Forum des marxistes révolutionnaires
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Front de Gauche

+32
irving
Byrrh
Marco Pagot
Vic
Duzgun
mykha
tomaz
miguel…
vilenne
sylvestre
sleepy
gérard menvussa
panchoa
Vals
corwyn
verié2
Toussaint
lieva
yannalan
Eugene Duhring
Ahlam
Babel
Jonhy
dug et klin
iztok
Rougevert
fée clochette
cerise75
Achille
nico37
Roseau
Copas
36 participants

Page 11 sur 40 Précédent  1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40  Suivant

Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  Copas Sam 19 Jan - 10:28

Du saignant sur la stratégie consistant à courber le mouvement social pour qu'il se soumette aux institutions de l'appareil d'état :
Misère du réformisme (sans réformes). Du PCF et autres PRS vers le FdG.

Front de Gauche - Page 11 Iprytf10
Copas
Copas

Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Dim 20 Jan - 14:39

Roseau a écrit:C'est fait: vote unanime au Sénat ce jour sur l'aggression au Mali, FdG compris!i

"Nous approuvons cette décision", a renchéri Michelle Demessine (CRC, communistes)...

Nous "sommes pour le principe d'une intervention immédiate, urgente, humanitaire et limitée dans le temps, et contre le principe d'une guerre qui s'installe dans la durée", a déclaré Leila Aïchi pour les écologistes.

Source: http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/unanimit-des-s-nateurs-faveur-lintervention-mali-340431

MALI: position des députés du Front de Gauche

Lors du débat organisé à l’Assemblée nationale, le 16 janvier 2013 François ASENSI a donné la position des députés Front de gauche sur l’intervention militaire au Mali :

ASSEMBLEE NATIONALE
INTERVENTION MILITAIRE AU MALI

Mercredi 16 janvier 2013 – 1ère séance Député François ASENSI (Front de gauche, Seine-Saint-Denis)
Monsieur le Président,
Monsieur le ministre,
Chers collègues,

La situation malienne, aussi urgente soit elle, n’est pas un fait nouveau. Depuis un an maintenant, l’avancée des sécessionnistes de l’AZAWAD et l’instabilité liée au coup d’Etat menacent l’intégrité du pays.
J’ai une pensée forte pour le peuple malien, ce peuple ami, otage de la terreur imposée depuis des mois par les fondamentalistes islamistes. On décompte plus de 230 000 personnes déplacées.
Les ressortissants maliens, nombreux en France, sont inquiets et réclament une intervention internationale pour rétablir la paix et la démocratie. Nous sommes à leurs côtés.
J’ai également une pensée forte pour nos soldats, engagés sur un terrain périlleux. Je pense à la douleur des familles de nos otages. Que devait faire la France face à l’offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ?
La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques aurait été une erreur politique et une faute morale. La non-intervention aurait été la pire des lâchetés. Une action militaire internationale était nécessaire pour éviter l’installation d’un Etat terroriste.
Les djihadistes du Nord Mali et leurs affidés d’Al-Qaida n’ont qu’un but : imposer à l’échelle de la planète des régimes despotiques, sanguinaires et moyenâgeux.
Leur fondamentalisme constitue une forme nouvelle du fascisme. Ils n’ont qu’une méthode : instrumentaliser l’Islam, religion de paix pour l’immense majorité des musulmans, afin de justifier leurs combats contre la démocratie et les droits des femmes. Ils masquent ainsi le caractère mafieux de leurs organisations, basées sur le trafic d’armes et de drogues, comme au Sahel. Les démocraties ne peuvent baisser les bras. Elles doivent soutenir les efforts des progressistes qui en expriment le souhait, comme aujourd’hui au Mali.
Pour autant, nous émettons des réserves sur l’opération militaire déclenchée, sur sa forme, ses conditions, ses objectifs. Soyons lucides : cette intervention n’apportera pas un Etat malien stable, pas plus que la démocratie, elle n’en est qu’un préalable. La guerre est toujours la pire des solutions, la plus incertaine. Rien ne nous assure que cette intervention ne se termine par un échec, de lourdes pertes humaines et des déflagrations en cascade dans l’ensemble du monde musulman.
Ne nous laissons pas bercer d’illusions par un consensus rassurant, et par l’enthousiasme des va-t-en guerre !
Je parlais de réserves sur la forme.
Notre Parlement n’a pas été consulté au préalable, nous le déplorons. L’urgence existait, certes, mais le scénario d’une offensive vers le sud malien était prévisible.
Comment croire que cette colonne armée se soit constituée en seulement 48h ?
Nous avons également des interrogations sur nos objectifs. Monsieur le ministre, il est impératif de clarifier les buts de cette guerre pour éviter un enlisement, comme peut le laisser présager l’engagement de nos troupes au sol.
Ces objectifs sont pour l’heure confus. Assurer la sécurité de nos ressortissants ? Lutter contre le terrorisme ? Assurer l’intégrité du Mali ?
Le Président de la République a déclaré que l’intervention durerait "le temps nécessaire", avant de concéder qu’elle serait limitée dans le temps.
Quand considèrera-t-on que la mission de la France est terminée ?
Gardons à l’esprit les enseignements de la guerre contre le terrorisme lancée après les attentats terrifiants du 11 septembre. Nos troupes reviennent à peine d’Afghanistan, tirant les leçons de cette impasse. La lutte sans faille des Nations libres contre le terrorisme est vitale. Mais si cette lutte devient une guerre armée ! Où et quand s’arrêtera-t-elle ?
Saurons-nous y mettre un terme avant qu’elle devienne contreproductive, en nourrissant l’idée funeste du choc des civilisations et en renforçant les ferments d’union de groupes très divers sous la bannière d’Al Qaida ?
Saurons-nous prendre le dessus sur les troupes djihadistes sans provoquer leur repli au Niger, en Mauritanie, en Algérie, avec une potentielle déstabilisation de ces pays ?
L’acheminement de troupes françaises au sol et de blindés ces derniers jours modifie en profondeur notre engagement.
Au risque d’utilisation de boucliers humains sous les frappes aériennes s’ajoute la crainte de nouveaux déplacements de population sur un territoire démesuré.
Tout doit être mis en œuvre pour éviter une catastrophe humanitaire et protéger les civils.
Si nous partageons l’orientation de notre diplomatie, nous nous interrogeons sur ses incohérences.
La France a soutenu les printemps arabes, bien que trop tardivement, et apportée son concours à l’épanouissement des droits et des libertés, notamment pour les femmes.
Dans le même temps, notre pays entretient des relations troublantes avec certaines composantes du monde arabe.
Faut-il montrer tant d’indulgence envers les pétromonarchies du Moyen-Orient, au premier rang desquelles le Qatar ?
Ce pays, adversaire des droits de l’homme, joue un double jeu infernal, en attisant les divisions du monde islamique. Il n’hésite pas à déstabiliser des régions entières pour appuyer des régimes obscurantistes.
Oui, il faut rétablir la liberté en Syrie. Mais faut-il pour cela appuyer des mouvances fanatiques ? L’Occident a trop souvent joué aux apprentis sorciers.
J’en viens aux réserves sur les conditions de déclenchement de l’opération et à la position de la communauté internationale. L’option militaire n’avait rien d’inéluctable, elle n’est due qu’aux faiblesses et aux lenteurs de la communauté internationale et du pouvoir malien lui-même.
« En aucun cas, la France n’interviendra elle-même au Mali », affirmait François Hollande en novembre.
Il y a deux semaines encore, la voie politique, de la négociation, était privilégiée.
La résolution 2085 du 22 décembre, selon la lecture même de notre ambassadeur à l’ONU, « n’était pas une déclaration de guerre ». Elle posait de nombreux préalables avant tout recours à la force. D’une part, un effort du pouvoir malien pour répondre à la question touarègue et organiser de nouvelles élections.
D’autre part, une préparation militaire sérieuse de des armées malienne et africaines.
Aucune de ces conditions n’est réunie. Nous sommes donc en guerre dans la plus mauvaise des configurations, dans l’impréparation, avec les immenses périls que cela comporte.
La résolution onusienne autorisait le déploiement d’une « mission internationale sous conduite africaine », or l’opération « Serval » s’avère être d’abord une « opération franco-française ».
Cette intervention doit retrouver au plus vite le cadre onusien. Les troupes des pays africains doivent prendre le relais. Notre pays a pris ses responsabilités, mais le cavalier seul de la France est préoccupant.
En effet, il nous isole sur la scène diplomatique, nous expose en termes de sécurité et nuit à la crédibilité même de l’intervention.
La communauté internationale, nos alliés, font assaut de déclarations pour saluer notre engagement, sans apporter de solidarité en actes. Le soutien unanime masque une indifférence générale. Cet attentisme est consternant.
Où est l’Union européenne ? Son inertie illustre l’impasse actuelle de sa construction.
Notre intervention militaire dans une ancienne colonie française recueille le soutien de l’opinion africaine et de ses représentants. L’Algérie a ainsi ouvert son espace aérien et fermé ses frontières. Cette coopération relative n’était pas courue d’avance, elle est à mettre au crédit du dégel de nos relations.
Elle suscite néanmoins un certain malaise, probablement en raison du deuil inachevé de la Françafrique.
Comment ne pas percevoir le poids de la colonisation dans le conflit actuel et l’héritage de frontières tracées artificiellement ? Au Mali comme sur l’ensemble du continent, les impérialismes ont déchiré des régions, aggloméré des peuples rivaux, afin de préserver leur influence sur ses richesses.
Ce temps doit être véritablement révolu, en Centrafrique, au Gabon, au Niger, au Burkina Faso.
Des engagements ont été pris, nous attendons des gestes forts, au plus vite.
L’Afrique est la chance de notre planète, je dirais même qu’elle est son avenir.
L’objectif de la communauté internationale doit être de parvenir rapidement à la paix. La solution au chaos et à la déstabilisation du continent africain n’est pas militaire, mais politique, sociale et économique.
Les pays du Nord doivent enfin promouvoir un développement partagé de la planète. Les richesses premières de l’Afrique doivent bénéficier aux peuples, et non être pillées. Ses richesses humaines et intellectuelles, elles aussi, doivent pouvoir rester dans leur pays et participer au progrès de leur société, et non être contraintes à l’exil en Occident.
Il a beaucoup été question de l’ « homme africain ». Cet homme africain, la femme africaine, sont pleinement dans l’Histoire de notre temps. Ils sont les acteurs du monde de demain. Respectons-les, marchons à leurs côtés !
Nos amis africains attendent de la France cette relation d’égal à égal, soucieuse de leur devenir, de leur dignité, sans ingérence ni domination !

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  verié2 Dim 20 Jan - 15:06

Le rapport d'Assensi au sénat avait déjà été mis en ligne, Nico.

Le fonds de la position, c'est à dire le soutien à l'opération impérialiste, est clairement exprimé ici :
La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques aurait été une erreur politique et une faute morale. La non-intervention aurait été la pire des lâchetés. Une action militaire internationale était nécessaire pour éviter l’installation d’un Etat terroriste.
Le reste, ce sont des contorsions et des coquetteries qui permettent de tenir un double langage vis à vis des militants hostiles à l'intervention et pour tenter de préserver l'avenir, quand cette nouvelle guerre aura aggravé la situation, comme en Afhanistan ou en Irak.

verié2

Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Amiens aussi...: division pour la soupe

Message  Roseau Dim 20 Jan - 18:47

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article132868#forum492992
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Mar 22 Jan - 1:18

Front de Gauche - Page 11 Autocol_egalite_lgbt_FDGOK

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  Roseau Ven 25 Jan - 13:03

La complicité du Front de Gauche avec l'impérialisme français,
en kit, par lui-même:

Mélenchon sur France Info
- « En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le parlement, est condamnable. »
- « Puis-je poser la question : il n’y a pas d’armée qui soit au niveau dans cette zone ? Il n’y a pas un pays qui s’appelle l’Algérie ? C’est le rôle des Africains [d’agir], les Africains sont des adultes"

Le député PCF, André Chassaigne, chef du groupe FdG
« Une intervention internationale était urgente et nécessaire pour stopper l’offensive des fanatiques islamistes. »

Le député PCF François Asensi:
- « La position des députés du Front de Gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques aurait été une erreur politique et une faute morale. La non-intervention aurait été la pire des lâchetés. »

- « La communauté internationale, nos alliés, font assaut de déclarations pour saluer notre engagement, sans apporter de solidarité en actes... Cet attentisme est consternant.»

- « Où est l’Union européenne ?... Son inertie illustre l’impasse actuelle de sa construction. »



Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Sam 26 Jan - 1:26

Communiqué du FDG du numérique libre: non a la privatisation du patrimoine culturel national par la BNF

Le Front de Gauche du Numérique Libre condamne fermement l’accord que viennent de signer la Bibliothèque nationale de France et le Ministère de la Culture avec les sociétés Proquest, Believe Digital et Memnon Archiving Services en vue de numériser des fonds du domaine public. En effet, l’accord prévoit que certains fonds de la BNF, une fois numérisés par ces sociétés, fassent l’objet d’une exploitation exclusive par elles pendant dix ans. Pour sa part, la Bibliothèque nationale ne pourra donner accès aux versions numériques de son propre corpus qu’à l’intérieur de ses locaux, et non pas en ligne. Il s’agit d’un pas très grave vers la privatisation des œuvres du domaine public, qui sont un patrimoine commun à tous et non la propriété du Ministère de la Culture.

Le coût de la numérisation ne doit pas justifier une telle privatisation du domaine public, qui doit rester accessible librement à tous les individus, toutes les institutions et organisations quelles qu’elles soient. Avec cet accord, le service public de l’Enseignement supérieur, par exemple, se retrouvera à acheter à des sociétés privées le droit d’accéder à des œuvres ou publications, bien souvent produits par des équipes de recherche publique. Au contraire, un service public interministériel dédié à la numérisation et à la mise à disposition des archives doit voir le jour afin de garantir que les œuvres du domaine public continuent à bénéficier à l’ensemble de la collectivité, non à quelques entités prédatrices.

De manière générale, le Front de Gauche du Numérique libre conteste l’instrumentalisation du droit sui generis sur les bases de données afin de restreindre l’accès à des œuvres pré-existantes, et rappelle son opposition à toute forme de partenariat public-privé dans les domaines touchant à l’intérêt général. Nous soutenons les dispositifs de partage de la culture, qu’ils soient institutionnels ou citoyens (comme les réseaux de partage de fichiers entre individus). Nous nous associerons à toute initiative visant à annuler la signature du partenariat public-privé de la BnF

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty FdG:contre l'austérité et dans la majorité !?

Message  Roseau Dim 27 Jan - 16:07

TEAN
http://www.npa2009.org/content/front-de-gauche-contre-laust%C3%A9rit%C3%A9-et-dans-la-majorit%C3%A9
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Guide Miche en long de cuisine bourgeoise (suite)

Message  Roseau Lun 28 Jan - 15:35

Par Guillot sur BC, a propos des municipales 2014

Le PCF pourra faire liste commune avec le PS quand c’est nécessaire (les communes de plus de 20000 habitants qu’il cogère avec le PS), et le PG pourra faire des listes séparées lorsque le FDG local se mettra en stand by, comme à Toulouse.

En effet, dans cette commune, la délégation du PCF a débarqué du groupe FDG au conseil municipal l’élu du PG, pour cause d’abstention sur la partie recette du budget de la ville, alors que le PCF votait pour.

Cela est prévu dans le texte qu’AC a mis en ligne ici : tenir compte des situations locales.

Dans mon département le PCF fera liste commune avec le PS dans les principales villes.

Se sentant d’un coup orpheline des municipales avec le PG, la GA se rappelle subitement de l’existence du NPA et se tourne vers lui (et AL aussi, puisque NPA et AL ont constitué un collectif commun sur le département) afin de constituer une liste séparée sur une de ces municipalités où le PCF reste avec le PS. Cela s’appelle faire un pas de deux entre le PCF et le NPA.

La GU et le PG avaient fait de même au moment des régionales en Aquitaine en 2010. Mais il s’agissait à l’époque d’obtenir de meilleures places sur les listes du FDG.

Avec cette cuisine électorale, la lutte des places remplace la lutte des classes
Les municipales de 2014 révèleront la véritable nature d’un front de gauche à géométrie variable et expert en double discours.
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Mer 30 Jan - 11:49

Front de Gauche : « Ouvrir un débat » mais pas question de lutte

Mercredi, à l’occasion d’un meeting à Metz, les dirigeants du Front de gauche ont déclaré: « Nous voulons faire entendre qu’une autre logique existe à gauche, que d’autres solutions sont possibles ». Quelles solutions ? A aucun moment il n’a été question d’en finir avec la production capitaliste, avec les rapports d’exploitation. Leur « alternative à la politique actuelle » se résume à « ouvrir un débat, construire des solutions ».

Le peuple, en particulier la classe ouvrière et la jeunesse font l’amère expérience de la trahison des partis de gauche depuis des décennies. De gestion de municipalités ou de régions, d’une campagne électorale à l’autre, au Parlement, le Front de Gauche ne propose rien d’autre qu’un aménagement de plus de la société capitaliste, de l’ordre existant.

Les profits capitalistes explosent. En 2013, chez Arcelor-Mittal, les actionnaires vont empocher plus de 1 milliard de dividendes. Depuis 2007, ils en auront empoché 19 milliards. Le Front de Gauche propose quoi pour mettre fin à cette situation ? Ouvrir un débat de plus pour « construire des solutions ».

La seule issue globale à cette situation dans notre pays comme ailleurs, nous le savons mais il faut le redire plus fort, c’est d’abattre le capitalisme, de lui reprendre les grands moyens de production et d’échange.

La seule alternative à la situation actuelle c’est la lutte. Consacrer toutes ses forces, les salariés, le peuple à l’action pour barrer la route à cette politique, participer à fond au développement d’une grande lutte contre le capital et ses valets est la première obligation d’un parti qui dit être avec les travailleurs. Une fois de plus le Front de Gauche n’a pas eu un mot à ce sujet.

Aujourd’hui comme hier, la seule chose que le capital et le gouvernement craignent, ce sont les luttes.

A part Communistes, aucun parti politique ne souscrit à cela, aucun n’a cet objectif. Car tous, absolument tous, droite – FN – PS, gauche, extrême gauche, se situent dans le système capitaliste comme seul système possible.

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Dim 3 Fév - 17:43

Meeting du FdG à Merz : nous repartons à la bataille

Le Front de gauche a lancé sa "campagne contre l'austérité" lors d'un meeting à Metz, au côté des salariés en lutte d'ArcelorMitall, Florange, Virgin ou Sanofi.

Arrivés en tenue de travail argentée et casque doré sur la tête, les sidérurgistes d'ArcelorMittal de Florange ont rejoint la scène sur la musique "on lâche rien" du groupe HK et les saltimbanques, musique de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Le matin, ils étaient à Paris où ils ont tenté de s'enchaîner aux portes de Matignon avant d'être reçus au siège du PS par le premier secrétaire Harlem Désir et à l'Elysée par un conseiller de François Hollande.

Des salariés de Florange, Gandrange, Virgin et Sanofi ont témoigné et offert un casque à Jean-Luc Mélenchon à qui revenait la tâche d'ouvrir le lancement de la "campagne contre l'austérité", avant les interventions des leaders des autres composantes du mouvement: Myriam Martin (GA), Christian Picquet (GU), Clémentine Autain (FASE) et Pierre Laurent (PCF)

" Inutile d'essayer de nous diviser "

"Ne croyez pas que ce soit une campagne dans laquelle le Front de gauche se substituerait à l'action syndicale, la campagne contre l'austérité c'est la campagne pour les droits des peuples à vivre (...) et pas seulement survivre. (...) Nous sommes prêts à tout moment à relever le défi qui consisterait à diriger ce pays sur d'autres bases", a rappelé en premier Jean-Luc Mélenchon.

"Il est inutile de nous menacer, d'essayer de nous diviser", a prévenu Jean-Luc Mélenchon qui s'est attiré les foudres du PS mercredi matin en déclarant dans la presse que dans le couple franco-allemand, la chancelière allemande Angela "Merkel tient le guidon" et "Hollande pédale". "A bas l'odieux chantage quand j'entends dire "vous misez sur l'échec" (...) c'est le contraire, c'est parce que nous refusons l'échec que nous faisons les propositions que nous faisons. Mais nous avons brisé le cercle vicieux qui voulait que nous approuvions le béret à la main ce qui nous est proposé. (...) Nous n'attendrons pas 2017, il y aura la lutte tous les jours avec les syndicats et il y aura les élections. En 2014 il y aura les rendez-vous avec l'Europe", a prévenu le co-président du Parti de gauche.

" Changer le paysage politique "

"En ce début de l'année 2013 il y a une force, celle du FG qui vous dit "nous ne renonçons à rien, la résignation nous n'en voulons pas" (...) nous repartons à la bataille, nous repartons unis", a enchaîné Pierre Laurent qui clôturait la réunion. "Cette campagne une nouvelle fois va changer le paysage politique de ce pays", a-t-il assuré.

Le sénateurs communiste a également prévenu que "pour les parlementaires du Front de gauche, il n'(était) pas question de transcrire dans la loi l'accord" avec le Medef. "Nous irons à ce débat avec des propositions: interdiction des licenciements boursiers, droit de veto pour le CE, taxation des CDD, un plafond maximum de 5% d'emplois précaires..."

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Eco-socialisme en carton pâte...

Message  Roseau Lun 4 Fév - 12:53

http://npaherault.blogspot.fr/2013/02/region-aqua-domitia-un-test-politique.html
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty La "majorité de gauche" (sic, Mélenchon)

Message  Roseau Jeu 7 Fév - 19:07

En 1996, son chef Hollande est devenu membre des "Young Leaders",
et de la French American Foundation (FAF...)
un lobby pro-impérialiste américain chargé de diffuser la doctrine Friedman...

Cinq ministres de la fameuse "majorité de gauche" appartiennent à la même engeance:
Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle.

http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2012/10/1996-young-leaders-recrute-francois.html

Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Sam 9 Fév - 20:23

La stratégie du Front de gauche sur papier Raphaëlle Besse Desmoulières 29/01

Il aura fallu plusieurs mois au Front de gauche pour accoucher d'un nouveau texte d'orientation stratégique. C'est désormais chose faite. Ce document, rendu public lundi 28 janvier, redéfinit la ligne du Front de gauche pour les mois à venir. Huit pages où les neuf composantes du rassemblement détaillent l'ambition de cette "nouvelle étape" : "Imposer une alternative à l'austérité."

Face à la politique du gouvernement Ayrault "qui conduit à l'échec", le Front de gauche n'entend pas rester les bras croisés, comme l'a montré le premier meeting contre l'austérité organisé le 23 janvier à Metz. "Nous n'attendrons pas 2017", préviennent les différents partis. "Le Front de gauche entend dans les mobilisations et les élections à venir œuvrer à des solutions de gauche immédiates face à la crise et à la construction d'une politique et d'une majorité alternatives", poursuit le texte.

" Rôle historique "

La question des municipales et des européennes est évoquée mais pour expliquer qu'elle fera l'objet d'un débat spécifique. Les conditions du rassemblement aux municipales divisent en effet le Front de gauche. Logiquement, le PCF souhaite conserver le plus d'élus possible ; ce qui ne sera possible qu'avec des alliances avec les socialistes. Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, lui, prône l'autonomie la plus large. Quant aux européennes, le Front de gauche entend en faire un "rendez-vous essentiel" avec pour objectif de "bousculer le rapport de force à gauche". "Nous avons en tant que Front de gauche un rôle historique : rassembler pour construire une alternative de gauche rompant avec les logiques libérales et sociales-libérales", concluent les auteurs.

Le document est accompagné d'un second texte consacré au développement du Front de gauche. Y est annoncée la prolongation des différentes structures mises en place pendant la campagne présidentielle. Les assemblées citoyennes, les fronts thématiques et le conseil national, au rôle consultatif, sont pérennisés. Idem pour la coordination nationale, organe décisionnel qui réunit les dirigeants des différentes formations du Front de gauche. Deux personnalités du conseil national, non membres d'un des neuf partis, y seront cooptés. Une façon de faire entrer les "non-inscrits", qui ne peuvent toujours pas adhérer directement au Front de gauche, au cœur du dispositif. Une clé de répartition financière entre les différentes formations sera définie ainsi qu'un calendrier d'actions nationales.

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Mer 13 Fév - 12:07

Front de Gauche : Des vœux de résistance à Nice [ Nicolas Farca - Nice Premium ] • 03|02

Les élus du Front de gauche Robert Injey, Emmanuelle Gaziello, Jacques Victor et Marie Christine Vergiat se sont rendus à la Maison des Associations pour présenter des vœux "combatifs" pour l’année 2013.

« Avec les onze mois qui nous attendent, on peut se permettre de se souhaiter encore la bonne année à la fin du mois de Janvier. » C’est sur cette note d’humour que Jacques Victor, Conseiller général, ouvre la cérémonie des vœux du Front de Gauche.

Ils étaient une cinquantaine, militants, citoyens de quartiers ou présidents d’associations à s’être rendus dans la salle Laure Ecard de la toute nouvelle Maison des Associations du boulevard St Roch.

Sans attendre, Jacques Victor annonce : Une bonne année, oui, mais ce sont aussi des vœux de résistance, de lutte et de mobilisation qui seront faits ce soir. Pour lui, « Il faut que se construise le changement tant attendu. »

Emmanuelle Gazielo, Conseillère municipale, est la première à prendre la parole. Elle insiste sur la lutte contre une austérité omniprésente à Nice et sur de nombreux sujets d’actualités (comme la destruction du Square Colonel Jean-Pierre de la rue Trachel). Elle en est sûre, le Front de Gauche est prêt à relever le défi de diriger la ville afin de proposer une politique alternative aux citoyens. L’année 2013 sera pour elle axée sur la construction, la consultation citoyenne et une campagne pour « le droit des niçois à vivre, non à survivre ! ».

Mme Gaziello relève cinq points sur lesquels elle entend redoubler d’efforts : « Il faut donner un sens à l’endettement, à la santé publique, au logement, au développement durable et à la culture. »

C’est ensuite au tour de Marie Christine Vergiat, d’occuper le micro. Pour la Députée européenne, il faut proposer une politique alternative au niveau européen. Elle prône une meilleure répartition des richesses pour pallier aux inégalités sociales qui s’accentuent de plus en plus. « L’année 2013 doit être une année de mobilisation citoyenne ».

Robert Ingey, conseiller municipal, est le dernier à prendre la parole. Pour lui, le message est clair, il faut changer la donne, « la peur du chômage et de la précarité doivent disparaître ». Il déplore un parti socialiste « obnubilé par les municipales de 2014 » et que « rien n’est changé à Nice ».

Le conseiller annonce dans les trois mois à venir, 100 initiatives publiques proposées par le Front de Gauche afin de « voir ce qu’il est possible de faire, pointer les attentes et construire les réponses ».

Pour le Front de Gauche, 2013 sera l’année du changement et de la mobilisation. La cérémonie prendra fin autour d’un pot amical pour fêter plus joyeusement et un peu tardivement, la nouvelle année.

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Abstention sur la dictature financière !

Message  Roseau Mer 20 Fév - 13:58

Le projet de loi bidon de soit-disant séparation et régulation des activités bancaires,
a été adopté ce mardi, et largement, par 315 voix pour et 161 contre.

Comme pour le budget de régression sociale,
les politiciens professionnels du Front de Gôche,
pour mériter les gamelles du PS, se sont abstenus !
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Mer 20 Fév - 17:58

Front de Gauche - Page 11 Angersmaginfo-15fev2013

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Ven 22 Fév - 21:43

Communiqué de Nathalie Lefebvre, vice-présidente Front de Gauche de la Région P.A.C.A. déléguée aux Services publics et à la Démocratie de proximité, concernant le projet de loi relatif à l’Acte III de la décentralisation :

Décentralisation ou remise en cause des principes républicains ?

Alors que l’on pouvait s’attendre à une abrogation de la loi Sarkozy de 2010, on est en face d’un projet qui porte l’éclatement de l’égalité républicaine, qui changera profondément la nature même de notre République. Il marque une conception de l’Etat reconcentré sur ses missions régaliennes dans l’objectif d’une réduction des dépenses publiques et d’une intégration européenne accrue. On cache sous le terme d’efficacité la concentration des pouvoirs et sous celui de diversité l’inégalité et la mise en concurrence des territoires, pour lesquels la loi pourra être déclinée en modalités d’application différentes –à partir de critères « objectifs et
rationnels »( !). On remet en cause le principe constitutionnel de libre administration des collectivités et de l’absence de tutelle d’une collectivité sur une autre, notamment par l’instauration au niveau régional et départemental de divers schémas directeurs prescriptifs qui, par définition, s’imposeront. Les intercommunalités administrativement contraintes, ne s’appuyant pas sur un projet partagé, vont retirer aux communes leurs compétences et notamment la gestion de leur sol.
Les métropoles, dont celle imposée aux communes des Bouches-du-Rhône, finiront de signer la fin de la démocratie communale de proximité. La démocratie étant d’ailleurs la grande absente –et on le comprend aisément- du texte, comme l’est l’indispensable réforme fiscale. Il ne peut y avoir de décentralisation sans intervention citoyenne, sans écoute des élu-e-s locaux.
L’avenir de la République n’est pas l’affaire de quelques énarques ou de quelques élus, il est l’affaire de la Nation entière. Il serait bon que le gouvernement l’entende.

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Guide Miche en long de cuisine bourgeoise (suite)

Message  Roseau Ven 22 Fév - 22:29

Le parlementaire du FdG Le Hyaric, hiérarque du Peu ce feu...
fait chauffer les gamelles de la république, municipales et autres...
en s'adressant à Hollande au parlement européen

"Monsieur le Président, Monsieur le Président de la République,

Vous avez insisté, à juste titre, sur la nécessité d’une Europe solidaire et vous vous battez avec votre gouvernement contre une violente fracture, qui, en raison des politiques d’austérité, mine nos peuples. Le nombre de pauvres augmente de manière incessante et l’on est en train, aujourd’hui, de tenter de supprimer les crédits du Fonds européen d’aide aux plus démunis, alors qu’on donne des milliards aux banques. Ne croyez-vous pas nécessaire, par-delà le Conseil européen, de lancer un appel aux peuples européens pour que ce niveau d’aide alimentaire soit maintenu ?..."

Source: http://patricklehyaric.net/2013/02/20/compte-rendu-de-la-session-du-parlement-europeen-4-au-7-fevrier-2013/
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Sam 23 Fév - 20:09

Marine Le Pen est une menteuse Hélène Le Cacheux 23/02

Je viens de voir à la télévision, La rentière se pavaner devant Goodyear soit disant à la rencontre des salariés en difficultés dont elle serait l’unique représentante. A l’entendre, complaisamment relayé par les médias, le FN serait la seule force politique en France qui lutte contre la mondialisation pour empêcher les délocalisations qui jette dans la précarité les ouvriers de notre pays.

Menteuse ! Les médias ne font pas leur travail, ils relayent les « beaux discours » répondant à l’invitation de certaines personnalités politiques pour alimenter leurs journaux.

Pourtant, dans les Bouches-du-Rhône, les scores du FN sont plutôt élevés. On peut donc supposer qu’il y aurait des militants de ce parti qui écument les marchés et les entreprises en difficultés. Ben non, ils n’existent que parce que les médias en parlent…

Le FdG est à côté de tous les salariés en difficultés du département. Lyondell, Monoprix, Fralib, l’Hôpital Montperrin, Les centres mutualistes, Arkéma, La maison de retraite de Saint Chamas, La poste… Je n’ai jamais rencontré de militants Front national, Jamais.

Pire, lorsque la région a voté une subvention spéciale pour les salariés de Fralib afin qu’ils puissent financer une étude mettant en cause la validité économique du PSE d’UNILEVER pour une délocalisation en Pologne, les élus FN ont voté contre. Entendez bien, il s’agissait de voter une subvention pour empêcher une délocalisation engendré par la course au profit et les méfaits de cette Europe ultralibérale, Il s’agissait de sauver 182 familles qui ne souhaitent qu’une chose vivre et travailler dans leur pays. Le FN vote contre ! Et, leur « chef » se pavane devant les caméras à expliquer qu’elle est la seule à s’occuper des ouvriers en difficultés…

Menteuse ! Renseignez-vous mesdames et messieurs les journalistes quand vous répondez présents à une invitation à un show, faites votre travail !

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Lun 25 Fév - 14:40

Le Front de gauche uni derrière Luc Léandri 17/02

"Nous considérons que le retrait de la délégation qui vise l'un d'entre nous, vise l'ensemble de notre groupe". Le groupe du Front de gauche (1) à la Région fait front derrière Luc Léandri.

L'élu varois du Parti de gauche s'était vu retirer sa délégation "Handicap et dépendance" après avoir voté contre le budget présenté par Michel Vauzelle et son équipe en décembre dernier.

Gérard Piel, président du groupe Front de gauche à la Région, et Alain Bolla , responsable départemental du PCF, ont clairement affirmé leur soutien, à leur collègue, en sa présence, lors d'une conférence de presse à Toulon.

Après deux courriers adressés au président de la Région pour leur faire part de leur mécontentement face à ce qu'ils estiment être "une sanction politique", les élus demandent à Michel Vauzelle de revoir sa position. Laquelle, selon eux, découle d'une conception "présidentialiste de nos institutions".

"Ce qui va à l'encontre de la rénovation de la vie politique que doit porter la gauche, encore plus en situation de crise." Et les conseillers régionaux d'enfoncer le clou: "Le débat à gauche est un enrichissement et non une menace. Nous avons contribué à la victoire de la gauche que nous ne voulons pas voir sacrifier sur l'autel d'un prétendu "réalismepolitique" qui n'est que la reproduction des choix qui ont conduit notre pays dans l'impasse".

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Mar 26 Fév - 17:00

Au Front de gauche, Mélenchon et le PCF sur deux longueurs d'ondes électorales olivier BIFFAUD 17/02

C'est un secret de polichinelle : le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste (PCF) de Pierre Laurent n'ont pas la même stratégie électorale face au Parti socialiste. Mise en sourdine lors de la présidentielle de 2012, cette divergence va réapparaitre à l'horizon des municipales de 2014.

Le PG mise essentiellement sur la popularité de son leader et il attaque frontalement le PS, le PCF cherche à préserver sa présence dans les assemblées élues et il ménage son potentiel allié socialiste.

Côté pile, les deux partenaires du Front de gauche (FG) rivalisent dans la critique de la politique du gouvernement Ayrault, côté face, PG et PCF jouent au chat et à la souris, en évitant d'aborder ouvertement la question qui fâche : quelle stratégie de gauche adopter pour les prochains scrutins locaux ?

L'ancien candidat à l'Élysée de "la gauche de la gauche" a mis à profit le début de l'année 2013 pour se rappeler au bon souvenir de ses anciens amis socialistes. Saisissant l'opportunité du 50e anniversaire de la signature du traité de Gaulle-Adenauer entre la France et l'Allemagne, en janvier, Mélenchon a réactualisé sa métaphore sur Hollande "capitaine de pédalo".

Interrogé sur la couple franco-allemand par le quotidien gratuit Métro, le coprésident du PG avait indiqué : "Pour l'instant, dans le tandem, il y en a une [Angela Merkel] qui tient le guidon, la main sur le frein, et l'autre qui pédale. Hollande, il pédale. C'est tout ce qu'il a le droit de faire."

Le PCF ne veut pas brutaliser son puissant allié municipal

Spécialiste des attaques ad nominem le président de la République - après l'avoir été contre le candidat -, Mélenchon a fini par faire sortir les socialistes de leurs gonds : ils ont fait monter quelques "snippers" contre lui. Et le PS a fait comprendre au PCF qu'il serait bien inspiré de ce désolidariser de ce pilonnage.

De leur côté, les dirigeants communistes - qui n'ont pas de contentieux personnel avec Hollande - se gardent, dans la majorité de leurs interventions, de mettre en cause la personne du chef de l'État.

"L'heure est à la mobilisation des forces qui ont attendu un changement qui ne vient pas" ou "Nous n'acceptons pas la perspective de l'échec d'une politique de gauche" sont les formules qui reviennent le plus souvent dans le registre de leurs critiques des socialistes. En clair, rien qui ne puisse irrémédiablement porter à conséquence en vue des alliances municipales.

Ce souci de ne pas brutaliser inutilement son puissant allié, le PCF l'a montré à l'occasion de son 36e congrès, début février, en recevant avec tous les égards une délégation du PS conduite par le n° 2 du parti, Guillaume Bachelay, lors de ses travaux.

Mélenchon, combien de divisions face au PCF ?

Alors que Mélenchon assistait aussi à ce congrès, Bachelay, député socialiste de Seine-Maritime, avait lancé à l'adresse de ses hôtes : "Nous avons une culture commune de gestion des collectivités locales. Il serait dommageable de brader ce qui marche. Il faut s'inspirer de ce qui marche au plan local pour l'appliquer au plan national". L'assertion avait le mérite de la clarté.

La stratégie de rupture développée par le "copatron" du PG a-t-elle une chance face à l'histoire des alliances chaotiques mais multi-décennales entre socialistes et communistes dans des centaines de villes ? Au-delà des parcours individuels et des inimitiés personnelles, comment s'explique le choix de Mélenchon ?

Que pèse le PG face au PCF ? En juillet 2012, le premier revendiquait 12.000 adhérents. Lors de son dernier congrès (février 2013), le second en annonçait 129.125, soit dix fois plus. Il est probable que la moyenne d'âge au PG est plus basse qu'aux PCF où les moins de 25 ans représentent 8,66% de la troupe, selon les chiffres officiels.

Ce déséquilibre militant est aussi patant sur le terrain de la représentation électorale. Le parti de Laurent dispose de 235 conseillers généraux, celui de Mélenchon de 13 dont 2 conseillers de Paris. Le PCF a 94 conseillers régionaux contre 17 pour le PG.

Le PG n'a pas grand chose à perdre aux municipales

Côté parlementaires, il y a 9 députés communistes parmi les 15 que compte le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR); le seul député mélenchoniste, Marc Dolez, a quitté le Parti de gauche, en décembre, pour désaccord politique avec... Mélenchon. Au Sénat, les communistes ont 19 représentants et le PG, aucun. Enfin, le député européen Mélenchon côtoie 3 communistes français au parlement de Strasbourg.

Quant à l'implantation municipale, le PG fait encore moins le poids ! S'il dispose d'élus au sein des conseils locaux, il ne dirige que 8 communes de plus de 3.500 habitants. Face à lui, le PCF a une allure de mastodonte : 28 villes de plus de 30.000 habitants et 50 villes de 10.000 à 30.000 âmes ont "un maire communiste ou partenaire", selon la terminologie utilisée par le journal l'Humanité. Le total des communes dirigées par le PCF atteint 791.

A cette aune, Mélenchon n'a pas grand chose à perdre aux élections municipales, contrairement à Laurent qui est dans une logique d'alliance avec les socialistes. A cet égard, il faudra observer avec attention la tactique du PCF à Paris - la conservation de la capitale est un enjeu emblématique pour la gauche - alors que le PG, via son coprésident, a déjà annoncé qu'il présentera des listes autonomes.

Interrogé le 7 février dans l'Humanité sur le scrutin européen à la proportionnelle de 2014 - le seul qui intéresse vraiment Mélenchon car c'est celui où il pourrait briller -, le secrétaire national du PCF avait déclaré : "Un mot avant de répondre sur les échéances de 2014. Rien ne serait plus dangereux que d'enjamber 2013". Ce message municipal est-il arrivé jusqu'aux oreilles de l'ancien candidat du Front de gauche à la dernière présidentielle ?

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty A dégueuler de gauche à droite

Message  Roseau Jeu 28 Fév - 23:34

Hier à l'assemblée, le Front de Gôoche a réaffirmé,
avec les socialos et la droite, sa soumission à l'impérialisme France à fric:
« Nous avons soutenu l’intervention française au Mali »,
a affirmé le député FdG Asensi.
Roseau
Roseau

Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  nico37 Dim 3 Mar - 17:12

Le Front de gauche, " un front uni qui parle de plusieurs voix " 01/03

Alors que le ton monte entre certains communistes et des membres du Parti de gauche, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, revient, pour leJDD.fr, sur les relations au sein du Front de gauche. Après une "belle victoire" sur l'amnistie sociale au Sénat, il appelle le gouvernement à "changer de cap". Il juge notamment que "l'action d'Arnaud Montebourg brille pour l'instant par son inefficacité."

Le Sénat a adopté la proposition de loi d'amnistie sociale déposée par le groupe CRC. Une satisfaction ?

C'est une belle victoire et un point marqué par tout le Front de Gauche. Nous portions cette revendication depuis la victoire de François Hollande et nous avions regretté, contrairement à toutes les traditions de la gauche, qu'une loi d'amnistie ne soit pas votée au début de la session parlementaire. L'initiative de notre groupe au Sénat a permis que cette discussion s'enclenche et débouche sur la loi d'amnistie. Elle couvre largement les condamnations dont ont été victimes les syndicalistes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Plusieurs amendements socialistes ont quand même restreint le champ d'application du texte… Certains parlent d'une loi a minima.

Mercredi j'ai reçu beaucoup de SMS de syndicalistes concernés et je crois que c'est tout sauf une loi a minima. Les militants pour le droit au logement restent concernés mais pas ceux pour les droits des migrants ou la défense de l'environnement. Nous le regrettons. La proposition va continuer son chemin à l'Assemblée, donc nous allons essayer de convaincre pour avoir une amnistie complète. Mais c'est d'ores et déjà un beau signal envoyé aux syndicalistes.

Ces derniers jours, notamment sur ce texte, Jean-Luc Mélenchon avait vivement critiqué le gouvernement et François Hollande. "Ceux qui ne votent pas la loi ne sont pas de gauche, mais des suppôts du Comité des Forges, du Medef et du CAC 40." Vous partagez ces propos ?

Après le vote de mercredi, j'ai surtout envie de souligner que ce point gagné a été marqué par toutes les forces du Front de Gauche. Par Jean-Luc Mélenchon, par moi-même, par notre groupe de sénateurs. Chacun, à sa manière, a contribué à ce succès. Toutes les autres polémiques ne m'intéressent pas.

Dans un entretien à Libération, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, estimait qu'il ne fallait pas " emprunter le chemin de la menace, mais celui du rassemblement de la majorité sénatoriale de gauche " . N'y a-t-il pas une différence d'attitude politique entre PCF et le Parti de Gauche ?

Ce n'est pas la première fois qu'il y a une différence de ton entre Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent ou un autre dirigeant du Front de Gauche. La force du Front de Gauche est d'être un Front qui sait faire vivre sa diversité. Notre diagnostic de la politique gouvernementale est unanime. J'ai toujours insisté sur la nécessité de faire prévaloir une démarche de rassemblement. Il faut tendre la main vers ceux qui, à gauche, peuvent partager notre diagnostic. Mais ceux qui pensent que nous allons laisser filer ou détricoter l'acquis unitaire du Front de gauche se trompent. C'est un Front uni qui parle de plusieurs voix.

Vous faites un bilan négatif du début de mandat de François Hollande ?

Evidemment. Sur le dossier qui préoccupe le plus les Français, le chômage, on voit bien que nous sommes sur une pente négative. Avec les moyens mis en œuvre actuellement, il n'y aura pas d'inversement de la courbe du chômage dans l'année. Tant que nous ne tournerons pas le dos au chemin de l'austérité qui est pris, nous ne parviendrons pas à cet objectif. Le chômage alimente les déficits des comptes publics. Sans relance sérieuse de la politique d'emploi, nous serons dans un engrenage infini de déficits et d'austérité. C'est ce qui se passe dans les autres pays européens. Le cadre de la politique gouvernementale doit être changé d'urgence.

Dans une note de bilan de mandat, André Chassaigne listait les points négatifs, mais aussi positifs. Plutôt qu'être dans la critique permanente de l'action, ne faut-il pas accorder quelques satisfécits ?

Depuis le premier jour, nous sommes dans la proposition. A aucun moment, nous avons critiqué une mesure, sans en proposer une autre à la place. Mais les propositions alternatives sont balayées d'un revers de main, au nom du dogme selon lequel il n'y aurait qu'une politique possible : celle préconisée par la Commission européenne. On sait où ça mène, on vient de le voir en Italie. Maintenant, heureusement qu'en neuf mois de gauche il y a eu quand même quelques toutes petites avancées dans certains domaines, notamment le logement. Ça ne relève pas d'un exploit pour un gouvernement de gauche.

Jean-Marc Ayrault a installé mercredi la commission " pour l'avenir des retraites " , chargée de proposer des pistes dans un délai de trois mois. Est-ce que vous comprendrIez si la gauche désindexait les pensions ou augmentait la durée de cotisations ?

Non, absolument pas. Ce sont exactement les pistes qui ont été empruntées par Nicolas Sarkozy, et dont tout le monde constatent aujourd'hui qu'elles ont dégradé la situation des retraités et n'ont en rien solutionné le problème de financement des régimes. Est-ce que nous allons nous décider à mener une politique d'emploi et de recul du chômage qui remette au travail - et donc fournisse des ressources au système - tout ceux qui en sont privés? L'origine de la dégradation des comptes des retraites, c'est le chômage et la précarité.

Ce serait un casus belli si le gouvernement allait dans ce sens-là ?

Nous étions dans la rue aux côtés des salariés à l'époque de Nicolas Sarkozy. Pourquoi est-ce que, parce que le PS est au gouvernement, il faudrait accepter aujourd'hui ce que nous avons refusé ensemble hier ? Si la majorité des Français ont poussé la droite hors du pouvoir, c'est précisément pour changer de cap. Il serait invraisemblable à mes yeux que la gauche, deux ans après, emprunte la même voie.

Que pensez-vous de l'action d'Arnaud Montebourg ?

Ce n'est pas une question personnelle. L'action d'Arnaud Montebourg brille pour l'instant par son inefficacité. Tout simplement parce que le gouvernement dont il est membre refuse d'aller au bout d'une démarche qui consisterait à faire reculer le pouvoir des actionnaires dans les grandes entreprises qui licencient. Les impasses de la politique actuelle devraient faire réfléchir les ministres et les faire mettre en œuvre d'autres réformes. Je ne désespère pas d'être entendu.

Quel est l'objectif affiché par le PCF pour les prochaines municipales de 2014 ?

Ce sont des élections qui sont extrêmement importantes. Beaucoup de l'avenir de notre société et de notre conception de la solidarité se joue au plan local. Notre objectif est double. D'abord, empêcher que la droite et l'extrême droite - qui seront in fine alliées dans ces élections - conquièrent des villes. Nous allons aussi préparer ces élections avec l'ambition de conserver les positions qui sont les nôtres, mais aussi de les élargir.

Le PG, pour des questions de visibilité, aimerait des listes autonomes FDG dans toutes les grandes villes. Le PCF est-il sur la même ligne ?

Si nous sommes d'accord sur l'objectif que je viens d'énoncer, se pose ensuite des problèmes de tactiques électorales liées au mode de scrutin, à la fois majoritaire et proportionnel à deux tours. Cela suppose des alliances pour conquérir des majorités. On peut aller à ces alliances avec des listes autonomes au premier tour ou avec des listes de rassemblement dès le premier tour. Les deux cas de figures sont possibles et nous n'en écartons aucun. Il y a déjà eu des situations diverses sur le plan national dans les échéances précédentes, il y en aura peut-être encore en 2014.

Il peut y avoir dès le premier tour des alliances avec le PS dans certaines villes ?

En tout cas, dans les villes qui sont aujourd'hui dirigées par un maire communiste, c'est ce que nous proposerons. Et je crois que c'est ce que nous proposerons aussi dans les villes dirigées par un élu Front de gauche, qu'il soit communiste ou d'une autre formation du Front de gauche. Dans beaucoup des autres villes, c'est une hypothèse que nous n'écartons pas, à condition que notre place soit respectée et que les objectifs qui figurent dans le programme municipal nous conviennent.

Peut-il y avoir des listes PCF ou PG - et non Front de gauche - en fonction des villes ?

Mon ambition est de travailler à ce que le Front de gauche aille dans chaque ville avec une stratégie unitaire.

La même année se tiendront les européennes. Quel est l'objectif ?

Nous irons à la bataille avec un objectif de rupture très clair. Nous ne pouvons pas continuer à nous enfoncer dans la ligne fixée par les pactes budgétaires européens successifs qui conduisent à l'échec et à l'échec de la gauche. Nous travaillons en cela à l'intérêt de la gauche. Nous ne voulons pas de l'explosion ou de la dissolution de l'Europe. Nous voulons une autre Europe qui retrouve le chemin de la solidarité et du progrès social.

Souhaitez-vous que Jean-Luc Mélenchon se représente aux européennes? Pourrait-il être en tête d’une liste nationale si le mode de scrutin actuel est modifié ?

Les cinq députés européens du Front de gauche ont, s'ils le souhaitent, vocation à se représenter. Jean-Luc à toute sa place à la tête de ce combat. S'il existe une liste nationale, ce sera évidemment une des possibilités. Si nous sommes dans des listes par régions, il sera à la tête d'une de ces listes. Nous donnerons de toute façon un caractère national et européen à cette bataille.

Mélenchon bout " à 2.000°C " 03/03

L'entourage de Jean-Luc Mélenchon se montre de plus en plus critique sur le PCF. ""Le PC était spécialement mou. Il ne foutait rien", dit un des proches du leader du Front de gauche.

La sortie musclée de Mélenchon contre le PS à propos de l’amnistie des syndicalistes n’a pas plu au PCF, qui l’a fait savoir. "Nous ne sommes pas le front des bonnes manières", rétorque Mélenchon.

"Le PC était spécialement mou. Il ne foutait rien. On a décidé de faire monter la température à 2.000°C", poursuit un de ses proches. Qui ajoute, en épargnant seulement Pierre Laurent et Marie-George Buffet : "La question, au PC, c’est comment on se débarrasse de Jean-Luc, qui nous empêche de profiter de la vie. C’est le courant “ Sauvons nos places ”.

nico37

Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  Copas Lun 4 Mar - 0:31

Ca chauffe entre ceux qui veulent aller à la bouffe tout de suite et ceux qui veulent y aller quand le cassoulet sera plus copieux.

JLM joue un coup plus loin d'une direction du PC. La situation est logiquement plus tendue.

C'est un peu le cas à différents niveaux du FdG entre la GA qui passe une interview d'une dirigeante de Sinistra Critica (refus de participation à la liste "Revolution civile et appel à l'abstention), pendant que JLM glorifie la liste Révolution civile qui sanctionne une alliance entre PRC, PDCI, les verts et deux partis de droite libéraux faisant de la retape sécuritaire. 5 partis pour moins de 2%.

Ca fait moins riche que Syriza mais la question italienne est un vrai caillou dans la chaussure du FdG.

Ensuite, la situation dans une grande ville française où la GA se fait claquer la porte par le PC qui va avec le PS aux municipales, laquelle GA se met à demander alliance au NPA.... Tout ça pour ça des unitaires pas sectaires...

Le vide stratégique demeure dans le FdG .
Copas
Copas

Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010

Revenir en haut Aller en bas

Front de Gauche - Page 11 Empty Re: Front de Gauche

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 11 sur 40 Précédent  1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum