Lutte ouvrière
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Re: Lutte ouvrière
Le PCF, voire le PS localement, l'ont peut-être espéré. Pour ma part, je n'ai jamais imaginé un quart de seconde que LO s'intègre à la gauche gouvernementale. Il me semble seulement que le virage opportuniste qui a consisté à figurer sur des listes d'union de la gauche, avec parfois des personnages douteux, sans programme et sans le moindre engagement des têtes de liste à défendre et prendre localement des mesures favorables à la population laborieuse, a été fait sans aucun bénéfice et a accru, peut-être momentanément seulement, la confusion. Idem pour la participation aux majorités municipales qui s'en est suivie. Et LO va avoir du mal à expliquer son revirement à ses ex alliés, surtout ceux du PCF.Artza
Ceux qui craignaient ou espéraient que la candidature de militants LO sur des listes de gauche signifiait à court terme une intégration à la gauche gouvernementale se sont plantés
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Mais qui a dit cela ? La seule critique (mais elle est récurente, et est toujours d'actualité) c'est que LO a franchi la barriére de classe en collaborant directement avec un parti bourgeois. Sans se noyer dedans, peut être, mais en le justifiant. Aprés, les militants de LO ne sont pas des crétins, mais leurs électeurs non plus : personne ne se faisait déja d'illusion sur le ps avant la présidentielle. Ceux qui s'en faisaient ne votaient de toute façon pas LO (puisqu'au contraire, le vote LO ne vaut pas forcément absolution au trotskysme, mais signifie qu'on est sans illusion sur la "gauche gouvernementale")
Ceux qui craignaient ou espéraient que la candidature de militants LO sur des listes de gauche signifiait à court terme une intégration à la gauche gouvernementale se sont plantés et pi voilà.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
"Barrières de classe".... que de grands mots pour de la petite tactique électorale dans de petites élections en plus, des municipales ! LO n'a pas été au gouvernement, que je sache ! Pour le reste, aux élections, toutes les tactiques ont été essayées dans nos mouvements, alliance avec les uns ou les autres, listes séparées, etc. Le seul critère est de se demander sir cela fait avancer les affaires du mouvement et la conscience des travailleurs.
Pour l'instant, nos mouvements sont petits et tout ce que nous faisons est propagandiste. Il y a peu d'impact concret pour la population, et on ne va pas discuter si une alliance permettrait de faire basculer une mairie ou une assemblée locale et d'améliorer la vie de la population (contre une mairie de droite dure ou lepéniste, par exemple). On pourrait s'allier avec des partis de gauche, mais dans des circonstances où ils gouvernent, et gouvernent contre les travailleurs, et dans des élections très politisées, cela apparaîtrait comme un soutien au gouvernement.
Je crois donc que des listes indépendantes seraient plus claires.
Quant aux alliances locales, dans la mesure où nous n'aurons guère d'élus (il faut passer 5 % et que la liste majoritaire passe au premier tour), autant dire ce qu'on veut tranquillement plutôt que de rechercher des alliances possibles, rédiger des programmes de compromis qui ne satisfont personne... ce que LO a déjà fait (avec le PSU, feue la LCR, des groupes d'extrême gauche divers, etc.).
Pour l'instant, nos mouvements sont petits et tout ce que nous faisons est propagandiste. Il y a peu d'impact concret pour la population, et on ne va pas discuter si une alliance permettrait de faire basculer une mairie ou une assemblée locale et d'améliorer la vie de la population (contre une mairie de droite dure ou lepéniste, par exemple). On pourrait s'allier avec des partis de gauche, mais dans des circonstances où ils gouvernent, et gouvernent contre les travailleurs, et dans des élections très politisées, cela apparaîtrait comme un soutien au gouvernement.
Je crois donc que des listes indépendantes seraient plus claires.
Quant aux alliances locales, dans la mesure où nous n'aurons guère d'élus (il faut passer 5 % et que la liste majoritaire passe au premier tour), autant dire ce qu'on veut tranquillement plutôt que de rechercher des alliances possibles, rédiger des programmes de compromis qui ne satisfont personne... ce que LO a déjà fait (avec le PSU, feue la LCR, des groupes d'extrême gauche divers, etc.).
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Pas nécessairement, du moins en ce qui concerne le PCF, dans certains coins où il s'oppose radicalement à la politique gouvernementale.Ottokar
On pourrait s'allier avec des partis de gauche, mais dans des circonstances où ils gouvernent, et gouvernent contre les travailleurs, et dans des élections très politisées, cela apparaîtrait comme un soutien au gouvernement.
Je te signale que, lors des dernières élections, dans la discussion, un des éléments avancés était que LO pouvait dire tout ce qu'il voulait de son côté.autant dire ce qu'on veut tranquillement plutôt que de rechercher des alliances possibles, rédiger des programmes de compromis qui ne satisfont personne...
En revanche, en effet un programme de compromis n'est pas toujours facile à trouver, et il n'y a aucun compromis à faire sur la dénonciation de la politique anti-sociale du gouvernement, comme sur diverses questions locales, les subventions aux patrons par exemple. Mais, sans programme minimum, au moins local, un accord est un accord sans principe...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Pour un cadeau au Medef, un coup sur les classes populaires Nathalie Arthaud 07.10
Une fois de plus, le gouvernement s’est couché devant le Medef, en retirant son projet de nouvelle taxe sur les entreprises. Oh, ce n’est même pas que cette taxe aurait vraiment fait mal au patronat, d’ailleurs, à l’origine, la réforme avait été demandée par le Medef. Mais comme elle ne s’est pas faite exactement comme il l’exigeait, le patronat a exigé son retrait.
Après avoir fait semblant d’hésiter, le ministre Moscovici s’est exécuté en retirant cette mesure du projet de loi de finances 2014. C’est tout juste si Moscovici ne s’est pas excusé à genoux d’avoir osé envisager une réforme que le Medef n’avait pas dictée.
Après ce joli cadeau aux riches, Moscovici a annoncé, dans la même émission, que la baisse de la TVA de 5,5 à 5% sur les produits de première nécessité au 1er janvier prochain, serait peut-être abandonnée. Ce minuscule avantage concédé aux ménages les plus pauvres était peut-être encore trop généreux !
D’une main, le gouvernement annule une taxe qui aurait à peine égratigné les milliardaires, parce que ceux-ci ont froncé un sourcil ; de l’autre, il annonce que les dépenses indispensables de lait, de pain ou de viande des ménages populaires resteront, elles, plus lourdement taxées.
Moscovici a ainsi résumé hier toute la politique de ce gouvernement : à genoux devant les patrons, et impitoyable pour les pauvres.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
et LO a dit en effet tout ce qu'il voulait, sauf que le matériel de campagne était rédigé par les partis majoritaires. On parle donc de la campagne, pas de ce que diraient des élus de LO.verié2 a écrit:lors des dernières élections, dans la discussion, un des éléments avancés était que LO pouvait dire tout ce qu'il voulait de son côté
C'set une position théorique et très loin des réalités. Les mairies n'aident pas les patrons, car "l'action économique" c'est du ressort des régions. Il arrive à un maire de filer un terrain, qu'il aide un centre commercial lors d'une rénovation urbaine (et les élus de LO ont dénoncé tous les cadeaux déguisés), mais en général, la mairie gère le quotidien, et pas cela. Je ne vois pas dans sa presse ce qu'ont trouvé à dénoncer les élus NPA. Si je jouais les Vérié je demanderai où est le bilan, les compte-rendus, etc. ?verié2 a écrit:En revanche, en effet un programme de compromis n'est pas toujours facile à trouver, et il n'y a aucun compromis à faire sur la dénonciation de la politique anti-sociale du gouvernement, comme sur diverses questions locales, les subventions aux patrons par exemple. Mais, sans programme minimum, au moins local, un accord est un accord sans principe...
Quant à discuter d'un "programme" municipal, c'est ce que faisait la LCR et fera sans doute le NPA, mais qui n'intéresse visiblement guère LO dans cette campagne nationale telle qu'elle s'annonce, si je lis ce que LO écrit dans sa presse.
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Le terme "programme municipal" est équivoque, car il évoque une "bonne gestion sociale" généralement impossible. C'est en effet ce qu'a parfois fait la LCR. Je ne crois pas que ça ait été systématique, mais je connais au moins un cas où la liste sur laquelle figurait la LCR proposait un programme alternatif, touristique social etc.Ottokar
Quant à discuter d'un "programme" municipal, c'est ce que faisait la LCR et fera sans doute le NPA, mais qui n'intéresse visiblement guère LO dans cette campagne nationale telle qu'elle s'annonce, si je lis ce que LO écrit dans sa presse.
Mais je ne pensais pas à un programme de gestion, mais à une série de mesures immédiates de nature à répondre aux besoins des classes laborieuses et en particulier des plus défavorisés, dans les limites des droits de la municipalité. Par exemple des augmentations de salaires pour les employés municipaux, des améliorations de leurs conditions de travail, des reports ou remises de loyers pour les locataires de HLM, notamment pour les chômeurs, la réquisition de logements etc.
Le risque est évidemment que cela déséquilibre les comptes, que le maire soit désavoué par le préfet etc. Mais nous ne postulons pas à une gestion équilibrée, mais voulons essayer d'organiser et mobiliser la population. Tu sais tout cela aussi bien que moi.
Mais si j'en crois ce que tu écris, cela
C'est tout de même une position bizarre, après avoir ressassé lors des précédentes municipales qu'il ne fallait pas confondre la politique nationale avec celle des maires locaux, qui étaient souvent des braves gens, que les municipalités de gauche étaient mieux que celles de droite etc.n'intéresse visiblement guère LO dans cette campagne nationale
La situation aurait-elle changé au point que les gens, enfin les travailleurs, ne s'intéressent plus à la politique locale ? Certes il est souvent difficile de dissocier les deux
(comme tentait de le faire LO - bis), néanmoins beaucoup d'électeurs restent très sensibles aux questions locales, aux personnalités connues. Surtout si ces personnalités prennent clairement position contre la politique anti-sociale du gouvernement ! Ce qui est parfois le cas, même si c'est aussi par calcul électoral.
Donc, je comprends assez mal ce choix de se désintéresser soudain de la politique locale... après avoir voulu s'y plonger à toute force en faisant élire des conseillers au prix des compromis que nous connaissons. Cela pourrait expliquer que le camarade d'Argenteuil, dans le court texte de son blog reproduit plus haut, ne souffle mot des événements les plus importants survenus à Argenteuil ces derniers mois, à savoir les agressions racistes et les manifestations de protestation.
A mon avis, ce serait aussi absurde que de se désintéresser totalement de la politique nationale dans le cadre d'une élection municipale. Mais attendons de voir si ce nouveau virage à 180° va être confirmé ou... nuancé.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Il n'y a aucun "virage".Mais attendons de voir si ce nouveau virage à 180° va être confirmé ou... nuancé.
Il y a le choix d'axes de campagne, de priorités de choses à faire entendre et de tactique à déterminer dans un nouveau contexte politique marqué par l'offensive gouvernementale contre le monde du travail.
Chercher dans tout ça des changements de ligne générale ou de positionnement politique est absurde.
Faire une campagne, ça coûte beaucoup de temps et d'argent à de petites organisations.
Il s'agit donc de déterminer comment mieux se faire entendre des travailleurs à partir de leurs préoccupations, de la conscience qu'ils ont de la situation mais aussi à partir de qu'il parait nécessaire d'exprimer par les révolutionnaires.
Ça parait pourtant simple, non ?
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Faux !Ottokar :
Les mairies n'aident pas les patrons, car "l'action économique" c'est du ressort des régions. Il arrive à un maire de filer un terrain, qu'il aide un centre commercial lors d'une rénovation urbaine (...)
La viabilisation des zones commerciales et/ou industrielles, la location de certains de ces bâtiments construits par la municipalité mais loués à prix cassés, est une vraie aide déguisée pour le patronat.
Même les petites communes la pratique et se concurrencent les unes les autres à travers le pays, les entreprises passant d'un lieu subventionné à un autre.
Dernière édition par alexi le Mar 8 Oct - 23:22, édité 1 fois
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
sur la question de la formule, je suis d'accord avec toi. C'était juste pour reprendre une formule a l'arrache gueule de "Roland Szpirko" (sur feue la lcr qui aurait "franchie la barriére de classe")ottokar a écrit:"Barrières de classe".... que de grands mots pour de la petite tactique électorale dans de petites élections en plus, des municipales ! LO n'a pas été au gouvernement, que je sache ! Pour le reste, aux élections, toutes les tactiques ont été essayées dans nos mouvements, alliance avec les uns ou les autres, listes séparées, etc. Le seul critère est de se demander sir cela fait avancer les affaires du mouvement et la conscience des travailleurs.
Pour l'instant, nos mouvements sont petits et tout ce que nous faisons est propagandiste. Il y a peu d'impact concret pour la population, et on ne va pas discuter si une alliance permettrait de faire basculer une mairie ou une assemblée locale et d'améliorer la vie de la population (contre une mairie de droite dure ou lepéniste, par exemple). On pourrait s'allier avec des partis de gauche, mais dans des circonstances où ils gouvernent, et gouvernent contre les travailleurs, et dans des élections très politisées, cela apparaîtrait comme un soutien au gouvernement.
Je crois donc que des listes indépendantes seraient plus claires.
Quant aux alliances locales, dans la mesure où nous n'aurons guère d'élus (il faut passer 5 % et que la liste majoritaire passe au premier tour), autant dire ce qu'on veut tranquillement plutôt que de rechercher des alliances possibles, rédiger des programmes de compromis qui ne satisfont personne... ce que LO a déjà fait (avec le PSU, feue la LCR, des groupes d'extrême gauche divers, etc.).
Quand aux alliances possibles, il me semble que les alliances qui avaient été faites par LO (avec le psu, feue la ligue) n'avaient pas un terrain plus favorable (nous n'étions que quelques pour cent, et nous le somme encore)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
C'est toujours le cas, et en général les gens sont sensibles aux efforts des maires de gauche (s'ils en font), aux liens avec les militants associatifs ou syndicaux de la ville (s'ils en ont), etc. Mais chaque campagne a ses spécificités. Dans la mesure où il s'agit de TACTIQUE électorale, il est stupide de prendre des positions atemporelles comme "ne jamais s'unir" ou ses variantes "sauf si..." et des conditions généralement impossibles. Chaque situation doit être examinée dans son contexte.verié2 a écrit:une position bizarre, après avoir ressassé lors des précédentes municipales qu'il ne fallait pas confondre la politique nationale avec celle des maires locaux, qui étaient souvent des braves gens, que les municipalités de gauche étaient mieux que celles de droite etc.
Ces élections seront très politisées (même s'il y a des enjeux locaux), la gauche est au pouvoir (c'était la droite la dernière fois), il y a les européennes en suivant... et l'extrême gauche n'a plus le même poids électoral et a besoin de se faire entendre.
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
J'ai bien compris le raisonnement invoqué. Mais il me semble néanmoins que LO passe d'un extrême à l'autre et qu'une alliance serait souhaitable, d'une part avec le NPA dans la grande majorité des cas, d'autre part dans certains cas avec le PCF (et éventuellement d'autres partis et groupes présents localement) quand ceux-ci prennent des positions claires aussi bien sur le plan de la politique nationale que locale. Bien sûr il ne s'agit pas de signer n'importe quel compromis boiteux pour s'allier à tout prix. Ce qui n'empêcherait d'ailleurs pas LO, comme elle le disait aux précédentes municipales, de défendre aussi ses propres positions. Ce qui est vrai d'ailleurs aussi pour le NPA, dont on peut craindre au contraire qu'il recherche cette alliance à tout prix avec le Front de Gauche voire avec les écologistes.Ottokar
Ces élections seront très politisées (même s'il y a des enjeux locaux), la gauche est au pouvoir (c'était la droite la dernière fois), il y a les européennes en suivant... et l'extrême gauche n'a plus le même poids électoral et a besoin de se faire entendre
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Tu donnes toi-même une des raisons pour lesquelles LO ne peut pas envisager une alliance avec le NPA dans cette campagne (au moins avec les positionnements connus actuellement).verié2 a écrit:J'ai bien compris le raisonnement invoqué. Mais il me semble néanmoins que LO passe d'un extrême à l'autre et qu'une alliance serait souhaitable, d'une part avec le NPA dans la grande majorité des cas, d'autre part dans certains cas avec le PCF (et éventuellement d'autres partis et groupes présents localement) quand ceux-ci prennent des positions claires aussi bien sur le plan de la politique nationale que locale. Bien sûr il ne s'agit pas de signer n'importe quel compromis boiteux pour s'allier à tout prix. Ce qui n'empêcherait d'ailleurs pas LO, comme elle le disait aux précédentes municipales, de défendre aussi ses propres positions. Ce qui est vrai d'ailleurs aussi pour le NPA, dont on peut craindre au contraire qu'il recherche cette alliance à tout prix avec le Front de Gauche voire avec les écologistes.Ottokar
Ces élections seront très politisées (même s'il y a des enjeux locaux), la gauche est au pouvoir (c'était la droite la dernière fois), il y a les européennes en suivant... et l'extrême gauche n'a plus le même poids électoral et a besoin de se faire entendre
LO veut utiliser ces élections pour mener une campagne nationale claire sur ses propres positions et sans aucune confusion avec d'autres enjeux et sans illusions sur les résultats électoraux.
PC ou NPA jouent sur d'autres tableaux et on ne voit guère l'intérêt d'aller chercher des compromis boiteux qui ne pourraient qu'obscurcir le message politique.
L'extrême-gauche dans son ensemble n'a aucun intérêt à renforcer la confusion .
Pourquoi faire compliqué quand on peut et qu'il faut faire simple et clair.
Si dans certains coins, le NPA et ses éventuels alliés locaux disent des choses qui ressemblent, tant mieux, nous serons plus nombreux à faire entendre une opposition à la politique de Hollande et à tenter d'ouvrir au moins une perspective pour le camp ouvrier.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Impôts locaux : à la population de résoudre l’équation 08/10
La question des impôts, d’Etat ou locaux, est au cœur actuellement de l’actualité. A juste titre. Il y a bien évidemment l’approche des prochaines élections municipales qui stimule les polémiques sur le sujet. Il y a surtout le fait que nous sommes dans cette période automnale où chaque individu, chaque foyer, fait l’état des lieux des impôts qu’il va devoir payer, aux uns et aux autres. Et pendant que la note est difficile à digérer pour nombre de salariés ou de retraités qui sont devenus pour les uns imposables, ou ont pu constater une hausse de plusieurs centaines d’euros, le gouvernement fait des cadeaux fiscaux au patronat. Et c’est inacceptable.
Pour ce qui est des impôts locaux, dans la période actuelle et les difficultés financières grandissantes de la population, comme conseillers municipaux, nous avions refusé de voter les hausses importantes d’impôts des années 2009 et 2010.
Bien évidemment, il y a le « retour sur paiement d’impôts, d’aujourd’hui et de demain », et les Argenteuillais ne peuvent que constater que la Ville a bougé, au niveau de nombreux aménagements.
Les données de l’équation des impôts locaux sont les suivantes : la situation des revenus de la population, l’efficacité de telle ou telle dépense, les réalisations souhaitées. Tout cela devrait être transparent, totalement.
Cette transparence n’est pas un vœu. Elle ne peut qu’être le résultat de la mobilisation la plus large de la population pour contrôler les recettes et les dépenses.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Alors, le bilan est positif ou négatif en fin de compte ?Pour ce qui est des impôts locaux, dans la période actuelle et les difficultés financières grandissantes de la population, comme conseillers municipaux, nous avions refusé de voter les hausses importantes d’impôts des années 2009 et 2010. Bien évidemment, il y a le « retour sur paiement d’impôts, d’aujourd’hui et de demain », et les Argenteuillais ne peuvent que constater que la Ville a bougé, au niveau de nombreux aménagements.
Donc, à en croire ce passage, les finances de la municipalité d'Argenteuil, gérée par une municipalité de gauche à laquelle participait LO ne sont pas transparentes...Les données de l’équation des impôts locaux sont les suivantes : la situation des revenus de la population, l’efficacité de telle ou telle dépense, les réalisations souhaitées. Tout cela devrait être transparent, totalement.
A part la volonté affirmée de mobiliser la population pour contrôler, même si c'est probablement un voeu pieux, ce texte est assez ambigu...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Non à la liberté d'exploiter !
Avec l'ouverture dimanche 6 octobre d'un grand nombre de leurs magasins, Castorama et Leroy-Merlin ont maintenu la pression sur le gouvernement pour obtenir l'autorisation permanente d'ouvrir le dimanche. Il s'agit là d'une vaste campagne de propagande patronale, dont le but n'est pas de simplifier la vie des bricoleurs du dimanche mais de faire passer l'idée que le patronat doit avoir le droit, si les affaires et le commerce l'imposent, d'ouvrir en tout lieu et en tout temps. L'enjeu dépasse Castorama et Leroy-Merlin, d'autant qu'ils se débrouillent déjà très bien pour ouvrir ce jour-là, avec mille et une dérogations. L'enjeu, c'est le droit pour le patronat de faire ce qu'il veut, quand il veut, avec ses salariés.
La question pour les travailleurs n'est pas de savoir s'il est pratique ou non de pouvoir faire ses courses le dimanche, mais de savoir si l'on accepte d'être malléable et corvéable à merci.
Bien des salariés travaillent déjà le dimanche, dans les hôpitaux ou dans les transports, mais c'est une nécessité sociale. Par contre, rien ne justifie de sacrifier ses loisirs, son repos et sa famille au nom de la rentabilité patronale. En tant que salarié, le travail dominical est un sacrifice et cela doit suffire pour dire non à sa généralisation.
Le patronat, Medef en tête, en profite pour mener une campagne idéologique contre les syndicats et contre les travailleurs qui voudraient lui résister. Il faut que les travailleurs répondent à cette campagne et opposent à la propagande patronale leurs revendications et leurs intérêts. Pour un salarié invité sur les plateaux de télévision afin d'y défendre le droit de travailler le dimanche, combien subissent le chantage patronal, combien résistent et sont forcés de se taire pour ne pas perdre leur emploi ? Les salariés « volontaires » l'expliquent eux-mêmes. S'ils demandent à passer leur dimanche à vendre du matériel de bricolage, c'est qu'ils y sont poussés par la nécessité. C'est qu'ils ont besoin de ces 200 ou 300 euros pour joindre les deux bouts !
Comme les heures supplémentaires ou le travail de nuit, le travail du dimanche n'a rien à voir avec le volontariat : c'est pour les travailleurs sous-payés une situation imposée par leur entreprise ou par leurs salaires de misère. Salaires de misère que l'on trouve justement chez Sephora, marque du groupe de luxe LVMH de Bernard Arnault, première fortune française, ou chez Leroy-Merlin qui appartient à la famille Mulliez, troisième fortune du pays. Ce n'est pas un hasard. Les actionnaires sont d'autant plus riches que les employés sont mal payés et mal traités, harcelés pour faire du chiffre, contraints aux temps partiels. Si le patronat de la distribution obtient que se généralise le droit d'ouvrir le dimanche, l'exception deviendra la règle et les majorations du dimanche ou de nuit, l'exception. Quant au prétendu volontariat, il n'en restera rien.
Dans sa propagande, le patronat nous sert, comme toujours, l'argument de l'emploi et de la croissance. Quelle hypocrisie ! Un bricoleur ne renoncera pas à l'achat d'une perceuse parce que son magasin ferme un jour par semaine. Quant au chiffre d'affaires réalisé le dimanche par les magasins qui ouvriront, il sera perdu par d'autres, plus petits, car ce n'est pas l'ouverture des magasins ce jour-là qui fera que les travailleurs auront plus d'argent à dépenser ! La campagne pour le travail du dimanche masque une campagne pour la liberté d'exploiter sans entrave. C'est devenu le symbole du combat entre les travailleurs, qui veulent préserver leurs droits, et le patronat, qui veut les démolir un à un.
Le comble est que ce grand patronat rapace et cynique mène sa campagne au nom de la « liberté du travail ». Mais qui est libre de travailler ou de ne pas travailler dans cette société ? Sûrement pas les 5 millions de femmes et d'hommes réduits au chômage, qui cherchent désespérément un travail. Pas les anciens, licenciés ou poussés dehors à quelques trimestres de leur retraite, pas les nombreuses employées à temps partiel qui rêvent d'un temps complet, ni les CDD, ni les intérimaires. Et une fois dans l'entreprise, quelle liberté reste-t-il ? Sûrement pas celle de choisir les jours et les horaires travaillés. Non, il n'y a pas de « liberté du travail », la seule liberté qui s'impose dans la société capitaliste est la liberté d'exploitation.
À nous de la combattre pour nos libertés et nos droits : le droit à un travail et à un salaire décent ; le droit de ne pas passer sa vie à se faire exploiter ; le droit des travailleurs à profiter des richesses de la société, qu'ils sont les seuls à créer !
Éditorial des bulletins d'entreprise du 7 octobre
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
17 octobre 1961 : le massacre des travailleurs algériens
Le 17 octobre 1961, alors que l'armée française menait depuis sept ans sa sale guerre coloniale contre le peuple algérien en lutte pour son indépendance, en plein Paris une manifestation pacifique de dizaines de milliers d'Algériens fut violemment réprimée.
Des centaines de manifestants furent massacrés par des policiers, sur ordre du préfet de police de l'époque, Maurice Papon, chargé de faire respecter le couvre-feu imposé une douzaine de jours auparavant aux ressortissants algériens.
La violence de la répression fut longtemps niée par les gouvernements de l'État français, qu'ils soient de gauche ou de droite. Il a fallu attendre 2012 pour que les faits soient officiellement reconnus par le président de la République. Mais, même après plus de cinquante ans, les autorités se sont refusées à parler de crime. Quant aux documents sur l'histoire de cette période, ils sont encore bien souvent difficilement accessibles.
Mercredi 17 octobre 2013, comme tous les ans, un rassemblement est organisé par diverses associations pour que toute la vérité soit dite, non seulement sur cette tragédie du 17 octobre 1961, mais aussi sur tous les crimes commis par l'impérialisme français dans cette sale guerre coloniale.
Lutte Ouvrière s'associe à cette manifestation.
Mercredi 17 octobre, à 18h, à Paris, au pont Saint-Michel
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Fête 2014 de Lutte Ouvrière d’Argenteuil et son banquet dimanche 26 janvier 2014 Complexe Jean Vilar
13 euros pour les adultes, 6 pour les enfants de moins de 14 ans, et c’est gratuit pour ceux de moins de 5 ans.
Auprès de nos militants, et de Dominique MARIETTE (chèques à son ordre) MDommarie@aol.com 06.99.49.98.64.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
LO en meeting pour " dénoncer la politique anti-ouvrière du gouvernement " AFP 11/10
Lutte Ouvrière (LO) tenait vendredi soir un meeting à Paris sur le thème "Contre la bourgeoisie et ses serviteurs politiques, faire entendre le camp des travailleurs", pour "dénoncer la politique anti-ouvrière du gouvernement", selon Nathalie Arthaud porte-parole de LO.
Ce meeting à Nathalie Arthaud qui se tient à la Mutualité à Paris doit "dénoncer la politique anti-ouvrière de ce gouvernement qui se joint aux attaques patronales avec une grande violence", a expliqué à l'AFP Nathalie Arthaud, porte-parole de LO qui énumère "les retraites, les impôts et les coupes dans les services publics" qui se "rajoutent aux licenciements".
Quant à l'inversion de la courbe du chômage pour la fin de l'année annoncée par François Hollande, Nathalie Arthaud "n'y croit pas" prenant exemple de la baisse du chômage du mois d'août. "C'est la première fois où SFR a réussi à faire baisser le chômage, lui qui supprime des emplois", a ironisé l'ancienne candidate LO à l'élection présidentielle.
Pôle emploi avait révélé qu'un grave bug chez SFR avait largement contribué à gonfler le recul des inscrits en août qui, sans cet incident, aurait été moitié moindre.
"Que dire d'une reprise si les salaires sont inchangés ?", a renchéri Nathalie Arthaud. "Pour les travailleurs, il faut se préparer à se battre", estime-t-elle.
"Ce que le grand patronat a gagné pendant cette crise, il ne reviendra pas dessus", assure-t-elle, "le patronat a renforcé son emprise".
Pour "se battre", Lutte ouvrière entend se présenter aux élections municipales, sans préciser pour l'instant dans quelles villes. "Ce sera des listes Lutte ouvrière sans alliance", prévient la porte-parole "car nous voulons apparaître comme l'opposition ouvrière au gouvernement et au système capitaliste".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Rejeter les serviteurs politiques de la bourgeoisie, du PS au FN
La victoire du Front national à la cantonale de Brignoles confirme que ce parti est en train de renforcer son influence électorale. Le candidat FN l'a emporté parce qu'une fraction de l'électorat populaire, habituée à voter à gauche, s'est abstenue, mais aussi parce qu'une autre fraction des classes populaires a cru bon de voter pour le Front national afin de rejeter la politique gouvernementale.
Le candidat de gauche, représentant du PCF, a été éliminé au premier tour après avoir perdu plus de la moitié de ses électeurs. Et au second tour, toute honte bue, le PS et le PC ont appelé au « front républicain », c'est-à-dire à voter pour l'UMP. Après avoir désorienté et poussé dans l'abstention de plus en plus de travailleurs, le Parti socialiste est en train de démobiliser jusqu'à son électorat le plus fidèle.
Le gouvernement récolte les fruits de sa politique antiouvrière. Il récolte les fruits de ses capitulations et de sa soumission aux financiers, aux licencieurs comme ArcelorMittal, PSA, Alcatel-Lucent, Air France.
Il avait promis de taxer les riches, il a augmenté les impôts pesant sur les classes populaires. Alors qu'il était dans l'opposition, Hollande avait dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy, et au pouvoir, il l'aggrave. Eh bien, il le paye, avec la colère et le rejet des travailleurs, des chômeurs, des retraités modestes.
Mais croire qu'il est possible de rejeter la politique antiouvrière du gouvernement et le cirque politicien en votant pour le Front national, c'est se tirer une balle dans le pied.
Que les candidats du FN soient des nouveaux venus au bal des prétendants ne les rend pas moins arrivistes. Que Le Pen n'ait jamais participé à aucun gouvernement n'en fait pas une candidate anti-système. Elle use de ficelles démagogiques grossières, prend la « défense de la veuve et de l'orphelin » – à condition qu'ils soient français –, mais elle ne vise qu'à aller à la mangeoire.
Le FN, s'il parvenait au pouvoir, gouvernerait au profit de la bourgeoisie, comme les Sarkozy et Hollande, comme ce fameux « UMPS » qu'il dénonce, mais il le ferait dans sa variante la plus autoritaire.
Le FN jette en pâture les travailleurs immigrés, qui sont une partie de nous-mêmes. Cela fait de ce parti un ennemi mortel pour les travailleurs.
Ceux, parmi les exploités, qui envisagent de voter pour le FN en se disant que « c'est juste pour donner un coup de pied dans la fourmilière » se trompent lourdement. Le vote FN pèsera peut-être, mais il pèsera dans le sens contraire aux intérêts des travailleurs.
Le vote FN sera interprété comme une critique du gouvernement sur sa droite, car les votes venant des pauvres se mélangeront avec ceux des pires réactionnaires, des petits patrons antiouvriers, des nostalgiques des colonies, de l'OAS, des racistes.
Voter FN, c'est demander une politique plus dure contre les chômeurs, C'est demander une politique dure contre les syndicats, dure contre les travailleurs qui veulent s'organiser et se défendre. Pour un travailleur, voter FN c'est tendre le fouet pour se faire battre.
Oui, il faut rejeter le gouvernement, mais il faut rejeter sa politique antiouvrière en mettant en avant les intérêts des travailleurs.
Pour faire reculer le gouvernement, il n'y aura pas de miracle, il faudra des luttes massives de la classe ouvrière. Mais quand l'occasion nous est donnée de nous exprimer dans les élections, il faut que les travailleurs l'utilisent pour exprimer une colère consciente contre la bourgeoisie et contre ses serviteurs politiques, toutes obédiences confondues, du PS au FN en passant par la droite et le centre.
Derrière le gouvernement, il y a le grand patronat. Il ne suffit pas d'exprimer sa colère contre les marionnettes, il faut viser aussi ceux qui tirent les ficelles, la bourgeoisie, les financiers, les actionnaires. Il faut viser les licencieurs, les exploiteurs, les parasites qui s'engraissent sur le travail de tous.
En plus d'exprimer une colère contre le gouvernement, il faut que les travailleurs affirment leur volonté de se défendre contre les licenciements, contre la démolition de leur pouvoir d'achat, contre l'aggravation de l'exploitation, contre les cadeaux faits au patronat, qui démolissent la Sécurité sociale, les retraites, les services publics.
Contre le système capitaliste qui ne promet que l'exploitation à vie et la régression sociale, les travailleurs doivent affirmer leur conscience d'avoir une lutte à mort à mener contre la bourgeoisie car, comme disait Marx, « l'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes ».
Éditorial des bulletins d'entreprises du14 octobre
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Lo explique ce qu'il ne faut pas faire. Fort bien. Mais LO n'explique pas ce qu'il faut faire. Et ça, c'est rédhibitoire...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
La sordide chasse aux sans-papiers et aux Roms menée par le gouvernement PS Nathalie Arthaud 16/10
L’arrestation de Léonarda, une collégienne rom kosovar, pendant une sortie scolaire, suivie de son expulsion avec sa mère et ses cinq frères et sœurs, est profondément scandaleuse. Cette élève de 15 ans vivait en France depuis quatre ans et dix mois, avec ses frères et sœurs et ses parents. Léonarda, dont la famille demandait l’asile en France, ne demandait qu’à mener ici une vie ordinaire, à l’inverse des propos xénophobes du ministre de l’Intérieur sur les Roms qui n’auraient pas « vocation à s’intégrer ».
Je m’associe à la protestation des personnels du collège de Léonarda et du Réseau éducation sans frontières. Cette rafle et ces expulsions sordides rappellent qu’en matière de chasse aux sans-papiers, Valls vaut Hortefeux et Guéant, et que Hollande vaut Sarkozy. Tous courent après le Front national ; mais au lieu de le combattre, ils lui font la courte échelle.
Il y a quelques jours, les dirigeants européens, français compris, versaient des larmes de crocodile sur les centaines de migrants naufragés de Lampedusa et de Malte. La réalité est qu’ils transforment l’Europe en une forteresse que les migrants fuyant la misère, la faim, la dictature voire la guerre, ne peuvent tenter de gagner qu’au péril de leur vie. C’est une politique inhumaine et criminelle.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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