Attaques contre la CGT chez Toyota
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Attaques contre la CGT chez Toyota
Blog de protestation contre la répression à Toyota :
http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/
vous y trouverez toutes les pièces du dossier
Appel de la CGT pour le respect des libertés ouvrières et syndicales chez Toyota-France
La CGT, avec ses organisations professionnelles et interprofessionnelles, lance un appel à toutes le forces syndicales, à toutes les organisations et personnalités attachées aux libertés ouvrières, syndicales et démocratiques, afin de se mobiliser pour exiger la fin des agressions contre les droits, commises par les dirigeants de Toyota-France dans leur usine d’Onnaing-Nord.
Dans un véritable délire antisyndical, les dirigeants de Toyota-France ont entrepris des procédures, plus folles les unes que les autres, en vue de décapiter le syndicat CGT de Toyota France.
Après avoir instauré un climat répressif généralisé dans son usine Toyota d’Onnaing, qui regroupe plus de 3 000 salariés et qui fabrique les Toyota–Yaris pour toute l’Europe et au-delà, la direction de cette multinationale a décidé de s’en prendre à l’existence même de syndicats en entreprenant le licenciement, en violation de tous les droits existants, des responsables du syndicat CGT.
Edith Weisshaupt, une des responsables du syndicat CGT se trouve ainsi sous le coup d’une deuxième procédure de licenciement à venir alors que la première tentative de la licencier a lamentablement échoué et n’est même pas terminée. La direction Toyota avait monté une provocation, en tentant de réunir de faux témoignages sous la pression, pour accuser cette militante intègre, appréciée de ses camarades de travail, de faits fantaisistes, vieux de plusieurs mois. Il a été tellement aisé de démonter cette machination, qui est apparue comme telle y compris au sein de l’entreprise, malgré la mobilisation forcenée de la direction, que celle-ci s’est sentie obligée de renoncer à sa demande de licenciement pour faute. Mais elle a infligé, par dépit, une mise à pied de cinq jours à cette militante. Quelques jours plus tard, la direction Toyota prenait une deuxième sanction à l’égard de cette militante, pour le même motif : une mutation disciplinaire. La direction Toyota voudrait maintenant entreprendre une nouvelle procédure de licenciement, cette fois pour refus de mutation, même si elle sait que cette procédure est totalement illégale.
Et en même temps, la direction Toyota entreprend une procédure de licenciement contre le secrétaire de la CGT en lui reprochant le libre exercice du droit syndical, distribution de tract et exercice de son mandat dans les ateliers. Ces droits sont garantis par la constitution mais Toyota n’en a cure.
Tout cela se déroule et a été préparé par un climat de répression généralisé contre les salariés et leurs représentants. Sanctions à répétition contre des militants CGT, certes, mais aussi contre des militants d’autres syndicats. Climat de crainte et d’humiliation que la direction de Toyota tente de généraliser dans les ateliers et auprès des ouvriers et de la maitrise (voir les tracts CFE-CGC et CFDT SAGAA qui protestent contre ces atteintes à la dignité des salariés).
Cela n’est pas acceptable et il faut que cela cesse. Cette atteinte aux droits fondamentaux menace certes tous les salariés de Toyota mais au-delà tous les autres salariés. Si nous laissions faire les responsables d’une aussi grande entreprise que Toyota dans son travail d’annihilation du fait syndical, si nous la laissons instaurer un tel climat de répression envers les salariés, ce serait la porte ouverte à bien d’autres employeurs qui ne tarderaient pas à s’engouffrer dans la brèche. C’est bien pourquoi ce qui se passe chez Toyota intéresse tous les travailleurs, tous les syndicats et tous ceux qui sont attachés au respect des droits des travailleurs et aux libertés fondamentales.
C’est pourquoi la CGT exige sans délais que la direction de Toyota arrête ses agressions en cours contre Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur, qu’elle prenne l’engagement formel de respecter les droits syndicaux et les libertés ouvrières. Mais, quoiqu’il en soit, la CGT exige des pouvoirs publics, du ministre du Travail, de la ministre de la Justice, qu’ils interviennent et entament les poursuites nécessaires afin de faire cesser ces atteintes intolérables aux droits fondamentaux des salariés, qui, faut-il le rappeler, sont des délits caractérisés, théoriquement punis de prison.
Par ailleurs la CGT en appelle à la mobilisation la plus large de toutes ses organisations, de tous ses militants, dans la région, dans l’automobile et au-delà, mais en appelle aussi à tous ceux, syndicats, organisations, salariés, à tous ceux que ces faits indignent, pour imposer à Toyota et au patronat et aux pouvoirs publics le respect des libertés syndicales et ouvrières.
La CGT vous appelle à signer l’appel suivant :
Nous sous-soussigné, organisation, personnalité ou simple salarié ou citoyen : Exigeons la fin des agressions antisyndicales chez Toyota, l’arrêt immédiat des procédures visant les deux responsables CGT de Toyota : Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur ; le respect des libertés ouvrières et syndicales par Toyota ; l’intervention immédiat des pouvoirs publics et la mise en route des poursuites appropriées pour faire mettre fin à cette situation inacceptable.
http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/
vous y trouverez toutes les pièces du dossier
Appel de la CGT pour le respect des libertés ouvrières et syndicales chez Toyota-France
La CGT, avec ses organisations professionnelles et interprofessionnelles, lance un appel à toutes le forces syndicales, à toutes les organisations et personnalités attachées aux libertés ouvrières, syndicales et démocratiques, afin de se mobiliser pour exiger la fin des agressions contre les droits, commises par les dirigeants de Toyota-France dans leur usine d’Onnaing-Nord.
Dans un véritable délire antisyndical, les dirigeants de Toyota-France ont entrepris des procédures, plus folles les unes que les autres, en vue de décapiter le syndicat CGT de Toyota France.
Après avoir instauré un climat répressif généralisé dans son usine Toyota d’Onnaing, qui regroupe plus de 3 000 salariés et qui fabrique les Toyota–Yaris pour toute l’Europe et au-delà, la direction de cette multinationale a décidé de s’en prendre à l’existence même de syndicats en entreprenant le licenciement, en violation de tous les droits existants, des responsables du syndicat CGT.
Edith Weisshaupt, une des responsables du syndicat CGT se trouve ainsi sous le coup d’une deuxième procédure de licenciement à venir alors que la première tentative de la licencier a lamentablement échoué et n’est même pas terminée. La direction Toyota avait monté une provocation, en tentant de réunir de faux témoignages sous la pression, pour accuser cette militante intègre, appréciée de ses camarades de travail, de faits fantaisistes, vieux de plusieurs mois. Il a été tellement aisé de démonter cette machination, qui est apparue comme telle y compris au sein de l’entreprise, malgré la mobilisation forcenée de la direction, que celle-ci s’est sentie obligée de renoncer à sa demande de licenciement pour faute. Mais elle a infligé, par dépit, une mise à pied de cinq jours à cette militante. Quelques jours plus tard, la direction Toyota prenait une deuxième sanction à l’égard de cette militante, pour le même motif : une mutation disciplinaire. La direction Toyota voudrait maintenant entreprendre une nouvelle procédure de licenciement, cette fois pour refus de mutation, même si elle sait que cette procédure est totalement illégale.
Et en même temps, la direction Toyota entreprend une procédure de licenciement contre le secrétaire de la CGT en lui reprochant le libre exercice du droit syndical, distribution de tract et exercice de son mandat dans les ateliers. Ces droits sont garantis par la constitution mais Toyota n’en a cure.
Tout cela se déroule et a été préparé par un climat de répression généralisé contre les salariés et leurs représentants. Sanctions à répétition contre des militants CGT, certes, mais aussi contre des militants d’autres syndicats. Climat de crainte et d’humiliation que la direction de Toyota tente de généraliser dans les ateliers et auprès des ouvriers et de la maitrise (voir les tracts CFE-CGC et CFDT SAGAA qui protestent contre ces atteintes à la dignité des salariés).
Cela n’est pas acceptable et il faut que cela cesse. Cette atteinte aux droits fondamentaux menace certes tous les salariés de Toyota mais au-delà tous les autres salariés. Si nous laissions faire les responsables d’une aussi grande entreprise que Toyota dans son travail d’annihilation du fait syndical, si nous la laissons instaurer un tel climat de répression envers les salariés, ce serait la porte ouverte à bien d’autres employeurs qui ne tarderaient pas à s’engouffrer dans la brèche. C’est bien pourquoi ce qui se passe chez Toyota intéresse tous les travailleurs, tous les syndicats et tous ceux qui sont attachés au respect des droits des travailleurs et aux libertés fondamentales.
C’est pourquoi la CGT exige sans délais que la direction de Toyota arrête ses agressions en cours contre Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur, qu’elle prenne l’engagement formel de respecter les droits syndicaux et les libertés ouvrières. Mais, quoiqu’il en soit, la CGT exige des pouvoirs publics, du ministre du Travail, de la ministre de la Justice, qu’ils interviennent et entament les poursuites nécessaires afin de faire cesser ces atteintes intolérables aux droits fondamentaux des salariés, qui, faut-il le rappeler, sont des délits caractérisés, théoriquement punis de prison.
Par ailleurs la CGT en appelle à la mobilisation la plus large de toutes ses organisations, de tous ses militants, dans la région, dans l’automobile et au-delà, mais en appelle aussi à tous ceux, syndicats, organisations, salariés, à tous ceux que ces faits indignent, pour imposer à Toyota et au patronat et aux pouvoirs publics le respect des libertés syndicales et ouvrières.
La CGT vous appelle à signer l’appel suivant :
Nous sous-soussigné, organisation, personnalité ou simple salarié ou citoyen : Exigeons la fin des agressions antisyndicales chez Toyota, l’arrêt immédiat des procédures visant les deux responsables CGT de Toyota : Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur ; le respect des libertés ouvrières et syndicales par Toyota ; l’intervention immédiat des pouvoirs publics et la mise en route des poursuites appropriées pour faire mettre fin à cette situation inacceptable.
olac2013- Messages : 23
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Attaques contre la CGT chez Toyota
http://communismeouvrier.wordpress.com/2014/06/25/toyota-entre-mutation-et-menace-de-licenciement-deux-syndicalistes-cgt-mis-sous-pression/
Les ennuis ont débuté pour la première en février, lors d’une altercation qui aurait eu lieu devant une poignée de témoins. L’épisode coûtera à la déléguée syndicale cinq jours de mise à pied. Puis, le 16 juin, Edith Weisshaupt reçoit une lettre en main propre lui signifiant son changement de ligne, à compter du 30 juin, toujours à la peinture, où elle occupe un poste d’agent de production. Une décision prise « suite au risque psychosocial sur lequel nous avons été alertés », indique la lettre, sans plus de détails.
Cette mutation forcée, jugée inacceptable par la CGT, a été aggravée par la menace qui plane désormais sur Eric Pecqueur. Ce dernier, délégué syndical également, s’est vu convoquer par les ressources humaines vendredi, pour un entretien préalable. « Nous nous voyons contraints d’envisager à votre égard une mesure pouvant aller jusqu’au licenciement », stipule le courrier envoyé à Eric Pecqueur. Motif ? La diffusion de tracts syndicaux à l’intérieur de l’usine, alors que les conditions météo n’étaient pas très bonnes, quelques semaines plus tôt. Alors qu’habituellement, c’est plutôt à l’entrée de l’usine que ces distributions avaient lieu. Un changement mal vu par la direction, si l’on se refère à cet autre courrier envoyé à Eric Pecqueur, signé de la direction des ressources humaines, et demandant au syndicaliste de « bien vouloir respecter la règle établie (…) c’est-à-dire une distribution hors du site ». De son côté, le syndicaliste évoque l’article L 21. 42.4 (1) et y voit des pressions « afin de démolir les syndicats et revenir à une époque où les ouvriers n’avaient pas de droits ». Nous n’avons pu joindre ni le service comunication ni les ressources humaines de Toyota hier.
Les ennuis ont débuté pour la première en février, lors d’une altercation qui aurait eu lieu devant une poignée de témoins. L’épisode coûtera à la déléguée syndicale cinq jours de mise à pied. Puis, le 16 juin, Edith Weisshaupt reçoit une lettre en main propre lui signifiant son changement de ligne, à compter du 30 juin, toujours à la peinture, où elle occupe un poste d’agent de production. Une décision prise « suite au risque psychosocial sur lequel nous avons été alertés », indique la lettre, sans plus de détails.
Cette mutation forcée, jugée inacceptable par la CGT, a été aggravée par la menace qui plane désormais sur Eric Pecqueur. Ce dernier, délégué syndical également, s’est vu convoquer par les ressources humaines vendredi, pour un entretien préalable. « Nous nous voyons contraints d’envisager à votre égard une mesure pouvant aller jusqu’au licenciement », stipule le courrier envoyé à Eric Pecqueur. Motif ? La diffusion de tracts syndicaux à l’intérieur de l’usine, alors que les conditions météo n’étaient pas très bonnes, quelques semaines plus tôt. Alors qu’habituellement, c’est plutôt à l’entrée de l’usine que ces distributions avaient lieu. Un changement mal vu par la direction, si l’on se refère à cet autre courrier envoyé à Eric Pecqueur, signé de la direction des ressources humaines, et demandant au syndicaliste de « bien vouloir respecter la règle établie (…) c’est-à-dire une distribution hors du site ». De son côté, le syndicaliste évoque l’article L 21. 42.4 (1) et y voit des pressions « afin de démolir les syndicats et revenir à une époque où les ouvriers n’avaient pas de droits ». Nous n’avons pu joindre ni le service comunication ni les ressources humaines de Toyota hier.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Attaques contre la CGT chez Toyota
Toyota - Onnaing (Nord) : défendre les libertés syndicales et ouvrières !
Depuis toujours la direction de l'usine Toyota d'Onnaing, près de Valenciennes, fait pression sur les travailleurs, s'en prend aux militants syndicaux. Maintenant elle tente de décapiter le syndicat CGT.
Dans un contexte où une nouvelle équipe de nuit vient de commencer, avec des cadences encore augmentées, des conditions de travail encore plus dures, des primes de production en baisse, la direction multiplie les menaces et les sanctions : contre des ouvriers, des chefs, des délégués syndicaux.
Il y a quelques semaines, elle a convoqué une déléguée CGT, connue comme une des militantes des grèves de 2009 et 2011, « en vue d'une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement », l'accusant d' « agression physique et verbale » contre une de ses collègues, allant jusqu'à recueillir de faux témoignages. Cette tentative de licenciement a suscité de l'émoi dans l'entreprise, et toutes les structures syndicales CGT ont pris position contre la direction de Toyota. Celle-ci a préféré reculer, mais seulement partiellement, en lui infligeant une mise à pied de cinq jours avec retrait de salaire.
Mais la direction veut maintenant ajouter une deuxième sanction, sous forme d'une mutation : elle se retrouverait sous la direction d'un chef qui a déjà été cité dans une affaire de tentative de suicide d'une ouvrière sous ses ordres en 2009... Tout cela est inacceptable !
La direction a maintenant convoqué le responsable et fondateur de la CGT dans l'usine en vue d'une sanction « pouvant aller jusqu'au licenciement ». Elle lui reproche la distribution de tracts syndicaux dans le couloir d'entrée de l'usine, ce qui est pourtant tout à fait légal et inscrit dans le Code du travail. Elle reproche aussi à des délégués qui passaient à six en Peinture, l'atelier de la déléguée menacée, de « perturber la production »...
Ces atteintes aux libertés syndicales et ouvrières menacent tous les salariés de Toyota et, au-delà, l'ensemble des travailleurs. Laisser les responsables d'une grande entreprise développer leurs attaques, instaurer un climat de répression envers les salariés, ce serait une incitation pour bien d'autres employeurs.
Les organisations CGT du Nord et la Fédération de la métallurgie ont entamé une campagne pour faire reculer Toyota. Elles lancent « un appel à toutes les forces syndicales, à toutes les organisations et personnalités attachées aux libertés ouvrières, syndicales et démocratiques, afin d'exiger la fin des agressions contre les droits et les libertés, commises par les dirigeants de Toyota France, à Onnaing ».
On peut soutenir cette campagne en signant l'appel à partir du blog : http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/
Correspondant LO
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
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