Municipales 2014
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Re: Municipales 2014
Et vers la construction d'outils organisationnels de démocratie populaire distincts et opposés aux formes d'orga de l'appareil d'état ...Duzgun a écrit:S'ils sont d'accord pour se présenter sur cette base (et donc en rupture avec leur direction nationale), c'est évidemment une très bonne nouvelle. Reste à vérifier s'il y a accord sur le programme et l'opposition au gouvernement, mais ça mérite discussion.gérard menvussa a écrit:oui, et si des membres du front de gauche ou une de ses composantes sont d'accord avec nous pour se présenter aux municipales sur cette base, ou est le probléme ?
Étant bien entendu qu'avec de tels groupes en rupture, on peut discuter d'un accord, mais celui-ci n'a d'intérêt que s'il est tourné vers la mobilisation et qu'il se retrouve ensuite (voire avant) dans les luttes.
Ahhhh :Duzgun a écrit:Mais on parle de manière très théorique là. Tu as des exemples de groupes locaux en rupture comme ça?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Municipales 2014
Oui, c'est sûr que ça indiquerait une modification des rapports de classe et pas du tout une petite concession opportuniste pour s'adapter à l'air du temps.S'ils sont d'accord pour se présenter sur cette base (et donc en rupture avec leur direction nationale), c'est évidemment une très bonne nouvelle. Reste à vérifier s'il y a accord sur le programme et l'opposition au gouvernement, mais ça mérite discussion.
Rien que du bonheur.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
a propos du Foutage de Gueule
Ian Brossat : «La politique menée à Paris n’est pas de l’austérité»
Par Lilian Alemagna
libé du jour
Ce lundi matin, vos camarades du Front de gauche ont dit «regretter» votre choix de partir dès le premier tour avec le PS aux municipales et vous renvoient à vos «contradictions» : opposition nationale, alliance locale. Que leur répondez-vous ?
Depuis le début, la boussole des communistes a été l’intérêt des populations. Les communistes ont mis sur la table 75 propositions pour faire de Paris une ville moins chère. Anne Hidalgo a repris toute une série de propositions que nous faisions : 30% de logements sociaux, la gratuité des premiers mètres cubes d’eau, la fin du gel de l’emploi public... Si la gauche l’emporte en mars, nous pourrons faire de Paris une ville moins chère et économiquement accessible. Quant aux éventuelles contradictions, j’observe que le Parti de gauche lui-même fait des alliances à géométrie variable. Ne compte-t-il pas s’allier dans certaines villes à Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) qui est membre du gouvernement ? A Paris, je rappelle que le Front de gauche fait déjà partie de la majorité municipale. Alexis Corbière est, d’ailleurs, premier adjoint à la mairie du XIIe arrondissement.
Danielle Simonnet vous accuse d’avoir troqué votre programme «l’humain d’abord» pour «des places d’abord»...
Cela ne correspond pas à la réalité. Nous sommes partis du projet puis nous en avons discuté avec nos partenaires. Après, il est légitime que les communistes aient plus d’élus au regard de ce qu’ils pèsent dans la capitale depuis l’élection présidentielle.
Mais les 11% étaient sur le nom de Jean-Luc Mélenchon. Il vous accuse d’ailleurs d’avoir négocié «sur [son] dos»...
C’est un mauvais procès. En animant la campagne présidentielle comme ils l’ont fait, les communistes ont eu une importance décisive dans le résultat de Jean-Luc Mélenchon l’an dernier.
Depuis samedi, beaucoup de responsables PG ciblent votre numéro un, Pierre Laurent. Selon eux, certains de vos militants ont voté «contraints et forcés».
Les communistes parisiens sont adultes. Il y a eu parmi nous un débat légitime, parfois vif, tranché la semaine dernière par un vote. Il était logique que Pierre Laurent prenne part à ce débat.
Mélenchon l’a même comparé à Robert Hue. Ce qui est loin d’être un compliment venant de lui...
Il faut éviter les mots qui blessent et qui seront regrettés demain. Je suis trop attaché à l’unité du Front de gauche pour accepter que de tels propos puissent être tenus. N’oublions pas que dans la grande majorité des villes, les communistes font le choix de listes du Front de gauche. C’est le cas à Lille, à Marseille, à Grenoble. Or la saturation médiatique autour du cas parisien fait passer sous silence la réalité de ces autres villes.
Mais justement, faire campagne avec le PS aux municipales de mars et en mode Front de gauche aux européennes deux mois plus tard, vos militants ne vont-ils pas devenir schizophrènes ?
43% d’entre eux ont fait le choix d’une liste Front de gauche. Cela démontre une colère contre le gouvernement et une inquiétude relative aux retombées de la politique d’austérité gouvernementale sur la vie des Parisiens. Le PS doit entendre ce message. Cette union avec Anne Hidalgo est une union solide car elle repose sur des convergences de fond, mais elle reste une union libre. Depuis 2001, notre appartenance à la majorité municipale ne nous a jamais freiné dans notre expression publique. Un exemple: les rythmes scolaires. Rien ne nous a empêché de nous opposer à leur mise en œuvre en cette rentrée 2013 à Paris.
Danielle Simonnet estime que les 30% de logements sociaux contenus dans votre accord avec le PS sont «prévus par la loi» et critique le fait qu’il n’y ait pas l’engagement de «remunicipaliser» la gestion des déchets dans tous les arrondissements.
D’abord, fixer un objectif de 30% de logements sociaux à Paris en 2030, c’est aller au-delà de ce que prévoit la loi. C’est l’objectif que le Front de gauche, avec notamment Danièle Simonnet, a toujours défendu à Paris. Nous allons pouvoir le mettre en œuvre. Nous devrions tous nous en réjouir. Cela correspond à une accélération de la production de logements sociaux. Ensuite, dans les arrondissements où la gestion des déchets est publique, elle le restera. Enfin, nous avons acté un plan d’embauches dans le secteur du nettoiement et la fin du gel des effectifs de fonctionnaires. La politique menée à Paris n’est pas de l’austérité. Le niveau d’investissement public a plus que doublé depuis 2001. La politique menée à Paris n’est pas la même que celle qui est menée par le gouvernement. C’est pour cela qu’une majorité de communistes a jugé que le rassemblement est possible dans la capitale et pas au plan national.
Ce lundi matin en conférence de presse, vos camarades ont utilisé le nom et le logo Front de gauche. Vous allez l’accepter ?
Nous avons un accord : si toutes les composantes du Front de gauche ne sont pas sur une même liste, aucune ne pourrait utiliser le nom et le logo. Tout le monde doit respecter ses engagements.
Par Lilian Alemagna
libé du jour
Ce lundi matin, vos camarades du Front de gauche ont dit «regretter» votre choix de partir dès le premier tour avec le PS aux municipales et vous renvoient à vos «contradictions» : opposition nationale, alliance locale. Que leur répondez-vous ?
Depuis le début, la boussole des communistes a été l’intérêt des populations. Les communistes ont mis sur la table 75 propositions pour faire de Paris une ville moins chère. Anne Hidalgo a repris toute une série de propositions que nous faisions : 30% de logements sociaux, la gratuité des premiers mètres cubes d’eau, la fin du gel de l’emploi public... Si la gauche l’emporte en mars, nous pourrons faire de Paris une ville moins chère et économiquement accessible. Quant aux éventuelles contradictions, j’observe que le Parti de gauche lui-même fait des alliances à géométrie variable. Ne compte-t-il pas s’allier dans certaines villes à Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) qui est membre du gouvernement ? A Paris, je rappelle que le Front de gauche fait déjà partie de la majorité municipale. Alexis Corbière est, d’ailleurs, premier adjoint à la mairie du XIIe arrondissement.
Danielle Simonnet vous accuse d’avoir troqué votre programme «l’humain d’abord» pour «des places d’abord»...
Cela ne correspond pas à la réalité. Nous sommes partis du projet puis nous en avons discuté avec nos partenaires. Après, il est légitime que les communistes aient plus d’élus au regard de ce qu’ils pèsent dans la capitale depuis l’élection présidentielle.
Mais les 11% étaient sur le nom de Jean-Luc Mélenchon. Il vous accuse d’ailleurs d’avoir négocié «sur [son] dos»...
C’est un mauvais procès. En animant la campagne présidentielle comme ils l’ont fait, les communistes ont eu une importance décisive dans le résultat de Jean-Luc Mélenchon l’an dernier.
Depuis samedi, beaucoup de responsables PG ciblent votre numéro un, Pierre Laurent. Selon eux, certains de vos militants ont voté «contraints et forcés».
Les communistes parisiens sont adultes. Il y a eu parmi nous un débat légitime, parfois vif, tranché la semaine dernière par un vote. Il était logique que Pierre Laurent prenne part à ce débat.
Mélenchon l’a même comparé à Robert Hue. Ce qui est loin d’être un compliment venant de lui...
Il faut éviter les mots qui blessent et qui seront regrettés demain. Je suis trop attaché à l’unité du Front de gauche pour accepter que de tels propos puissent être tenus. N’oublions pas que dans la grande majorité des villes, les communistes font le choix de listes du Front de gauche. C’est le cas à Lille, à Marseille, à Grenoble. Or la saturation médiatique autour du cas parisien fait passer sous silence la réalité de ces autres villes.
Mais justement, faire campagne avec le PS aux municipales de mars et en mode Front de gauche aux européennes deux mois plus tard, vos militants ne vont-ils pas devenir schizophrènes ?
43% d’entre eux ont fait le choix d’une liste Front de gauche. Cela démontre une colère contre le gouvernement et une inquiétude relative aux retombées de la politique d’austérité gouvernementale sur la vie des Parisiens. Le PS doit entendre ce message. Cette union avec Anne Hidalgo est une union solide car elle repose sur des convergences de fond, mais elle reste une union libre. Depuis 2001, notre appartenance à la majorité municipale ne nous a jamais freiné dans notre expression publique. Un exemple: les rythmes scolaires. Rien ne nous a empêché de nous opposer à leur mise en œuvre en cette rentrée 2013 à Paris.
Danielle Simonnet estime que les 30% de logements sociaux contenus dans votre accord avec le PS sont «prévus par la loi» et critique le fait qu’il n’y ait pas l’engagement de «remunicipaliser» la gestion des déchets dans tous les arrondissements.
D’abord, fixer un objectif de 30% de logements sociaux à Paris en 2030, c’est aller au-delà de ce que prévoit la loi. C’est l’objectif que le Front de gauche, avec notamment Danièle Simonnet, a toujours défendu à Paris. Nous allons pouvoir le mettre en œuvre. Nous devrions tous nous en réjouir. Cela correspond à une accélération de la production de logements sociaux. Ensuite, dans les arrondissements où la gestion des déchets est publique, elle le restera. Enfin, nous avons acté un plan d’embauches dans le secteur du nettoiement et la fin du gel des effectifs de fonctionnaires. La politique menée à Paris n’est pas de l’austérité. Le niveau d’investissement public a plus que doublé depuis 2001. La politique menée à Paris n’est pas la même que celle qui est menée par le gouvernement. C’est pour cela qu’une majorité de communistes a jugé que le rassemblement est possible dans la capitale et pas au plan national.
Ce lundi matin en conférence de presse, vos camarades ont utilisé le nom et le logo Front de gauche. Vous allez l’accepter ?
Nous avons un accord : si toutes les composantes du Front de gauche ne sont pas sur une même liste, aucune ne pourrait utiliser le nom et le logo. Tout le monde doit respecter ses engagements.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Municipales 2014
Des sièges dans les institutions ou les luttes dans l’opposition ?
La farce du Front de Gauche
Romain Lamel
Source: http://www.ccr4.org/La-farce-du-Front-de-Gauche
Les militants parisiens du PCF ont tranché le 19 octobre pour s’unir à 57 % dès le premier tour à la candidate du Parti Socialiste, Anne Hidalgo. Quel objectif politique derrière ce scrutin pipé de bout en bout ?
L’enjeu pouvait sembler de taille : l’orientation de la principale organisation du Front de Gauche était soumise au vote des militants de la seule fédération parisienne. Dans un pays centralisé comme la France, les politiques d’alliance décidées dans la capitale sont une question éminemment symbolique qui servent de vitrine au niveau national. 1 200 votants du PCF 75 ont donc choisi à 57 % de s’allier avec le Parti Socialiste dès le premier tour, soit seulement 170 voix d’écart essentiellement concentrées dans la section du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent et du secrétaire départemental du PCF Paris, Igor Zamichiei. Le poids de la direction du PCF a été déterminant pour imposer cette alliance avec le parti gouvernemental.
Le rôle majeur de Pierre Laurent peut s’expliquer par les concessions de sièges dans les institutions octroyées par le Parti Socialiste par peur de voir surgir une alternative à sa gauche. Ainsi, le PCF verrait sa représentation augmenter de 8 à 13 sièges en cas de victoire du Parti Socialiste en mars prochain. Pierre Laurent obtiendrait ainsi les voix de grands électeurs suffisant à sa propre réélection au Sénat. Pour convaincre de ce choix opportuniste, la direction du PCF a préparé une brochure vantant le bilan des treize années de mairie Delanoë ayant l’outrecuidance d’imaginer Paris comme un « pôle de résistance aux politiques d’austérité » [1]. Ces mensonges valent-ils un siège de sénateur aussi confortable soit-il ?
Comment le PCF peut-il imaginer résister aux politique d’austérité avec un parti qui depuis mai 2012 a prouvé sa plus absolue servilité au patronat, leur offrant 20 milliards d’euros dans le cadre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), leur facilitant les licenciements dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) ou encore en faisant une réforme des retraites allongeant la durée de cotisation dans la droite lignée de celle de Nicolas Sarkozy ? La distinction entre la politique nationale du gouvernement et la politique locale de Delanoë / Hidalgo est tout à fait illusoire. On peut se rappeler des propos d’Anne Hidalgo cédant au racisme anti-Roms ambiant et considérant à l’image des politiques que mènent Manuel Valls depuis le ministère de l’Intérieur que « Paris ne peut pas être un campement géant » ou encore de la menace de fermeture du service des urgences de l’Hôtel-Dieu par la municipalité obéissant aux injonctions nationales de restrictions budgétaires dans tous les services publics [2] .
Jean-Luc Mélenchon a comme à son habitude théâtralisé sa réaction s’affirmant « le cœur en cendres », « personnellement odieusement trahi », « trompé » dont le « cas est déplorable parce qu’on le voit comme le nez au milieu de la figure ». Il soutiendra une liste autonome dirigée par une autre dirigeante du Parti de Gauche, en appelant aux communistes qui souhaitaient l’autonomie. Cette alternative pour les militants du PCF n’est pas non plus celle d’une indépendance réelle à l’égard du Parti Socialiste. L’option proposée par l’ancien ministre délégué à l’enseignement professionnel est de déplacer à gauche le curseur de l’actuelle majorité présidentielle en ralliant Europe Ecologie – Les Verts à sa cause. Il ne s’agit donc pas d’une opposition franche au gouvernement, le Parti de Gauche n’envisage rien d’autre qu’une évaluation du rapport de forces avant de fusionner les listes en vue du second tour.
Se soumettre au PS au premier ou au second tour, voilà, la fausse alternative offerte aux militants communistes ! Dans de nombreux cas, les communistes dirigeront une liste autonome au premier tour à Strasbourg, Marseille, Montpellier, Lille, Rennes, ou Bordeaux avant un probable ralliement au second ; dans d’autres, comme Paris ou Nantes, ils seront subordonnés au parti présidentiel dès le premier tour ; dans aucun des cas, ils iront au combat au premier comme au deuxième tour face à un gouvernement qui attaque sur tous les fronts : emploi, immigration, environnement…Les deux options proposées aux militants du PCF s’avèrent être seulement une farce dont le gouvernement est dans chacun des choix, le grand vainqueur !
24/10/2013
------------------
[1] http://paris.pcf.fr/sites/default/f...
[2] Le PCF a voté en Conseil municipal pour le Plan Local d’Urbanisme qui permet la fermeture du service des urgences.
La farce du Front de Gauche
Romain Lamel
Source: http://www.ccr4.org/La-farce-du-Front-de-Gauche
Les militants parisiens du PCF ont tranché le 19 octobre pour s’unir à 57 % dès le premier tour à la candidate du Parti Socialiste, Anne Hidalgo. Quel objectif politique derrière ce scrutin pipé de bout en bout ?
L’enjeu pouvait sembler de taille : l’orientation de la principale organisation du Front de Gauche était soumise au vote des militants de la seule fédération parisienne. Dans un pays centralisé comme la France, les politiques d’alliance décidées dans la capitale sont une question éminemment symbolique qui servent de vitrine au niveau national. 1 200 votants du PCF 75 ont donc choisi à 57 % de s’allier avec le Parti Socialiste dès le premier tour, soit seulement 170 voix d’écart essentiellement concentrées dans la section du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent et du secrétaire départemental du PCF Paris, Igor Zamichiei. Le poids de la direction du PCF a été déterminant pour imposer cette alliance avec le parti gouvernemental.
Le rôle majeur de Pierre Laurent peut s’expliquer par les concessions de sièges dans les institutions octroyées par le Parti Socialiste par peur de voir surgir une alternative à sa gauche. Ainsi, le PCF verrait sa représentation augmenter de 8 à 13 sièges en cas de victoire du Parti Socialiste en mars prochain. Pierre Laurent obtiendrait ainsi les voix de grands électeurs suffisant à sa propre réélection au Sénat. Pour convaincre de ce choix opportuniste, la direction du PCF a préparé une brochure vantant le bilan des treize années de mairie Delanoë ayant l’outrecuidance d’imaginer Paris comme un « pôle de résistance aux politiques d’austérité » [1]. Ces mensonges valent-ils un siège de sénateur aussi confortable soit-il ?
Comment le PCF peut-il imaginer résister aux politique d’austérité avec un parti qui depuis mai 2012 a prouvé sa plus absolue servilité au patronat, leur offrant 20 milliards d’euros dans le cadre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), leur facilitant les licenciements dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) ou encore en faisant une réforme des retraites allongeant la durée de cotisation dans la droite lignée de celle de Nicolas Sarkozy ? La distinction entre la politique nationale du gouvernement et la politique locale de Delanoë / Hidalgo est tout à fait illusoire. On peut se rappeler des propos d’Anne Hidalgo cédant au racisme anti-Roms ambiant et considérant à l’image des politiques que mènent Manuel Valls depuis le ministère de l’Intérieur que « Paris ne peut pas être un campement géant » ou encore de la menace de fermeture du service des urgences de l’Hôtel-Dieu par la municipalité obéissant aux injonctions nationales de restrictions budgétaires dans tous les services publics [2] .
Jean-Luc Mélenchon a comme à son habitude théâtralisé sa réaction s’affirmant « le cœur en cendres », « personnellement odieusement trahi », « trompé » dont le « cas est déplorable parce qu’on le voit comme le nez au milieu de la figure ». Il soutiendra une liste autonome dirigée par une autre dirigeante du Parti de Gauche, en appelant aux communistes qui souhaitaient l’autonomie. Cette alternative pour les militants du PCF n’est pas non plus celle d’une indépendance réelle à l’égard du Parti Socialiste. L’option proposée par l’ancien ministre délégué à l’enseignement professionnel est de déplacer à gauche le curseur de l’actuelle majorité présidentielle en ralliant Europe Ecologie – Les Verts à sa cause. Il ne s’agit donc pas d’une opposition franche au gouvernement, le Parti de Gauche n’envisage rien d’autre qu’une évaluation du rapport de forces avant de fusionner les listes en vue du second tour.
Se soumettre au PS au premier ou au second tour, voilà, la fausse alternative offerte aux militants communistes ! Dans de nombreux cas, les communistes dirigeront une liste autonome au premier tour à Strasbourg, Marseille, Montpellier, Lille, Rennes, ou Bordeaux avant un probable ralliement au second ; dans d’autres, comme Paris ou Nantes, ils seront subordonnés au parti présidentiel dès le premier tour ; dans aucun des cas, ils iront au combat au premier comme au deuxième tour face à un gouvernement qui attaque sur tous les fronts : emploi, immigration, environnement…Les deux options proposées aux militants du PCF s’avèrent être seulement une farce dont le gouvernement est dans chacun des choix, le grand vainqueur !
24/10/2013
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[1] http://paris.pcf.fr/sites/default/f...
[2] Le PCF a voté en Conseil municipal pour le Plan Local d’Urbanisme qui permet la fermeture du service des urgences.
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Re: Municipales 2014
Si un groupe du FDG qui romprait sur la gauche avec sa direction nationale, en prenant le risque d'une exclusion et de perdre tous ses élus dans l'opération, je ne sais pas s'il est très pertinent de qualifier ce choix d'opportuniste.mykha a écrit:Oui, c'est sûr que ça indiquerait une modification des rapports de classe et pas du tout une petite concession opportuniste pour s'adapter à l'air du temps.S'ils sont d'accord pour se présenter sur cette base (et donc en rupture avec leur direction nationale), c'est évidemment une très bonne nouvelle. Reste à vérifier s'il y a accord sur le programme et l'opposition au gouvernement, mais ça mérite discussion.
Rien que du bonheur.
Je trouve l'accusation un peu étrange de la part d'un militant/sympathisant d'une orga qui a parfois fait des choix plus qu'opportunistes dans sa tactique électorale. En particulier aux toutes dernières municipales...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Municipales 2014
Il n'y a pas vraiment d'accusation mais un désintérêt complet pour les choix des satellites du PCF dans le Front de Gauche.Duzgun a écrit:Si un groupe du FDG qui romprait sur la gauche avec sa direction nationale, en prenant le risque d'une exclusion et de perdre tous ses élus dans l'opération, je ne sais pas s'il est très pertinent de qualifier ce choix d'opportuniste.mykha a écrit:Oui, c'est sûr que ça indiquerait une modification des rapports de classe et pas du tout une petite concession opportuniste pour s'adapter à l'air du temps.S'ils sont d'accord pour se présenter sur cette base (et donc en rupture avec leur direction nationale), c'est évidemment une très bonne nouvelle. Reste à vérifier s'il y a accord sur le programme et l'opposition au gouvernement, mais ça mérite discussion.
Rien que du bonheur.
Je trouve l'accusation un peu étrange de la part d'un militant/sympathisant d'une orga qui a parfois fait des choix plus qu'opportunistes dans sa tactique électorale. En particulier aux toutes dernières municipales...
En 2007, des alliances parce que ça pouvait être tactiquement utile.
En 2014 pas d'alliance car ça ne ferait que brouiller une intervention dans les élections qui doit être claire, et qui, même sans concessions à d'autres courants, aura peu de chances d'être entendue.
Cela dit, s'il y a au FdG des militants qui regardent vers les communistes, rien ne les empêche de mener campagne sur les mêmes axes de classe ou même de faire campagne avec LO (ou le NPA).
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
À propos de l’élection de Brignoles...
Mais quel est donc le phénomène majeur de l’élection cantonale de Brignoles ? Est-ce l’élection d’un conseiller général du Front national, ou est-ce l’abstention ?
Pour la presse et les partis politiques de tous bords (mais y a-t-il vraiment plusieurs bords ?), la chose est claire : les réflexions, les analyses et les supputations portent sur l’élection du candidat FN, et sur rien d’autre. Pourtant, quand les deux tiers des électeurs ne se dérangent pas pour le scrutin, il y a quand même un vrai phénomène, non ?
Et encore, on ne nous annonce que des taux d’abstention pour l’ensemble du canton. On ne connaît pas les détails du vote de Brignoles, mais à Lille, quand l’abstention est de 60 % sur la ville, elle monte jusqu’à 75 % dans les quartiers populaires. Le Figaro laisse pointer une indication quand il dit que pour le second tour, « sur l'ensemble du canton de Brignoles, le taux de participation s'élevait à 47,47 % (soit 52,63 % d’abstention, NDLR) contre 33,40 % au premier tour. Et sur la ville même de Brignoles, le taux a dépassé les 50 % (50,2 %), contre 35,97 % (au premier tour, NDLR) ». En somme, la ville même a davantage participé que sa périphérie. Et les catégories populaires sont-elles plus en ville qu’en périphérie ? Si la réponse est oui, Brignoles serait une exception en France, car depuis trente ans, la politique du logement pousse la classe ouvrière dans les périphéries, réservant les centres-villes aux « élites ».
De plus, au premier tour de 2011, l’élection de Brignoles (invalidée par la suite, d’où la partielle de ces jours-ci) connaissait un taux d’abstention de 57 %, selon le ministère de l’intérieur, pour finalement atteindre 67 % ce coup-ci ! Non seulement on est face à un phénomène massif, mais en nette progression ! Et ça ne vaudrait pas le coup de tenter d’y réfléchir ?
Aujourd’hui, on nous parle de Brignoles, mais chacun d’entre nous peut facilement vérifier que dans son coin, on peut étayer la même analyse : l’abstention est massive, elle est populaire et en constante progression. Alors essayons de comprendre : a-t-on affaire à une bande de zombies, abrutis par la misère, l’alcool et la téléréalité, inconscients des enjeux, méprisables pour leur attitude indolente ? Ou bien faut-il voir dans l’abstention une position rationnelle ? Je penche pour cette dernière, fruit de l’expérience !
La mobilisation n’a-t-elle pas été forte pour chasser Nicolas Sarkozy et le remplacer par François Hollande ? Et quel est le résultat ? Y a-t-il eu une modification de la politique française sur les salaires et les retraites, sur les licenciements, sur l’Europe, sur l’asservissement à l’Empire, sur le combat mortifère contre les peuples du monde ? N’est-il donc pas rationnel de se poser la question : à quoi a servi mon vote ?
Si mon vote est dans l’incapacité d’obtenir une modification, aussi minime soit-elle, en faveur des intérêts du peuple, dites-moi pourquoi est-il alors si important d’aller voter ? À moins que ça ne serve simplement à déterminer l’individu qui représentera les intérêts du capital ? Pour ensuite lui reconnaître l’autorité de le faire ? Que cela se fasse sans moi est donc légitime…
« Ah ! Mais ça ne fait pas un programme ça », me rétorqueront les intransigeants du vote. À ceux-ci, je leur répondrai qu’au milieu du XVIIIème siècle, la déchristianisation a atteint peu à peu la majorité de la population, aussi bien dans les villes que dans les campagnes : le dimanche, les églises restaient quasiment vides !
Ce refus d’aller à la messe ne constitue pas un programme en lui-même, certes. Mais cela soustrait les non-participants à l’emprise idéologique de l’Église, soutien du féodalisme. Cela laisse libre d’embrasser d’autres idées, de se rendre perméables à d’autres influences, d’aller chercher ailleurs que dans les soutanes du curé une explication du monde, de se faire sa propre opinion… sans l’Église !
Actuellement, le peuple est scindé en deux parties : d’une part, 70 % d’abstentionnistes qui ne voient pas d’issue dans les scrutins qu’on nous propose, et d’autre part, 30 % d’accros au vote, convaincu que la fois prochaine, ça va être formidable !
Quand on a à cœur les intérêts populaires, à qui doit-on s’adresser prioritairement ? Aux 70 % de réfractaires aux politiques anciennes, ou aux 30 % qui cherchent à déterminer au fil des scrutins le candidat qui les trahira le mieux, comme cela se passe depuis trente ans ?
Pour la presse et les partis politiques de tous bords (mais y a-t-il vraiment plusieurs bords ?), la chose est claire : les réflexions, les analyses et les supputations portent sur l’élection du candidat FN, et sur rien d’autre. Pourtant, quand les deux tiers des électeurs ne se dérangent pas pour le scrutin, il y a quand même un vrai phénomène, non ?
Et encore, on ne nous annonce que des taux d’abstention pour l’ensemble du canton. On ne connaît pas les détails du vote de Brignoles, mais à Lille, quand l’abstention est de 60 % sur la ville, elle monte jusqu’à 75 % dans les quartiers populaires. Le Figaro laisse pointer une indication quand il dit que pour le second tour, « sur l'ensemble du canton de Brignoles, le taux de participation s'élevait à 47,47 % (soit 52,63 % d’abstention, NDLR) contre 33,40 % au premier tour. Et sur la ville même de Brignoles, le taux a dépassé les 50 % (50,2 %), contre 35,97 % (au premier tour, NDLR) ». En somme, la ville même a davantage participé que sa périphérie. Et les catégories populaires sont-elles plus en ville qu’en périphérie ? Si la réponse est oui, Brignoles serait une exception en France, car depuis trente ans, la politique du logement pousse la classe ouvrière dans les périphéries, réservant les centres-villes aux « élites ».
De plus, au premier tour de 2011, l’élection de Brignoles (invalidée par la suite, d’où la partielle de ces jours-ci) connaissait un taux d’abstention de 57 %, selon le ministère de l’intérieur, pour finalement atteindre 67 % ce coup-ci ! Non seulement on est face à un phénomène massif, mais en nette progression ! Et ça ne vaudrait pas le coup de tenter d’y réfléchir ?
Aujourd’hui, on nous parle de Brignoles, mais chacun d’entre nous peut facilement vérifier que dans son coin, on peut étayer la même analyse : l’abstention est massive, elle est populaire et en constante progression. Alors essayons de comprendre : a-t-on affaire à une bande de zombies, abrutis par la misère, l’alcool et la téléréalité, inconscients des enjeux, méprisables pour leur attitude indolente ? Ou bien faut-il voir dans l’abstention une position rationnelle ? Je penche pour cette dernière, fruit de l’expérience !
La mobilisation n’a-t-elle pas été forte pour chasser Nicolas Sarkozy et le remplacer par François Hollande ? Et quel est le résultat ? Y a-t-il eu une modification de la politique française sur les salaires et les retraites, sur les licenciements, sur l’Europe, sur l’asservissement à l’Empire, sur le combat mortifère contre les peuples du monde ? N’est-il donc pas rationnel de se poser la question : à quoi a servi mon vote ?
Si mon vote est dans l’incapacité d’obtenir une modification, aussi minime soit-elle, en faveur des intérêts du peuple, dites-moi pourquoi est-il alors si important d’aller voter ? À moins que ça ne serve simplement à déterminer l’individu qui représentera les intérêts du capital ? Pour ensuite lui reconnaître l’autorité de le faire ? Que cela se fasse sans moi est donc légitime…
« Ah ! Mais ça ne fait pas un programme ça », me rétorqueront les intransigeants du vote. À ceux-ci, je leur répondrai qu’au milieu du XVIIIème siècle, la déchristianisation a atteint peu à peu la majorité de la population, aussi bien dans les villes que dans les campagnes : le dimanche, les églises restaient quasiment vides !
Ce refus d’aller à la messe ne constitue pas un programme en lui-même, certes. Mais cela soustrait les non-participants à l’emprise idéologique de l’Église, soutien du féodalisme. Cela laisse libre d’embrasser d’autres idées, de se rendre perméables à d’autres influences, d’aller chercher ailleurs que dans les soutanes du curé une explication du monde, de se faire sa propre opinion… sans l’Église !
Actuellement, le peuple est scindé en deux parties : d’une part, 70 % d’abstentionnistes qui ne voient pas d’issue dans les scrutins qu’on nous propose, et d’autre part, 30 % d’accros au vote, convaincu que la fois prochaine, ça va être formidable !
Quand on a à cœur les intérêts populaires, à qui doit-on s’adresser prioritairement ? Aux 70 % de réfractaires aux politiques anciennes, ou aux 30 % qui cherchent à déterminer au fil des scrutins le candidat qui les trahira le mieux, comme cela se passe depuis trente ans ?
D.R.
http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-de-l-election-de-brignoles-120796220.html
À Saint-Denis, pour une liste des mobilisations
http://npa2009.org/node/39315
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Municipales 2014
Ce qui consiste à glisser un bulletin Hollande dans l'urne, alors que si Poutou avait appelé à voter Hollande, il lui aurait fallu glisser un bulletin Hollande dans l'urne.Duzgun a écrit:Non, il a appelé à battre Sarkozy (sans faire confiance à Hollande).Giaches_de_Wert a écrit:Poutou n'a-t-il pas appelé à voter PS (Hollande) au 2ème tour de 2012 ?
Contrairement à Nathalie Arthaud ?
sleepy- Messages : 88
Date d'inscription : 10/08/2010
Localisation : Nancy
Re: Municipales 2014
Il y a toutes sortes de nuances possibles dans un appel ou un commentaire électoral. Par exemple quand LO disait :"Pas une voix ne doit manquer à Mitterrand", ça manquait de nuances.sleepy a écrit:Ce qui consiste à glisser un bulletin Hollande dans l'urne, alors que si Poutou avait appelé à voter Hollande, il lui aurait fallu glisser un bulletin Hollande dans l'urne.Duzgun a écrit:Non, il a appelé à battre Sarkozy (sans faire confiance à Hollande).Giaches_de_Wert a écrit:Poutou n'a-t-il pas appelé à voter PS (Hollande) au 2ème tour de 2012 ?
Contrairement à Nathalie Arthaud ?
Mais, d'une façon générale, des choix électoraux de ce genre relèvent de la tactique et ne sont pas des trahisons, sauf si l'on considère qu'il ne faut jamais voter pour un politicien bourgeois de droite ou de gauche, même par solidarité avec les travailleurs qui souhaitent le voir élu.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Municipales 2014
Le geste concret est une chose (tout à fait secondaire d'ailleurs), le message politique en est une autre (centrale celle-là).sleepy a écrit:Ce qui consiste à glisser un bulletin Hollande dans l'urne, alors que si Poutou avait appelé à voter Hollande, il lui aurait fallu glisser un bulletin Hollande dans l'urne.Duzgun a écrit:Non, il a appelé à battre Sarkozy (sans faire confiance à Hollande).Giaches_de_Wert a écrit:Poutou n'a-t-il pas appelé à voter PS (Hollande) au 2ème tour de 2012 ?
Contrairement à Nathalie Arthaud ?
Je me rappelle en 2007 d'un ami sympathisant PS qui se félicitait qu'Arlette Laguiller ait appelé à voter Royal contrairement à Olivier Besancenot. C'est bien qu'il faisait une différence nette entre les deux appels.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Municipales 2014
Très juste remarque.Le geste concret est une chose (tout à fait secondaire d'ailleurs), le message politique en est une autre (centrale celle-là).
Ainsi est il plus grave d'appeler la jeunesse et les travailleurs à battre Le Pen dans les urnes, c'est à dire en votant Chirac que d'y aller discrètement avec une pince à linge sur le nez.
Car c'est renforcer gravement deux iillusions :
1 Il y a un danger fasciste (ce qui est un mensonge véhiculé par la gauche gouvernementale et les medias)
2 C'est faire croire que plébisciter Chirac et sa clique de réacs pourrait contribuer à faire disparaitre ce pseudo-danger.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Municipales 2014
Un cas original pour ces municipales :
http://www.varmatin.com/la-seyne-sur-mer/la-seyne-la-gauche-fera-t-elle-l%E2%80%99union-enviee-par-la-droite.1459359.html
http://www.varmatin.com/la-seyne-sur-mer/la-seyne-la-gauche-fera-t-elle-l%E2%80%99union-enviee-par-la-droite.1459359.html
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Municipales 2014
Tu veux sans doute dire qu'il aurait été grave d'appeler à voter Chirac, et qu'appeler à battre l'extrême droite dans la rue et dans les urnes y est préférable?mykha a écrit:Ainsi est il plus grave d'appeler la jeunesse et les travailleurs à battre Le Pen dans les urnes, c'est à dire en votant Chirac que d'y aller discrètement avec une pince à linge sur le nez.
En fait, ce débat ne m'intéresse pas franchement. Ce qu'a pu faire la LCR il y a plus de dix ans n'a pas grande importance...
Je trouve que c'est d'ailleurs une manière assez maladroite de détourner la conversation.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Municipales 2014
Millau : le NPA lance un appel public en vue des municipales
http://www.midilibre.fr/2013/10/15/municipales-le-npa-lance-un-appel-public,770351.php
http://www.midilibre.fr/2013/10/15/municipales-le-npa-lance-un-appel-public,770351.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Municipales 2014
On ne parle pas des conditions que le NPA demande: que la liste soit en opposition au gouvernement.... Ca me parait difficile car même si le maire actuel est en opposition au gouvernement (motion contre l'ANI du conseil municipal, lutte contre la fermeture de la maternité, meeting coorganisé avec nous et d'autres contre la réforme des retraites et d'appel à la mobilisation.....), je ne crois pas qu'il aura le courage de s'affirmer en opposition au gouvernement.... on verra.....le petit scarabée a écrit:Un cas original pour ces municipales :
http://www.varmatin.com/la-seyne-sur-mer/la-seyne-la-gauche-fera-t-elle-l%E2%80%99union-enviee-par-la-droite.1459359.html
Villeurbanne : 80% du PC écarte liste FdG
http://www.enviscope.com/News/Thematiques/entreprises/Rhone-Alpes-vote-25-millions-pour-le-programme-de-micro-electronique-Crolles-2017,i20194.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Municipales 2014
La stratégie peu lisible du PCF pour le premier tour des municipales
Raphaëlle BESSE DESMOULIERE
LE MONDE - 30 octobre 2013
Raphaëlle BESSE DESMOULIERE
LE MONDE - 30 octobre 2013
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Cognac: le NPA intransigeant
http://www.sudouest.fr/2013/11/18/municipales-a-cognac-le-npa-intransigeant-1232731-882.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Montreuil : cas d'école
Voynet jette l'éponge : « Je ne suis pas candidate à ma réélection à la mairie de Montreuil »
http://dominiquevoynet.eelv.fr/je-ne-suis-pas-candidate-a-ma-reelection-a-la-mairie-de-montreuil/
Face à Brard, (l'ancien édile, à la tête de nombreux réseaux d'influence, et qui assimile sa défaite de 2008 à une trahison), restent en lice deux hommes du sérail : Bessac, FG (soutenu par l'appareil du PC) et Hammadi, PS, la créature de Bartolone, lequel considère la Seine-Saint-Denis comme son fief. Et, pour ainsi dire, personne à droite.
Ça promet.
http://dominiquevoynet.eelv.fr/je-ne-suis-pas-candidate-a-ma-reelection-a-la-mairie-de-montreuil/
Face à Brard, (l'ancien édile, à la tête de nombreux réseaux d'influence, et qui assimile sa défaite de 2008 à une trahison), restent en lice deux hommes du sérail : Bessac, FG (soutenu par l'appareil du PC) et Hammadi, PS, la créature de Bartolone, lequel considère la Seine-Saint-Denis comme son fief. Et, pour ainsi dire, personne à droite.
Ça promet.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Chatellerault : Union plus rien
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2013/11/27/Michel-Guerin-reussit-l-union-de-la-gauche-1702653
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Municipales 2014
Paris: un liste indépendante au premier et second tour !
http://www.npa2009.org/node/39758
http://www.npa2009.org/node/39758
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Montpellier: le PG hésite encore
http://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-montpellier/291113/une-etrange-situation-dans-la-preparation-de-la-municipale-de-montpellier
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Montreuil: Anti-K contre la farce électorale
http://npa2009.org/node/39942
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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