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Message  fée clochette Dim 26 Mai - 12:10

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Message  gérard menvussa Dim 26 Mai - 18:54

Les transgéniques : 20 ans à alimenter ou à leurrer la planète ?
GRAIN
17 mai 2013

Généreusement entretenus par l’industrie des OGM, les mythes sur les soi-disant bénéfices des cultures transgéniques persistent. On peut résumer à cinq les mensonges que cette industrie répand : que les transgéniques alimentent la planète, qu’ils sont plus productifs, qu’ils permettront d’éliminer l’utilisation des produits agrochimiques, qu’ils coexistent harmonieusement avec les autres cultures et qu’ils sont parfaitement inoffensifs pour l’environnement et la santé.

C’est facile de dévoiler ces mensonges ; il suffit de porter un regard calme et objectif sur ce qui se passe vraiment sur le terrain, en se basant sur les données de l’industrie elle-même. La conclusion, après vingt ans de plantations transgéniques commerciales, est claire : aucune des promesses ne s’est réalisée, bien au contraire. Examinons les cinq points un par un.

Un article de GRAIN, publié dans le numéro 13 de la revue Soberanía Alimentaria [1].
PREMIER MYTHE. Les cultures transgéniques élimineront la faim dans le monde.

C’est probablement l’argument préféré de ceux qui font la promotion de cette technologie. Ils le répètent sur toutes les scènes « sans les OGM, nous ne pourrons alimenter une planète qui compte chaque jour plus d’habitants. »

Mais trois constatations remettent les choses à leur place :

• Les données de la FAO montrent clairement, année après année, qu’au niveau mondial, la production d’aliments est plus que suffisante pour nourrir tout le monde. La faim n’est pas simplement une question de productivité, c’est aussi une question d’accès à la terre et aux autres ressources nécessaires pour produire les aliments. En fin de compte, la faim est une conséquence de la pauvreté et de l’exclusion !

• Les cultures transgéniques produites commercialement aujourd’hui n’ont pas été conçues pour combattre la faim dans les pays du Sud. Il ne s’agit pas de céréales destinées directement à l’alimentation des personnes. Au contraire, aujourd’hui, quatre cultures, le soja, le maïs, le colza et le coton, s’accaparent presque toute la superficie des cultures transgéniques sur la planète. Les trois premières sont destinées presque exclusivement à la production d’aliments pour les animaux aux États-Unis et en Europe, de combustibles pour les véhicules et d’huiles industrielles, alors que la dernière est utilisée pour la fabrication de vêtements.

• En revanche, il existe une très douloureuse corrélation directe entre la croissance des cultures transgéniques et celle de la faim dans le monde rural. Dans des pays comme le Brésil et l’Argentine, les gigantesques plantations de maïs et de soja transgéniques – baptisées déserts verts – expulsent les habitants de leurs terres et les privent – les volent – de leurs moyens de subsistance. Et effectivement, la faim, la misère et les empoisonnements sont les conséquences pour beaucoup de gens de la campagne. Les cultures transgéniques occupent des millions d’hectares de terres agricoles fertiles que l’on pourrait utiliser pour produire des aliments !

L’année où l’on a planté pour la première fois des cultures commerciales d’OGM, environ 800 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde ; maintenant, avec des millions d’hectares de cultures OGM, on en compte plus de 1 000 millions. Pourquoi ?
SECOND MYTHE. Les cultures transgéniques produisent plus

Plus qu’un mythe, cette affirmation est elle aussi un mensonge. Au plan génétique, la productivité d’une culture est trop complexe pour que l’on puisse facilement en manipuler la génétique. Les plantes sont des êtres vivants complexes, on n’est pas en train de jouer avec des pièces de « Lego ». Leur productivité dépend d’un grand nombre de facteurs génétiques, mais aussi de nombreux autres facteurs. Et même si « tous les facteurs se trouvaient dans les gènes, » les scientifiques n’ont jamais réussi à transférer et à activer plus de deux ou trois gènes à la fois. Le gène de la productivité n’existe pas !

Et ce sont des données des États-Unis, le pays où l’on sème les transgéniques depuis le plus longtemps, qui le démontrent clairement. L’étude la plus complète et rigoureuse sur cette question a été menée par l’Union of Concerned Scientist qui a analysé 20 années de cultures transgéniques dans ce pays [2]. Cette étude conclut que le soja et le maïs transgéniques, modifiés pour tolérer des doses élevées d’herbicides, ne sont pas plus productifs que les plantes et les méthodes conventionnelles. De plus, ils calculent que ce sont les méthodes et les pratiques conventionnelles qui sont à l’origine de 86 % de l’augmentation de la productivité des récoltes de maïs au cours des 20 dernières années. D’autres études montrent que la productivité des transgéniques est aujourd’hui plus basse que celle des cultures conventionnelles.

Il ne faut pas perdre la réalité de vue, car, comme nous le verrons plus loin, après plus de 20 années de recherches, les sociétés transgéniques n’ont réussi à transférer dans les champs que deux innovations de leurs laboratoires, et aucune de celles-ci ne concerne la productivité.
TROISIÈME MYTHE. Les cultures transgéniques élimineront les produits agrochimiques

C’est en fait le contraire. Cette affirmation vient souvent accompagnée de l’exemple du soi-disant gène « Bt, » lequel est extrait de la bactérie Bacillus thurigiensis qui produit une toxine mortelle pour certaines chenilles. Lorsque ce gène est inséré dans les cultures comme le maïs et le coton, les plantes produisent la toxine de sorte qu’il n’est plus nécessaire – affirme-t-on – de les traiter par fumigation. Dans le fond, c’est comme si la plante « s’aspergeait elle-même de Bt » 24 heures par jour. Mais les problèmes n’ont pas tardé à apparaître et, devant une si forte concentration de toxines dans ces monocultures, les chenilles développent rapidement une résistance au Bt. De plus, divers types de « ravageurs et maladies secondaires » inédits ont fait leur apparition, qui sont combattus avec d’autres produits chimiques. En fin de compte, l’utilisation des produits agrotoxiques ne diminue pas.

L’autre « innovation » que les sociétés transgéniques ont introduite consiste à ajouter aux plantes un gène qui leur permet de recevoir des doses élevées d’herbicides sans être affectées, grâce à leur « tolérance » de certaines substances chimiques. Cela permet par exemple de pulvériser année après année d’immenses plantations à l’aide de petits avions, facilitant ainsi l’explosion mondiale des superficies de plantations de soja. Il y a trente ans en Argentine, le soja était presque inexistant et aujourd’hui, il occupe plus de la moitié de toutes les terres agricoles. Et si en 1995, on appliquait environ 8 millions de litres de l’herbicide glyphosate, cette quantité dépasse aujourd’hui les 200 millions de litres pour soutenir la production de soja transgénique. Ainsi, l’utilisation des herbicides a été multipliée par plus de 20.

C’est la même situation aux États-Unis. Les transgéniques tolérants aux herbicides ont ouvert grandes les portes à l’utilisation massive du glyphosate et d’autres herbicides. En 2011, dans ce pays, les agriculteurs et agricultrices qui cultivent leurs champs avec ces semences ont appliqué 24 % de plus d’herbicides que leurs collègues qui ont semé des cultures conventionnelles [3]. La raison : les mauvaises herbes commencent à développer une résistance à cet herbicide. Cette soi-disant révolution crée plus de problèmes que de solutions.
QUATRIÈME MYTHE. Le droit de choisir est respecté, car les cultures transgéniques coexistent pacifiquement avec les autres types de cultures.

La liberté de choix est un autre argument que brandissent ceux qui font la promotion des transgéniques – que chaque agriculteur ou agricultrice décide lui-même ou elle-même d’utiliser ou non les transgéniques ; il n’y a aucune imposition. Mais cet argument fait fi d’une loi fondamentale de la biologie : les plantes d’une même espèce se croisent entre elles et plus tôt que tard, les gènes insérés artificiellement dans les cultures transgéniques finissent par apparaître dans les cultures conventionnelles.

Au Canada, la plantation massive de colza transgénique a presque complètement éliminé le colza non contaminé génétiquement et a bien sûr détruit la culture florissante du colza biologique. Dans le cas du maïs, une autre plante qui se croise facilement avec ses proches, il y a aussi de nombreux cas de contamination génétique partout sur la planète.

L’introduction de semences transgéniques est particulièrement alarmante lorsqu’elle a pour effet de contaminer les variétés locales. Le Mexique est un centre d’origine et de diversification du maïs et depuis des années, les communautés paysannes autochtones observent comment leurs variétés de maïs commencent à présenter des caractéristiques étranges. Diverses études confirment que la contamination du maïs transgénique des États-Unis est liée à ces changements. Si l’on permet aux transnationales de semer jusqu’à 2,4 millions d’hectares de maïs transgénique, comme le propose le gouvernement du Mexique, on aura non seulement attenté contre la souveraineté alimentaire de ces peuples, mais aussi mis en péril la biodiversité d’une plante qui alimente des centaines de millions de personnes partout au monde.

Et en Aragon, dans l’État espagnol, depuis 2005, les organisations paysannes et écologistes dénoncent que plus de 40 % des grains biologiques contiennent des traces de transgéniques, ce qui empêche leur vente comme aliment biologique ou sans OGM.

Mais le plus grave dans ce faux argument de liberté, c’est que les sociétés transnationales forcent les agriculteurs à payer des semences qu’ils n’ont jamais semées. Aux États-Unis, la compagnie Monsanto a poursuivi des centaines d’agriculteurs et agricultrices en les accusant d’avoir enfreint leurs droits de propriété intellectuelle. Des détectives de Monsanto, tels des recouvreurs de créances, parcourent les campagnes des États-Unis à la recherche de gènes de plantes brevetées « à eux », provenant de semences transgéniques que les agriculteurs auraient reproduites après les avoir achetées ou, bien souvent, provenant de cultures conventionnelles contaminées par des cultures transgéniques voisines. En plus de prendre des millions de dollars, cette stratégie permet à la société Monsanto d’intimider les producteurs agricoles qui finissent par céder et acheter les semences de Monsanto pour ne pas courir des « risques. » En d’autres mots, que chaque agriculteur choisisse… ce que les entreprises veulent !

La science des transgéniques ne progresse pas :

Les transgéniques sont entre les mains d’une poignée d’entreprises, la plus connue étant Monsanto qui, avec Dupont, Syngenta, BASF, Bayer et Dow, domine la recherche et les brevets sur les transgéniques. Ils contrôlent 60 % du marché mondial des semences et 76 % de celui des produits agrochimiques.

La « science » de ces entreprises n’a produit que deux applications. D’un côté, les soi-disant cultures qui tolèrent les herbicides et de l’autre, celles contenant le gène Bt qui leur donne un pouvoir insecticide.

En 2012, 59 % de toutes les superficies mondiales commercialement cultivées avec des transgéniques l’ont été avec des cultures qui tolèrent ou résistent au glyphosate – un herbicide breveté originalement par la même transnationale Monsanto –, 26 % l’ont été avec des cultures insecticides contenant le gène Bt et les 15 % restants l’ont été avec des cultures possédant ces deux caractéristiques.

Après plus de 20 années de recherche et des millions d’euros d’investissements qui n’ont accouché que de deux nouveautés, peut-on parler d’une « révolution biotechnologique » ? Les applications réelles des transgéniques aujourd’hui démontrent quels sont les véritables intérêts de l’industrie, lesquels entraînent des risques pour la santé et les écosystèmes, et la dépendance pour les agriculteurs et agricultrices.
ET LE CINQUIÈME MYTHE. Les transgéniques sont sans danger pour la santé et l’environnement

Il faut au moins remettre en question la prétendue sécurité « sanitaire » des cultures transgéniques. Posons-nous une question. Allons-nous tout simplement laisser notre santé entre les mains de ce réseau d’agriculture industrielle dans laquelle les sociétés transgéniques contrôlent des sections entières des organismes de sécurité alimentaire et dictent leurs propres normes ? La souveraineté alimentaire signifie sans aucun doute que la population exerce un contrôle sur ce qu’elle mange.

En ce moment, nos assiettes sont garnies d’aliments ayant une teneur élevée en pesticides et dont on a modifié l’ADN. Et il semblerait que nous ne pouvons rien faire ou dire. La préoccupation s’accentue avec quelques constatations très sérieuses sur l’utilisation des OGM et de leurs herbicides associés. Les points suivants résument bien cet enjeu :

• L’American Academy of Environmental Medicine (AAEM, Académie américaine de médecine environnementale) a indiqué que « les aliments génétiquement modifiés peuvent constituer un problème sérieux pour la santé. » Citant diverses études, elle a conclu « qu’il existe plus d’une relation causale entre les aliments GM et les effets néfastes sur la santé » et que les OGM « constituent un risque sérieux dans les domaines de la toxicologie, des allergies, de l’immunologie et de la santé reproductive, métabolique, physiologique et génétique. »

• Les récentes études du Dr Séralini (expliquées ailleurs dans cette même revue), qui portaient sur des rats alimentés pendant deux ans avec du maïs transgénique tolérant au glyphosate, démontrent une précocité plus grande et un accroissement de la mortalité, des effets hormonaux, des tumeurs mammaires chez les femelles et des maladies hépatorénales.

• Une récente étude de l’Université de Leipzig, Allemagne, a découvert des concentrations importantes de glyphosate, l’ingrédient principal de l’herbicide Roundup, dans les échantillons d’urine des habitants de la ville. Les analyses ont montré que tous avaient des concentrations de glyphosate de 5 à 20 fois supérieures à la limite permise pour l’eau potable.

• Les résultats des études du professeur Andrés Carrasco, du Laboratoire d’embryologie moléculaire, CONICET-UBA, Faculté de médecine, Université de Buenos Aires, Argentine, montrent que les herbicides comme le glyphosate causent des malformations des embryons chez les grenouilles et les poules, à des doses beaucoup plus basses que celles des fumigations agricoles. Les malformations étaient d’un type semblable à celui observé dans la progéniture humaine exposée auxdits herbicides.

Finalement, personne ne peut nier la malignité des transgéniques lorsque l’on tient compte des témoignages directs de morts, d’avortements et de maladies d’êtres humains affectés par le glyphosate, comme l’explique l’Argentine Sofía Gatica, gagnante du dernier prix Goldman.

La santé nous appartient, l’agriculture est paysanne et nous devons défendre la planète pour les générations futures. C’est pourquoi nous exigeons la souveraineté alimentaire.

POUR EN SAVOIR PLUS

Il existe un grand nombre d’études qui présentent des preuves croissantes sur les effets négatifs des cultures et des aliments transgéniques décrits ci-dessus. Ce lien regroupe 300 articles scientifiques qui illustrent toutes ces informations :
http://re.indiaenvironmentportal.or...

Autres sources d’information :

www.grain.org
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Message  Rougevert Dim 26 Mai - 22:47

Excellente synthèse.
Merci Menvussa. Smile
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Message  Vals Ven 31 Mai - 2:46

Vous pensez qu'on est dans un moment de régression ? "Oui. Je l'observe dans de nombreux domaines : le retour en force des religions et, avec elles, des valeurs patriarcales les plus archaïques. Le procès constant fait à la laïcité qui nous a cependant tant libérés. La soumission tous les jours plus grande à l'impératif "naturel" qui va du devoir sacré d'allaitement maternel à la destruction des OGM. La hargne imbécile contre la science, toujours soupçonnée d'être vendue aux intérêts industriels et qui est condamnée avant même d'être entendue. Sans parler du fameux principe de précaution qui stérilise la recherche au-delà du nécessaire. Autant rester couché en attendant que le ciel nous tombe sur la tête. Plus sérieusement, quand, tout à la fois, on rejette le savoir, on ne veut plus prendre aucun risque et que l'on s'en remet à la bonne vieille mère Nature, on contribue à la mort de notre civilisation. La régression est peut-être plus grave qu'on ne l'imagine. Si l'ère des Lumières s'éteint, vers quoi irons-nous, sinon vers les ténèbres dont on eut tant de mal à se libérer ? "

Elisabeth Badinter, philosophe (Le Monde avril 2009)


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Message  Vals Ven 31 Mai - 2:51

"OGM : ni partisan, ni opposant"
Je ne suis ni un partisan ni un opposant de cette méthode. Elle ne m'effraie pas. Les OGM, en tant que biologiste moléculaire, je vis avec, j'en fabrique. Dans tous les laboratoires, on pratique le transfert de gènes. Une technique banale. La méthode peut être intéressante pour faire apparaître de nouvelles variétés végétales mieux adaptées aux conditions du milieu (manque d'eau, diminuer les engrais) et aux besoins de l'agriculture. Ce n'est ni la panacée, ni le monstre abominable que partisans et opposants disent.Compte tenu des défis qui se posent en termes alimentaires dans le monde, il serait sans doute imprudent de renoncer totalement à cette méthode. Elle comporte des perspectives intéressantes pour améliorer l'adaptation des plantes aux nouvelles conditions.

Axel Kahn, généticien, Président Université Paris Descartes (La Montagne 20 octobre 2010)


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Message  gérard menvussa Ven 31 Mai - 5:40

Elisabeth Badinter (du magazine "causeur", bien connu pour sa rigueur scientifique) et Axel Kahn (de l'Association française des biotechnologies végétales, le lobby des PGM) , quel beau cortège de vainqueurs ! Qui ne répondent en rien aux questions posés par les opposants aux plantes génétiquement modifiés par transgenèse, vulgairement désignés par "OGM"...
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Message  Rougevert Ven 31 Mai - 19:36

Ma foi, la hargne imbécile contre la science s'exerce aussi contre les climatologues.
Le problème n'est pas d'avoir peur des OGM.
Il ne faut pas confondre les produits industriels et les progrès que la transgénèse permet de réaliser concernant l'expression des gènes et le rôle de l'ADN, les interactions avec l'environnement
C'est une technique qui promet de fabriquer facilement des médicaments.
Parfait.
En milieu confiné.
Il y a aussi d'autres sciences et d'autres scientifiques qui mesurent et décrivent les effets de la dissémination non contrôlée des OGM.
Ce sont des faits.
On les néglige ou on en tient compte.
Je suis étonné que Badinter, féministe notoire mais grande bourgeoise ne pousse pas sa réflexion sur le fond machiste (la fascination du pouvoir)des producteurs d'OGM.
C'est intéressant de voir l'amalgame fait entre ceux qui utilisent l'argument de "nature" (des femmes) contre les femmes (alors qu'il s'agit d'un choix culturel et philosophique à pour justifier un rapport de domination, et ceux qui défendent la nature (tout court) aujourd'hui.

Quant à Axel Kahn, il voudrait cacher qu'on ne sait rien des effets à long terme des implantations de gène dans un nouvel environnement génétique (une autre séquence) et surtout écologique (l'interaction avec le milieu de vie).
A suivre, les effets de la pisciculture des saumons OGM en Amérique du Nord sur les saumons non brevetés.

Il voudrait cacher la part de hasard et de bricolage dans la technique de la transgénèse. On injecte au "canon" des gènes au hasard, puis on sélectionne les cellules porteuses de l'expression du gène "intéressant".
Et puis on se dépêche de...
Et puis il voit, en bon généticien midi à sa porte: il en vit.
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Message  fée clochette Sam 1 Juin - 9:42

http://fr.news-republic.com/Web/ArticleWeb.aspx?regionid=2&articleid=9672639

Monsanto fait marche arrière sur les OGM en Europe

Reuters

vendredi 31 mai 2013 19:24 GMT



(Reuters) - Monsanto ne fait plus pression pour le développement des cultures génétiquement modifiées dans la plupart des pays d'Europe en raison de l'opposition qui reste forte dans de nombreux pays, ont déclaré vendredi des responsables du groupe.
Des dirigeants européens du géant américain de l'agrochimie ont annoncé au quotidien allemand Taz qu'ils ne faisaient plus de "lobbying" pour le développement de la culture des semences modifiées en Europe et ne demandaient pas de nouvelles autorisations pour leurs plantes génétiquement modifiées.
"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'y avait pas de large soutien pour le moment", a déclaré à Taz la porte-parole de Monsanto en Allemagne, Ursula Lüttmer-Ouazane.
Le porte-parole du groupe Thomas Helscher a déclaré vendredi que la société ne chercherait à entrer que sur les marchés où ses plantes génétiquement modifiées étaient largement acceptées.
"Nous ne vendrons des semences modifiées que là où elles bénéficient d'un large soutien de la part des agriculteurs, d'un large soutien politique et d'un cadre réglementaire qui fonctionne bien", a-t-il déclaré à Reuters. "Nous sommes convaincus que cela n'est le cas actuellement que dans quelques pays d'Europe, essentiellement l'Espagne et le Portugal."
Monsanto s'est concentré ces derniers temps sur le marché du maïs conventionnel en Ukraine et le vice-président du groupe Jesus Madrazo, chargé des activités à l'international, a fait savoir que l'Europe de l'Est et l'Amérique du Sud représentaient aujourd'hui les principaux marchés de croissance pour le groupe.
Contrairement à ce qui se passe en Europe, l'Amérique du Sud a bien accueilli les cultures génétiquement modifiées de Monsanto. Mais le groupe est également confronté à des obstacles sur ces marchés, où il doit obtenir les autorisations de la Chine, qui est une gros acheteur de graines de soja du Brésil.
Carey Gillam, Juliette Rouillon pour le service français
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Message  Rougevert Sam 1 Juin - 19:12

verié2 a écrit:

CLT Lutte Ouvrière
C’est seulement alors que l’écologie pourrait cesser d’être une préoccupation impuissante pour petits-bourgeois qui n’ont pas de problèmes de survie quotidienne, pour devenir un élément des choix conscients que la collectivité aura à faire.
Lutte ouvrière considérerait-elle que, par exemple, les luttes des habitants de certaines villes et campagnes de Chine contre la pollution effroyable engendrée par l'implantation d'usines serait "une préoccupation impuissante pour petits bourgeois" ? Où celles qui mobilisent des dizaines de milliers d'Argentins contre le projet de mine de Fatamina qui polluerait toute une région et la priverait d'eau ? Ou celle des Massai de Tanzanie (sans doute des barbares tribaux) contre le massacre des animaux par des safaris de riches touristes occidentaux ? Faudra-t-il attendre le socialisme pour "réimplanter" des lions, des tigres et des éléphants clonés ou leurs imitations robots ?
J'avais pas vu.
Respect.
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Message  Rougevert Mar 11 Juin - 19:17

http://www.enviro2b.com/2013/02/21/ogm-letude-de-seralini-validee-par-un-membre-de-lacademie-des-sciences/#
Dans une interview exclusive à paraître dans le magazine Rebelle-Santé du 23 février, Paul Deheuvels, membre de l’Académie des sciences et Directeur du Laboratoire de Statistique Théorique et Appliquée de l’Université de Paris VI, confirme la validité scientifique de l’étude sur les OGM dirigée par Gilles-Eric Séralini et dénonce les fonctionnements internes de l’Académie des Sciences.

Dans un entretien accordé au magazine Rebelle-Santé, l’académicien Paul Deheuvels, après avoir eu récemment accès aux données brutes de l’étude polémique sur les OGM de Gilles-Eric Séralini, confirme son sérieux scientifique. « Je puis confirmer l’existence de différences statistiquement significatives pour d’autres données d’observation que les comptages ». Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, le statisticien évoque « les pressions et conflits d’intérêts qui peuvent guider les décisions de l’Académie », notamment sur des sujets où les enjeux commerciaux ou industriels sont importants.


Et un petit rappel:


http://blogs.mediapart.fr/blog/blossomtime/200113/pour-bien-informer-ses-lecteurs-encore-faut-il-bien-s-informer

"Pour bien informer ses lecteurs, encore faut-il bien s’informer "
20 janvier 2013 Par blossomtime



Réponse à Stéphane Foucart à propos de son article dans LE MONDE en date du vendredi 18 Janvier 2013, « ces étranges accusations de liens entre M.Séralini et une secte mystérieuse ».

Vous commencez votre article par un résumé sur l’étude controversée de Gilles Eric Séralini que vous terminez en disant que « toutes les instances scientifiques qui se sont prononcées contestent les conclusions du biologiste français : EFSA, de même que les agences de sécurité sanitaire française (Anses), allemande, BFR, canadienne (Environnement Canada), australienne et néo-zélandaise (Fsanz)ou le Haut conseil des Biotechnologie(HCB) français: toutes ces institutions ont noté des failles expérimentales, des défauts d’interprétation, une statistique défectueuse. »

Or vous faites plusieurs erreurs manifestes :

1/-les missions de ces institutions n’est pas de vérifier la validité d’une étude scientifique ou d’évaluer les articles scientifiques mais de veiller à la sécurité alimentaire et de prévenir les risques sanitaires des nouveaux aliments en demande de commercialisation.

2/- L’étude de Gilles Eric Séralini n’a pas pour objectif de demander une autorisation de mise sur le marché de quelque produit que ce soit mais de démontrer « que des doses de l’herbicide complet Roundup associé au maïs Génétiquement Modifié NK 603 dans l’alimentation des rats altèrent sévèrement les fonctions mammaire, hépatique et rénale, dépendantes des hormones »

Se rapporter à l’avis de l’ANSES, du HCB et d’autres agences quant à la validité de l’étude de Gilles-Eric Séralini, c’est mal connaitre les rôles des agences, des laboratoires et des revues scientifiques.

J’ai écouté pendant 4 heures la retransmission des auditions de Gilles-Eric Séralini organisée parl’OPECST, l’Office Parlementaire d’Etude des Choix Scientifiques et Technologiques, lundi 19 novembre 2012, « qui avait pour objectif de tirer les leçons du traitement de l’étude de Gilles Eric Seralini sur les OGM » ainsi que celle organisée par la Commission des affaires sociales de l’assemblée Nationale le 9 octobre 2012.

Il est dommage que vous n’ayez pas assisté à ces deux auditions car vous auriez alors entendu rappeler le protocole qui veut qu’une étude scientifique soit vérifiée par les pairs via le comité de lecture d’une revue scientifique, en l’occurrence « Food and Chemical Technologie » et si cette étude est jugée sérieuse et valable, la revue la publie pour la porter à la connaissance de la communauté des scientifiques.

Ainsi l’étude de Gilles-Eric Séralini a été publiée par une revue scientifique après avoir été analysée pendant 4 mois par un comité d’experts scientifiques. Ce qui veut dire que l’évaluation positive de cette étude a été faite par les pairs au niveau des revues internationales.

Que les institutions et les agences aient porté un jugement sur cette étude est une autre histoire !

Il est dommage que vous n’ayez pas assisté à ces deux auditions car vous auriez alors entendu que des scientifiques, des journalistes, des députés se sont demandés comment ces agences avaient pu évaluer cette étude, alors que le Professeur Gilles Eric Séralini a refusé de leur transmettre les données brutes afin de mettre en valeur le disfonctionnement et la carence de ces agences et institutions qui n’ont jamais eu dans le passé les données brutes des études de MONSANTO et que les autorisations de mise sur le marché ont pourtant été faites.
D’où le titre de son livre « tous cobayes ! » puisque « les effets en amont de la mise sur le marché n’ont pas été détectés », cela veut dire que les effets se feront en aval, c'est-à-dire après avoir été consommés… par les consommateurs !

Ainsi un débat s’est instauré pour essayer de comprendre d'une part comment ces dit-experts ont-ils pu donner un avis positif et d'autre part comment les agences, en charge de l’évaluation de ces études, ont-elles pu valider, au nom de la science, les autorisations de mise sur le marché de produits de consommation auprès des gouvernements et de l’Europe, et ce depuis plus de 20 ans !

Au vu de cette incertitude quant aux effets, elles auraient dû ne pas autoriser la commercialisation de ces produits et exiger d’autres études en se référant au principe de précaution qui n’est pas un principe de blocage mais un principe de recherche.

De plus au cours de ces auditions, des scientifiques sont intervenus pour défendre la validité des conclusions de l’étude de Gilles-Eric Séralini. Il est dommage que vous n’ayez pas entendu Le professeur Bellé, expert en biologie cellulaire qui a déclaré que le rapport Bénéfice/Risque des OGM était mal évalué pour les raisons suivantes :

Après avoir rappelé que tous les OGM sont fabriqués pour être tolérant au Round-UP, c'est-à-dire que les plantes OGM, après avoir été arrosées par cet herbicide, vont l’ingérer dans toutes les cellules de leur organisme et ne pas mourir, à contrario de la mauvaise herbe qui a eu le malheur de pousser à côté, Monsieur Bellé a constaté que lors de la division cellulaire le round up occasionnait des dommages irréversibles.

Pour mémoire, avant chaque division cellulaire, les gènes doivent être multipliés par deux, puis de là, partir moitié pour moitié dans chaque cellule divisée.A ce niveau de transfert, que Monsieur Bellé nomme le « check-point », une vérification est faite pour savoir si les gènes sont parfaitement identiques. S’il ne le sont pas, la division se bloque, le transfert des gènes est stoppé et un mécanisme de réparation de l’ADN s’enclenche soit pour réparer, soit pour détruire.

Or Monsieur Bellé a constaté qu’après 60 minutes, en présence d’une solution de Roundup la division cellulaire était accélérée et déstabilisait le mécanisme de contrôle visant à réparer ou à détruire les cellules contenant des aberrations de l’ADN au niveau du « check-point ».

Et de conclure par cette phrase « le round-Up, par l’accélération de la division cellulaire a une relation avec le cancer génotoxique ». pour votre information cette étude date de 2001...Ce qui veut dire que depuis plus de dix ans, il est avéré que l'herbicide, le plus utilisé de par le monde, a des effets toxiques sur la santé des plantes, des animaux, des êtres humains!

En tant que citoyenne, j’ai été déstabilisée par ces auditions et je suis étonnée qu’en tant que journaliste vous n’ayez retenu de cette polémique que les déclarations hâtives et unanimes de ces agences, alors que la communauté scientifique en jugeait autrement.

Pour conclure, je vous dirais que pour bien informer ses lecteurs, encore faut-il bien s’informer. Et je m’aperçois que moi, travaillant 40 heures par semaine, j’ai pris du temps sur mon temps libre pour écoutez ces retransmissions, pour lire le soir des livres parlant de ces sujets complexes et que je ne retrouve pas chez certains professionnels de l’information cet investissement nécessaire et indispensable pour se faire sa propre idée sur la question. Vous semblez bien souvent répéter comme un mantra ce que le nuage médiatique vous insuffle.

Pourtant, travaillant au journal LE MONDE, vous auriez juste à changer de bureau pour rencontrer votre collègue Hervé KEMPF qui a publié en 2003 « La guerre secrète des OGM » et il vous aurait alors raconté ce qui est arrivé en Angleterre en 1998 au docteur Arpad Pustaï, éminent scientifique dénonçant lui aussi les effet toxiques d’une pomme de terre OGM pour vous expliquez que l’attitude de ces agences d’évaluation qui consiste à décrédibiliser les études scientifiques portant sur les OGM est la même depuis 20 ans dès que l’on essaye de remettre en cause les intérêts de la firme MONSANTO.
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Message  Vals Sam 15 Juin - 0:23

"Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."
(Le pape Léon XII / 1760-1829)

A l'aimble attention des petits-fils spirituels de ce guide spirituel, les menvussa ou les rougevert...
Re-sis-tance .....!!!!!!!
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Message  Rougevert Sam 15 Juin - 11:33

Ca y est, t'as pété les plombs?
Les OGM ça ressemble pas à la multiplication des pains?
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 12:50

Ca y est, t'as pété les plombs?

Le plomb est un poison reconnu. Mais je ne saurais trop recommander à Rouge Vert de ne pas répondre aux provocations imbéciles de Vals, complétement aux abois et qui essaye désespérément de sortir du guépier où il s'est lui même fourré. Il montre comment on peut instrumentaliser "la science" au bénéfice exclusif des entreprises capitalistes. Et qu'il le fasse "par idéologie" ou pour une autre raison a peu d'importance. Ce qui est significatif, c'est le vide abyssal de ses arguments.
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Message  Vals Sam 15 Juin - 13:20

SERALINI. LE PRIX DE L'OUTRANCE ET DE L'AVEUGLEMENT





 
Depuis ce jour de septembre 2012 où Gilles-Eric Séralini et ses collègues du CRIIGEN ont fait exploser leur bombe médiatique en rendant publique leur consternante étude sur les rats nourris au maïs GM NK603 et au RoundUp, de l’eau a coulé sous les ponts.  Certes, le coup médiatique a porté ses fruits, et GES peut ainsi continuer sa campagne pour les « détoxifiants » de Sevene Pharma (1) dans les milieux déjà acquis à sa cause anti-OGM. Et quoi qu’il arrive, il sait qu’il trouvera toujours l’oreille complaisante d’une partie des médias si avides de vendre de la peur, du scandale, du complot et des martyres.
 
Sur le plan scientifique, le compte n’y est pas. Le fait qu’il ait récusé d’avance le jugement des agences d’expertise tels que l’EFSA (2) au motif comique que  les spécialistes ont autorisé un OGM sur des bases dont il prétend avoir démontré « le laxisme » (3) prouve qu’il savait parfaitement que ses conclusions étaient irrecevables. Mais peut-être ne s’attendait-il pas à un tel déluge de critiques de la part de la communauté scientifique. Et il a beau mettre en avant « tout un réseau de 300 chercheurs qui [le] soutiennent au niveau européen » (4), il sait très bien que ceux-ci ne sont pas du tout représentatifs des spécialités concernées par son étude et qu’ils font de toute façon partie de sa tribu (5). Bref,  la consécration médiatique est là (6), mais au prix d’un isolement sur le plan scientifique auquel le professeur n’est pas indifférent, comme l'atteste l’affaire dérisoire du prix du « Scientifique international de l’année 2011 »  (7). Isolement qui doit se faire ressentir dans son environnement professionnel immédiat.
 
Cela pourrait expliquer l’escalade auquel se livre GES qui va d’outrance en outrance : jeudi dernier, il inventait « le canard à l’insecticide » (1). 3 jours plus tard, il se livrait à une ahurissante diatribe dans La Provence (4).  Le point de non-retour semble atteint.
 
"Le réseau mafieux des OGM" 
 
13 agences d’évaluation scientifique sur le plan international (Cool, les représentants de 6 académies françaises, et plusieurs centaines de scientifiques qualifiés de tous pays qui se sont exprimés à titre individuel ou collectif, ont conclu que l’étude de Séralini présentait d’énormes défauts méthodologiques, des interprétations biaisées, et des conclusions irrecevables.  La première explication de cette convergence qui vient à l’esprit de tout être rationnel est qu’effectivement, l’étude ne doit pas valoir un kopeck. Pas pour GES, dont l’égo interdit toute autre explication qu’un complot orchestré par Monsanto ! « Les méthodes utilisées contre mes recherches sont bien au-delà du simple débat scientifique. J'ai mis au jour un véritable réseau mafieux » (4).  Car bien sûr, les méthodes qu’il a lui-même utilisées sont tout à fait dans les clous du débat scientifique honnête ! Comme l’est le fait de proclamer à des journalistes que les détracteurs de son étude font tous partie d’un réseau mafieux !
 
Pourtant, si on en croit les preuves insignifiantes qu’il avance en soutien de cette thèse, il n’a en fait rien mis à jour, mais s’est contenté de reprendre à son compte les ragots de la toile : «  Oui, l'Efsa, qui a invalidé mes résultats, comporte dans son organigramme nombre des scientifiques qui ont travaillé pour Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie Ilsi. Et son ancienne présidente, Diana Banati, vient d'ailleurs de démissionner pour prendre des responsabilités au sein de l'Ilsi. » .
Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie (sic)… Amalgame qui n’est pas sans rappeler le loup de la fable …
   - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
   - Je n'en ai point.
    - C'est donc quelqu'un des tiens
 … à ce détail près que GES essaie de se faire passer pour l’agneau !
 
Rappelons qu’à notre connaissance, Diana Banati, en tant que directrice de l’EFSA, n’a jamais eu son mot à dire dans les avis émis par le panel scientifique biotechnologie de l’agence. Et que le « laxisme » de cet organisme  est une fable complètement démentie par les faits (9).
 
« un chercheur ex-salarié de Monsanto, Richard E . Goodman, d'éditeur associé, est devenu responsable des articles sur les biotechnologies et les OGM dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui a publié mon étude en septembre 2012. Il a donc la haute main désormais sur ce que peut "sortir" la revue. » ….
 
De l’aveu même des médias qui ont inventé cette affaire, Richard Goodman a quitté Monsanto depuis 2004 (10). On peut s’interroger sur la mentalité qui voit dans tout individu ayant travaillé pour une entreprise donnée un simple pantin dont l’ancien employeur continuera à tirer les ficelles des années après (11).
 
« Cela va encore plus loin. Mes données biographiques sur Wikipédia sont systématiquement "révisées" avec des éléments pour me dénigrer par un autre lobbyiste lié à l'industrie biotechnologique. »
 
Encore une fois, quelle preuve a-t-il que celui ou ceux qui révise(nt) sa fiche Wikipédia fait ou font partie du lobby des biotechnologies ? Aucune, bien sûr. Le seul fait d’y lire quelques vérités déplaisantes a valeur de preuve pour lui.
 
A propos …
« Mais ne travaillez-vous pas pour des entreprises comme Auchan ou Sevene Pharma ?
G-E S. : Je ne suis pas payé par ces entreprises, ces groupes, je teste leurs produits. Mon indépendance est totale. »
 
Le critère de l’ « indépendance totale » serait donc, aux yeux du professeur, le fait de ne pas être payé par… Ce qui est déjà fort discutable, puisque ces entreprises financent ses travaux. Pourtant, a-t-il mis en évidence, ne serait-ce que pour un seul individu, du « réseau maffieux », une rémunération par Monsanto qui affecterait son indépendance ? La réponse étant clairement non, on remarquera que GES applique une fois de plus un double standard.
 
         Mais à propos, tout le monde se souvient un article du Figaro qui mentionnait que « le directeur [de Sevene Pharma] nous précise que le laboratoire de recherche de Caen (dirigé par le Pr Séralini, NDLR) a perçu deux fois en 2012 des rémunérations de prestations pour des conférences auprès des professionnels de santé, plus une rémunération en 2011 pour une formation de biochimie auprès de (ses) visiteurs médicaux(12)». 
 
Une information que l’intéressé n’a pas songé à démentir lors de sa réponse incendiaire au journal (13). Un oubli ?
 
Subornation de rats témoins
 
Jamais, GES n’admettra que le rejet de son étude est justifié. Cette obstination se manifeste dans la perte de tout sens de la mesure lorsqu’il s’agit de caractériser ses détracteurs : « [leur] bêtise n’a parfois d’égal que l’ignorance crasse du sujet (13) », « mafieux », etc.. assortie de justifications de plus en plus extravagantes de ses résultats.
 
« On ne peut pas comparer statistiquement des nombres entiers (14)» , assurait-il doctement à ceux qui lui reprochaient d'avoir occulté l'analyse statistique qui aurait démontré que ces résultats n’étaient pas significatifs.
 
Dans son interview à La Provence, il reconnaît au moins implicitement ce dernier point, mais il sort de son chapeau une autre explication qui vaut son pesant de cacahuètes :
« Dans mon "droit de réponse" couché sur papier, je démontre que la firme s'appuie sciemment sur des bases faussées pour assurer que nos rats "traités" avec ce maïs OGM NK603 et avec le pesticide associé Roundup ne développent pas plus de tumeurs que les rats de l'échantillon témoin. »
 
Notons l’amalgame obsessionnel qui transforme les données scientifiques, les études disponibles  en « la firme » (Monsanto), manie le flou artistique qui consiste à employer « nos rats traités » suivis de « les rats de l’échantillon témoin ». Parle-t-il des rats de son expérience, ou des données disponibles sur la propension des rats de laboratoire à développer spontanément des tumeurs, qui est en effet analogue à celle des groupes les plus touchés dans son expérience ?
 
« Pouvez-vous préciser pourquoi ces bases sont faussées ?
G-E S. : Eh bien, tout simplement parce ce que cet échantillon témoin est lui-même, et depuis longtemps, exposé aux pesticides et que les croquettes consommées par les rats ne sont pas bio mais sont contaminées par les OGM.  Ils mangent des résidus d'OGM depuis l966 (15) au moins, les pesticides sont présents depuis les années 1930. Je leur ai mis sous le nez ces éléments en séance contradictoire au Parlement. Lorsqu'on sait cela, on comprend que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités. »
 
Selon cette nouvelle affirmation, on croit comprendre qu’il parle des rats témoins en général. Or chaque étude étant menée dans des conditions expérimentales spécifiques, possède ses propres rats témoins. La comparaison avec les données scientifiques externes est une manière de vérifier qu’il n’y pas quelque chose qui cloche dans les résultats du groupe témoin d’une étude donnée et fausse ainsi l’expérience.
 
GES admet donc au minimum que ses rats traités ont les mêmes caractéristiques que les rats témoins dans les autres études, mais procède subtilement à une inversion - les rats témoins ont les mêmes caractéristiques que nos rats traités)- pour induire le lecteur dans l’idée que « les » rats témoins sont aussi malades que « ses » rats traités… parce que les premiers mangeraient aussi des croquettes « contaminées » par les OGM (ou les pesticides), ce qui constitue une nouvelle preuve de la validité de sa thèse !  On hésite entre hilarité et admiration, devant cette rhétorique vertigineuse.
 
Tout ça n’est que pure élucubration. La composition de la nourriture des témoins dans des études de nourrissage est soigneusement contrôlée et documentée. GES devrait savoir que des études concordantes (16) datant de plusieurs décennies existent et confirment la très forte propension de rats utilisés dans son étude à développer des tumeurs : on peut dans ces conditions totalement exclure l’explication opportuniste d’une nourriture « contaminée par les OGM ».       
 
 
« Au bout du compte, au-delà même du procédé utilisé contre mes travaux, cela remet en cause l'ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs. On a construit dans le monde entier des études faussées, notamment pour affirmer l'absence de toxicité des OGM. Et Monsanto ne veut pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins.
 
Avec ce type de modèle "infecté", on a bâti un comparateur unique sur le modèle de la pensée unique. Et nos résultats sont parfaitement valides. 90 à 100 % des rats "traités" ont développé des tumeurs. Vous imaginez les milliers de produits dangereux pour notre santé qui se sont vus ainsi délivrer des certificats d'innocuité ? »  
 
Comme quoi, les adeptes de la haute-voltige rhétorique ne devraient pas travailler sans filet. Tôt ou tard, c’est la chute assurée. Voilà que l’ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs seraient remises en cause. Sauf la sienne, bien sûr ! On apprend donc que Monsanto refuserait pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins. Ce qui est absolument grotesque, puisque toute étude de ce type suppose comparaison des résultats biologiques des groupes traités et des rats témoins. Certes, seule une partie des résultats est publiée dans l’article scientifique consacré à une expérience donnée. Mais en tant qu’ancien membre du CGB, GES n’ignore pas que les données de base de l’étude, que lui refuse justement de fournir, sont accessibles aux experts. Sur quelles données  s’est donc appuyé GES pour ré analyser l’étude sur le MON 863 (17) ( ou d’autres OGM), pour conclure à des signes de toxicité hépatique et rénale ? Comment est-il arrivé à déceler de tels signes dans des études basées sur « un modèle infecté » qui explique selon lui « que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités » ?
 
Fluctuat nec mergitur, dit la célèbre devise. A l’évidence, notre célèbre professeur fluctue beaucoup, mais n’est pas loin de mergiturer!
Anton Suwalki
 
 
Notes :
 
 
(1) http://www.imposteurs.org/article-lithotherapie-numerologie-karmique-canard-a-l-insecticide-et-potion-magique-de-sevene-pharma-118000015.html
(2)http://www.liberation.fr/societe/2012/09/20/ogm-l-auteur-de-l-etude-refuse-une-contre-expertise-de-l-agence-europeenne-des-aliments_847692
 
(3) Ce qui signifie pour résumer : je démontre que j’avais raison lorsque j’affirmais qu’ils avaient tort, donc seuls ceux qui étaient d’accord avec moi ont une légitimité pour examiner mes preuves. On voit où veut en venir ce Mozart de la rhétorique lorsqu’il réclame une « expertise contradictoire » !
 
(4)http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/2372541/le-reseau-mafieux-des-ogm.html
 
(5)http://www.ensser.org/about/board-and-staff/
(6)Et encore, tous les médias n’ont pas foncé dans le mur
(7)http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/seralini%E2%80%89-le-prix-de-l-ego,771.html
(8)http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-nk603-110296439.html
(9)http://www.imposteurs.org/article-idee-recue-l-europe-est-laxiste-en-matiere-d-autorisation-des-ogm-117742708.html
(10) http://www.infogm.org/spip.php?article5414
(11)On notera le commentaire exquis d’Inf’OGM (note 10)
« Cette nomination est d’autant plus surprenante que cette revue a déjà dans son comité de rédaction un expert en sécurité sanitaire des OGM avec José L. Domingo, professeur de toxicologie et santé environnementale. Malheureusement pour l’industrie, dans deux études (Domingo 2007 ; et Domingo et Bordonaba 2011), il a exprimé son scepticisme par rapport à l’innocuité sanitaire des OGM.
          Cette nomination pose de nombreuses questions quant à l’objectivité de cette revue. Monsanto a désormais une bonne courroie de transmission au sein de la revue pour décourager la publication d’études qui seraient contraire à ses intérêts économiques. »
Bien sûr, le fait que Domingo, à l’inverse, ait supervisé la relecture de l’étude de Séralini sans rien trouver à y redire, ne pose aucune question !!!
http://www.imposteurs.org/article-etude-du-criigen-sur-le-mais-nk-603-une-bombe-mediatique-et-apres-3eme-partie-110835521.html
(12)http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/01/09/01008-20130109ARTFIG00671-ogm-les-liaisons-dangereuses-du-pr-seralini.php
(13) http://www.criigen.org/SiteFr//index.php?option=com_content&task=view&id=464&Itemid=1
(14)http://gmopundit.blogspot.com.au/2012/10/gmo-statistics-part-18-seralini-repond.html#!/2012/10/gmo-statistics-part-18-seralini-repond.html
(15) On ose espérer qu’il s’agit d’une coquille et que GES voulait dire 1996…
(16) on peut citer des études datant des années 70, bien avant la création de la première plante génétiquement modifiée..
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/521452
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/558099
(17) New Analysis of a Rat Feeding Study with a Genetically Modified Maize Reveals Signs of Hepatorenal Toxicity, Archives of Environmental Contamination and Toxicology, May 2007
 
 
 




Le problème, c'est que si les supercheries du charlatan Seralini ont maintenant été démontrées, la campagne mediatique et politique qui a accompagné ses pseudos découvertes aura laissé des traces et renforcé le camp des obscurantistes technophobes.

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Message  Vals Sam 15 Juin - 13:37

OGM, Ondes, Nucléaire : La science bafouée… comment résister en terre obscurantiste ?
Conférence de Jérôme Quirant à Montpellier le 20 juin 2013


Jeudi 20 Juin 2013 à 18h30 - ESPACE PITOT

Salle Guillaume de Nogaret, Rue Pitot
Entrée libre et gratuite. Venez nombreux.

L’Association Française pour l’Information Scientifique du Languedoc-Roussillon (AFIS-LR) vous convie à assister à la 7ème édition des « rencontres pour l’information scientifique », sur le thème " OGM – Ondes Electromagnétiques – Nucléaire : La science bafouée… comment résister en terre obscurantiste ?".
OGM - Page 18 Affiche_Quirant_vig
[color][font]
L’intervenant, Jérôme Quirant est membre du comité de rédaction de la revue Science et Pseudosciences et Maître de conférences à l’Université Montpellier2. Il est auteur de deux ouvrages sur les théories du complot autour des attentats du 11 septembre 2001 : « La farce enjôleuse du 11 septembre » et « 11 Septembre et Théories du Complot : ou le conspirationnisme à l’épreuve de la science ».
« La Science et les scientifiques ont une image considérablement dégradée de nos jours dans l’opinion publique. Leur parole est systématiquement remise en cause, que ce soit sur internet, dans la presse ou au travers des interventions d’associations « citoyennes », dont le degré d’incompétence n’a d’égal que leur force de conviction et leur implication politique. Nous verrons, au travers d’exemples concrets, comment ce processus remet en cause aujourd’hui la place de la France au niveau scientifique dans le monde.
Face à cela, comment le citoyen peut-il s’y retrouver et éviter de se laisser tromper au mieux par des pseudo-scientifiques, au pire par des charlatans ? C’est une démarche que nous tenterons de définir pour tenter de ramener un peu de rationalité dans un monde qui en a bien besoin »
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 14:06

comment le citoyen peut-il s’y retrouver et éviter de se laisser tromper au mieux par des pseudo-scientifiques, au pire par des charlatans ?

En écoutant pas les sornettes de l'AFIS ? Vals n'a une fois de plus rien à dire. Mais il tiens à le faire savoir.
Puisqu'on parle de l'AFIS, parlons également de leur long combat pour que la responsabilité des composés nicotéiniques (insecticides GAUCHO et Alii) ne soit pas reconnu Voila quelques unes de leurs sornettes :


Mortalité des abeilles : données scientifiques sur des causes multiples : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1749


L’effondrement des colonies d’abeilles : un indice génomique http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article751

Et surtout cet article, summum de la désinformation scientifique, petite perle sans aucun doute affichée chez les fabricants d'insecticides concernés par le probléme :


Les abeilles, victimes de la course à l’audimat scientifique ? http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1999

Sauf que malgrés les manoeuvres de Syngenta, Bayer et autres fournisseurs d'insecticides nicotéiniques, les faits ont fini par être établi, et des mesures prises...

Alors qui sont les pseudo scientifiques, qui sont les charlatans ? La conclusion est ravageuse pour l'AFIS...
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Message  Vals Sam 15 Juin - 14:42

Ainsi parlait Jean Rostand (qui avait peut-être rencontré des Menvussa flottant dans ses aquariums)

"Avoir l'esprit ouvert ne signifie pas l'avoir béant à toutes les sottises".
Jean Rostand
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 15:11

Le fait est établi : la responsabilité des insecticides néonicotinoïdes dans la "mort subite des abeilles" a été établi et les mesures prises malgrés les mensonges diffusés par l'AFIS. Tu peut m'insulter tant que tu veux, tu ne peut nier les faits, Et les faits sont tétus.
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Message  Rougevert Sam 15 Juin - 18:39

Répéter une ânerie n'en fait pas une vérité.
Tu as déjà posté l'avant-dernier message de la page précédente, Vals, sans être capable d'en défendre le contenu.
A propos des abeilles et du sérieux de l'AFIS (pour qui roule Vals), on peut,  après avoir lu ce que dit l'AFIS sur la mortalité des abeilles, se demander pourquoi le gaucho le régent et le cruiser ont finalement été interdits.
http://www.charentelibre.fr/2013/04/29/abeilles-trois-pesticides-vont-etre-interdits-dans-l-uunion-europeenne,1833329.php

http://www.francesoir.fr/actualite/scienceecologie/abeilles-en-danger-une-etude-pourrait-faire-interdire-le-cruiser-203969.html

Par ailleurs, puisque Vals cite Jean Rostand:

Ce n'est pas, en effet, parce qu'on les admire, ces merveilleux progrès de la biologie, parce qu'on ne peut faire autrement que de s'enthousiasmer pour les perspectives grandioses que le laboratoire découvre au destin de l'homme, ce n'est pas pour cela qu'on ne voit pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne sent pas ce qu'il peut y avoir de troublant, de déconcertant, d'effrayant à voir l'homme peu à peu s'approcher de l'homme avec ses grosses mains et se préparer à éprouver sur lui-même les effets d'une sorcellerie bégayante... Quel biologiste digne de ce nom pourrait, sans une secrète émotion, et même s'il en a appelé la venue, voir venir l'heure où la technique va oser s'en prendre à l'être pensant... Nous, qu'on appelle les « scientistes » — et nous ne refusons pas cette appellation, il en est de moins honorables — nous ne sommes pas si grossièrement et naïvement insensibles qu'on veut bien le croire...
Ce n'est pas parce que nous laissons l'homme dans la nature que nous avons pour lui moins de respect et que nous sommes disposés à lui manquer d'égards. J'irais même jusqu'à dire que, peut-être, le respect de l'homme devrait être encore plus grand chez ceux qui ne croient qu'en l'homme et qui, dénués de toute illusion de transcendance, ne savent voir en lui qu'une bête non pareille, n'ayant d'autre obligation qu'envers elle-même, n'ayant à écouter d'autre loi que la sienne, n'ayant d'autres valeurs à révéler que celles qu'elle s'est données.

Jean Rostand, Peut-on modifier l'Homme ? (La Diane française, 1953), Hachette.
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 20:10

Depuis pas mal d'échange, tout ce qu'avance Vals est contredit par les faits (qui "sont tétus") Donc, comme d'habitude quand le réel contredit son dogme, il se réfugie dans l'insulte, l'ironie ou essaye de détourner la question.

Cela n'empêche pas les PGM d'entrainer des résistances auprés des ravageurs qu'elles sont censées combattre


Le parisien Libéré 11 Juin a écrit:Il existe de plus en plus de cas d'insectes résistant à la protéine Bt de plantes génétiquement modifiées pour être protégées contre leurs attaques, une résistance qui varie en fonction des pratiques agricoles, affirme une étude publiée ce lundi.

Les auteurs de ces travaux, publiés dans Nature Biotechnology, ont passé en revue 77 études conduites dans huit pays et cinq continents à partir de données issues de champs abritant des OGM, principalement du maïs et du coton.

SUR LE MÊME SUJET

  • OGM - Page 18 2728119_ogm-trebes-aude-new_63x45 VIDEO. Aude : des militants anti-OGM envahissent un site de Monsanto



Des plantes sont génétiquement modifiées pour développer une protéine bactérienne (bacillus thuringiensis, Bt) qui est toxique pour les ravageurs.

Des cas observés aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique du Sud

Sur les 13 types de ravageurs étudiés, cinq espèces étaient devenues résistantes en 2011, contre une seule en 2005. Le ravageur est considéré comme résistant lorsque plus de 50% des insectes d'un champ ont développé cette résistance. Sur les cinq insectes résistants, trois s'attaquent aux champs de coton et deux aux cultures de maïs.

Trois des cinq cas de résistance ont été recensés aux Etats-Unis, qui abritent la moitié des surfaces d'OGM produisant la protéine Bt, les deux autres en Afrique du Sud et en Inde. Un autre cas de résistance a été repéré aux Etats-Unis mais moins de 50% des insectes du champ étaient devenus résistants.

Dans ce contexte, les scientifiques ont aussi démontré que le délai de survenue de la résistance variait de manière significative en fonction des pratiques agricoles. Dans le pire des cas, les signes de résistance sont apparus au bout de deux ou trois ans, alors que dans d'autres cas les plantes OGM étaient toujours efficaces contre les ravageurs 15 ans plus tard.

Moins de risques quand des zones sans OGM sont aménagées

La différence vient de la pratique ou pas de «zones refuges», soit des parcelles de plants non OGM plantés à côté de champs OGM. Cette configuration réduit la probabilité que deux insectes résistants se reproduisent en transmettant chacun le gêne de la protéine Bt. Pour qu'un insecte naisse résistant, il faut que ses deux parents lui transmettent le gêne de la protéine.

Les auteurs de l'étude estiment qu'une adaptation des ravageurs aux plants OGM Bt est inéluctable mais que les zones refuges permettent de la ralentir.

Des plants d'OGM Bt ont été plantés dans plus de 420 millions d'hectares dans le monde depuis le milieu des années 90.



Et puisqu'on parle de Séralini, Vals a oublié de nous parler de son interwiev C'est maintenant chose faite


La Provence a écrit:Gilles-Eric Séralini : "Le réseau mafieux des OGM"
Marseille / Publié le dimanche 26 mai 2013 à 14H29
Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Ce chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM.
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Photo Arnaud Février - Flammarion
"Les études de santé publique sont basées sur des données faussées que je dénonce."

Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Gilles-Eric Séralini, chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM. Les multiples tumeurs qu'ont développées ses rats de laboratoire sont, selon ses travaux, la preuve des effets toxiques d'un maïs OGM alimentaire très largement utilisé, le NK603 et d'un pesticide, le Roundup, tous deux produits par la firme géante Monsanto.
La publication de ses recherches, suivie de la publication d'un livre de vulgarisation "Tous cobayes", et d'un film éponyme, ont provoqué un choc dans l'opinion. Et une contre-attaque terrible de Monsanto et des pros OGM. 
Aujourd'hui, il ressort son livre pour répondre à ses détracteurs. Il nous détaille un véritable "réseau mafieux organisé pour le dénigrer".
Pourquoi ressortir votre livre alors que vous aviez déjà répondu publiquement aux attaques contre vos travaux ?
Gilles-Eric Séralini : Même si j'ai répliqué aux attaques diffamatoires, même si j'ai été auditionné à l'Assemblée nationale pour faire entendre ma voix, il me fallait mettre par écrit, en parallèle à mes travaux, toutes les méthodes utilisées par Monsanto pour attaquer des résultats qui les gênent, pour dénigrer mes recherches et m'atteindre.
Dans mon "droit de réponse" couché sur papier, je démontre que la firme s'appuie sciemment sur des bases faussées pour assurer que nos rats "traités" avec ce maïs OGM NK603 et avec le pesticide associé Roundup ne développent pas plus de tumeurs que les rats de l'échantillon témoin.
Pouvez-vous préciser pourquoi ces bases sont faussées ?
G-E S. : Eh bien, tout simplement parce ce que cet échantillon témoin est lui-même, et depuis longtemps, exposé aux pesticides et que les croquettes consommées par les rats ne sont pas bio mais sont contaminées par les OGM. Ils mangent des résidus d'OGM depuis l966 au moins, les pesticides sont présents depuis les années 1930. Je leur ai mis sous le nez ces éléments en séance contradictoire au Parlement.
Lorsqu'on sait cela, on comprend que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités.
Au bout du compte, au-delà même du procédé utilisé contre mes travaux, cela remet en cause l'ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs. On a construit dans le monde entier des études faussées, notamment pour affirmer l'absence de toxicité des OGM. Et Monsanto ne veut pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins.
Avec ce type de modèle "infecté", on a bâti un comparateur unique sur le modèle de la pensée unique. Et nos résultats sont parfaitement valides. 90 à 100 % des rats "traités" ont développé des tumeurs. Vous imaginez les milliers de produits dangereux pour notre santé qui se sont vus ainsi délivrer des certificats d'innocuité ?
Vous évoquez une véritable stratégie pour vous "abattre" organisée par Monsanto. N'est-ce pas aller loin dans la thèse du complot ?
G-E S. : Attention, ne vous trompez pas. Il ne s'agit pas de moi. Je ne crains pas pour ma réputation. Il s'agit de défendre des intérêts industriels énormes et la violence terrible des attaques est à la mesure de ces intérêts. Moi je mets en avant, avec mes collègues, des dangers majeurs de santé publique. Dans ce contexte, j'ai l'habitude des controverses mais j'attaque systématiquement quand je suis diffamé comme lorsque Claude Allègre parle de "travail falsifié" à propos de mon étude.
Les méthodes utilisées contre mes recherches sont bien au-delà du simple débat scientifique. J'ai mis au jour un véritable réseau mafieux. Par exemple, un chercheur ex-salarié de Monsanto, Richard E . Goodman, d'éditeur associé, est devenu responsable des articles sur les biotechnologies et les OGM dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui a publié mon étude en septembre 2012. Il a donc la haute main désormais sur ce que peut "sortir" la revue.
Cela va encore plus loin. Mes données biographiques sur Wikipédia sont systématiquement "révisées" avec des éléments pour me dénigrer par un autre lobbyiste lié à l'industrie biotechnologique. Autour de Monsanto, du secteur lié à la firme, gravite des chercheurs, des experts écoutés qui ont participé à l'offensive pour défendre les OGM et nous attaquer.
Vous allez plus loin en dénonçant les collusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa)...
G-E S. : Oui, l'Efsa, qui a invalidé mes résultats, comporte dans son organigramme nombre des scientifiques qui ont travaillé pour Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie Ilsi. Et son ancienne présidente, Diana Banati, vient d'ailleurs de démissionner pour prendre des responsabilités au sein de l'Ilsi. L'indépendance de cette structure, la validité de ses avis sur les produits est, elle aussi, faussée.
Vos adversaires vous reprochent de ne pas avoir la modération d'un scientifique, de vouloir promouvoir vos recherches...
G-E S. : J'ai respecté totalement la règle. Mon étude sur les tumeurs provoquées par les OGM et le Roundup a été acceptée par la revue scientifique avant que le livre, qui rend accessible les recherches et le film qui s'en inspire, ne sortent. Jamais une recherche avec de tels enjeux pour la population, pour nos enfants, n'avait bénéficié d'autant de crédits. C'était une nécessité citoyenne d'en restituer la teneur au grand public. Le rôle du chercheur est de dire ce qu'il trouve. C'est mon seul militantisme. Je ne défends pas de cause politique ni de groupe. Tout ce qui se dit en ce sens est une manière de détourner le grand public du vrai débat.
Mais ne travaillez-vous pas pour des entreprises comme Auchan ou Seven Pharma ?
G-E S. : Je ne suis pas payé par ces entreprises, ces groupes, je teste leurs produits. Mon indépendance est totale.
Après votre première étude, vous venez de dénoncer des faits encore plus graves dans une recherche sur la "face cachée des pesticides". Pouvez-vous détailler cela ?
G-E S. : Eh bien, avec Robin Mesnage, avec qui je travaille à Caen, nous avons constaté que le composé le plus toxique des pesticides de type Roundup n'est pas le glyphosate, la substance couramment évaluée dans l'eau du robinet, mais le POE-15. Or, cet adjuvant est classé par Monsanto inerte et secret. Ses effets n'étaient jusque-là, de ce fait, jamais étudiés. Nous avons acheté des pesticides dans le commerce, nous avons pu identifier les composants, dont ce fameux POE-15. Pour en connaître les effets, nous avons pu mener des recherches sur des lignées de cellules humaines conservées en laboratoire puis les confirmer sur des cellules de placenta et de cordon ombilical. Elles montrent une toxicité 10 000 fois supérieure à celle du glyphosate pour ces cellules, avec notamment la possibilité de graves dérèglements hépatiques et rénaux.
On est là, comme pour les mesures faites à partir d'un échantillon témoin "infecté" face à un processus d'évaluation totalement à revoir car il n'étudiait pas ce "poison caché". Il y a une sous-estimation systématique, encore une fois, de données majeures pour la santé publique.
Quelle est votre solution pour une vraie transparence des évaluations en santé publique ?
G-E S. : Je plaide pour des expertises contradictoires immédiates, à la manière de ce qui se fait en justice. Les processus qui existent aujourd'hui ne garantissent pas la sécurité alimentaire. Les processus sont trop atteints par les conflits d'intérêts.
Estimez-vous aujourd'hui que les universités peuvent mener des recherches indépendantes ?
G-E S. : J'ai les plus grandes craintes sur la loi dite "LRU" sur les libertés et responsabilités des universités. Elle permet notamment de faire rentrer des industriels au conseil d'administration des universités.
Nous ne sommes pas encore au niveau des Américains mais nous sommes en train de nous vendre à l'industrie. Les jeunes chercheurs, s'ils sont aidés par les entreprises, vont ensuite les intégrer et, en gardant leur réseau au sein des labos universitaires, bâtir une sphère d'influence pour leurs boîtes.
Vous ne vous sentez pas un peu seul dans votre combat, face à la pieuvre que vous décrivez ?
G-E S. : Franchement, je ne me suis jamais senti seul. Même si, au niveau français, j'ai subi dans le microcosme des attaques instrumentalisées par Monsanto, j'ai avec moi tout un réseau de 300 chercheurs qui me soutiennent au niveau européen, au sein de l'Ensser, des scientifiques engagés pour une responsabilité sociale et environnementale. J'ai aussi de mon côté l'Union of Concerned Scientists et tous ses chercheurs en Amérique du Nord.
Je suis invité dans une trentaine de pays et soutenu par 130 associations. Ce n'est pas le combat d'un homme solitaire. Demain, je serai au Parlement européen pour expliquer aux députés les compromissions de l'Efsa. Tout un réseau se lève face aux industriels qui sont capables de tout.
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Message  Vals Sam 15 Juin - 20:35

Pour Jean-Marie PELT, éminent écologiste, plus besoin d'OGM ou de pesticides...

Jean-Marie Pelt dans le monde des Bisounours
15 décembre 2012
OGM - Page 18 Jean-marie-pelt-copyright-aleks-wikipediaExtrait de son audition par la mission d’information « pesticides » du Sénat :
M. Jean-Marie Pelt. -[...] Je terminerai par la plus prometteuse de toutes, mais également la plus étrange et la plus ignorée. Je n’ai rencontré dans ma vie qu’un seul génie. Docteur en biologie moléculaire et en physique quantique et brillant mathématicien, il a remarqué que la biologie, science des gènes, de la chimie et des protéines, ne prenait pas du tout en compte les vibrations des protéines. En effet, la matière est à la fois corpusculaire et vibratoire. Par le calcul, il réussit aujourd’hui à déterminer la vibration correspondant à une protéine spécifique.

Il a travaillé, sur la protéine défendant la vigne contre le mildiou. Sa stimulation par vibration la rend beaucoup plus efficace. Il fait donc entendre une musique de trois minutes à des vignes et rencontre un grand succès.

Mme Nicole Bonnefoy. - J’ai un ami éleveur caprin qui fait écouter de la musique à ses chèvres, qui donnent un lait de meilleure qualité et en plus grande quantité.

M. Jean-Marie Pelt. - Mon ami m’a téléphoné il y a deux mois pour m’annoncer que sa méthode, dont les résultats sont extraordinaires, était scientifiquement avérée et qu’il pourrait la publier. Il l’a notamment testée sur des vignes d’Alsace, du Val-de-Loire et du Bordelais. La vigne traitée par la musique est exempte de champignons tandis que l’autre parcelle est entièrement ravagée.

Grâce à sa méthode, il peut également stimuler les protéines responsables de la croissance des tomates. J’ai ainsi tenu dans mes mains une tomate gigantesque. Ce type de pistes tout à fait inattendues méritent d’être creusées.
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 21:52

Assez bizarrement, Vals ne nous donne pas la référence du site qu'il recopie. Assez bizarrement il s'agit de "nature et environnement", un site animé par Gwen Le Gac. une chargé de communication dans la boite de com "Regards international" bien connu pour ses clients  Monsanto et autres firmes semencières ! Quel hasard ! 
Vals ferait mieux de citer la "Lutte Ouvriére"


Le capitalisme ça tue.
Une étude sur les bassins versants de Sharrié (hauts de la Petite île) et de Dos d’Ane menée conjointement par la Chambre d’Agriculture et l’association Forum Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement Réunion, a fait ressortir « une absence quasi systématique de protection nécessaire tels que masques, gants, combinaison lors de l’application des pesticides ». Cette remarque est valable pour tous les secteurs de l’île.
Depuis des décennies, des ouvriers agricoles et des petits agriculteurs, manipulent des produits dangereux sans être véritablement protégés. Les vendeurs et les trusts qui fabriquent ces produits devraient pourtant informer les utilisateurs et surtout distribuer les matériels de protection. Quant aux gros propriétaires terriens qui imposent l’utilisation des pesticides sans attribuer le moindre matériel de protection, ils sont eux aussi criminels.
Si certains petits planteurs doutent du danger que peuvent provoquer les pesticides, soit parce qu’ils manquent d’informations, soit parce qu’ils ne savent par lire, les grands propriétaires fonciers connaissent très bien les dangers et d’ailleurs ils ne s’aventurent jamais à utiliser ces produits sans se protéger.
Des statistiques font apparaître, un nombre élevé de cancer chez les utilisateurs de produits phytosanitaires. Mais ce qui intéresse les grands groupes, ce n’est pas la santé publique mais le profit. C’est également le cas pour les grands propriétaires fonciers pour qui protéger un salarié est toujours trop cher. La moindre humanité voudrait que la vie d’un être passe avant leurs profits.





L’eau, l’air, la vie... et les gros sous
L’Agence régionale de santé met en place un nouveau plan « santé environnement » pour réduire les risques relatifs à l’eau, l’air et l’alimentation. Il s’agit notamment de protéger les zones de captage des eaux, alors que la pollution des rivières s’étend : pesticides de l’agriculture, mais aussi rejets d’hydrocarbure ou de métaux. Mais l’État, au nom de la « rentabilité des entreprises », ne fait souvent pas respecter les réglementations qu’il a prises. Et c’est encore l’État qui finance largement les mesures pour convaincre les industriels de changer leurs tours aéroréfrigérantes afin de stopper les cas de légionellose, sans même fixer de date limite pour se mettre aux normes.
Avant de protéger la santé, l’État aide les entreprises à protèger leurs profits.








Médoc (Gironde)
Les travailleurs du vin empoisonnés
Une enquête scientifique menée dans le canton de Listrac a démontré que les travailleurs des vignes portent en eux onze fois plus de résidus de produits phytosanitaires que la normale. Les riverains des exploitations portent, eux, cinq fois plus de ces pesticides et herbicides.
Parmi ces résidus, les scientifiques ont trouvé des produits très dangereux pour la santé, cancérigènes, perturbateurs endocriniens et parfois à forte dose. Ils ont même détecté un produit, le diuron, qui est censé être interdit en France depuis 2003.
Ces produits sont utilisés pour améliorer les rendements, pour livrer quelques hectolitres de plus aux négociants, et cela manifestement hors de tout contrôle et hors de toute proportion. Ce sont donc surtout les profits des propriétaires que ces poisons aident à faire pousser, au mépris de la vie et de la santé des travailleurs !



Bref, il suffit de parcourir un tant soit peu Lutte ouvrière pour voir que leur contenu est a des années lumières de ce que défend Vals.

Par ailleurs, plutot que de lire un extrait, Vals ferait mieux de lire l'ensemble des échanges, extrémement instructifs.
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Message  Vals Sam 15 Juin - 22:09

Vals ferait mieux de citer la "Lutte Ouvriére" 

Je le fais régulièrement.....
Mais je n'ai jamais trouvé de passage s'extasiant sur la musique qui fait pousser les vignes en neutralisant les champignons....geek

Si tu trouves, merci de me transmettre, je suis preneur de tous les hommages rendus à ce bon Monsieur Pelt . Et connaissant ses penchants, je pense qu'il doit chanter des psaumes aux raisins en s'accompagnant à l'harmonium....Very Happy
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Message  gérard menvussa Sam 15 Juin - 22:27

Je le fais régulièrement.....
Le seul ici qui ait cité "Lutte Ouvriére" sur la question des ogm, c'est moi. Assez bizarrement, tu préfére citer les sites subventionné par monsanto. Question de choix. Si tu avais publié ça par exemple :


Sécurité alimentaire : des experts sous influence…
La présidente du conseil d’administration de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), organisme chargé de donner un avis scientifique sur les risques présentés par les produits alimentaires, notamment les culture OGM, était également membre d’une association regroupant les plus grandes entreprises de l’agro-alimentaire.
Certains contestent qu’il y ait eu « conflit d’intérêts ». Ah bon ? Cette « experte » n’avait donc aucune raison d’être en conflit avec Nestlé, Monsanto, ou autre Danone ? Mais en toute indépendance bien sûr !



La discussion aurait été tout autre. Et tu ne serais pas tout le temps accusé d’être "l'idiot utile" des firmes techno-scientifiques. 

Par ailleurs, le contenu de LO (le journal) est discutable, je ne suis pas forcément d'accord. Mais encore une fois, c'est à des années lumiére de ce que tu avances sur ces fils


Pourtant, toutes les plantes que nous consommons sont des plantes modifiées par l’homme (par la sélection artificielle, les hybridations), qui n’ont plus que de lointains rapports avec celles dont elles sont issues. Et le fait de rendre des plantes, en modifiant leurs gènes, capables de pousser sous d’autres climats, ou de mieux résister aux insectes (et par là permettant d’utiliser moins de pesticides), serait incontestablement un progrès !
Mais le bien être de l’humanité n’est évidemment pas la principale motivation des sociétés qui s’efforcent de produire des organismes génétiquement modifiés. Il s’agit d’abord pour eux, c’est la règle du capitalisme, de faire du fric. Et s’ils ont travaillé à la mise au point de semences stériles, ce n’est pas seulement pour empêcher les OGM de se répandre dans la nature (ce qui serait après tout une stratégie envisageable), mais pour prendre une assurance de plus sur le fait que le marché se renouvellerait automatiquement chaque année dans le Tiers Monde, car dans les pays industrialisés au moins, il y a longtemps que les paysans ne sèment que des semences sélectionnées par des professionnels.
Mais toute innovation comporte des risques, et demanderait donc à être testée avant d’être largement utilisée. Ce serait cela la prudence. Mais c’est contraire à l’esprit des capitalistes, pour qui dès qu’il y a de l’argent à faire, il faut en profiter le plus vite possible.
Il n’est pas du tout sûr que toutes les vérifications aient été faites avant qu’on se mette à produire des millions de tonnes de maïs et de soja génétiquement modifiés. Et il y avait d’autant moins urgence, qu’il y a surproduction et des terres en jachère !
Seulement le marché a ses lois : il ne suffit pas d’avoir un produit à vendre pour faire des affaires, il faut des consommateurs pour l’acheter.

Par exemple, je suis totalement en désaccord sur le "on l'a toujours fait". Car non, les perspectives des PGM sont totalement différentes. Lo fait de la sélection "à l'ancienne" : elle prend des plants marxistes prometteurs, et elle essaye d'en tirer le maximum en les sélectionnant et les hybridant. Le npa fait du génie génétique : il tente de greffer sur une base marxiste un gène d'écologie, un gène d'action locale dans les quartiers, etc. Personne ne prétend que les méthodes sont équivalentes...
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Message  Rougevert Sam 15 Juin - 22:32

En ce qui me concerne, choisir Jean-Marie Pelt pour représenter l'écologie, c'est un peu comme prendre Einstein pour parler des abeilles...
Ou Claude Allègre pour parler du climat.
Jean-Marie Pelt ne dit pourtant pas que des conneries et je me garderais bien, au vu de son expérience professionnelle (pour avoir écouté puis lu "L'aventure des plantes") de rejeter a priori (sauf quand il mêle sa foi avec ses convictions d'écologiste "apolitique") ce qu'il raconte sur la musique (ou plutôt les vibrations sonores) et la vigne.
Donc, je vérifierai ce que pensent des collègues de son expérimentation, s'il s'agit bien d'une expérimentation.

C'est l'alliance de la prudence, du respect et de la rigueur.
Ce devrait être l'attitude de tout marxiste révolutionnaire.

Vals n'accepte pas l'idée que l'écologie politique repose sur des bases scientifiques, sur des faits matériels.
Elle attire beaucoup de monde et beaucoup de marchands de vent et d'illusion: mais c'est aussi le cas du marxisme, du socialisme et du communisme.
Me viendrait-il à l'idée de citer Robert Hue contre Lutte Ouvrière?
Pourtant, je suis quasiment sûr que Robert Hue se pens(e)ait sincèrement communiste.

Vals dans ce fil et dans quelques autres nous donne des choses à lire, mais ne lit pas ce que nous lui donnons à lire.
Il tronque, sur-interprète ou sous-interprète ce qu'on lui répond, amalgame les positions des uns à celles des autres.
Il condamne par exemple Ivan Illich sans savoir pourquoi: je suis presque certain qu'il n'en a jamais lu un livre et qu'il se contente d'une forme de "prêt-à-penser", défini par d'autres.

Ouvrir le  livre d'un "ennemi" c'est déjà dévier et adopter ses idées.

Ainsi il pense (si j'ose dire) que si je cite Illich, c'est que j'ai adopté ses idées et abandonné le marxisme (et encore...si je l'ai rencontré, puisqu'on ne peut le rencontrer qu'à Lutte Ouvrière, et que je n'ai jamais été "formé" par cette organisation.

Il nous invite sans cesse à critiquer Lutte Ouvrière sur la base de ses positions réelles, c'est à dire sur ses écrits, les déclarations et discours de Nathalie Arthaud.
Il devrait logiquement avoir la même attitude envers toute forme d'expression et toute autre organisation.
Mais non.
Il prétend qu'écologistes et décroissants sont pour que les pauvres restent pauvres, sont technophobes.
Mais il na jamais été capable de citer un texte ou un discours du MOC ou du PPD, de Paul Ariès, par exemple...
Il préfère citer l'AFIS ou Yann Kindo.
Les faucheurs? Des obscurantistes, voilà tout.
Ils n'ont pas le droit de ne pas vouloir recevoir du pollen de maïs OGM dans leurs champs.
Mais il se garde bien d'évoquer l'état de l'opinion concernant la culture et la consommation de produits OGM.
Séralini?
Un escroc, un militant!
Mais c'est tout ce qu'il trouve à dire, appelant à la rescousse les membres du lobby capitaliste des semenciers ou de tristes sires comme Yann Kindo qui ne sait rien mais dit tout.


Dernière édition par Rougevert le Sam 15 Juin - 23:09, édité 2 fois
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