POI et Schivardi
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Re: POI et Schivardi
Jean Jean a écrit:Copas a écrit:faire l'unité des travailleurs aux travers d'organisations qui ne sont pas, qui ne peuvent être des alliances bureaucratiques des confs dont on a vu les ravages produits.
La classe ouvrière n'est pas si elle n'est pas organisée dans ces organisations... C'est un fait indiscutable.
La bureaucratie des syndicats ouvriers sont pourris, ont le sait ! Et après ? Faut-il déserter les syndicats ?!
Il arrive parfois que les directions syndicales ont de fait, organisées des batailles justes, qui ont, parfois, obtenues gains de causes... C'est dû, d'abord et avant tout, grâce aux combats pour l'unité pour les revendications de la base des organisations syndicales que ça a eu lieu... Exemple: CPE, retraites, plan Juppé, ANI...
Une des priorités du POI, c'est la lutte pour l’indépendance des organisations ouvrières...
Les dirigeants syndicaux sont pourris ! Certes, mais pas la classe ouvrière... Surtout, quand elle lutte avec ses orgas pour ces revendications !
Qu'est ce que tu me racontes là ?
je suis un militant et responsable syndical.
La lutte pour l'indépendance des organisations ouvrières ne relève pas d'une abstraction, l'unité des travailleurs n'est pas l'unité des bureaucrates.
Quand dans les années 80, les travailleuses de la santé construisirent des coordinations, elles firent l'unité des travailleurs dans les hôpitaux malgré l'essentiel des dirigeants bureaucratiques. Et ce fut la dernière grande victoire nette du mouvement ouvrier en France.
Cette leçon montre tout l'abime qui existe entre unité bureaucratique et unité des travailleurs, entre succès et défaite, en tactique ossifiée version réformiste de l'unité et des cadres unifiant de la classe ouvrière.
Construire l'auto-organisation des travailleurs ce n'est pas seulement appeler à l'unité les confédérations syndicales. On ne passe pas ainsi de l'un à l'autre. Ceux qui ont une version bureaucratique (couche sociale aux intérets antagoniques aux intérets de la classe ouvrière) de l'unité répandent des illusions néfastes.
Cette tactique qui ne prend pas à corps la réorganisation du mouvement ouvrier et croit en la magie du verbe pour transformer des ânes en chevaux de course s'est toujours faite tringler dans tous les grands combats.
C'est la version canada dry de l'unité.
Reconstruire les organisations de résistance unitaire du mouvement ouvrier dans le feu de la résistance sociale exige de donner des réponses qui ne peuvent être dans ce que les nomenclaturas ont toujours su se moquer.
Donc je ne sais pas si tu as des responsabilités syndicales, si tu construits une organisation syndicale, mais confondre l'unité bureaucratique avec l'unité des travailleurs dans le combat, c'est le trépas assuré .
Ce n'est pas comme ça que mon organisation a gagné des batailles.
L'unité de bas en haut en conservant les bureaucraties ce n'est pas le chemin vers les soviets pour parler ancien. Si cela était, ça se saurait.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: POI et Schivardi
Rien de plus facile. Les dirigeants du POI ont toujours émargé aux gamelles du syndicat jaune FO,Jean Jean a écrit:Pourrais tu appuyer tes dires en montrant des preuves je te pris ? Merci.
création de la CIA pour combattre le mouvement communiste.
Les exemples abondent. Un seul ici:
Le bureaucrate syndical de FO Claude Jenet, devenu Sec Nat du POI,
(aux côtés du non moins illustrissime « Candidat des Maires »),
a été le bras droit d’un lieutenant du capital dans le mouvement ouvrier, Blondel.
Il était même chargé de la communication de FO !
Les affaires de la secte/PME sont légendaires.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Copas,
Mais qui a dit que ça déboucherait sur le chemin vers les soviets !? Qui a des illusions sur les bureaucraties ?!
Faire l'unité sur les revendications (les vraies !) ce n'est pas faire l'unité avec les intérêts des bureaucraties.
Les syndicats n'appartiennent pas aux sommets mais à la classe ouvrière !
Qu'as tu as dire sur le fait que la base de la CGT a lutté au dernier congrès pour imposer la revendication "retrait de l'ANI" ?
Qu'as tu as dire sur le fait qu'il y a eu unité FO/CGT ? Certes, il n'y a pas eu gain de cause et l'ANI est passé... Mais il y a eu combat de la base pour créer l'unité !
Je préfère combattre avec ma classe au sein de ces organisations que d'appeler à les déserter... Sous prétexte que leurs directions soient pourris.
Mais qui a dit que ça déboucherait sur le chemin vers les soviets !? Qui a des illusions sur les bureaucraties ?!
Faire l'unité sur les revendications (les vraies !) ce n'est pas faire l'unité avec les intérêts des bureaucraties.
Les syndicats n'appartiennent pas aux sommets mais à la classe ouvrière !
Qu'as tu as dire sur le fait que la base de la CGT a lutté au dernier congrès pour imposer la revendication "retrait de l'ANI" ?
Qu'as tu as dire sur le fait qu'il y a eu unité FO/CGT ? Certes, il n'y a pas eu gain de cause et l'ANI est passé... Mais il y a eu combat de la base pour créer l'unité !
Je préfère combattre avec ma classe au sein de ces organisations que d'appeler à les déserter... Sous prétexte que leurs directions soient pourris.
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Jean Jean a écrit:Je préfère combattre avec ma classe au sein de ces organisations que d'appeler à les déserter... Sous prétexte que leurs directions soient pourris.
C'est très bien, mais alors il faut, comme l'on fait quantité de militants,
rompre aussi avec la direction de la secte CCI/POI qui mange dans la gamelle de ces directions.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Rappelons a ceux qui ne connaîtraient pas le forum que nous sommes pollués par un provocateur (Roseau), coléreux d'avoir été pris sur le fait ! Comme à chaque fois...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
JeanJean, incapable de démentir l'information, pète encore les plombs
en attaques personnelles qui n'ont rien à faire ici.
Elle informent sur leur auteur, mais polluent le site.
Ce site n'est pas la cour de récré. Un peu de tenue.
Il est invité à démontrer que l'info est fausse, pour qu'on rie encore plus.
Donc je la répète:lol!:
en attaques personnelles qui n'ont rien à faire ici.
Elle informent sur leur auteur, mais polluent le site.
Ce site n'est pas la cour de récré. Un peu de tenue.
Il est invité à démontrer que l'info est fausse, pour qu'on rie encore plus.
Donc je la répète:lol!:
Le bureaucrate syndical de FO Claude Jenet, devenu Sec Nat du POI,
(aux côtés du non moins illustrissime « Candidat des Maires »),
a été le bras droit d’un lieutenant du capital dans le mouvement ouvrier, Blondel.
Il était même chargé de la communication de FO !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Je ne nie rien ! Est-ce un crime d'avoir eu des responsabilités syndicales et d'être membre d'un parti politique ?!
La charte d'Amiens ça te dis quelque chose ?
Est-ce que je te parle moi de militants NPA/Pablistes et leurs relations avec SUD ?! Besancenot le montre d'ailleurs ouvertement !...
Et alors !? Ça fait avancer quelque chose ?!
La charte d'Amiens ça te dis quelque chose ?
Est-ce que je te parle moi de militants NPA/Pablistes et leurs relations avec SUD ?! Besancenot le montre d'ailleurs ouvertement !...
Et alors !? Ça fait avancer quelque chose ?!
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Ca n'avance à rien de traiter FO de syndicat jaune ou la CFDT de succursale du Vatican...Ici en Bretagne,pour prendre un exemple, la CFDT fait plus de 40% des votes dans le privé. Quand elle se décide à sortir en manif,ils sont moins que la CGT et bien plus que FO.
A chacun de choisir son syndicat en voyant ce qu'il peut y faire d'utile.
Le reproche fait au POI, n'est pas que ses militants soient souvent à FO, c'est le fait qu'ils se laissent aspirer trop par l'appareil.
Pour SUD et le NPA, le problème est autre, SUD ayant été créé par eux. Il y aurait des exemples plus convaincants à la FSU.
A chacun de choisir son syndicat en voyant ce qu'il peut y faire d'utile.
Le reproche fait au POI, n'est pas que ses militants soient souvent à FO, c'est le fait qu'ils se laissent aspirer trop par l'appareil.
Pour SUD et le NPA, le problème est autre, SUD ayant été créé par eux. Il y aurait des exemples plus convaincants à la FSU.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
"A chacun de choisir son syndicat en voyant ce qu'il peut y faire d'utile.", on est d'accord. Il existe aussi des militants POI qui sont dans d'autres syndicats... Dans ma section j'ai même un camarade syndiqué à SUD...
Pourrais tu donner des exemples concrets qui laisseraient penser que les militants POI se fassent trop aspirer par l'appareil FO ? Merci.
Pourrais tu donner des exemples concrets qui laisseraient penser que les militants POI se fassent trop aspirer par l'appareil FO ? Merci.
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Tu sais très bien de qui on parle, de Lambert à Hébert.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
C'est une amitié yannalan. Ça n'a jamais remis en cause le mandat syndical ou politique de qui que ce soit... Par exemple, si je suis ami avec un responsable syndical et que je suis militant dans un parti politique, qu'est ce que ça prouve ?...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
J e me serais assez mal vu ami avec de gens comme Bergeron ou Séguy... Arlette Laguillier elle était à FO, amis elle restait à son niveau.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
C'est un choix après... Laguiller a toujours respectée son mandat syndical... Ce que j'ai entendu... FO Crédit Lyonnais c'est ça ? Enfin bon bref... Ça ne fait pas avancer le débat, par exemple pour les retraites... Puis, que pensez vous du congrès ouvert du POI... J'ai mis en ligne les vidéos...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Roseau a écrit:Le bureaucrate syndical de FO Claude Jenet, devenu Sec Nat du POI,
(aux côtés du non moins illustrissime « Candidat des Maires »),
a été le bras droit d’un lieutenant du capital dans le mouvement ouvrier, Blondel.
Il était même chargé de la communication de FO !)
Précisément : quand Claude Jenet était "chargé de la communication de FO", il a également été membre du bureau de coordination de la propagande de la CES (des diverses sections nationales adhérentes) Quand on sait que la CES est vraiment "le syndicat jaune" au sein de l'UE, on se dit qu'il y a loin des "grands principes" a la réalisation concréte.
D'autre part, quand je parle de la nécessité de se battre contre les différentes bureaucraties syndicales, il n'y a aucune raison de penser qu'une centrale soit plus épargnée qu'une autre : qu'il y ait moins de "buro" à FO qu'a la CGT par exemple (je prend la CGT parce que j'en suis adhérent depuis mes 18 ans) Alors quand est ce que le POI qui est prétenduement "indépendant" lutte il contre la bureaucratie dans le principal syndicat dans lequel il intervient ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: POI et Schivardi
Mais Jenet n'est pas trotskyste. Schivardi, par exemple, a voté oui à Maastricht (il a voté non au TCE 13 ans après), est-ce pour autant qu'il faille rejeter ces militants ?
Certains ont fais des erreurs, c'est un fait...
Le POI n'intervient dans aucun syndicat, tout simplement parce que le POI respecte l'indépendance des syndicats:
Certains ont fais des erreurs, c'est un fait...
Le POI n'intervient dans aucun syndicat, tout simplement parce que le POI respecte l'indépendance des syndicats:
http://parti-ouvrier-independant.fr/le-manifeste-de-fondation-du-parti-ouvrier-independant/Nous nous prononçons pour un parti ouvrier indépendant fondé sur la reconnaissance que, dans tous les aspects de la vie sociale, économique et politique, se confrontent des intérêts contradictoires.
D’un côté, une minorité d’exploiteurs qui possèdent en propre les moyens de production et en usent pour tirer profit de l’exploitation de la force de travail des salariés.
De l’autre, l’immense majorité de la population, travailleurs des villes et des campagnes, souvent réduits au travail précaire et déréglementé, au chômage, aux revenus minima, tous ceux qui subissent les conséquences de cette exploitation.
La reconnaissance de la lutte de classe signifie la reconnaissance du droit pour les exploités et les opprimés de s’organiser en toute indépendance, et, en particulier, de disposer d’organisations syndicales indépendantes de l’Etat, de l’Union européenne, du gouvernement, des patrons, et dont l’indépendance suppose aussi l’indépendance vis-à-vis des partis politiques. Il se prononce pour le maintien de la loi de 1884 sur la liberté de créer librement des syndicats indépendants, de la loi du 11 février 1950 consacrant la liberté de négociation, et du décret de 1966 sur la représentativité des organisations syndicales.
Le parti ouvrier, pour sa part, tout en inscrivant dans son programme la nécessité du renforcement et de l’indépendance des organisations syndicales (conformément à la Charte d’Amiens de 1906), affirme sa propre indépendance vis-à-vis de toute organisation quelle qu’elle soit. La reconnaissance de la lutte de classe signifie de manière immédiate que le parti ouvrier considère toute question qui lui est posée du point de vue des intérêts des exploités et des opprimés, et non d’un intérêt prétendument général.
Le but de la lutte de classe, marquée par le combat historique pour le socialisme, est de permettre aux plus larges masses d’en finir avec le régime d’exploitation et d’oppression, d’abolir le patronat et le salariat, d’établir une société de justice et d’égalité, fondée sur la socialisation des moyens de production et d’échanges.
La lutte contre le système d’exploitation capitaliste constitue la condition d’une véritable lutte contre les effets désastreux et parfois irréversibles sur la nature et l’environnement.
♣ La CGT et la CGT-FO
Les deux grandes centrales syndicales françaises ont une origine commune, la Confédération Générale du Travail (CGT), fondée à Limoges en 1895. Au cours de l’histoire, des scissions et réunifications successives ont abouti à l’existence aujourd’hui de la CGT, dont le siège est à Montreuil, et de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière (CGT-FO), dont le siège est à Paris, avenue du Maine. Les deux confédérations se revendiquent du même héritage et de la même tradition, celle d’une reconnaissance de la lutte des classes entre le salariat et le patronat, entre le travail et le capital. La CGT-FO a été fondée en 1948 en affirmant vouloir préserver l’indépendance syndicale par rapport aux partis politiques, consacrée par la Charte d’Amiens de 1906. Elle considérait que le Parti Communiste Français (PCF) exerçait une emprise telle sur la CGT qu’il en avait fait sa « courroie de transmission ». La CGT considère qu’elle est restée fidèle à la Charte d’Amiens et affirme avoir mis fin à toute relation privilégiée avec le PCF. La CFDT et la CFTC, quant à elles, sont issues d’une autre tradition, celle de la doctrine sociale de l’Église catholique. En se séparant de la CFTC en 1964, la CFDT a affirmé vouloir se laïciser.
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Léon T. a écrit:C'est pourquoi ce n'est pas du tout par hasard si Louis Sellier, qui se prévaut du bonnet phrygien, et Pierre Monatte, qui se prévaut de la charte d'Amiens, se trouvent étroitement unis dans la lutte contre le communisme révolutionnaire.
Je n'ai pris qu'une citation, il y en a d'autres. La Charte d'Amiens a toujours été commode et n'a jamais rien amené de bon.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
Jenet n'est pas trotskyste.
Personnellement, je m'en moque un peu, du fait que Jenet soit ou pas "trotskyste". Par contre c'est depuis trés longtemps un dirigeant de haut niveau de votre organisation. Et quand il a commis ce que je lui reproche, il était déja le dirigeant de l'ancètre du POI Sans que cela ne vous géne !
Le POI n'intervient dans aucun syndicat
C'est vrai : vous vous contentez d'enquiller des postes de permanents.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: POI et Schivardi
Sur Monatte, à l'époque il sortait l’alibi de la charte d'Amiens pour éviter la grève générale... Si je me souviens bien... Après, je ne suis pas historien...
Ceci dit, Trotsky a écrit ce texte aussi:
Ceci dit, Trotsky a écrit ce texte aussi:
Les syndicats dans l'époque de transition
[size=18]Dans la lutte pour les revendications partielles et transitoires, les ouvriers ont actuellement plus besoin que jamais d'organisations de masse, avant tout de syndicats. La puissante montée des syndicats en France et aux États-Unis est la meilleure réponse aux doctrinaires ultra-gauches de la passivité qui prêchaient que les syndicats "avaient fait leur temps".Les bolcheviks-léninistes se trouvent aux premiers rangs de toutes les formes de lutte, même là où il s'agit seulement des intérêts matériels ou des droits démocratiques les plus modestes de la classe ouvrière. Ils prennent une part active à la vie des syndicats de masse, se préoccupent de les renforcer et d'accroître leur esprit de lutte. Ils luttent implacablement contre toutes les tentatives de soumettre les syndicats à l'État bourgeois et de lier le prolétariat par "l'arbitrage obligatoire" et toutes les autres formes d'intervention policière, non seulement fascistes, mais aussi "démocratiques". C'est seulement sur la base de ce travail, qu'il est possible de lutter avec succès à l'intérieur des syndicats contre la bureaucratie réformiste, et en particulier contre la bureaucratie stalinienne. Les tentatives sectaires d'édifier ou de maintenir des petits syndicats "révolutionnaires" comme une seconde édition du parti signifient, en fait, le renoncement à la lutte pour la direction de la classe ouvrière. Il faut poser ici comme un principe inébranlable : l'auto-isolement capitulard hors des syndicats de masses, équivalant à la trahison de la révolution, est incompatible, avec l'appartenance à la IV° Internationale.En même temps, la IV° Internationale rejette et condamne résolument tout fétichisme syndical, également propre aux trade-unionistes et aux syndicalistes :a) Les syndicats n'ont pas et, vu leurs tâches, leur composition et le caractère de leur recrutement, ne peuvent avoir de programme révolutionnaire achevé; c'est pourquoi ils ne peuvent remplacer le parti. L'édification de partis révolutionnaires nationaux, sections de la IV° Internationale, est la tâche centrale de l'époque de transition.b) Les syndicats, même les plus puissants, n'embrassent pas plus de 20 à 25 % de la classe ouvrière et, d'ailleurs, ses couches les plus qualifiées et les mieux payées. La majorité la plus opprimée de la classe ouvrière n'est entraînée dans la lutte qu'épisodiquement, dans les périodes d'essor exceptionnel du mouvement ouvrier. A ces moments là, il est nécessaire de créer des organisations ad hoc, qui embrassent toute la masse en lutte : les COMITÉS DE GREVE, les COMITÉS D'USINES, et, enfin, les SOVIETS.c) En tant qu'organisation des couches supérieures du prolétariat, les syndicats, comme en témoigne toute l'expérience historique, y compris l'expérience toute fraîche des syndicats anarcho-syndicalistes d'Espagne, développent de puissantes tendances à la conciliation avec le régime démocratique bourgeois. Dans les périodes de luttes de classes aiguës, les appareils dirigeants des syndicats s'efforcent de se rendre maîtres du mouvement des masses pour le neutraliser. Cela se produit déjà lors de simples grèves, surtout lors des grèves de masse avec occupation des usines, qui ébranlent les principes de la propriété bourgeoise. En temps de guerre ou de révolution, quand la situation de la bourgeoisie devient particulièrement difficile, les dirigeants syndicaux deviennent ordinairement des ministres bourgeois.C'est pourquoi les sections de la IV° Internationale doivent constamment s'efforcer, non seulement de renouveler l'appareil des syndicats, en proposant hardiment et résolument dans les moments critiques de nouveaux leaders prêts à la lutte à la place des fonctionnaires routiniers et des carriéristes, mais encore de créer, dans tous les cas où c'est possible, des organisations de combat autonomes qui répondent mieux aux tâches de la lutte des masses contre la société bourgeoise, sans même s'arrêter, si c'est nécessaire, devant une rupture ouverte avec l'appareil conservateur des syndicats. S'il est criminel de tourner le dos aux organisations de masse pour se contenter de fictions sectaires, il n'est pas moins criminel de tolérer passivement la subordination du mouvement révolutionnaire des masses au contrôle de cliques bureaucratiques ouvertement réactionnaires ou conservatrices masquées ("progressistes"). Le syndicat n'est pas une fin en soi, mais seulement un des moyens dans la marche à la révolution prolétarienne.Programme de transition.[/size]
Mots d’ordre pour l’indépendance des syndicatsDe ce qui précède, il semblerait facile à première vue de conclure que les syndicats renoncent à être eux-mêmes à l'époque impérialiste, qu'ils ne laissent presque plus de place à la démocratie ouvrière qui, dans les bons vieux temps, quand le libre échange dominait sur l'arène économique, constituait le contenu même de la vie intérieure des organisations ouvrières. On pourrait également estimer qu'en l'absence de démocratie ouvrière, il ne peut y avoir de lutte ouverte pour exercer une influence sur les membres des syndicats et que, de ce fait, l'arène principale du travail révolutionnaire au sein des syndicats disparaît. Une telle position serait fondamentalement fausse. Nous ne pouvons pas choisir le champ et les conditions de notre activité selon nos seuls désirs ou aversions. Il est infiniment plus difficile de lutter pour influencer la masse ouvrière dans un Etat totalitaire et semi-totalitaire que dans une démocratie. Cette remarque s'applique également aux syndicats dont la destinée reflète l'évolution des Etats capitalistes. Mais nous ne pouvons pas renoncer à travailler avec les ouvriers en Allemagne simplement parce que le régime totalitaire y rend un tel travail extrêmement difficile. Pour la même raison, nous ne pouvons renoncer à la lutte dans les organisations du travail obligatoire créées par le fascisme. A plus forte raison, nous ne pouvons pas renoncer à un travail systématique au sein des syndicats d'un régime totalitaire ou semi-totalitaire simplement parce qu'ils dépendent directement ou indirectement de l'Etat ouvrier ou parce que la bureaucratie prive les révolutionnaires de la possibilité de travailler librement dans ces syndicats. Il est nécessaire de conduire la lutte sous toutes ces conditions concrètes qui ont été créées par le développement précédent, y compris les fautes de la classe ouvrière et les crimes de ses chefs.Dans les pays fascistes et semi-fascistes, tout travail révolutionnaire ne peut être qu'illégal et clandestin. Il est nécessaire de nous adapter nous-mêmes aux conditions concrètes existant dans les syndicats de chaque pays afin de mobiliser les masses, non seulement contre la bourgeoisie, mais aussi contre le régime totalitaire régnant dans les syndicats eux-mêmes et contre les leaders qui renforcent ce régime.Le mot d'ordre essentiel dans cette lutte est : indépendance complète et inconditionnelle des syndicats vis-à-vis de l'Etat capitaliste. Cela signifie : lutte pour transformer les syndicats en organes des masses exploitées et non en organes d'une aristocratie ouvrière.Le second mot d'ordre est : démocratie dans Ies syndicats.Ce second mot d'ordre découle directement du premier et présuppose pour sa réalisation la complète liberté des syndicats vis-à-vis de l'Etat impérialiste ou colonial.En d'autres termes, à l'époque actuelle, les syndicats ne peuvent pas être de simples organes de la démocratie comme à l'époque du capitalisme libre-échangiste, et ils ne peuvent pas rester plus longtemps politiquement neutres, c'est-à-dire se limiter à la défense des intérêts quotidiens de la classe ouvrière. Ils ne peuvent pas être plus longtemps anarchistes, c'est-à-dire ignorer l'influence décisive de l'Etat sur la vie des peuples et des classes.Ils ne peuvent pas être plus longtemps réformistes, parce que les conditions objectives ne permettent plus de réformes sérieuses et durables. Les syndicats de notre époque peuvent ou bien servir comme instruments secondaires du capitalisme impérialiste pour subordonner et discipliner les travailleurs et empêcher la révolution, ou bien au contraire devenir les instruments du mouvement révolutionnaire du prolétariat.La neutralité des syndicats est complètement et irrémédiablement chose passée et morte avec la libre démocratie bourgeoise.Nécessité du travail dans les syndicatsDe ce qui précède, il découle clairement qu'en dépit de la dégénérescence continuelle des syndicats et de leur intégration progressive à l'Etat impérialiste, le travail au sein des syndicats non seulement n'a rien perdu de son importance, mais reste comme auparavant, et devient dans un certain sens même, révolutionnaire. L'enjeu de ce travail reste essentiellement la lutte pour influencer la classe ouvrière. Chaque organisation, chaque parti, chaque fraction qui prend une position ultimatiste à l'égard des syndicats, c'est-à-dire qui en fait, tourne le dos à la classe ouvrière, simplement parce que ses organisations ne lui plaisent pas, est condamnée à périr. Et il faut dire qu'elle mérite son sort.Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste.
Dernière édition par Jean Jean le Jeu 13 Juin - 15:47, édité 2 fois
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
C'est pourquoi les sections de la IV° Internationale doivent constamment s'efforcer, non seulement de renouveler l'appareil des syndicats, en proposant hardiment et résolument dans les moments critiques de nouveaux leaders prêts à la lutte à la place des fonctionnaires routiniers et des carriéristes, mais encore de créer, dans tous les cas où c'est possible, des organisations de combat autonomes qui répondent mieux aux tâches de la lutte des masses contre la société bourgeoise, sans même s'arrêter, si c'est nécessaire, devant une rupture ouverte avec l'appareil conservateur des syndicats. S'il est criminel de tourner le dos aux organisations de masse pour se contenter de fictions sectaires, il n'est pas moins criminel de tolérer passivement la subordination du mouvement révolutionnaire des masses au contrôle de cliques bureaucratiques ouvertement réactionnaires ou conservatrices masquées ("progressistes"). Le syndicat n'est pas une fin en soi
Un texte effectivement intéressant, mais qui ne parle nullement de l'indépendance en terme de non-intervention d'un parti révolutionnaire.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
Et que penses tu du texte Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste ?
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
J'en pense du bien, et la Charte d'Amiens, il n'en parle pas du tout d'ailleurs.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
"Ne touchez pas à nos retraites !" – un tract du POI
Mercredi 29 mai, la Commission européenne a exigé du gouvernement français qu’il prenne « des mesures dès cette année pour réformer son système deretraite ».Selon l’AFP, la Commission recommande notamment à Paris « d’adapter les règles d’indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d’augmenter les contributions des employeurs aux régime de retraites ».
Le même jour, Jean-Marc Ayrault lui répond : « La France va respecter ses engagements. »
Vendredi 14 juin, la commission Moreau sur les retraites, constituée par le Premier ministre, rend ses propositions. La presse rapporte que « pourrait être proposé d’allonger la durée de cotisation jusqu’à 44 annuités, revaloriser les pensions en dessous de l’inflation, fiscaliser les bonus pour enfants, aligner le taux de CSG des retraités imposables sur celui appliqué aux actifs mais aussi de durcir le mode de calcul des pensions des fonctionnaires ».
Cliquez pour télécharger et imprimer.Une campagne s’organiseMichèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées, déclare « que les retraités doivent comme tous les Français concourir à l’effort national ».
Des sondages sont commandés visant à dresser les travailleurs du privé contre les fonctionnaires et leur statut.
Un prétendu « déficit de 20 milliards à l’horizon 2020 » est invoqué pour camoufler que tout ce dispositif vise à satisfaire aux injonctions de l’Union européenne.
Pour ce faire, on vous cache soigneusement les 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales annuelles accordées aux patrons, à quoi s’ajoutent les 20 milliards annuels de crédits d’impôts !
En revanche, ce que ne cache pas le gouvernement, c’est l’accord qu’il cherche à obtenir des organisations syndicales pour les lier à la contre-réforme des retraites exigée par l’Union européenne.
C’est pour cela que la conférence sociale est convoquée les 20 et 21 juin. Jean-Marc Ayrault en a fixé la feuille de route : « Les partenaires sociaux, les représentants de la fonction publique, débattront et discuteront des meilleurs réponses, des meilleures solutions, et ensuite la concertation se poursuivra. » Une loi devrait suivre.
C’est clair ! C’est une tentative d’instaurer un ordre social corporatiste où les syndicats ouvriers, intégrés à l’Etat avec l’organisation patronale, coorganiseraient une contre-réforme des retraites.Face à l’Union européenne et au gouvernement qui relaie sa politique, défendre l’indépendance des organisations syndicalesC’est pourquoi le IVe Congrès du POI qui vient de se tenir s’adresse à tous :
« Face à l’ultimatum adressé par l’Union européenne, par Barroso lui-même au gouvernement français pour le sommer de boucler la contre-réforme des retraites avant la fin 2013, les travailleurs ne sauraient être dupes des déclarations de Hollande qui prétend résister, tout en s’engageant à mettre en œuvre les contre-réformes. Quant au mouvement ouvrier, il ne saurait accepter de s’intégrer de quelque manière que ce soit à l’élaboration de cette contre-réforme.
Bien au contraire ! Le combat pour la rupture avec l’Union européenne, c’est maintenant, tout de suite, le combat pour l’indépendance des organisations ouvrières, la mobilisation autour de la vieille revendication du mouvement ouvrier :“Ne touchez pas à nos retraites, elles sont partie intégrante de notre salaire différé !”[color][font]
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Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Qui osera participer aux assemblés ouvertes du POI ?...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Pas moi, toujours, ceux de Bretagne sont complètement obsédés par leurs ritournelles de rad-soc sur la langue et les écoles en breton. Ca ne m'intéresse pas d'aller écouter ce genre d'âneries.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
Moi non plus.
Le mot d'ordre de "rupture avec l'Union Européenne, je le laisse aux nationalistes républicains.
Le Gouvernement et Hollande ne relaient pas "la politique de l'Union Européenne" mais la volonté des exploiteurs et des bourgeois.
Et c'est eux qu'ils faut attaquer...et pas une institution à étoiles sur fond bleu.....
Le mot d'ordre de "rupture avec l'Union Européenne, je le laisse aux nationalistes républicains.
Le Gouvernement et Hollande ne relaient pas "la politique de l'Union Européenne" mais la volonté des exploiteurs et des bourgeois.
Et c'est eux qu'ils faut attaquer...et pas une institution à étoiles sur fond bleu.....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
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