Violences policières
+17
mykha
sleepy
nico37
chejuanito
yannalan
verié2
un chien ardent
Vals
alexi
Roseau
fée clochette
gérard menvussa
Nono la nouille
Isildur
gillian
Marie-Georges
sylvestre
21 participants
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Tabassé par des agents de la BAC : mâchoire fracturée
Tabassé par des agents de la BAC : mâchoire fracturée
"Dans le commissariat, il est placé deux heures en cellule de dégrisement, alors qu’il n’est ni saoul ni sous l’effet de stupéfiants, avant d’être emmené à l’hôpital Jean Verdier de Bondy pour une visite médicale. Après diagnostic, le médecin appelle les deux policiers qui l’accompagnent et leur demandent : « Qui a fait cela ? – Ce sont nos collègues. – Il faut l’emmener d’urgence à la Pitié-Salpêtrière. » Un magistrat ordonne aux deux policiers d’emmener eux-mêmes Hedi à la Pitié-Salpêtrière. Après examen le diagnostic tombe : double fracture de la mâchoire, nerf de la lèvre inférieure dévitalisé et deux dents qui ont traversé la gencive. Trois jours d’hospitalisation, une opération avec une pose de broches et trente jours d’ITT."
Invité- Invité
Re: Violences policières
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/mort-de-zyed-et-bouna-les-policiers-mis-hors-de-cause-27-04-2011-1425242.php
Mort de Zyed et Bouna : les policiers mis hors de cause
Publié le 27.04.2011, 12h52 | Mise à jour : 14h30
ARCHIVES. L'hommage des habitants de Clichy-sous-Bois à Zyed et Bouna en octobre 2006, un an après la mort des deux adolescents. | LP/G. Bourdon
Cinq ans et demi jour pour jour après les faits, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a accordé mercredi matin un non-lieu aux deux policiers renvoyés en octobre dernier devant le tribunal correctionnel dans l'enquête sur la mort de Zyed et Bouna en 2005 à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).Les familles des victimes vont se pourvoir en cassation.
Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, étaient morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec des policiers. Un troisième adolescent, Muhittin Altun, avait en revanche survécu. Ces événements avaient été le point de départ de trois semaines d'émeutes dans les banlieues.
Les deux policiers avaient initialement été renvoyés par les juges d'instruction chargés de l'enquête devant le tribunal correctionnel pour «non assistance à personne en danger». Le parquet de Bobigny, qui avait requis un non-lieu, avait fait appel de cette décision.
L'avocat des familles dénonce «une justice de peur»
«Le dossier a toujours été vide», a expliqué leur avocat, Me Daniel Merchat, en se réjouissant qu'après «cinq ans, (ses) clients voient enfin leur honnêteté professionnelle reconnue». «Au bout de 5 ans, la petite voix de la vérité judiciaire a fini par couvrir le tintamarre des leurres médiatiques», a-t-il encore déclaré.
Dans la foulée, les familles des victimes ont annoncé, par la voix de leur avocat Me Jean-Pierre Mignard, qu'elles allaient se pourvoir en cassation : «C'est une justice de peur qui a été rendue ce matin», a affirmé Me Mignard sur France Inter. Mais «nous irons jusqu'au bout», a-t-il ajouté en accusant le parquet de n'être «pas indépendant» et «pas impartial». «C'est un parquet complètement dépendant du pouvoir politique. Le pouvoir politique a toujours une responsabilité dans un dossier ô combien surveillé !», a-t-il dénoncé.
De son côté, le maire PS de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, a déclaré qu'il regrettait le non-lieu accordé aux policiers. Le débat «n'aura pas lieu et je le regrette, même pour les policiers», a-t-il expliqué. «Leur non-responsabilité aurait peut-être été plus clairement mise en évidence après ce débat», a-t-il estimé. L'élu a assuré ne pas craindre de troubles à l'ordre public, assurant que «les Clichois ont largement montré leur capacité à rester calmes et dignes».
VIDEO. EN 2007, un rassemblement à la mémoire de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois
AUDIO. En septembre dernier, la procureure de Bobigny justifiait le non-lieu requis
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Violences policières
"Notre camarade Denis membre du CPN du NPA a été la victime dans la nuit du 5 au 6 janvier d'une agression policière extrémement violente, qui pourrait avoir des conséquences graves sur sa santé : en compagnie de deux camarades d"Act Up, il était interpellé par la BAC et emmené au au commissariat du 3ème arrondissement de Paris pour des motifs futiles, et sans qu'il n'ait à aucun moment résisté à son i...nterpellation. Prenant prétexte que notre camarade sifflait "l'Internationale" un policier chargé de la gestion des "gardés" à vue s'est précipité sur celui-ci. Les coups portés par ce policier furent d'une telle violence que Denis, atteint d'une fracture du plancher de l'oeil, devra subir dans les prochains jours une intervention chirurgicale délicate, car le nerf majeur qui "gère" la sensibilité du visage" est aujourd'hui touché. Les deux militants d'Act up qui venaient prendre des nouvelles ont été virés du commissariat.
Cette affaire, est grave. Si elle débute par un banal contrôle, les coups portés ensuite, à froid, au commissariat en font une "bavure" qui dénote un climat particulièrement lourd au sein de la police."
Précisions: Vraisemblablement pas de motif politique, l'Internationale n'y est pas pour grand chose. Le keuf aurait simplement été "agacé" des sifflements de Denis, ce qui est pire. Quant aux coups, il n'y en a eu un qu'un seul. Mais ça montre bien le sentiment de toute puissance et d'impunité de plus en plus fort chez la flicaille.
Solidarité avec Denis, et toutes les victimes de bavures policières : https://www.youtube.com/watch?v=5wiy2DGSe88
Cette affaire, est grave. Si elle débute par un banal contrôle, les coups portés ensuite, à froid, au commissariat en font une "bavure" qui dénote un climat particulièrement lourd au sein de la police."
Précisions: Vraisemblablement pas de motif politique, l'Internationale n'y est pas pour grand chose. Le keuf aurait simplement été "agacé" des sifflements de Denis, ce qui est pire. Quant aux coups, il n'y en a eu un qu'un seul. Mais ça montre bien le sentiment de toute puissance et d'impunité de plus en plus fort chez la flicaille.
Solidarité avec Denis, et toutes les victimes de bavures policières : https://www.youtube.com/watch?v=5wiy2DGSe88
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Violences policières
Pendant ce temps là, le programme du Flan de Gauche du PS demande plus de flics...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Violences policières
Paris : frappé dans un commissariat pour avoir sifflé «l'Internationale»
Un homme affirme avoir été tabassé dans un commissariat parisien par un policier qui ne supportait qu'il siffle «L'Internationale», selon une information révelée par le site internet Médiapart. Denis Godard, 47 ans, a déposé plainte vendredi dernier pour violences volontaires aggravées.
Il souffre d'une fracture du plancher de l'orbite (l'os situé sous l'œil) avec douze jours d'interruption temporaire du travail (ITT). La préfecture de police de Paris a indiqué lundi que l'inspection générale des services (IGS) avait été saisie.
Les faits se seraient produits le 6 janvier dernier vers 5 heures du matin. Denis Godard a été interpellé en état d'ébriété, à Paris, par les hommes de la brigade anticriminalité, alors qu'il se trouvait avec deux collègues, salariés de l'association Act-Up comme lui. «Nous avions consommé de l'alcool, nous cherchions un taxi et Denis a accroché un scooter avec sa sacoche, on l'a relevé, mais les policiers n'ont rien voulu savoir et ont embarqué Denis», explique sa collègue Cécile Lhuillier, vice-présidente d'Acte Up.
Amené au commissariat du troisième arrondissement, Denis Godard dit avoir été placé sur un banc dans un couloir bordé de cellules et s'est mis à siffler l'Internationale, ce qui aurait déplu au policier. Mais il aurait continué... c'est à ce moment que le policier l'aurait frappé au visage, une seule fois et la main ouverte.
LeParisien.fr
Publié le 09.01.2012
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Violences policières
Sale climat.
Aulnay-sous-Bois : un jeune homme meurt lors d'un contrôle de police
Aulnay-sous-Bois : un jeune homme meurt lors d'un contrôle de police
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Lutte Ouvrière n°2267 du 13 janvier 2012
Clermont-Ferrand : bavure criminelle de la police
Arrêté avec une brutalité inouïe par des policiers la nuit de la Saint-Sylvestre à Clermont-Ferrand, Wissam El Yamni, un salarié d'origine immigrée, a sombré dans le coma. Hospitalisé à retardement, il n'a pu être sauvé. Ce n'est que mercredi 4 janvier au matin que l'on a appris le drame survenu le 1er janvier, à 2 h 30 du matin.
Le quartier de la Gauthière, situé au nord de Clermont-Ferrand, fait partie des zones dites sensibles : ce sont des tours et des barres de HLM, avec des familles immigrés de toutes nationalités, et beaucoup de jeunes qui ne trouvent pas de travail. Selon la version officielle, la police aurait été appelée pour un homme blessé qu'elle n'a pas trouvé, mais seulement des jeunes assis sur un banc et l'un d'eux -- qui allait être la victime -- aurait lancé des projectiles sur une voiture des policiers.
Ceux-ci se sont alors déchaînés, dont au moins deux d'entre eux avec un chien. Plaqué au sol, roué de coups, menotté, Wissam a été jeté en cellule d'isolement au commissariat, alors qu'il était évanoui. Mais pour les policiers, « c'est du cinéma : il fait semblant ». Pourtant Wissam sombrait dans le coma, avant d'être enfin transféré à l'hôpital. Trop tard ; il décédait cinq jours après. En attendant les résultats de l'autopsie, le premier rapport médical est éloquent : fracture à l'œil, côtes cassées, lésion au niveau du cou. Même le procureur admet qu'il y a eu « une interpellation musclée ».
La famille a porté plainte. Avec son avocat, elle veut savoir la vérité sur ce qui s'est passé, doutant fort de la version policière qui prétend que la victime était alcoolique et droguée. Ce que démentent formellement les amis et les collègues de travail de la victime.
Les jeunes se sont fortement mobilisés pour exprimer leur soutien à la famille et exiger que les policiers incriminés soient jugés et sanctionnés. Samedi 7, ils ont manifesté à plus de 600 jusque devant le commissariat central, précédés d'une banderole : « Personne n'est au-dessus des lois. Stop aux bavures ».
Tout le quartier a été littéralement occupé par les forces de l'ordre, en particulier après l'annonce du décès de Wissam, l'après-midi du 9 janvier. Plus de 400 gendarmes, CRS, policiers et même deux hélicoptères, surveillent tous les carrefours et les entrées des immeubles. Une vingtaine de jeunes ont été arrêtés, et certains condamnés sur le champ à de la prison ferme, suite à 80 voitures incendiées ! Mais pour la population, rien ne va plus. Privés de bus et de tramways, les habitants doivent se débrouiller pour leurs déplacements.
L'enquête de la police des polices est en cours. Deux des policiers visés particulièrement, car il y a eu des témoins de cette scène dramatique, ont fini par être mis en congés, mais ils ne sont pas suspendus. Guéant, le ministre de l'Intérieur, n'a rien trouvé de mieux que de soutenir sans réserve les policiers, affirmant que ces derniers ne sont pas responsables, donc que tout est de la faute de la victime !
Correspondant LO
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Violences policières
Une vidéo magnifique sur Wissam, mort sous les coups de la police à Clermont-Ferrand.
Et un reportage en anglais sur la belle manif d'hier pour demander la vérité et la justice, avec aussi une intervention pertinente du camarade Denis Godard : http://www.presstv.ir/detail/221095.html
Et un reportage en anglais sur la belle manif d'hier pour demander la vérité et la justice, avec aussi une intervention pertinente du camarade Denis Godard : http://www.presstv.ir/detail/221095.html
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Mgr Gaillot dévoile une plaque en souvenir d’Ali Ziri, "mort suite à son interpellation par la police nationale"
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
/Mediapart.Evoquant «des faits d’une extrême gravité», le procureur Jean-Louis Moreau a requis, mercredi devant le tribunal correctionnel de Grasse, de simples peines de prison avec sursis pour sept policiers qui ont commis «une succession de fautes qui ont provoqué la mort d’Hakim Ajimi», décédé d’asphyxie lente le 9 mai 2008 à Grasse. La maison police a montré une solidarité sans faille avec les prévenus.
A retrouver sur Là-bas si j'y suis du 19 janvier, sur le site de france inter et sur le site de l'émission.
un chien ardent- Messages : 36
Date d'inscription : 12/07/2010
Re: Violences policières
Arrestations à Rouen: "Sale pute de gauchiste, on va te niquer"
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Bavure de Montfermeil : épilogue accablant pour les policiers
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
C'est parmi les flics que le vote fasciste est le plus haut : ils ne se sentent déjà plus et réclament le permis de tuer, y compris d'une balle dans le dos, pourquoi pas ?
Que répond le candidat de gauche ? Il dit "ok, d'accord."
Que répond le candidat de gauche ? Il dit "ok, d'accord."
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
La présomption de légitime défense, c'est effectivement le permis de tuer impunément.sylvestre a écrit:C'est parmi les flics que le vote fasciste est le plus haut : ils ne se sentent déjà plus et réclament le permis de tuer, y compris d'une balle dans le dos, pourquoi pas ?
Que répond le candidat de gauche ? Il dit "ok, d'accord."
Quant à Hollande, il est désormais tenu d'adopter une "posture présidentielle", qui suppose de ne pas se heurter aux forces de l'ordre, épine dorsal de l'Etat.
Voilà qui devrait faire réfléchir ceux qui croient que, sous Hollande, la police sera plus humaine face aux jeunes et aux sans papiers... Mais ce n'est pas la première fois que des dirigeants PS de premier plan tiennent ce langage : souvenons nous de Dray et Boutih, qui ont carrément soutenu Sarkozy sur ce terrain, ou des discours sécuritaires de Vals.
Et le Front de Gauche n'est pas non plus étanche à cet ultra sécuritarisme : souvenons nous de Gérin qui voulait envoyer l'armée rétablir l'ordre dans les banlieues.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences policières
Sur Pontivy, le résultat FN sur le bureau où esr implanté la caserne des gendarmes est clair...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
crimes policiers
Vérité et justice pour les victimes de crimes policiers et leurs familles
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Violences policières
Sarkozy est pourtant bien parti, alors pourquoi toute cette violence continue ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Le fuyard de Millau a bien été tué par un tir policier
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
>
>
>
Le vrai critère de régularisation
-bulletin numéro 110
Juillet 2012
Le vrai critère de régularisation
Le vrai critère de régularisation
[ R I P O S T E dans les quartiers populaires ]
À Mulhouse
À Digue-les-bains
À Sceaux
Face aux crimes policiers
[ A G I R ]
Une campagne de communication pour Wissam
[ L A P R I S O N T U E ]
Pour Kaoutar et Philippe
[ S U R L E V I F ]
Face à face
[ C H R O N I Q U E D E L ’A R B I T R A I R E ]
Une interpellation, une perquisition, un contrôle : trois morts
Verdict dans le procès « antiterroriste » à Paris
Villiers-le-Bel : dur pour les familles
Encore des violences policières à Clermont-Ferrand
Une fillette blessée par la police
[ A G I R ]
Collectif anti-répression nancéien
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
http://www.bfmtv.com/un-controle-routier-de-police-a-l-origine-actu31897.html
Un contrôle routier de police à l'origine des violences d'Amiens
Publié il y a 4 heures - Mis à jour il y a 3 heures - Thibault Dupont
Entre les habitants du quartier Fafet-Brossolette d'Amiens et la police, les versions divergent sur l'origine des incidents qui ont secoué la ville dans la nuit de lundi à mardi. Une chose est sûre tout est parti d'un contrôle routier.
La famille de Sabrina Hadji était réunie ce dimanche. La veille, la jeune femme a enterré son frère victime d’un accident de la route. Les proches se sont réunis pour un repas en mémoire de la victime. Selon elle, les personnes rassemblées étaient tranquillement en train de manger quand la police a procédé à un contrôle routier.
Un "contrôle routier très agressif"
D’après elle un "contrôle routier très agressif" qui a engendré un attroupement. La situation a dégénéré : "les policiers nous ont tiré dessus sans rien comprendre. Les CRS sont ensuite arrivés en masse et ont tiré sur des femmes, sur des enfants… Nous leur avons demandé d’arrêter de tirer sur les enfants, ils nous ont répondu "vos enfants ont va tous les enterrer". Suite à ces événements, nous avons décidé d’organiser une marche silencieuse le lendemain."
D’Amiens Nord jusqu’à la préfecture nous voulions faire entendre notre colère et notre indignation. Nous ne sommes pas des animaux, il faut rétablir la vérité sur toutes les chaînes de télévision. Notre violence n’était pas gratuite, c’était une violence de colère. Nous attendons que les policiers qui nous ont gazés avec acharnement soient sanctionnés, nous avons retrouvé 200 projectiles dans la cour de ma grand-mère, une propriété privée. Nous n’avons pas été respectés pendant un deuil, nous avons été considérés comme des animaux. "
Le contrôle en lui-même se déroulait correctement
La police présente une autre version, selon François Plumerie délégué d’Alliance Amiens "l’incident a démarré avec un véhicule qui a fait un refus d’obtempérer aux fonctionnaires de police. Il a ensuite été interpellé dans le quartier, un endroit sensible. Des individus s’en sont pris aux forces de l’ordre alors que le contrôle en lui-même se déroulait correctement. Le contrôle était parfaitement justifié. Dans ce quartier de Fafet, il est impossible d’intervenir et d’être présent tout simplement. "
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
http://resistons.lautre.net/spip.php?article504
« La République vous rattrapera »
-
bulletin numéro 111
Septembre 2012
RESISTONS ENSEMBLE / bulletin numéro 111 / Septembre 2012
« La République vous rattrapera »
- « La République vous rattrapera »
- [ R I P O S T E dans les quartiers populaires ]
Millau – Paris - Neuilly sur Marne – Grigny – Rouen
À Amiens, un contrôle routier très agressif
- [ C H R O N I Q U E D E L ’A R B I T R A I R E ]
Chasse aux Rroms, Hollande dans les bottes de Sarkozy
« La frontière tue »
Un bébé « sans-papier » meurt à Mayotte
Triste bilan de l’été : 3 personnes mortes d’avoir croisé la police
- [ L A P R I S O N T U E ]
Y a pas qu’a la plage que ça chauffe !
- [ S U R L E V I F ]
Lyon : abus de pouvoir d’un policier et garde-à-vue abusive
- [ A G I R ]
Procès Sonja et Christian
Lyon sous surveillance
La campagne du CREA continue
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Lutte Ouvrière n°2304 du 28 septembre 2012
Contrôle au faciès : Manuel Valls s'incline devant la police
La lutte contre les contrôles au faciès n'est pas pour demain
Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a fait marche arrière. Alors que lui-même avait suggéré en juin la possibilité que les policiers donnent un récépissé aux personnes qu'ils contrôlent et sur lequel figurerait leur numéro de matricule, il enterre maintenant le projet sous prétexte que cette mesure serait « beaucoup trop bureaucratique et lourde à gérer ».
L'idée de départ était de tenir un des engagements de Hollande pendant la campagne électorale de mettre fin aux contrôles au faciès dont sont trop souvent victimes les jeunes arabes ou noirs. Mais immédiatement, des syndicats de policiers s'étaient élevés contre ce projet, s'insurgeant contre le fait que l'on puisse « stigmatiser la police comme étant une police raciste », et « jeter le discrédit sur l'honnêteté morale des policiers en laissant penser qu'ils font des contrôles en dehors de la loi ».
Pourtant, plusieurs études ont montré que l'apparence des personnes, à commencer par la couleur de la peau, était le premier critère de contrôle, et non leur comportement. Ainsi par exemple, selon le CNRS, dans certains endroits comme les stations parisiennes de la Gare du Nord ou de Châtelet-les-Halles, on a jusqu'à onze fois plus de risques d'être contrôlé lorsqu'on est noir et quinze fois plus si l'on est maghrébin -- en plus d'être jeune, de sexe masculin et habillé comme le sont les jeunes de milieu populaire !
Entre les Arabes et les Noirs victimes de discrimination raciale et les policiers dont il ne faut pas froisser la susceptibilité, Manuel Valls a choisi son camp, comme tout ministre de l'Intérieur qui se respecte, qu'il soit de droite ou se prétende de gauche.
Marianne LAMIRAL
Contrôle au faciès : Manuel Valls s'incline devant la police
La lutte contre les contrôles au faciès n'est pas pour demain
Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a fait marche arrière. Alors que lui-même avait suggéré en juin la possibilité que les policiers donnent un récépissé aux personnes qu'ils contrôlent et sur lequel figurerait leur numéro de matricule, il enterre maintenant le projet sous prétexte que cette mesure serait « beaucoup trop bureaucratique et lourde à gérer ».
L'idée de départ était de tenir un des engagements de Hollande pendant la campagne électorale de mettre fin aux contrôles au faciès dont sont trop souvent victimes les jeunes arabes ou noirs. Mais immédiatement, des syndicats de policiers s'étaient élevés contre ce projet, s'insurgeant contre le fait que l'on puisse « stigmatiser la police comme étant une police raciste », et « jeter le discrédit sur l'honnêteté morale des policiers en laissant penser qu'ils font des contrôles en dehors de la loi ».
Pourtant, plusieurs études ont montré que l'apparence des personnes, à commencer par la couleur de la peau, était le premier critère de contrôle, et non leur comportement. Ainsi par exemple, selon le CNRS, dans certains endroits comme les stations parisiennes de la Gare du Nord ou de Châtelet-les-Halles, on a jusqu'à onze fois plus de risques d'être contrôlé lorsqu'on est noir et quinze fois plus si l'on est maghrébin -- en plus d'être jeune, de sexe masculin et habillé comme le sont les jeunes de milieu populaire !
Entre les Arabes et les Noirs victimes de discrimination raciale et les policiers dont il ne faut pas froisser la susceptibilité, Manuel Valls a choisi son camp, comme tout ministre de l'Intérieur qui se respecte, qu'il soit de droite ou se prétende de gauche.
Marianne LAMIRAL
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Violences policières
Fillette blessée en 2011 à Corbeil-Essonnes : il s'agirait d'un tir policier
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Violences policières
Echo de L'Etincelle du 01/10/12
Le contrôle au faciès légitimé par le gouvernement
D'après le CNRS, on a onze fois plus de « chances » d'être contrôlé quand on est noir et quinze fois plus quand on est d'origine maghrébine dans le métro parisien. Un projet de délivrer un récépissé pour les contrôles d'identité avait été évoqué pour limiter ces discriminations raciales. Il vient d'être abandonné par le ministre de l'Intérieur au motif que cette mesure serait trop « bureaucratique » !
La gauche laisse la police continuer son harcèlement en toute impunité, la droite et l’extrême-droite font diversion sur un prétendu « racisme anti-Blancs » sans uniforme… affligeant.
Le contrôle au faciès légitimé par le gouvernement
D'après le CNRS, on a onze fois plus de « chances » d'être contrôlé quand on est noir et quinze fois plus quand on est d'origine maghrébine dans le métro parisien. Un projet de délivrer un récépissé pour les contrôles d'identité avait été évoqué pour limiter ces discriminations raciales. Il vient d'être abandonné par le ministre de l'Intérieur au motif que cette mesure serait trop « bureaucratique » !
La gauche laisse la police continuer son harcèlement en toute impunité, la droite et l’extrême-droite font diversion sur un prétendu « racisme anti-Blancs » sans uniforme… affligeant.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Chroniques policières
» 99% contre 1% , le renouveau de l'anticapitalisme large
» Etat Espagnol
» Veille des outils de répression
» 99% contre 1% , le renouveau de l'anticapitalisme large
» Etat Espagnol
» Veille des outils de répression
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum