Où va la crise ?
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Diagnostic France de la Banque Natixis
Suite ici...La situation de la France nous inquiète car elle semble se détériorer assez rapidement. Recul des perspectives de croissance, recul de l’investissement se prolongeant en 2014, disparition du progrès technique, absence d’amélioration des finances publiques, pessimisme considérable des entreprises, recul de la consommation et de la construction résidentielle, poursuite des pertes de parts de marché et de la contraction de l’industrie… Les agents économiques domestiques et les investisseurs étrangers ont le sentiment que, même si des réformes ont été menées, et si d’autres réformes ont été annoncées, les premières sont trop timides et les secondes ne seront pas réellement mises en place. Il existe clairement une menace de dégradation rapide de la situation économique et financière effective et perçue par les marchés financiers de la France.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74800
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La chute des monnaies : UNE GUERRE NON DÉCLARÉE
F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=61864#more-61864
http://www.pauljorion.com/blog/?p=61864#more-61864
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Privatisations à tour de bras
http://www.europe1.fr/Economie/Endettee-l-Europe-vend-ses-entreprises-1781495/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Centaines de milliards en trésorerie...
faute d'investissements rentables,
considèreraient les entreprises européennes.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20140114trib000809444/entreprises-europeennes-des-milliards-d-euros-en-mal-d-investissement.html
considèreraient les entreprises européennes.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20140114trib000809444/entreprises-europeennes-des-milliards-d-euros-en-mal-d-investissement.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Reprise de 6,5% des marchés boursiers au cours des trois derniers mois,
et une poignée de milliardaires se débarrassent
de leurs actions américaines...doucement et en sachant pourquoi...
http://www.newsmax.com/Outbrain/billionaires-dump-economist-stocks/2012/08/29/id/450265
Pas sans rapport ?
L’achat d’actions à crédit est à son plus haut
et les avoirs nets négatifs du double de la bulle de 2007
Une crise financière au carré à venir ?
http://www.zerohedge.com/news/2014-01-27/margin-debt-soars-record-high-investor-net-worth-now-doubly-negative-2007-bubble-pea
et une poignée de milliardaires se débarrassent
de leurs actions américaines...doucement et en sachant pourquoi...
http://www.newsmax.com/Outbrain/billionaires-dump-economist-stocks/2012/08/29/id/450265
Pas sans rapport ?
L’achat d’actions à crédit est à son plus haut
et les avoirs nets négatifs du double de la bulle de 2007
Une crise financière au carré à venir ?
http://www.zerohedge.com/news/2014-01-27/margin-debt-soars-record-high-investor-net-worth-now-doubly-negative-2007-bubble-pea
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
La Bourse de Tokyo a perdu 14% depuis le 30 décembre.
La baisse de 4,2 % durant la séance de mardi
serait due aux mauvais chiffres de la production industrielle américaine .
Selon le Wall Street Journal:
La baisse de 4,2 % durant la séance de mardi
serait due aux mauvais chiffres de la production industrielle américaine .
Selon le Wall Street Journal:
« La faiblesse persistante des recettes encourage les firmes à réduire les coûts et à utiliser les sommes disponibles à racheter leurs propres actions plutôt qu’à investir dans la production industrielle ou à embaucher ».
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Entretien avec Dumesnil
à l'occasion de la sortie de
La grande bifurcation - En finir avec le néolibéralisme
Gérard DUMÉNIL, Dominique LÉVY
La grande bifurcation - En finir avec le néolibéralisme
Gérard DUMÉNIL, Dominique LÉVY
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Tempête sur les pays émergents - Un nouvel épisode de la crise financière
L'an dernier, les investisseurs - banquiers, fonds d'investissement, compagnies d'assurance et autres spéculateurs - ont retiré sur les seuls marchés d'actions et d'obligations des pays dits émergents plus de 29 milliards de dollars de capitaux, dont 9 milliards pour la seule dernière semaine de décembre.
Le montant cumulé des sommes investies dans ces pays, sur les marchés boursiers et sur les autres marchés spéculatifs, aurait culminé il y a un an à 220 milliards de dollars. Jusqu'à aujourd'hui, sur ce total, seuls 60 milliards de dollars se sont réfugiés sur des marchés financiers jugés plus sûrs, essentiellement vers Wall Street. Cela ne représenterait que 5 % des sommes investies depuis neuf ans sur les marchés financiers de ces pays, selon un banquier. C'est dire que ce n'est sans doute qu'un début.
L'Inde, le Brésil, la Turquie, l'Afrique du Sud, la Russie, l'Argentine, l'Indonésie surtout ont été touchés jusqu'à présent par ce mouvement de fuite des capitaux. Tout récemment, il aurait commencé à toucher des pays d'Europe de l'Est, comme la Hongrie et la Pologne, dont les monnaies ont commencé à fléchir.
Ce qui a mis le feu aux poudres est la décision de la Banque centrale américaine, la Fed, de changer de politique monétaire. Depuis 2008, la Fed inondait les marchés financiers de liquidités. Cet argent a nourri la spéculation sur les marchés des pays dits émergents. Que n'a-t-on entendu alors pour vanter la solidité de leurs économies, leur taux de croissance, etc. !
La simple annonce, en mai dernier, par le patron de la Fed, de son intention de réduire progressivement ces injections de capitaux avait suffi pour déclencher la première vague de fuite des capitaux dans ces pays. Depuis la Fed a effectivement réduit de vingt milliards, sur un total de 85 milliards par mois, le montant de ses injections de capitaux. Cela a suffi pour que les investisseurs qui s'étaient nourris de ces capitaux gratuits, ou presque, découvrent la fragilité de l'économie de ces pays. Ainsi ces pays émergents, qui, comme le rappelle Le Monde du 26 janvier, « avaient tiré la croissance mondiale après la crise de 2008 », sont « devenus une menace ».
Cette fuite des capitaux qui se reconvertissent en dollars américains, a des conséquences dramatiques pour ces pays, et surtout pour leurs populations. Elle se traduit en effet mécaniquement par l'affaiblissement de ces monnaies, voire par leur effondrement. En six mois, la livre turque par exemple a perdu plus de 30 % par rapport au dollar. Depuis le début du mois de janvier, le peso argentin a perdu près de 20 %. Avec comme conséquences l'explosion des dettes contractées en devises étrangères, la hausse des prix des importations, et l'augmentation de l'inflation
Les mesures prises par les autorités monétaires de ces pays, comme la hausse des taux d'intérêt, ont été impuissantes à enrayer la fuite des capitaux et risquent même au contraire d'aggraver encore leur situation, en affaiblissant encore un peu plus leur économie. Et « le mouvement ne fait que commencer », comme le reconnaît un banquier cité par la presse.
Dans les derniers jours du mois de décembre, journaux et marchés financiers des pays riches célébraient les performances des marchés boursiers et la fin de la crise, mais il n'a pas fallu attendre longtemps pour qu'ils soient contredits. Devant la perspective des répercussions de la crise sur les économies des pays impérialistes, en janvier les marchés boursiers se sont effondrés. Non seulement la crise financière est toujours là, mais elle s'étend et risque de s'aggraver encore.
Jean-Jacques LAMY
LUTTE OUVRIÈRE 7 Fevrier
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Où va la crise ?
Les banques européennes sont exposées à hauteur de 2 200 milliards d'euros sur les marchés émergents,
selon un rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI).
Les banques britanniques sont exposées à hauteur de 370 milliards d'euros
dans les économies de la région Asie-Pacifique,
les banques espagnoles à hauteur de 340 milliards d'euros en Amérique latine,
et les banques françaises et italiennes à hauteur de 140 milliards d'euros en Europe.
En cas de détérioration des marchés émergents,
six banques européennes pourraient être particulièrement exposées :
les banques espagnoles BBVA, UniCredit et Santander,
les britanniques HSBC et Standard Chartered, ainsi que l'autrichienne Erste Bank,
possèdent des dizaines de milliards d'euros d'encours bancaires,
libres de toutes contreparties dans des pays comme le Mexique, la Thaïlande ou la Turquie.
http://www.scribd.com/doc/204818915/cgfs50-pdf
selon un rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI).
Les banques britanniques sont exposées à hauteur de 370 milliards d'euros
dans les économies de la région Asie-Pacifique,
les banques espagnoles à hauteur de 340 milliards d'euros en Amérique latine,
et les banques françaises et italiennes à hauteur de 140 milliards d'euros en Europe.
En cas de détérioration des marchés émergents,
six banques européennes pourraient être particulièrement exposées :
les banques espagnoles BBVA, UniCredit et Santander,
les britanniques HSBC et Standard Chartered, ainsi que l'autrichienne Erste Bank,
possèdent des dizaines de milliards d'euros d'encours bancaires,
libres de toutes contreparties dans des pays comme le Mexique, la Thaïlande ou la Turquie.
http://www.scribd.com/doc/204818915/cgfs50-pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Risque de blocage du sauvetage de l’Europe du Sud par la Cour Constitutionnelle allemande
http://www.les-crises.fr/risque-de-blocage-cc/
La Cour allemande, pour éviter l'effondrement de l'UE,
se défausse donc sur la Cour de Justice Européenne.
Les connaisseurs de la composition de cette Cour estimant
qu'elle aura une majorité "fédéraliste", cad en faveur des "opérations monétaires de titres" (OMT),
cad l'achat par la BCE des obligations d'Etat, autorisant ainsi la planche à billets.
La fuite en avant risque de continuer.
Voilà qui va encore pousser la bulle immobilière et sur autres actifs...
http://www.les-crises.fr/risque-de-blocage-cc/
La Cour allemande, pour éviter l'effondrement de l'UE,
se défausse donc sur la Cour de Justice Européenne.
Les connaisseurs de la composition de cette Cour estimant
qu'elle aura une majorité "fédéraliste", cad en faveur des "opérations monétaires de titres" (OMT),
cad l'achat par la BCE des obligations d'Etat, autorisant ainsi la planche à billets.
La fuite en avant risque de continuer.
Voilà qui va encore pousser la bulle immobilière et sur autres actifs...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Précisions. La Cour allemande a surpris...
Elle vient de juger illégale la politique de la BCE.
Elle annonce sans attendre que la politique de rachat des dettes des pays européens (OMT)
est contraire au traité.
Elle renvoie la décision finale devant la Cour européenne de justice,
qui risque de ne pas se prononcer avant 18 mois...
La Cour a aussi indiqué qu’elle statuerait
dans les prochains mois sur la légalité
du mécanisme européen de stabilité (MES)
Les explications et conséquences par Martine Orange dans Médiapart
(en intégral car payant)
Elle vient de juger illégale la politique de la BCE.
Elle annonce sans attendre que la politique de rachat des dettes des pays européens (OMT)
est contraire au traité.
Elle renvoie la décision finale devant la Cour européenne de justice,
qui risque de ne pas se prononcer avant 18 mois...
La Cour a aussi indiqué qu’elle statuerait
dans les prochains mois sur la légalité
du mécanisme européen de stabilité (MES)
Les explications et conséquences par Martine Orange dans Médiapart
(en intégral car payant)
En une décision, elle met à bas les rares défenses
construites pour endiguer la crise de l’euro.
En une décision, la cour constitutionnelle allemande
vient de mettre à terre les quelques digues péniblement
édifiées par les responsables européens pour faire
face à la crise de la zone euro. Vendredi, la
cour de Karslruhe a annoncé qu’elle renvoyait le
programme de rachat d’obligations (outright monetary
transactions, OMT) initié par la Banque centrale
européenne devant la Cour européenne de justice.
La cour de Karslruhe estime que ce programme est
« incompatible avec la loi fondamentale » car « il
n’apparaît pas être du ressort du mandat de la Banque
centrale européenne ». Mais elle préfère s'en remettre
à l'interprétation finale de la Cour européenne pour
savoir si la BCE n'enfreint pas les traités.
Cette décision était attendue de longue date – le
jugement devait intervenir à l’automne 2013 – et
redoutée. Ce programme mis en cause avait été lancé
en septembre 2012 par la BCE, à un moment où la
zone euro était au bord du gouffre : les taux des dettes
souveraines de l’Espagne et de l’Italie étaient alors
au-delà de 7 %, un taux jugé insupportable par les
marchés.
Face à la menace d’explosion, le président de la BCE
Mario Draghi avait alors déclaré qu’il « était prêt à
tout » pour sauver la monnaie unique. Dans la foulée,
la Banque centrale européenne annonçait qu’elle se
tenait prête à racheter les dettes des pays souverains en
difficulté, à la condition que ceux-ci se soumettent à
un plan d’austérité, sur le modèle de ceux imposés par
la troïka en Grèce ou au Portugal.
La menace a suffi. La BCE n’a jamais eu besoin
d’intervenir sur les marchés pour voler au secours
des pays de l’Europe du Sud et racheter leurs
dettes. L’action de la BCE a été considérée comme
décisive – Mario Draghi le rappelle à chacune de ses
interventions – pour sauver la zone euro et la monnaie
unique, face aux atermoiements des gouvernements
de l’Union. Depuis, la situation s’est peu à peu
normalisée. Au moment où les pays émergents sont à
leur tour victimes de la spéculation, la dette des pays
européens est même considérée comme une valeur
refuge. Les taux des emprunts espagnols à 10 ans sont
à 3,65 %, les taux italiens à 3,75 %.
Ce changement de politique avait été imposé par
Mario Draghi dans la panique : celui-ci avait alors
réussi à tordre le bras de la Bundesbank, gardienne
de la doctrine, grâce à l’appui momentané d’Angela
Merkel. Mais les membres de la Bundesbank, soutenus
par des avocats et des personnalités allemandes, n’ont
pas désarmé pour autant. Ils ont décidé de porter
l’affaire devant la cour de Karslruhe, autorité suprême
de la justice allemande.
Lors des débats devant les juges, le président de la
Bundesbank, Jens Weidmann (voir “l’Homme qui
dit non” dans le Spiegel), avait expliqué que le
dispositif de rachat de dettes mis en place par la BCE
contrevenait au traité qui interdit à la Banque centrale
d’apporter un quelconque soutien aux gouvernements.
Le rachat de la dette souveraine est bien un soutien
implicite aux gouvernements, ce qui est interdit, avaitil
expliqué.
De leur côté, des avocats avaient souligné que la
politique de la BCE mettait en danger les finances
publiques allemandes et devait, au préalable, être au
moins approuvée par le parlement allemand.
La cour de Karslruhe s’est rangée aux arguments de
la Bundesbank : « Il y a d’importantes raisons de
supposer que (ce programme) outrepasse le mandat
de la politique monétaire de la Banque centrale
et enfreint ainsi les pouvoirs des États membres,
et que celui-ci viole l’interdiction de financer tout
budget », a-t-elle statué. Elle ajoute cependant qu’il
est possible que si le programme OMT était mis en
place de façon très stricte, c'est-à-dire sans distordre
les prix du marché et avec des limitations d'achat (mais
c'est précisément le caractère illimité qui en a fait
l'efficacité), « il pourrait être conforme à la loi ».
Elle renvoie donc la décision finale devant la Cour
européenne de justice. Celle-ci risque de ne pas se
prononcer avant 18 mois.
La BCE a réagi immédiatement. Dans un tweet, elle
annonce qu’elle prend note du jugement de la cour
constitutionnelle allemande mais qu’elle « réitère que
le programme OMT entre dans son mandat ».
En attendant, la décision de la cour constitutionnelle
allemande est lourde de conséquences : les quelques
digues qu’avaient péniblement mises en place les
responsables européens pour faire face à la crise de
l’euro sont à terre. L’arme de dissuasion imaginée par
la BCE pour contrer la spéculation est en miettes. En
cas de reprise de tensions sur les dettes souveraines,
la BCE pourra difficilement dire qu’elle est prête
à utiliser son programme de rachat, alors qu’il est
contesté juridiquement par la justice allemande.
Dans le même temps, l’autre pilier de sauvegarde de la
zone euro est aussi ébranlé. La Cour a en effet indiqué
qu’elle statuerait dans les prochains mois sur la légalité
du mécanisme européen de stabilité. Le dispositif avait
été mis en place par les responsables européens pour
aider les États face à la menace de l’effondrement de
leur système bancaire. Il est aussi un des éléments
centraux de l’union bancaire.
L’Europe se retrouve donc ramenée à la case départ,
mais dans une situation pire qu’en 2010, lorsqu’elle
découvrait la crise irlandaise et grecque. La BCE, seule
autorité capable d’agir vite, se retrouve quasiment
paralysée face à la spéculation. La situation pour les
spéculateurs et les amateurs de casino va être tentante.
En moins d’une heure, l’euro est passé de 1,358 à
1,355 face au dollar.
Même sans cela, la BCE aura encore plus peur
d’agir en dehors d’un cadre formel strict, se sachant
désormais sous contrainte. Alors que la déflation
menace en Europe, ses outils risquent d’être bien
limités : ce n’est pas une baisse supplémentaire des
taux, alors que ceux-ci sont déjà à 0, 25 %, qui pourra
ranimer l’économie européenne.
Cette décision allemande pourrait aussi faire
d’importants dégâts politiques en Europe et auprès
des opinions publiques des autres pays européens.
Car comment justifier que les décisions arrêtées
collégialement par les responsables européens
puissent être mises à terre par la seule justice
allemande, alors que dans le même temps, les
parlements nationaux de tous les autres pays se
voient refuser le moindre droit d’amendement voire
de regard sur les dispositifs adoptés ? De plus, que
dira Berlin si la spéculation repart sur les dettes
souveraines espagnoles, italiennes ou françaises ? Que
les populations ont manqué de vertu et doivent être
encore soumises à plus d’austérité ?
Les forces centrifuges, en sommeil depuis quelques
mois, vont repartir de plus belle. À la veille des
élections européennes, elles pourraient même se
déchaîner.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Les banques européennes sont les plus vulnérables
et les entreprises sont plus exposées que leurs homologues américaines et japonaises:
plus de 3 trillions d'euros de prêts sur les marchés émergents.
http://rt.com/business/europe-banks-exposure-emerging-637/
et les entreprises sont plus exposées que leurs homologues américaines et japonaises:
plus de 3 trillions d'euros de prêts sur les marchés émergents.
http://rt.com/business/europe-banks-exposure-emerging-637/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Nouvelle donne européenne : DÉFLATION, RÉCESSION, CHÔMAGE…
par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=62170#more-62170
par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=62170#more-62170
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Artus: l’économie française décroche
Rien ne vient redresser la profitabilité des entreprises quand elle chute...
La suite
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/patrick-artus-l-economie-francaise-decroche-vraiment-11-02-2014-1790418_1448.php
La suite
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/patrick-artus-l-economie-francaise-decroche-vraiment-11-02-2014-1790418_1448.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
France : encore un record battu !
2006 : faillites d’entreprises françaises : 46 444.
2007 : faillites d’entreprises françaises : 49 201.
2008 : faillites d’entreprises françaises : 54 716.
2009 : faillites d’entreprises françaises : 63 204.
2010 : faillites d’entreprises françaises : 60 019
2011 : faillites d’entreprises françaises : 59 867
2012 : faillites d’entreprises françaises : 61 086
2013 : faillites d’entreprises françaises : 63 452.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203311317986-defaillances-d-entreprises-record-en-2013-649867.php
2006 : faillites d’entreprises françaises : 46 444.
2007 : faillites d’entreprises françaises : 49 201.
2008 : faillites d’entreprises françaises : 54 716.
2009 : faillites d’entreprises françaises : 63 204.
2010 : faillites d’entreprises françaises : 60 019
2011 : faillites d’entreprises françaises : 59 867
2012 : faillites d’entreprises françaises : 61 086
2013 : faillites d’entreprises françaises : 63 452.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203311317986-defaillances-d-entreprises-record-en-2013-649867.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Séminaire sur la crise économique en direct
Vendredi 14 février, à 9 h., commence le 3e séminaire sur la crise économique de l'Institut international de recherche de formation (Amsterdam). Il s'achèvera dimanche à 14H.
Pour le regarder en direct : http://www.ustream.tv/channel/iire-economy-seminar-2014
Canal pour la traduction : http://mixlr.com/iire/
Informations et matériel préparatoire : http://www.4edu.info/index.php/IIRE_Economy_Seminar_2014
Voici le programme (en anglais) :
Third IIRE Seminar on the Economic Crisis. 14-15 February 2014
Friday morning, 14th February:
9h00 to 9h15: Welcome and presentation of the seminar.
9h15 to 10H00. Rate of profit, overaccumulation and indebtedness: the causes of the crisis
Speaker: Michael Roberts
10h00. – 10h45: Debate.
10h45- 11h00: Pause
11h00 – 11h45: The power of financial capital and its links with productive capital.
Speaker: François Chesnais
11H45 – 12H30: Debate.
Friday afternoon.
14h00 to 14h45: The strategies of the ruling class and the "austeritarian" program in Europe.
Speaker: Cedric Durand
14h45 to 15h00: Pause
15h00 to 15h45: Debate
15h45 to 16H00: Pause
16H00 to 16h45: How to confront financial power. The debate around debt annulations and euro-exit.
Speaker: Ozlem Onaran
16H45 to 17H00: Pause.
17H to 18h00: Debate
Saturday morning, 15th February
9h00 to 9H30: Crisis, development and new models in Latin America.
Speaker: Claudio Katz
9h30-9h45: Pause
9h45 to 10H15: Debate
10h15 to 10h30: Pause
10h30 to 11h00: “Strength and fragility of the new emerging economies: a disconnection of the center and the periphery?” The case of Brazil.
Speaker: Rosa Marques
11h00 to 11H30: The case of China: a changing role in the world economy.
Speaker: Ricardo Molero
11h30 to 12H30: debate.
Saturday afternoon.
14h00 to 14h45: The world car industry in the crisis.
Speaker: Jean-Claude Vessilier
14h45 to 15h00: Pause
15h00 to 15h45: Debate
15h45 to 16h00: Pause
16h00 to 16h45: General debate I: which possible way out of the crisis? Considering the main tendencies of the capitalism in the crisis: what can we say of a post-crisis capitalism?
Speaker: Michel Husson.
16h4517h00: Pause
17h00 to 18h00: Debate
Sunday morning, 16th February
9h00 to 9h45: General debate III: which possible way out of the crisis? An ecologist answer to unemployment. The challenge of the energetic transition.
Speaker: Daniel Tanuro.
9h45 to 10h00: Pause.
10h00 to 10h45: Debate
10h45 to 11h30: General debate IV: which possible way out of the crisis? Which emergency program for an anticapitalist exit of the crisis? What do we stand for?
Speaker: Eric Toussaint.
11h30 to 12h15: debate.
Sunday afternoon.
13H30 to 14H00: Closure of the seminar
Pour le regarder en direct : http://www.ustream.tv/channel/iire-economy-seminar-2014
Canal pour la traduction : http://mixlr.com/iire/
Informations et matériel préparatoire : http://www.4edu.info/index.php/IIRE_Economy_Seminar_2014
Voici le programme (en anglais) :
Third IIRE Seminar on the Economic Crisis. 14-15 February 2014
Friday morning, 14th February:
9h00 to 9h15: Welcome and presentation of the seminar.
9h15 to 10H00. Rate of profit, overaccumulation and indebtedness: the causes of the crisis
Speaker: Michael Roberts
10h00. – 10h45: Debate.
10h45- 11h00: Pause
11h00 – 11h45: The power of financial capital and its links with productive capital.
Speaker: François Chesnais
11H45 – 12H30: Debate.
Friday afternoon.
14h00 to 14h45: The strategies of the ruling class and the "austeritarian" program in Europe.
Speaker: Cedric Durand
14h45 to 15h00: Pause
15h00 to 15h45: Debate
15h45 to 16H00: Pause
16H00 to 16h45: How to confront financial power. The debate around debt annulations and euro-exit.
Speaker: Ozlem Onaran
16H45 to 17H00: Pause.
17H to 18h00: Debate
Saturday morning, 15th February
9h00 to 9H30: Crisis, development and new models in Latin America.
Speaker: Claudio Katz
9h30-9h45: Pause
9h45 to 10H15: Debate
10h15 to 10h30: Pause
10h30 to 11h00: “Strength and fragility of the new emerging economies: a disconnection of the center and the periphery?” The case of Brazil.
Speaker: Rosa Marques
11h00 to 11H30: The case of China: a changing role in the world economy.
Speaker: Ricardo Molero
11h30 to 12H30: debate.
Saturday afternoon.
14h00 to 14h45: The world car industry in the crisis.
Speaker: Jean-Claude Vessilier
14h45 to 15h00: Pause
15h00 to 15h45: Debate
15h45 to 16h00: Pause
16h00 to 16h45: General debate I: which possible way out of the crisis? Considering the main tendencies of the capitalism in the crisis: what can we say of a post-crisis capitalism?
Speaker: Michel Husson.
16h4517h00: Pause
17h00 to 18h00: Debate
Sunday morning, 16th February
9h00 to 9h45: General debate III: which possible way out of the crisis? An ecologist answer to unemployment. The challenge of the energetic transition.
Speaker: Daniel Tanuro.
9h45 to 10h00: Pause.
10h00 to 10h45: Debate
10h45 to 11h30: General debate IV: which possible way out of the crisis? Which emergency program for an anticapitalist exit of the crisis? What do we stand for?
Speaker: Eric Toussaint.
11h30 to 12h15: debate.
Sunday afternoon.
13H30 to 14H00: Closure of the seminar
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Où va la crise ?
Les iconoclastes (suite) : DETTE, TRAVAIL ET INÉGALITÉS… QUOI FAIRE ?
par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=62269#more-62269
par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=62269#more-62269
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
L'INSEE a publié les comptes du 4ème trimestre 2013 : croissance de 0,3%
http://insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20140214
Article des Echos : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203317345483-france-la-croissance-a-atteint-0-3-en-2013-650580.php
Les mêmes chiffres pour les différents pays de l'UE (compilés par Eurostat) : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-14022014-AP/FR/2-14022014-AP-FR.PDF
Article des Echos sur ces chiffres : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203317619450-zone-euro-une-croissance-plus-dynamique-que-prevue-fin-2013-650630.php
A noter que la croissance aux USA et au Royaume Uni est forte au 4ème trimestre (cf article des Echos)
http://insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20140214
Article des Echos : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203317345483-france-la-croissance-a-atteint-0-3-en-2013-650580.php
Les mêmes chiffres pour les différents pays de l'UE (compilés par Eurostat) : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-14022014-AP/FR/2-14022014-AP-FR.PDF
Article des Echos sur ces chiffres : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203317619450-zone-euro-une-croissance-plus-dynamique-que-prevue-fin-2013-650630.php
A noter que la croissance aux USA et au Royaume Uni est forte au 4ème trimestre (cf article des Echos)
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Où va la crise ?
Tout cela doit être relativisé et il faut attendre un peu pour en tirer des conclusions importantes.
Pour la France, si on déflatte le PIB et qu'on intègre la progression du nombre d'habitants, c'est toujours en récession objectivement.
Maintenant les junkies aux tétines de la FED sont confrontés au vissages des robinets et la tentative de la Fed de cesser d'injecter des masses colossales de dollars.
Pour l'instant on est dans une des respirations de la crise.
Pour la France, si on déflatte le PIB et qu'on intègre la progression du nombre d'habitants, c'est toujours en récession objectivement.
Maintenant les junkies aux tétines de la FED sont confrontés au vissages des robinets et la tentative de la Fed de cesser d'injecter des masses colossales de dollars.
Pour l'instant on est dans une des respirations de la crise.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Où va la crise ?
Le PIB est calculé "déflaté", ou plus exactement de manière à ne pas tenir compte de l'évolution des prix. C'est écrit explicitement dans l'article dont Gaston a donné le lien : http://insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20140214Copas a écrit:
Pour la France, si on déflatte le PIB et qu'on intègre la progression du nombre d'habitants, c'est toujours en récession objectivement.
On y lit en effet :
"le PIB en volume croît de 0,3 %"
Je m'interroge plutôt sur la précision du calcul. Il faut bien voir que l'évolution du PIB du 4e trimestre 2013 est calculée seulement 6 semaines après la fin de ce trimestre et est donnée avec une grande précision. Or les informations que l'on peut avoir sur l'activité économique de ce trimestre ne reposent que sur un nombre limité d'indicateurs.
L'Insee a des informations partielles sur l'économie des années précédant 2013 et des informations encore plus partielles et plus fragiles sur l'année 2013. Un modèle mathématique est utilisé pour extrapoler à partir de ces données l'évolution du 4e trimestre 2013 (et l'évolution de l'ensemble de l'année 2013). L'Insee donne un seul chiffre ( +0,3% ) alors qu'il faudrait plutôt pouvoir dire quelque chose comme : il y a tant de % de chances pour que l'évolution du PIB en 2013 se situe quelque part entre 0% et +0,6% (c'est-à-dire dans un intervalle centré sur +0,3%).
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Où va la crise ?
Oui, cela doit être relativisé, d'autant plus que les chiffres ne sont pas du tout meilleurs que prévu. C'est une croissance faible, qui ne permet pas de faire baisser le taux de chômage. L'INSEE, pour l'instant, prévoit d'ailleurs une croissance très faible pour le premier semestre 2014, et une faible hausse du taux de chômage au premier semestre 2014. Le taux de marge (part des profits dans la valeur ajoutée) est au plus bas depuis 1985, la rentabilité du capital est aussi à un bas niveau, et donc les conditions d'une reprise de l'accumulation ne sont pas du tout réunies. Au mieux une croissance très faible pour les prochains mois, mais le "au mieux" n'est absolument pas certain, compte tenu de l'ampleur de la bulle financière mondiale qui menace d'éclater à tout moment, et qui de toute façon finira par éclater...
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Où va la crise ?
"La montée des extrêmes: de la crise éco à la crise politique", de T. Thomas
(éditions Jubarte, novembre 2013, 83 pages).
par Tom Thomas
http://palim-psao.over-blog.fr/article-parution-de-la-montee-des-extremes-de-la-crise-economique-a-la-crise-politique-de-tom-thomas-122125509.html
(éditions Jubarte, novembre 2013, 83 pages).
par Tom Thomas
http://palim-psao.over-blog.fr/article-parution-de-la-montee-des-extremes-de-la-crise-economique-a-la-crise-politique-de-tom-thomas-122125509.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Comment la Cour allemande a tué l'OMT de la BCE
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140211trib000814726/comment-les-juges-de-karlsruhe-ont-tue-l-omt-de-la-bce.html
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140211trib000814726/comment-les-juges-de-karlsruhe-ont-tue-l-omt-de-la-bce.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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