Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Pas très reluisant tout cela et exprime bien ce que fut la création du FdG : Un contrefeu pour occuper le terrain , barrer la route à des forces politiques type NPA, indépendantes des institutions de l'appareil d'état et des alliances avec les partis de la bourgeoisie.nico37 a écrit:Le Front de gauche et « le contrat de majorité » 21/09
Nicolas Mayer-Rossignol, pressenti pour prendre la succession d’Alain Le Vern au conseil régional, va sans doute devoir recoller les morceaux de la majorité régionale, en l’occurrence avec les élus du Front de gauche, qui, selon l’actuel président de Haute-Normandie, se seraient eux-mêmes mis hors de la majorité en n’assistant pas aux réunions et en se désolidarisant de certaines délibérations. Les élus du Front de gauche et le PS devraient se rencontrer très prochainement pour évoquer l’avenir, à commencer par l’élection du nouveau président, fixée au 14 octobre.
« Nous avons eu des différends politiques avec Alain Le Vern, souligne Céline Brulin, mais nous avons un contrat de majorité issu des élections de 2010 et qui lie les différentes composantes de cette majorité. Nous sommes toujours en phase avec ce contrat. » Selon l’élue, qui se prépare à se présenter aux municipales à Bolbec, l’arrivée d’un nouveau président à la Région doit être l’occasion d’instaurer une « nouvelle manière de diriger la Région et d’apporter un autre souffle démocratique ».
La permanence des alliances sordides, par contrat, avec le PS, de la force la plus importante du FdG , le PCF, sans que dans ce parti ne s’élève une tempête de protestations, est une terrible leçon de choses.
Le FdG a retardé l'expression d'une opposition résolue à la bourgeoisie et ses gouvernements. Les groupes et partis entrés dans le FdG doivent en tirer toutes leçons utiles et sortir au plus vite de ce piège.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Histoire des FDG & autonomie
Ariane (WALTER) propose d'ecrire un livre sur les Municipales 2014. Il existe de sa part une veritable intuition a proposer cette entreprise, tant a ete remis en cause, du jour au lendemain, le cours des choses jusque la "normal", routinise, vecu comme allant de soi, banal : avec son cortege oblige de negociations PC/PS, qui existe dans le paysage politique depuis 1972, date de signature du Programme Commun. En effet, a compter de cette date, la vie des cellules communistes, jusque la florissante, a ete remplacee par des negociations d'appareils au niveau departemental, a l'occasion des Municipales. Jean-Pierre COMBES, vieux militant communiste ( ce mot n'a rien de pejoratif, au contraire ! La memoire des vieux militants PC, PSU, est extraordinaire, vous apprenant des bijoux, qu'on ne trouve jamais dans les livres d'Histoire !) m'a raconte cet episode decisf de la vie du Parti Communiste. Or, 40 ans plus tard, sans vergogne, voilà les anti alliances avec le PS, en particulier une bande d'enerve(e)s'sur Facebook, remet en cause brutalement ce vieux systeme d'alliances, renverse la table des negociations, criant a l'imposture...
C'est cette histoire que je souhaite raconter. ATTENTION : les mots qui suivent n'ont pas statut d'histoire officielle : je raconte juste mon histoire, telle que je l' ai vecue. Ce texte n'est qu'une contribution a la grande Histoire que racontera un jour Ariane. A charge, pour les autres de raconter leur propre recit, leurs propres combats, afin d'ecrire l'histoire plurielle de notre combat antiliberal. Je suis moi, sans retour ni consignes, c'est ce que je sais faire de mieux. Ma parole n'engage que moi.
Reprenons le fil des evenements, essayons de comprendre comment une critique du PS, parti de droite, idee jusque la partagee par une poignee de militants FDG ( une idee MINORITAIRE), reprise par JLM, accede au statut d'idee MAJORITAIRE, s'imposant aussi aux dirigeants solferiniens et communistes.
1)- Pendant la campagne presidentielle de 2012, mon vieux pote en politique de toujours, Michel RENARD, militant communiste d'Albi monte au creneau, defendant inlassablement l'idee de ne jamais faire des alliances avec le PS.
Sans jamais ecouter les critiques, inlassablement, il conteste le choix de JLM d'appeler, des le debut de la campagne, a voter PS au second tour. Son argument est simple : Le PS est un parti liberal de droite. Appeler a voter pour lui est contraire au projet de rupture au liberralisme, qui a preside a la redaction du programme FDG. La premiere année du gouvernement HOLLANDE confirme le virage liberral du PS, passe plus a droite que la droite. Le point de vue de Michel est d'abord tres minoritaire : mais l'accueil que lui font les militants FDG est fait d'intérêt, de curiosite, pour ses analyses. Comme il me l'a explique, en discutant (pacifiquement) avec les uns et les autres, son point de vue est de plus en plus partage, tout en restant minoritaire.
2)-L'article de Frederic LORDON "Le balai comme la moindre des choses" ( 12 avril 2013).
F. LORDON est un fou de politique, comme le rappelle son dernier entretien sur MEDIAPART. Cela peut surprendre, de la part d'un economiste, qui milite a ATTAC, organisation officiellement apolitique. Ses analyses poitiques s'appuient sur la methode preconisee par Pierre BOURDIEU, la celebre deconstruction socio historique. Jamais l'analyse bourdieusane n'aura ete utilisee aussi judicieusement, pour comprendre le champ politique francais de 2013. Dans son article "le balai comme la moindre des choses", l'auteur pointe "l'impressionnante continuite qui va de SARKOSY a HOLLANDE" (sic), dans la defense du liberalusme comme seul horizon indepassable. Il note aussi "le changement d'alliances de classes"(sic) opere par les solferiniens "entres dans la collaboration avec le capital"(sic). Il y va au lane_flammes contre de gouvernement "decompose de panique, au moindre haussement de voix des "entrepreneurs", pas des patrons, nuance !!! Qui "s'imagine n'avoir plus, comme planche de salut, que de se jeter dans les bras des employeurs"(sic). Et contre AYRAULT, "se rendant, tel un bourgeois de Calais, a l'universite d'ete du MEDEF"(sic). Un texte majeur, que je vous recommande chaudement de relire...Cet article est tres commente, en particulier, par les militants du FDG/facebookiens. La (belle) mobilisation du 5 mai 2013 au metro Bastille, en particulier, contre l'austerite, et qui rassemble 150 000 personnes, est un enorme succes.
3)- L'article de Nath UHL,militant reconnudu PG, " Le FDG a la croisee des chemins " :
Nath UHL (si, si !)Publie un article dans Politis, intitule "Le FDG a la croisee des chemins". Il y explique ceci : si le FDG ne monte pas dans les sondages, c'est qu'il est peu lisible pour les gens, se voulant un parti vraiment a gauche, appelant a voter PS au second tour. Il preconise une strategie du FDG, fondee sur la seule autonomie, le retour au programme du FDG, tel que nous l'avons "vendu" au cours de la Presidentielle 2012. Tres modestement, j'approuve totalement son analyse, preconisant le Programme, le Programme, le Programme, a condition d'y ajouter de solides propositions de lutte contre le chomage et l'austerite. Je sais, par Jacques Genereux, que JLM est d'accord avec cette idee. On voit comment une idee au depart, profondement MINORITAIRE, parvient, des le mois de juillet 2013, a un certain statut MAJORITAIRE, a l'interieur du PG. Fin de la premiere partie : demain, nous analyserons la guerre sur Facebook entre les pro et les anti alliances.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
nico37 a écrit:Histoire des FDG & autonomie
Ariane (WALTER) propose d'ecrire un livre sur les Municipales 2014. Il existe de sa part une veritable intuition a proposer cette entreprise, tant a ete remis en cause, du jour au lendemain, le cours des choses jusque la "normal", routinise, vecu comme allant de soi, banal : avec son cortege oblige de negociations PC/PS, qui existe dans le paysage politique depuis 1972, date de signature du Programme Commun. En effet, a compter de cette date, la vie des cellules communistes, jusque la florissante, a ete remplacee par des negociations d'appareils au niveau departemental, a l'occasion des Municipales. Jean-Pierre COMBES, vieux militant communiste ( ce mot n'a rien de pejoratif, au contraire ! La memoire des vieux militants PC, PSU, est extraordinaire, vous apprenant des bijoux, qu'on ne trouve jamais dans les livres d'Histoire !) m'a raconte cet episode decisf de la vie du Parti Communiste. Or, 40 ans plus tard, sans vergogne, voilà les anti alliances avec le PS, en particulier une bande d'enerve(e)s'sur Facebook, remet en cause brutalement ce vieux systeme d'alliances, renverse la table des negociations, criant a l'imposture.../.....
Vont lui faire avaler un bol de cyanure à Ariane, surtout si elle perd le fik...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Mélenchon / PCF : la double impasse du FdG
Mélenchon / PCF : la double impasse du Front de Gauche
Romain Lamel
Source: http://www.ccr4.org/Melenchon-PCF-la-double-impasse-du-Front-de-Gauche
Le Front de Gauche est en crise depuis la fin de l’été depuis que ses deux leaders se sont affrontés par médias interposés avec les élections municipales en toile de fond. Quels objectifs politiques nourrissent les uns et les autres ? Et quelles impasses offrent-ils les uns et les autres au légitime mécontentement populaire contre la politique pro-patronale du gouvernement Hollande ? Où sont les intérêts des travailleurs dans ces calculs mesquins pour préserver leurs boutiques électorales respectives ?
La fin de l’été a été rude pour le Front de Gauche, alors que Jean-Luc Mélenchon mettait en cause à juste titre la lepénisation de Manuel Valls, le secrétaire national du Parti Communiste Français, Pierre Laurent s’est chargé de jouer les chevaliers servant du ministre de l’Intérieur en appelant à refuser « la provocation et l’invective ». Amabilité à laquelle le leader du Parti de Gauche a répondu en déclarant « On ne gagne rien au rôle de tireur dans le dos ». Derrière ces petites phrases, il existe une crise plus profonde au sein du Front de Gauche à propos de la politique à suivre lors des prochaines élections municipales, une question lancinante qui tiraille le Front de Gauche depuis un an et demi : opposition ou soutien au gouvernement Hollande ? Ce dilemme ne veut être tranché ni par Jean-Luc Mélenchon, ni par le PCF qui propose l’un et l’autre une impasse politique aux secteurs avancés des classes populaires qui cherchent une issue aux contre-réformes du gouvernement PS-EELV. Dans ces divergences stratégiques, ce sont les calculs politiciens qui priment sur les intérêts des travailleurs.
Des alliances à géométrie variable
Pourtant, un espace politique existe pour ce mécontentement. Selon un sondage YouGov de juin 2013, le Front de Gauche obtiendrait 15 % aux prochaines élections européennes de juin à égalité avec le Parti Socialiste. Mais avant les élections européennes, il y a en mars les élections municipales. Huit semaines séparant les deux scrutins, un même discours doit être tenu lors des deux échéances. Jean-Luc Mélenchon qui souhaite être réélu en juin prochain est conscient de cette nécessité, dans un entretien à la revue Regards : « Peut-on imaginer que nous fermions la boutique Front de Gauche jusqu’en avril pour la rouvrir au moment des européennes en mai. Faudra-t-il la refermer de nouveau en 2015 lors des élections pour les conseillers territoriaux ? » et de conclure : « La question est de savoir si le Front de Gauche s’assume comme une alternative ». Si les bisbilles sur ces élections ne remettent pas en cause le projet structurel du cartel électoral de type réformiste anti-libéral, ces divergences stratégiques sont des obstacles conjoncturels non négligeables.
La question des municipales est épineuse au Front de Gauche. Si on sait d’ores et déjà que le Front de Gauche sera autonome au 1er tour dans des villes comme Pau ou Tarbes et même comme Carcassonne où les alliances PCF / PS étaient jusqu’alors la règle, d’autres grandes villes symboliques sèment la zizanie entre le Parti de Gauche et le PCF. Ainsi, des négociations entre le PCF et le PS sont avancées à Evry, la ville de Manuel Valls, à Nantes, celle de Jean-Marc Ayrault, à Lyon ou à Toulouse. La querelle la plus symbolique a lieu dans la capitale où le PCF semble prêt à s’allier avec le parti présidentiel sous réserve d’obtenir une vingtaine de conseillers de Paris éligibles alors même que des négociations sont encore en cours avec le Parti de Gauche. Pourtant, le discours de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, ne diffère pas de la ligne politique gouvernementale de l’austérité généralisée. Ainsi, concernant les Roms, elle cède au racisme ambiant et considère à l’image des politiques que mènent Manuel Valls depuis le ministère de l’Intérieur que « Paris ne peut pas être un campement géant » et le service des urgences de l’Hôtel-Dieu est menacé de fermeture par la municipalité obéissant aux injonctions nationales de restrictions budgétaires dans tous les services publics [1].
Face aux caméras, sachant sa survie politique à ce prix, Jean-Luc Mélenchon ne tarit pas d’éloges sur Pierre Laurent, redevenu un « excellent camarade », Ian Brossat, le chef de file du PCF à Paris, un « magnifique camarade » ou sur le rendez-vous annuel du PCF, la fête de l’Humanité, déclarant ainsi au Talk Orange – Le Figaro du 13 septembre dernier, « Je suis chez moi à la fête de l’Huma » « c’est une ambiance extraordinaire de fraternité et de chaleur » ou « je suis magnifiquement accueilli par la direction de la fête ». Mais, par-delà les apparences médiatiques, une lutte a déjà commencé où Jean-Luc Mélenchon tente de s’appuyer sur les nombreux communistes favorables à l’autonomie ou sur les sept des neuf composantes du Front de Gauche qui ont déjà statué en faveur de l’autonomie au 1 tour à l’égard du PS dans toutes les municipalités de plus de 20 000 habitants. Ces composantes sont néanmoins extrêmement inégales. Hors du PG et du PCF, aucune n’a de poids politique majeur. A l’intérieur même de ces deux composantes principales entre la petite dizaine de milliers d’adhérents au PG et les 70 000 votants aux dernières consultations internes du PCF, le rapport de forces est déséquilibré. Si le PG dispose d’une figure médiatique à la notoriété inégalée en la personne de Jean-Luc Mélenchon, il ne dispose ni de la force militante, ni des finances du PCF.
Les deux faces d’un même opportunisme
Aujourd’hui, le discours de Jean-Luc Mélenchon reprend largement les arguments qu’utilisaient l’extrême-gauche à l’égard de la Gauche Plurielle, lorsqu’il déclare au magazine Regards « On ne peut pas manifester le samedi contre la politique du gouvernement et voter le dimanche pour un de ses ministres » [2] ou encore lorsqu’il reproche à Pierre Laurent d’être dans l’ « illusion sur le point où en sont arrivés les socialistes, il ne s’est pas rendu compte de l’ampleur de la glissade qui n’est pas conjoncturelle ». Si Jean-Luc Mélenchon reprend volontiers notre rhétorique pour mieux souligner les contradictions manifestes de son allié communiste, nos objectifs continuent de diverger. Cette radicalité s’explique par une implantation territoriale faible. Si le Parti de Gauche adopte un langage de rupture pour cet élection, c’est qu’il a, à la différence du PCF, très peu d’élus locaux à perdre et peu de militants reconnus susceptibles d’obtenir un poste de maire, d’adjoint au maire ou même de simple conseiller municipal. En revanche, l’ancien candidat à l’élection présidentielle définit l’enjeu essentiel de ces élections municipales de « commencer à poser les jalons d’une majorité alternative » et espère pour cela, dès le 1 tour, des listes communes avec Europe Ecologie – Les Verts, autre parti membre de la coalition gouvernementale. Des accords sont en vue dans une ville comme Grenoble par exemple. L’objectif de l’autonomie à l’égard du Parti Socialiste n’est pas celui de construire une opposition susceptible de mobiliser les classes populaires mais de déplacer à gauche le curseur à l’intérieur de l’actuelle majorité présidentielle dans la droite lignée de sa proposition de devenir le Premier Ministre de François Hollande et d’apparaître ainsi, aux yeux du PS, comme le recours de « gauche » devant le fiasco des élections locales.
La démarche du PCF est très différente. Il dirige aujourd’hui encore entre 700 et 750 municipalités et compte près de 7 000 élus locaux. En Île-de-France, par exemple, le PCF, dirige des communes représentant près de 13 % de la population régionale. En dépit de son affaiblissement, ce parti demeure en nombre d’élus, la troisième force politique française derrière le PS et l’UMP. Les reversements des indemnités de ces milliers d’élus locaux représentent la moitié du budget du PCF. L’enjeu est donc de taille pour le parti de Pierre Laurent, en terme de poids politique comme en sources de revenus pour le fonctionnement interne de l’organisation. Nombre de militants sont légitimement attachés à ces municipalités où au niveau local, des militants PCF essaient de limiter les dégâts sociaux de la crise et des politiques gouvernementales. Pour sauver ces municipalités et ce réseau d’élus locaux, le PCF justifie toutes les alliances les plus opportunistes avec le PS. Mais, ces « Unions de la Gauche » apparaissent comme un soutien à la politique pro-patronale du gouvernement et contribuent à écœurer et démoraliser davantage les travailleurs qui lui faisaient confiance. Ainsi, son nombre de maires se réduit à chaque scrutin comme peau de chagrin. Sa stratégie de subordination à l’égard du Parti Socialiste s’explique par cette volonté de négocier un recul programmé. Certains responsables PCF explique d’ailleurs les alliances dès le 1erer tour avec le PS dans certaines grandes villes comme une condition du soutien du parti présidentiel dans les mairies qu’il dirige. Ce calcul politicien n’est cependant même pas de nature à amadouer les appétits du PS qui a déjà décidé de présenter des candidats à Villetaneuse, Montreuil, La Courneuve et Saint-Denis où les militants socialistes vocifèrent des slogans réactionnaires du type « Les communistes, ça suffit ! ».
Les calculs tactiques d’une ou l’autre des principales tendances du Front de Gauche sont très éloignés des préoccupations des classes populaires dont les poches ont été vidées par le pacte de compétitivité, les licenciements facilités par l’accord national interprofessionnel et les retraites hypothéquées par la réforme en préparation. Les choix opérés par le Front de Gauche, qu’il s’allie à l’une des composantes de la majorité gouvernementale pour sauver quelques mairies ou qu’il s’allie à l’autre pour quémander une réorientation de la majorité, ne sont pas en mesure de capitaliser le mécontentement réel des classes populaires et d’incarner une opposition résolue au gouvernement Hollande. Les uns et les autres fusionneront leurs listes avec le Parti Socialiste au soir du premier tour parce qu’ils n’imaginent pas sérieusement construire une alternative sans lui. Au soir du 1er tour des élections présidentielles, Jean-Luc Mélenchon déclarait qu’il fallait voter Hollande et « ne pas traîner les pieds, mobiliser comme s’il s’agissait de (lui) faire gagner (lui)-même l’élection présidentielle ». Il s’estime aujourd’hui un « ayant-droit » de la majorité présidentielle, un « ayant-droit » auquel le PS n’apporte strictement aucun égard, ni infléchissement de la ligne politique. Pourquoi la stratégie qui n’a pas marché hier pourrait fonctionner aujourd’hui ? Le navire du Front de Gauche n’a pas fini de tanguer sous l’effet de ses contradictions, mais la même volonté au pouvoir dans le cadre d’une majorité de la gauche parlementaire continuera de souder l’équipage. Au moment où le gouvernement multiplie les attaques, il serait nécessaire d’organiser le mécontentement plutôt que de rechercher telle ou telle autre alliance opportuniste avec les partis qui gouvernent le pays dans les intérêts du patronat et finalement de déboussoler les travailleurs qui pourraient leur faire confiance.
Ces atermoiements sont riches d’enseignements pour notre propre parti. Ce n’est pas sur une union électoraliste floue arguant une certaine autonomie à l’égard du PS, sans délimitation stratégique que l’on construit une organisation politique durable. A cet égard, les politiques du NPA d’alliances ouvertes au Front de Gauche et à Europe Ecologie – Les Verts à Poitiers ou jusqu’au propre Parti Socialiste à Cavaillon s’inscrivent dans une même démarche électoraliste qui mène à la même impasse. L’indépendance du Parti Socialiste, un parti qui attaque tous azimuts depuis plus d’un an, est indispensable au 1er comme au 2ème tour.
25/09/13
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[1] Le PCF a voté en Conseil municipal pour le Plan Local d’Urbanisme qui permet la fermeture du service des urgences.
[2] Ce type de phrases était souvent employé de 1997 à 2002 par les militants LO ou LCR face aux ministres PCF qui mettaient en œuvre la privatisation de France Télécom ou d’Air France contre laquelle résistait les militants PCF au sein des entreprises ou face aux ministres de l’aile gauche du PS tel le ministre délégué à l’Enseignement professionnel, Jean-Luc Mélenchon.
Romain Lamel
Source: http://www.ccr4.org/Melenchon-PCF-la-double-impasse-du-Front-de-Gauche
Le Front de Gauche est en crise depuis la fin de l’été depuis que ses deux leaders se sont affrontés par médias interposés avec les élections municipales en toile de fond. Quels objectifs politiques nourrissent les uns et les autres ? Et quelles impasses offrent-ils les uns et les autres au légitime mécontentement populaire contre la politique pro-patronale du gouvernement Hollande ? Où sont les intérêts des travailleurs dans ces calculs mesquins pour préserver leurs boutiques électorales respectives ?
La fin de l’été a été rude pour le Front de Gauche, alors que Jean-Luc Mélenchon mettait en cause à juste titre la lepénisation de Manuel Valls, le secrétaire national du Parti Communiste Français, Pierre Laurent s’est chargé de jouer les chevaliers servant du ministre de l’Intérieur en appelant à refuser « la provocation et l’invective ». Amabilité à laquelle le leader du Parti de Gauche a répondu en déclarant « On ne gagne rien au rôle de tireur dans le dos ». Derrière ces petites phrases, il existe une crise plus profonde au sein du Front de Gauche à propos de la politique à suivre lors des prochaines élections municipales, une question lancinante qui tiraille le Front de Gauche depuis un an et demi : opposition ou soutien au gouvernement Hollande ? Ce dilemme ne veut être tranché ni par Jean-Luc Mélenchon, ni par le PCF qui propose l’un et l’autre une impasse politique aux secteurs avancés des classes populaires qui cherchent une issue aux contre-réformes du gouvernement PS-EELV. Dans ces divergences stratégiques, ce sont les calculs politiciens qui priment sur les intérêts des travailleurs.
Des alliances à géométrie variable
Pourtant, un espace politique existe pour ce mécontentement. Selon un sondage YouGov de juin 2013, le Front de Gauche obtiendrait 15 % aux prochaines élections européennes de juin à égalité avec le Parti Socialiste. Mais avant les élections européennes, il y a en mars les élections municipales. Huit semaines séparant les deux scrutins, un même discours doit être tenu lors des deux échéances. Jean-Luc Mélenchon qui souhaite être réélu en juin prochain est conscient de cette nécessité, dans un entretien à la revue Regards : « Peut-on imaginer que nous fermions la boutique Front de Gauche jusqu’en avril pour la rouvrir au moment des européennes en mai. Faudra-t-il la refermer de nouveau en 2015 lors des élections pour les conseillers territoriaux ? » et de conclure : « La question est de savoir si le Front de Gauche s’assume comme une alternative ». Si les bisbilles sur ces élections ne remettent pas en cause le projet structurel du cartel électoral de type réformiste anti-libéral, ces divergences stratégiques sont des obstacles conjoncturels non négligeables.
La question des municipales est épineuse au Front de Gauche. Si on sait d’ores et déjà que le Front de Gauche sera autonome au 1er tour dans des villes comme Pau ou Tarbes et même comme Carcassonne où les alliances PCF / PS étaient jusqu’alors la règle, d’autres grandes villes symboliques sèment la zizanie entre le Parti de Gauche et le PCF. Ainsi, des négociations entre le PCF et le PS sont avancées à Evry, la ville de Manuel Valls, à Nantes, celle de Jean-Marc Ayrault, à Lyon ou à Toulouse. La querelle la plus symbolique a lieu dans la capitale où le PCF semble prêt à s’allier avec le parti présidentiel sous réserve d’obtenir une vingtaine de conseillers de Paris éligibles alors même que des négociations sont encore en cours avec le Parti de Gauche. Pourtant, le discours de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, ne diffère pas de la ligne politique gouvernementale de l’austérité généralisée. Ainsi, concernant les Roms, elle cède au racisme ambiant et considère à l’image des politiques que mènent Manuel Valls depuis le ministère de l’Intérieur que « Paris ne peut pas être un campement géant » et le service des urgences de l’Hôtel-Dieu est menacé de fermeture par la municipalité obéissant aux injonctions nationales de restrictions budgétaires dans tous les services publics [1].
Face aux caméras, sachant sa survie politique à ce prix, Jean-Luc Mélenchon ne tarit pas d’éloges sur Pierre Laurent, redevenu un « excellent camarade », Ian Brossat, le chef de file du PCF à Paris, un « magnifique camarade » ou sur le rendez-vous annuel du PCF, la fête de l’Humanité, déclarant ainsi au Talk Orange – Le Figaro du 13 septembre dernier, « Je suis chez moi à la fête de l’Huma » « c’est une ambiance extraordinaire de fraternité et de chaleur » ou « je suis magnifiquement accueilli par la direction de la fête ». Mais, par-delà les apparences médiatiques, une lutte a déjà commencé où Jean-Luc Mélenchon tente de s’appuyer sur les nombreux communistes favorables à l’autonomie ou sur les sept des neuf composantes du Front de Gauche qui ont déjà statué en faveur de l’autonomie au 1 tour à l’égard du PS dans toutes les municipalités de plus de 20 000 habitants. Ces composantes sont néanmoins extrêmement inégales. Hors du PG et du PCF, aucune n’a de poids politique majeur. A l’intérieur même de ces deux composantes principales entre la petite dizaine de milliers d’adhérents au PG et les 70 000 votants aux dernières consultations internes du PCF, le rapport de forces est déséquilibré. Si le PG dispose d’une figure médiatique à la notoriété inégalée en la personne de Jean-Luc Mélenchon, il ne dispose ni de la force militante, ni des finances du PCF.
Les deux faces d’un même opportunisme
Aujourd’hui, le discours de Jean-Luc Mélenchon reprend largement les arguments qu’utilisaient l’extrême-gauche à l’égard de la Gauche Plurielle, lorsqu’il déclare au magazine Regards « On ne peut pas manifester le samedi contre la politique du gouvernement et voter le dimanche pour un de ses ministres » [2] ou encore lorsqu’il reproche à Pierre Laurent d’être dans l’ « illusion sur le point où en sont arrivés les socialistes, il ne s’est pas rendu compte de l’ampleur de la glissade qui n’est pas conjoncturelle ». Si Jean-Luc Mélenchon reprend volontiers notre rhétorique pour mieux souligner les contradictions manifestes de son allié communiste, nos objectifs continuent de diverger. Cette radicalité s’explique par une implantation territoriale faible. Si le Parti de Gauche adopte un langage de rupture pour cet élection, c’est qu’il a, à la différence du PCF, très peu d’élus locaux à perdre et peu de militants reconnus susceptibles d’obtenir un poste de maire, d’adjoint au maire ou même de simple conseiller municipal. En revanche, l’ancien candidat à l’élection présidentielle définit l’enjeu essentiel de ces élections municipales de « commencer à poser les jalons d’une majorité alternative » et espère pour cela, dès le 1 tour, des listes communes avec Europe Ecologie – Les Verts, autre parti membre de la coalition gouvernementale. Des accords sont en vue dans une ville comme Grenoble par exemple. L’objectif de l’autonomie à l’égard du Parti Socialiste n’est pas celui de construire une opposition susceptible de mobiliser les classes populaires mais de déplacer à gauche le curseur à l’intérieur de l’actuelle majorité présidentielle dans la droite lignée de sa proposition de devenir le Premier Ministre de François Hollande et d’apparaître ainsi, aux yeux du PS, comme le recours de « gauche » devant le fiasco des élections locales.
La démarche du PCF est très différente. Il dirige aujourd’hui encore entre 700 et 750 municipalités et compte près de 7 000 élus locaux. En Île-de-France, par exemple, le PCF, dirige des communes représentant près de 13 % de la population régionale. En dépit de son affaiblissement, ce parti demeure en nombre d’élus, la troisième force politique française derrière le PS et l’UMP. Les reversements des indemnités de ces milliers d’élus locaux représentent la moitié du budget du PCF. L’enjeu est donc de taille pour le parti de Pierre Laurent, en terme de poids politique comme en sources de revenus pour le fonctionnement interne de l’organisation. Nombre de militants sont légitimement attachés à ces municipalités où au niveau local, des militants PCF essaient de limiter les dégâts sociaux de la crise et des politiques gouvernementales. Pour sauver ces municipalités et ce réseau d’élus locaux, le PCF justifie toutes les alliances les plus opportunistes avec le PS. Mais, ces « Unions de la Gauche » apparaissent comme un soutien à la politique pro-patronale du gouvernement et contribuent à écœurer et démoraliser davantage les travailleurs qui lui faisaient confiance. Ainsi, son nombre de maires se réduit à chaque scrutin comme peau de chagrin. Sa stratégie de subordination à l’égard du Parti Socialiste s’explique par cette volonté de négocier un recul programmé. Certains responsables PCF explique d’ailleurs les alliances dès le 1erer tour avec le PS dans certaines grandes villes comme une condition du soutien du parti présidentiel dans les mairies qu’il dirige. Ce calcul politicien n’est cependant même pas de nature à amadouer les appétits du PS qui a déjà décidé de présenter des candidats à Villetaneuse, Montreuil, La Courneuve et Saint-Denis où les militants socialistes vocifèrent des slogans réactionnaires du type « Les communistes, ça suffit ! ».
Les calculs tactiques d’une ou l’autre des principales tendances du Front de Gauche sont très éloignés des préoccupations des classes populaires dont les poches ont été vidées par le pacte de compétitivité, les licenciements facilités par l’accord national interprofessionnel et les retraites hypothéquées par la réforme en préparation. Les choix opérés par le Front de Gauche, qu’il s’allie à l’une des composantes de la majorité gouvernementale pour sauver quelques mairies ou qu’il s’allie à l’autre pour quémander une réorientation de la majorité, ne sont pas en mesure de capitaliser le mécontentement réel des classes populaires et d’incarner une opposition résolue au gouvernement Hollande. Les uns et les autres fusionneront leurs listes avec le Parti Socialiste au soir du premier tour parce qu’ils n’imaginent pas sérieusement construire une alternative sans lui. Au soir du 1er tour des élections présidentielles, Jean-Luc Mélenchon déclarait qu’il fallait voter Hollande et « ne pas traîner les pieds, mobiliser comme s’il s’agissait de (lui) faire gagner (lui)-même l’élection présidentielle ». Il s’estime aujourd’hui un « ayant-droit » de la majorité présidentielle, un « ayant-droit » auquel le PS n’apporte strictement aucun égard, ni infléchissement de la ligne politique. Pourquoi la stratégie qui n’a pas marché hier pourrait fonctionner aujourd’hui ? Le navire du Front de Gauche n’a pas fini de tanguer sous l’effet de ses contradictions, mais la même volonté au pouvoir dans le cadre d’une majorité de la gauche parlementaire continuera de souder l’équipage. Au moment où le gouvernement multiplie les attaques, il serait nécessaire d’organiser le mécontentement plutôt que de rechercher telle ou telle autre alliance opportuniste avec les partis qui gouvernent le pays dans les intérêts du patronat et finalement de déboussoler les travailleurs qui pourraient leur faire confiance.
Ces atermoiements sont riches d’enseignements pour notre propre parti. Ce n’est pas sur une union électoraliste floue arguant une certaine autonomie à l’égard du PS, sans délimitation stratégique que l’on construit une organisation politique durable. A cet égard, les politiques du NPA d’alliances ouvertes au Front de Gauche et à Europe Ecologie – Les Verts à Poitiers ou jusqu’au propre Parti Socialiste à Cavaillon s’inscrivent dans une même démarche électoraliste qui mène à la même impasse. L’indépendance du Parti Socialiste, un parti qui attaque tous azimuts depuis plus d’un an, est indispensable au 1er comme au 2ème tour.
25/09/13
------------------------------
[1] Le PCF a voté en Conseil municipal pour le Plan Local d’Urbanisme qui permet la fermeture du service des urgences.
[2] Ce type de phrases était souvent employé de 1997 à 2002 par les militants LO ou LCR face aux ministres PCF qui mettaient en œuvre la privatisation de France Télécom ou d’Air France contre laquelle résistait les militants PCF au sein des entreprises ou face aux ministres de l’aile gauche du PS tel le ministre délégué à l’Enseignement professionnel, Jean-Luc Mélenchon.
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Re: Front de Gauche
sauf que les "unions électorales" que propose le npa ne sont en rien floue, et la condition de tels accords est justement une indépendance stricte vis a vis vis du ps, et de façon générale a tout ce qui peut ressembler à une "gauche de gouvernement", qui adapte son discours a un patronat "national"... Cette politique n'a d'ailleurs rien de nouveau, elle est à la base de la constitutioon du npa qui tente de regrouper l'ensemble des anticapitalistes conséquents, et a un discours d'ouverture vis a vis des "anticapitalistes inconséquents", a condition de ne pas lacher la proie pour l'ombre....Ce n’est pas sur une union électoraliste floue arguant une certaine autonomie à l’égard du PS, sans délimitation stratégique que l’on construit une organisation politique durable. A cet égard, les politiques du NPA d’alliances ouvertes au Front de Gauche et à Europe Ecologie – Les Verts à Poitiers ou jusqu’au propre Parti Socialiste à Cavaillon s’inscrivent dans une même démarche électoraliste qui mène à la même impasse. L’indépendance du Parti Socialiste, un parti qui attaque tous azimuts depuis plus d’un an, est indispensable au 1er comme au 2ème tour.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Le texte du CCR annonce 70 000 votants dans les consultations internes du PC.
C'est faux.
Lors de la consultation pour la présidentielle,
le PC a annoncé 69 227 inscrits et seulement 48 631 votant.
Par ailleurs Gérard a raison sur la politique du NPA, allègrement déformée.
Le texte CCR fait erreur sur ces deux points ...
C'est faux.
Lors de la consultation pour la présidentielle,
le PC a annoncé 69 227 inscrits et seulement 48 631 votant.
Par ailleurs Gérard a raison sur la politique du NPA, allègrement déformée.
Le texte CCR fait erreur sur ces deux points ...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le FdG sombre dans le beauf sexiste
Le Parti communiste français (PCF) et le Front de Gauche ont lancé une campagne
pour la défense de la retraite à 60 ans
Très bien, sauf qu'elle ne demande plus les 37,5 ans d'annuités.
C'était bon face à Sarko. Face à Hollande, la défense du travail face au capital en prend un coup...
Cette campagne passe notamment par une série de « cartes pétition » à adresser au chef de l'Etat...
Faut occuper les militants...Comme si cela allait l'écarter du MEDEF.
Mais surtout voici plus bas celle qui ouvre la série de cartes....
Les femmes sont les premières victimes de l'attaque sur nos retraites
Et voilà comment le Front des Grivois les met en scène!
Ce dessin beauf sexiste a été diffusé lors de la Fête de l'Humaà la mi-septembre.
Ce 2 octobre, les commentaires contre ce machisme fleurisssent sur Twitter.
pour la défense de la retraite à 60 ans
Très bien, sauf qu'elle ne demande plus les 37,5 ans d'annuités.
C'était bon face à Sarko. Face à Hollande, la défense du travail face au capital en prend un coup...
Cette campagne passe notamment par une série de « cartes pétition » à adresser au chef de l'Etat...
Faut occuper les militants...Comme si cela allait l'écarter du MEDEF.
Mais surtout voici plus bas celle qui ouvre la série de cartes....
Les femmes sont les premières victimes de l'attaque sur nos retraites
Et voilà comment le Front des Grivois les met en scène!
Ce dessin beauf sexiste a été diffusé lors de la Fête de l'Humaà la mi-septembre.
Ce 2 octobre, les commentaires contre ce machisme fleurisssent sur Twitter.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Municipales à Pau : Olivier Dartigolles candidat pour le Front de gauche 04/10
Voilà plusieurs mois qu'il le laissait entendre. C'est officiel : Olivier Dartigolles conduira bien une liste Front de gauche aux prochaines municipales à Pau.
La candidature du porte-parole national du PCF a été annoncée ce matin via une déclaration commune des organisations locales du Front de gauche (PCF, PG, Fase, République et socialisme). Cette liste "citoyenne" sera "ouverte aux autres sensibilités de gauche et élaborée avec des acteurs locaux du mouvement social et associatif".
"Nous voulons infliger une nouvelle défaite à la droite et faire reculer l'extrême-droite, déclarent les signataires. Nous voulons faire de cette élection et des prochaines municipalités des points d'appui pour refuser la logique d'austérité du gouvernement, l'asphyxie des collectivités. (...) Notre objectif est une majorité municipale de gauche autour d'un axe politique fort : contre l'austérité, l'Humain d'abord, pour une ville solidaire, écologique et démocratique".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
JLM avait annoncé lors de sa sortie du PS
(pour le conquérir de l'extérieur...)
que le front électoral qu'il avait en tête était avec les Verts, alors vent en poupe.
Il a du se rabattre sur le PC,
et savait qu'un attelage Verts-PC l'emmènerait lui et son écurie dans le fossé.
Ce fut le PC, pas les Verts.
Mais le cheval PC tire l'attelage, et voit peu de picotin.
Par contre, une partie des Verts, non invités au festin gouvernemental,
après qu'ils aient fort bien servi, à leur tour, la classe dominante,
se tournent vers les gamelles municipales.
Le rapprochement JLM avec les politiciens Verts se confirme:
http://www.atlantico.fr/pepites/municipales-listes-union-entre-verts-et-front-gauche-861252.html
pour le fun, le coup de canif au mariage Vert-Rose...
Le naufrage de l'alliance rose-vert por Europe1fr
(pour le conquérir de l'extérieur...)
que le front électoral qu'il avait en tête était avec les Verts, alors vent en poupe.
Il a du se rabattre sur le PC,
et savait qu'un attelage Verts-PC l'emmènerait lui et son écurie dans le fossé.
Ce fut le PC, pas les Verts.
Mais le cheval PC tire l'attelage, et voit peu de picotin.
Par contre, une partie des Verts, non invités au festin gouvernemental,
après qu'ils aient fort bien servi, à leur tour, la classe dominante,
se tournent vers les gamelles municipales.
Le rapprochement JLM avec les politiciens Verts se confirme:
http://www.atlantico.fr/pepites/municipales-listes-union-entre-verts-et-front-gauche-861252.html
pour le fun, le coup de canif au mariage Vert-Rose...
Le naufrage de l'alliance rose-vert por Europe1fr
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le PS met le paquet: 13 gamelles
Le PS hausse la prime.
Le PC demandait 12 conseillers, le PS lui en offre 13 !
Pierrot (fils de Laurent) souffle un peu...
Son train de sénateur parisien ne sera pas bloqué à la prochaine élection.
Source: http://gauche.blog.lemonde.fr/2013/10/04/a-paris-pcf-et-ps-se-mettent-daccord-pour-les-municipales/
La meilleure, c'est que le PC salive sur les 13 lentilles
avant même de s'être mis d'accord sur le programme !
« Nous continuons à discuter de contenus programmatiques avec le PS »
a dit de secrétaire fédéral Zamichiei.
Et au même moment, la campagne interne commence dans l'Huma
qui pond un article qui cire les bottines d'Hidalgo....
Le PC demandait 12 conseillers, le PS lui en offre 13 !
Pierrot (fils de Laurent) souffle un peu...
Son train de sénateur parisien ne sera pas bloqué à la prochaine élection.
Source: http://gauche.blog.lemonde.fr/2013/10/04/a-paris-pcf-et-ps-se-mettent-daccord-pour-les-municipales/
Le chiffre de 13 a été confirmé par Féraud, directeur campagne d’Hidalgo.Treize conseillers de Paris, soit cinq de plus qu'actuellement. C'est ce que la direction parisienne du PCF a obtenu du PS en cas d'union au premier tour et de victoire de la gauche au second. Un chiffre confirmé par Remi Féraud, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, la candidate socialiste. "Nous continuons à discuter de contenus programmatiques avec le PS", précise cependant Igor Zamichiei, secrétaire fédéral du PCF.
Avec le Parti de gauche, les négociations ont été suspendues. Après avoir dénoncé la "danse du ventre" de son allié communiste, le parti de Jean-Luc Mélenchon a appelé les militants du PCF à se prononcer sur l'avenir du Front de gauche. "Le problème, ce n'est pas combien d'élus mais comment ils sont élus, avance Alexis Corbière, conseiller de Paris du PG. Nous demandons donc aux militants communistes de dire oui ou non au Front de gauche."
Avec la promesse de treize conseillers de Paris, la direction parisienne du PCF a désormais un sérieux argument à faire valoir auprès de ses militants qui doivent arrêter leur stratégie les 17, 18 et 19 octobre. Selon le PCF, ils sont environ 4 000 adhérents sur Paris, dont 1500 à jour de cotisations qui pourront voter soit dans leur section ou soit par correspondance. Le bulletin de vote présentera les deux options pour le premier tour : union avec le Parti socialiste ou liste Front de gauche.
Détail de taille : le choix de la direction sera stipulée sur le papier, indique M. Zamichiei. Ce que regrette un cadre communiste : "Il ne faudrait pas que ça devienne un plébiscite pour ou contre la direction." Car c'est un secret de polichinelle : la direction parisienne du PCF est favorable à l'union avec le PS. Elle devrait cependant faire connaître officiellement sa position au lendemain d'une assemblée générale des communistes parisiens qui se tient mardi 8 octobre. Mais pour M. Zamichiei, "tout reste ouvert".
La meilleure, c'est que le PC salive sur les 13 lentilles
avant même de s'être mis d'accord sur le programme !
« Nous continuons à discuter de contenus programmatiques avec le PS »
a dit de secrétaire fédéral Zamichiei.
Et au même moment, la campagne interne commence dans l'Huma
qui pond un article qui cire les bottines d'Hidalgo....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203058792086-une-alliance-pcf-ps-a-paris-menacerait-l-avenir-du-front-de-gauche-avertit-melenchon-615907.php#Xtor=AD-6000
Libourne: séparation de biens
http://www.sudouest.fr/2013/10/10/les-elus-du-pcf-se-rallient-derriere-philippe-buisson-1194478-2966.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Laval: de travers
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Municipales.-a-Laval-le-Parti-de-Gauche-se-lance-sans-les-communistes_40771-2237626-pere-pdl_filDMA.Htm
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Quelle pagaille!
On se demande sur quoi ils s'accordent ou se désaccordent.
Le même contenu politique peut provoquer des décisions opposées selon les lieux????
On se demande sur quoi ils s'accordent ou se désaccordent.
Le même contenu politique peut provoquer des décisions opposées selon les lieux????
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
La question de Brignoles est terrible pour la gauche, pour le FdG et pour le PC, montrant combien se paye cache les alliances avec le PS qui cogne et agresse les travailleurs depuis longtemps.
Ces défaites des partis sensés exprimer les intérêts de la classe populaire et faisant l'inverse dans les écuries, font du mal à tout le camp de l'espérance de libération sociale.
La gauche unie à Brignoles a fait 4.73% des inscrits. PS, PC, etc Il y a eu une candidature EELV qui, si elle n'avait pas existé, aurait peut-être pu faire passer la gauche au 2eme tour, mais cette question ne peut faire passer sous silence le naufrage du à des politiques favorables au capital des forces de gauche.
Il faut bien placer cet épisode dans le cadre de la crise du FdG qui explose dés que des questions de postes, d'élus et de mangeoires se posent.
On se souvient des quolibets contre le NPA quand ce dernier parti proposait l'unité à la gauche de la gauche mais en étant étanche du PS.
Faux procès, méchants sectaires qui ne veulent pas de l'unité, inventions de problèmes de gens qui ne veulent pas l'unité, ...
Tous les arguments au kilomètre qui ont dévoré l'espace politique à gauche de la gauche contre les partisans de l'indépendance des travailleurs vis à vis des institutions de l'appareil d'état et de partis n'ayant plus de rapport avec les travailleurs comme le PS, révèlent là finalement une sévère impasse.
le résultat ?
Le camp social en souffrance, disloqué, etc. Les fachos qui relèvent la tête.
Le réformisme nomenclaturisé, enkysté dans les institutions de l'appareil d'état, c'est un cancer pour une alternative politique mais également pour l'ensemble du mouvement social.
La haine qui parcourt la classe ouvrière au sens large vis à vis du gouvernement n'a pas été écoutée, n'est pas écoutée et seule la musique chaussée des lunettes du passé est écoutée par le PCF, principale composante du FdG, ajoutée à ;la veulerie de postes bien réels dans des bantoustans locaux.
Alors passées les municipales peut-être que le FdG sera ravaudé pour aller aux européennes, ou bien, changement d'herbage, un morceau s'alliera avec un EELV séparé du gouvernement...
Mais le problème stratégique, la question d'une stratégie du camp des travailleurs, non dépendante et non soumise à des positions dans les institutions de l'appareil d'état, demeurera.
Les militants et courants qui sont dans le FdG, et qui veulent réellement aboutir un jour au pouvoir des travailleurs, doivent prendre en compte l'extrème importance de la relation à l'état et l’intérêt d'une stratégie tournée vers la construction de nos institutions, notre appareil d'état, celui des organisations de travailleurs et de la classe populaire, celui de l'auto-organisation unitaire à construire.
Dans les débats sur les questions électorales, ces contradictions apparaissent concretement et prennent un caractère extrêmement grave quand le capital devient sur-agressif, le fascisme menace et des partis de gauche deviennent des partis du capital.
Le FdG doit choisir de quel côté il se place et on se rend compte là que les déclamations sur une 6eme république et des milliers de militants défilant deviennent des affaires de dupes dés qu'on rentre dans les cuisines.
Comment est-ce possible que des gens se tapant dans le dos et sur le ventre au milieu des drapeaux rouges, étant à tu et à toi, donnant du cher laurent, du cher jean luc, de la chère marie-george, de la chère Myriam, etc, continuent de soutenir une politique favorable au capital, dés lors que des postes sont en jeu et finalement... perdre les postes de cette collaboration de classe sous le regard méprisant des travailleurs .
Ces défaites des partis sensés exprimer les intérêts de la classe populaire et faisant l'inverse dans les écuries, font du mal à tout le camp de l'espérance de libération sociale.
La gauche unie à Brignoles a fait 4.73% des inscrits. PS, PC, etc Il y a eu une candidature EELV qui, si elle n'avait pas existé, aurait peut-être pu faire passer la gauche au 2eme tour, mais cette question ne peut faire passer sous silence le naufrage du à des politiques favorables au capital des forces de gauche.
Il faut bien placer cet épisode dans le cadre de la crise du FdG qui explose dés que des questions de postes, d'élus et de mangeoires se posent.
On se souvient des quolibets contre le NPA quand ce dernier parti proposait l'unité à la gauche de la gauche mais en étant étanche du PS.
Faux procès, méchants sectaires qui ne veulent pas de l'unité, inventions de problèmes de gens qui ne veulent pas l'unité, ...
Tous les arguments au kilomètre qui ont dévoré l'espace politique à gauche de la gauche contre les partisans de l'indépendance des travailleurs vis à vis des institutions de l'appareil d'état et de partis n'ayant plus de rapport avec les travailleurs comme le PS, révèlent là finalement une sévère impasse.
le résultat ?
Le camp social en souffrance, disloqué, etc. Les fachos qui relèvent la tête.
Le réformisme nomenclaturisé, enkysté dans les institutions de l'appareil d'état, c'est un cancer pour une alternative politique mais également pour l'ensemble du mouvement social.
La haine qui parcourt la classe ouvrière au sens large vis à vis du gouvernement n'a pas été écoutée, n'est pas écoutée et seule la musique chaussée des lunettes du passé est écoutée par le PCF, principale composante du FdG, ajoutée à ;la veulerie de postes bien réels dans des bantoustans locaux.
Alors passées les municipales peut-être que le FdG sera ravaudé pour aller aux européennes, ou bien, changement d'herbage, un morceau s'alliera avec un EELV séparé du gouvernement...
Mais le problème stratégique, la question d'une stratégie du camp des travailleurs, non dépendante et non soumise à des positions dans les institutions de l'appareil d'état, demeurera.
Les militants et courants qui sont dans le FdG, et qui veulent réellement aboutir un jour au pouvoir des travailleurs, doivent prendre en compte l'extrème importance de la relation à l'état et l’intérêt d'une stratégie tournée vers la construction de nos institutions, notre appareil d'état, celui des organisations de travailleurs et de la classe populaire, celui de l'auto-organisation unitaire à construire.
Dans les débats sur les questions électorales, ces contradictions apparaissent concretement et prennent un caractère extrêmement grave quand le capital devient sur-agressif, le fascisme menace et des partis de gauche deviennent des partis du capital.
Le FdG doit choisir de quel côté il se place et on se rend compte là que les déclamations sur une 6eme république et des milliers de militants défilant deviennent des affaires de dupes dés qu'on rentre dans les cuisines.
Comment est-ce possible que des gens se tapant dans le dos et sur le ventre au milieu des drapeaux rouges, étant à tu et à toi, donnant du cher laurent, du cher jean luc, de la chère marie-george, de la chère Myriam, etc, continuent de soutenir une politique favorable au capital, dés lors que des postes sont en jeu et finalement... perdre les postes de cette collaboration de classe sous le regard méprisant des travailleurs .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Front de gauche : risque de fortes précipitations
Vendredi 11 octobre 2013
Publié dans : Hebdo L'Anticapitaliste - 212 (10/10/2013)
La prochaine échéance des municipales va être un véritable test pour les différentes composantes du Front de gauche. Essentiellement dominé par le PCF, ses 8 000 éluEs et ses 761 mairies, ce Front connaît aujourd’hui des débats violents.
Ces débats ont déjà abouti à une scission de la Gauche unitaire. Une moitié regroupée autour de Christian Piquet refuse de participer à la création avec la Gauche anticapitaliste, la FASE et une partie des Alternatifs d’un « troisième pilier » qui ne serait que « l’extrême gauche du Front » selon ses opposants. Comme le PG, la GA s’inquiète de voir le PCF préparer des listes dès le premier tour avec le PS.
L’essentiel repose donc sur le PCF qui a réuni ce week-end plus de 500 dirigeants locaux et éluEs. En laissant formellement le choix des alliances aux instances locales, la direction a quand même donné le ton : critiquer le PS à gauche mais ne pas rompre avec un parti qui lui assure ses éluEs et donc en partie son financement. Pierre Laurent a été clair : « le coeur de notre stratégie : transformer la gauche pour la rassembler…Le maître mot pour nous n’est pas l’autonomie, c’est le rassemblement en allant le plus loin possible au premier tour et en rassemblant toute la gauche au second », et de conclure : « Pas de frontière au rassemblement ».
La direction a choisi
Le maire PCF de Saint-Denis, Didier Paillard, a tellement bien compris le message, que confronté dans sa propre ville à la candidature du député PS Hannotin, il conclu ainsi son interview dans l’Humanité : « L’union, pour l’heure, le PS s’y refuse. Mais je ne renonce pas et ne renoncerai jamais à notre démarche citoyenne de rassemblement à gauche »...
Le Conseil national a validé les noms des têtes de liste des villes de plus de 20 000 habitants. Dans les jours qui viennent, les militantEs du PCF devront trancher le choix entre liste autonome du Front de gauche ou liste commune avec le PS. À Paris où le PS accepte de doubler le nombre d’éluEs du PCF ou à Toulouse, les choix de la direction sont clairs. Mais pour les militantEs, ça ne sera pas évident.
Mélenchon a déjà décidé de déborder provisoirement le PCF sur sa gauche, en annonçant des listes autonomes dans toutes les grandes villes, avec donc dans certaines villes des forces issues du Front de gauche en concurrence… Au niveau des directions, ce débat reste essentiellement tactique, mais parmi les militants, cela rejoint un débat essentiel dont nous devons être partie prenante : être de simples opposants à la politique d’austérité ou construire une véritable opposition politique de gauche à un gouvernement dont les capitulations nourrissent l’extrême droite.
Alain Krivine
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
"Je n'aurais jamais cru".....
JLM se la joue "surprise" sur son blog
L’objectif des dirigeants du FdG est clair.
Pour les dirigeants du PC, il s’agit de sauver les meubles, par tous les moyens.
Le chef du PG, lui s'est proposé un jour comme ministre de Montebourg
et très souvent comme premier ministre de Hollande,
après avoir saboté la plus grande mobilisation,
celle pour nos retraites en 2010, espérant tirer les marrons des urnes...
Pour ces dirigeants, il s’agit de « conquête du pouvoir » au sens de la lutte des places,
pas des classes, pas pour renverser la domination de la bourgeoise.
Le programme du FdG ne propose à aucun moment de socialiser les grands moyens de production,
ni même ne mentionne le mot « socialisme ».
Au contraire, JLM a affirmé « les investisseurs n’ont pas à avoir peur ».
L' objectif de ces politiciens est un aménagement du capitalisme.
Pure chimère au moment où celui-ci au contraire, pour survivre,
n’a comme solution qu’un ensauvagement constaté dans de plus en plus de pays.
La stratégie de la « révolution par les urnes » est parfaitement adaptée à cet objectif.
Elle n’a jamais nulle part conduit à autre chose qu’à un massacre ou à un abandon.
Ce fut le destin tragique des promesses de changer la vie du « grand » Mitterrand.
Dans la crise terrible en cours, la proposition du « petit » Mitterrand est tragi-comique.
Les MR l’ont toujours dit.« En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! »
L’objectif des dirigeants du FdG est clair.
Pour les dirigeants du PC, il s’agit de sauver les meubles, par tous les moyens.
Le chef du PG, lui s'est proposé un jour comme ministre de Montebourg
et très souvent comme premier ministre de Hollande,
après avoir saboté la plus grande mobilisation,
celle pour nos retraites en 2010, espérant tirer les marrons des urnes...
Pour ces dirigeants, il s’agit de « conquête du pouvoir » au sens de la lutte des places,
pas des classes, pas pour renverser la domination de la bourgeoise.
Le programme du FdG ne propose à aucun moment de socialiser les grands moyens de production,
ni même ne mentionne le mot « socialisme ».
Au contraire, JLM a affirmé « les investisseurs n’ont pas à avoir peur ».
L' objectif de ces politiciens est un aménagement du capitalisme.
Pure chimère au moment où celui-ci au contraire, pour survivre,
n’a comme solution qu’un ensauvagement constaté dans de plus en plus de pays.
La stratégie de la « révolution par les urnes » est parfaitement adaptée à cet objectif.
Elle n’a jamais nulle part conduit à autre chose qu’à un massacre ou à un abandon.
Ce fut le destin tragique des promesses de changer la vie du « grand » Mitterrand.
Dans la crise terrible en cours, la proposition du « petit » Mitterrand est tragi-comique.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Tissu de mensonges et de calomnies, de dessins ou photos moisies !
On peut mesurer les différences d'arguments, le ton entre le papier d'Alain Krivine et la haine rabachée du trollseau.
On peut mesurer les différences d'arguments, le ton entre le papier d'Alain Krivine et la haine rabachée du trollseau.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
L'aveugle et le paralytique
Par T. Baudier
Source : http://www.mediapart.fr/journal/france/101013/paris-les-dirigeants-communistes-mettent-de-cote-le-front-de-gauche?onglet=commentaires#comment-3977699
Nous l'attendons tous depuis si longtemps, en vain...
2)Quant à la photo, elle illustre la chimère d'une stratégie bien "moisie",
la "révolution par les urnes", dont nous attendons le moindre exemple historique.
3) Quant à ses insultes répétées, ici "troll",
elles ont l'excuse de l'impasse totale du FdG,
mais sont bannies sur ce forum, qui n'est pas la lutte des places du FdG
Achille s'était tenu quelques jours. Il cherche quelque chose ...
Source : http://www.mediapart.fr/journal/france/101013/paris-les-dirigeants-communistes-mettent-de-cote-le-front-de-gauche?onglet=commentaires#comment-3977699
PSLe PCF, parti subclaquant depuis la disparition de l'URSS, sans idée, sans programme, sans références, sans plus aucun charisme et sans autre idéologie que le dur désir de durer cher à Eluard et propre aux vieillards séniles, avait besoin d'un candidat plausible aux présidentielles pour ne pas réitérer la honte des 1,93% de Marie-Georges ; Mélenchon grande gueule qui se vantait, tel Moïse, de faire “sortir la rivière de son lit”, avait un besoin absolu de l'appareil militant du PCF et de ses finances. L'attelage de l'aveugle et du paralytique, ayant éliminé toute concurrence à sa gauche, obtint un faramineux 11,01% à mettre en regard des 13,37% obtenus en 2002 par le trio, Arlette, Besancenot, Hue ! Un tsunami comme l'on voit. La Révolution était à nouveau en marche, “il va vers le soleil levant notre pays !”
Aux législatives qui suivirent le FDG obtint 6,91% et dix députés, soit 5 de moins que le seul PCF en 2007. Je ne sais pas quelle rivière précisément était sortie de son lit mais il fallut bien convenir que nous étions assez loin des crues du Nil ou du Missisipi.
Après quoi, vexé comme un pou, et contre toute logique et raison, Tartarin d'Hénin Baumont s'en étant allé défier la bête immonde dans sa tanière, promettant de lui arracher plumes et écailles, se révéla infoutu d'être simplement présent au second tour, contraint, dés lors, d'en appeler piteusement, juché sur camion dans un parking de supermarché, à voter pour le social traître local, lequel, en dépit de ses diverses casseroles judiciaires et de sa corruption avérée réussit néanmoins, lui, sur le fil, à décrocher la timbale. Fin de la pantalonnade.
Ce que constatant, la direction du PCF, adepte froid de la realpolitk et préoccupé de sa survie se dit qu'il est peut-être temps d'éteindre les lampions de la salle de spectacle et d'en revenir aux bonnes vieilles et nourrissantes magouilles avec un PS qui tient dans ses mains l'ouvre-boîte.
C'est humain...
Depuis le grand show, el lider maximo a dit à peu près tout et son contraire sur tout et n'importe quoi, mais toujours sur le mode véhément de l'imprécateur aussi farouche qu'impuissant, se drapant sempiternellement dans les plis d'un drapeau rouge de rencontre, tantôt, comediante tragediante, parodiant Trotsky, tantôt De Gaulle, tantôt Clemenceau...
L'homme à qui Pierre Carles a du apprendre l'existence du dîner du Siècle, et dont on désespère qu'il nous parle
jamais du Bilderberg ou de la Trilatérale, a un chic inégalé pour transformer des taupinières en montagnes. Ainsi de la proposition révolutionnaire de création d'un Pôle public de la finance composé en gros de la seule Caisse des dépôts, alors qu'il n'y a pas trente ans le Crédit Lyonnais, La Soc'Gem, la BNP et le Crédit Agricole, entre autres, étaient nationalisées, faisant en sorte, d'ailleurs, qu'on ne parlait pas à l'époque, de crise financières tous les trois mois, et sans que pour autant on eut ouvert des goulags dans le Larzac, n'en déplaise aux sociaux libéraux.
1)Pour la centième fois, Achille est invité à démontrer les mensonges et calomnies.Achille a écrit:Tissu de mensonges et de calomnies, de dessins ou photos moisies !
... la haine rabachée du trollseau.
Nous l'attendons tous depuis si longtemps, en vain...
2)Quant à la photo, elle illustre la chimère d'une stratégie bien "moisie",
la "révolution par les urnes", dont nous attendons le moindre exemple historique.
3) Quant à ses insultes répétées, ici "troll",
elles ont l'excuse de l'impasse totale du FdG,
mais sont bannies sur ce forum, qui n'est pas la lutte des places du FdG
Achille s'était tenu quelques jours. Il cherche quelque chose ...
sylvestre le Ven 31 Mai - 14:24 à Achille:
Les insultes ne sont pas admises sur ce forum, or tu en emploies un bon nombre dans tes posts, qui sont par conséquent supprimés. Bien évidemment si tu continues, tu seras banni.
Dernière édition par Roseau le Dim 13 Oct - 15:32, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Moisies?
Il s'agit pourtant de choses très actuelles.
Roseau dit seulement que ce qui "surprend" JLM ne nous surprend pas, nous.
Quant à Krivine, il dit:
Il s'agit pourtant de choses très actuelles.
Roseau dit seulement que ce qui "surprend" JLM ne nous surprend pas, nous.
Quant à Krivine, il dit:
Je ne vois pas comment on peut l'opposer à ce que dit Roseau.Comme le PG, la GA s’inquiète de voir le PCF préparer des listes dès le premier tour avec le PS.
L’essentiel repose donc sur le PCF qui a réuni ce week-end plus de 500 dirigeants locaux et éluEs. En laissant formellement le choix des alliances aux instances locales, la direction a quand même donné le ton : critiquer le PS à gauche mais ne pas rompre avec un parti qui lui assure ses éluEs et donc en partie son financement. Pierre Laurent a été clair : « le coeur de notre stratégie : transformer la gauche pour la rassembler…Le maître mot pour nous n’est pas l’autonomie, c’est le rassemblement en allant le plus loin possible au premier tour et en rassemblant toute la gauche au second », et de conclure : « Pas de frontière au rassemblement ».
Dernière édition par Rougevert le Dim 13 Oct - 18:02, édité 1 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Toujours le même disque rayé à défaut d'arguments car il n'en à pas le trollseau, il n'a que des copier/coller affirmations et de calomnies, et d'espérance vaine à l'exclusion de ses interlocuteurs car le monde dont il rêve c'est un monde sans contradicteurs, sans débat ni liberté, une sorte de dictature sénile...
Si vous ne voyez pas la différence d'arguments entre ceux utilisés par A. Krivine et ceux du trollsot on ne peut plus rien pour vous...
Si vous ne voyez pas la différence d'arguments entre ceux utilisés par A. Krivine et ceux du trollsot on ne peut plus rien pour vous...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
1) Toujours Rien sur le fondAchille a écrit: "trollseau"...
"trollsot"
2) Récidives enregistrées, en violation des règles du FME et de débat démocratique élémentaire
C'est ce qu'il appelle le "débat"
(il est vrai qu'en matière d'écurie-caserne le PG est un modèle,
comme je l'ai déjà démontré sur fil ad hoc)
Dernière édition par Roseau le Dim 13 Oct - 15:57, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Toujours les mêmes appels à la censure pour un rêve de dictature tenue pas des vieillards tyranniques...
Décidément la prose de A. Krivine est bien plus intéressante que l'humour bien naze du troll. (par étonnant qu'il apprécie suffisamment la bande dessinée raciste Tintin pour y choisir son illustration)
Décidément la prose de A. Krivine est bien plus intéressante que l'humour bien naze du troll. (par étonnant qu'il apprécie suffisamment la bande dessinée raciste Tintin pour y choisir son illustration)
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
L'administration du FMR, lorsqu'elle efface les insultes et attaques personnelles,Achille a écrit:Toujours les mêmes appels à la censure pour un rêve de dictature tenue pas des vieillards tyranniques...
puis finit par bannir un récidiviste qui pourrit les fils de cette façon, ne fait aucune censure.
Elle applique les règles de débat démocratique.
Visiblement ignorées dans le FdG rêvé par Achille....
Dernière édition par Roseau le Dim 13 Oct - 16:32, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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