Front national
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Re: Front national
Municipales à Paris : le FN soutient son candidat ex-mannequin dénudé Sébastien Lernould 23/12
Bruno Clavet est le candidat du Front national dans le IIIe arrondissement de Paris et le restera. Les clichés du jeune homme qui circulent sur Internet où on le voit poser en slip dans des positions lascives et même parfois nu, ne remettent pas en cause sa place au sein du FN. « La position officielle c'est de le maintenir comme candidat, bien sûr » , répond Nicolas Bay, directeur de la campagne des municipales du parti, joint par leparisien.
Le jeune homme, qui se présente désormais comme «étudiant en stratégie et affaires publiques», a réalisé une série de photos en 2012, alors qu'il vivait à New York. Elles sont remontées à la surface, au moment de la présentation par le FN de ses têtes de liste pour les municipales à Paris. « Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien fait de mal » , nous avait déjà confié Bruno Clavet la semaine dernière, ajoutant qu'il « ne faisait pas de politique à l'époque. »
Il pose avec Jean-Marie Le Pen
Un argument partagé par la direction du FN. « Ca n'appelle pas de commentaires particuliers parce que cela relève de sa vie privée. Ces clichés correspondent à une activité de mannequinat dans une période antérieure de sa vie. Cela n'interfère pas dans son engagement politique » , déclare Nicolas Bay, également secrétaire général adjoint du Front national.
Brunot Clavet, qui a la particularité également d'avoir participé en 2009 au télé-crochet musical X Factor, nous avait assuré qu'il était, dans cette histoire, «soutenu par des dirigeants nationaux du FN qui comprennent. » Il vient d'en apporter la preuve sur son nouveau compte Twitter, ouvert il y a quatre jours. Il publie lundi matin une photo de lui avec Jean-Marie Le Pen, le président d'honneur et fondateur du parti, qui pose tout sourire à se côtés. « J'ai eu le plaisir d'être reçu chez J-M Le Pen qui m'a fait part de son soutien » , écrit-il.
L'affaire avec Boris Boillon était « différente »
Une vidéo de Marine Le Pen a resurgi la semaine dernière sur les réseaux sociaux . Elle date de 2011, quand la présidente du Front national avait brandi sur un plateau télé une photo de Boris Boillon en slip, alors qu'il était l'ambassadeur de France en Tunisie. Elle avait demandé sa démission, pour « l'honneur et la dignité des Français » après que Boris Boillon l'avait postée sur un site. «La situation est complètement différente», rétorque Nicolas Bay, « Boris Boillon, avait publié cette photo alors qu'il était en poste. Ca n'a rien à voir. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
La liste FN de Nevers accueille un membre du Bloc identitaire Ivan Valerio 24/12
En novembre 2012, Marine Le Pen excluait toute alliance avec le Bloc identitaire. "Ils contestent le rôle fondamental de la Nation", sont "européistes", "régionalistes", disait-elle, pour expliquer que son parti ne se rapprocherait pas de ce mouvement d'extrême droite.
Mais localement, pour les élections municipales, les choses ne se passent pas toujours aussi simplement. A Nevers, dans la Nièvre, la liste menée par Valérie Renard va bien accueillir un membre du Bloc identitaire : Damien Baudry. Et un ancien de ce groupe d'extrême droite, Stéphane Somazzi.
(Capture d'écran du site de campagne de Valérie Renard)
Les deux hommes ont porté les couleurs du Bloc identitaires, notamment lors des dernières élections cantonales.
Contacté par le Lab, Marcel Stéphan, secrétaire départemental du Front national justifie cette présence par une position personnelle de Damien Baudry, "qui vient en son nom propre".
Il n'y a personne du Bloc identitaire dans la Nièvre à part Damien Baudry. Il se revendique toujours Bloc identitaire, et a décidé de rejoindre la liste de Nevers en son nom propre. II milite déjà avec nous depuis des années.
"C'est un choix que j'ai fait et que j'assume", raconte Marcel Stéphan. Et pour s'en expliquer, il met en lumière le profil de Damien Baudry :
Il n'y a aucune alliance. Damien, ce n'est pas un identitaire gros bras tatoué, c'est un jeune qui est très bien, qu'on aimerait garder au FN.
Pour le cas de Stéphane Somazzi, Marcel Stéphan parle "d'un écart de six mois au Bloc identitaire".
Sollicité par le Lab, Stéphane Somazzi confirme avoir été candidat aux cantonales pour le Bloc identitaire. "Mais Marine m'a donné envie de revenir au Front", se défend-t-il.
Pour le secrétaire départemental du FN, même sur le fond, le problème ne se pose pas. Pour lui, leurs idées sont largement compatibles :
90% du programme est le même… ils sont comme nous. En plus, sur la Nièvre, ce ne sont pas des identitaires régionalistes. Damien Baudry est plutôt un nationaliste.
Marcel Stéphan doit rencontrer Marine Le Pen début 2014. Et il compte bien défendre sa position, indique-t-il : "Marine a donné des consignes assez claires : pas d'alliance avec le Bloc identitaire, mais individuellement, on a aussi des socialistes, des UMP qui nous rejoignent."
Contacté, le Front national et Nicolas Bay, en charge des municipales, n'a pas (encore) répondu à nos sollicitations.
A Béziers, la liste menée par Robert Ménard, et soutenue par le Front national connait la même situation. Dans son équipe, il compte sur deux membres du Bloc identitaire, Arnaud Naudin et Christophe Pacotte. "Ils nous aident dans la campagne. Ils sont les bienvenus", avait déclaré Robert Ménard.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Espagne: Jean-Marie Le Pen se félicite du projet de loi limitant l'avortement 22/12
Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a salué lundi matin par un tweet l'adoption en Espagne d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement, y voyant le "souci du respect de la vie".
"Le projet de loi espagnol sur l'avortement prouve que l'on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie", écrit Jean-Marie Le Pen sur le réseau social où il a récemment ouvert un compte, @lepenjm.
La présidente du FN Marine Le Pen avait critiqué pendant la campagne présidentielle de 2012 les "avortements de confort" et avait émis l'idée de ne pas rembourser les interruptions volontaires de grossesse en cas de problèmes budgétaires.
Le porte-parole du PS, David Assouline, a répondu au président d'honneur du FN lors d'une conférence de presse, regrettant que "Jean-Marie Le Pen retrouve une nouvelle jeunesse chaque fois qu'il s'agit d'attaquer l'égalité".
"Cette proposition de loi rappelle que même les acquis qui paraissent irréversibles ne le sont pas pour toujours", a lancé le sénateur PS, souhaitant que "le Parlement espagnol ne confirme pas une telle régression".
Le projet de loi espagnol replace le pays parmi les plus restrictifs en ce qui concerne l'avortement en Europe.
Il annule de fait la loi de 2010 qui autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus. Cette loi était, avec le mariage homosexuel, l'une des réformes phare de l'ex-gouvernement socialiste.
Le texte ne prévoit une autorisation d'avortement que dans deux cas très précis : que l'interruption de grossesse soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le candidat du FN est-il ce templier qui n’aime pas les « muzz » ? Rémi Noyon 23/12
Visiblement, ça ne rentre pas. Voilà des mois que Marine Le Pen se tue à répéter que ses candidats doivent être les plus lisses possible sur les réseaux sociaux. Et pourtant, on ramasse encore quelques saillies grassement racistes sur Facebook. Sous pseudonyme, il est vrai.
C’est un groupe proche de la mouvance « antifa » qui attire notre attention sur la page d’un certain Jacques de Molay. Rien à voir avec le Gérard Depardieu ventripotent des « Rois Maudits » (2005). Sur Facebook, le « dernier des Templiers » sert de cache-sexe à un internaute qui présente d’étranges similitudes avec la tête de liste Front national à la Ferté-sous-Jouarre, en Seine-et-Marne.
« Des oreilles de cochon plein le jardin »
Au départ, ça ressemble à une page d’adolescent raide dingue d’heroic fantasy. Ça grouille de cuir, d’incisives et de chevaliers musculeux au regard ténébreux. Et puis en descendant, on tombe sur une cible criblée de plombs. Le message, posté le 18 novembre, présente au moins le mérite de la clarté.
Un peu plus loin, Jacques de Molay partage un photo-montage de chien qui défèque sur La Mecque et dit ne jamais vouloir « être soumis » à l’Islam, « cette merde ».
« Que les gauchos me mémorisent »
Un « faisceau d’indices » lie cette page Facebook à un certain Jean-Christophe Louche, candidat FN pour les municipales à La Ferté-sous-Jouarre, ville de 10 000 habitants où Marine Le Pen a attiré 22,96% des suffrages au premier tour de la présidentielle.
L’URL de la page Facebook se termine par « chris.jean », diminutif inversé du prénom du candidat ;
deux photos de Jean-Christophe Louche y ont été publiées, dont l’une avec cette mention :
« Quelle Gaucho et Anti fa me regarde bien et me mémorise, j’attends tout ces connards de pieds ferment. (sic) »
l’une de ces photos ne semble pas avoir été publiée ailleurs, ce qui tendrait à prouver que Jean-Christophe Louche est bien l’auteur de la page ;
le compte d’une certaine Katnaya La Furtive commente à la fois la page de Jacques du Molay et celle, « officielle », de Jean-Christophe Louche. Ce dernier admet connaître ladite Katnaya.
en infiltrant les amis Facebook de tout ce joli monde, les patrouilleurs proches des « antifa » ont fini par récupérer le message suivant :
Ainsi, Jean-Christophe Louche aurait donc :
une page Facebook « officielle », sans trop d’aspérités, se contentant de commenter des faits divers du Parisien ou de renvoyer vers des déclarations de Marine Le Pen ;
et une page « chevalier », sur laquelle il est expliqué que les femmes musulmanes, c’est « beurk » et qu’il faudra s’occuper des « muzz » après le 30 mars prochain, date du second tour des municipales.
« C’est pas moi »
Joint par Rue89, le candidat nie tout en bloc. Certes, il connaît Katnaya La Furtive, mais celle-ci a « très bien pu se laisser abuser » :
« Je ne suis pas le créateur de cette page, je ne connais pas son existence. Je pense que c’est quelqu’un qui veut me créer des soucis. En tant que candidat, beaucoup de gens du Front de Gauche cherchent à me nuire. »
Bizarrement, quelques minutes après notre coup de téléphone, la page est désactivée...
« Je ne peux arrêter pour la France »
Après la publication de cet article, Jean-Christophe Louche a mis en ligne un texte sur le compte de campagne « Ferté bleu marine » :
« Bonjour à tous les Patriotes. Je viens d’être appelé par un journaliste de Rue 89, me stipulant qu’il souhaitait publier un article sur moi avec capture d’écran, des messages en mp, avec un soit disant pseudo.
Je lui ai dis que toute publication calomnieuse et diffamatoire fera l’objet d’une plainte.
Je préviens ici même que toute usurpation de mon identité, fera l’objet d’une plainte au pénal à ce sujet.
Méfiance mes amis (es), ne laissons pas intimider par des journalistes aux services du pouvoir. Ce pseudo a été dénoncé et fermer sans délai.
Merci par avance de bien vouloir vérifier l’ensemble de vos contacts. Car je fermerais sans délai la page FERTE BLEU MARINE et celle ci, sans délai.
Merci de votre compréhension. Je ne peux arrêter pour la France.
Je ne ferais aucun cadeau à ceux qui veulent me salir. Ma détermination est sans faille.
Merci de bien vouloir vérifier l’ensemble de ses sources et amis (es). Si je trouve la personne qui a essayé de me nuire à plus tôt intérêt à ce retirer tout de suite, car si je l’a trouve elle entendra parler de la France.
Vive la France Libre, Vive la Résistance Française. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Jean-Marie Le Pen réitère des propos injurieux envers les Roms avec AFP 27.12
L'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a répété vendredi 27 décembre des propos pour lesquels il a récemment été condamné, selon lesquels, « comme les oiseaux », les Roms « volent naturellement ». « J'ai rappelé une phrase que m'avait rapportée un Rom en disant : “Vous savez, nous, on est comme les oiseaux, on vole naturellement”, a assuré M. Le Pen dans son journal de bord vidéo hebdomadaire. Ça veut dire que [les Roms] volent à travers les frontières, ils passent par-dessus les frontières pour venir jusqu'à chez nous », a poursuivi le dirigeant historique du Front national.
Le 22 septembre 2012, à l'université d'été du parti d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen avait enchaîné les provocations sur l'immigration, thème fétiche du Front national, sous les yeux de sa fille Marine. Moquant les Roms, il avait suscité rires et applaudissements nourris en leur attribuant la phrase : « Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement. » Le 19 décembre, Jean-Marie Le Pen a été condamné à 5 000 euros d'amende pour injure publique envers un groupe de personnes en raison de son appartenance à une ethnie.
« PROPOS NAUSÉEUX »
« Jean-Marie Le Pen croit certainement que les Roms sont une race inférieure », avait alors dénoncé Pierre Mairat, avocat et coprésident du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), lors de l'audience, le 14 novembre. « Il leur prête un attribut de vol génétique, héréditaire, [qui nourrit un] sentiment de haine et de détestation », avait-il poursuivi.
Pour son confrère, Me Stéphane Lilti, conseil de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), la « jubilation de Jean-Marie Le Pen [de son] calembour raciste [provoque un] profond sentiment de dégoût ». Mario Pierre Stasi, avocat de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), considère quant à lui qu'il ne s'agit ni d'humour ni de controverse politique, mais de « propos nauséeux ».
Dans la même allocution vidéo, Jean-Marie Le Pen s'est élevé vendredi contre toute volonté de changer le nom du parti, une possibilitéavancée par sa fille Marine Le Pen, affirmant que c'était « complètement débile », « scandaleux » et « impensable ». « Ce nom a été honoré, il a créé une condition d'existence d'un parti politique français depuis quarante ans, et il a été soutenu par des milliers, des centaines de milliers de sacrifices de militants et adhérents du FN », plaide son président d'honneur.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le grand cirque médiatique de la cantonale de Brignoles 27/12
Brignoles, en long, en large et… souvent de travers. Sur les chaînes d'info en continu, dans les news mags, la presse parisienne, les flashes radio et jusqu'aux médias sud-coréens ou polonais, la ville est sous le feu des projecteurs. Le centre du monde. Le foyer d'une contestation qui ronge tout un pays.
Du moins tente-t-on de le faire croire. Brignoles, baromètre politique d'un Hexagone en crise. Cité où se cristallisent tous les maux de la société. De cette élection cantonale partielle, les médias nationaux s'empressent de tirer des tendances de fond. Ils n'étaient pourtant guère nombreux au soir du premier tour, le 6 octobre, pour assister à l'élimination de la gauche divisée. Dès le lendemain, la ruée médiatique d'une nuée de journalistes gagnait les rues. Et le candidat Front national, Laurent Lopez, qualifié pour le second tour, déjà donné vainqueur à longueur de micro-trottoir.
Rock stars sur tapis rouge
Chômage, insécurité, précarité, gauche au pouvoir… tous les indicateurs seraient au rouge dans ce petit pays que l'on découvre bassin minier désaffecté. Les corons oubliés du sud. Une population paupérisée. En proie à la pire des délinquances organisées. Le maire, Claude Gilardo, donnera plus d'une vingtaine d'interviews pour rétablir certaines vérités. Démonter les clichés véhiculés… Propulsé star du petit écran en l'espace d'un instant, Laurent Lopez les enchaînera sans relâche. En prenant soin de choisir ses interlocuteurs, souvent complaisants. Du moins, pas trop dérangeants. Pour, l'équipe du Petit journal, c'estpersona non grata… Un grand cirque médiatique, jusqu'à l'apogée télévisé, au soir du second tour, le 13 octobre. Les fauves sont lâchés dans l'arène.
Un (non) événement ?
Dans un hall des expositions transformé pour l'occasion en centre de presse, le citoyen lambda venu assister au dépouillement peine à se frayer un chemin. Direct d'IBFMCI oblige, les perches et caméras barrent la route, quand ce ne sont pas les gorilles d'un certain parti… Nos journalistes doivent jouer des coudes, histoire de rappeler qu'eux, ils bossent ici à l'année. Connaissent le terrain. Pas comme les VIP Marion Maréchal Le Pen ou Bruno Gollnisch, venus s'offrir une tribune gratos et sur-mesure. Explosion de joie à la proclamation des résultats. À croire qu'une présidentielle se jouait ce soir-là…
Lundi matin, gueule de bois. Au café, ce n'est pas tant l'élection d'un conseiller général FN - Jean-Paul Dispard l'avait déjà été en 2011, sans connaître pareil succès -, mais la déferlante médiatique que l'on commente. « On s'est fait voler notre cantonale », confie un passant désabusé. Pas faux, pour une élection aux enjeux bien limités. Cantonnés à quelque vingt mille électeurs brignolais et des communes voisines… Une grande leçon de journalisme !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
L'absentéisme du conseiller FN Wallerand de Saint-Just coûte cher PHILIPPE FLUCKIGER 27/12
L'absentéisme chronique de Wallerand de Saint-Just, élu Front national au conseil régional de Picardie, a un prix qu'on ne soupçonnait pas...
Non seulement, il aura coûté quelque 8 000 euros au groupe FN pour la seule année 2012, mais il a aussi impacté à la baisse les moyens mis à la disposition des groupes politiques, ces derniers étant indexés sur le montant des indemnités versées aux élus. La règle, mécanique, procède du Code des collectivités.
Lors du vote du budget, l'affaire a fait bondir Christophe Coulon, président du groupe UMP-Nouveau Centre, « Envie de Picardie ». « Il est inadmissible que les collaborateurs du groupe "Envie de Picardie", comme ceux des autres groupes d'ailleurs, soient pénalisés parce qu'un élu n'assume pas son mandat ! » Rappelons que toute absence non justifiée lors des sessions est sanctionnée d'une ponction sur les indemnités d'élu. Une règle vertueuse, mise en place, en son temps, à la demande du... Front national. Un groupe qui se retrouve aujourd'hui passablement gêné aux entournures.
Très occupé par son métier d'avocat au barreau de Paris, mais aussi par ses visées politiques dans la capitale (il y sera candidat aux municipales de mars prochain), Wallerand de Saint-Just aura en effet brillé par son absence tout au long de la mandature. Le FN a été contraint de faire avec, a fortiori quand la droite ne manquait pas une occasion de dénoncer le dilettantisme de l'avocat frontiste.
Michel Guiniot, le leader du Front national, tente, lui, une diversion, en fustigeant l'absentéisme passé de l'UMP, et en réclamant une quasi-fonctionnarisation des personnels attachés aux groupes politiques, afin de contourner cette règle. En vain. Le Front national devrait donc traîner l'absence de Wallerand de Saint-Just comme un boulet jusqu'aux prochaines élections régionales. À moins que, d'ici là, l'avocat ne soit élu à la mairie de Paris...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
L’impossible ménage du Front national Marine Turchi 30/10
À cinq mois des municipales, Marine Le Pen tente de contrôler l’expression de ses candidats et se félicite du « ménage » effectué dans son parti. En réalité, elle se contente d’un toilettage en contrôlant non pas les idées mais simplement leur diffusion. Des chercheurs expliquent pourquoi le grand ménage au FN est impossible.
C’est la même histoire qui recommence, encore et encore. Un candidat frontiste est pris en flagrant délit de racisme ou de xénophobie ; l’affaire est médiatisée. Marine Le Pen parle de « dérapage », suspend l’intéressé et se félicite dans les médias du « ménage » effectué par son parti. En réalité, en ciblant ces prétendues « brebis galeuses », la présidente du FN parvient à faire oublier tous les autres : ceux qui, faute d’un coup de projecteur, font encore partie des rangs du Front national. Décryptage de l’impossible ménage du FN.
« J’ai réagi avec une rapidité et une fermeté que je ne n’ai pas beaucoup vu dans d’autres partis politiques face à des brebis galeuses ou face à des dérapages. » Ce 21 octobre, sur le plateau de « Mots croisés », sur France 2, Marine Le Pen se targue d’avoir « immédiatement suspendu » Anne-Sophie Leclere, sa candidate à Rethel (Ardennes), qui a comparé Christiane Taubira à un singe (et dont la page Facebook est remplie de propos et images racistes). Au socialiste Jean-Marie Le Guen qui lui demande : « Il y en a combien par semaine qui disent tout haut ce que certains pensent tout bas ? », Le Pen, énervée, réplique : « Vous feriez mieux de suspendre M. Guérini vous ! » (voir les images à 1 h 10). Fin de la séquence.
En excluant avec fracas des candidats présentés en « erreurs de casting », Marine Le Pen marque des points. Mais ce que la présidente du FN se garde évidemment de dire, c’est que ces frontistes n’ont été sanctionnés que parce que leurs propos avaient été médiatisés. Exemple début septembre : François Chatelain, futur candidat FN aux municipales dans le Nord, poste sur Facebook plusieurs publications xénophobes (dont un drapeau israélien en train de brûler avec l’inscription « Ici, c’est la France »). Un élu UMP interpelle la présidente du FN, qui le suspend.
Un mois plus tard, à Strasbourg, le candidat FN a dû se retirer après la présentation de son programme devant la presse locale. Il prônait notamment le recours à des « chiens d’attaque » contre les délinquants.
Autre cas emblématique : la vague d’exclusions du printemps 2011. Pendant les cantonales, une photo montrant le candidat FN Alexandre Gabriac faisant un salut nazi suscite un tollé. Marine Le Pen est contrainte de réagir. Elle annonce à grands renforts de médias son exclusion et dénonce « l’entrisme d’un certain nombre de groupuscules ». Dix-sept adhérents frontistes passent devant la commission de discipline du parti. Treize seront exclus définitivement, deux pour six mois. La présidente du FN réalise une belle opération médiatique : elle donne un coup de projecteur à sa stratégie dite de « dédiabolisation » et se débarrasse du noyau de soutiens de son rival Bruno Gollnisch.
Rien de nouveau avec ces sorties xénophobes, pour le sociologue Sylvain Crépon, qui s’intéresse aux militants FN depuis 1995. Chercheur à l’université Paris-Ouest-Nanterre, auteur d’une Enquête au cœur du nouveau Front national (Nouveau Monde éditions, 2012), il se souvient de ses premiers entretiens, au milieu des années 1990 : « Dans l’entre-soi frontiste, j’entendais déjà les mêmes choses. Après m’avoir expliqué pendant deux heures qu’ils n’étaient pas racistes, certains militants parlaient de “bougnoule”, “négro”, “niakoué”. »
Pour le sociologue, la nouveauté, c’est « Internet et les réseaux sociaux ». « Le FN a beaucoup misé sur Internet, ils le voyaient comme un contre-média capable de faire passer leur vérité, déformée selon eux par des médias “aux ordres”. Mais aujourd’hui cela se retourne contre eux : ce média livre la vérité sur le FN. »
Une plongée dans les comptes Facebook et Twitter de candidats frontistes, comme l’ont fait Libération et Politis, révèle le racisme ordinaire du Front national. Fabien Engelmann, conseiller politique au dialogue social de Marine Le Pen et candidat à Hayange (Moselle), qualifie de « barbarie islamiste » un projet d’abattoir halal à Guéret, en publiant une photo de vache dont la tête dépasse d’une machine.
« Priez dans les rues, imposez-nous du halal, interdisez-nous le porc, prenez nos filles, dirigez notre pays… Tant que le Front national ne sera pas au pouvoir, vous avez tous les droits. Ouais, sauf que le Front national sera bientôt au pouvoir ! » écrivait quant à lui Jean-Bernard Formé, candidat à Lorgues (Var), le 2 juillet. Julien Dufour, tête de liste à Boulogne-Billancourt, commentait, le 13 avril 2012, une photo d’une femme intégralement voilée : « En fait, le niqab, c’est le même principe que le pékinois, on ne sait pas ce qui est le devant et ce qui est le derrière… Elle est où la tétête ? Il est où le cucul ? » Et la liste est encore longue.
« Un contrôle de la diffusion des idées, mais pas des idées elles-mêmes »
« C’est propre à ce parti, et en même temps c’est quelque chose qu’ils n’assument pas, explique Sylvain Crépon, qui décrit un FN écartelé « entre la volonté de se fondre dans le système et la nécessité de rester anti-système ». « Son capital politique, c’est sa radicalité. Marine Le Pen elle-même joue sur ces deux registres : elle prône la « dédiabolisation » tout en étant capable de dire que « La France est devenue catin d’émirs bedonnants ». »
L’historien Nicolas Lebourg, spécialiste des extrêmes droites, voit là « les limites de la normalisation » d’un Front national qui n’a « aucun impact » lorsqu’il sort de ses fondamentaux. « Quand Le Pen parle de la BCE en meeting, les militants dorment. Ils veulent qu’elle fustige les immigrés, les Roms, les musulmans, rapporte le chercheur. Début 2012, elle dégringole dans les sondages en faisant campagne sur l’économie. C’est son père qui la sauve avec plusieurs références à la seconde guerre mondiale (ici, là et encore là – ndlr). Puis il y aura la séquence Mohammed Merah. »
Car le FN, par son histoire, est étroitement lié à l’extrême droite la plus radicale. Encore aujourd’hui, la porosité est importante (lire notre enquête « FN et ultras: les preuves d’une amitié »). Mais pour Marine Le Pen, ce qui n’existe pas médiatiquement ne pose pas problème. « Il y a un côté “pas vu pas pris” qui existe dans les autres partis politiques. Sauf qu’avec le FN, on ne parle pas d’affaires politico-financières, mais d’une thématique idéologique », estime Sylvain Crépon.
Bien conscients du problème, les dirigeants frontistes tentent de contrôler les publications de leurs candidats. Début septembre, une note interne est envoyée aux secrétaires départementaux, leur demandant « de vérifier, ou de faire vérifier, que les candidats aux municipales respectent la ligne politique du Front national sur leurs blogs ou sur les réseaux sociaux ». Le 18 octobre, nouvelle polémique, et nouveau courrier : le parti réclame désormais à ses responsables locaux « un rapport ville par ville sur la bonne tenue du compte Facebook » de chaque candidat.
Un simple « toilettage » du parti, estime le sociologue Sylvain Crépon. « Pour le FN, faire le ménage ne signifie pas débusquer les candidats qui tiennent ces propos et les exclure, mais faire en sorte qu’ils fassent le ménage sur leur page Facebook, relève le chercheur. Il n’y a pas de contrôle des idées mais un contrôle de la diffusion de ces idées. »
C’est précisément ce qu’avait démontré Claire Checcaglini dans son livre Bienvenue au Front (Jacob Duvernet, 2012), après huit mois d’infiltration au FN comme militante. La journaliste y rapportait une multitude de cas concrets (lire notre article). Par exemple comment Christian Maréchal, membre de la commission de discipline du FN, s’était inquiété de savoir si l’avalanche de messages « nazis » de Jean-Paul, un militant frontiste, étaient « publics » : « Il suffit qu’un journaliste tombe là-dessus et l’information remonte (…) Toutes les histoires récentes, c’est comme ça que ça s’est passé. En commission de discipline, nous avons dû arbitrer sur des affaires qui n’auraient jamais dû sortir dans la presse. »
Autre exemple, lorsque Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du parti, est alertée par un secrétaire départemental sur les positions révisionnistes de Jacques Kotoujansky, alors conseiller santé de Marine Le Pen, elle se contente de répondre que si elle « avai(t) eu le moindre doute sur l’orientation de cette personne, (celle-ci) ne serait jamais intervenue à notre colloque ».
Pour l’historien Nicolas Lebourg, le grand ménage au Front national est de toute façon « impossible ». « De bonne foi, une partie de l’appareil essaye de le faire – c’est la ligne que défend Aliot depuis les années 1990 –, notamment à travers les formations des candidats. Mais ils n’ont pas un vivier militant stable et ils ne nomment pas leurs candidats. Comme il n’y pas de cursus honorum, des candidats leur explosent forcément dans les mains. »
D’autant que lors des formations du Front national, les fameux « Campus bleu Marine », il ne s’agit pas de « transformer ces idées », relate Sylvain Crépon. « On ne leur dit pas “non, tu ne peux pas dire cela, c’est scandaleux”, mais “tu ne peux pas dire cela comme ça”. On leur explique qu’il faut transformer un sentiment “négatif” en “positif”, en disant : “Il y a une concurrence déloyale, les salaires sont à la baisse, il faut la priorité nationale, les immigrés doivent rentrer dans leur pays, y compris pour eux puisqu’ici ils sont déracinés. » Au fil des années, le FN a usé de différents registres (économique dans les années 1980, culturel dans les années 1990, républicain et laïque aujourd’hui), mais derrière, « l’idée reste la même », analyse Sylvain Crépon : « garder la pureté identitaire ».
« L’entrisme de nouveaux groupes radicaux »
Le problème dépasse les seuls candidats aux élections. Plusieurs secrétaires départementaux sont eux-mêmes sulfureux. Épinglé à plusieurs reprises (ici et là), Rémi Carillon, patron du FN des Hauts-de-Seine, est toujours en place. Ce candidat FN aux législatives de 2012 s’est illustré par plusieurs publications plus que douteuses : la mise en ligne, sur le site du FN 92, d’une vidéo antisémite de David Duke, ancien du Ku Klux Klan, dont il juge les théories « intéressantes » ; une version satirique de “La cigale et la fourmi” (où il question d’un « gang de cafards immigrés » qui « squattent » « la maison de la fourmi devenue logement social ») ; mais aussi une tribune sur le site « Les 4 vérités » dans laquelle il prône la « méthode forte » « contre l’islamisation ».
Autre secrétaire départemental maintenu malgré son CV, Vincent Gérard, patron du FN de la Haute-Vienne, candidat frontiste régulier et ex-guitariste du groupe skinhead nationaliste Tolbiac’s Toads. En avril 2012 à Limoges, il agresse le patron d’un bar (lire notre article). Marine Le Pen promet qu’il sera démis de ses fonctions s’il est condamné.
Mais malgré sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour « violences avec ou sous la menace d’une arme », il figurait cette année au 1er Mai du FN, sur l’estrade officielle, comme secrétaire départemental. Il a même été investi comme tête de liste pour les municipales à Limoges, selon France 3. « Marine Le Pen a dit que c’était un incident mineur et qui ne justifiait pas une mise à l’écart du Front national en tant que cadre », racontait l’intéressé en septembre.
Pour Nicolas Lebourg, le Front national peut d’autant moins faire le ménage qu’il fait face à l’« entrisme » de nouveaux groupes radicaux. « Une partie des jeunes cadres du FN ont visiblement une très forte vision soralienne sur le sionisme (ex-FN, Alain Soral a fondé le club “Égalité et réconciliation” et a été candidat avec Dieudonné aux européennes de 2009 – ndlr) », observe-t-il.
Le parti a connu plusieurs vagues d’entrisme, notamment en 2007 avec l’Œuvre française, ce groupuscule antisémite et pétainiste dissous en juillet (lire notre enquête: « 40 ans d’entrisme au Front national »). À l’époque, c’est d’ailleurs « avec la bénédiction de Le Pen » que nombre de membres de l’Œuvre ont intégré le Front national, comme l’ont révélé David Doucet et Dominique Albertini dans leur Histoire du Front national (Tallandier, 2013).
Plus intéressant : dans ce livre, Bruno Bilde, alors chef de cabinet de Marine Le Pen, confirme « un entrisme extrêmement fort de l’Œuvre : en l’espace de deux ans, on estime que le nombre de militants à double appartenance est passé de 400 ou 500 ». Ce que soutenait aussi Pierre Sidos, le fondateur de l’Œuvre française, en avril : « De nombreux militants de l’Œuvre française appartiennent encore au FN, n’en déplaise à Marine Le Pen. »
« Beaucoup de jeunes investissent aujourd’hui le FN pour avoir une chance dans le jeu politique », confirme Sylvain Crépon. D’autant plus dans un parti en manque de candidats pour les élections. Face au problème, Louis Aliot a tapé du poing sur la table lors d’une récente réunion militante. « Ceux qui sont obnubilés par des événements passés et des communautés particulières n’ont rien à faire chez nous ! (…) Nous avons un programme : si vous voulez défendre autre chose il y a des groupuscules pour ça », s’est énervé le numéro deux du parti. Message subliminal, selon Lebourg : les soraliens et les racialistes ne sont pas les bienvenus.
Ces dernières années, plusieurs recrues censées incarner le prétendu « nouveau FN » se sont révélées un échec pour le parti. C’est le cas de Laurent Ozon, éphémère conseiller écologie de Marine Le Pen. Présenté comme un ancien membre des Verts, Ozon est surtout proche des identitaires. En août 2011, après la tuerie d’Oslo, il explique le massacre par « l’explosion de l’immigration en Norvège ». Tollé. La présidente du FN le désavoue en public. Il quitte le parti sept mois après son arrivée.
À l’approche des municipales, l’enjeu est de taille. Non seulement le FN doit contenir l’expression de ses candidats, mais il doit faire oublier les bilans calamiteux de ses villes dans les années 1990 (lire notre enquête). « La grande question, c’est,: est-ce que les conseillers municipaux tiendront la route ? Le but du FN est de pouvoir dire en 2017 “regardez nos élus municipaux sont de bons gestionnaires” », explique Nicolas Lebourg.
« Au FN, certains redoutent d’avoir trop de succès et donc trop de villes, car ils n’ont aucune culture de gouvernement et de gestion. Ils misent sur trois ou quatre municipalités, qu’ils veulent transformer en vitrine », confirme Sylvain Crépon. Mais « avec l’élection de conseillers municipaux frontistes, cela va devenir ingérable, estime le chercheur. Une partie va se former et se notabiliser, mais il y aura encore ce que le FN présente comme des dérapages ».
Marine Le Pen, elle, a trouvé un bouc émissaire pour faire diversion : les journalistes. Sur France 3, dimanche, elle a accusé les médias de « surveiller les candidats du FN » pour « tenter de limiter la dynamique du Front national » (lire la réponse de la Voix du Nord ici) :
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Polémique autour de la «*quenelle*» d’un jeune militant FN de Seine-et-Marne 27/12
Un site Internet antifasciste publie une photo d’un militant seine-et-marnais effectuant une "quenelle" le geste popularisé par Dieudonné. Le Front national évoque un geste antisystème et estime qu’il s’agit d’une tentative de décrédibilisation.
Le site Internet la Horde publie des photos d’un militant FN effectuant « une quenelle », le geste polémique popularisé par Dieudonné (DR)
L’humoriste Dieudonné est au cœur de l’actualité nationale. Par le biais de la sortie médiatique de Manuel Valls qui souhaite interdire ses spectacles ou le geste du footballeur Nicolas Anelka sur un terrain anglais ce week-end. La « quenelle », geste fétiche de l’humoriste controversé, a été reprise par des militants du Front national en Seine-et-Marne. Dans une publication du vendredi 27 décembre, le site Internet La Horde – qui se présente comme « méchamment antifasciste » – diffuse une série de photos parmi lesquels se trouve un militant du Front national, habitant de Nandy, qui pose devant des affiches et effectuant une « quenelle ».
Cette position, qui consiste à tendre un bras vers le sol et replier l’autre à hauteur d’épaule, fait l’objet d’une polémique. La « quenelle » est considérée par certains comme un geste antisémite et pour d’autres comme un simple geste antisystème. Contacté, le site Internet La Horde explique « vouloir montrer que malgré ce qui est raconté dans les médias, le FN n’est pas devenu fréquentable et qu’il compte toujours dans ses rangs des militants appartenant à la frange la plus dure de l’extrême droite. »
« Ce militant n’est absolument pas antisémite »
Une version que réfute le Front national à l’échelon local. « Je connais ce militant et c’est quelqu’un qui n’est absolument pas antisémite », assure Arnaud Lavielle, le directeur de campagne du FN 77 pour la 11e circonscription. « Je l’ai eu au téléphone, il m’a dit que c’était pour se moquer de Dieudonné et faire un pied-de-nez au système. » Et d’ajouter : “La quenelle n’est pas propre au FN, on la voit partout dans les médias. Des gens de tous les partis et de toutes sensibilités la font.“
Au niveau politique, la « quenelle » avait été utilisée par Dieudonné en 2009, sur l’affiche de campagne de sa liste « antisioniste. » Le journal Le Monde rappelle que l’humoriste avait expliqué sa démarche, disant vouloir « glisser une petite quenelle dans le fond du fion du sionisme. » Pour La Horde, “les personnes qui font ce geste cautionnent le positionnement idéologique de Dieudonné.” Mais Adrien Desport, secrétaire adjoint du FN 77 de répondre : “La position du parti au niveau national est que la quenelle est un geste antisystème. Si un militant se réclamait de l’antisémitisme il serait immédiatement exclu.”
D’après les responsables locaux, la publication sur le site « n’a pour seul objectif que de décrédibiliser le FN avant les municipales. » Plusieurs candidats seine-et-marnais (mais ne faisant pas ce geste) apparaissent d’ailleurs sur les autres clichés. Une attaque dont La Horde n’a que faire : « Nous sommes un site antifasciste, nous combattons le Front national. » Et Adrien Desport de conclure : « Nous n’allons pas y prêter attention. Ils cherchent à nous déstabiliser mais cela ne nous atteint pas. »
L’article complet à lire dans La République de Seine-et-Marne du lundi 30 décembre.
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Roubaix : Luc Van Engelandt quitte la tête de liste FN et charge Françoise Coolzaet Charles-Olivier Bourgeot 03/01
À deux mois et demi du premier tour des élections municipales, le Front national n’a plus de tête de liste. Luc Van Engelandt, qui avait remplacé Françoise Coolzaet cet automne, se retire à son tour. Cet ancien militant du MNR, adversaire du FN en 2008 mais investi en novembre, dénonce l’attitude de la précédente tête de liste, aujourd’hui numéro 2 sur la liste FN à Lille, et la présente comme la cause de son retrait.
Depuis son investiture à la tête du FN de Roubaix à la place de Françoise Coolzaet, « avec mes amis roubaisiens et les militants du FN et RBM, nous avons travaillé à la constitution de la liste pour les élections municipales et avons remis sur les rails la communication du FN », écrit-il dans un communiqué avant d’expliquer la raison de son retrait.
Luc Van Engelandt charge lourdement la précédente tête de liste qu’il accuse d’avoir écorné l’image du Front national à Roubaix. « Depuis début décembre et les différents propos et attitudes de Madame Coolzaet, (elle) avait été plus que décrédibilisée par la presse locale, à juste titre d’ailleurs », poursuit-il, assurant que le départ de celle-ci, justifié à l’époque par des raisons professionnelles, était en réalité une « sanction ».
Françoise Coolzaet n’a « jamais accepté sa mise à l’écart »
« Pendant ces deux mois, Françoise Coolzaet qui n’a jamais accepté sa mise à l’écart, n’a eu de cesse d’entraver les démarches que nous devions réaliser notamment auprès de la préfecture du Nord », explique-t-il sans plus de précisions avant de fustiger « la vision étriquée et bornée de la politique » de celle qui est aujourd’hui numéro 2 sur la liste FN de Lille derrière Éric Dillies.
L’homme qui a reçu l’investiture du parti sans en prendre la carte assure par ailleurs que s’il se retire de la tête de liste « Rassemblement bleu marine pour Roubaix », il participera à « ce combat » aux côtés des militants roubaisiens. Encore faut-il qu’à quelques semaines du premier tour, le Front national trouve une nouvelle tête de liste…
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
À Roubaix,le suicide du FN Bruno Renoul 03/01
En deux mois, le FN a sabordé sa campagne municipale… Pourra-t-il rebondir ?
Ces derniers temps, dans les états-majors politiques roubaisiens, on parlait beaucoup du FN. Après le retrait de Françoise Coolzaet, dont les gaffes faisaient sourire ses adversaires, la candidature de Luc Van Engelandt, arrivé début décembre aux manettes de la liste du « Rassemblement bleu marine », était considérée beaucoup plus sérieusement. L’ancien mégrétiste, qui avait fait chuter le FN aux portes du second tour en 2008, est un Roubaisien de longue date, impliqué dans la vie locale, et qui plus est médecin de proximité.
Bref, dans un contexte où le FN grimpe à mesure que la France s’effondre, les leaders politiques roubaisiens avaient de quoi craindre un candidat d’apparence discrète et solide.
Mais en politique, il faut toujours se méfier. Ou au choix, ne jamais désespérer. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, et vice-versa. Luc Van Engelandt était moins solide qu’on aurait pu le croire. Se disant victime des attaques en sous-main de Françoise Coolzaet, qui n’aurait pas digéré de quitter la tête de liste roubaisienne, celui-ci vient d’annoncer son retrait pur et simple de la course.
Pour le FN, le combat devient très compliqué. S’il veut figurer au premier tour des municipales, le parti de Marine Le Pen va devoir trouver un remplaçant au pied levé : or tout candidat devant être inscrit sur les listes électorales avant le 1er janvier, cela interdit désormais tout parachutage.
La messe n’est pas encore dite pour le FN, qui sait que dans ce contexte de crise, des voix se porteront quoi qu’il arrive sur n’importe quel candidat. Mais l’hypothèse d’un bon score, voire d’une surprise frontiste, s’éloigne. Bref, c’est un suicide pour le Front national, qui depuis des années rechigne à s’investir dans une ville qu’il juge sociologiquement défavorable. Alors qu’il avait ce coup-ci un véritable boulevard devant lui.
Reste à savoir qui pourra tirer les marrons du feu de ce désastre. Une chose est sûre : à droite, Guillaume Delbar ne peut que se frotter les mains de voir les socialistes se déchirer et les frontistes enchaîner les bévues…
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Le FN peaufine ses listes à Bayonne et Biarritz Pierre MAILHARIN 13/11
Ce n’est plus qu’une affaire de jours avant l’officialisation par le siège du parti à Nanterre : le Front national (FN) présentera des listes à Bayonne et Biarritz lors élections municipales de mars 2014. Elles devraient respectivement être conduites par Bernard Oyhenart et Frank Perrin.
Il y a quelques mois, l’ex-secrétaire départementale du FN, Chantal Renou (voir ci-contre), se montrait pourtant sceptique quant à la possibilité d’une candidature du FN à Bayonne (Le JPB du 07/05/2013). Il faut croire que le contexte de crise politique et économique dans l’Hexagone a décomplexé les adhésions aux idées d’extrême droite. Jusqu’au Pays Basque. Et en englobant aussi sa cité balnéaire.
Bernard Oyhenart, retraité de 61 ans, confirme être pré-investi pour mener une escouade frontiste à Bayonne. Il tempère toutefois : “Il n’y a aucune certitude par rapport à ma candidature. On est en train de régler certains paramètres, j’ai besoin de certaines aides complémentaires pour pouvoir me présenter dans de bonnes conditions.”
Membre du FN “depuis qu’il existe”, suppléant aux cantonales de 2011 et aux législatives de 2012, il rejette la politique du gouvernement “qui va à contresens de ce qui devrait être” et prône un “renouvellement des têtes”. Sans en dire davantage, attendant que les derniers détails soient réglés. Au siège de la fédération départementale à Pau, on ne craint pas en tout cas d’affirmer qu’il y “aura une liste à Bayonne et une autre à Biarritz”.
Des w.-c. publics pour Biarritz
Dans la cité impériale, les choses semblent un peu plus avancées. Frank Perrin, agent commercial de 59 ans, “issu d’une longue lignée biarrote”, fourmille déjà d’idées pour Biarritz : “Il y a un manque de w.-c. publics flagrants. À côté de ça, on fait quatre feux d’artifice tous les samedis. Avec cet argent, je préfère investir dans des w.-c. en centre-ville gratuits”, commence-t-il. Autres combats, l’application de l’arrêté interdisant de se promener “torse nu” – il ne le serait pas : “Des gens ont été reçus torse nu jusqu’à la mairie cet été”, prétend-il – ou de celui “interdisant les nuisances sonores”. Mais sa proposition phare pour Biarritz sera la “création d’une équipe de rugby à XIII au sein du BO, sur le modèle anglais de Leeds où les deux entités [XIII et XV, ndlr] cohabitent”.
Frank Perrin, redevenu adhérent du FN “il y a un an et demi”, portera ce projet avec l’estampille frontiste, car il croit en son discours “national”. C’est-à-dire ? “Je trouve qu’actuellement, en France, on ne vit plus comme avant. Il y a des valeurs qui disparaissent, qui sont parasitées par certaines coutumes, traditions, qui viennent d’ailleurs. Quand je vois l’actualité, je suis inquiet. À Toulon, la chapelle militaire a été vandalisée, ça n’a pas été relayé par les médias. Si ça avait été une synagogue ou une mosquée, alors là, oui.”
Chantal Renou et trois délégués du Pays Basque ont démissionné
Depuis plusieurs mois, le Front national n’a plus de secrétaire départemental. Chantal Renou a démissionné au mois de mai. Pour quelle raison ? Nous n’avons pu la joindre hier. Josette Allizan, démissionnaire également, apporte quelques explications : “Nous sommes quatre, les quatre délégués de circonscription du Pays Basque, à avoir démissionné. On aurait bien aimé avoir une antenne sur le Pays Basque. Pau, c’est loin, on voulait faire vivre un peu le Pays Basque. Du coup, on a laissé la place aux jeunes.”
Après cette période de flottement, Chantal Renou devrait être remplacée par Georges de Pachtère, retraité de 72 ans installé à Pau. L’officialisation de la part du siège est attendue sous une dizaine de jours. Ancien du FN, puis du MNR, G. de Pachtère a repris sa carte avec l’arrivée à la présidence de Marine Le Pen : “L’impression que j’avais de Jean-Marie Le Pen, c’est qu’il n’avait pas forcément envie d’avoir le pouvoir, au contraire de ce FN ‘new-look’”, justifie-t-il.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Roubaix : les échanges de noms d’oiseaux continuent au FN Bruno Renoul 07/01
Elle avait refusé de répondre aux accusations de Luc Van Engelandt qui lui avait succédé à la tête de la liste du FN à Roubaix avant de renoncer la semaine dernière : finalement, Françoise Coolzaet s’est un peu lâchée, hier soir sur le réseau Twitter.
Françoise Coolzaet est désormais candidate en deuxième position à Lille.
Ils ne passeront pas leurs prochaines vacances d’été ensemble. Françoise Coolzaet avait initialement refusé de répondre aux accusations lancées par Luc Van Engelandt, qui lui avait succédé début décembre à la tête de la liste FN de Roubaix avant de jeter l’éponge à son tour la semaine dernière. Dans nos colonnes, celui-ci l’a en effet accusée d’avoir torpillé sa campagne en sous-main après son départ pour Lille.
L’ex-candidate lui a finalement donné la réplique sur Twitter, lundi, en deux messages bien sentis. « Van Engelandt se retire car j’ai été sanctionnée, que je suis partie à Lille et que je lui ai mis des bâtons dans les roues. Cherchez l’erreur ! » a-t-elle ironisé avant de rendre coup pour coup : « Van Engelandt part, car il pensait faire campagne de son cabinet. Campagne pépère à la MNR : pas de programme, juste une liste. »
On le savait, Françoise Coolzaet n’a pas quitté Roubaix de gaieté de cœur et a très peu goûté d’être remplacée par le Docteur Van Engelandt, qu’elle n’apprécie guère. Il n’aura pas fallu longtemps, donc, pour que les amabilités prononcées début décembre devant la presse locale ne volent en éclats. Reste que ce déballage public entre les deux candidats successifs risque bien de démoraliser encore un peu plus le moral des troupes du FN de Roubaix, qui était déjà proche de zéro.
Qui le parti frontiste désignera-t-il comme nouvelle tête de liste à Roubaix ? Son nom pourrait être annoncé très rapidement. Mais le secrétaire départemental du parti, Éric Dillies, se refuse à tout commentaire pour le moment.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Françoise Coolzaet met en cause la « campagne pépère » de Luc Van Engelandt (FN) Bruno Renoul 07/01
Elle avait refusé de répondre aux accusations de Luc Van Engelandt qui lui avait succédé à la tête de la liste du FN à Roubaix avant de renoncer la semaine dernière : finalement, Françoise Coolzaet s’est un peu lâchée, hier soir sur le réseau Twitter.
Ils ne passeront pas leurs prochaines vacances d’été ensemble. Françoise Coolzaet avait initialement refusé de répondre aux accusations lancées par Luc Van Engelandt, qui lui avait succédé début décembre à la tête de la liste FN de Roubaix avant de jeter l’éponge à son tour la semaine dernière. Dans nos colonnes, celui-ci l’a en effet accusée d’avoir torpillé sa campagne en sous-main après son départ pour Lille.
L’ex-candidate lui a finalement donné la réplique sur Twitter, lundi, en deux messages bien sentis. « Van Engelandt se retire car j’ai été sanctionnée, que je suis partie à Lille et que je lui ai mis des bâtons dans les roues. Cherchez l’erreur ! » a-t-elle ironisé avant de rendre coup pour coup : « Van Engelandt part, car il pensait faire campagne de son cabinet. Campagne pépère à la MNR : pas de programme, juste une liste. »
On le savait, Françoise Coolzaet n’a pas quitté Roubaix de gaieté de cœur et a très peu goûté d’être remplacée par le Docteur Van Engelandt, qu’elle n’apprécie guère. Il n’aura pas fallu longtemps, donc, pour que les amabilités prononcées début décembre devant la presse locale ne volent en éclats. Reste que ce déballage public entre les deux candidats successifs risque bien de démoraliser encore un peu plus le moral des troupes du FN de Roubaix, qui était déjà proche de zéro.
Qui le parti frontiste désignera-t-il comme nouvelle tête de liste à Roubaix ? Son nom pourrait être annoncé très rapidement. Mais le secrétaire départemental du parti, Éric Dillies, se refuse à tout commentaire pour le moment.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
A Vitrolles, l'UMP mise sur un cadre historique du FN David DOUCET 08/01
Pour éviter un raz-de-marée en Provence-Alpes-Côt-d’Azur, l’UMP mise sur d’anciennes personnalités du Front national. A Vitrolles, l’ex-cadre historique du FN Stéphane Durbec devrait figurer sur la liste de l’UMP locale.
Vitrolles renouerait-elle avec son histoire ? Dans cette ancienne ville dirigée par le FN, de 1997 à 2002, l’UMP locale va prochainement annoncer l’arrivée d’un ancien cadre historique du mouvement frontiste sur sa liste pour les élections municipales de mars prochain. Son nom ? Stéphane Durbec.
Sous l’étiquette du “Rassemblement des droites vitrollaises”, la tête de liste de l’UMP, Christian Borelli (conseiller national de l’UMP) a prévu d’annoncer ce ralliement, ce vendredi 10 janvier. En politique, on appelle ça une prise de guerre symbolique.
L’ancienne caution black du FN
Quasiment inconnu du grand public, Stéphane Durbec est un cadre historique du FN. Ce “baby Le Pen” qui a milité durant 25 ans au FN et au FNJ (son mouvement de jeunesse) était souvent présenté comme la ”caution black” du mouvement.
Lors de la scission en 1998, Jean-Marie Le Pen l’avait mis en avant à ses cotés pour mieux taxer de “racisme” les partisans de Bruno Mégret. Au sein du mouvement frontiste, Stéphane Durbec était minoritaire. Il défendait notamment aux cotés de Sid Ahmed Yahiaoui, la reconnaissance d’une France multiconfessionnelle – considérant l’islam comme la deuxième religion du pays.
Marginalisé par Marine Le Pen depuis son accession à la tête du mouvement en janvier 2011, Stéphane Durbec avait progressivement pris ses distances avec l’appareil frontiste. Il n’avait pas renouvelé son adhésion au Front en février 2011 et il avait été candidat aux cantonales sans en revendiquer l’étiquette.
Eviter une vague frontiste en Paca
En pleine campagne présidentielle en mars 2012, Durbec avait définitivement tourné la page de ses années frontistes en dénonçant l’orientation “islamophobe” prise par Marine Le Pen. Dans une lettre adressée à Michel Vauzelle, président socialiste du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, il avait demandé à être “enregistré comme élu non inscrit, non apparenté et démissionnaire du groupe Front national Paca présidé par Jean-Marie Le Pen”.
Aujourd’hui pour éviter une vague frontiste en Provence-Alpes-Côte d’Azur lors des prochaines élections municipales, la droite semble déterminée à envoyer des signaux à un électorat qui serait tenté par le vote frontiste. C’est ainsi que dans la petite ville de Coudoux dans le département des Bouches-du-Rhône, Hubert Fayard (ancien adjoint de Bruno Mégret à Vitrolles ndlr) a également reçu le soutien de nombreux parlementaires et élus de l’UMP (dont l’ancien ministre Renaud Muselier).
Interrogé par les Inrocks, Jean-Marie Le Pen considère que le débauchage de Durbec sera sans conséquences :
“Si Stéphane Durbec ramène sa voix, ça sera déjà pas mal. Ce monsieur est réduit à ce qu’il était, soit pas grand-chose.”
En mai 2012, le député UMP de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône, Dominique Tian (membre de la Droite populaire) avait accueilli Stéphane Durbec à un meeting de l’UMP, au cours duquel, il avait estimé que la droite n’avait pas à “être la plus bête du monde en bunkérisant le FN “. Il semblerait que son discours ait été entendu.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Aucune alliance avec le FN 10/01
Présenté ce matin au local de campagne de l'UMP, l'ex membre du Front National Stéphane Durbec - qui adhéré ce matin au parti de Jean-François Copé - est revenu sur les motivations qui l'ont poussé à rejoindre la liste menée par Christian Borelli. Celui qui vit à Vitrolles depuis 2009, assure qu'il s'agit-là de la liste "la plus crédible" et qu'il est vraiment dans un "processus de rupture" avec son ancien parti qu'il a pris soin de ne jamais nommer tout au long de ce point presse.
Après avoir claqué la porte du parti dirigé par Marine Le Pen car il avait "eu le sentiment d'être utilisé", l'ancien candidat aux municipales de 2008 à Marseille dans les 11 et 12e arrondissements, refuse catégoriquement l'étiquette de "faire-valoir FN pour l'UMP".
"Aujourd'hui, je n'ai aucun problème de positionnement. J'ai juste ouvert les yeux. J'ai coutume de dire que je n'ai jamais été d'extrême-droite mais d'une extrême droiture. Avant de rallier la liste de Christian Borelli, j'ai avant tout demandé s'il comptait s'allier avec le parti d'extrême-droite entre les deux tours. On m'a assuré qu'il n'en serait pas question", a certifié le conseiller régional de 42 ans.
"Il n'est pas question de faire alliance avec qui que ce soit entre les deux tours, a martelé le candidat UMP. J'ai pris des engagements vis-à-vis des Vitrollais et de l'UMP notamment et je m'y tiendrai. Je garderai la liste telle qu'elle sera au premier tour."
En revanche, l'idée d'une "bipolarisation" avant même le 23 mars, date du premier tour, ne serait pas pour déplaire au leader du groupe Rassemblement des droites vitrollaises.
"La porte est ouverte pour tous les candidats qui souhaiteraient rentrer dans les rangs avant le premier tour", lançant ainsi un appel du pied à Christiane Alleman et à Jean-Paul Del-Grande. Mais la possibilité de voir le Front National et Marcel Ydé retirer leur candidature ne serait évidemment pas pour déplaire à Christian Borelli qui espère bien être le seul candidat de toutes les droites sur la ligne de départ. Mais on n'est est pas - encore? - là...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN revoit ses ambitions électorales à la baisse Jérôme Schrepf 11/01
Grisé par son score «historique» et sa présence au second tour de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot en juin dernier, le secrétaire départemental du Front national, Étienne Bousquet-Cassagne, voyait, au début de l’été, des listes frontistes, ou Rassemblement Bleu Marine, un peu partout. Objectifs alors affichés, histoire notamment de capitaliser sur les bons résultats de la législative partielle dans ces communes : présenter des listes à Pujols, Bias ou Sainte-Livrade. Une stratégie affinée ensuite, à l’automne, où le chef de file lot-et-garonnais du Front expliquait vouloir donner l’habitude à son électorat de voter FN et ne pas laisser le champ libre aux autres formations. Six mois plus tard, Étienne Bousquet-Cassagne est rattrapé par le principe de réalité : « Nous aurons des listes dans les cinq plus grandes communes du Lot-et-Garonne : Agen, Villeneuve, Marmande, Le Passage et Tonneins. Ce qui est déjà beaucoup mieux qu’en 2008. Mais nous ne serons sans doute pas en mesure de présenter des listes ailleurs » .
Des militants mais pas toujours de leader
Principale difficulté pour le FN, « trouver des têtes de listes » : « Nous avons des militants, des gens qui sont d’accord pour aider, mais peu qui acceptent de mener. Parfois, il vaut mieux ne pas être présent que de monter une liste qui ne soit pas sérieuse, pas unie » .
C’est le cas de figure rencontré, par exemple, à Sainte-Livrade ou encore à Fumel : « Je rêve de monter une liste là-bas » , assure Étienne Bousquet-Cassagne. « Nous avons une bonne dizaine de militants actifs mais pas de leader » .
Pour les cinq villes où des listes sont annoncées, la rumeur de ces dernières semaines veut que le FN éprouve les pires difficultés à constituer ces équipes : « Archi faux ! » , répond Étienne Bousquet-Cassagne. « C’est vrai qu’à Agen la liste n’est pas bouclée contrairement à Villeneuve par exemple, mais elle le sera en temps et en heure. Nous avons du mal à trouver des femmes pour respecter la parité, comme toutes les formations politiques. Je crois que le PS, à Bias ou à Fumel, a du mal lui aussi… » .
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Municipales : le FN dévoile ses listes et ses ambitions Sébastien Bourcier 13/01
S'ils n'ont pas pris part à la conférence de presse censée les présenter, les candidats FN ont tous posé pour la photo. - (Photo NR, Hugues Le Guellec)
Le parti de Marine Le Pen présentera une dizaine de listes dans le département. Il souhaite enfin décoller localement.
La salle de la Haye, à Ballan-Miré, est bien gardée en ce dimanche ensoleillé. C'est là que se tient la conférence de presse du Front national – rebaptisé Rassemblement bleu Marine dans le cadre des municipales – visant à présenter ses têtes de listes. Outre Tours et Joué où se présentent respectivement Gilles Godefroy, conseiller régional, et Véronique Péan, secrétaire départementale du FN, huit communes disposent d'ores et déjà d'un candidat : Amboise (Denis Lefebvre), Azay-le-Rideau (Pierre Lombard), Ballan-Miré (Jean-Michel Pottier), Bléré (Jacques Pouillault), Channay-sur-Lathan (Mathieu Dechamps), Lublé (Fabien Ollivier), La Riche (Bruno Lamy) et Saint-Étienne-de-Chigny (Éric Lavroff). Deux listes sont également à l'étude à Chinon et Richelieu.
Faire plus de 10 %
Venu apporter son soutien aux candidats « bleu Marine » d'Indre-et-Loire, le frontiste Nicolas Bay, directeur de campagne des municipales pour les villes de plus de 1.000 habitants, explique que la sécurité sera un axe de campagne majeur, en réponse aux « carences très importantes de l'État dans ce domaine, malgré les gesticulations de M. Valls ». Le parti d'extrême-droite souhaite par ailleurs « faire vivre réellement la démocratie locale » en organisant des référendums dans les communes. Pour ces municipales, l'objectif sera d'atteindre 10 % dans toutes les communes où une liste du Rassemblement bleu Marine sera présente.
Interrogée sur les endroits où le FN pourrait espérer une poussée significative, dans un département où ses résultats sont plus faibles qu'au niveau national, Véronique Péan rétorque ne pas pouvoir « chiffrer l'espoir ». Selon Nicolas Bay, ces municipales représentent une « étape nouvelle de développement du Front national », qui devra montrer sa « capacité à rassembler les déçus de l'UMP et du PS. Le clivage droite-gauche ne correspond plus à rien. Le seul clivage oppose les mondialistes qu'ils sont aux patriotes que nous sommes. » Le Rassemblement bleu Marine se maintiendra dans les villes où il parviendra au second tour. Dans le cas contraire, des accords ne sont pas exclus : « Nous appliquerons la politique de la main tendue, mais nous ne tirerons pas la manche. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN a sa liste noire Carole Sterlé et Olivier Beaumont 14/01
Un ancien militant FN de Seine-Saint-Denis a vu sa demande d’adhésion refusée. Il figure sur un fichier qui recense les «indésirables» du parti de Marine Le Pen.
Le Front national a beau avoir multiplié par sept son nombre d’adhérents en seulement trois ans (de 10000 à 70000), tout le monde ne semble pourtant pas le bienvenu dans la petite entreprise de la famille Le Pen. Didier Espana, un ancien militant encarté à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), vient d’en faire l’expérience. Membre du Front pendant huit ans, après l’avoir quitté en 2010 lorsque Marine Le Pen s’apprêtait à succéder à son père, il s’est récemment vu refuser sa demande de réadhésion quand il a voulu rejoindre le Rassemblement Bleu Marine dans la perspective des municipales.La raison? « Vous figurez sur la liste des indésirables de notre mouvement », a-t-il ainsi appris en ouvrant le courrier recommandé adressé début décembre par Steeve Briois, secrétaire général du FN, qui lui a renvoyé le montant versé pour sa cotisation.
« Je ne sais pas pour quelle raison il est aujourd’hui indésirable », se défend Gilles Clavel, secrétaire départemental de Seine-Saint-Denis, sans nier l’existence d’une telle liste au sein du parti. Selon lui, les indésirables du FN ont commencé à exister, et à être écartés, à partir de 2010. Une époque où le parti était en ébullition, tiraillé entre les partisans de Marine Le Pen, ceux de Bruno Gollnisch, et « ceux qui voulaient mettre le bazar ».
A l’image d’Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhône-Alpes exclu en 2011 pour son salut nazi devant une croix gammée. « Et puis quand Marine a pris les commandes du parti, il y a eu une purge dans toutes les fédérations, notamment au détriment de ceux qui avaient activement milité pour Gollnisch », confie un cadre.
Combien sont-ils à figurer aujourd’hui sur cette fameuse liste? Difficile à dire. Probablement plusieurs centaines, d’autant que les anciens mégrétistes figurent aussi parmi les persona non grata au FN. Steeve Briois, qui fut pourtant lui-même embarqué dans l’aventure de Bruno Mégret à la fin des années 1990, reste très flou sur le nombre. « On ne tient pas de liste à proprement parler, dit-il évasivement. Mais on conserve les identités de tous ceux qui un jour ont été au Front national. Quand une personne veut revenir, il suffit de taper son nom sur notre fichier pour savoir qu’elle a été exclue ou bien qu’elle est partie pour des motifs bien spécifiques. Cela n’a rien de scandaleux, ça existe aussi dans les autres partis. » « On filtre, nos statuts l’autorisent », reconnaît un autre membre du clan Le Pen, évoquant une « clause d’agrément ». « Celle-ci nous donne la possibilité de refuser une demande d’adhésion, sans même avoir à se justifier. C’est conforme au droit associatif », dit-il, affirmant que ce genre de procédure est « régulièrement utilisée au Front ». « Ce n’est pas non plus très courant, insiste-t-il. En moyenne, il y a une dizaine de cas par an. Il s’agit parfois de fous, au sens psychiatrique du terme. »
Le secrétaire général du parti égrène les autres cas de refus, « comme la ligne politique, les comportements racistes ou antisémites, ceux qui perturbent par leur attitude le bon comportement de leur fédération ou encore ceux qui sont partis vers d’autres formations politiques ». Ce qui serait d’ailleurs le cas de Didier Espana, candidat suppléant pour Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, lors des dernières législatives à Bagnolet. D’autres évoquent aussi, sous couvert d’anonymat, « une personne difficile à canaliser, un électron libre ». « Mais moi, je n’ai jamais diffamé le FN, persiste l’intéressé. On me fait passer pour un activiste, pire que Cohn-Bendit ! »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Des indignés du FN montent... Au front ! 16/01
Avec à leur tête, Catherine Garcia (ex-secrétaire générale de l’Entente Républicaine), le collectif des Indignés du FN a décidé de se dévoiler. Parmi eux, Fernand Garcia-Vassieux a occupé le poste de conseiller municipal (FN) sous le mandat de Jacques Peyrat.
La raison de leur courroux ? « Les premiers noms de la liste présentée en début d'année du Rassemblement Bleu Marine conduite par Marie-Christine Arnautu » à Nice. « Quelles sont leurs compétences ? Quelle est leur légitimité ? Les anciens du FN sont tenus à l’écart. Comment le parti compte-t-il prendre Nice avec ces gens-là ! » tonne le patriarche de la famille Garcia. « Nous ne nous reconnaissons pas dans l’équipe mise en place pour les futures élections municipales par la tête de liste ou plutôt par son ambitieux et ambigu directeur de campagne, Gaël Nofri dont Marine ne voulait pas ! » tance à son tour Catherine Garcia.
Des remous en interne au FN ?
Pour la candidate tête de liste, Marie-Christine Arnautu : «la famille Garcia n’a pas de leçon de fidélité à donner (elle cite au passage les va-et-vient de la famille Garcia entre FN et Entente républicaine, NDLR). Ce sont les quatre mousquetaires de l’aigreur qui ne représentent personne. »
Ambiance !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Saint-Priest : le FN appelle au ralliement de l’UMP au 2è tour Christelle Monteagudo, Paul Terra et Thomas Coudert (vidéo) 17/01
Après Décines, l’émission politique de Lyon Capitale consacrée aux municipales s’intéresse à Saint-Priest. Sandrine Ligout part sous l’étiquette du Front national. Interrogée par Paul Terra, elle ne ferme pas la porte à l’UMP : “Si Gilles Gascon [le candidat UMP] souhaite me rejoindre au 2e tour, je ne lui fermerai pas la porte”, déclare-t-elle.
La ville de Saint-Priest est l'une des communes où le parti de Marine Le Pen réalise ses meilleurs scores en Rhône-Alpes, notamment aux dernières législatives. Sandrine Ligout devra d'ailleurs faire face à une dissidence, avec la candidature d'André Pozzi, récemment exclu du FN.
Si Sandrine Ligout déplore le bilan de Martine David, la maire sortante socialiste, elle reproche aussi au candidat UMP, Gilles Gascon, de ne pas "avoir donné des idées, c'est une opposition inexistante". Pourtant, elle "ne lui ferme pas la porte" : "Il faudra qu'il prenne ses responsabilités", assène-t-elle.
Sur le programme, elle souhaite la création de commerces de proximité : "Les habitants de Saint-Priest doivent pouvoir y habiter mais aussi y travailler", avance-t-elle. Au niveau de la sécurité, elle préconise que tous les policiers municipaux soient armés, "jour et nuit", nous indique-t-elle.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Pour le diacre d’Hénin-Beaumont, « voter FN, c’est oublier les fondamentaux de l’Évangile » 19/01
A l’approche des municipales, les discussions sont parfois animées dans la paroisse d’Hénin-Beaumont. Au côté du prêtre, le diacre Jean-Lou Blondelle s’oppose fermement au vote FN, dont il redoute qu’il séduise certains paroissiens.
Parlez-vous souvent de politique, en tant qu’homme d’Église ?
Bien sûr ! Moi, je suis pour l’Église dans le monde. J’ai tendance à éternuer quand il y a trop d’encens… Mon rôle de diacre, c’est d’écouter ce qui préoccupe les gens et ce qu’ils espèrent. En ce moment, leur problème principal, c’est le chômage. Ils se sentent dévalorisés, et c’est là-dessus que joue le Front national.
Pouvez-vous nous décrire ce sentiment ?
Les habitants se disent qu’ils n’ont plus rien à perdre, alors pourquoi pas voter FN ? Vous savez, les Héninois sont des gens bien, très portés sur l’entraide. On est d’autant plus peinés de l’irruption du Front national ici.
Qu’est-ce que qui sépare les valeurs chrétiennes et celles du FN ?
Voter FN, c’est faire abstraction de l’un des fondamentaux de l’Évangile : l’attention au plus petit et au plus pauvre. Alors le rejet de l’autre, notamment de l’étranger, je ne peux pas l’accepter. On a tort de croire que la Bible n’est que religieuse : elle est aussi politique ! Avec le curé, nous avions rédigé un texte à l’intention des paroissiens en 2009 (après le départ de Gérard Dalongeville, ndlr). On avait écrit uniquement des citations de l’Évangile, pas un seul argument politique. A la fin, simplement cette phrase : « Dans quelques temps, ce seront les élections ; votez selon votre conscience. »
Les chrétiens d’Hénin-Beaumont sont-ils concernés par le vote FN ?
Sur la cinquantaine de personnes qui vient à la messe tous les dimanches, je dirais qu’une petite dizaine envisage de voter pour Steeve Briois (le candidat FN à Hénin-Beaumont, ndlr). Ils participent à la vie de la paroisse de façon plus distante, car ils reprochent à notre curé, le père Loxhay, d’être trop virulent contre le Front national.
Virulent à quel point ?
Disons que c’est un curé de choc. En tant que second, j’apprécie beaucoup. Au moins, c’est clair : il appelle un chat un chat, et il ne fait pas un secret de son opinion. Bon… Pas dans ses sermons le dimanche, mais dès que la messe est finie.
Comment se positionne votre hiérarchie ?
Notre évêque, celui d’Arras, est moins catégorique que nous. Un peu comme un père de famille, il doit concilier toutes les tendances de l’Église. Bien sûr, il parle de ces questions, mais il reste toujours très adroit.
Avez-vous des relations avec le candidat Front national d’Hénin-Beaumont ?
Récemment, le père Loxhay a reçu une lettre de menace de lui. C’est la deuxième fois que ça arrive. A l’intérieur, Steeve Briois l’appelle son « ennemi personnel ». Mais ça n’a pas empêché notre curé d’aller saluer monsieur Briois sur le marché dès la semaine suivante !
Pourtant, le Front national a besoin des catholiques, non ?
Le FN regarde l’Église de manière utilitaire. En gros, les curés sont priés de satisfaire le besoin de religiosité des gens. Il faut faire des cultes, maintenir « l’ordre », mais surtout pas amener les fidèles à s’interroger. Marine Le Pen a dit elle-même que les curés devraient rester dans leur sacristie… Mais j’en suis sûr, prendre la parole et nous impliquer dans ces débats fait aussi partie de notre rôle.
Edit du 20 janvier : en réaction à la publication de cet article, Steeve Briois a annoncé, via son compte Twitter, son intention de porter plainte en diffamation contre Maires du Nord. Contacté, Jean-Lou Blondelle maintient ses propos.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
« Rumeur du 9-3 » : la mairie du Mans porte plainte contre le candidat FN avec AFP 20/01
Le maire PS du Mans, Jean-Claude Boulard, a indiqué lundi 20 janvier qu'il allait porter plainte contre le candidat du FN aux municipales, Louis Noguès, accusé d'avoir relayé en public la « rumeur du 9-3 », selon laquelle des immigrés seraient acheminés en province depuis la région parisienne.
« La Ville du Mans est conduite à engager une procédure de plainte en diffamation auprès du tribunal de grande instance, en son nom, mais aussi pour toutes les villes victimes de cette rumeur », indique la mairie dans un communiqué. Selon la mairie, Louis Noguès a évoqué samedi lors d'une conférence de presse « des cars entiers de Noirs déversés au Mans ».
« CE SONT DES RUMEURS QUE LES GENS NOUS DONNENT »
Interrogé par l'AFP, Louis Valmenier, directeur de la communication de la liste FN, a confirmé que M. Noguès avait bien tenu ces propos, mais a expliqué que le candidat n'avait fait que rapporter ce qu'il entendait sur les marchés, sans reprendre ces rumeurs à son compte. Ce sont des rumeurs que les gens nous donnent et qu'on essaie de relayer afin de vérifier si elles sont vraies », a déclaré M. Valmenier.
Ces derniers mois, plusieurs villes, comme Limoges et Niort, ont porté plainte « contre X » à la suite de rumeurs selon lesquelles ces municipalités auraient accepté d'accueillir des habitants de la Seine-Saint-Denis en échange de subventions. Le maire du Mans, candidat à sa succession, a prévu d'organiser mardi une conférence de presse sur cette affaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Ne pas leur laisser la rue
http://npa2009.org/content/extreme-droite-ne-pas-leur-laisser-la-rue
Roseau- Messages : 17750
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Re: Front national
Elections européeennes : les listes du FN en tête selon un sondage
Les listes du Front national de Marine Le Pen arriveraient en tête aux élections européennes de mai 2014, suivies par celles de l'UMP et celles du PS: le monde
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