Front national
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Re: Front national
LE FN DANS NOS QUARTIERS ??! NON MERCI !!! NI A BREST, NI AILLEURS ! A BAS LES FASCISTES.
Depuis quelques semaines, un local du Front National a ouvert aux Quatre Moulins (rue Rabelais, à l'intersection avec la rue Anatole France). C’est la première fois depuis bien longtemps que ce parti a pignon sur rue dans notre ville, et il est grand temps de nous en inquiéter. La tentative pour un parti d’extrême droite de venir s’implanter à Brest est symptomatique d’un climat général favorable au retour d’idées bien puantes. A l’approche des élections municipales, le FN tente, ici comme dans d’autres villes, de gagner des voix, alors même que la majorité en place poursuit un travail de stigmatisation des migrants à l’échelle nationale comme locale, montrant une fois de plus que le changement ne viendra pas par les urnes. Surtout, n’oublions pas que derrière le « ravalement de façade » entrepris par Marine Le Pen, qui tente notamment de présenter un discours plus « social », le parti garde son idéologie xénophobe basée sur l’ignorance, dont la progression au sein de la société n’est pas pour nous rassurer. Parce que nous refusons toutes discriminations racistes, sexiste, homophobe, nous nous battrons pour faire reculer le FN ainsi que tout les groupuscules fascisants qui traînent dans son sillage. Montrons au Front National qu’il n’est pas le bienvenue à Brest La Rouge.
Des antifascistes brestois-e-s.
RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE SAMEDI 9 NOVEMBRE A 14H DEVANT LA MAISON POUR TOUS DE SAINT-PIERRE
Arrêt bus : St-Pierre (ligne2)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Pour Hervé Morin, le Front national est un parti " national-socialiste " avec AFP 07/11
Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a estimé ce jeudi que le Front national était un parti "national-socialiste", autre appellation du parti nazi d'Adolf Hitler.
Le dirigeant centriste Hervé Morin a qualifié ce jeudi 7 novembre la "proposition politique" du Front national de "folle" et de "nationale-socialiste".
"La seule opportunité qui est offerte" à "tous ceux qui n'en peuvent plus" est une "proposition folle", celle du Front national qui "est nationale-socialiste, c'est-à-dire plus collectiviste que (Jean-Luc) Mélenchon et d'un patriotisme mortel", a déploré sur RFI l'ancien ministre, membre de l'UDI, désormais alliée au MoDem.
Comme on soulignait qu'il évoquait le parti nazi, Hervé Morin a insisté : "oui, c'est un parti national-socialiste".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le Figaro : Les réseaux secrets du Front national
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Front national
Le FN écarte (encore) un candidat aux élections municipales Laszlo Perelstein 07/11
Joris Hanser, candidat FN à l’élection municipale de Rixheim (Haut-Rhin), a annoncé, mardi 4 novembre, le retrait de sa candidature sur son compte Facebook, comme l'explique France TV Info.
Le 13 octobre, au lendemain de la victoire d'un candidat du Front national à la cantonale partielle organisée dans le Var, ce jeune homme de 20 ans avait fait référence à l’occupation allemande sur Twitter:
«À Brignoles, ce matin, die Ausweise [les papiers d'identité] étaient à retirer en sous-préfecture.»
S’il a retiré son tweet par la suite, expliquant que «c’était de l'humour, mais on ne peut pas rire de tout ce qu'on veut actuellement», cet incident a été celui de trop pour le FN, cet étudiant en médecine ayant déjà dérapé plusieurs fois auparavant.
Le quotidien régional L'Alsace cite parmi les nombreuses pages que «like» Joris Hanser sur Facebook celle portant sur l’ancien président des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide durant la guerre de Bosnie au début des années 1990, ce qui lui vaut d’être actuellement jugé par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Figure dans le même cas une photo du président russe Vladimir Poutine serrant la main du dictateur syrien Bachar el-Assad.
«Cela me servira de leçon, il y a des choses qu'on ne peut pas dire quand on est candidat», a reconnu dans une interview à l'agence Reuters Hanser, qui «continuera à militer pour le Front national».
Ce n’est pas la première fois, ces dernières semaines, que le parti frontiste est amené à prendre une telle décision vis-à-vis d'un de ses candidats. Voici trois exemples récents:
Anne-Sophie Leclere, candidate à Rethel (Ardennes), a été suspendue le 18 octobre, au lendemain de la diffusion d’un reportage d'Envoyé spécial. On l’y voyait déclarer à propos de Christiane Taubira «qu’[elle] préfère la voir dans un arbre après les branches que la voir au gouvernement comme ça».
André Kornman, tête de liste à Strasbourg, s'est retiré le 4 octobre à cause de son programme très critiqué en interne. L’ancien candidat MoDem aux municipales de 2008 proposait que la police municipale puisse recourir à des «chiens d’attaque» contre des délinquants ou que les «Roumains mendiants ou en infraction» soient déposés devant «la résidence du consul de Roumanie» à Strasbourg.
François Chatelain, candidat à Neuville-en-Ferrain (ville du Nord où Marine Le Pen est arrivée deuxième au premier tour de la présidentielle), a été suspendu en septembre pour avoir publié sur sa page Facebook des propos et images antisémites et xénophobes.
En 2011, Alexandre Gabriac, élu régional du FN en Rhône-Alpes et candidat au second tour des cantonales à Grenoble, avait été suspendu entre les deux tours pour avoir été photographié faisant le salut nazi devant un drapeau frappé de la croix gammée. En 2012, Nicolas Reynès, candidat aux législatives dans la 2èmecirconscription du Nord, avait été suspendu avant le scrutin pour avoir renvoyé depuis sa page Facebook sur un site eugéniste à la gloire de la race blanche.
Jacques Coutela, lui, a pu être candidat dans l’Yonne aux cantonales de mars 2011 (il a échoué au premier tour) avant d'être suspendu quelques mois plus tard pour avoir posté sur son blog des propos faisant l’apologie d’Anders Breivik, le responsable de la tuerie d’Utoya —pour des faits similaires, un membre du bureau politique du parti, Laurent Ozon, avait lui aussi perdu sa place.
Il est aussi arrivé qu’un candidat soit radié… avant d’être (ré-)investi. Stéphane Poncet a ainsi été candidat frontiste aux législatives dans le Rhône alors que, quelques mois avant, en mars 2012, Marine Le Pen annonçait au Grand Journal de Canal+ lui avoir retiré l’investiture suite à la publication sur son blog de caricatures polémiques.
Julien Sanchez, conseiller régional FN en Languedoc-Roussillon et candidat aux municipales de Beaucaire, vient lui d'être condamné en appel à payer une amende de 3.000 euros pour avoir «hébergé» sur sa page Facebook, en octobre 2011, des commentaires à connotation raciste à l’encontre notamment de la communauté musulmane. Il est toujours soutenu par Jean-Marie Le Pen, dont il anime le journal de bord.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Front National: trop "antisémite" pour un parti danois eurosceptique et anti-immigration
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Front national
L’extrême‐droite européenne unie pour mai 2014.
6 partis politiques (le Front national, la Ligue du Nord italienne, les Démocrates suédois,
le Vlaams Blang de Belgique, le SNS slovaque et le FPÖ autrichien)
vont s’unir à l’occasion des élections européennes pour devenir la « 3e force » au Parlement européen.
Cette alliance plaide pour
« le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles »
et une « conservation des identités culturelles des peuples européens,
contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe ».
25 députés provenant de 7 pays membres de l’UE sont nécessaires
à la constitution d’un groupe au Parlement européen.
6 partis politiques (le Front national, la Ligue du Nord italienne, les Démocrates suédois,
le Vlaams Blang de Belgique, le SNS slovaque et le FPÖ autrichien)
vont s’unir à l’occasion des élections européennes pour devenir la « 3e force » au Parlement européen.
Cette alliance plaide pour
« le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles »
et une « conservation des identités culturelles des peuples européens,
contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe ».
25 députés provenant de 7 pays membres de l’UE sont nécessaires
à la constitution d’un groupe au Parlement européen.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front national
Rroms: deux mois avec sursis requis contre Jean-Marie Le Pen AFP 14/11
Deux mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende ont été requis jeudi à l’encontre du président d’honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, pour ses propos selon lesquels «comme les oiseaux», les Roms voleraient «naturellement».
Devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, la représentante du parquet, Annabelle Philippe, a estimé «parfaitement constitué» le délit d’injure publique à caractère racial et souligné la «gravité des faits».
Le procureur a estimé que le tribunal devait tenir compte du «passé» de Jean-Marie Le Pen et de ses antécédents judiciaires.
Il avait entre autres été condamné à trois mois de prison avec sursis pour contestation de crime contre l’humanité pour ses propos sur l’Occupation qui n’aurait pas été selon lui «particulièrement inhumaine».
Le 22 septembre 2012 à l’université d’été du Front national à La Baule (Loire-Atlantique), Jean-Marie Le Pen avait enchaîné les provocations sur l’immigration, thème fétiche du parti, sous les yeux de sa fille Marine.
Moquant les Roms, il avait suscité rires et applaudissements nourris en leur attribuant la phrase : «Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement».
«Jean-Marie Le Pen croit certainement que les Roms sont une race inférieure», a dénoncé Pierre Mairat, avocat et co-président du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples).
" Sentiment de haine et de détestation "
«Il leur prête un attribut de vol génétique, héréditaire», qui nourrit un «sentiment de haine et de détestation», a-t-il poursuivi, rappelant que des camps de Roms ont été incendiés en France. «Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit», a-t-il rappelé, dénonçant une «politique de bouc émissaire», qui «participe d’un climat délétère absolument abominable».
L’avocat de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Me Stéphane Lilti, a évoqué le «profond sentiment de dégoût» qui peut surgir en voyant la «jubilation de Jean-Marie Le Pen» face à ce «calembour raciste». Essayant de contrer par avance les arguments de l’avocat de Jean-Marie Le Pen, il a ajouté: «Si c’est un humoriste, c’est un humoriste à la Dieudonné».
Pour son confrère Mario Pierre Stasi, conseil de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), il ne s’agit ni d’humour, ni de controverse politique, mais de «propos nauséeux». «On attise la haine», a renchéri son confrère Me Patrick Klugman, pour SOS Racisme, estimant «facile» de désigner les Roms à la vindicte. Dans l’entreprise de «dédiabolisation» du FN, l’avocat a décrit la «répartition des rôles suivante chez les Le Pen: la fille se chargerait de la «vitrine», le père du «fond de commerce» du parti.
L’avocat, candidat aux municipales dans le 17e arrondissement de la capitale, où se présente également l’avocat du FN Wallerand de Saint-Just, a ajouté que Jean-Marie Le Pen occupe «peut-être son dernier rôle», celui de «paratonnerre» judiciaire.
Me Wallerand de Saint-Just a plaidé la relaxe, estimant que «non seulement c’est humoristique», mais «c’est anodin, dérisoire». Ce «jeu de mots», cette phrase doit être «absoute», a soutenu l’avocat.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 19 décembre.
Le tribunal se prononcera également à cette date sur des problèmes de procédure concernant d’autres poursuites engagées par les associations de lutte contre le racisme au sujet de la même phrase.
L’une d’elles concerne des poursuites contre Marine Le Pen, poursuivie en tant que directrice de la publication du site du FN, qui avait diffusé sur son site le discours de son père.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Ménard lâche le frontiste Nicolas Reynès 24/11
Le secrétaire départemental des jeunes au FN 34 était pressenti pour être sur la liste du journaliste lors des prochaines municipales à Béziers. Mais une affaire de 2012 est ressortie : le jeune homme avait été sanctionné par son parti pour des dérapages sur Facebook.
Cette semaine, dans un article consacré " au FN qui fait sa police " , l’hebdomadaire L’Express rappelle que Nicolas Reynès, membre de l’équipe de campagne de Robert Ménard, s’était vu retirer l’investiture du Front national en 2012 dans le Nord-Pas-de-Calais, où il était candidat aux législatives. Parce qu’il publiait, sur sa page Facebook, des photos de femmes blanches nues, images trouvées sur un site néonazi. Site qui faisait l’apologie de l’eugénisme, avait révélé à l'époque le journal Nord Eclair.
" Il ne sera pas sur ma liste " assure Robert Ménard
Dans un premier temps, Robert Ménard a assuré ne pas être au courant. " Nicolas Reynès est le secrétaire départemental des jeunes au FN, c’est une affaire qui regarde le FN, puisque je n’en suis pas membre " , a-t-il dit dans un premier temps. Avant de se raviser, une demi-heure plus tard. " L’entourage de Marine Le Pen m’a confirmé les faits, il est donc clair que ce jeune homme ne sera pas sur ma liste " , a-t-il plaidé pour justifier sa sentence. Fera-t-il malgré tout partie de l’équipe de campagne ? " J’en tire toutes les conséquences " , conclut le candidat.
Des montages photos plus que douteux
Au moment des faits incriminés, Nicolas Reynès avait dénoncé " une campagne de dénigrement " , estimant avoir simplement partagé des photos de femmes qu’il trouvait esthétiques et qu’il ne cautionnait pas le reste de la ligne éditoriale de ce site. Outre les photos érotiques et pornographiques de " bonnes Françaises " , le site fait aussi régulièrement la promotion du IIIe Reich, par le biais des montages photos.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le Monde : "Croix nazies" et "propos xénophobes" : un ex-UMP parti au FN fait machine arrière
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Défection de la numéro 2 à Marseille...
http://www.liberation.fr/politiques/2013/11/24/marseille-anna-rosso-roig-a-fronts-de-cale_961736
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front national
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:hsq6TOZh_H0J:badoo.com/fr/0174340514Vidéos " insidieuses " sur Facebook : le leader du FNJ suspendu 25/11
Le responsable du Front national de la jeunesse pour le Morbihan a été suspendu de ses fonctions pour des vidéos postées sur Facebook.
« Nicolas Cougard, responsable des FNJ du Morbihan a été convoqué ce matin par le bureau fédéral suite à la parution dans un quotidien d’un article mettant en avant son compte Facebook personnel, sur lequel circulent des vidéos faisant référence à une sorte de salut antisémite et insidieux », indique Jean-Paul William Félix, secrétaire départemental du Morbihan, membre du bureau fédéral, dans un communiqué.
L’ensemble des membres du bureau fédéral du FN, a décidé, « à l’unanimité de suspendre Nicolas Cougard de ses fonctions de responsable des FNJ, et voit là une grave entorse aux idées politiques que nous défendons. En effet, nous ne pouvons cautionner en rien les parutions qui ont pu être mises en ligne par ce Monsieur. »
http://www.verif.com/societe/COUGARD-NICOLAS-751326950
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Ces candidats qui délaissent le FN après l'avoir rejoint GV 25/11
Anne Rosso-Roig, ex-Front de gauche, et Arnaud Cléré, ex-UMP, avaient tous deux rejoints le Front national dans le cadre de la campagne pour les municipales. Mais, quasi-simultanément, ils ont renoncé dimanche à s'allier au FN.
Ils ont quitté leur parti en croyant en une alternative Front national. Anne Rosso-Roig, ex-Front de gauche, et Arnaud Cléré, ex-UMP, sont revenus sur leur décision. La première avait créé la sensation début novembre dans une campagne municipale marseillaise déjà tendue. Anne Rosso-Roig, candidate PCF dans la 6e circonscription des Bouches-du-Rhône en juin 2012, avait décidé de rejoindre le Rassemblement Bleu Marine. Ancienne militante socialiste et membre de la CGT, elle avait cru au discours de Marine Le Pen.
Mais, confirmant une information de Libération, elle a indiqué dimanche auprès de l'AFP qu'elle retirait sa candidature des listes Front national. "Je ne suis pas d'accord avec la ligne de conduite du FN à Marseille", a-t-elle ainsi déclaré, avant d'insister : "Stéphane Ravier (le chef de file FN pour les municipales à Marseille, Ndlr) se revendique d'un FN beaucoup plus radical que Marine Le Pen."
"J'ai fait une erreur de penser qu'on pouvait associer les genres"
Arnaud Cléré a, lui, été exclu de son parti, l'UMP, pour avoir noué une alliance avec le FN dans sa commune de Gamaches (Somme). Mais, dimanche sur Twitter, il a annoncé vouloir faire machine arrière :
j'ai demandé ma réintégration a l'UMP. J'ai commis l'erreur de m'allier avec un parti non républicain,sectaire et dictateur qu'est le FN.Lors d'une réunion des têtes de liste à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à la mi-octobre, Arnaud Cléré dit avoir entendu "ce genre de propos à tort et à travers dans des discussions banales". "Il y a deux personnes, ça m'a choqué, qui étaient tatouées avec des croix nazies sur leur bras. Quand j'écoutais Marine Le Pen, je pensais que ce genre de personnage n'existait plus dans le Front national et malheureusement je l'ai vu de mes yeux", a-t-il raconté. Sa lettre a été diffusée par le site d'Europe 1.— Cléré Arnaud (@ClereClr) November 24, 2013
Interrogé par l'AFP, l'ancien membre de l'UMP s'est dit "choqué" après avoir vu des "tatouages de croix nazies" et entendu "des propos xénophobes, homophobes". "J'ai fait une erreur de penser qu'on pouvait associer les genres, comme ça, entre UMP et FN. Je ne me reconnais pas dans ce parti-là", a encore expliqué cet éleveur de 34 ans, sans mandat électif.
Le FN se défend
Dans un communiqué, le secrétaire général du FN Steeve Briois a affirmé qu'aucune des têtes de listes présentes ce jour-là n'arborait de tatouage nazi. "Nous tenons à la disposition des journalistes les photographies des 130 têtes de listes présentes lors de la réunion interne d'Hénin-Beaumont. Évidemment aucune personne n'a de tatouage nazi", a-t-il écrit avant d'annoncer l'engagement de poursuites pour diffamation contre Arnaud Cléré.
Ce dernier "témoigne d'un comportement erratique qui ruine sa crédibilité personnelle et disqualifie ceux qui l'enrôlent aujourd'hui sous leur bannière", a pour sa part réagi Paul-Marie Coûteaux qui préside le Siel (Souveraineté, Indépendance et Libertés), composante du Rassemblement Bleu Marine qu'avait rejoint l'ex-militant UMP.
L'ancien militant UMP a aussitôt demandé sa réintégration au parti, assurant "avoir demandé pardon" dans une lettre envoyée à Jean-François Copé. "Il m'a fait comprendre qu'il n'y avait pas vraiment de raison qu'on ne retravaille plus ensemble", s'est-il justifié. De son côté, Anne Rosso-Roig ne rejoindra pas le Front de gauche. Si elle ne renie pas son adhésion au discours de Marine Le Pen, elle se tourne à présent "vers les mouvements citoyens qui se mettent en place dans la foulée de la manif pour tous".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
« J’ai recruté deux UMP pour le FN » : le gros pipeau de Coûteaux | Une Zapnet 01/12
Paul-Marie Coûteaux, député européen et « recruteur » du FN spécialiste des dissidents de l’UMP, a fait l’objet d’un reportage de l’émission « Le Supplément » diffusée ce dimanche sur Canal +.
Suivi par les journaliste du magazine, il les emmène à Brest où doit se tenir un dîner avec des élus UMP en passe de retourner leur veste et de rejoindre le Rassemblement Bleu Marine.
Un entretien privé dont il ressort enthousiaste, affirmant avoir recruté « un couple ». Il quitte ensuite la caméra pour monter dans sa voiture et entame une conversation avec son collègue. Sauf que les journalistes avaient laissé traîner un micro dans le véhicule.
« J’ai fait du bluff encore, j’ai dit qu’on avait fait deux adhésions, parmi eux un ancien gaulliste très connu à Brest, dans les années 90, et qui est tellement content qu’il a même fait adhérer sa femme, donc ça fait deux adhésions.
Mais qui est-ce ? J’ai dit qu’il m’a connu à l’institut Charles de Gaulle, enfin j’ai raconté tout un baratin.
Me coupez pas parce qu’ils vont recouper auprès de vous. Donc il faut dire la même chose. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
FN : quand la stratégie de conquête se fissure... Estelle GROSS 02/12
Dérapages en série, militants déçus et coup de bluff révélé, le Front national a multiplié les faux pas ces derniers mois.
De jeunes candidats qui présentent bien, un discours adouci et un parti en quête de crédibilité, c'est la formule choisie jusque-là par le Front national et Marine Le Pen à l'approche des échéances électorales. Mais les entorses à cette stratégie de "normalisation" ne manquent pas... Explications en quatre épisodes.
Le " malaise " de Marine Le Pen devant les images du retour des otages
Tout commence par un commentaire de la présidente du Front national après le retour en France, mercredi 30 octobre, de quatre otages retenus plus de trois ans au Niger. Marine Le Pen dit alors avoir "ressenti un malaise" devant les images des quatre Français. Et poursuit : "On avait l'impression d'avoir des images d'hommes qui étaient très réservés, c'est le moins qu'on puisse dire, les deux qui portaient la barbe taillée d'une manière assez étonnante, l'habillement était étrange. Cet otage avec le chèche sur le visage… Tout ça mérite peut-être quelques explications de leur part".
Au milieu du flot de réactions louant le courage et la dignité des otages libérés, celle de la présidente du FN fait tâche. Au point qu'elle finit par s'expliquer quelques heures plus tard dans un communiqué, évoquant une "maladresse" et concentrant ses critiques contre "l'instrumentalisation politique des libérations d'otages". Mais c'est trop tard, quelques semaines après avoir tenté d'obliger médias et chercheurs à ne plus qualifier son parti comme appartenant à "l'extrême droite", son dérapage écorche sa stratégie de dédiabolisation.
Des candidats qui dérapent
Le Front national, qui compte profiter des élections municipales de mars prochain pour renforcer son maillage territorial, est aussi confronté aux dérapages de ses candidats. Dans une émission de France 2, Anne-Sophie Leclere, candidate aux municipales à Rethel (Ardennes) explique qu'elle préférait voir la garde des Sceaux Christiane Taubira "dans un arbre plutôt qu'au gouvernement". Et de partager sur sa page Facebook un montage où figure le visage de la ministre de la Justice à côté d'une photo de singe. Pourtant depuis plusieurs mois, le Front national s'échine à présenter un nouveau visage incarné par de jeunes candidats propres sur eux au discours sans vague. Conscient du danger, le parti suspend immédiatement Anne-Sophie Leclere, qui devrait bientôt être fixée sur son exclusion.
Un mois plus tard, c'est au tour de Jean-François de Brugière, candidat sur la liste FN à Saumur (Maine-et-Loire), de s'en prendre à la garde des Sceaux. Dans une lettre envoyée au quotidien "Le Courrier de l'Ouest", le candidat prend la défense de la fillette qui a brandi une peau de banane et traité Christiane Taubira de "guenon". Ce n'est pour lui qu'une "drôlerie enfantine". Avant d'écrire que "les Français sont des millions à n'avoir rien trouvé à redire aux paroles de cette gamine de 11 ans à Angers pas plus que de Tintin se baladant en Afrique". Des déclarations qui lui valent d'être exclu de la liste pour les municipales et d'être lui aussi sous le coup d'une procédure d'exclusion.
Pourtant, un peu plus tôt, au moins de septembre, un autre candidat, François Chatelain, avait été suspendu en vue d'une exclusion. Le secrétaire général du parti, Steeve Briois, avait alors envoyé un rappel à l'ordre à tous les secrétaires départementaux chargés entre autre de vérifier que tous les contenus postés sur internet sont fidèles à la ligne du parti. Le FN semble avoir bien du mal à contrôler tous ses candidats et ce genre d'épisode pourrait bien se reproduire dans les mois qui arrivent.
Ils sont venus. Ils ont vu. Et ils sont repartis.
A cela s'ajoutent les témoignages des déçus du Front national. Initialement au PCF et à l'UMP, deux militants figuraient sur des listes FN pour les municipales avant de se rétracter.
Le ralliement d'Anna Rosso-Roig avait fait du bruit au mois de mai. Cette ex-candidate communiste lors des législatives de 2012 avait décidé de passer au Rassemblement Bleu Marine et de figurer sur une liste FN à Marseille pour les prochaines municipales. Mais voilà, loin du discours, qui se veut dédiabolisé, de la présidente Marine Le Pen, Anna Rosso-Roig découvre à Marseille une "ligne politique trop radicale", comme elle le confie à "Libération". Arnaud Cléré, lui, a décidé de faire totalement machine arrière.
Exclu de l'UMP au mois de mai pour avoir voulu faire alliance avec le Front national dans la Somme à l'approche des municipales, il fait aujourd'hui son mea culpa. "J'ai fait une erreur de penser qu'on pouvait associer les genres, comme ça, entre UMP et FN. Je ne me reconnais pas dans ce parti-là", a-t-il expliqué. Il avait alors adhéré au Siel (Souveraineté, Indépendance et Libertés), une composante présidée par Paul-Marie Coûteaux du Rassemblement Bleu Marine (RBM) dirigé par la présidente du FN.
Lors d'une réunion des têtes de liste à Hénin-Beaumont à la mi-octobre, Arnaud Cléré dit avoir vu "deux personnes, ça m'a choqué, qui étaient tatouées avec des croix nazies sur leur bras. Quand j'écoutais Marine Le Pen, je pensais que ce genre de personnage n'existait plus dans le Front national et malheureusement je l'ai vu de mes yeux". Arnaud Cléré a demandé sa "réintégration à l'UMP" dans une lettre à son président, Jean-François Copé. "Il m'a fait comprendre qu'il n'y avait pas vraiment de raison qu'on ne retravaille plus ensemble", a-t-il ajouté.
Il y a aussi ce couple de militants de Haute-Garonne qui annonce avoir claqué la porte du parti fin novembre. Nadia Portheault est pourtant candidate FN aux prochaines municipales à Saint-Alban. Mais elle explique être écoeurée par les propos racistes et les commentaires désobligeants dont elle dit avoir fait l'objet de la part des autres militants de la fédération. "Toi et tes enfants, vous êtes bons pour le four", lui aurait ainsi glissé un cadre FN de la région toulousaine. On lui aurait également vivement conseillé d'être candidate sous son nom d'épouse "Portheault" plutôt que de jeune fille "Djelida".
Ces trois témoignages, largement relayés, fissurent un peu plus la vitrine d'un FN qui dit avoir fait table rase avec ses années sulfureuses.
Adhésions et petits mensonges
Dernier épisode en date, les petits arrangements de Paul-Marie Couteaux avec la vérité et les explications fumeuses de Florian Philippot. C'est l'histoire d'un oubli, celui d'un micro-cravate… Suivi par une équipe de Canal +, le président du SIEL, Paul-Marie Couteaux, chargé de recruter pour le FN, notamment dans d'autres partis, oublie qu'il est enregistré alors qu'il monte dans une voiture conduite par le chef de file du Rassemblement Bleu marine à Brest et se vante d'avoir bluffé sur des adhésions : "J'ai fait du bluff, encore. J'ai dit qu'on avait fait deux adhésions parmi un ancien gaulliste très connu à Brest dans les années 1990. Et qu'il était tellement content qu'il avait même fait adhérer sa femme, ça fait deux adhésions. […] J'ai raconté tout un baratin, mais me coupez pas parce qu'ils vont recouper auprès de vous ! Donc il faut dire la même chose !"
Le vice-président du FN, Florian Philippot est ensuite invité à s'expliquer en plateau après la diffusion de la séquence. "Ah vous croyez que, vous n’avez jamais eu en face de vous un responsable politique qui ne vous a pas menti ? Vous pensez qu’il n’y a que Paul-Marie Couteaux qui sur ce coup-là a peut-être, n’a pas dit tout à fait la vérité. Vous lui faites un mauvais procès ", explique-t-il, visiblement gêné. Paul-Marie Couteaux a fini par reconnaître auprès des " Inrocks " qu'il s'agissait en fait d'anciens militants du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et non de l'UMP…
Pour un parti qui ne cesse de vouloir renforcer sa crédibilité et qui dénonce sans arrêt "les mensonges" des autres formations, la séquence tombe plutôt mal.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Martel : " Marine Le Pen ne dérape jamais " Propos recueillis par PHALÈNE DE LA VALETTE 02/12
Ancien conseiller de Juppé reconverti en directeur de cabinet de Marine Le Pen, Philippe Martel se dit " très à l'aise " dans son nouveau parti.
Il peut s'en passer, des choses, au cours d'un déjeuner. Un proche d'Alain Juppé peut par exemple se changer, par une recette inattendue, en proche de Marine Le Pen. Présenté à la présidente du Front national par son camarade de promotion à l'ENA, Paul-Marie Coûteaux, Philippe Martel, ex-militant du RPR qui n'avait jamais voté FN, a ainsi décidé de rejoindre le parti d'extrême droite. Lui qui avait dirigé le cabinet du maire de Bordeaux au Quai d'Orsay dirigera désormais celui de la candidate frontiste. Une belle "prise" pour le FN, qui cherche toujours à prouver son professionnalisme et à renforcer sa crédibilité. C'est d'ailleurs la première mission de Martel, chargé d'apporter son expérience "technique" sur "comment faire tourner un parti au quotidien" et d'aider au recrutement "de contributeurs pointus dans tous les domaines" grâce à ses nombreux réseaux.
Le Point.fr : Pourquoi cette "conversion" au FN ?
Philippe Martel : Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant, mais bien sûr, il faut rejoindre le Front national. Ça a été une lente évolution. La première chose, c'est la présidentielle de 2002. J'ai voté Chirac, mais j'ai été troublé par les réactions hystériques à l'arrivée de Le Pen au second tour. Le refus du débat, cet anathème jeté sur quelques millions d'électeurs, j'ai trouvé ça profondément antidémocratique. Ensuite, il y a eu chez moi une prise de conscience de ce qu'était en train de devenir l'Europe. Je me suis rendu compte que les institutions européennes telles qu'elles avaient évolué cachaient des politiques économiques ultra-libérales non adaptées au modèle français de tradition colbertiste et de moins en moins adaptées à la mondialisation. En 2005, pour la première fois, j'ai voté non à une question européenne. Et puis, il y a eu l'abandon par l'UMP de certains fondamentaux du gaullisme, avec la réintégration dans le commandement intégré de l'Otan, une politique étrangère de plus en plus alignée sur celles des États-Unis... Enfin, j'ai le sentiment qu'on est à un moment de basculement idéologique, où les thèses de 68 sont très sérieusement remises en cause, notamment par la jeunesse. Et je me suis dit que le FN est l'endroit où on peut le plus agir en ce sens.
Pourquoi ne pas agir au sein de l'UMP ?
Il y a des gens qui essayent, comme Henri Guaino ou Jacques Myard. Mais dans une UMP qui, idéologiquement, est complètement "UDFisée", c'est impossible de faire passer ce type d'idées. Avec tous ces présidentiables (bientôt, même Nadine Morano va se sentir pousser des ailes !), je crois de toute façon que l'UMP a vocation à exploser pour revenir à une dualité politique traditionnelle : un parti relevant plutôt de la droite orléaniste, centriste et libérale, et un parti qui relève davantage de la droite bonapartiste, comme le RPR autrefois.
Aucun de ces présidentiables ne se distingue à vos yeux ?
Il faudra qu'on m'explique sérieusement la différence fondamentale entre François Fillon, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Laurent Wauquiez... Tous ces gens-là gouvernaient quand même ensemble il y a dix-huit mois !
Et Alain Juppé ?
J'ai travaillé longtemps pour lui et n'ai jamais eu à me plaindre, il a été un excellent patron. Ce que je constate simplement sur le plan politique, c'est qu'il a considérablement évolué. À l'époque du traité de Maastricht, il avait hésité, ça ne lui était pas complètement naturel d'être pour. Maintenant, c'est un européiste militant. Je l'ai dit et je le maintiens, il s'est boboïsé. Voilà quelqu'un qui, lorsque Marisol Touraine lance l'idée de salles de shoot, est le premier maire à dire "j'en veux". En septembre, il disait que l'islamophobie était l'un des pires dangers qui menaçaient la France. Moi, je l'ai vu faire campagne dans le 18e en 1983 : face à Jospin qui disait qu'il n'y avait pas de problème d'immigration, Juppé revendiquait le droit d'en parler. Je trouve qu'il a beaucoup changé et s'est UDFisé, lui aussi.
Contestez-vous que le FN soit un parti d'extrême droite ?
Aujourd'hui, ça me paraît aussi excessif et aussi mal placé que de dire que François Hollande est un homme d'extrême gauche ! L'extrémisme se juge aux propositions, pas au ton du discours. Si vous prenez le programme du FN, que vous regardez point par point, vous ne trouvez aucune mesure extrême.
Sortir de l'euro, c'est plutôt extrême...
Mais y rentrer, ça ne l'était pas ? Quand on est passé à l'euro, beaucoup de gens étaient morts de trouille, se demandaient ce qui allait se passer.
Historiquement, de nombreux membres du FN appartiennent à l'extrême droite.
Mais ils ne sont plus aux commandes. Marine Le Pen n'est pas l'héritière de son père au sens où il ne lui a pas offert le parti sur un plateau. Elle a dû soumettre sa ligne à des élections, et, face à Bruno Gollnish, c'est cette ligne anti-extrême qui l'a emporté. Le Front national de Marine Le Pen, ce n'est pas du tout celui de Jean-Marie Le Pen. Elle est extrêmement claire sur le racisme, l'antisémitisme... Contrairement à son père, elle ne dérape jamais.
Et quand elle évoque un "malaise" face aux barbes "taillées d'une manière étonnante" et à "l'habillement étrange" des otages français rentrés du Niger ?
Je suis un peu responsable de cette réaction. La veille du jour où elle en a parlé, elle entre dans mon bureau et me demande si j'ai vu les images du retour des otages. Je lui dis : "Oui, j'ai trouvé ça bizarre parce qu'il y avait Laurent Fabius, le président, impeccables, et à côté des types dont, pendant quelques secondes, je me suis dit, c'est les ravisseurs, avant de comprendre que c'étaient nos otages." Et non, je n'ai pas du tout pensé à la série Homeland ! Je n'ai pas pensé que ces gens avaient pu être retournés, qu'ils étaient devenus salafistes et que dans six mois ils allaient se précipiter avec des chapelets de bombes autour du ventre. Ce que je me suis dit, c'est : "Ces pauvres hommes, est-ce que c'est vraiment digne de les montrer comme ça ? Est ce qu'on n'aurait pas pu prendre une demi-heure pour leur faire prendre une douche, les habiller normalement et ne pas les exhiber sur la scène publique dans leurs tenues de prisonniers ?"
Vous conseillez désormais Marine Le Pen ; quel est, selon vous, le problème prioritaire en France ?
Il y a des tas de problèmes terribles : le chômage, la grande pauvreté... Mais finalement, le problème fondamental, c'est que les Français ne savent plus très bien qui ils sont, à quelle identité se rattacher. Ce pays est de plus en plus éclaté en intérêts particuliers, en corporatismes, en lobbies... Pour qu'il y ait le sentiment d'une communauté de destins, il faut qu'il y ait celui d'une appartenance commune. Vous me voyez évidemment venir, je glisse vers l'immigration, qui est devenue, par son nombre, un facteur déstabilisant pour la cohésion nationale. Si on ne parle pas sérieusement des questions posées par l'immigration, la montée de l'islam en France, on laisse le couvercle sur une cocotte-minute prête à exploser. Il faut avoir le courage d'affronter les accusations de racisme pour parler du fond. Et prétendre aujourd'hui, dans la France de 2013, que l'immigration n'est pas un problème et que c'est une chance pour le pays, ça me paraît aberrant et dangereux.
Les statistiques indiquent que l'immigration est restée stable ces dix dernières années (environ 200 000 migrants par an et 100 000 qui repartent dans leur pays d'origine) et que la France accueille bien moins d'étrangers que l'Allemagne (317 200 en 2010) ou le Royaume-Uni (497 000), qui ne semblent pas pour autant au bord de l'explosion...
C'est l'immigration officielle. Je ne connais pas bien la situation en Allemagne, mais le modèle multiculturaliste anglais, qu'on nous a longtemps montré en exemple, est en train de montrer ses limites. J'étais à Londres récemment, le vivre ensemble existe de moins en moins : entre le quartier sikh et le quartier pakistanais, personne ne se parle. Plus les cultures sont éloignées, plus c'est difficile de faire vivre les gens ensemble, et plus ça nécessite de la part des gens qui arrivent un effort d'intégration. Si en plus nous, Français, refusons de définir et d'affirmer une identité française, si on commence à faire du ramadan un événement d'envergure nationale, on envoie un signal extrêmement négatif aux immigrés. Parce qu'on leur demande de s'intégrer, mais à quoi ? On ne leur dit pas.
nico37- Messages : 7067
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Alpes-de-Haute-Provence: Marine Le Pen huée
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Re: Front national
Roubaix : comment j’ai failli être intégré dans la liste de la candidate FN Françoise Coolzaet Bruno Renoul 07/10
Le Front national, qui a toujours des difficultés à glaner des candidats pour les élections locales, vient de lancer sur le web un appel aux Roubaisiens désireux de rejoindre sa liste aux municipales. Pour vérifier le sérieux de ce recrutement, nous avons tenté notre chance en téléphonant au numéro indiqué et en prenant un nom d’emprunt. Conclusion : au FN, on prend n’importe qui ou presque !
Aujourd’hui, je m’appelle Clément Durand. Une, deux, trois sonneries. Surprise : Françoise Coolzaet, la tête de liste FN, décroche elle-même. « J’ai ouvert une ligne exprès pour la campagne », confie-t-elle. On raconte notre boniment : on a vu l’appel qu’elle a lancé sur son site web, on se pose la question de s’engager sur la liste, on veut en savoir plus. En somme, on se tâte.
Au bout du fil, la tête de liste FN adopte un ton très agréable. On sent que ce coup de fil lui fait un bien fou, et qu’elle va tout faire pour qu’il se concrétise. « Certains ont peur de s’afficher, que ça se sache. Trouver 53 noms, ce n’est pas évident. Pour l’instant, on n’en a que 25. Je suis certaine qu’on va y arriver. mais j’ai envie de régler ça au plus vite, pour pouvoir me concentrer sur la campagne. »
« On veut juste des noms, pas des militants »
On lui dit qu’on hésite, qu’on est comme tout le monde, qu’on a peur du regard des voisins. Elle est rassurante. « Vous avez lu le document ? C’est très simple, vous pouvez mettre votre second prénom, et Durand, c’est commun, personne ne saura que c’est vous. Les femmes peuvent aussi mettre leur nom de jeune fille. » Mon nom sera-t-il publié ? « Non, il n’y a que la Préfecture qui aura la liste complète », promet-elle. Le FN est prêt à un arrangement avec la vérité pour me convaincre. Car en réalité, la presse locale aura bien sûr accès à toutes les listes, et les publiera intégralement.
Françoise Coolzaet enchaîne et justifie sa démarche. « Que ce soit clair. Nous, on ne cherche pas de militants actifs. On veut juste des noms. Le plus important, ce sont les huit ou dix premiers, mais les autres, leur seule utilité est de nous permettre de constituer la liste et de nous présenter. »
« Voyez ça comme un moyen de nous fournir un coup de pouce »
Juste des noms ? On tique. « Oui, si vous êtes patriote, que vous aimez la France, voyez ça comme un moyen de nous fournir un coup de pouce. »
À aucun moment, la tête de liste ne me pose de question sur mon âge, mon parcours personnel, mon activité professionnelle. À aucun moment, elle ne sonde les raisons de mon potentiel engagement politique. C’est moi qui dois aborder le sujet, pour obtenir une réponse évasive : « L’essentiel, c’est d’être patriote. Vous n’êtes pas obligé de partager toutes nos idées. »
Elle parle quand même de « l’islamisation de Roubaix », du « problème de la pauvreté », et celui de la « sécurité dans les petits commerces ». Elle dénonce « Pierre Dubois qui naturalise les étrangers à tour de bras », et lâche qu’« on a affaire à un fou ». Et tant pis si en réalité, c’est la préfecture qui décide des naturalisations…
« J’étais sûre que vous étiez journaliste ! »
Françoise Coolzaet veut me rencontrer, mais l’adhésion à la liste ne semble a priori pas lui poser de problème. Pour pousser le bouchon, je demande si une place éligible est possible : elle ne l’écarte pas si j’ai les épaules. Je dis que je vais réfléchir. « L’idéal serait de nous répondre vite. Mais souvenez-vous que faire partie d’une liste, c’est quasiment anonyme, en fait. »
La conversation a duré quinze minutes. Presque suffisant pour être enrôlé dans la liste FN à Roubaix ? Plus tard dans la journée, nouveau coup de fil à Françoise Coolzaet. Cette fois-ci, avec ma véritable identité. On lui explique la supercherie. « J’en étais sûre », rétorque-t-elle. Et de tenir un discours calibré, comme attendu : « On n’est pas aux abois. On n’est qu’en octobre. On veut juste accélérer les choses. Bien sûr qu’on ne va pas prendre n’importe qui, mais des gens qui ont envie de nous aider. »
D’ailleurs, elle relativise cet appel aux bonnes volontés, qu’elle justifie par « l’absence d’ancrage local du parti à Roubaix », dû à l’histoire : « Ce n’est pas une première, vous savez. D’autres candidats le font ailleurs, à Wasquehal par exemple. Bref, ce n’est pas un scoop ! »
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Wattrelos : Sylvie Langlois (ex-FN), condamnée à cinq ans d’inéligibilité, fait appel du jugement Perrine Diéval 07/12
Fini, le Front national depuis 2008. Fini, la politique tout court depuis vendredi ? La condamnation, par le tribunal correctionnel de Lille, de Sylvie Langlois contrecarre au minimum les plans de la conseillère municipale ex-FN élue depuis dix-neuf dans la cité des Berlouffes.
À quatre mois des municipales, celle-ci nous indiquait encore voici quelques jours son intention de repartir pour les prochaines élections, à condition que le Front ne présente pas de candidat. Mais ça, c’était avant vendredi. Dans le cadre d’une fraude portant sur des comptes de campagne de scrutins entre 2004 et 2007, la conseillère municipale a écopé de trois ans de prison dont un avec sursis, de 10 000 € d’amende et de cinq ans d’inéligibilité. Itou pour son époux, Frédéric Butez, conseiller municipal à Wattrelos et à Roubaix sous l’étiquette FN pendant plus de dix ans, également exclu du parti frontiste en 2008 : ses trois ans de prison sont assortis de deux ans de sursis.
Un appel suspensif
Vendredi soir, deux scénarios se dessinaient pour l’avenir politique de Sylvie Langlois. Le premier était peu probable : elle ne faisait pas appel. Dans ce cas, le jugement du tribunal correctionnel de Lille serait devenu définitif. Condamnée à cinq ans d’inéligibilité, Sylvie Langlois aurait alors dû être déclarée démissionnaire par le préfet. Son siège au conseil municipal ne serait pas resté vacant : la suivante sur la liste Pour Wattrelos et les Français d’abord ! de 2008 lui aurait succédé – c’est-à-dire Stéphanie Rondeau. Par ailleurs, elle n’aurait pas été autorisée à se présenter en mars prochain.
Mais c’est le deuxième scénario, plus vraisemblable qui se dessine. L’avocat du couple Langlois-Butez, Me Maxime Moulin, a confirmé hier que ses clients comptaient faire appel. Dans ce cas, le jugement en première instance n’a pas à être exécuté. Et en attendant une date d’audience à la cour d’appel de Douai, Sylvie Langlois peut conserver son siège… et se présenter à l’élection municipale du mois de mars.
Ce qui ne signifie pas que la conseillère municipale se présentera : d’après Éric Dillies, patron de la fédération Nord Flandre du FN, Kévin Sorret serait déjà en campagne à Wattrelos. Très discrètement dans ce cas… Contacté hier par téléphone, Frédéric Butez ne souhaitait faire aucun commentaire. Sylvie Langlois était injoignable.
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Laurent-Michel Concetti lance sa liste Nicolas Lavergne 12/12
Jusqu'en 2007, Laurent-Michel Concetti, membre du FN depuis près de 30 ans, était un des hommes de confiance de Jacques Bompard.
Puis, les deux hommes se sont brouillés, en partie à cause, selon M.Concetti, des faits de prise illégale d'intérêts qui vaudront au député maire d'Orange de comparaître devant le tribunal correctionnel dans le courant de l'année 2014.
Laurent-Michel Concetti a brigué l'investiture Front National-Rassemblement Bleu marine pour les prochaines municipales. "J'ai rencontré Marion Le Pen aux universités d'été à Marseille pour lui demander l'investiture et lui remettre un dossier sur Jacques Bompard. Mais j'attends toujours la réponse", explique-t-il.
Il conduira néanmoins une liste de "Droite nationale et républicaine", avec pour ambition de "désacraliser" Jacques Bompard et "raconter l'histoire comme elle s'est vraiment passée."
Quelques anciens fidèles du maire, "et non des moindres", dit-il, devraient figurer sur cette liste qui compte aujourd'hui une grosse vingtaine de membres et sera présentée courant janvier.
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
FN à Marseille : cachez ce racisme que je ne saurais voir ! 10/12
Le candidat à l’élection municipale à Marseille, Stéphane Ravier, assure qu’il n’y a pas de racisme dans la ville de Jean-Claude Gaudin. Le secrétaire départemental du parti de Marine Le Pen a oublié le cas de son candidat de secteur, Armel Brisson, qui s’en donnait pourtant à cœur joie sur son profil Facebook, avant que ce dernier ne soit désactivé...
« Il n’y a pas de racisme » à Marseille. Cette déclaration, signée Stéphane Ravier, le candidat à l’élection municipale à Marseille, à été formulée à une heure de grande écoute, sur le plateau du Grand journal, le 4 décembre. Interrogé par Jean-Michel Apathie sur la récente étude du Cran dans laquelle la cité phocéenne apparait comme bonne dernière dans la lutte contre le racisme, le secrétaire départemental du FN 13 a eu cet argument imparable : « Si le racisme était si développé à Marseille on pourrait assister à un départ des étrangers massif, or ils viennent s’y installer massivement, ce qui prouve qu’il n’y a pas de racisme ou de mauvais accueil à Marseille. »
En fait, pour ce brillant politique biberonné au lepénisme depuis l’âge de16 ans, il ne s’agit de rien d’autre qu’une campagne orchestrée par une « officine » pour mieux culpabiliser et « diviser les Français ». Certes, le Cran est une organisation communautariste, mais le porte drapeau du parti d’extrême droite à Marseille semble oublier – ou feint d’oublier – que les propos xénophobes, islamophobes, voire racistes viennent parfois de son propre camp. Que c’est parmi les siens que des idées radicales à même de « diviser les Français », sont présentes.
Il n'y a qu'à se pencher sur des messages postés sur le profil Facebook d’Armel Brisson de la Messardière, le militant désigné par Ravier pour être candidat en mars dans le 1er secteur de la cité méditerranéenne. Les captures d’écran datent du 9 novembre 2013 – la page a été supprimée depuis – soit un mois avant la prestation télévisuelle de Stéphane Ravier.
Par exemple, le 3 septembre, Armel Brisson de la Messardière faisait cette étrange distinction entre « petit Français de souche », et les autres, après avoir vu des enfants noirs sur les photos illustrant un déplacement de Valérie Trierweiller dans le cadre de « la journée des oubliés des vacances ». Un événement qui concernait 5 000 enfants.
A croire que le patron du FN des Bouches-du-Rhône a fait respecter la consigne envoyée en octobre aux secrétaires départementaux du FN par Steeve Briois, secrétaire général du FN de « passer au crible les comptes Facebook de chaque candidat du département (commentaires compris) dont il a la responsabilité »...
Contacté par Marianne, Briois déclare ne pas connaître le candidat Brisson de la Messardière, dont l'investiture a pourtant été actée par la commission du même nom à laquelle il appartient... Concernant la fermeture de son compte, il se réjouit. Cela serait justement la preuve que « les candidats FN sont des gens disciplinés qui prennent désormais des initiatives sans qu'on leur demande », ajoutant : « Ce monsieur, Brissan, Brissou, Brisson... est quelqu'un de très sage »...
En juin, ce même Armel Brisson de la Messardière se rêvait en recteur d'Académie en imaginant des « sujets du bac » tel que : « Le prix Nobel de la paix sera décerné à la France pour 2013. C’est en effet le seul pays Arabe à ne pas être en guerre ! Argumentaire – discutions »
Ou encore : « Nos ancêtres les gaulois mangeaient du sanglier et buvaient de la cervoise. Les gaulois d'aujourd'hui ne mangent pas de porc et ne boivent pas d'alcool ! », etc.
Et il imagine même des problèmes de maths... « Vu que D. Strauss-Kahn doit 5 millions de dollars pour avoir fait 1 tentative de viol. Combien va devoir HOLLANDE s’il encule 65 millions de Français ??? »
Si la page de ce candidat qui regrette Charles Martel a disparu, ses idées restent. Hormis dans l'esprit de Stéphane Ravier qui considère donc qu'« il n'y a pas de racisme à Marseille » et qui a choisi cet ancien directeur commercial pour rejoindre son équipe dans la course à l’élection municipale…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Les énarques du FN JEAN-CLAUDE JAILLETTE 26/11
Philippe Martel, ancien chef de cabinet d'Alain Juppé, est devenu directeur du cabinet de Marine Le Pen. Il rejoint Florian Philippot, premier énarque au FN version Marine. Quand l'élite veut rendre crédible le parti d'extrême droite...
Ce n'est pas encore une vague, mais l'arrivée d'un deuxième énarque dans les hautes sphères du Front national commence à donner un sens à ces recrutements issus de l'élite nationale. L'information avait filtré dès le mois de juillet dernier ; il a fallu attendre le milieu du mois d'octobre pour qu'elle devienne officielle : Philippe Martel est désormais le directeur de cabinet de Marine Le Pen.
Pour le parti d'extrême droite, la prise est de taille puisque le nouvel arrivant avait été choisi par Alain Juppé pour exercer la fonction de chef de cabinet, de juin 1993 à novembre 1994, lorsque ce dernier avait été nommé ministre des Affaires étrangères. Les deux hommes étaient proches depuis 1979 : Alain Juppé avait recruté Philippe Martel dès sa sortie de l'ENA pour lui confier, à la Mairie de Paris, un poste d'adjoint aux finances.
Martel rejoint un condisciple, Florian Philippot (promotion 2009). Arrivé en 2012 au poste de directeur de la stratégie de la campagne de Marine Le Pen, le premier énarque rallié au Front national en est désormais l'un des vice-présidents. Un galon qui récompense les succès électoraux de la candidate à la présidentielle de 2012 et ceux des candidats du parti aux législatives qui ont suivi.
« C'est le signe d'une professionnalisation de l'entourage de Marine Le Pen », se félicite Paul-Marie Coûteaux, membre du Rassemblement bleu Marine via le Siel (Souveraineté, indépendance et liberté) qu'il préside, un microparti qui sert de chambre de décompression entre les partis de droite, l'UMP en particulier, et le Front national.
L'avis de Paul-Marie Coûteaux sur l'embauche de Philippe Martel est tout sauf anodin : c'est lui qui a présenté l'intéressé à Marine Le Pen après l'avoir cornaqué durant quelques mois au sein du Siel. Issus tous les deux de la même promotion de l'ENA, les deux hommes disent partager les mêmes références au gaullisme. Le même Paul-Marie Coûteaux avait déjà favorisé la venue au FN de Florian Philippot, qui, en son temps, avait travaillé pour Jean-Pierre Chevènement. Un rabatteur de luxe, en quelque sorte.
« Pourquoi des énarques ? poursuit le président du Siel quand on lui objecte les propos violemment antitechnocratiques qui ont émaillé les discours de Jean-Marie Le Pen. Parce qu'il faut bien renforcer notre crédibilité pour exercer de futures fonctions gouvernementales. » Et d'ajouter : « Je travaille avec deux ou trois autres énarques issus des rangs de l'UMP. Pour eux, franchir le pas n'est pas facile. Ils sont à peu près certains de sonner la fin de leur carrière. » Un pari risqué à 31 ans, pour Philippot. Beaucoup moins à 58 ans, pour Martel.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
A Paris, le FN drague les " bourgeois " déçus de NKM Gaspard Dhellemmes 16/12
Le Front national est proche de la qualification au second tour dans deux arrondissements de Paris, selon un sondage publié dimanche dans le JDD. Wallerand de Saint-Just, candidat FN à la Mairie de Paris qui a déclaré lundi se présenter dans le 15e, entend rallier les déçus de Nathalie Kosciusko-Morizet, dont "l’attitude durant le ‘mariage pour tous’ a beaucoup secoué la droite parisienne", assure-t-il au JDD.fr.
C’est l’un des principaux enseignements du sondage du JDD de dimanche. Le Front national y apparait à un cheveu de se qualifier au second tour des municipales parisiennes, dans le 14e et le 15e. Avec un score évalué à 8% dans ces deux arrondissements, le parti de Marine Le Pen confirme sa percée dans la capitale, déjà observée en septembre dernier. Un chiffre élevé dans une ville traditionnellement peu sensible aux idées frontistes. Aux dernières municipales de 2001 et 2008, le FN avait ainsi rassemblé 3,47% puis 3,17% des voix sur l’ensemble de la ville, avec des scores à peine plus élevés dans ces deux arrondissements du sud de Paris.
"On nous a dit depuis pas mal de temps que ça valait le coup que le FN se décarcasse à Paris, et c’est ce que nous sommes en train de faire", se félicite Wallerand de Saint-Just, le candidat du parti dans la capitale, interrogé par leJDD.fr. "La nouveauté de ce sondage, c’est qu’il montre que si nous montons ainsi dans le 14e et le 15e, c’est que nous mordons sur l’électorat UMP, cet électorat de droite classique assez bourgeois, se réjouit celui le candidat. Il reste que dans les arrondissements de l’Est parisien - le 18e le 19e le 20e - nous avons notre électorat populaire qui nous attend et qui nous est fidèle".
Une analyse que confirme le directeur général Frédéric Dabi, qui évoque pour le 14e et le 15e "un FN de droite, très loin du gaucho-lepénisme". "Le parti de Marine Le Pen fait dans ces deux arrondissements un bon score sur les segments traditionnels de la droite : les hommes, les personnes âgées. Ces électeurs se reportent au second tour à 70% sur NKM, et quasiment pas sur Anne Hidalgo", précise le sondeur, interrogé par leJDD.fr. Wallerand de Saint-Just compte d'ailleurs tirer parti de cette situation puisqu'il a annoncé lundi soir au site du Monde qu'il sera tête de liste dans le 15e.
"NKM sur les Roms, c’est Landru qui veut réformer le code pénal"
Pour séduire ces électeurs, le FN mise sur des personnalités appartenant à l’aile modérée du parti, parfois même transfuges de la droite. Philippe Martel, qui a travaillé avec Alain Juppé au RPR et est devenu chef de cabinet de la présidente du FN à la rentrée, sera ainsi tête de liste dans le 18e arrondissement. Tandis que Paul-Marie Coûteaux, allié de Marine Le Pen depuis septembre 2011 et président du Siel (Souveraineté, Indépendance et Libertés), allié au Front national au sein du Rassemblement Bleu Marine, conduira lui la liste du 6e. Le nom de Charlotte Soula, directrice de cabinet de Marine Le Pen, ancienne secrétaire particulière de François Fillon et marraine du fils aîné d'Henri Guaino avait été aussi évoqué, mais son point de chute n'est pas encore déterminé.
Wallerant de Saint-Just, candidat dans le 15e face à la socialiste Anne Hidalgo donc, entend bien rallier à lui les déçus de NKM. "Madame Kosciusko Morizet ne plait pas beaucoup aux électeurs de l’UMP. Son attitude durant le débat sur le mariage pour tous a beaucoup secoué la droite parisienne", croit-il savoir. La députée de l’Essonne s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée sur la loi Taubira.
Le candidat frontiste compte aussi axer sa campagne sur la question de l’insécurité dont "la visibilité à travers les Roms et les populations de l’Europe de l’Est choque énormément les Parisiens", assure-t-il. La déclaration de Nathalie Kosciusko Morizet assurant que les Roms "harcèlent les Parisiens", ne l’a d’ailleurs pas convaincu. "Cette dame a voté tous les textes nationaux et internationaux permettant l’arrivée sans aucun frein de ces populations. Quand elle dit ça, c’est Landru qui veut réformer le code pénal", tousse-t-il. Wallerand de Saint-Just présentera ses propositions à la mi-janvier.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Selon Marine Le Pen, les homosexuels ne sont pas « persécutés » en Russie 15/12
«S'il y a bien deux pays où on peut dire que les homosexuels sont persécutés, c'est bien en Arabie saoudite et au Qatar», a estimé la présidente du FN...
La présidente du FN Marine Le Pen a affirmé ce dimanche sur France 5 que les homosexuels n'étaient pas «persécutés» en Russie, contrairement à l'Arabie saoudite ou au Qatar.
Alors qu'on lui demandait s'il serait normal que François Hollande ne se rende pas à la cérémonie d'ouverture des JO d'hiver de Sotchi «étant données les violations des droits de l'homme» en Russie, Marine Le Pen a tout d'abord répondu : «M. Sarkozy n'était pas allé non plus à l'ouverture des JO. Ce n'est pas une obligation, pas une tradition mondiale que l'ensemble des dirigeants aillent à l'ouverture des JO».
«Qataris et Saoudiens ne sont pas au top des Droits de l'homme»
«Il me semble que M. Hollande et M. Fabius passent leur vie à cirer les pompes des Qataris et Saoudiens, dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en matière d'homosexualité, ils ne sont pas au top des Droits de l'homme», a-t-elle dit.
«Parce que s'il y a bien deux pays où on peut dire que les homosexuels sont persécutés, c'est bien en Arabie saoudite et au Qatar», a ajouté Marine Le Pen, avant de marquer une courte pause et d'ajouter : «Ce qui n'est pas le cas en Russie».
Ces dernières années, l'intolérance envers les homosexuels s'est renforcée en Russie. Ainsi le nombre de personnes estimant que les homosexuels devraient avoir les mêmes droits que le reste de la société a chuté de 51% en 2005 à 39% en 2013 selon un sondage.
Une loi qui interdit la «propagande» de l'homosexualité devant les mineurs
Récemment, plusieurs cas de meurtres de personnes en raison de leur homosexualité ont été recensés dans le pays. L'homosexualité y était considérée comme un crime à l'époque soviétique et jusqu'en 1993, et comme une maladie mentale jusqu'en 1999.
Le président Vladimir Poutine a promulgué en juin une loi interdisant la «propagande» de l'homosexualité devant les mineurs. La Russie a aussi été critiquée par nombre d'ONG et par les défenseurs des droits de l'Homme pour le traitement auquel sont soumis les travailleurs immigrés recrutés en masse sur les chantiers des JO.
Des appels au boycott des Jeux ont été lancés par plusieurs personnalités internationales.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Interdiction ' partielle ' du livre, non ' totale ' avec AFP 19/12
La cour d'appel de Paris a interdit jeudi la publication en l'état d'un livre poursuivi pour "atteinte à la vie privée" par deux cadres du Front national, tout en jugeant légitime les révélations concernant l'un d'eux.
Steeve Briois, secrétaire général du FN, et Bruno Bilde, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, avaient obtenu le 12 décembre en référé l'interdiction de publier l'ouvrage Le Front national des villes & le Front national des champs d'Octave Nitkowski, aux éditions Jacob-Duvernet, s'il n'était pas expurgé de quatre passages litigieux, sous astreinte de 10.000 euros par exemplaire.
Mais la cour d'appel a finalement tranché qu'en raison de son statut de "personnalité politique de premier plan", "le droit du public à être informé" sur M. Briois "prime sur le droit au respect de ce pan de sa vie privée". Elle a donc confirmé que le livre ne pouvait être publié, mais a modifié les passages interdits de façon à ne pas le concerner. M. Bilde, "dont la notoriété ne dépasse pas le cadre régional", a droit lui à bénéficier de ce respect de sa vie privée. L'éditeur est condamné aux dépens et à verser aux plaignants 5.000 euros pour frais.
Les deux camps satisfaits
Me Léa Forestier, avocate de l'éditeur, s'est félicitée "de cette victoire de principe". "L'éditeur va procéder à la réimpression de l'ouvrage avec les passages interdits supprimés," a-t-elle dit à l'AFP. De son côté, l'avocat des plaignants, Me Wallerand de Saint-Just, a regretté la décision. "Je suis en désaccord avec cette interprétation" de la cour, a-t-il dit à l'AFP. Il a toutefois estimé que le but était atteint et que l'éditeur ne pourrait matériellement pas publier l'ouvrage modifié en raison des coûts.
Se basant sur le fait que la cour d'appel confirmait l'interdiction des parties de l'ouvrage, les avocats des deux parties avaient tout d'abord annoncé que la décision était confirmée.
M. Nitkowski est un jeune blogueur de 17 ans de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), terre d'élection de Marine Le Pen et de M. Briois. Il s'était fait connaître en suivant les campagnes électorales locales, son blog étant notamment hébergé par le site du journal Libération.
nico37- Messages : 7067
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