Re: Municipales 2014

[Byrrh]

Gérardmer (88).

Cela fait 25 ans que la gauche radicale participe à la municipalité PCF/PS/LCR puis PS/PCF/NPA avec un poste d'adjointE. Pour nous le bilan est plutôt positif...

Dans ces territoires isolés où il y a plus d'arbres et de bêtes que d'humains, l'anecdote du conseiller municipal LCR siégeant depuis un quart de siècle dans une majorité PS - anecdote que je connaissais - n'est pas plus insolite que toutes sortes d'autres particularités vosgiennes... http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%AAte_des_Vosges

Plus sérieusement : ce genre d'info ne fait que montrer la faiblesse de l'extrême gauche au niveau national, peu (ou mal...) représentée dans de nombreux coins du pays. Et pourtant, même dans un département agricole et forestier comme celui des Vosges, même après les nombreuses fermetures d'usines (filatures, scieries, etc.), il y a encore un certain nombre d'entreprises industrielles où des choses devraient être faites.

[yannalan]

Porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le conseiller municipal Éric Rudwill, quitte le projet du Front de gauche.

La liste du Front de gauche a du mal à trouver ses candidats et ses marques, entre Parti de gauche, Parti ouvrier indépendant (POI), Parti communiste français, et le Nouveau parti anticapitaliste. Hier, Eric Rudwill, porte-parole du NPA, a jeté un pavé dans la mare, alors que le projet commun à ces partis peine à s'ébaucher.

Il quitte le groupe qui se monte à l'extrême gauche. Parce qu'il ne veut pas d'une alliance avec le Parti socialiste et la liste de Michaël Quernez, au second tour. « Il n'y aura pas de NPA aux élections municipales 2014, à Quimperlé », assure Eric Rudwill.

« Conscient de la nécessité de mettre en place une véritable liste de gauche », il s'était rapproché du Front de gauche, dès décembre. « Deux préalables ont été posés : combattre les politiques capitalistes-libérales et les partis qui s'en réclament ; et élaborer un programme prenant en compte les difficultés économiques et sociales des Quimperlois : l'écologie, ainsi que la défense des services publics et des emplois, voire être créateur d'emploi dans le bassin de Quimperlé. »

Dans cette dynamique, le NPA a participé aux différentes réunions de travail. « Des accords ont pu se faire autour du programme, assure Eric Rudwill. Par contre, un désaccord total [...] est apparu concernant la position à adopter au second tour [...] »

Qui au Front de gauche ?

Le Front de gauche, dont la composition a évolué au fil des semaines, a dans un premier temps voté pour se maintenir au second tour s'il obtenait 10 % des suffrages. Une position qui avait l'accord d'Eric Rudwill. Depuis peu, l'évocation d'une possible absence du parti communiste à la prochaine élection a réveillé des militants, qui se sont rapprochés du Front de gauche.

Un nouveau vote y approuve désormais un rapprochement avec Michaël Quernez, au second tour. Et provoque le départ d'Eric Rudwill. Une nouvelle rencontre PCF - Front de gauche se prépare.

Tête de liste potentielle de la future liste du Front de gauche, Christian Le Parc, du Parti de gauche, assure être « chagriné » par le départ d'Eric Rudwill. Au nom du Front de gauche, il souligne que « notre stratégie a toujours été de battre la majorité sortante, que nous estimons de droite. Nous avions la possibilité de faire une gauche diverse. Je suis déçu que le NPA refuse toute alliance avec le PS. Car nous avons travaillé des heures depuis plusieurs mois. »

Au POI, Annie Menvielle reste en attente de la réunion publique qui se tient, lundi, à 20 h 30, au Coat-Kaër. Pour décider de la suite à donner.

Quant au socialiste Michaël Quernez, il souhaite que sa liste obtienne des Quimperlois « un vote clair, net et sans ambiguïté. » Sans autre commentaire.

Eric s'était maintenu au 2eme tour en 2008 et avait été élu (8%, je crois et 12 au premier)

[Roseau]

pour rejoindre la liste NPA/PG à Anglet
J'avais déjà cité Laurent disant liste avec le PS, c'est FdG
mais liste avec NPA, c'est plus FdG.
Et il a raison.
http://www.sudouest.fr/2014/03/13/suspendus-de-leurs-droits-1489072-3944.php

[Roseau]

Le NPA appelle logiquement à voter pour liste LO
http://www.info-chalon.com/articles/chalon-sur-saone/2014/03/15/5329-pour-le-npa-ce-sont-bien-trois-listes-de-droite-a-chalon.html

[Roseau]

http://npa2009.org/content/le-npa-bien-present-en-indre-et-loire

[Roseau]

[alexi]

J'ai compté 92 listes soutenues par le NPA et annoncées dans son journal dont 28 (mais ce n'est pas facile de le savoir au seul vu du nom des listes) strictement NPA.

[mykha]

J'ai compté 92 listes soutenues par le NPA et annoncées dans son journal dont 28 (mais ce n'est pas facile de le savoir au seul vu du nom des listes) strictement NPA.

La direction du NPA sait-elle, elle-même, combien elle présente de listes NPA pur sucre, combien de participations à d'autres listes etc...?
sinon, quelqu'un est peut-être au courant mais le secret semble bien gardé, même si les listes sont déjà bouclées et déposées depuis un moment.
Ce flou, ce doit être pour tromper Valls et le ministère de l'intérieur.

[Jonhy]

Ce flou, ce doit être pour tromper Valls et le ministère de l'intérieur.

Oui c'est pour ça et aussi pour vous donner, à peu de frais, la preuve que vous êtes une organisation utile et efficace, parce que vous avez 200 listes bien répertoriées et "pur sucre", parce qu'on aime bien nos "ex-cousins de plus en plus éloignés.

[Roseau]

http://npa2009.org/content/bordeaux-meeting-reussi

[tristana]

Sur le Var, deux listes FDG + NPA ne sont pas répertoriées (Toulon et Draguignan)

[Joe Hill]

http://www.vp-partisan.org/article1225.html

Déclaration de l'OCML Voie Prolétarienne - Elections municipales 2014

Les élections municipales font les titres des médias depuis des mois. C’est un événement important pour tous les partis bourgeois, de l’extrême-droite à la gauche. Mais pour nous, les ouvriers et les classes populaires, y a-t-il un enjeu et lequel ?

Les municipalités sont l’échelon inférieur de l’appareil d’Etat. Les maires et conseillers municipaux sont donc les politiciens les moins éloignés du peuple, et ils gèrent un ensemble de domaines qui touchent la vie de tous les jours : l’immobilier, les écoles maternelles et primaires, les centres de santé, de vacances, de sports, les espaces verts, la voirie, la sécurité (police municipale pour les PV, et caméras pour rien !).
Mais une municipalité croule sous les obligations légales – gérer tout ce qu’elle a obligation de gérer en bonne capitaliste. Elle a un tuteur en la personne du préfet qui peut, à tout moment, casser un arrêté municipal, contester une initiative devant le tribunal administratif. Et avec la crise, les municipalités sont de plus en plus pris en tenaille entre l’Etat central qui se désengage, et les besoins des familles prolétaires qui augmentent.
Alors, les élus municipaux font comme les autres politiciens : ils promettent le changement, et quand ils ont, eux, le fauteuil et le fromage, rien ne change. Le clientélisme, pour un logement, une place en crèche, un emploi dans la commune, ou le copinage et la corruption pour décrocher un contrat de travaux, continuent, dans l’alternance.

Ce qui est vrai au niveau national l’est aussi au niveau municipal. Les partis de « gauche », qui dénoncent les privatisations et le règne de la finance, confient la gestion des installations sportives ou des cantines à des sociétés privées. Ils dénoncent la précarité et les conditions de travail, mais emploient le maximum de précaires et gèrent le personnel avec le maximum de flexibilité et de mobilité comme n’importe quel DRH, y compris avec le harcèlement ou la répression. Ils critiquent le patronat et la finance, mais font tout pour attirer les « investisseurs » sur leur commune. Ils se disent du côté des travailleurs, mais sacrifient les intérêts des prolos au profit de la petite-bourgeoisie aisée et de ses « minorités visibles ».

Pour le vote lui-même, les travailleurs auront différentes attitudes et, à nos yeux, ce n’est pas si grave. D’abord, dans nos villes et nos quartiers, nombreux sont les travailleurs qui n’ont pas de droit de voter. Malgré les promesses répétées du PS depuis 30 ans, les élections locales (encore moins les autres) ne sont toujours pas ouvertes aux résidents étrangers comme cela est déjà le cas dans plusieurs pays européens.
Ensuite, nombreux seront celles et ceux qui, ne voyant plus d’alternative dans l’alternance, ne sont même pas inscrits sur les listes électorales, ou sont inscrits et s’abstiennent. Nous ne saurions leur jeter la pierre.
Nous ne voterons pas pour les représentants de la cogestion capitaliste, à visage humain ou pas. Les conditions locales particulières mèneront peut-être certains à un vote plus ou moins radical à l’extrême-gauche, dans le but d’exprimer une voix populaire. Mais c’est au final sans importance véritable : l’avenir est dans la construction du camp des prolétaires par le soutien actif et concret aux travailleurs en lutte pour l’emploi, le refus des expulsions de mal-logés et des Roms, le soutien au logement social plutôt qu’à l’accession à la propriété, le rejet des mesures sécuritaires répressives, la défense du droit de vote aux étrangers.

Notre combat, c’est le combat contre une société de profiteurs. En politique, nous sommes contre les professionnels et experts sur lesquels on se décharge de toute responsabilité collective par un vote. Nous sommes pour les conseils populaires de gestion directe, par quartier et par commune. Ces conseils ne rassembleront pas des citoyens (français) mais des travailleurs (résidents). Leurs délégués sont révocables à tout moment.
Notre combat, c’est celui d’une politique indépendante de l’Etat capitaliste. Cette indépendance politique se construit dans nos syndicats de lutte de classe, dans nos associations, dans un parti.
Nos combat de classe, pour le droit au logement, à des crèches, pour les droits des femmes, pour la santé et l’éducation, pour des papiers pour tous, en défense de la Palestine et des prisonniers révolutionnaires comme Georges Abdallah, etc, passent par des mobilisations collectives, dans des unions locales, dans des associations indépendantes financièrement de l’Etat et des municipalités, avec un accès gratuit aux salles municipales.
Notre combat est aussi celui des personnels communaux, pour que leurs syndicats soient des organisations de lutte des prolétaires, et pas des organisations d’encadrement des travailleurs dirigés par des cadres municipaux comme c’est le cas dans beaucoup de municipalités Front de Gauche avec la CGT, ou dans celles de droite ou PS, avec FO.

La classe ouvrière doit diriger en tout !
Pour résister au quotidien et en même temps construire une perspective nouvelle et révolutionnaire, construisons notre indépendance de classe !

[sylvestre]

Il manque aussi la Liste des Sans-Voix à Paris 18ème.

http://npa2009.org/content/paris-18e-la-democratie-des-sans-voix-dans-la-rue

Paris 18e : la démocratie des Sans-voix dans la rue


Avant même que ne débute la campagne officielle, les médias ne se sont pas trompés sur la portée politique de la liste des Sans-voix qui mène campagne dans le 18e arrondissement à Paris...

Beaucoup d’entre eux se sont déplacés pour rendre compte de cette liste qui déborde de candidatEs (70 au moment du dépôt de liste) et en a présenté 45 officiellement, dont 29 étrangerEs de 11 nationalités différentes et le responsable de l’association Rromeurope. La liste a même réussi à passer le cap du dépôt officiel. Le préfet a dû écrire à Anzoumane Sissoko, figure de la lutte des sans-papiers et tête de liste, pour l’informer qu’il ne pouvait délivrer de récépissé définitif parce que « la liste comprend des ressortissants extra européens »...
C’est de peu d’importance comparé à la dynamique de la campagne qui rassemble de plus en plus de monde, chaque dimanche devant la mairie du 18e : militantEs de la cause des sans-papiers et notamment de la CSP75, des militantEs d’associations (Droits Devant, Intégration21, ATF, Fasti...), de collectifs (jeunes tunisienEs, jeunes chilienEs, antifascistes...) et de partis politiques (comités locaux du NPA du 17e et 18e, et quelques membres du PG). La campagne entraîne.

Parler, échanger, agir ensemble
Cette lutte politique met en pratique ce qu’elle revendique : chaque dimanche, face à un bâtiment de la mairie vide comme l’est de plus en plus le théâtre électoral, démocratie et lien social se réinventent à base d’échanges de repas, de musique, de danses, de poésie et de prises de parole.
Le dimanche 9 mars, précédée des membres de la liste avec mégaphone, tracts et affiches, une batucada a circulé de Barbès à la mairie traversant la Goutte d’Or et le marché Simplon. Ce 16 mars, de 11 h 30 à 18 h, tout le monde est invité à venir devant la mairie, en présence notamment de la Compagnie Jolie Môme, Saïd Bouamama, Mogniss Abdallah et de tous les candidatEs.
Bien qu’invalidée par des institutions perdant toute légitimité, la liste des Sans-voix appelle à voter le 23 mars pour ses candidatEs, et surtout à s’organiser pour que l’égalité qu’on nous refuse, nous la construisions ensemble.

Correspondant

[Roseau]

Et cette liste illégale et totalement légitime, est bien la plus importante,
car pour le NPA, selon ses Principes Fondateurs:

Nous participons aux élections pour défendre nos idées, pour rassembler très largement la population autour de notre programme.

http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s

[Roseau]

Dans l'Hérault de ce jour, la tête de liste NPA rapelle qu'à Montpellier,
comme presque partout ailleurs, une liste commune a capoté,
le PG refusant l'indépendance vis à vis du PS au deuxième tour.

http://npaherault.blogspot.com/2014/03/municipale-de-montpellier-entrevue-avec.html#more

[sylvestre]

[Roseau]

Le PS et l'UMP soutiennent ce pas décisif de la mondialisation capitaliste.
Mais aussi le FN qui a voté contre une résolution
proposant de faire de la Région Paca une « zone hors GMT ».
A chaque fois qu'il ose parler de mondialisation,
il faut le lui renvoyer dans les dents !
http://www.lequotidien.re/opinion/le-courrier-des-lecteurs/253117-le-grand-marche-transatlantique-et-les-elections-municipales.html

[Roseau]

http://npa2009.org/content/dimanche-votons-anticapitaliste

[artza]

Sympathique et intéressante intervention d'Olivier Besancenot.

Pas un mot sur la classe ouvrière et pourtant Olivier est un travailleur. La quasi-totalité de cette liste est composée de travailleurs.
Privés du droit de vote, exclus des élections ces travailleurs ne sont pas moins de la classe ouvrière qui électrice ou pas à quand même bien des moyens de lutte et d'intervention. Pas un mot là-dessus.

Et pourquoi le droit de vote des travailleurs étrangers c'est l'intérêt des travailleurs ayant ce droit et d'abord leur intérêt à eux si ils veulent être plus forts. Pas un mot.

Ainsi dans ces municipales comme bien souvent le discours du NPA varie au grès des circonstances, des lieux, des intervenants et surtout du public.
Merci pour ce document qui permet de parler sur pièces et non sur des impressions, des infos de seconde main, voir des préjugés.

[verié2]

Artza
Pas un mot sur la classe ouvrière et pourtant Olivier est un travailleur. La quasi-totalité de cette liste est composée de travailleurs.

J'ai déjà écrit sur ce forum que je n'étais pas favorable à la constitution d'une liste de ce type à la place d'une liste NPA, car un parti qui prétend défendre l'ensemble des travailleurs ne doit pas s'effacer derrière une liste catégorielle - quelle que soit la légitimité de ses revendications. Le fait de placer sur la liste du parti des travailleurs émigrés non éligibles est une autre question.

Alors, oui, Olivier aurait du parler de la classe ouvrière à laquelle appartiennent ces sans papiers. Cela-dit, on ne peut déduire l'ensemble de la politique du NPA d'une brève intervention de ce genre.

[Roseau]

Bordeaux : y aura-t-il un anticapitaliste au conseil municipal ?
http://npa2009.org/content/bordeaux-y-aura-t-il-un-anticapitaliste-au-conseil-municipal

[Roseau]

A. Pelletier sur iTélé por E_varlin

[Prado]

Ainsi dans ces municipales comme bien souvent le discours du NPA varie au grès des circonstances, des lieux, des intervenants et surtout du public.

Effectivement. Et c'est le contraire qui serait malheureux !

un parti qui prétend défendre l'ensemble des travailleurs ne doit pas s'effacer derrière une liste catégorielle - quelle que soit la légitimité de ses revendications.

Mais ce n'est pas une liste catégorielle, avançant des revendications catégorielles ! Le droit de vote des étrangers est une revendication démocratique qui concerne l'ensemble de la société.
Est-ce que le combat mené pour le droit de vote des femmes portait sur une revendication catégorielle ?
Un combat déjà mené, en 1935, dans le 18e arrondissement sous des formes analogues puisque, d'après ce que j'ai compris, il y aura dimanche des urnes non-officielles dans le 18e (mais ce ne seront sans doute pas des cartons à chapeau comme en 1935 !) :



Une différence avec 1935, c'est qu'alors aucun parti ouvrier, si je ne me trompe, ne s'était vraiment impliqué dans cette lutte démocratique (même si le droit de vote des femmes pouvait être inscrit dans certains programmes).

[Roseau]

Le FdG de son côté réclame renforcement de la police et de la télésurveillance...
('Le Gourdin d'Abord' comme déclinaison du programme national?)
http://npa2009.org/content/montreuil-anticapitaliste-et-solidaire

[Roseau]

http://npa2009.org/content/metz-57-une-campagne-unitaire-pour-dire-basta

[Contenu sponsorisé]