Venezuela, Révolution Bolivarienne !
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Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Salut camarades,
Venezuela : Socialisme ou Barbarie a dit Chavez, pour le coup il n'a peu être pas tord !
Quelques jours avant les élections législatives au Vénézuela, qui décideront aussi du sort politique de Chavez et de la Révolution Bolivarienne, le 26 septembre 2010, soit dimanche, cet appel de la campagne "Pas touche au Venezuela", a pour moi le mérite de poser les enjeux, alors que pas grand monde, même dans les rangs de l'Extrême gauche en France parle de cette élection importante pour l'Amérique Latine... Ni sur le forum d'ailleurs...
Elections législatives au Venezuela de la campagne : "Pas touche au Venezuela !"
Les élections législatives du 26 septembre prochain, au Venezuela, marqueront un tournant dans la révolution bolivarienne. L’enjeu n’est pas uniquement de déterminer une majorité parlementaire. Le résultat de ces élections sera décisif pour le processus révolutionnaire dans son ensemble.
La révolution bolivarienne a plongé de profondes racines dans le peuple vénézuélien. Elle a bénéficié aux travailleurs, aux paysans et aux couches les plus pauvres de la population, et ce dans plusieurs domaines : éducation et santé publiques, développement des infrastructures de base, contrôle public d’industries stratégiques, début de la réforme agraire, etc.
L’exemple du Venezuela est une inspiration pour les travailleurs, les paysans et les pauvres qui, en Amérique latine et dans le monde entier, luttent contre la domination impérialiste, la pauvreté et l’exploitation.
Mais dans le même temps, la révolution bolivarienne s’est attirée les foudres de l’impérialisme américain et de l’oligarchie vénézuélienne, qui voient ces conquêtes sociales comme une menace contre les privilèges et le pouvoir des riches. Ils ont tout fait pour miner les objectifs et les accomplissements de cette révolution, à travers des pressions diplomatiques internationales, une campagne de mensonges dans les médias, le sabotage de l’économie – sans parler de plusieurs complots et tentatives de coup d’Etat.
Si la réaction remporte un grand nombre de sièges, au Parlement, il est clair qu’elle utilisera cette position pour faire obstacle aux mesures progressistes et pour démanteler les conquêtes de la révolution.
Une défaite de la révolution vénézuélienne serait utilisée contre les classes opprimées du monde entier, contre tous ceux qui luttent pour un monde meilleur. Cela encouragerait les forces réactionnaires de tous les pays à intensifier leurs politiques droitières. Cela les aiderait à affaiblir et démoraliser ceux qui s’y opposent. Pour ces raisons, il est plus que jamais nécessaire que toutes les forces progressistes de la société – les travailleurs, les pauvres des villes et des campagnes, la jeunesse, les intellectuels dévoués à la cause du peuple – unissent leurs voix et leurs efforts, en Amérique latine et dans le monde entier, pour défendre la révolution bolivarienne, pour populariser ses conquêtes sociales et dénoncer les forces réactionnaires qui s’efforcent de la détruire.
Les élections législatives du 26 septembre sont une étape importante dans cette lutte entre les forces du progrès et celles de la réaction – entre le passé et le futur. Aussi, nous apportons toute notre solidarité aux candidats bolivariens du PSUV (Parti Socialiste Unifié du Venezuela). Nous appelons le peuple vénézuélien à les soutenir par leur vote.
Nous appelons aussi tous les mouvements de solidarité avec la révolution vénézuélienne à redoubler d’efforts, d’ici le scrutin du 26 septembre, pour contrer la campagne de désinformation des médias internationaux. Il nous faut renforcer les liens de solidarité entre le peuple révolutionnaire du Venezuela et leurs camarades des autres pays, de façon à défendre la révolution à la fois contre ses ennemis intérieurs et ses ennemis extérieurs.
Pas touche au Venezuela !
http://www.handsoffvenezuela.org/on_september_26_we_support_the_bolivarian_revolution.htm
Salutations communistes
Gayraud de Mazars
Venezuela : Socialisme ou Barbarie a dit Chavez, pour le coup il n'a peu être pas tord !
Quelques jours avant les élections législatives au Vénézuela, qui décideront aussi du sort politique de Chavez et de la Révolution Bolivarienne, le 26 septembre 2010, soit dimanche, cet appel de la campagne "Pas touche au Venezuela", a pour moi le mérite de poser les enjeux, alors que pas grand monde, même dans les rangs de l'Extrême gauche en France parle de cette élection importante pour l'Amérique Latine... Ni sur le forum d'ailleurs...
Elections législatives au Venezuela de la campagne : "Pas touche au Venezuela !"
Les élections législatives du 26 septembre prochain, au Venezuela, marqueront un tournant dans la révolution bolivarienne. L’enjeu n’est pas uniquement de déterminer une majorité parlementaire. Le résultat de ces élections sera décisif pour le processus révolutionnaire dans son ensemble.
La révolution bolivarienne a plongé de profondes racines dans le peuple vénézuélien. Elle a bénéficié aux travailleurs, aux paysans et aux couches les plus pauvres de la population, et ce dans plusieurs domaines : éducation et santé publiques, développement des infrastructures de base, contrôle public d’industries stratégiques, début de la réforme agraire, etc.
L’exemple du Venezuela est une inspiration pour les travailleurs, les paysans et les pauvres qui, en Amérique latine et dans le monde entier, luttent contre la domination impérialiste, la pauvreté et l’exploitation.
Mais dans le même temps, la révolution bolivarienne s’est attirée les foudres de l’impérialisme américain et de l’oligarchie vénézuélienne, qui voient ces conquêtes sociales comme une menace contre les privilèges et le pouvoir des riches. Ils ont tout fait pour miner les objectifs et les accomplissements de cette révolution, à travers des pressions diplomatiques internationales, une campagne de mensonges dans les médias, le sabotage de l’économie – sans parler de plusieurs complots et tentatives de coup d’Etat.
Si la réaction remporte un grand nombre de sièges, au Parlement, il est clair qu’elle utilisera cette position pour faire obstacle aux mesures progressistes et pour démanteler les conquêtes de la révolution.
Une défaite de la révolution vénézuélienne serait utilisée contre les classes opprimées du monde entier, contre tous ceux qui luttent pour un monde meilleur. Cela encouragerait les forces réactionnaires de tous les pays à intensifier leurs politiques droitières. Cela les aiderait à affaiblir et démoraliser ceux qui s’y opposent. Pour ces raisons, il est plus que jamais nécessaire que toutes les forces progressistes de la société – les travailleurs, les pauvres des villes et des campagnes, la jeunesse, les intellectuels dévoués à la cause du peuple – unissent leurs voix et leurs efforts, en Amérique latine et dans le monde entier, pour défendre la révolution bolivarienne, pour populariser ses conquêtes sociales et dénoncer les forces réactionnaires qui s’efforcent de la détruire.
Les élections législatives du 26 septembre sont une étape importante dans cette lutte entre les forces du progrès et celles de la réaction – entre le passé et le futur. Aussi, nous apportons toute notre solidarité aux candidats bolivariens du PSUV (Parti Socialiste Unifié du Venezuela). Nous appelons le peuple vénézuélien à les soutenir par leur vote.
Nous appelons aussi tous les mouvements de solidarité avec la révolution vénézuélienne à redoubler d’efforts, d’ici le scrutin du 26 septembre, pour contrer la campagne de désinformation des médias internationaux. Il nous faut renforcer les liens de solidarité entre le peuple révolutionnaire du Venezuela et leurs camarades des autres pays, de façon à défendre la révolution à la fois contre ses ennemis intérieurs et ses ennemis extérieurs.
Pas touche au Venezuela !
http://www.handsoffvenezuela.org/on_september_26_we_support_the_bolivarian_revolution.htm
Salutations communistes
Gayraud de Mazars
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
courte majorité pour le PSUV
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Mais comme ils ont truqué le découpage électoral, ça leur fait presque les 2/3 du parlement!
Chávez gagne les législatives sur le fil
mercredi 29 septembre 2010
La célébration fut discrète dimanche soir dans le camp bolivarien, à l’image de la victoire. Ce n’est qu’à 2 heures du matin que le Conseil national électoral (CNE) a annoncé les premiers résultats. Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) obtient 98 députés sur 165, l’opposition 65 et les ex-chavistes du parti Patrie pour tous (PPT, qui se présentait seul) 2 députés.
Évidemment, il était impossible de rééditer le score de 2005, lorsque l’appel de l’opposition au boycott du scrutin avait permis à la coalition chaviste de l’époque de remporter 100 % des sièges. Mais les candidats du PSUV espéraient remporter la majorité des 2/3 du Parlement unicaméral, afin de pouvoir continuer à approuver les lois organiques, élire les magistrats du Tribunal suprême de justice ou encore les membres du Conseil national électoral.
De même, les 3/5 de l’Assemblée (99 députés) sont nécessaires pour l’approbation des lois permettant au président de la République de légiférer sans passer par le Parlement. Cette proportion n’a pas non plus été atteinte, à un siège près.
Le soir de l’élection, l’opposition a déclaré avoir gagné 52 % des votes. Mais le lundi soir, le président Hugo Chávez a estimé pour sa part que le PSUV devançait de 100 000 voix la Mesa de la Unidad Democrática (MUD, Table de l’Unité démocratique, alliance des partis d’opposition), reprochant à celle-ci de comptabiliser comme siens, les votes recueillis par les partis indépendants.
Au moment où ces lignes sont écrites, le CNE n’avait toujours pas émis son deuxième bulletin avec la totalité des résultats. Mais il est certain que le score en nombre de votes est serré au niveau national. Par ailleurs, l’importante participation (66, 45 % des inscrits) est une réussite pour des législatives qui en général n’attirent pas un grand nombre d’électeurs.
Mais pourquoi une si large victoire en nombre de députés si la différence en nombre absolu de voix est si courte ? Parce que les États ruraux peu peuplés (en général acquis au chavisme) sont sur-représentés à l’Assemblée. De plus, un redécoupage des circonscriptions approuvé en janvier dernier a clairement favorisé le PSUV en divisant certaines de celles-ci où l’opposition était majoritaire.
Bref, le PSUV devra désormais négocier certaines décisions et la différence radicale qui existe entre les deux blocs promet des débats plus qu’animés. Mais au-delà de cette victoire sur le fil, il apparait que l’opposition remonte de plus en plus dans les votes. Celle-ci a bâti sa force, ces derniers mois, en mettant le doigt sur l’incapacité du gouvernement à répondre aux problèmes concrets de la population tels que l’insécurité et la violence urbaine, l’inflation et l’inefficacité des institutions publiques.
La révolution bolivarienne se concentre sur le discours et la bataille idéologique, tout en délaissant un important terrain de bataille : le quotidien des citoyens. C’est peut-être la leçon qu’elle doit tirer de ces élections et des signes d’érosion de sa base électorale.
Sébastien Brulez (Caracas)
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Ce n'est pas qu'une question de charcutage électoral : c'est aussi que le scrutin uninominal amplifie largement la victoire de l'officialisme.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Euh non, ce n'est pas le "scrutin uninominal" qui explique que 100 000 voix d'écarts aboutissent au double de députés.Gauvain a écrit:Ce n'est pas qu'une question de charcutage électoral : c'est aussi que le scrutin uninominal amplifie largement la victoire de l'officialisme.
C'est bien le redécoupage, comme l'écrit explicitement notre camarade :
Sébastien Brulez a écrit:Mais pourquoi une si large victoire en nombre de députés si la différence en nombre absolu de voix est si courte ? Parce que les États ruraux peu peuplés (en général acquis au chavisme) sont sur-représentés à l’Assemblée. De plus, un redécoupage des circonscriptions approuvé en janvier dernier a clairement favorisé le PSUV en divisant certaines de celles-ci où l’opposition était majoritaire.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Lutte Ouvrière n°2200 du 1er octobre 2010
Venezuela : après les élections législatives, Chavez conserve une large majorité
Dimanche 26 septembre, le parti d'Hugo Chavez a remporté les élections législatives vénézuéliennes. Le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) disposera de 94 sièges sur 165. Mais la grande presse s'est surtout intéressée à ce qu'elle a appelé la « percée significative » de l'opposition de droite, qui représente l'oligarchie écartée du pouvoir politique depuis plus de dix ans.
Les grands médias du monde impérialiste se réjouissent que le parti de Chavez ait perdu son « hégémonie » sur le Parlement vénézuélien. Ils oublient de préciser que cette « hégémonie » découlait du choix politique de l'opposition de droite, elle-même qui avait boycotté les élections législatives de 2005, et n'avait donc pas d'élus, de son propre fait !
La droite reprend des positions
Les choses rentrent donc dans l'ordre. La participation électorale est passée de 40 à 66,45 %. Le parti du président de la République Chavez a réuni 55 % des votes contre 45 % à l'opposition. La droite du MUD (Table d'unité démocratique, qui regroupe une trentaine d'organisations antichavistes) retrouve 62 sièges. Des deux côtés, on avait mobilisé les électeurs. Côté Chavez, il s'agissait de faire avancer ce qu'il appelle la « révolution bolivarienne » tandis que la droite dénonçait « le socialisme du 21e siècle » et ce qu'elle appelle « le ravin du communisme ». Six sièges restent à départager et trois sont réservés à des partis indigènes.
Chavez avait présenté les élections du 26 septembre comme un tour de chauffe avant la présidentielle de 2012. Élu à trois reprises depuis 1998, il se disait « prêt » pour un nouveau mandat, espérant atteindre la majorité des deux tiers du Parlement, soit 110 sièges. Celle-ci lui aurait permis, sans avoir à négocier avec l'opposition, de lancer la révision institutionnelle lui permettant de briguer un nouveau mandat.
La droite se réjouit que le parti de Chavez n'a pas atteint cet objectif et d'avoir progressé dans des États qui lui étaient plutôt acquis, comme l'État pétrolier d'Anzuategui ou à Pétare, un quartier populaire de la capitale. Elle a également progressé en ce qui concerne les postes de gouverneurs des provinces, contrôlant désormais cinq États, contre deux auparavant.
Le parti de Chavez, lui, a repris trois États tenus par des dissidents du chavisme et il conserve un nombre confortable de députés et de gouverneurs. Cela reflète le fait qu'il reste très populaire dans les quartiers pauvres pour qui il a créé et maintenu de nombreux programmes sociaux, dans un pays aux inégalités criantes, comme dans toute l'Amérique latine.
Malgré cela, un habitant sur quatre vit toujours en-dessous du seuil de pauvreté. De plus, l'année écoulée a été assez difficile. Le Venezuela a affronté une récession économique, avec une forte inflation de 30 %. Une crise énergétique a provoqué des coupures d'électricité récurrentes. L'échec du PSUV dans l'État où se trouve la capitale Caracas semble découler à la fois de la forte montée de la criminalité et d'une désorganisation des services publics. Enfin, l'arrogance et la corruption de certains responsables chavistes sont devenues plus visibles.
Chavez, « sauveur » des classes populaires ?
Depuis le début, le régime de Chavez s'est servi des revenus du pétrole pour financer ses réformes sociales, mais le Venezuela ne peut échapper éternellement aux effets de la crise économique mondiale. La chute des prix du pétrole menace les programmes sociaux, engendre l'inflation et le chômage. La droite va être tentée de s'appuyer sur les régions sous son contrôle pour reprendre sa campagne contre le régime de Chavez. Elle pourrait même imiter l'oligarchie bolivienne et réclamer l'autonomie des régions riches en pétrole comme l'État de Zulia.
Dans le passé, plusieurs tentatives de coups d'État inspirées par la droite se sont soldées par un échec parce qu'elles ont provoqué, en retour, le soutien et la mobilisation des classes exploitées, conscientes que le retour de la droite et de l'oligarchie possédante signifierait la fin de certains progrès sociaux.
Ces élections du 26 septembre viennent de témoigner encore une fois du soutien populaire dont dispose Chavez, tout simplement parce qu'il est le premier gouvernement qui se soit soucié un tant soit peu des classes populaires.
Mais, du point de vue de celles-ci, ce régime ne pourra pas être toujours une garantie. Malgré les déclarations socialisantes de Chavez, celui-ci s'est limité à financer des programmes d'aides sociales, mais n'a entrepris aucune transformation profonde de la société. Ne cherchant nullement à exproprier les capitalistes privés qui dominent les secteurs clés de l'industrie et les banques, il leur a ainsi laissé toute leur puissance sociale, ce qui peut leur permettre de revenir en force demain.
Alors, pour leur avenir, les masses populaires vénézuéliennes ne peuvent se fier au seul « sauveur suprême » Chavez, mais seulement aux transformations qu'elles pourront imposer dans la société.
Jacques FONTENOY
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
C'est les deux, je suppose.Duzgun a écrit:Euh non, ce n'est pas le "scrutin uninominal" qui explique que 100 000 voix d'écarts aboutissent au double de députés.
Et l'article de LO mentionne un écart beaucoup plus important.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Hugo Chavez met les intempéries sur le compte du capitalisme
Hugo Chavez met les intempéries sur le compte du capitalisme
Le président vénézuélien Hugo Chavez a imputé dimanche au "capitalisme criminel" les phénomènes météorologiques exceptionnels tels que les pluies qui ont fait 32 morts et 70.000 sans-abri dans son pays.
Le chef de l'Etat, qui a pris lui-même la direction des secours, héberge 25 familles sinistrées au palais présidentiel et a ordonné que d'autres soient accueillies dans les ministères, les casernes et un centre commercial de Caracas.
"Les calamités dont nous souffrons avec ces pluies cruelles et prolongées sont une nouvelle preuve du cruel et injuste paradoxe de notre planète", écrit-il dans on éditorial hebdomadaire, une semaine après l'ouverture à Cancun de la conférence annuelle de l'Onu sur le climat.
"Les pays développés irresponsables bouleversent l'ordre environnemental avec leur désir de pérenniser un modèle de développement criminel, alors que l'immense majorité de la population mondiale en supporte les conséquences les plus graves.
"Le déséquilibre environnemental dû au capitalisme est sans aucun doute la première cause de ce phénomène atmosphérique alarmant. Les grandes puissances économiques persistent dans leur mode de vie dévastateur et refuse d'en assumer la responsabilité", poursuit le promoteur de la "révolution bolivarienne", dénonçant l'arrogance des pays industrialisés.
Selon ses détracteurs, les inondations, qui ont semé le chaos dans les bidonvilles où vivent des millions de Vénézuéliens, mettent en lumière l'échec de sa politique du logement et l'impréparation des pouvoirs publics.
"Je me dois de dénoncer le comportement répugnant sur le plan éthique de ceux qui exploitent la presse de caniveau à des fins politiques", leur répond le président.
Les précipitations enregistrées dernièrement au Venezuela sont plus importantes que celle de 1999. Un gigantesque glissement de terrain avait alors fait plus de 10.000 morts.
En Colombie, le bilan s'élève à 170 morts, 19 disparus et 1,5 million de sinistrés.
Andrew Cawthorne avec Luis-Jaime Acosta à Bogota; Jean-Philippe Lefief pour le service français
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Why Is TeleSur a Flop? Look No Farther than Its Libya Coverage
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Chavez, no more !
On va être obligé de rompre avec Chavez à cause de :
- son demi-soutien, mais soutien quand-même, au fou sanguinaire Kadhafi
- son soutien à Ahmadinejad et à son régime
- son soutien à l'intervention militaire russe en Géorgie (2008). [je viens de l'apprendre]
Mais comment a-t-on pu être aussi aveugle ?
BV72, effondré...
- son demi-soutien, mais soutien quand-même, au fou sanguinaire Kadhafi
- son soutien à Ahmadinejad et à son régime
- son soutien à l'intervention militaire russe en Géorgie (2008). [je viens de l'apprendre]
Mais comment a-t-on pu être aussi aveugle ?
BV72, effondré...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
BouffonVert72 a écrit:On va être obligé de rompre avec Chavez à cause de :
- son demi-soutien, mais soutien quand-même, au fou sanguinaire Kadhafi
- son soutien à Ahmadinejad et à son régime
- son soutien à l'intervention militaire russe en Géorgie (2008). [je viens de l'apprendre]
Mais comment a-t-on pu être aussi aveugle ?
BV72, effondré...
On ?
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Oui car comme ça c'est moins lourd à porter...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Ta naïveté est touchante. Malheureusement, je pense que tu n'en tireras aucune leçon.BouffonVert72 a écrit:Oui car comme ça c'est moins lourd à porter...
(cela dit, je mettrais pas le soutien à l'intervention russe en Géorgie tout à fait dans le même sac que les deux autres, mais bon).
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Hugo Chavez se porte à la défense de Kadhafi
Agence France-Presse
Caracas
Le président du Venezuela Hugo Chavez, principal allié latino-américain de Tripoli, est sorti du silence qu'il observait depuis le début des manifestations en Libye pour apporter son soutien au colonel Mouammar Kadhafi, confronté selon lui à «une guerre civile».
«Vive la Libye et son indépendance! Kadhafi est confronté à une guerre civile», a déclaré jeudi soir Chavez sur son compte twitter, alors que la vague de violences en Libye a déjà fait plusieurs centaines de morts, de 300 à un millier selon les sources.
Le Venezuela et la Libye se sont fortement rapprochés ces dernières années, au point que Chavez avait déclaré lors d'une visite de Kadhafi dans son pays en 2009, qu'ils étaient «unis dans un même destin, dans la même bataille contre un ennemi commun», l'impérialisme américain.
Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont aussi couru sur une possible fuite du dirigeant libyen à Caracas, avant d'être démenties.
«Nous rejetons la violence, mais il faut analyser le conflit libyen avec objectivité. On est en train de créer les conditions pour justifier une invasion de la Libye dont l'objectif principal (...) est de s'emparer du pétrole libyen», a déclaré au parlement le chef de la diplomatie vénézuélienne, Nicolas Maduro.
«Des gouvernements occidentaux ont demandé des explications et des sanctions. Pourquoi n'exigent-ils pas aussi des sanctions pour ceux qui bombardent des innocents tous les jours en Irak et en Afghanistan? (...) Ce sont aussi des assassins», a-t-il ajouté.
En Amérique latine, le président du Nicaragua Daniel Ortega, allié de Chavez au sein du bloc régional de gauche radicale, avait aussi exprimé sa solidarité avec Kadhafi et le dirigeant cubain Fidel Castro avait affirmé que les États-Unis étaient prêts à donner l'ordre à l'Otan d'envahir la Libye.
Les autres pays de la région, à l'inverse, ont critiqué le régime libyen, le Pérou étant même le premier à annoncer mardi la suspension de ses relations avec Tripoli.
Wikileaks : Kadhafi et son ami Chavez.
Publié par
crocsnoirs
24/02/2011 à 18h55 - mis à jour le 24/02/2011 à 19h27 | 3758 vues | 4 réactions
http://www.huffingtonpost.com/nikolas-kozloff/wikileaks-drags-libya-and_b_826785.html
On doit le reconnaitre à Wikileaks: la divulgation toute récente sur les relations des deux copains obéit à un timing impeccable. Julian Assange a publié des câbles diplomatiques qui devraient s'avérer extrêmement embarrassant pour le président vénézuélien Hugo Chávez.
Le Venezuela est un allié de longue date de Kadhafi, et certains rapports ont même suggéré que le leader libyen aurait récemment fuit à Caracas pour tenter de sauver sa peau (Le diplomate Vénézuélien Nicolas Maduro a nié l’information disant que lundi dernier Kadhafi n'a pas fuit en l'Amérique du Sud. L'homme fort, a ajouté Maduro, avait préféré rester à Tripoli, dans le but d'exercer "les pouvoirs qui lui sont accordés par l'Etat et pour faire face à la situation").Wikileaks met à nu l'alliance diplomatique et politique étroite entre Kadhafi et Chavez.
En 2009, l'ambassade américaine à Caracas a écrit à Washington à propos d'un sommet Afrique-Amérique du Sud tenu sur l'île vénézuélienne de Margarita. A l’époque, Chávez avait convoqué cette assemblée pour mettre en évidence l'unité historique entre ces continents longtemps opprimés Malheureusement ces efforts de relations publiques ont été fortement dégradés à cause de la présence de participants douteux, dont certains autocrates comme Kadhafi et Robert Mugabe du Zimbabwe. Au cours des cérémonies, selon des diplomates américains, Chavez et Kadhafi se sont félicités de leurs «révolutions» respectives. « La rencontre avec Kadhafi », ont écrit les diplomates « a été l'occasion d’agressions rhétoriques sur le capitalisme, le colonialisme et l'impérialisme ».
Chávez a déclaré que "Simon Bolívar [le Grand Libérateur de l'Amérique du Sud contre les Espagnols] est au peuple vénézuélien, ce que Kadhafi est au peuple libyen." Kadhafi a ensuite rendu hommage à Chávez pour «avoir chassé les colonialistes», comme il avait chassé ceux de la Libye. « Nous partageons le même destin, le même combat dans la même tranchée contre un ennemi commun, et nous vaincrons», a déclaré Kadhafi. Comme si ces échanges n’étaient pas suffisamment risibles, Chávez a ensuite profité de l'occasion pour attribuer à Kadhafi la "Orden del Libertador », la plus haute décoration civile vénézuélienne, et a offert au leader libyen une réplique de l'épée de Simon Bolivar (pour voir la vidéo de la cérémonie, cliquez ici ).
Mais ce sommet de Margarita n’est que la partie visible de l'iceberg: pendant des années Chavez et Kadhafi ont entretenu des liens chaleureux. A double titre : en tant que collègues producteurs mondiaux de pétrole et en tant que sympathisants de la cause palestinienne De plus, la Libye et le Venezuela ont les mêmes points de vue sur les questions de politique étrangère. Selon le journal vénézuélien El Universal, Chávez a visité la Libye à cinq reprises. La Libye a honoré Chávez du « Prix Kadhafi des droits de l’homme" en 2004.
Cinq ans plus tard, Kadhafi a nommé un stade de football dans la ville libyenne de Benghazi du nom de Chávez.Maintenant que Kadhafi a été discrédité, Chávez va-t-il changer son orientation de politique étrangère ? Compte tenu des antécédents de Chavez dans ce domaine c’est peu probable. Loin de soutenir la lutte populaire, M. Chávez a soutenu sans scrupule la plupart des dictateurs. Concernant l'ex-dictateur ougandais Idi Amin Dada, le Vénézuélien avait commenté: «Je ne sais pas, peut-être qu'il [Amin] était un grand nationaliste, un patriote."
Mais Chavez ne s'arrête pas là, saluant Robert Mugabe comme un «frère» il a déclaré que le chef d’état africain avait été, à tort, accusé d'être un «méchant» aux yeux du monde. Comme pour Kadhafi, le président Chávez a offert une réplique de l’épée de Bolivar au dictateur africain. Mais il y a pire, Chávez a également encensé le président soudanais Omar Al-Bashir, chef d’état soudanais qui a été inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité au Darfour. La Cour Pénale Internationale a inculpé Bashir de cinq chefs d’accusation: assassinat, extermination, transfert forcé de populations, torture et viol.
Avec les révolutions qui maintenant balayent les dictateurs les plus autocratiques à travers le continent africain, Chávez a une occasion unique de redessiner ses priorités politiques. Soit le leader vénézuélien verra ses erreurs soit il continuera à s’associer aux dictateurs restants pour une libération bidonnée du Tiers-Monde. Señor Presidente: le silence est devenu véritablement assourdissant.
Nikolas Kozloff est l'auteur de Révolution! Amérique du Sud et la montée de la Nouvelle
Gauche
Les suivants sur la liste des éjectés en devenir ?
Allez encore un effort.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Faut vraiment être con pour salir le semblant de révolution (en fait plutôt un gros paquet de réformes... Ou juste organiser un capitalisme d'Etat à peine réformiste...) qu'on est en train de faire, par des soutiens à tous les dictateurs et tyrans sanguinaires de la planète sous pretexte de lutter contre l'impérialisme des Usa...
Y'a rien à faire, tant qu'on n'aura pas le vrai socialisme/communisme, de telles dérives se produiront. Tant que tout le pouvoir d'un pays est entre les mains d'une seule personne, qu'il y ait un parlement ne change rien, ce genre de trucs arriveront...
BV72 ki/ Il faut citrouiller tous les régimes dits "présidentiels", et vite !
Y'a rien à faire, tant qu'on n'aura pas le vrai socialisme/communisme, de telles dérives se produiront. Tant que tout le pouvoir d'un pays est entre les mains d'une seule personne, qu'il y ait un parlement ne change rien, ce genre de trucs arriveront...
BV72 ki/ Il faut citrouiller tous les régimes dits "présidentiels", et vite !
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Vénézuéla : interview de Andrea Pacheco (Marea socialista)
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/24802
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Une première analyse issue des FARC colombiennes devant le ralliement de Chavez et Correa à la contre-insurrection contre les guérillas colombiennes. Notamment les offensives combinées récemment contre l'ELN des armées vénézuéliennes et colombiennes, avec la participation des paramilitaires colombiens qui contrôlent déjà plusieurs départements frontaliers, et l'offensive en cours à la frontière nord de l'Equateur de l'armée équatorienne contre less FARC. Déjà les Etats Unis se félicitent de l'extradition vers la Colombie d'un journaliste d'ANNCOL, mais il y a aussi l'arrestation et la détention secrète au Vénézuéla du chanteur-guérilléro Julian Conrrado, combattant des FARC. Pour lequel une pétition est lancée au Venezuela...
Sobre la colaboración colombo-venezolana
La construcción del socialismo y de la liberación serán tareas de los pueblos, desarrolladas directamente por los pueblos, sin caudillos ni patrones. Es hora de comenzar a caminar con con la misma certeza de ayer, pero con menos ingenuidad. Un análisis marxista de una situación dolorosa.
por José Antonio Gutiérrez D.
Cuando el 2009 comencé a denunciar las extradiciones de luchadores colombianos, acusados de ser “guerrilleros”, no encontré mucho más que indiferencia ante el asunto por parte de la mayoría de la izquierda. La captura y entrega “express” (ilegal a la luz de la constitución venezolana y del DIH) del periodista de ANNCOL Joaquín Pérez Becerra por parte de Venezuela, la cual fue justificada por el mismo Chávez, hizo a más de alguno poner la voz de alerta. Sin embargo, quienes escribimos para denunciar esta entrega y solidarizarnos con la víctima, fuimos tratados, desde ciertos círculos, poco menos que de agentes de la CIA, de tontos útiles del imperialismo y otras bellezas. Ahora, la captura y la inminente extradición de Julián Conrado, el “cantante de las FARC”, hacen que los aún incrédulos constaten que estamos ante una práctica sistemática, una “razón de Estado” como el propio gobierno bolivariano la llama. Como corolario, la semana empezó con operaciones militares conjuntas colombo-venezolanas contra el ELN…
Las justificaciones de estas acciones de cooperación de Venezuela con el gobierno que se autodenomina el Israel de América Latina por parte de los chavistas grafican que algo anda muy mal: desde los que sencillamente culpan a la víctima por “dar papaya”, los que lamentan la entrega pero no la critican porque la crítica es hacer el juego al imperio (?!), hasta los que aplauden la decisión, sumándose al coro histérico anti-FARC con un celo tan grande como cualquier uribista trasnochado.
Sin dudas, el comunicado tipo utilizado por el gobierno venezolano para anunciar extradiciones de “guerrilleros” supuestos o reales, es una muestra de esta bancarrota moral y política:
“El Gobierno Bolivariano ratifica así su compromiso inquebrantable en la lucha contra el terrorismo, la delincuencia y el crimen organizado, en estricto cumplimiento de los compromisos y de la cooperación internacional, bajo los principios de paz, solidaridad y respeto a los derechos humanos.”
El oportunismo se caracteriza por sus vacilaciones y zigzageos. En un par de años la insurgencia pasó de ser “fuerza beligerante” en la jerga chavista, a ser “terrorismo, delincuencia y crimen organizado”. En un par de años el hermano bolivariano pasó de estar en las montañas de Colombia a estar sentado en el Palacio de Nariño. El cambio de actitud hacia la insurgencia se dio en tres pasos: el primer paso fue pedirles rendición inmediata y sin condiciones. El segundo paso fue culparlas de ser una “excusa” para el Imperio en su plan de desestabilización de Venezuela; y el tercero, fue colaborar abiertamente con el régimen más sanguinario y postrado al imperialismo en la región –desde el 2009 (es decir, mucho antes de que Santos llegara al poder) ha entregado a unos 25 colombianos a la tortura y muerte segura, sin ninguna garantía de respeto por sus derechos, como lo exigiría cualquier democracia que se precie de tal.
Estas entregas, mal llamadas "extradiciones", son parte de un proceso de guerra sucia total contra la insurgencia por parte del Estado colombiano, que desde el 2002 ha decidido cerrar toda puerta al diálogo político y jugárselas por el exterminio de las fuerzas guerrilleras y del tejido social en el cual existen y se alimentan. Esta guerra no es solamente contra la insurgencia, sino que contra todos los que de una u otra manera queden en medio, le salga al paso al proyecto de exterminio o quienes sean oposición. Es una guerra contra la insurgencia, pero en la cual se da a todo el pueblo bajo la consigna “el que no está conmigo está en mi contra”. Esta guerra tiene diversos aspectos, incluido el concepto de Guerra Jurídica en contra de toda forma de oposición, defensores de derechos humanos, periodistas, jueces, etc., el cual está comprendido en los documentos de la DASpolítica. El concepto de utilizar las extradiciones como estrategia de guerra y la abierta intromisión del Ejecutivo en el quehacer judicial han sido también detallados en el tercer punto del llamado “Salto Estratégico”, la política que define la estrategia militar contrainsurgente del Estado colombiano desde el 2009, con el cual se busca:
“articular el sistema judicial para que éste produzca resultados ejemplarizantes, que bajen la moral de las tropas de las FARC [ie. y de la insurgencia en su conjunto].La extradición, en particular, ha sido usada como herramienta en este componente; otro mecanismo muy socorrido fue evitar la judicialización por rebelión y promover condenas por terrorismo (…) Al mismo tiempo, se intentó crear un sistema de protección jurídica a los efectivos de las Fuerzas Militares, con el objeto de prevenir la desmoralización de la tropa ante eventuales condenas por violaciones de los derechos humanos” (“La Guerra contra las FARC y la Guerra de las FARC” Ariel Fernando Ávila Martínez, Revista Arcanos No15, Abril 2010, p.13.)
Esta política de extradiciones, como hemos dicho, no se limita a los guerrilleros supuestos reales, sino también a civiles molestos para el régimen. A comienzos del 2010 el Estado colombiano diseñó una estrategia para enfrentar a las voces disidentes en el extranjero. En palabras del entonces canciller Bermúdez:
“Hemos discutido con todos los embajadores la importancia de que los gobiernos extranjeros estén atentos a cualquier divulgación que permita hacer una apología del crimen o del terrorismo. Hemos también ordenado con los embajadores agendas para que nuestras comunidades de colombianos en el exterior estén atentas a este tipo de manifestaciones” (“Diseñan estrategia de política exterior en 2010”, El Espectador, 7 de Enero 2010)
Las extradiciones, entonces, juegan un papel específico en esta internacionalización de la guerra sucia colombiana: aislar a los actores insurgentes colombianos por todos los medios. Como ya lo expresé en un artículo anterior:
“La guerra sucia en Colombia hizo gran parte de esta tarea a nivel doméstico (genocidio de la UP, A Luchar, Frente Popular, diversos movimientos sociales, etc.), por ello la existencia de interlocutores en el plano internacional asumen especial importancia. En este escenario, el acoso judicial (lo que en la jerga del DAS se conoce como “guerra jurídica”) a los internacionalistas asume un rol central, y aún cuando no se consigan todas las extradiciones solicitadas, se consigue que los defensores de derechos humanos, militantes de izquierda, o simpatizantes ideológicos de la insurgencia deban pasar a la defensiva, deban entrar al juego de defenderse en lugar de denunciar al régimen. Cumple también un efecto intimidatorio en el que el temor a la extradición pueda inhibir la menor sombra de “simpatía” (o aún “empatía”) con la insurgencia, aún cuando no sea más que reconocer el origen histórico que ésta tiene en las injusticias estructurales de la sociedad colombiana. Esta política ha sido exitosa en generalizar un discurso político (sobre todo en el sector de las ONGs, el cual fue virulentamente atacado por el uribismo) en el cual se responsabiliza, primero y antes que a nadie, a la insurgencia de cualquier desgracia que ocurra en Colombia.” (“De Asilos y Extradiciones: la internacionalización de la guerra sucia colombiana”, 24 de Noviembre, 2010)
Chávez ahora, después de haber dicho que la insurgencia no era terrorista y que había que buscar una salida política,participa gustoso de esta política de guerra sucia patrocinada por el “Imperio”.
¿Cómo explicar este viraje de Chávez? Chávez pareciera haberse agotado como un factor político (como lo demuestra el hecho que Humala en Perú, esta vez, le haya huído como de la peste) y ha buscado acomodarse a un escenario de menos movilizaciones populares en la región, como las que caracterizaron su primer ciclo de gobierno, y mediante Santos, controlar indirectamente la confrontación con los EEUU. En efecto, EEUU, por boca de su subsecretario para asuntos hemisféricos Arturo Valenzuela, celebró como “un paso importante” la extradición de Joaquín Pérez Becerra –pero se apresuraron en decir que seguían considerando a Chávez un autoritario y que seguían buscando aislar al ALBA (lo cual indica que todas las concesiones que Chávez haga jamás serán suficientes). Es así como se puede leer, en parte, el viraje hacia la estrecha cooperación contrainsurgente de Venezuela con Colombia, de acciones militares conjuntas en la frontera y de entrega de luchadores colombianos, saltándose todo el derecho internacional como prueba de amistad.
Pero hay que buscar una explicación más profunda, puesto que la política de Chávez se asienta en un determinado modelo socio-económico, el nacional-desarrollismo. Su intento de desarrollar políticas soberanas lo han puesto en contradicción con los EEUU, pero aún cuando vocifere sobre socialismo jamás ha cuestionado las relaciones de fondo ni las bases materiales que sostienen al sistema imperialista y a la oligarquía venezolana. Nos preguntamos ¿Puede haber un anti-imperialismo consecuente sin ir de la mano del anti-capitalismo? Lo dudamos. Debido a que el sistema capitalista es dominado por las potencias imperialistas, tarde o temprano, quien es incapaz de pensarse en alternativa política, social y económica a esta red global, quien es incapaz de comenzar a sentar las bases de un nuevo modelo, tendrá que ceder a las reglas del juego de quién está en condiciones de imponerlas. Con lo cual el discurso anti-imperialista terminará fatalmente cediendo, a la Gaddafi, a la realpolitik de la “coexistencia pacífica”.
Estas extradiciones no son, pues, un paso aislado. Además, se inscriben en un proceso creciente e innegable de degeneración burocrática, de sofocamiento de la iniciativa y de lo poco que ha habido poder popular, de derechización de las políticas y del estilo de hacerlas. El 7 de Junio, varios miles de venezolanos, pertenecientes a organizaciones que son parte del llamado proceso bolivariano, marcharon contra la corrupción, la impunidad y el asesinato de varios dirigentes populares (todos o la inmensa mayoría partidarios del proceso), el cerco de los medios oficialistas, la criminalización de formas de lucha popular y la entrega de revolucionarios colombianos. Es muy significativa esta marcha, pues demuestra que existe un sector importante que no se deja embaucar por las razones de Estado y que está dispuesto a convertirse, en derecho propio y de manera autónoma, en un factor político dentro del proceso. Pero los elementos genuinamente revolucionarios en el movimiento bolivariano no pueden limitarse a suplicar “rectificaciones” a Chávez, sino que es preciso comenzar un profundo proceso de autocrítica, replantearse la vía para construir el socialismo y terminar con el desesperante “culto a la personalidad” que caracteriza a la izquierda latinoamericana. Si la servidumbre ideológica al “chavismo” (sea lo que sea este concepto) se sigue imponiendo, la revolución latinoamericana entra a un punto muerto.
Acá no hay que desconocer que lo que se viene es un proceso de reacción velada tras un lenguaje democrático que se impone en el continente. Con ese lenguaje democrático y de lucha “contra el terrorismo” (es decir, contra todo aquel que intente desarrollar un proyecto revolucionario por fuera de los estrechos márgenes de la institucionalidad burguesa), se está llevando a efecto la “unidad latinoamericana”, no desde las bases que han pedido los pueblos en movimiento sino que desde los intereses de las élites económicas criollas. Con ese mismo lenguaje democrático, Santos (un político igual de reaccionario que Uribe pero mucho más hábil) ha logrado no sólo que Chávez colabore generosa y diligentemente en aplastar a la insurgencia y a los movimientos populares colombianos, sino que también Ecuador ha entrado al juego y participa activamente de la estrategia del yunque y el martillo del ejército colombiano (el martillo), movilizando 10.000 tropas ecuatorianas (el yunque) en la frontera. Mientras combaten a la insurgencia, al paramilitarismo se le permite entrar y salir como Pedro por su casa, como han denunciado las comunidades afroecuatorianas de Esmeraldas sobre la presencia de las Águilas Negras en la región. No es muy diferente la realidad que se vive en la frontera venezolana con Colombia.
El mismo doble rasero que se impone en el tema de la cooperación militar (Ecuador y Venezuela combaten a las guerrillas pero no al paramilitarismo), se impone también con las extradiciones: no se exige la misma diligencia del derechista gobierno panameño para extraditar a la ex directora del DAS María del Pilar Hurtado, quien dirigió la campaña de amenazas, acoso, espionaje, intimidación y asesinatos selectivos de opositores y defensores de derechos humanos, y quien ahora goza de todos los beneficios del asilo en ese país pese a que la requiere la justicia colombiana por crímenes mucho más graves que los que se imputan a Conrado o a Pérez Becerra.
Tal parece que el ciclo de luchas anti-neoliberales abierto a fines de los ’90 y desarrollado por enormes movimientos de masas que habían comenzado a hablar un lenguaje diferente, de democracia directa, anti-capitalista, ha llegado a su fin, sepultado en cierta medida por las propias insuficiencias de estos movimientos, pero gran parte por los gobiernos nacional desarrollistas que secuestraron las consignas políticas desarrolladas por el pueblo, para justificar una forma de política estadólatra que en muchos aspectos ha sido no muy diferente de lo que tradicionalmente se conocía. Es hora de entender que los gobiernos progresistas ya tocaron techo, que podrán haber hecho tal o cual esfuerzo positivo para las mayorías (fundamentalmente en áreas como salud o educación, y regalías sobre los recursos naturales) pero de ahí ya no pasan y que las tareas del futuro, la construcción del socialismo y de la liberación, serán tarea de los pueblos, desarrolladas directamente por los pueblos, sin caudillos ni patrones. Es hora de comenzar a caminar con la misma certeza de ayer, pero con menos ingenuidad.
José Antonio Gutiérrez D.12 de Junio, 2011
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Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Préciséùent sur Julian Conrrado:
Denuncia por privación de derechos de Julián Conrado
NOS ESCRIBEN LOS MOVIMIENTOS SOCIALES
"Que paso con lo que enseñó Bolívar
el pueblo exige una explicación."
Fragmento de canción de Julián Conrado
Como Defensores de los derechos humanos de las personas privadas de lalibertad por motivos políticos, la Asociación de Asuntos humanitarios
PATRIA ES SOLIDARIDAD, exhortamos al ejecutivo nacional, autoridades
judiciales, policiales y a todas las autoridades competentes a
respetar los derechos humanos y el debido proceso al Guerrillero de
las FARC-EP y artista revolucionario Guillermo Enrique Torres Cuéter
(Julián Conrado), hoy prisionero de guerra capturado por el Estado
venezolano.
Exigimos información clara y precisa sobre los hechos que rodearon su
captura, las condiciones en las que se encuentra y todo los referente
a su asistencia jurídica y visita de familiares, como reza el artículo
44 numeral 2 y el artículo 49 de nuestra constitución.
Le recordamos a las autoridades venezolanas que siempre han pregonado
la defensa de los Derechos humanos y la solidaridad internacionalista,
que la garantía universal e indivisible de los derechos humanos,
está consignada en el preámbulo y el artículo 2 de nuestra
constitución bolivariana como principio inviolable que garantiza el
estado de derecho.
Hasta ahora lo que demuestran los hechos es que se repite la triste
experiencia de hace apenas unas semanas con el comunicador social
Joaquín Pérez Becerra, a quien se le violaron todos los protocolos
del derecho nacional e internacional y hasta la misma constitución
venezolana.
Alertamos a todo el movimiento social y revolucionario de Venezuela y
del mundo que en estos momentos hay un nuevo asalto de los principios
humanitarios y de toda la legalidad, pues es toda una incógnita el
paradero, salud, y situación jurídica del ciudadano Guillermo Enrique
Torres.
PATRIA ES SOLIDARIDAD, siempre hemos sido defensores en primera línea
de este proceso revolucionario, ante las agresiones políticas que
desde Colombia se han orquestado para desestabilizar y echar por la
borda todas las conquista de esta revolución, que hasta hace poco se
perfilaba como vanguardia en la construcción de la patria grande y el
socialismo, sin embargo, no podemos dejar pasar de lado estos indicios
de alineamiento a la políticas de gobiernos, que como el de Juan
Manuel Santos, representa el terror del paramilitarismo, los falsos
positivos, la desaparición forzada, el desplazamiento, las fosas
comunes, lo hornos crematorios y demás crímenes de lesa humanidad en
esta parte del continente.
No entrometerse en la política interna del gobierno terrorista
colombiano es una cosa muy distinta a convenir con él para perseguir y
criminalizar a la oposición política del estado más cuestionado en
toda América por su haber político y criminal.
Nosotros, si bien hemos tomado partido por la defensa de la admirable
revolución bolivariana, no podemos ser cómplices de lo que
definitivamente se convirtió en una política de estado
contrarrevolucionaria. Ese juego no lo jugaremos.
Todavía estamos como muchas organizaciones y luchadores sociales, a la
espera de una rectificación sobre el caso Joaquín Becerra, pero además
hacemos un segundo llamado: no entreguemos a “Julián Conrado” todos
sabemos que lo que le espera en Colombia es reja y garrote y después
extradición a los Estados Unidos, para así golpear su moral de
combatiente revolucionario.
La guerra del Estado colombiano contra su pueblo, es real, ahí están
los 6.000 militantes asesinados de la Unión Patriótica y la cuenta
sigue, no ayudemos a seguir masacrando a este pueblo, no seamos
verdugos de nuestros propios hermanos.
Podrán encadenar nuestras manos, pero nunca nuestros sueños de
justicia y libertad.
Colombia, mas de 7500 prisioneras y prisioneros políticos, prueba
objetiva de un conflicto social político y armado.
Caracas, 04 de Junio del 2011
Asociación de Asuntos Humanitarios PATRIA ES SOLIDARIDAD
www.patriaessolidaridad.com.ve
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
¿Otra entrega? No a la entrega de Julian Conrado
Opina Sulata Taruka-Madre colombiana -sobreviviente de la Unión Patriótica
"Los que hacen las revoluciones a medias, no hacen más que cavar sus propias tumbas"
(Consigna del Mayo francés)
¿Entregarán a otro luchador social? Gobierno Bolivariano: una razón de Estado no es compatible con la construcción de la Patria Grande Bolivariana. Hoy se acaba de aprobar en el Congreso de la República de Colombia la Ley de Seguridad Ciudadana que consiste en criminalizar más la protesta social. Se dará cárcel por más de 4 años a quienes bloqueen vías públicas; se arrestarán y judicializarán a adolescentes (estudiantes), se perseguirá implacablemente desórdenes callejeros. Que tome nota el comandante Chavez. Ya no podremos ni indignarnos en Colombia porque nos encalabozan por años. La peor dictadura de América Latina, la de 57.000 NN -cadáveres sin identificar-, la de 7.500 presos politicos en condiciones degradantes, la de fosas con miles de desaparecidos. La República Bolivariana, ¿seguirá su "compromiso inquebrantable contra el terrorismo", del que nos acusan a los campesinos, indigenas, trabajadores, estudiantes, profesores, artistas, intelectuales, rebeldes? Más de 6.000 NN corresponden a cadáveres de niños, niños que no pudieron desarrollar una vida digna porque el Estado terrorista de Colombia lo impide. El mundo está alrevés; los sensatos de Colombia esperamos que el compromiso del Gobierno Bolivariano sea contra el Terrorismo de Estado de Colombia, no contra los oprimidos y perseguidos y sobrevivientes de este remedo de Nación.
Algo huele mal. Informan en un comunicado que ya está en desarrollo la deportación de Julian Conrado, el cantante de la insurrección legítima. ¡ Qué celeridad ¡ Ni los gobiernos europeos más lacayos y racistas contra los "sudacas" actúan con tanta premura. Son más generosos; al menos dan café y permiten abogado defensor. Algo no cuadra en el mapa de la ideología emancipadora. Además, dicen que hubo seguimiento de "inteligencia" colombiana; fue una operación conjunta. O sea, no hubo soberania en la captura de Julian. ¿Hay una estrecha colaboración entre policia venezolana y colombiana para perseguir a rebeldes? Y Santos se salta los canales protocolarios y se jacta en twiter "el presidente Chávez prometió enviármelo", como para amarrar al comandante, que no se le vaya a torcer. ¿Que está pasando? Esto es de pelicula de terror. Y para acabar de completar, que a Conrado, una vez lo reciba la jauria institucional colombiana, lo empacan via EEUU, el mayor Estado criminal y terrorista del planeta, para que alli se caguen, orinen, escupan, grilleteen, encadenen, den una hora de sol, humillen, a un ser en rebelión contra un canalla sistema de exterminio. Yo no entiendo qué revolución está haciendo Venezuela. Si la sostiene a medias está cavando su propia tumba. Porque a medias tintas, los resultados se estallan, las paredes se derrumban, el cemento de mala calidad se cristaliza.
Que a Simón Trinidad lo hayan capturado en Quito con la complicidad de un gobierno infame (el anterior a Rafael Correa) vaya y venga. Pero que capturen y entreguen en plazos record a uno y otro y otro en un pais que dice ser revolucionario, esto no lo entiendo. La política antiterrorista la dictan y la hacen los verdaderos terroristas contra los pueblos indignados y alzados del mundo. Prestarse para cumplir esa politica es equipararse al agresor, es igualarse al violento dictador de las politicas económicas, financieras y sociales que llenan de muerte y dolor a los ninguneados. Hay muchas formas de ser servil a la injusticia capitalista. Una de ellas es aceptar el sistema de justicia clasista-represiva-vengativa internacional. La justicia mundial es la guerra declarada al pobre, para que el rico viva tranquilo y seguro. La justicia es una ilusión en la que atrapan como perros de presa a todos los miembros serviles de los sistemas judiciales de los paises. Es una justicia del rico propietario, contra el pobre desposeido. Que en esta trampa estén los idiotas útiles, se entiende; pero que también lo avale un gobierno que se dice revolucionario...¡ Uff ! ¿Revolucionario de qué? Si el capitalismo sigue campante saqueando, robando la plusvalia obrera. Si los inquisidores mediáticos tienen patente de corso para despedir a periodistas consecuentes con las luchas de los pueblos hermanos. ¿Cuál revolución? ¿Si las estructuras de este sistema depredador no han sido siquiera tocadas?
Algo huele mal. El gobierno norteamericano felicita al Comandante por haber entregado al perseguido politico Perez Becerra; y a escasas semanas le sanciona a PDVSA. Y en Bogota siguen tramando y conspirando contra Caracas, y al pueblo colombiano le siguen lavando el cerebro para que odie más a Chávez y a la Revolución Bolivariana. Ningún periódico colombiano habla bien de ustedes. Tome nota comandante. Cuando ataquen a Venezuela, el principal frente abastecedor de los agresores va a estar en Colombia; hay millones entrenados mentalmente para hacerlo. Los únicos que van a ofrecer sus cuerpos, su entereza, su gallardia, su dignidad y coraje para defender la Revolución Bolivariana van a ser los guerrileros de las FARC, del ELN, los periodistas alternativos dignos y valientes (sobrevivientes de la Union Patriotica), los estudiantes con conciencia, las madres que hemos perdido a nuestros hijos de manos del Estado Paramilitar Colombiano, los trabajadores ávidos de justicia. De su "nuevo mejor amigo" sólo espere traición, y manipulación a través de twiter.
Ni Rusia comunista, ni Cuba socialista, entregaron rebeldes internacionales. Porque no aceptaron el desigual y absurdo sistema de justicia mundial. Porque entienden que eso es una farsa para reducir a los hombres y mujeres con conciencia de humanidad y libertad. Porque saben que las impuestas reglas juridicas son el mejor instrumento para asegurar la dominacion y la explotacion económica. Al hacerle el juego al sistema corrupto de Interpol (al servicio de los poderosos) se está engrosando el número de presos políticos en Colombia. Se está siendo cómplice del provocador y violento trato a éstos. Eso quedará registrado en la historia, y ésta no absolverá. La protección al débil y caído en desgracia es la ternura de los pueblos, es la solidaridad revolucionaria, es la auténtica revolución. El juego politico con la OEA y esas instancias caducas, es legitimar la burla leguleya hacia los pueblos oprimidos. La politica se hace con los pueblos perseguidos no con los dirigentes corruptos, gánsteres con poder.
Entregar el músico de las FARC es enjaular un pájaro que alegra una selva inmensa con su alegre canto.
(*) Madre colombiana -sobreviviente de la Unión Patriótica
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Voici l'analyse des FARC sur ce qu'elles appellent le Thermidor vénézuélien... cela reprend les propos du texte plus haut. Mais les deux sont assez pessimistes et prennent acte des reculs et des échecs des mouvements populaires qui ont porté au pouvoir les gouvernements "progressistes" d'Amérique Latine. Evidemment ils mettent l'accent sur l'impossibilité de mener une politique progressiste sans rompre avec le capitalisme et annoncent que tous les ralliements et les coups bas n'empêcheront pas les Etats Unis, Israël et le gouvernement colombien de préparer activement le renversement de Chavez, malgré la consolidation de la "Bolicratie", et que s'allier à Santos contre les FARC est se tirer une balle dans les pieds. En même temps, les FARC redisent ce qu'elles ont toujours dit, elles combattront toute attaque impérialiste contre le gouvernement Chavez.:
El Thermidor Venezolano
Por Alberto Pinzón Sánchez
Siempre he sostenido que el desarrollo de los disímiles procesos sociales que se desenvuelven tanto en Colombia como en Venezuela, están íntima y esencialmente unidos: forman parte de una sola contradicción, que gústenos o no, se enraíza en nuestra Historia secular. Por tal razón, es legítimo referirse y plantear la discusión sobre el “Thermidor” que se aproxima, en el proceso democrático vivido por el pueblo trabajador venezolano.
Un amigo, refiriéndose a los últimos y más notorios hechos sobre la conformación de una fuerza policial conjunta colombo-venezolana de caza recompensas para capturar “guerrilleros” colombianos, quienes por una u otra razón hubiesen cruzado la invisible frontera que desde la época colonial enfrenta nuestros dos países; me escribe diciendo que “el presidente Chávez ha dado un giro de 360º grados”. Le he respondido que es la mejor caracterización del momento actual: El Presidente Chávez después de un salto mortal ha vuelto a quedar en el sitio donde comenzó su asenso al poder de Venezuela.
Varias son las diferencias (que siempre han existido) y hemos pasado por alto, dominados por una ingenuidad a todas luces inexplicable, al analizar sistemáticamente el proceso social venezolano:
Primera: Se ha creído que el “Culto oficial al Libertador”, y la empobrecida visión únicamente “civilista” de nuestro Padre Simón Bolívar, hegemonizada por “el chavismo” (por llamarlo de alguna manera) es la única y verdadera “línea correcta”. Olvidándose dolorosamente, que desde hace mucho tiempo, han existido en Colombia otras visiones o lecturas totalmente diferentes y hasta opuestas a esta: Más integradoras y completas, que a la luz del método Marxista actual y enriquecidas con las cosmovisiones, prácticas, y Resistencias milenarias de los trabajadores de nuestras Comunidades Indígenas y Afro-descendientes, han marcado diversas rutas en la difícil y larga tarea de conquistar la segunda independencia de Nuestra Patria Grande: Simón Bolívar fue por sobre todo un hombre integral que supo combinar sabiamente las teorías más avanzadas de su época con una praxis consecuente. Un genial conductor Político-Militar de la lucha anticolonial en la crisis terminal del Imperio Español.
Segunda: Se ha aceptado acríticamente, sin beneficio de inventario o mejor alegremente, que el ascenso al Poder del actual presidente venezolano Hugo Chávez, significó la apertura de un proceso revolucionario dentro de Venezuela, y más aún, que conduciría al Socialismo del futuro en nuestro continente. Velándose un poco el análisis meticuloso y exhaustivo de las clases sociales en movimiento en la época Imperialista actual recomendado por los maestros del proletariado mundial; cuando a lo sumo (hoy dolidos lo confirmamos en los hechos) se trató de la apertura de un proceso “democrático” amplio, es verdad, el cual durante algo más de una década desmontó parcialmente una clase social, la oligarquía tradicional entregada a EEUU de Carlos Andrés Pérez y Caldera, para dar paso a una clase media de tecnócratas negociantes y burócratas petroleros en asenso, acostumbrados a las coimas en petro-dólares, a quienes los trabajadores venezolanos llaman con gran sabiduría “la Boli-burguesía”, que actualmente ha ocupado definitivamente el poder del Estado venezolano sin alterar esencialmente el cuadro general de las relaciones de producción y de explotación del hombre por el hombre, y ahora es la encargada de adelantar en los hechos el “Thermidor” venezolano.
Tercera: La insurgencia colombiana en el ultimo comunicado del EMC de las FARC, aparecido en su 47 aniversario, ha dado a todas luces, el tan esperado salto cualitativo trascendental, que sin ningún menosprecio, diferencia y separar radicalmente el proyecto transformador en Colombia, del modelo tradicional “revolucionario cubano” aceptado comúnmente como único válido en Nuestra America. El modelo cubano que implica la llegada apoteósica a la capital, de una guerrilla político-militar vencedora militarmente sobre un corrompido ejército armado por los EEUU, para derrocar la alianza de clases dominante e iniciar la construcción radical de un nuevo Estado socialista con sus trasformaciones revolucionarias indiscutibles; ha sido replanteado en Colombia como una Solución Política al histórico conflicto social-armado y una movilización de masas del Pueblo Trabajador para imponérsela a la Oligarquía Trasnacional dominante, y así construir una Nueva Colombia. Es decir ha quedado claro, que el objetivo estratégico revolucionario en Colombia no es Militar única y solamente, sino esencialmente Político y ese replanteamiento estratégico ha acelerado el Thermidor venezolano y su alianza policial contrainsurgente colombo-venezolana.
Cuarta: Desprendido de lo anterior, el modelo diplomático “internacionalista” de supeditar los cambios y trasformaciones revolucionarias en otros países, a los intereses de la “patria socialista amenazada” en ese momento, hizo crisis hace mucho tiempo no solo en Europa sino en America. Los procesos trasformadores son internacionalistas, pero se desarrollan en el marco de cada Estado nacional contra su propio bloque de clases dominante, y solo está supeditado a los intereses de las masas trabajadoras de cada país. Así pues que, la utilización que se hizo inicialmente de las FARC para mostrar internacionalmente el proceso venezolano como muy antiimperialista, revolucionario o internacionalista, ya no le sirve a la “Boli-burguesía” quien ahora los deshecha y persigue, porque como Jacobinos y Sans-culottes radicales, no les son funcionales a sus intereses involutivos o Thermidorianos.
Pobre Presidente Chávez, la habilidosa Oligarquía Santanderista colombiana lo ha puesto en la disyuntiva real: “O las FARC, o Invasión” (a lo Gadafi). Una vez tomada la decisión en Caracas contra quienes mañana le darán, sin dudarlo, una mano a sus camaradas venezolanos invadidos; el presidente Chávez para acabar de sellar el pacto policial contrainsurgente conjunto; ha debido decir públicamente (03. 06. 2011) que lo único pendiente es la entrega por parte de Santos de su archienemigo el golpista Carmona residenciado en Bogotá. Mientras tanto, la oligarquía “neogranadina” que practica muy bien el viejo dicho de “con el mazo dando y a dios rogando” le exige a través de su falsimedia más y más “cabecillas guerrilleros de verdad, y no cantautores, ni periodistas suecos de segunda categoría”.
Lo dicho: el presidente Chávez ha vuelto a quedar en su postura inicial (eso geométricamente equivale a 360º grados), pero quienes si se han movido son los demás, bien sean amigos o enemigos y en el entretanto, en los hechos, se ha dado inicio al inevitable Thermidor venezolano.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Hugo Chavez lutte pour sa survie...
http://www.abc.es/20110625/internacional/abci-hugo-chavez-estado-critico-201106251624.html
http://www.abc.es/20110625/internacional/abci-hugo-chavez-estado-critico-201106251624.html
irneh09218- Messages : 502
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Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Invisible depuis deux semaines, Chavez s'exprime sur Twitter
Reuters – il y a 17 heures
APRÈS DEUX SEMAINES D’ABSENCE, HUGO CHAVEZ S'EXPRIME SUR TWITTER
CARACAS (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui n'est plus apparu en public depuis une opération à Cuba il y a deux semaines, a diffusé vendredi plusieurs messages sur Twitter, sans rien dire de son état de santé.
Hugo Chavez, dont le silence inhabituel alimente des rumeurs de grave maladie, a salué sur le site de microblogging (@chavezcandanga) l'armée vénézuélienne à l'occasion des célébrations de la victoire du Venezuela sur les forces coloniales espagnoles en 1821.
Le ministre de la Défense Carlos Mata Figueroa a assuré jeudi que le président vénézuélien était "plus fort que jamais" mais qu'il ne rentrerait pas dans son pays avant d'y être prêt.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne, Nicolas Maduro, a ajouté vendredi que les responsables gouvernementaux étaient constamment en contact avec le chef de l'Etat, qui tient selon lui fermement les commandes du pays.
Hugo Chavez a été opéré le 10 juin d'un abcès pelvien, à la fin d'une tournée dans la région. Il n'a plus été vu en public depuis, à l'exception de quelques photos.
Daniel Wallis, Jean-Stéphane Brosse pour le service français
La Cia/Nsa/etc a probablement finit par l'atteindre... Aux yeux des Kapitalistes il est devenu trop gênant...
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
http://www.liberation.fr/monde/01012345524-hugo-chavez-dans-un-etat-critique
26/06/2011 à 10h03
Hugo Chavez dans un «état critique»?
Hugo Chavez le 15 janvier 2011 à Caracas. (© AFP Miguel Gutierrez)
Le président vénézuélien Hugo Chavez, opéré à Cuba le 10 juin dernier, se trouve dans "un état critique" a affirmé samedi le journal de Miami en langue espagnole El Nuevo Herald, aussitôt démenti par le gouvernement de Caracas.
Le président Chavez est "dans un état critique. Il n'est pas à l'article de la mort, mais dans un état critique et, de fait, compliqué", a indiqué le quotidien de Miami citant des sources du renseignement américain non identifiées.
"La droite nationale et internationale est comme folle, et se frotte les mains (...) en parlant même de la mort du président", a répliqué le vice-président vénézuélien Elias Jaua. "Nous avons Chavez pour longtemps", a-t-il ajouté.
"Le président Chavez se remet bien de son opération. Que les ennemis cessent de rêver", a écrit pour sa part le secrétaire d'Etat pour l'Europe, Temir Porras, sur son compte Twitter.
"Ne vous faites pas l'écho de ce que dit la canaille. Le commandant est en train de se remettre", a renchéri le ministre de l'information, Andrés Izarra.
Chavez, 56 ans, a dû être opéré d'urgence à La Havane où il se trouvait en visite officielle, officiellement d'un abcès pelvien, du à une accumulation de pus dans la région inférieure de l'abdomen.
Pour l'instant, aucun rapport médical n'a évoqué le degré de gravité de l'opération.
L'absence d'informations officielles et le silence de Chavez, en général omniprésent dans les médias, ont alimenté les rumeurs sur son état de santé.
Vendredi le président vénézuélien a repris son activité sur Twitter, interrompue depuis le 4 juin, pour envoyer ses félicitations aux militaires de son pays à l'occasion du jour des forces armées, sans faire mention de son état de santé ni de son retour au Venezuela.
Samedi il a annoncé par la même voie que sa fille cadette et ses trois petits-enfants lui avaient rendu visite, mais sans rien dire non plus sur sa santé.
Sur la toile, plusieurs rumeurs circulaient, certaines évoquant une maladie en phase terminale ou une opération de chirurgie esthétique, d'autres un subterfuge du président pour renforcer son aura avant la présidentielle de 2012, au cours de laquelle il briguera un nouveau mandat.
(Source AFP)
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Hugo Chavez est foutu : cancer. Fukujima l'a tuer.
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Venezuela, Révolution Bolivarienne !
Salut camarades,
Attendons un peu après le retour d'Hugo Chavez, de Cuba, au Venezuela, aujourd'hui...
Cependant, effectivement que cette situation pose problème, celui aussi l'avenir dans un conxte généralement difficile, de la Révolution Bolivarienne, la réponse de la CMI - Venezuela, qui est désolé en espagnol, au delà de la maladie d'Hugo Chavez (et pour le coup BV, ton commentaire est oiseux au mieux), la continuation du processus révolutionnnaire...
http://www.luchadeclases.org.ve/venezuela-leftmenu-161/7035-enfermedad-chavez
Ante la enfermedad del presidente Chávez, la clase trabajadora y el pueblo revolucionario deben ponerse al frente de la revolución
Escrito por Lucha de Clases / CMI Venezuela
Viernes 01 de Julio de 2011
Este jueves 30, a las 9pm el presidente Chávez se dirigió al pueblo venezolano en cadena nacional para informar sobre su estado de salud, explicando que fue operado en Cuba para extirparse un tumor cancerígeno. Ésta noticia plantea un nuevo escenario para la revolución y la lucha de clases en Venezuela, en la cual es aún más necesario que el pueblo trabajador tome las riendas y garantice la continuidad de la revolución.
En el corto mensaje que leyó el presidente dónde manifestó su estado de salud, dejó claro que todavía sigue al mando del gobierno venezolano, pero que debe seguir el tratamiento y las instrucciones de su equipo médico. Esto acaba con las falsas matrices de opinión que los medios privados pretendieron crear acerca de este tema. Los chismes sobre un "vacío de poder" no quedaron en Venezuela, sino que se han escuchado en medios internacionales como El País de España o la BBC de Gran Bretaña. Forman parte de un cerco mediático internacional contra la revolución bolivariana, con miras al debilitamiento de ésta ante las elecciones presidenciales de 2012.
Igual que en el levantamiento cívico-militar del 4 de febrero de 1992, el presidente Chávez dio la cara y habló directamente al pueblo venezolano. El mismo presidente Chávez admitió que "el error fundamental" ha sido el exceso, las presiones y el ritmo que él mismo proceso le ha impuesto en los últimos años. Según su anuncio el tratamiento médico requerirá un tiempo prudencial para su total recuperación, y aún cuando no deja sus funciones como presidente, está claro que su equipo de gobierno sostendrá gran parte de la responsabilidad que el tiene como presidente.
Este acontecimiento, tan importante y decisivo para la revolución, se da en un momento en el que la lucha de clases ha llegado a un punto donde las contradicciones entre la oligarquía y la clase obrera son más irreconciliables que nunca. Mientras el pueblo revolucionario está exigiendo radicalizar la revolución, cumplir con la Gran Misión Vivienda, además de sacar a los corruptos y burócratas del estado, la burguesía y el imperialismo se centran en el saboteo económico, la manipulación mediática, las sanciones contra PDVSA y su plan desestabilizador de siempre.
Ahora claramente se siente la importancia de su figura. Lo cierto es que ningún otro integrante del gobierno goza siquiera de la mitad de la popularidad de Chávez entre las masas. Todo este problema, muestra que no es posible basar la revolución en un solo hombre. El propio Chávez ha dicho esto en más de una ocasión, y ha intentando formar un partido de masas, el PSUV, que podría jugar un rol más allá de las batallas electorales. Pero desgraciadamente, este partido ha sido secuestrado en muchos estados por una burocracia que no está interesada en la verdadera formación de cuadros revolucionarios.
La ausencia de Chávez da pie para que la derecha intente apoyarse en los sectores reformistas y tendedores de puentes para frenar el rumbo de la revolución, las expropiaciones y el control obrero. La oposición sabe que Chávez es el único dirigente de la revolución que puede dar un verdadero liderazgo y unificar las filas del movimiento bolivariano. También están perfectamente conscientes de que el presidente hasta ahora ha estado cien veces a la izquierdas de todos los dirigentes ínter-medios en su movimiento. Con uno de estos últimos a la cabecera de la revolución, sería mucho más fácil negociar para desviarlo o dividirlo, para posteriormente derrotarla de una vez por todas.
Ante este panorama, la sección venezolana de la Corriente Marxista Internacional, agrupada alrededor del periódico Lucha de Clases, llama a todos los sectores revolucionarios a la unidad entorno a un programa que garantice el triunfo de la revolución socialista:
1.La consigna central debe ser: ¡Vigilancia revolucionaria! Organizarnos desde las bases para garantizar que se cumplan las órdenes y lineamientos del presidente Chávez como lo son: El Control Obrero, todo el poder para el pueblo, ninguna reconciliación con la derecha, lucha contra el burocratismo y la corrupción.
2.De acuerdo a esta consigna, hay que extender el Control Obrero a todas las instituciones y empresas del estado. Abrir los libros de cuenta y abolir la desigualdad salarial entre los altos funcionarios y los trabajadores de base.
3.Construir los consejos de trabajadores y trabajadoras en todos los espacios y vincularlos a nivel estadal y nacional, con voceros elegíbles y revocables en cada instancia. Tal como muestra el gran encuentro nacional celebrado en el mes de mayo en Ciudad Guayana por el Control Obrero, esta consigna no es utópica sino una posibilidad real.
4.Para cumplir con la Misión Vivienda y construir las dos millones de casas para el pueblo, hace falta hacer un verdadero plan socialista bajo el liderazgo de los trabajadores del cemento, del hierro y todos los materiales de construcción. Además urge la nacionalización de la banca y el monopolio estatal del comercio exterior para planificar la economía nacional.
5.Unidad entre los sectores revolucionarios en el PSUV para rescatar la democracia dentro del partido y construir una dirección capaz de hacer realidad el programa socialista, establecido en el libro rojo que, entre otras cosas, habla de la nacionalización de los monopolios y del latifundio.
En este sentido, el mismo presidente Chávez hizo un llamado al pueblo revolucionario y sus "aguerridos trabajadores", a tomar las riendas de la revolución; "todo y uno solo en mi corazón les digo que el querer hablarles hoy de nueva escalada hacia el retorno no tiene nada que ver ya conmigo mismo sino con ustedes pueblo patrio, pueblo bueno".
¡Camaradas! ¡El tiempo es corto! La contrarrevolución está preparando una nueva ofensiva ¡Si no actuamos decisivamente para derrotar la oligarquía, ésta terminará derrotando a nosotros!
Attendons un peu après le retour d'Hugo Chavez, de Cuba, au Venezuela, aujourd'hui...
Cependant, effectivement que cette situation pose problème, celui aussi l'avenir dans un conxte généralement difficile, de la Révolution Bolivarienne, la réponse de la CMI - Venezuela, qui est désolé en espagnol, au delà de la maladie d'Hugo Chavez (et pour le coup BV, ton commentaire est oiseux au mieux), la continuation du processus révolutionnnaire...
http://www.luchadeclases.org.ve/venezuela-leftmenu-161/7035-enfermedad-chavez
Ante la enfermedad del presidente Chávez, la clase trabajadora y el pueblo revolucionario deben ponerse al frente de la revolución
Escrito por Lucha de Clases / CMI Venezuela
Viernes 01 de Julio de 2011
Este jueves 30, a las 9pm el presidente Chávez se dirigió al pueblo venezolano en cadena nacional para informar sobre su estado de salud, explicando que fue operado en Cuba para extirparse un tumor cancerígeno. Ésta noticia plantea un nuevo escenario para la revolución y la lucha de clases en Venezuela, en la cual es aún más necesario que el pueblo trabajador tome las riendas y garantice la continuidad de la revolución.
En el corto mensaje que leyó el presidente dónde manifestó su estado de salud, dejó claro que todavía sigue al mando del gobierno venezolano, pero que debe seguir el tratamiento y las instrucciones de su equipo médico. Esto acaba con las falsas matrices de opinión que los medios privados pretendieron crear acerca de este tema. Los chismes sobre un "vacío de poder" no quedaron en Venezuela, sino que se han escuchado en medios internacionales como El País de España o la BBC de Gran Bretaña. Forman parte de un cerco mediático internacional contra la revolución bolivariana, con miras al debilitamiento de ésta ante las elecciones presidenciales de 2012.
Igual que en el levantamiento cívico-militar del 4 de febrero de 1992, el presidente Chávez dio la cara y habló directamente al pueblo venezolano. El mismo presidente Chávez admitió que "el error fundamental" ha sido el exceso, las presiones y el ritmo que él mismo proceso le ha impuesto en los últimos años. Según su anuncio el tratamiento médico requerirá un tiempo prudencial para su total recuperación, y aún cuando no deja sus funciones como presidente, está claro que su equipo de gobierno sostendrá gran parte de la responsabilidad que el tiene como presidente.
Este acontecimiento, tan importante y decisivo para la revolución, se da en un momento en el que la lucha de clases ha llegado a un punto donde las contradicciones entre la oligarquía y la clase obrera son más irreconciliables que nunca. Mientras el pueblo revolucionario está exigiendo radicalizar la revolución, cumplir con la Gran Misión Vivienda, además de sacar a los corruptos y burócratas del estado, la burguesía y el imperialismo se centran en el saboteo económico, la manipulación mediática, las sanciones contra PDVSA y su plan desestabilizador de siempre.
Ahora claramente se siente la importancia de su figura. Lo cierto es que ningún otro integrante del gobierno goza siquiera de la mitad de la popularidad de Chávez entre las masas. Todo este problema, muestra que no es posible basar la revolución en un solo hombre. El propio Chávez ha dicho esto en más de una ocasión, y ha intentando formar un partido de masas, el PSUV, que podría jugar un rol más allá de las batallas electorales. Pero desgraciadamente, este partido ha sido secuestrado en muchos estados por una burocracia que no está interesada en la verdadera formación de cuadros revolucionarios.
La ausencia de Chávez da pie para que la derecha intente apoyarse en los sectores reformistas y tendedores de puentes para frenar el rumbo de la revolución, las expropiaciones y el control obrero. La oposición sabe que Chávez es el único dirigente de la revolución que puede dar un verdadero liderazgo y unificar las filas del movimiento bolivariano. También están perfectamente conscientes de que el presidente hasta ahora ha estado cien veces a la izquierdas de todos los dirigentes ínter-medios en su movimiento. Con uno de estos últimos a la cabecera de la revolución, sería mucho más fácil negociar para desviarlo o dividirlo, para posteriormente derrotarla de una vez por todas.
Ante este panorama, la sección venezolana de la Corriente Marxista Internacional, agrupada alrededor del periódico Lucha de Clases, llama a todos los sectores revolucionarios a la unidad entorno a un programa que garantice el triunfo de la revolución socialista:
1.La consigna central debe ser: ¡Vigilancia revolucionaria! Organizarnos desde las bases para garantizar que se cumplan las órdenes y lineamientos del presidente Chávez como lo son: El Control Obrero, todo el poder para el pueblo, ninguna reconciliación con la derecha, lucha contra el burocratismo y la corrupción.
2.De acuerdo a esta consigna, hay que extender el Control Obrero a todas las instituciones y empresas del estado. Abrir los libros de cuenta y abolir la desigualdad salarial entre los altos funcionarios y los trabajadores de base.
3.Construir los consejos de trabajadores y trabajadoras en todos los espacios y vincularlos a nivel estadal y nacional, con voceros elegíbles y revocables en cada instancia. Tal como muestra el gran encuentro nacional celebrado en el mes de mayo en Ciudad Guayana por el Control Obrero, esta consigna no es utópica sino una posibilidad real.
4.Para cumplir con la Misión Vivienda y construir las dos millones de casas para el pueblo, hace falta hacer un verdadero plan socialista bajo el liderazgo de los trabajadores del cemento, del hierro y todos los materiales de construcción. Además urge la nacionalización de la banca y el monopolio estatal del comercio exterior para planificar la economía nacional.
5.Unidad entre los sectores revolucionarios en el PSUV para rescatar la democracia dentro del partido y construir una dirección capaz de hacer realidad el programa socialista, establecido en el libro rojo que, entre otras cosas, habla de la nacionalización de los monopolios y del latifundio.
En este sentido, el mismo presidente Chávez hizo un llamado al pueblo revolucionario y sus "aguerridos trabajadores", a tomar las riendas de la revolución; "todo y uno solo en mi corazón les digo que el querer hablarles hoy de nueva escalada hacia el retorno no tiene nada que ver ya conmigo mismo sino con ustedes pueblo patrio, pueblo bueno".
¡Camaradas! ¡El tiempo es corto! La contrarrevolución está preparando una nueva ofensiva ¡Si no actuamos decisivamente para derrotar la oligarquía, ésta terminará derrotando a nosotros!
Gayraud de Mazars- Messages : 545
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