mobilisation et de rassemblement contre la droite et l'extrême droite, en opposition à l'offensive libérale et au social-libéralisme.
Concernant la question de l’entrée dans la Front de Gauche deux propositions contradictoires avaient été soumises au vote des militant-e-s, l’une favorable à la participation au Front de Gauche a obtenu 53,47 % des mandats, l’autre souhaitant des clarifications avant de faire ou non ce choix en a obtenu 38,80 %.
Le texte final adopté par le congrès le dimanche 18 novembre (56,37% pour, 34,75% contre, 8,88% abstentions) décide de la participation des Alternatifs au Front de Gauche, afin de contribuer à une démarche de rassemblement pour une alternative sociale et écologique au capitalisme et au productivisme, et confirme par ailleurs la volonté des Alternatifs de contribuer à l’émergence d’un nouveau pôle rouge et vert.
Les Alternatifs porteront leurs propositions et leur projet dans le cadre du Front de Gauche comme dans la société.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Les Alternatifs
La majorité des Alternatifs passe à l'Alternance sous la dictature du capital.
C'est plus clair, car ils partagent totalement la théorie de la "Révolution par les urnes"
qui n'a jamais conduit nulle part à se débarasser de la classe dominante,
mais à conduit souvent, à condition de jouer des coudes,
à la mangeoire de cette classe...
C'est plus clair, car ils partagent totalement la théorie de la "Révolution par les urnes"
qui n'a jamais conduit nulle part à se débarasser de la classe dominante,
mais à conduit souvent, à condition de jouer des coudes,
à la mangeoire de cette classe...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Les Alternatifs
Roseau a écrit:La majorité des Alternatifs passe à l'Alternance sous la dictature du capital.
C'est plus clair, car ils partagent totalement la théorie de la "Révolution par les urnes"
qui n'a jamais conduit nulle part à se débarasser de la classe dominante,
mais à conduit souvent, à condition de jouer des coudes,
à la mangeoire de cette classe...
C'est plus compliqué que cela. Je pense qu'une partie ne voulait pas trop boire la ciguë tout de suite, ne serait-ce que parce qu'être pour l'autogestion et se soumettre à un front où tout oppose à quelques détails prêts, des pratiques à la théorie, à l'autogestion est une sacrée contradiction.
Mais c'est vrai qu'il y a une contradiction fondamentale entre le système électif institutionnel tel qu'il est et l'autogestion, la liberté, l’indépendance des 99%.
Nous avons vu pour ce qui était de la GA, combien d'un coup des positions de fond étaient abandonnées, sur la question des jeunes prolétaires révoltés de quartiers, sur la question de l'opposition à un gouvernement réactionnaire, sur l'absence d'orientation et de discussions concrète sur les luttes sociales pour qu'elles gagnent, et surtout l'abandon de la classe ouvrière comme sujet se libérant elle-même au profit d'une stratégie estimant que le mouvement social doit se courber derrière une solution institutionnelle.
Pour ce que qui des alternatifs, il faudra suivre attentivement les contradictions rencontrées et voir ce qui en ressort car le marqueur organisationnel revendiqué par les alternatifs c'est l'autogestion. Ce qui n'a rien à voir avec la participation à un petit front contrôlé par deux appareils bureaucratiques enkysté dans les institutions de l'appareil d'état.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Les Alternatifs
Mais l'opposition au ralliement au PC et au PG,Copas a écrit:
Pour ce que qui des alternatifs, il faudra suivre attentivement les contradictions rencontrées et voir ce qui en ressort car le marqueur organisationnel revendiqué par les alternatifs c'est l'autogestion. Ce qui n'a rien à voir avec la participation à un petit front contrôlé par deux appareils bureaucratiques enkysté dans les institutions de l'appareil d'état.
deux bureaucraties totalement anti-démocratiques, est forte, heureusement!
Pour ceux qui se couchent devant les bureaucrates,
un zeste de zigoto matique, lu ce jour dans BC
Les "alternatifs" on décidé, après un congrès très "électrique" de créer une "courant" avec la "fase" à l’intérieur du FDG et on décidé de l’appelle "courant alternatif"...
Peut-être vont-ils débrancher MELENCHON , pour être en FASE avec LAURENT ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Les Alternatifs
Les Alternatifs ont voté majoritairement pour participer au Front de Gauche.
L’analyse que nous faisons de cette situation globale nous amène à cette décision : face à l’approfondissement et l’aggravation d’une crise multiforme, l’urgence aujourd’hui est de faire front ensemble, comme en Grèce ou au Portugal, pour disputer l’hégémonie à gauche au social-libéralisme et porter une alternative unitaire. D’autant qu’une bataille vitale est engagée contre Droite extrême, et Extrêmedroite.
Nous y participerons pour contribuer à sa construction, son élargissement, son enracinement démocratique, sa participation aux mobilisations altermondialistes, antiracistes, démocratiques, écologistes, féministes, internationalistes et sociales. Nous y défendrons notamment :
un processus constituant visant une démocratie active (articulation entre les démocraties représentative et directe à tous les échelons, révocabilité, non cumul et limitation dans le temps des mandats, référendums d’initiative populaire),
une alternative écologiste radicale et la remise en cause de la logique productiviste (arrêt du nucléaire, reconversion écologique de l’industrie, transition énergétique diversifiée, etc.),
l’appropriation sociale et socialisation des services publics (leur extension sous gestion démocratique) et soutien aux reprises d’entreprises,
la réduction du temps de travail et le retour au droit à la retraite à 60 ans pour toutes et tous,
l’égalité des droits contre toutes les formes de discriminations, et notamment la ségrégation spatiale et raciale des quartiers populaires,
la défense des langues et cultures régionales,
la solidarité entre les peuples et l’opposition aux politiques néocoloniales,
la réalisation d’alternatives concrètes et d’expérimentations écologiques et sociales, ainsi que des pratiques militantes.
Les Alternatifs participeront aux instances nationales du Front de gauche et à ses fronts thématiques. Ils contribueront au développement d’assemblées citoyennes de base (locales ou par secteur d’intervention), ouvertes aux engagements écologistes, féministes, solidaires, antiracistes, lieux de libre débat et de construction unitaire dans les luttes comme dans les urnes.
Ils défendront l’articulation entre
le renforcement et la démocratisation des structures de base du Front, par la reconnaissance des adhésions individuelles,
la construction des réponses politiques à porter ensemble dans la société,
la participation de courants et organisations politiques divers dans le respect de leur apport et de leur expression spécifiques.
Ils porteront une vision du front visant à sa participation aux mobilisations dans un rapport non substitutif et non hiérarchique avec les mouvements sociaux, comme aux combats électoraux en indépendance vis à vis du PS.
Ils y contribueront à la convergence d’une gauche alternative et écologiste.
Les Alternatifs travaillent à la constitution d’un pôle rouge et vert, féministe, autogestionnaire et altermondialiste. Des militant-e-s et courants pouvant se situer dans cette perspective se retrouvent au sein du Front de Gauche, beaucoup sont partie prenante de la démarche Tous Ensemble (Appel Mediapart). La vérification des convergences se fera dans l’action, comme par le débat, dans le cadre de « Tous Ensemble » ou dans les échanges entre courants, les Alternatifs y participeront activement.
Les Alternatifs porteront dans tous les cadres d’action et de débat, sans exclusives, leurs orientations :
en terme de stratégie : pour un bloc politico-social et citoyen pour l’alternative, l’articulation entre cette construction politique, les expérience alternatives concrètes, les mobilisations sociales et l’autoorganisation ;
en terme de projet : dans ses dimensions radicalement autogestionnaire, féministe et écologiste ;
en terme d’organisation : pour un parti-mouvement, intellectuel collectif, outil pour les luttes, exigeant en terme de démocratie interne.
Les Alternatifs participeront au Front de Gauche en conservant leur indépendance et leurs moyens d’intervention.
Ils porteront leurs orientations dans le cadre unitaire du Front de Gauche comme dans toutes les mobilisations et les débats pour la transformation sociale et écologique et ce, avec des objectifs stratégiques clairs. Leurs références solidaire, écologique, féministe et autogestionnaire et leur orientation politique demeurent inchangées. Ils poursuivront leur action pour l’alternative écologiste et autogestionnaire.
Les Alternatifs s’investiront dans des luttes sociales, écologistes, féministes, antiracistes pour y défendre une alternative unitaire, et contribuer à leur autoorganisation et à leur convergence.
Ils seront présents dans le champ électoral et institutionnel en cohérence avec leur projet, contre la droite et l’extrême droite et pour renforcer un bloc unitaire alternatif au social-libéralisme.
Contribuer à l’unité large contre la droite et l’extrême droite, en opposition et alternative au sociallibéralisme, et développer la perspective autogestionnaire et écologiste : c’est en articulant ces deux démarches que les Alternatifs joueront pleinement leur rôle.
Le suivi de cette double démarche sera assuré par nos instances nationales et l’évaluation en sera faite par nos prochains congrès.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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