Re: Tunisie

[Copas]

Remous à El Hencha
Le délégué «dégagé» par la coordination locale


• Vers la mise en place d’une commission de gestion des affaires locales

La coordination locale de salut, composée de partis politiques démocratiques et progressistes , et des composantes de la société civile à El Hencha ont exercé une forte pression sur le délégué de la région, le contraignant à quitter le siège de la délégation, sans pour autant porter atteinte à son intégrité physique, apprend-on de sources concordantes appartenant à la mouvance progressiste et des militants des Droits de l’Homme de la ville. Sommé à trois reprises de partir, le délégué, aurait tenu bon à trois reprises avant de se résoudre à quitter les lieux.

Les mêmes sources annoncent un sit-in ouvert jusqu’à la réalisation des objectifs de la coordination, à savoir la chute du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée Nationale Constituante.

Selon Ali Ben Abdallah, coordinateur du Front Populaire et Hédi Sellami, militant des Droits de l’Homme à El Hencha, une réunion devait se tenir hier après la rupture du jeûne pour examiner l’éventualité de la mise en place d’une commission locale de gestion qui se substituerait aux autorités locales et qui serait chargée de veiller à la continuité du déroulement de l’activité des établissements administratifs et des commodités publiques. Auquel cas, l’initiative serait synonyme de désobéissance civile.

[sylvestre]

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

Comment comprendre aujourd’hui cette précipitation d’une partie des composantes du Front à s’allier à un spectre politique que nous avions, il y a moins d’un an désigner comme notre ennemi : Nida Tounes ?

Comment justifier que l’on nous demande aujourd’hui de composer un “gouvernement de salut national” avec des individus qu’hier nous traitons de “contre-révolutionnaires”, parce que défendant un programme ultra-libérale qui n’est qu’une pâle copie de celui défendu par la Troïka ?

Comment aujourd’hui se satisfaire d’un agenda qui réclame la rédaction définitive par des “experts” (lesquels et comment savoir qu’ils seront capables de traduire constitutionnellement les aspirations révolutionnaires !) ; qui veut former un “gouvernement bis” formés de “personnalités intègres” (quelle est l’unité de mesure de “l’intégrité ?) et au final l’organisation d’élections dont on ne nous indique si c’est pour une nouvelle constituante ou pas, si c’est pour former une majorité de gouvernement (avec qui ? et pour quel programme et tâches urgentes ?).

Et là le scénario qui se déroule sous yeux en Egypte ne peut que nous interpeler. Comme en Egypte, sur quelle force devrons nous compter : sur le ministère de l’intérieur, sur l’armée ?

Comme en Egypte devrions-nous régler la question des responsables d’Ennahdha en les emprisonnant au nom d’une légitimité qui resterait à définir?

Comme en Egypte devrions-nous nous allier aux “Foullouls” pour battre nos “ennemis principaux” considérant comme certains petits esprits de l’opposition les “Foullouls” comme “ennemis secondaires”.

Le sacrifice des martyrs de notre révolution et celui de nos dirigeants lâchement assassinés auraient dû nous convaincre qu’il n’y a pas de voie royale pour réaliser les objectifs pour lesquels les travailleurs, les employés, les chômeurs et les parias se sont soulevés.

Seule l’auto-organisation de ces derniers dans des Majeless (comités) de quartiers, d’usines et de manufactures, d’administrations et de services peut être une vraie solution pour faire barrage à la contre-révolution.

[Duzgun]

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

De qui est ce texte? Ce n'est pas indiqué...

[sylvestre]

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

De qui est ce texte? Ce n'est pas indiqué...

Après recherche il semble qu'il s'aggisse d'un texte d'Hamadi Aouina, qui se présente ainsi sur un autre site :

Militant de gauche, j'appartiens à la section Front Populaire de la région Parisienne et participe aux activités de diverses associations telles l'Etoile Nord Africaine anti-capitaliste qui a été entre autre l'organisatrice de toutes les mobilisations comprises entre le 19 décembre 2010 et le 15 janvier, jour de la manifestation la plus nombreuse concernant les évènements se déroulant en Tunisie. Je suis aussi l'un des fondateurs du comité de soutien aux habitants du bassin minier de Gafsa (février 2008) ainsi que le collectif contre la mascarade électorale des "mauves" en 2009.

[Duzgun]

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

De qui est ce texte? Ce n'est pas indiqué...

Après recherche il semble qu'il s'aggisse d'un texte d'Hamadi Aouina, qui se présente ainsi sur un autre site :

Militant de gauche, j'appartiens à la section Front Populaire de la région Parisienne et participe aux activités de diverses associations telles l'Etoile Nord Africaine anti-capitaliste qui a été entre autre l'organisatrice de toutes les mobilisations comprises entre le 19 décembre 2010 et le 15 janvier, jour de la manifestation la plus nombreuse concernant les évènements se déroulant en Tunisie. Je suis aussi l'un des fondateurs du comité de soutien aux habitants du bassin minier de Gafsa (février 2008) ainsi que le collectif contre la mascarade électorale des "mauves" en 2009.

OK merci!
Ça rejoint les débats que se posent pas mal de camarades du FP, qui ne voient pas d'un très bon œil le rapprochement avec Nida Tounes. Et je pense qu'ils ont raison bien-sûr!

[sylvestre]

Tunisie: le Front Populaire et l'UGTT ne doivent pas tomber dans le piège de la collaboration de classes

[sylvestre]

Où l'on voit notamment le représentant de l'organisation patronale locale se réjouir de la collaboration de classe à Sidi Bouzid.

[Copas]

Où l'on voit notamment le représentant de l'organisation patronale locale se réjouir de la collaboration de classe à Sidi Bouzid.

Ce sont des types d'auto-organisation qu'on avait vu en Libye et qu'on voit en Syrie. Ces phénomènes sont construits sur la désagrégation de l'appareil d'état liés avec d'immenses revendications sociales et politiques insatisfaites.

Dans ce cadre, des patrons locaux trouvent mieux de s’allier à des organisations ouvrières. Les uns comme les autres se font des illusions sur leurs antagonismes.

[Copas]

La crise politique s'accentue.

Tunisie – Réunion de l’UGTT : Unanimité sur la chute du gouvernement

30/07/2013 00:17
http://www.businessnews.com.tn/tunisie--reunion-de-lugtt--unanimite-sur-la-chute-du-gouvernement,520,39785,3
A l’issue de la réunion du bureau exécutif de l’UGTT, réuni aujourd’hui, lundi 29 juillet 2013, en présence de représentants de l’UTICA et de partis politiques, la centrale syndicale s’est prononcé en faveur de la dissolution du gouvernement de Ali Laârayedh et la création d’un gouvernement de salut national.

Concernant la dissolution de l’Assemblée nationale constituante, également discutée lors de cette réunion, des réserves ont été émises et les avis restent mitigés privilégiant l’établissement d’un calendrier clair pour la fin des travaux de l’assemblée.

Il a également été décidé la dissolution des milices des Ligues de protection de la Révolution. Notons que la réunion se poursuit encore actuellement.

L'UGTT donne une semaine au gouvernement pour partir.

Dissolution du gouvernement, l’UGTT a ses raisons
http://nawaat.org/portail/2013/08/01/tunisie-ugtt-dissolution-gouvernement-ali-laaridh-refuse-brahmi/
Suite à l’assassinat de Mohamed Brahmi, député et leader nationaliste, et au massacre de huit membres des commandos de l’armée dans le massif montagneux de Chambi quatre jours plus tard, le comité administratif de l’UGTT s’est réuni le 29 juillet 2013, sous la présidence de son secrétaire général, Houcine Abassi. Un communiqué a été publié faisant état de :

   L’échec total dans le traitement sécuritaire avec l’augmentation du nombre des crimes organisés, de la violence des milices, des assassinats politiques ;
   Le manque de confiance dans l’Assemblée constituante, dû au retard de sa rédaction et de la création d’instances garantissant la transition démocratique ;
   L’usage excessif du “référent de la majorité” aux dépens du principe de consensus ;
   La préméditation du parti au pouvoir pour contrôler les appareils de l’Etat et ses institutions, nuisant à son caractère républicain ;
   L’apparition de groupes terroristes qui s’attaquent aux libertés, mettant à l’écart le rôle de l’Etat et des institutions, où la violence est devenu un outil pour le contrôle politique et social. Cela est aussi dû au trafic d’armes et au silence complice vis-à-vis du phénomène des discours de haine traitant les Tunisiens de « mécréants » ;
   L’incapacité de l’Etat à garantir une immunité économique avec la régression de la consommation, de l’exportation, de la valeur du dinar et la prolifération du travail informel ;
   Le traitement inapproprié de la police des différentes manifestations (Siliana, 9 avril, des diplômés chômeurs, …) ;
   L’aggravation du sentiment de dépression chez le citoyen et l’augmentation des prix, du chômage et du favoritisme partisan lors des recrutements ;
   Le silence du gouvernement au sujet des dissensions religieuses (par exemple : Palais Abdellia, attaque de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, attaques ciblées contre les journalistes et interdiction de nombreuses manifestations culturelles) ;
   L’entrave des appareils sécuritaires par la création d’une police parallèle, avec absence de lois garantissant et protégeant les agents de forces de l’ordre et d’une volonté politique qui leur permette d’accomplir leur devoir ;
   L’entrave au dialogue national et la trahison vis-à-vis des accords au sujet de la constitution en faisant prévaloir une vision partisane.

L’UGTT demande la dissolution du gouvernement, Laaridh refuse, et la Troika est d’accord pour un gouvernement d’union nationale

Dans un contexte très tendu, la centrale syndicale a proposé une initiative aux différents acteurs de la scène politique, appelant à :

- Finaliser la rédaction de la constitution
- Sa révision
- Préparer une loi électorale dans un délai de 15 jours
- Adopter une loi organique pour permettre à l’ANC de valider le comité d’experts, la loi électorale et la composition de l’ISIE.

.../...

L’UGTT accuse certains membres du gouvernement d’utiliser les mosquées pour diviser les Tunisiens

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, ce samedi 3 août, un communiqué pour condamner les campagnes de dénigrement que mènent certains Imams de mosquées contre l’organisation syndicale.
L’UGTT fait porter la responsabilité du détournement des lieux de prière de leur unique rôle, en y menant des discours de haine, de violence et de division, et en encourageant à attaquer les locaux du syndicat par exemple, à « certaines voix, appartenant à des partis politiques » et plus particulièrement « des parties dérangées par le rôle patriotique de l’UGTT ».

Dans ce communiqué, l’Union générale tunisienne du Travail, réitère ses mises en garde et pointe du doigt la responsabilité de certains membres du gouvernement, plus particulièrement appartenant au ministère des Affaires religieuses.
L’UGTT conclut par l’impératif de la neutralité de ces lieux destinés à la prière, en les éloignant de tout parti politique, l’urgence de la démission du gouvernement et son remplacement par un gouvernement de salut national et l’élaboration d’une feuille de route claire préservant la transition politique et l’avenir de la Tunisie.

[artza]

Tunisie: le Front Populaire et l'UGTT ne doivent pas tomber dans le piège de la collaboration de classes

J'ai d'abord cru à une plaisanterie, mais non, mais non le rédacteur s'inquiète vraiment!

J'ai parcouru l'article, la conclusion est du même tabac. Est-il réconfortant de constater qu'il y a toujours autant de volontaires pour aller traire les boucs?

Plus significatif dans le corps de l'article tout un passage sur "le féminisme" "petit-bourgeois" qui ne profiterait en rien aux femmes du peuple!
J'ai déjà entendu ça bien souvent.

[Copas]

Tunisie: le Front Populaire et l'UGTT ne doivent pas tomber dans le piège de la collaboration de classes

J'ai d'abord cru à une plaisanterie, mais non, mais non le rédacteur s'inquiète vraiment!

J'ai parcouru l'article, la conclusion est du même tabac. Est-il réconfortant de constater qu'il y a toujours autant de volontaires pour aller traire les boucs?

Plus significatif dans le corps de l'article tout un passage sur "le féminisme" "petit-bourgeois" qui ne profiterait en rien aux femmes du peuple!
J'ai déjà entendu ça bien souvent.

à  LO ?

Bon on peut en penser ce qu'on veut mais ce qui est visé n'est pas ce que sous-entend Artza.

Que dit l'auteur ?

Béji Caïd Essebsi, ancien premier ministre et leader de Nida Tounès, se présente à l'opinion comme le principal opposant à Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir. Son discours est emprunt d'une longue tradition philosophique tunisienne attachée à une forme petite-bourgeoise de l'émancipation des femmes ainsi qu'à l'ouverture culturelle à l'Occident. Ce discours s'oppose fermement à la tradition philosophique concurrente, qui est celle des Frères Musulmans, et adepte d'un retour à une société régie par la loi islamique et débarrassée de l'influence des traditions soufie et occidentale.

Le parti de Nida Tounes est connu pour recycler une partie des benalistes , c'est à dire ceux qui dirigeaient un appareil répressif qui torturait, tuait et violait. Au delà il est clair que c'est un parti de la bourgeoisie, peut-être la carte principale de la bourgeoisie.
Ce qui est indiqué là c'est que ce parti utilise la bataille pour les droits des femmes pour se faire reluire.

Ca n'a rien à voir avec les attaques contre le féminisme dénoncé comme petit-bourgeois dans les années 70 par la gauche et une partie de l'extrème gauche française.

Ce qui est attaqué c'est une conception du féminisme dans un cadre bourgeois. Ce qui n’ôte rien aux batailles pour les droits des femmes mais toutes les femmes.

.../... Le fait est que la soi-disant opposition entre religieux et laïcs est un mythe savamment entretenu par les deux parties.
Si d'un côté il est évident que l'application de la charia ne peut qu'être une catastrophe pour toutes les femmes du pays, le féminisme petit-bourgeois des modernistes ne sera profitable qu'à une partie des femmes tunisiennes. Il s'agit des femmes à la tête d'entreprises capitalistes, de celles qui ont des postes élevés dans l'administration et de toutes les femmes de la classe moyenne aisée bénéficiant d'un certain niveau de vie.
Mais le reste des femmes du pays, les femmes opprimées des usines textiles, les femmes exploitées depuis leur plus jeune âge dans les familles bourgeoises et subissant toutes les formes de harcèlement, les jeunes diplômées des régions défavorisée enfin qui se cherchent désespérément un avenir, bref la majorité des femmes n'y trouveront pas leur compte. Seule une libération de l'ensemble de la classe ouvrière tunisienne permettra l'émancipation sociale et politique de toutes les femmes tunisiennes.../...

Ce sont des extraits du texte qui est centré sur le fait que le parti de Nida Tounes est une carte de la bourgeoisie et qu'il n'y a pas lieu de s'allier avec. Les solutions préconisées et la politique faite ont déjà été vues en action en Tunisie, avec les désastres que l'on sait.
Le sort des travailleurs (et des femmes) ne doit pas être accroché à un tel parti. Bien plus c'est une version limitée du féminisme qui n’empêchera pas réellement l'oppression des femmes.

Je comprends bien que d'un coup que certains sympathisants de LO soient devenus hyper féministes (la cavalerie arrive ?) mais bon,  il ne faudrait pas tout centrer des analyses sur une seule contradiction, car non la bataille pour les droits des femmes ne doit pas être accrochée à une alliance avec un  parti bourgeois et c'est le fond de l'affaire.
Après tout LO n'a pas demandé l'alliance avec le parti de Giscard sous prétexte de droits des femmes et les révolutionnaires auraient été tout à fait légitimes de demander de quel féminisme bourgeois se dorait Giscard.

Rien de plus, rien de moins.

Par ailleurs, la phrase :

J'ai parcouru l'article, la conclusion est du même tabac. Est-il réconfortant de constater qu'il y a toujours autant de volontaires pour aller traire les boucs?

... m'interroge vraiment ...

[artza]

J'ai parcouru l'article, la conclusion est du même tabac. Est-il réconfortant de constater qu'il y a toujours autant de volontaires pour aller traire les boucs?

... m'interroge vraiment ...[/quote]

On ne demande pas du lait à un bouc (vieux dicton)

[sylvestre]

Sadri Khiari : Quand l’Histoire recule par le bon côté

C’est là le grand paradoxe qui s’exprime dans le mouvement de contestation dont le magnifique rassemblement d’hier soir a sans doute marqué l’apogée. D’une part, il s’inscrit dans la continuité des mobilisations qui ont conduit à la chute de Ben Ali avant d’imposer l’élection de l’Assemblée constituante ; il traduit ainsi la permanence de la dynamique révolutionnaire engagée depuis le 17 -Décembre ; d’autre part, il se trompe d’ « ennemi principal » ; il découpe l’espace politique entre pro-Ennahdha et anti-Ennahdha plutôt qu’entre tous ceux qui souhaitent un approfondissement de la révolution et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, rêvent d’un compromis avec une partie de l’ancien régime ou sont complices voire engagés dans les réseaux RCD-istes.

[Copas]

Le mouvement Tamarod (rébellion) dit avoir récolté 1,6 millions de signatures réclamant la démission du gouvernement et la dissolution de l'ANC (15% de la population ou l'équivalent de plus de 10 millions de signatures en Égypte).

http://www.maghrebemergent.com/actualite/breves/fil-maghreb/item/27993-tunisie-pourparlers-lundi-entre-les-islamistes-et-un-puissant-syndicat.html

[Copas]

Egypte, Tunisie ! ces révolutions aux ressorts multiples et imprévisibles

[Copas]

Les Tunisiennes mobilisées pour leurs droits
Des dizaines de milliers réuni(e)s




Le 13 août, à l’occasion de la Journée de la Femme Tunisienne, ce sont des dizaines et des dizaines de milliers, jusqu’à 150.000 selon le site Business News, de femmes, mais aussi d’hommes, qui ont manifesté dans les rues de Tunis pour l’égalité entre les femmes et les hommes et contre le gouvernement réactionnaire d’Ennahda. Le rassemblement appelé par le parti au pouvoir, lui, n’a même pas rassemblé un millier de personnes.

Cette mobilisation fait suite à celle du 6 Août 2013 qui a vue de grandes foules se mobiliser contre le régime :
Une quinzaine avant, déjà des dizaines de milliers de manifestants :

[Gaston Lefranc]

Tunisie : attention danger !
Alors que la mobilisation de masse reprend pour chasser le gouvernement d’Ennahda, la centrale syndicale UGTT s’allie au patronat et le « Front populaire » scelle un accord avec la droite libérale !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=532

[Copas]

L'enquête sur le meurtre de Mohamed Brahmi se rapproche du gouvernement

http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/09/13/tunisie-enquete-interne-sur-l-assassinat-du-depute-brahmi_3477499_1466522.html#xtor=AL-32280515
.../...
Le gouvernement tunisien aurait-il minimisé les informations qu'il aurait obtenues onze jours avant l'assassinat du député Mohamed Brahmi le 25 juillet ?
En réponse à cette accusation des partis de l'opposition, le ministre de l'intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a ordonné une enquête interne au ministère. Celui-ci déclare qu'il n'a pas été informé "d'une alerte d'un service de renseignement étranger" (*) datée du 14 juillet mettant en garde contre l'assassinat en préparation de Mohamed Brahmi, tué par balle le 25 du même mois.

L'enquête doit déterminer "les raisons pour lesquelles le ministre n'a pas été informé de cette alerte et pour lesquelles [cette alerte] n'a pas fait l'objet de vérifications", selon l'agence de presse officielle TAP. La veille, l'opposition avait annoncé, sans présenter de preuves, que la police et le premier ministre du parti islamiste Ennahda, Ali Larayedh, étaient informés que M. Brahmi allait être la cible de tueurs.../...

(*) nota bene : Ce serait la CIA qui les aurait alerté ...

Le ministre, informé ou pas informé ?

Le Chef du gouvernement tunisien Ali Larayedh et du ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou sont maintenant directement visés par les enquêtes indépendantes du comité de défense du martyr Mohamed Brahmi qui semble avoir été aussi informé de bonne source sur les tenants et aboutissants de cet assassinat.

[Roseau]

http://www.npa2009.org/node/38768

[Roseau]

Source: http://npa2009.org/node/38872
1. Annonces de grève:

- Boulangers: http://www.businessnews.com.tn/tunisie-le-syndicat-des-medecins-decide-une-greve-generale-les-24-et-25-octobre, 520, 40982, 3

- L’UGTT «étudie» un appel à une Grève générale, pour peser sur la crise politique: http://www.businessnews.com.tn/Tunisie---LÂ’UGTT-étudie-la-possibilité-dÂ’une-grève-générale-, 520, 40980, 3

2. Répression contre des artistes et autres

- Emeute après une bavure policière : http://berthoalain.com/2013/09/24/emeute-a-%D8%B3%D9%8A%D8%AF%D9%8A-%D8%B9%D9%84%D9%88%D8%A7%D9%86-sidi-alouane-apres-une-bavure-policiere-23-septembre-2013/

- «Prison pour les créateurs»: http://nawaat.org/portail/2013/09/23/tunisie-la-prison-pour-les-createurs/

- «Arrestation de quatre artistes à quatre heures du matin»: http://www.businessnews.com.tn/tunisie--arrestation-de-4-artistes-a-4-heures-du-matin, 520, 40989, 3

3. Tunisie – Syrie: mouvement de djihadistes, ou femmes faisant le «djihad du sexe», vers la Syrie

http://www.nydailynews.com/news/world/tunisian-women-wage-sex-jihad-sex-syrian-r%5Cebels-article-1.1462331#ixzz2fWWVJpeL

http://www.businessnews.com.tn/habib-ellouze-pret-a-prendre-en-charge-les-jeunes-filles-revenant-du-jihad-du-nikah, 520, 40995, 3

http://www.businessnews.com.tn/Pressions-et-menaces-sur-la-journaliste-qui-a-publi%C3%83%C2%A9-les-propos-de-Habib-Ellouze, 520, 40998, 3

http://www.businessnews.com.tn/tunisie-le-ministere-de-la-femme-se-prononce-sur-le-jihad-du-nikah, 520, 40976, 3

[Vic]

http://npa2009.org/node/39032

[Copas]

Congrès fondateur de la LGO : « Le socialisme est notre perspective, le parti révolutionnaire notre moyen »

.../...

Le congrès a examiné la position vis-à-vis du Front du Salut constitué au lendemain de l’assassinat du camarade Mohamed Brahmi.

Pour la LGO, il ne s’agit en aucun cas d’une alliance stratégique mais d’une rencontre autour de tâches bien déterminées contenues dans le communiqué du 26 juillet 2013, à savoir le renversement de l’institution issu des élections du 23 octobre impliquée politiquement dans le ciblage du Front populaire par des assassinats politiques et le contournement des exigences de la révolution.

Aujourd’hui nous considérons que le Front du Salut a abandonné ces exigences essentielles et a failli à ses tâches en raison des manœuvres des composantes libérales de ce Front et l’absence d’initiatives qualitatives du Front populaire visant à diriger politiquement les mouvements de protestation.

Par conséquent, la LGO a décidé de se retirer du Front du Salut.

Mais elle continuera à s’engager dans le mouvement social et maintiendra ses activités au sein du Front populaire dans une perspective de construire un pôle ouvrier et populaire en vue de soutenir et radicaliser le processus révolutionnaire pour la réalisation des objectifs de la révolution du 17 décembre.

Le congrès a clôturé ses travaux avec l’élection des structures dirigeantes de la Ligue de la Gauche Ouvrière.

Ligue de la Gauche Ouvrière

[Copas]

La colère se propage aux lycées et aux facultés



Plusieurs mouvements étudiants et lycéens ont lieu actuellement dans différentes régions de la Tunisie en réaction aux douloureux événements que connaît la Tunisie. Les élèves de Sbiba ont commencé par organiser une marche de protestation contre le gouvernement et ont été suivis en cela par ceux du lycée Carthage-Byrsa, de Nabeul et de la Manouba.

Par ailleurs, des étudiants des établissements universitaires de Sousse, de Sfax et de Gabès sont également descendus dans la rue et ont annoncé des grèves générales pour exprimer leur refus de la terreur et pour exprimer leur indignation. Notons également que des perturbations ont lieu actuellement à la faculté de la Manouba où des affrontements auraient eu lieu entre étudiants.
Sousse, faculté des lettres et des sciences humaines



A Nabeul, drapeaux en mains, cartables sur le dos, les élèves des différents lycées de la ville de Nabeul longent, au moment de la rédaction de cet article, les rues de la ville, scandant « Dégage » au gouvernement.

Une importante manifestation par rapport aux nombre des habitants de la ville qui est connue, d’habitude, par son calme.
Cette marche est organisée, selon les manifestants, en signe de protestation contre l’échec du gouvernement et les assassinats dont le nombre ne cesse d’augmenter.






Un siège d'Ennahda brule


Sources :
http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=22648:tunisie--les-eleves-des-lycees-de-nabeul-meublent-les-rues-de-la-ville-photos&catid=95:politique-social&Itemid=317
http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?t=520&a=41715&temp=3&lang
http://directinfo.webmanagercenter.com/2013/10/25/tunisie-nabeul-les-locaux-du-parti-ennahdha-attaque-par-des-jeunes-manifestants/

[Antonio Valledor]

Le « Printemps arabe » a mis en lumière une découverte et une espérance : la découverte que l’islamisme djihadiste était à peine populaire dans le monde arabe et l’espérance qu’il allait être définitivement vaincu en même temps que les dictatures contestées par les révoltes. Pendant quelques mois, les clichés islamophobes des médias européens ont cédé la place à des clichés inverses : un bouillonnement jusqu’ici occulte de jeunes bloggeurs et de volonté démocratique. Mais ce nouveau cliché avait également une assise dans la réalité. ....

http://www.avanti4.be/analyses/article/tunisie-djihadisme-putschisme-et-dialogue

[Roseau]

http://www.multinationales.org/spip.php?article177

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