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L'affaire Cahuzac

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L'affaire Cahuzac  - Page 3 Empty Et profiter du désarroi du gouvernement bourgeois

Message  Roseau Jeu 4 Avr - 22:47

La panique gagne le sommet de l'Etat

PAR STÉPHANE ALLIÈS, LÉNAÏG BREDOUX ET MATHIEU MAGNAUDEIX
JEUDI 4 AVRIL 2013

« Dites-moi, on fait quoi maintenant? Comment
on sort de ça? » Depuis mardi, à l’Elysée et
dans les ministères, la stupéfaction a laissé place à
l’effarement, voire à la panique. « On est chez les fous
», lâche un ministre à la lecture des informations du
Monde sur les relations de Jérôme Cahuzac avec des
anciens du GUD. La mise en cause du trésorier de la
campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier,
dans le cadre des “offshoreleaks, a été un coup de
massue de plus.
« Oui, c'est un choc qui appelle nécessairement des
décisions », a affirmé jeudi le chef de l’Etat en visite
au Maroc, répondant à une question sur l’aveu de
Jérôme Cahuzac. « Nous avons besoin de continuer
la moralisation de la vie politique et même de la vie
économique », a-t-il ajouté, éludant les questions sur
un éventuel remaniement.
Ces jours-ci, cabinets, conseillers et ministres n’ont
pourtant que l’affaire Cahuzac en tête. Mercredi matin,
cadres et députés du courant Hollande se retrouvent
pour leur déjeuner rituel. Un convive raconte l’arrivée
du ministre Stéphane Le Foll, fidèle lieutenant de
François Hollande : « D’habitude, il nous requinque,
il nous donne la pêche. Là, il commence par dire
“Bon…” et puis rien n’est venu. Juste un: “ Mais
pourquoi il a fait ça…” »
Un conseiller confie le désarroi élyséen : « Hollande
est dans une grande colère, très froide. » Le message
est passé : « Hors de question d’épargner Cahuzac, il
nous a enfoncé pendant trois mois en mentant à tout
le monde, il faut l’accabler tant qu’on peut ! », dit un
hiérarque du PS.
Certains laissent éclater leur colère. « Mais c’est
un comportement clanique! Ils ont laissé faire. Puis
Jérôme Cahuzac les a lâchés, brutalement. Leur
sidération est totale. Ils se retrouvent nus », lance un
jeune collaborateur. D’autres sont au bord des larmes.
«Des années de militantisme pour en arriver là...»
A l’Assemblée, le bureau qui devait accueillir le
député Cahuzac a déjà été attribué à un de ses
collègues. Depuis ses aveux, celui qui les prenait à part
un par un pour les assurer de son innocence, « les yeux
dans les yeux », les a inondés de SMS où il implore
le « pardon ». En vain. « Ça y est, on y est. On a
touché le fond, dit un élu en colère. Ce week-end, en
circonscription, on va se faire jeter des pierres. »
Après la stupeur, les députés refont le film. L’argent
du compte en Suisse provient-il de l’activité de Jérôme
Cahuzac comme chirurgien capillaire, de ses activités
de lobbyiste auprès des laboratoires pharmaceutiques,
ou même d’ailleurs? En aparté, beaucoup se posent
la question. Ils revoient l’histoire du PS en accéléré,
se remémorent ces années 90 ou les circuits de
financement politiques étaient opaques. « Ce sera à la
justice de faire toute la lumière. Tout le monde est dans
le doute et moi le premier, raconte Yann Galut. Ca peut
être de l’argent personnel, de l’argent du financement
politique à une autre époque. »
Mercredi, lors de la réunion du groupe PS, un
Ayrault sonné a invité ses troupes « à ne pas avoir
des têtes abattues ». « Serrons-nous les coudes »,
a lancé le premier ministre. Certains députés sont
montés au créneau pour vider leur sac, comme le
girondin Vincent Feltesse. « J’aurais jamais pensé à
ça en m’engageant en politique, jamais », se lamente
un parlementaire. Premier fédéral du PS dans son
département, il s’attend à des désertions en masse. «
La République vacille, constate Olivier Faure, proche
de Jean-Marc Ayrault. Un ministre a proféré un
mensonge inadmissible. Il a commis un délit et un
parjure. Maintenant, il faut y répondre, mais pas par
une pirouette. »
Impasse
C’est comme si le pouvoir socialiste, âgé d’un
an à peine, titubait. Jeudi matin, au micro de
BFM, Manuel Valls s’en est pris publiquement
à Arnaud Montebourg. Un réglement de comptes
public entre ministres inouï, selon ce cadre du PS. « Ils
commencent à se flinguer.... ».
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr 2
2/2
Désormais, tous les scénarios sont envisagés. Toutes
les hypothèses soulevées, au gré des envies, des
ambitions, des intox. L’idée d’un remaniement,
évoquée depuis des mois, est revenue en force. «
Avant même les aveux de Cahuzac, on l’annonçait
pour cet été... C’était un objet de plaisanterie entre
nous, qui allait rester, qui allait monter », témoigne
un conseiller. Depuis, les rangs des partisans d’un
changement de maroquins ont grossi. « Jusqu’à
mercredi, les hollandais fidèles étaient pour faire le
dos rond, explique un conseiller. Depuis la prestation
de Moscovici à l’Assemblée, ça évolue… »
Plusieurs hypothèses sont sur la table. Du miniremaniement
(qui pourrait toucher Pierre Moscovici,
fragilisé par les aveux de son ancien ministre
délégué, alors qu’il avait revendiqué l’enquête
administrative lancée en janvier, en parallèle de
l’enquête judiciaire) au grand chambardement. Dans
ce cas, prédisent certains conseillers, Jean-Marc
Ayrault pourrait être débarqué, remplacé par un fidèle
du chef de l’Etat, par exemple Michel Sapin, ou une
figure de rupture. Signe de la tension qui règne, les
mêmes envisagent, à l’inverse, la confirmation de
l’ancien maire de Nantes à Matignon...
« Tout ça, c’est des ballons d’essai. En fait, on
n’en sait rien », glisse un conseiller, qui attend le
retour de François Hollande, en visite d’Etat au Maroc
pendant deux jours. Mercredi, Lionel Jospin a été vu à
Solférino en début d’après-midi. « On espère que ça va
pas être lui, mais on peut s’attendre à tout! », rigole un
permanent du parti. A des journalistes, certains disent
même : « On attend de voir si Mediapart sort encore
des trucs ce week-end… »
L’hypothèse d’un gouvernement à quinze ministres
(ou 14 ou 16 pour respecter la parité) est ardemment
défendue par ceux qui jurent que seul un changement
de cap clair peut sauver le pouvoir en place.
A l’Assemblée ou dans l’entourage de François
Hollande, beaucoup juge qu’un simple remaniement
ne pourrait être qu’un « gadget » s’il ne s’accompagne
pas d’un nouveau pacte moral et économique,
combinant des mesures plus fortes de rénovation de la
vie publique. « La crise politique est immense. Le coeur
de la démocratie a été bafoué. Il est urgent de réflechir
à un nouvel équilibre démocratique », plaide le député
Daniel Goldberg.
Certains plaident aussi pour une pause dans l’austérité.
A commencer par Cécile Duflot, qui, en plein
conseil des ministres, s'est posé la « question de la
ligne politique » du gouvernement. Pris dans la
tempête des affaires, l’exécutif se heurte à une réalité
économique de plus en plus sombre. Etudes et notes
alarmantes circulent dans les coulisses déprimées du
pouvoir. « On ne pourra pas y arriver », glisse
un conseiller de Bercy. Dans les prévisions les plus
optimistes, une stagnation est peut-être à espérer à la
mi-2014. Mais on est loin de l’inversion de la courbe
du chômage avant la fin de l’année. « Tenir les 3% est
devenu juste invivable, on aura fait ce qu’on a pu, mais
là, il va falloir se reposer sérieusement des questions
», dit-on dans l’entourage du chef de l’Etat.
Un des économistes consultés par l’Elysée l’a résumé
à son ministre : « Les scénarios économiques ne sont
pas viables politiquement. Les scénarios politiques ne
sont pas viables économiquement. » On appelle cela
une impasse.
Roseau
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Message  verié2 Ven 5 Avr - 15:47

Aujourd'hui, sur BFM, un "économiste" expliquait que c'est tout à fait normal, ni illégal ni même immoral, d'avoir des entreprises et des comptes dans les Iles Caïmans car, sinon, il serait impossible de faire du business avec certains pays comme la Chine. Il donnait vraiment l'impression d'avoir été engagé par un cabinet de lobying pour se faire l'avocat de Jean-Jacques Augier (1), mais d'une certaine façon il avait raison : quelle différence entre le business légal et le business illégal ?
___
1) Au passage on remarque que ce personnage que les médias, notamment Le Monde et Libération nous présentent comme "un aventurier sympathique et original" se conduit comme un patron de choc. C'est du moins l'avis des journalistes de Têtu qu'il restructure en virant la moitié de la rédaction...
___
Sinon, on a quand même un peu de mal à croire que des élus PS éclatent en sanglots en apprenant ces copinages et malversations. Comment peut-on appartenir au PS et ignorer complètement qui sont tous ces arrivistes cupides qui gravitent dans les sommets du parti ? C'est un peu comme pour DSK, tout savait plus ou moins comment il se comportait avec les femmes et quel train de vie il menait (et mène toujours on peut le supposer...)

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Message  sylvestre Ven 5 Avr - 16:18

La différence entre le business légal et illégal, c'est que le business illégal est ouvert seulement à une partie de la bourgeoisie sans risque excessif : celle qui peut bénéficier de couvertures, de complicités. Tout le problème des pays où la légalité est floue (elle l'est partout, mais plus ou moins), c'est qu'une partie de la classe dominante se voit exclue de certaines opportunités, que des conflits violents entre capitalistes peuvent s'en suivre, que la légitimité idéologique de la domination sur les travailleurs est sapée et que tout cela fragilise la stabilité du système social en général. C'est bien pourquoi tous les grands pays capitalistes ont des appareils judiciaires développés - en même temps la puissance du capital est telle qu'elle rentre constamment en collision avec les lois bourgeoises, qu'elle cherche sans cesse à les contourner - c'est toute la contradiction entre la domination du "capital en général" et celle des "différents capitaux" en lutte les uns avec les autres.
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Message  gérard menvussa Sam 6 Avr - 10:46

Et si Jérôme Cahuzac redevenait député ? : http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/06/1600012-et-si-jerome-cahuzac-redevenait-depute.html

À la stupéfaction générale, Jérôme Cahuzac aurait l'intention de retrouver son siège de député. Claude Bartolone, président de l'Assemblée, tente de l'en dissuader.

Invisible depuis ses aveux à la justice, Jérôme Cahuzac réapparaîtra-t-il à l'Assemblée nationale ? Aussi inimaginable qu'elle soit, la question se pose. L'ancien ministre du Budget a l'intention de retrouver son siège de député. C'est ce qu'a laissé entendre hier Claude Bartolone, président de l'Assemblée, qui a eu une longue conversation téléphonique avec Cahuzac jeudi. «J'essaie d'expliquer à M. Cahuzac, compte tenu des propos qui ont été les siens devant la représentation nationale, qu'il vaut mieux qu'il ne redevienne pas député. Mon travail est un travail de persuasion.»

Mais l'embarras visible du président de l'Assemblée montre qu'il ne semble pas avoir réussi, pour l'instant, à convaincre Cahuzac. «Les textes prévoient que si Jérôme Cahuzac ne démissionne pas d'ici le 19 avril, il redevient automatiquement député. C'est la loi. Mais il y a le contexte et j'ai essayé de convaincre M. Cahuzac qu'il ne redevienne pas député. C'est mieux pour lui, c'est mieux pour l'Assemblée nationale», ajoute Bartolone.
«Il se fourvoie dangereusement»

Au groupe socialiste, où c'est à nouveau la consternation, on indique qu'ayant été exclu du PS, l'ex-ministre ne pourrait siéger parmi ses anciens camarades et on ajoute : «De toute manière, même s'il redevient député, il ne viendra pas siéger.» Les députés socialistes n'ont aucune envie de le revoir : «S'il pense qu'il a sa place à l'Assemblée parce qu'il a le droit, il se fourvoie dangereusement», s'indigne Eduardo Rihan-Cypel, député et porte-parole du PS. Certains se demandent s'il a conscience de la déflagration qu'il provoquée. Car depuis sa mise en examen, Cahuzac affirme à de rares interlocuteurs téléphoniques qu'il ne lit plus les journaux, n'écoute plus la radio et ne regarde plus la télé. À la mairie de Villeneuve-sur-Lot, le directeur de cabinet du maire Yannick Lemarchand, proche de l'ancien ministre, pense «qu'il attendra que la justice se prononce avant de prendre sa décision» de siéger à nouveau ou pas au Palais Bourbon, mais «qu'en attendant, il s'accrochera encore à son mandat».

Le suppléant de Cahuzac, Jean-Claude Gouget, affirme ne pas avoir eu de contact avec lui depuis quinze jours et a décidé de quitter l'Assemblée le 19 avril, coûte que coûte. Matthias Fekl, député du Lot-et-Garonne et patron du PS dans le département, a par ailleurs jugé que Cahuzac «a commencé à prendre ses responsabilités en avouant, il doit continuer à les prendre en démissionnant de ses mandats publics». L'ancien ministre dispose encore d'une dizaine de jours pour entendre ce message.
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Message  Copas Sam 6 Avr - 12:10

En tout cas cette affaire est devenue une grande crise politique.

Elle l'est d'autant plus qu'au même moment où s'étalent les ramifications de la tumeur, la majorité PS et son gouvernement égorgent, attaquent les travailleurs et la classe populaire.

L'articulation de la résistance sociale et populaire avec la lutte contre la bourgeoisie et son gouvernement, ses corruptions légales et illégales, doit être mise en avant et expliquer pédagogiquement.

Là où JLM veut en faire une indignation interclassiste pour la "France" il est clair que l'indignation a une dimension sociale centrale, qu'elle s'articule entre les manœuvres légales et illégales des salopards et leur classe avec des assauts contre le prolétariat français, les 80%.

L'affaire Cahuzac n'est qu'un aspect d'une classe de politiciens bourgeois de paille qui monte les pires attaques contre la classe ouvrière et en même temps se sert, a de grandes largesses pour constituer sa petite pelote.

PRATIQUEMENT TOUS les gouvernements d'Europe du Sud qui enclenchent les politiques d'austérité qui visent à écraser les travailleurs et la classe populaire sont confrontés à des affaires de corruption qui exacerbent la colère populaire. Ce n'est pas la première fois que la corruption légale ou illégale égratigne des gouvernements de gauche en France. Ce qui change, comme ailleurs c'est la violence des agressions contre la classe populaire qui lui donne un tout autre parfum.

Il faut être dans ce mouvement d'indignation sans lâcher d'un millimètre la dimension sociale principale de celui-ci, sinon cela glissera en un champ de manœuvre de l'extrème droite, de récup de la droite ou même un champ de républicanisme de gauche nationaliste qui noue des alliances avec des franges purement exploiteuses de la société au nom de la nation, et de l'unité de la patrie (les sauveurs ne manquent pas...).

Oui, dans le mouvement de l’indignation, mais pas pour une constituante, ou une 6eme république, ou tout principe fumeux dilatoire en ce sens (une constituante peut être un moment utile du mvt populaire, mais les circonstances actuelles ne permettent pas d'y donner une charge sociale et révolutionnaire, mais plutôt un dégradé de la constituante de Weimar), mais une indignation qui s'articule autour du retrait des mesures antisociales du gouvernement et sa bande antisociale de parlementaires.

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Message  Roseau Sam 6 Avr - 19:29

Copas a écrit:Oui, dans le mouvement de l’indignation, mais pas pour une constituante, ou une 6eme république, ou tout principe fumeux dilatoire en ce sens (une constituante peut être un moment utile du mvt populaire, mais les circonstances actuelles ne permettent pas d'y donner une charge sociale et révolutionnaire, mais plutôt un dégradé de la constituante de Weimar), mais une indignation qui s'articule autour du retrait des mesures antisociales du gouvernement et sa bande antisociale de parlementaires.

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Message  Roseau Dim 7 Avr - 14:30

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L'affaire Cahuzac  - Page 3 Empty La presse suisse va plus loin...vers Mosco

Message  Roseau Dim 7 Avr - 15:30

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Message  Roseau Dim 7 Avr - 15:36

le Canard publie un entrefilet selon lequel le Falcon d'Afflelou, grand ami de Sarkozy, a été intercepté bourré de cocaïne en république dominicaine alors qu'il était réservé le lendemain par Sarkozy pour aller à son rendez-vous chez le juge Gentil en faisant une étape à St Tropez

Je viens de mer renseigner: le sujet doit passer sur TF1 dimanche prochain à 19H00 !


Dernière édition par Roseau le Dim 7 Avr - 19:05, édité 1 fois
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Message  Roseau Dim 7 Avr - 18:21

Médiapart ce jour

Hollande sommé d’agir

PAR LÉNAÏG BREDOUX ET MATHIEU MAGNAUDEIX
ARTICLE PUBLIÉ LE DIMANCHE 7 AVRIL 2013
Ce sont des moments rares en politique. Une stupeur
qui saisit brutalement le pouvoir, paralyse les cabinets,
provoque les rumeurs les plus folles. Depuis les aveux
de Jérôme Cahuzac mardi 2 avril, l’exécutif est «
en apesanteur », selon l’expression d’un proche de
François Hollande. Le président de la République, qui
était au Maroc en milieu de semaine, a eu le weekend
pour réfléchir : sommé d’agir, il pourrait annoncer
de nouvelles mesures pour provoquer un « choc de
moralisation ».
Tout ce week-end, une « task force » MatignonÉlysée
a travaillé sur les annonces qui pourraient être
faites au conseil des ministres de mercredi. Depuis
la Bavière où il a passé deux jours, le premier
ministre Jean-Marc Ayrault a promis des mesures
« d’une très grande fermeté » et « les décisions
les plus courageuses », tant les premières annonces
faites mercredi par François Hollande n’ont guère
suffi. Elles reprenaient, pour l’essentiel, des décisions
déjà prises ou des promesses de campagne. Plusieurs
ministres, dont l’écologiste Pascal Canfin, plaident
aussi pour un plan de lutte contre les paradis fiscaux.
L’exécutif réfléchit également à un vaste remaniement
gouvernemental. L’hypothèse a pour l’heure été
publiquement exclue par François Hollande. Mais
l’idée fait son chemin chez les hollandais canal
historique. « Je milite pour un remaniement
ministériel : on doit avoir un gouvernement ramassé
dans les prochaines semaines », a plaidé vendredi
sur Mediapart le député Gwendal Rouillard, proche
du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Un
gouvernement « de combat », dit-il, focalisé sur
l’industrie et l’emploi (revoir ci-dessous la vidéo du
débat organisé vendredi 5 avril avec six jeunes élus de
gauche).
Vidéo disponible sur mediapart.fr
À l’Élysée, plusieurs réunions, en présence du
président de la République, ont évoqué ce scénario
mais les avis des conseillers de François Hollande
sont partagés. Certains jugent que le remaniement
n’apporterait rien, hormis l’impression de céder à la
panique, et qu’il viendrait sanctionner des ministres
qui n’ont rien fait de mal et « ont même plutôt
bien bossé jusque-là », selon un conseiller. D’autant,
expliquent-ils, que la déflagration provoquée par
l’affaire Cahuzac cristallise, tout à coup, tous
les mécontentements, et les colères diffuses, dans
l’opinion. La radicalisation des opposants au mariage
pour tous en est, selon eux, une autre preuve.
D’autres, en revanche, estiment qu’une équipe
resserrée, accompagnée de mesures d’ampleur pour
moraliser la vie politique et lutter contre les
paradis fiscaux, est la seule issue pour un pouvoir
incroyablement affaibli. À ce jeu-là, certains poids
lourds du PS, déjà favorables à un remaniement il y
a de cela plusieurs semaines, jouent aussi leurs cartes
personnelles.
Tous sont en revanche d’accord, semble-t-il, pour
accabler leur collègue Pierre Moscovici, sur la sellette
depuis une semaine, déjà très critiqué avant l’affaire
Cahuzac, et que beaucoup jugent « carbonisé ».
Le ministre de l’économie et des finances a une
nouvelle fois dû se justifier durant le week-end du
lancement en janvier d’une enquête administrative sur
son ministre délégué, deux semaines après l’ouverture
d’enquête préliminaire par le parquet de Paris, et sur
les fuites organisées dans la presse pour “blanchir”
Jérôme Cahuzac. « J’ai été utilisé », a-t-il affirmé à
Mediapart.
Vidéo disponible sur mediapart.fr
Directeur de la publication : Edwy Plenel
www.mediapart.fr 2
2/3
Le ministre n’a, pour l’instant, pas convaincu
l’opposition, à l’image du président de la commission
des finances de l’Assemblée nationale Gilles Carrez.
Dans une lettre qu’il lui a adressée vendredi, le
député UMP lui demande : « pourquoi la demande
de renseignements du 24 janvier 2013 ne portaitelle
que sur l’éventualité de l’existence d’un compte
à la banque UBS », « pourquoi cette demande ne
portait-elle que sur les établissements d’UBS en Suisse
» (et non à Singapour), et pourquoi Bercy s’est
contenté de la période allant de 2006 à 2012. Son
homologue du Sénat, Philippe Marini, a fait de même.
Pierre Moscovici leur a répondu et a martelé dans
un communiqué qu’il « n’y a eu aucune forme de
dissimulation ni de complaisance dans la gestion de
ce dossier ».
Des militants « lynchés », « agressés »
Mais la majorité est consciente que le séisme politique
vise avant tout le président de la République. « C’est
comme s’il n’y avait plus d’autre fusible », constate un
responsable socialiste. Seul, en première ligne, il doit
affronter les révélations qui se multiplient sur et autour
du cas Cahuzac. Dimanche, plusieurs médias suisses
(ici et là) ont affirmé que l’ancien ministre du budget a
tenté de déposer 15 millions d’euros dans une banque
de Genève en 2009.
Le climat délétère contamine jusqu’à son propre
parti. Dimanche, le directeur de cabinet de Harlem
Désir a ainsi comparé l’attitude de Jérôme Cahuzac à
Jean-Claude Romand, célèbre pour avoir assassiné sa
femme et ses enfants après avoir caché sa vie réelle
pendant 18 ans. Les députés rentrés en circonscription
témoignent aussi de militants « lynchés », « agressés
sur les marchés ». « Du coup, certains des nôtres sont
tellement en colère qu’ils veulent monter à Paris avec
des fourches ! » s’alarme un élu socialiste.
Toutes les sensibilités politiques pressent désormais
François Hollande de prendre des mesures inédites.
Mercredi, c’est François Bayrou qui a dégainé le
premier en lançant une pétition nationale en faveur
d’une loi de moralisation de la vie publique passant
par un référendum. L’écologiste Eva Joly plaide pour
un « plan d'urgence contre les affaires et la corruption
» dans un pays qu’elle croit « au bord de la crise
de régime ». Une idée reprise dimanche par Laurent
Wauquiez qui défend dans le JDD une « opération
mains propres ».
Vendredi, Jean-Luc Mélenchon a appelé à une
manifestation le 5 mai pour une VIe République, afin,
dit-il de « purifier l'atmosphère politique absolument
insupportable » et de donner « un grand coup de
balai ». Initiative relayée par le parti communiste. «
L'inaction du gouvernement face à la crise politique
nous confirme qu'on ne peut en rester là, estime dans
Le Monde Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Il faut mobiliser pour exiger un changement de cap. »
Vidéo disponible sur mediapart.fr
« On est dans une impasse totale, qui peut imaginer
qu'on va pouvoir continuer pendant quatre ans avec
un président discrédité à ce point du point de vue
démocratique ?, estimait vendredi soir sur Mediapart
Ian Brossat, élu Front de gauche à Paris. On ne sortira
pas de la crise démocratique avec quelques annonces
ou un ripolinage de nos institutions. Les gens ne
croient pas du tout dans la parole politique, (...) la
question d'une VIe République va devoir se poser. »
Il faudrait alors en passer par une dissolution et une
assemblée constituante.
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L'affaire Cahuzac  - Page 3 Empty Quinzesac-les-fesses-propres...

Message  Roseau Dim 7 Avr - 23:33

Dans Médiapart ce jour...
« LA FEUILLE», bimensuel de Villeneuve-sur-Lot se veut satirique… sur le mode apathique.

C’est un papier hygiénique dont vous apprécierez la clairvoyance.

Son numéro du 21 mars 2013 porte ce titre racoleur à la une, en lettre géantes de cendres et de feu :

L’AFFAIRE CAHUZAC a-t-elle fait PSCHITT ?

Le numéro du 4 avril 2013, frappe encore très fort, plus discrètement cette fois à la page treize, avec l’interview exclusive d’un apprenti politicard local qui se sent pousser des ailes, sous ce titre :

« à bÂtons rompus avec Jean-Paul CAUBET »

Le futur candidat nous révèle le fondement de sa pensée et l’identité de son maître à penser sur

La morale en politique (sous-titre) :

« Quand on doit représenter l’État ou une collectivité, il faut, comme le dit Jérôme CAHUZAC "avoir les fesses propres", surtout quand on doit donner l’exemple. »

Si vous tombez un beau matin sur « LA FEUILLE » dans quelque cabinet ministériel, à Bercy par exemple, à l’instar d’un écrivain célèbre,

« Effleurez-la d’un derrière distrait ».
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Message  Roseau Dim 7 Avr - 23:42

L'affaire Cahuzac  - Page 3 Blanchiment_cahuzac
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Message  Roseau Lun 8 Avr - 20:15

[dailymotion]
Besancenot sur la moralisation : "Des... por lefigaro[/dailymotion]
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Message  yannalan Mar 9 Avr - 12:13

ici

La maladie est assez généralisée....

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Message  gérard menvussa Mer 10 Avr - 19:42

Que la maladie soit assez généralisée, c'est ce que nous savons depuis longtemps. Mais nous étions bien les seuls... et a 1%, obn ne change rien les choses. Donc, nous étions là, à nous morfondre, quand Médiapart a posé une petite bombe ! Et cela ne change pas en soi les données globale de la situation, mais cela change un tant soi peu l'air du temps/// rien de plus évanescent, bien entendu, qu'un "air du temps".
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Message  topaze Mer 10 Avr - 23:33

Je viens d’écouter OB. Si j’ai bien compris il propose de changer de système parlementaire. Je ne vois pas ce que cela apporte à la classe ouvrière.

Topaze. Lecteur de Revolutrion Internationale. http://fr.internationalism.org/

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Message  Byrrh Jeu 11 Avr - 1:41

Dans Lutte ouvrière du 12 avril, un article qui n'est rien d'autre que lucide :

L'affaire Cahuzac et les marchands d'illusions

Chaque jour apporte sa dose de révélations dans l'affaire Cahuzac, amplifiée par des rumeurs. Cahuzac aurait-il caché en Suisse puis à Singapour, non pas 600 000 euros, mais 15 millions ? Aurait-il accumulé cette somme grâce à son dur labeur de chirurgien capillaire, exercé pour compléter son salaire de député puis de ministre ? Ou s'agit-il de généreux pourboires versés par des laboratoires pharmaceutiques pour lesquels il aurait joué les intermédiaires auprès de cabinets ministériels de la Santé ? Et quid des comptes du trésorier de campagne de Hollande aux îles Caïmans ? Que cachent les dénégations des ministres mis en cause ?

Cahuzac, prototype de ces ministres qui prêchent les sacrifices à la population, ayant fait de la lutte contre la fraude fiscale son affaire et se révélant fraudeur, tricheur et corrompu, cela fait évidemment du mal à la « République irréprochable ».

Ce n'est pas pire en réalité sous Hollande que sous ses prédécesseurs, mais la droite et à plus forte raison l'extrême droite dans l'opposition se gênent moins que la gauche pour dénoncer des pratiques qui leur sont communes. Et, surtout, la crise déclenchée au sommet de l'État s'ajoute à la déception que la politique de Hollande provoque dans l'électorat populaire.

Les travailleurs auraient pu en rester à faire des plaisanteries sur ce ministre, pilier du gouvernement, pris la main dans le pot de confiture. Mais, après dix mois de gouvernement socialiste, le rire leur reste dans la gorge, étranglés qu'ils sont par le chômage, les licenciements, la baisse du pouvoir d'achat, la flexibilité, la politique d'austérité.

Quel « choc de moralisation » ?

Voilà les hommes politiques du PS comme de l'opposition qui se succèdent à la télévision pour jouer la transparence, insister sur la modestie de leur logement ou l'âge canonique de leur automobile, annoncer un « choc de moralisation » avec de nouvelles lois et de nouvelles commissions, côté gouvernement, et réclamer la dissolution de l'Assemblée nationale ou au moins un remaniement ministériel, côté opposition. Et le Premier ministre de se faire traiter de « repris de justice » à l'Assemblée où les députés, d'ailleurs des deux bords, commencent à clamer qu'il ne faut pas exagérer sur la transparence !

Tout cela donne une image de déliquescence ! Malgré la virulence des joutes verbales entre les chefs des deux camps, on sent cependant leur profonde connivence et volonté commune que la crise n'aille pas trop loin.

En attendant, tout cela illustre à quel point la bourgeoisie a les hommes politiques qu'elle mérite dans ce monde capitaliste où l'argent est la vertu suprême.

Pendant les scandales, les affaires continuent. La politique antiouvrière aussi. Le jour même où la majorité et l'opposition s'étripaient, l'Assemblée votait le projet de loi de flexibilisation de l'emploi.

Personne ne peut écarter l'éventualité que la crise politique se transforme en crise institutionnelle. Mais la bourgeoisie en a vu d'autres et elle est bien placée en tant que corruptrice pour connaître la vénalité, l'irresponsabilité personnelle de ses hommes politiques. Elle fait avec.

Les communistes révolutionnaires n'ont pas à participer à ce concours d'hypocrisie. Ils n'ont pas à se joindre au choeur des tenants d'une « République irréprochable » ou d'une « démocratie propre ».

Qu'est-ce que cela changerait pour les exploités que les hommes politiques de la bourgeoisie soient propres, qu'ils défendent le grand patronat et le pouvoir de l'argent sans se servir au passage ? Cahuzac, en tant que ministre de l'austérité pure et dure, présenté comme un pilier du gouvernement, comme le plus efficace des ministres, était-il meilleur du point de vue des intérêts des travailleurs, que ce qu'il s'est révélé être ?

Les communistes n'ont certainement pas à revendiquer que l'État de la bourgeoisie soit plus propre, plus efficace. Ils combattent cet État avec, dans leurs perspectives, sa disparition.

Un autre numéro pour la République ?

La crise politique qui est en train de s'amorcer, la déliquescence aux sommets de l'État peuvent cependant entraîner des conséquences y compris pour la classe ouvrière.

Si le Front national renforce son influence à la faveur de cette crise, comme c'est vraisemblable, cela représente une menace grave pour la classe ouvrière. Malgré sa démagogie de « défenseur de la veuve et de l'orphelin » – à condition qu'ils soient français –, non seulement le FN gouvernera au profit de la bourgeoisie, comme les autres, comme les Sarkozy et Hollande, comme ce fameux « UMPS » qu'il dénonce, mais il représentera une variante plus autoritaire du pouvoir de la bourgeoisie avec comme objectif, non pas de composer avec les organisations réformistes de la classe ouvrière, mais de faire taire celle-ci.

Mais faire face à ce danger, cela ne se fait pas en prétendant vouloir nettoyer les écuries d'Augias de la démocratie bourgeoise !

C'est ce que prétend Mélenchon en appelant à une manifestation le 5 mai pour la « 6e République », pour « donner un coup de balai (afin de) purifier cette atmosphère politique absolument insupportable ». Il a déjà entraîné dans son sillage le PCF, quelques écologistes du genre d'Eva Joly. Peut-être en entraînera-t-il d'autres du côté de ceux qui se prétendent sur la gauche de la gauche, voire du côté de quelques dirigeants du Parti socialiste qui veulent prendre leurs distances avec Hollande et son bilan désastreux. Après tout, avant de devenir ministre, Montebourg a été un chaud partisan de la 6e République.

Comme si changer le numéro de la République allait changer l'appareil d'État, ces armadas de fonctionnaires qui assurent la permanence du pouvoir pendant que les ministres s'agitent sur le devant de la scène et servent de fusibles le cas échéant ! Comme si une éventuelle 6e République ne serait pas dans la lignée des autres qui ont, toutes, défendu la propriété privée et l'exploitation ! Comme si, en changeant de numéro, l'État cesserait d'être au service d'une minorité dont il défend la fortune, les privilèges et le pouvoir exclusif sur l'économie.

La classe ouvrière doit avoir sa politique

Alors, un coup de balai, pour quoi faire ? Changer une partie du personnel politique pour en mettre une autre à la place ? Manifestement, l'ambition de Mélenchon se limite à cela. Les communistes révolutionnaires n'ont aucune raison de lui apporter leur caution.

Ce n'est pas seulement en raison du passé de Mélenchon, encore que le passé éclaire le présent. Son passé, ce n'est pas seulement sa fonction ministérielle dans le gouvernement Jospin, mais c'est aussi le fait que ce Hollande, dont il dit pis que pendre aujourd'hui, il a contribué à le faire élire, et il s'en est gargarisé. Le PCF qui tout en appelant à la manifestation du 5 mai n'a pas les mêmes raisons que Mélenchon de se donner des allures de tribun, ne serait-ce que pour des raisons liées aux élections municipales, exprime d'ailleurs clairement, par la bouche de Pierre Laurent, l'objectif de la manifestation : « Nous devons construire les bases d'un nouveau contrat politique majoritaire qui unisse tous ceux qui ont voté pour le changement au printemps dernier. » Et voilà comment réchauffer le plat qu'on nous a déjà servi en 2012 !

Nous ne pouvons pas prévoir si la crise politique actuelle se résorbera avec la complicité de protagonistes venant des deux camps, droite et gauche, au nom de de la « défense des valeurs républicaines », ou si, au contraire, elle débouchera sur une crise institutionnelle. Mais, pour que la classe ouvrière ne soit pas à la remorque des différentes forces de la bourgeoisie, il faut qu'elle se manifeste sur le terrain politique.

La classe ouvrière ne se sent pas encore en position de le faire même pour défendre ses intérêts matériels vitaux ? Sans doute. Mais les choses peuvent changer très vite et on ne peut pas exclure que les turpitudes aux sommets de l'État s'ajoutent à tout le reste pour provoquer un sursaut dans les classes exploitées, victimes de la classe capitaliste et de ses serviteurs politiques de tout bord.

Il se peut que l'histoire à venir exige de la classe ouvrière, non seulement qu'elle reprenne l'initiative à la bourgeoisie sur le terrain de ses revendications économiques, mais aussi, surtout si l'extrême droite profite des circonstances pour renforcer ses positions, sur le terrain politique. Mais c'est justement dans les périodes de crise que les travailleurs doivent être conscients de leurs intérêts politiques et ne pas croire les marchands d'illusions. Ceux qui appellent à manifester le 5 mai le sont tous, quelles que soient leurs motivations disparates.

Les communistes révolutionnaires n'ont aucun moyen de provoquer le sursaut nécessaire du camp des exploités. Mais, aussi peu nombreux qu'ils soient, ils peuvent et doivent dire la vérité aux travailleurs. Ils peuvent appeler un chat un chat, et un homme politique, même démagogue, mais qui défend l'ordre capitaliste et l'État bourgeois, un serviteur politique de la bourgeoisie dont il n'y a rien de bon à attendre.

Georges KALDY

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Message  Roseau Jeu 11 Avr - 1:53


Les communistes révolutionnaires n'ont aucun moyen de provoquer le sursaut nécessaire du camp des exploités.
Mais à quoi servent-ils alors ?
A entretenir une direction, dans ses dogmes?
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Message  Byrrh Jeu 11 Avr - 2:02

Roseau a écrit:
Les communistes révolutionnaires n'ont aucun moyen de provoquer le sursaut nécessaire du camp des exploités.
Mais à quoi servent-ils alors ?
A entretenir une direction, dans ses dogmes?
Relis tes classiques, Roseau. Ce ne sont effectivement pas les révolutionnaires qui créent l'étincelle d'où jaillissent les grèves générales et les révolutions. Cette étincelle, on ne sait ni où, ni quand elle se produira, ni pour quel motif précis.

En revanche, les révolutionnaires sont indispensables pour que ces mouvements ne soient pas dévoyés, et c'est pour ça qu'ils doivent dès à présent se faire connaître le plus largement possible des travailleurs dans leurs lieux de travail et de vie, et si possible en leur disant toujours toute la vérité. Et en l'occurrence, je signe des deux mains cette formule de Kaldy parlant de "marchands d'illusions" à propos de Mélenchon et de ses pitoyables suiveurs.

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Message  Roseau Jeu 11 Avr - 2:31

Tu sais bien que je suis à 100 % d'accord sur les illusions que je dénonce en permanence.
Je veux seulement dire que les révolutionnaires ne peuvent se contenter d'attendre.
Ils doivent construire le parti, mais pas seulement attendre une étincelle...
Ils doivent aussi agir en fonction et dans la conjoncture.
Je t'assure que sans les initiatives de quelques groupes révolutionnaires,
dans les mois qui ont précédé, il n'y aurait pas eu de Mai 68.
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Message  Byrrh Jeu 11 Avr - 2:42

Roseau a écrit:Tu sais bien que je suis à 100 % d'accord sur les illusions que je dénonce en permanence.
Je veux seulement dire que les révolutionnaires ne peuvent se contenter d'attendre.
Ils doivent construire le parti, mais aussi agir dans la conjoncture.
Agir dans la conjoncture... en collant aux basques du démagogue Mélenchon, roue de secours potentielle des institutions de la bourgeoisie ?
On se demande à quoi servent tes sempiternelles chamailleries avec les VRP du Front de Gauche... Tu as fait Mai 68, mais il faudrait peut-être cesser de croire que Krivine indique le Nord magnétique...

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Message  Roseau Jeu 11 Avr - 2:51

Méprise totale...J'ai du mal m'exprimer, ou être mal compris par toi...
Cela arrive quand on s'adresse à un collectif...
J'appelle à dénoncer, tous les jours, depuis toujours les politiciens bourgeois.
C'est l'abc.
Mon commentaire sur le texte de Kaldy est de portée générale,
pas sur telle ou telle initiative.
Concernant le contexte présent, en France, de crise politique et sociale,
il ne faut pas rester les bras croisés,
il faut prendre des initiatives hardies, risquées et coup de poing au besoin,
répondant à la colère qui monte.
Ne pas laisser cette colère aux fascistes, ni aux bonimenteurs de Foire de Gauche.
Je pense même qu'il fallait en prendre une le lendemain de l'aveu de Cahuzac,
à chaud et tenter d'organiser la colère de classe.
Risqué ? Oui! Et alors ?
Si on se plante, une autre occasion se présentera à ceux qui ont le sens politique et l'audace.
On ne perd que ce que l'on ne tente pas.
C'est dans les luttes des travailleurs d'abord,
mais aussi de la jeunesse, que se construit un parti de combat.
Et si il n'est pas de combat, autant qu'il dorme.
J'arrête, on est HS. J'espère avoir éclairci le propos...
Roseau
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Message  Roseau Jeu 11 Avr - 14:40

[dailymotion]
DANS LA SPIRALE - La Parisienne Libérée por Mediapart[/dailymotion]

DANS LA SPIRALE
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

C’est l’histoire d’un chirurgien
Qui aurait pu sauver des vies
Mais opérer les intestins
C’était pas très VIP
Savez-vous planter des cheveux

À la mode, à la mode
Savez-vous planter des cheveux
À la mode de chez eux ?

Dans la spirale
Vertige horizontal

Hypnotique et infernal
Il n'y a ni politique ni morale
Dans la spirale
Les volutes du capital
Ils ont leur piédestal
Dans l’espace extrafiscal

Ils font un tour au Luxembourg

Comme on ferait un saut à Carrefour
S’amusent à ne pas payer d’impôts
Comme on jouerait aux petits chevaux
Ils pensent que la loi commune
Ne s’applique pas vraiment à eux
Et qu’en raison de leur fortune
Ils ont des droits que n’ont pas les gueux

Dans la spirale
Vertige horizontal

Hypnotique et infernal
Il n'y a ni politique ni morale
Dans la spirale
Les volutes du capital
Ils ont leur piédestal
Dans l’espace extrafiscal

Tous les chemins ne mènent plus à Rome
Mais de Genève à Singapour
Ce n'est pas la faillite d’un homme
C'est celle d’un système au long cours
Où les riches et les sociétés
Ne consentent plus à l’impôt
Et entretiennent l’austérité
Grâce aux paradis fiscaux

Dans la spirale
Vertige horizontal

Hypnotique et infernal
Il n'y a ni politique ni morale
Dans la spirale
Les volutes du capital
Ils ont leur piédestal
Dans l’espace extrafiscal

Quand l’un d’eux tombe, ils multiplient
Les simagrées, les airs contrits

Ils jurent tous les yeux dans les yeux

Que celui-là n’est pas comme eux

Et affectant d’être surpris
En priant pour n’être pas pris
Dans la spirale...
Dans la spirale...

[citations de F. Hollande, P. Moscovici, M. Valls, et L. Fabius]
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Message  Vals Jeu 11 Avr - 18:09

L'affaire Cahuzac et les marchands d'illusions

Chaque jour apporte sa dose de révélations dans l'affaire Cahuzac, amplifiée par des rumeurs. Cahuzac aurait-il caché en Suisse puis à Singapour, non pas 600 000 euros, mais 15 millions ? Aurait-il accumulé cette somme grâce à son dur labeur de chirurgien capillaire, exercé pour compléter son salaire de député puis de ministre ? Ou s'agit-il de généreux pourboires versés par des laboratoires pharmaceutiques pour lesquels il aurait joué les intermédiaires auprès de cabinets ministériels de la Santé ? Et quid des comptes du trésorier de campagne de Hollande aux îles Caïmans ? Que cachent les dénégations des ministres mis en cause ?

Cahuzac, prototype de ces ministres qui prêchent les sacrifices à la population, ayant fait de la lutte contre la fraude fiscale son affaire et se révélant fraudeur, tricheur et corrompu, cela fait évidemment du mal à la « République irréprochable ».

Ce n'est pas pire en réalité sous Hollande que sous ses prédécesseurs, mais la droite et à plus forte raison l'extrême droite dans l'opposition se gênent moins que la gauche pour dénoncer des pratiques qui leur sont communes. Et, surtout, la crise déclenchée au sommet de l'État s'ajoute à la déception que la politique de Hollande provoque dans l'électorat populaire.

Les travailleurs auraient pu en rester à faire des plaisanteries sur ce ministre, pilier du gouvernement, pris la main dans le pot de confiture. Mais, après dix mois de gouvernement socialiste, le rire leur reste dans la gorge, étranglés qu'ils sont par le chômage, les licenciements, la baisse du pouvoir d'achat, la flexibilité, la politique d'austérité.

Quel « choc de moralisation » ?

Voilà les hommes politiques du PS comme de l'opposition qui se succèdent à la télévision pour jouer la transparence, insister sur la modestie de leur logement ou l'âge canonique de leur automobile, annoncer un « choc de moralisation » avec de nouvelles lois et de nouvelles commissions, côté gouvernement, et réclamer la dissolution de l'Assemblée nationale ou au moins un remaniement ministériel, côté opposition. Et le Premier ministre de se faire traiter de « repris de justice » à l'Assemblée où les députés, d'ailleurs des deux bords, commencent à clamer qu'il ne faut pas exagérer sur la transparence !

Tout cela donne une image de déliquescence ! Malgré la virulence des joutes verbales entre les chefs des deux camps, on sent cependant leur profonde connivence et volonté commune que la crise n'aille pas trop loin.

En attendant, tout cela illustre à quel point la bourgeoisie a les hommes politiques qu'elle mérite dans ce monde capitaliste où l'argent est la vertu suprême.

Pendant les scandales, les affaires continuent. La politique antiouvrière aussi. Le jour même où la majorité et l'opposition s'étripaient, l'Assemblée votait le projet de loi de flexibilisation de l'emploi.

Personne ne peut écarter l'éventualité que la crise politique se transforme en crise institutionnelle. Mais la bourgeoisie en a vu d'autres et elle est bien placée en tant que corruptrice pour connaître la vénalité, l'irresponsabilité personnelle de ses hommes politiques. Elle fait avec.

Les communistes révolutionnaires n'ont pas à participer à ce concours d'hypocrisie. Ils n'ont pas à se joindre au choeur des tenants d'une « République irréprochable » ou d'une « démocratie propre ».

Qu'est-ce que cela changerait pour les exploités que les hommes politiques de la bourgeoisie soient propres, qu'ils défendent le grand patronat et le pouvoir de l'argent sans se servir au passage ? Cahuzac, en tant que ministre de l'austérité pure et dure, présenté comme un pilier du gouvernement, comme le plus efficace des ministres, était-il meilleur du point de vue des intérêts des travailleurs, que ce qu'il s'est révélé être ?

Les communistes n'ont certainement pas à revendiquer que l'État de la bourgeoisie soit plus propre, plus efficace. Ils combattent cet État avec, dans leurs perspectives, sa disparition.

Un autre numéro pour la République ?

La crise politique qui est en train de s'amorcer, la déliquescence aux sommets de l'État peuvent cependant entraîner des conséquences y compris pour la classe ouvrière.

Si le Front national renforce son influence à la faveur de cette crise, comme c'est vraisemblable, cela représente une menace grave pour la classe ouvrière. Malgré sa démagogie de « défenseur de la veuve et de l'orphelin » – à condition qu'ils soient français –, non seulement le FN gouvernera au profit de la bourgeoisie, comme les autres, comme les Sarkozy et Hollande, comme ce fameux « UMPS » qu'il dénonce, mais il représentera une variante plus autoritaire du pouvoir de la bourgeoisie avec comme objectif, non pas de composer avec les organisations réformistes de la classe ouvrière, mais de faire taire celle-ci.

Mais faire face à ce danger, cela ne se fait pas en prétendant vouloir nettoyer les écuries d'Augias de la démocratie bourgeoise !

C'est ce que prétend Mélenchon en appelant à une manifestation le 5 mai pour la « 6e République », pour « donner un coup de balai (afin de) purifier cette atmosphère politique absolument insupportable ». Il a déjà entraîné dans son sillage le PCF, quelques écologistes du genre d'Eva Joly. Peut-être en entraînera-t-il d'autres du côté de ceux qui se prétendent sur la gauche de la gauche, voire du côté de quelques dirigeants du Parti socialiste qui veulent prendre leurs distances avec Hollande et son bilan désastreux. Après tout, avant de devenir ministre, Montebourg a été un chaud partisan de la 6e République.

Comme si changer le numéro de la République allait changer l'appareil d'État, ces armadas de fonctionnaires qui assurent la permanence du pouvoir pendant que les ministres s'agitent sur le devant de la scène et servent de fusibles le cas échéant ! Comme si une éventuelle 6e République ne serait pas dans la lignée des autres qui ont, toutes, défendu la propriété privée et l'exploitation ! Comme si, en changeant de numéro, l'État cesserait d'être au service d'une minorité dont il défend la fortune, les privilèges et le pouvoir exclusif sur l'économie.

La classe ouvrière doit avoir sa politique

Alors, un coup de balai, pour quoi faire ? Changer une partie du personnel politique pour en mettre une autre à la place ? Manifestement, l'ambition de Mélenchon se limite à cela. Les communistes révolutionnaires n'ont aucune raison de lui apporter leur caution.

Ce n'est pas seulement en raison du passé de Mélenchon, encore que le passé éclaire le présent. Son passé, ce n'est pas seulement sa fonction ministérielle dans le gouvernement Jospin, mais c'est aussi le fait que ce Hollande, dont il dit pis que pendre aujourd'hui, il a contribué à le faire élire, et il s'en est gargarisé. Le PCF qui tout en appelant à la manifestation du 5 mai n'a pas les mêmes raisons que Mélenchon de se donner des allures de tribun, ne serait-ce que pour des raisons liées aux élections municipales, exprime d'ailleurs clairement, par la bouche de Pierre Laurent, l'objectif de la manifestation : « Nous devons construire les bases d'un nouveau contrat politique majoritaire qui unisse tous ceux qui ont voté pour le changement au printemps dernier. » Et voilà comment réchauffer le plat qu'on nous a déjà servi en 2012 !

Nous ne pouvons pas prévoir si la crise politique actuelle se résorbera avec la complicité de protagonistes venant des deux camps, droite et gauche, au nom de de la « défense des valeurs républicaines », ou si, au contraire, elle débouchera sur une crise institutionnelle. Mais, pour que la classe ouvrière ne soit pas à la remorque des différentes forces de la bourgeoisie, il faut qu'elle se manifeste sur le terrain politique.

La classe ouvrière ne se sent pas encore en position de le faire même pour défendre ses intérêts matériels vitaux ? Sans doute. Mais les choses peuvent changer très vite et on ne peut pas exclure que les turpitudes aux sommets de l'État s'ajoutent à tout le reste pour provoquer un sursaut dans les classes exploitées, victimes de la classe capitaliste et de ses serviteurs politiques de tout bord.

Il se peut que l'histoire à venir exige de la classe ouvrière, non seulement qu'elle reprenne l'initiative à la bourgeoisie sur le terrain de ses revendications économiques, mais aussi, surtout si l'extrême droite profite des circonstances pour renforcer ses positions, sur le terrain politique. Mais c'est justement dans les périodes de crise que les travailleurs doivent être conscients de leurs intérêts politiques et ne pas croire les marchands d'illusions. Ceux qui appellent à manifester le 5 mai le sont tous, quelles que soient leurs motivations disparates.

Les communistes révolutionnaires n'ont aucun moyen de provoquer le sursaut nécessaire du camp des exploités. Mais, aussi peu nombreux qu'ils soient, ils peuvent et doivent dire la vérité aux travailleurs. Ils peuvent appeler un chat un chat, et un homme politique, même démagogue, mais qui défend l'ordre capitaliste et l'État bourgeois, un serviteur politique de la bourgeoisie dont il n'y a rien de bon à attendre.

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Message  verié2 Jeu 11 Avr - 18:47

Kaldy
Les communistes n'ont certainement pas à revendiquer que l'État de la bourgeoisie soit plus propre, plus efficace. Ils combattent cet État avec, dans leurs perspectives, sa disparition.
Certes, mais ça n'empêche pas de mettre à profit ces scandales pour dénoncer l'hypocrisie des bourgeois et de leurs politiciens de droite et de gauche qui nous demandent des sacrifices. Remplacer un ministre ripou par un ministre honnête ne change pas grand chose, mais il n'y a pas de raison de ne ^pas donner aux travailleurs le moyen d'exprimer leur colère et leur dégoût. (Pas à la manière de Mélenchon évidemment...)

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