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Où va la crise ?

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Où va la crise ? - Page 23 Empty Economie: cap antisocial maintenu

Message  Roseau Lun 9 Sep - 11:14

Hebdo L'Anticapitaliste
http://npa2009.org/node/38593
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Où va la crise ? - Page 23 Empty LES FAUSSES ROUTINES

Message  Roseau Ven 13 Sep - 18:55

Par F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=58330
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Vers un effondrement sans précédent ?

Message  Roseau Mer 18 Sep - 14:16

>

Peter Schiff, ancien conseiller économique de Clinton: une explosion pire qu'en 2008

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Où va la crise ? - Page 23 Empty Re: Où va la crise ?

Message  Roseau Lun 23 Sep - 13:43

Europe : la fausse accalmie
Par Martine Orange

Source: http://www.mediapart.fr/journal/economie/220913/europe-la-fausse-accalmie?onglet=full
(en intégral car sur abonnement)

Depuis le printemps, toutes les questions qui fâchent ont été passées sous silence pour ne pas perturber les élections allemandes. Cela risque de ne pas durer longtemps. Grèce, Portugal, Espagne, Italie... rien n’a été résolu. Les Européens vont bientôt s’en rendre compte.

Ce fut un bel été. Pour la première fois depuis quatre ans, l’Europe n’a pas connu de gestion en mode panique. Il n’y eut pas de réunions impromptues, de sommets houleux pour tenter dans la précipitation d’éteindre l’incendie à un bout ou l’autre de la zone euro.

Depuis le printemps, les dirigeants européens se sont mis d’accord pour reporter toutes les questions européennes qui fâchent à plus tard : rien ne devait venir obscurcir ou perturber les élections allemandes, qui ont consacré dimanche la réélection d'Angela Merkel. Grâce à l’assistance bienveillante des banques centrales, qui ont veillé à dispenser toutes les liquidités voulues au système financier, toutes les tensions ont été momentanément apaisées : les craintes sur le marché obligataire ont été relativement conjurées tandis que les marchés boursiers volent de record en record.

Dans une longue tribune publiée le 17 septembre dans le Financial Times3, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, se félicitait de ce retour au calme, qu’il interprète comme le succès de la politique d’austérité dictée par l’Europe sous l’inspiration de Berlin. « Ignorez les Cassandre : l’Europe est en train de repartir », a-t-il dit. « Le monde devrait se réjouir des signaux positifs envoyés quasi quotidiennement par l’eurozone. Bien que la crise se poursuive, la zone euro est clairement en train de se rétablir à la fois structurellement et cycliquement. Ce qui arrive correspond exactement à ce que les tenants d’une conduite européenne qui gardaient la tête froide avaient prédit. Le travail de réparation fiscal et structurel est en train de payer, posant les fondations d’une croissance soutenable », a-t-il assuré.

Toujours à la remorque, le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, s’empressait le lendemain d’abonder dans le sens de Wolfgang Schäuble. L’essentiel de la crise européenne est passé, confiait-il. Même « la Grèce allait enfin voir le bout du tunnel ». À l’appui de la démonstration, les dirigeants dévident les chiffres : la zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre. L’activité comme les indices de confiance repartent à la hausse. Même les pays malmenés commencent à entrevoir l’éclaircie : l’Irlande est en train de sortir de la récession après deux ans et demi, le chômage en Espagne et en Grèce, pour la première fois depuis trois ans, est en train de se stabiliser, grâce aux emplois saisonniers.

C’est oublier, pointent certains chroniqueurs3, que le fond du tableau européen est toujours aussi sombre : l’activité économique, si elle ne plonge plus, fait du surplace ; la croissance se mesure en dixième de point ; le chômage atteint des niveaux stratosphériques – 12,2 % dans l’ensemble de la zone euro, plus de 27 % en Espagne et en Grèce – menaçant surtout les jeunes, au point que l’on parle d’une génération perdue ; et la politique d’austérité a littéralement dévasté les économies de l’Europe du Sud.

Des responsables financiers ne sont guère plus rassurés. L’accalmie qu’a connue l’Europe ces derniers mois, pourrait ne pas durer, préviennent-ils. Les problèmes que les dirigeants européens ont décidé de mettre sous le tapis vont resurgir aux lendemains des élections allemandes, selon eux.

Pour la Grèce, c’est tout de suite. Dès lundi, les membres de la Troïka – FMI, BCE et Commission européenne – reviennent à Athènes pour passer en revue la mise en œuvre du programme d’austérité imposé par les créanciers internationaux. Leur arrivée intervient après une semaine de grèves et de manifestations des fonctionnaires, des médecins, des professeurs, qui dénoncent tous la misère et le dénuement auxquels ils sont confrontés. Tous s’opposent aux 25 000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici à la fin de l’année, auxquelles s’est engagé le gouvernement grec pour répondre aux injonctions de la Troïka.

Mais un nouveau tournant a été pris dans l’évolution de la crise grecque après le meurtre de Pavlos Fyssas, un rappeur grec d'extrême gauche, tué mercredi à Athènes par un membre du parti néonazi Aube dorée. Les manifestations antifascites se succèdent dans tout le pays pour dénoncer la violence du parti d’extrême droite dont l’audience ne cesse de grandir depuis la crise. Le gouvernement dit réfléchir à l’interdiction du mouvement Aube dorée3. Les risques d’une montée de l’extrême droite et de la tentation de l’aventurisme politique avaient été prédits de longue date par de nombreux observateurs au fur et à mesure de l’effondrement économique. Ils avaient malheureusement raison.

Cette nouvelle menace politique conduira-t-elle à une inflexion dans le traitement imposé par la Troïka à la Grèce ? Depuis plusieurs mois, les responsables européens savent que leur politique a mené le pays dans une totale impasse. Le PIB grec a diminué de plus d’un quart de sa valeur depuis 2007, sans qu’aucun signe de stabilisation se manifeste. Même si le programme de la Troïka prévoit une petite croissance – de l’ordre de 0,5 % – en 2014, l’économie grecque continue de plonger et le chômage d’exploser. L’endettement public, malgré une première restructuration de la dette en 2012, atteint plus de 160 % du PIB. Les comptes publics ne se redressent pas. Et il est déjà acquis que les recettes tirées des privatisations, qui devaient atteindre 5 milliards d’euros, ne seront pas au rendez-vous.

En juin, une note interne du FMI avait dressé un bilan accablant du plan de sauvetage de la Grèce : « Il y a eu des échecs notables. La confiance des marchés n’est pas revenue, le système bancaire a perdu 30 % de ses dépôts, et l’économie subit une récession bien plus profonde que prévu avec un taux de chômage exceptionnellement élevé. La dette publique reste trop haute et devra éventuellement être restructurée », notait alors le rapport. « La crise et la récession ont eu de terribles conséquences pour la Grèce en terme de chômage et ont provoqué un malaise grandissant dans la société, les partis extrêmes gagnant de plus en plus d’influence », poursuivait-il avant de conclure qu’une nouvelle restructuration, en d’autres termes, un nouveau défaut du pays, était inévitable. En juillet, le FMI enfonçait officiellement le clou en soulignant qu’il manquait au moins 11 milliards d’euros de financement dans le programme de sauvetage. Il soulignait qu’une renonciation d’au moins 7,8 milliards d’euros de crédits de la part de pays européens était nécessaire et que le plus tôt serait le mieux.

La grande fatigue de l'austérité

Tous les dirigeants européens se sont accordés pour garder le silence sur le constat du FMI : il serait toujours temps, après les élections allemandes, de l’aveu de l’échec grec et de demander aux contribuables européens de payer. Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a tout juste reconnu, début août, qu’une nouvelle aide européenne serait sans doute nécessaire. Mais le gouvernement grec, a-t-il prévenu, devait d’abord donner des gages de son sérieux et de ses efforts de redressement.

Comme à leur habitude, les dirigeants européens essaient de jouer la montre et de différer leurs décisions, dans l’espoir que la situation finisse par s’arranger. Cette stratégie pourrait devenir intenable : la Grèce ne peut pas attendre jusqu’en 2014. Elle a un besoin urgent de nouveaux crédits d’ici à novembre et surtout d’autres perspectives. La montée de l’extrémisme de droite est un nouvel avertissement aux dirigeants européens. Il pourrait arriver un moment où la situation, à Athènes, échappe à tout contrôle.

Un autre dossier, tout aussi urgent, attend les dirigeants européens : le Portugal. Présenté à un moment comme l’élève modèle de la politique d’austérité européenne, celui-ci se débat dans une crise politique, sociale et économique qui ne cesse de s’aggraver. La semaine dernière, les membres de la Troïka sont venus à Lisbonne pour passer en revue l’état du redressement du pays. Rien n’évolue comme prévu. La récession et le chômage dominent l’économie. Le déficit public s’élèvera cette année à quelque 5,3 % du PIB au lieu des 4,5 % prévus. Les taux d’intérêt de la dette portugaise sont remontés au-dessus de 7 %, comme au plus fort de la crise obligataire européenne, ce qui rend impossible le retour du Portugal sur les marchés en 2014, comme il était prévu dans le cadre du plan de sauvetage. Les agences de notation recommencent à entrer dans la danse. Standard & Poor’s3 a placé le Portugal sous surveillance négative, estimant que le pays risquait de ne pas satisfaire à ses engagements.

« Une grande fatigue de l’austérité s’est emparée du Portugal », souligne l’économiste Nouriel Roubini,3 pointant la crise politique et l’opposition de la Cour constitutionnelle à différentes mesures d’austérité. Après la menace d’éclatement de la coalition gouvernementale, Paulo Portas, homme fort de la coalition, a obtenu d’être l’unique interlocuteur de la Troïka. Lors des premières réunions, il a demandé que les créanciers internationaux revoient leurs exigences. Estimant les objectifs fixés comme inatteignables, il souhaite que le déficit public pour 2014 soit fixé à 4,5 % du PIB, au lieu de 4 %.

Les conversations ont été suspendues, en attendant les prochaines élections municipales qui doivent se tenir le 29 septembre. La coalition gouvernementale risque de sortir encore affaiblie au lendemain du scrutin. Les négociations avec la Troïka risquent d’en être rendues compliquées. Les créanciers européens pour l’instant se montrent intransigeants. Au vu de l’évolution du Portugal, des analystes pensent qu’un second plan de sauvetage sera sans doute nécessaire et peut-être même une restructuration de sa dette.

Jusqu’à présent, le Portugal n’est pas dans les écrans radars des dirigeants européens. Tous font mine de croire que tout se passe comme prévu à Lisbonne. Là encore, ils pourraient ne pas être à l’abri de surprises.

L’échec des politiques d’austérité est tout aussi manifeste en Espagne et en Italie. Malgré les aménagements consentis par la Commission européenne de donner plus de temps aux gouvernements pour redresser leurs comptes publics, les gouvernements espagnol comme italien ne parviennent pas à reprendre la barre. La récession se poursuit : le gouvernement italien a reconnu la semaine dernière que la chute du PIB serait de 1,7 % cette année au lieu de 1,3 % .

La crise économique se double d’une crise politique lancinante. À Madrid, le gouvernement de droite se débat dans ses affaires de corruption, tandis qu’à Rome, la coalition gouvernementale, laborieusement installée au printemps, ne tient qu’à un fil, en attendant le sort qui sera réservé à Silvio Berlusconi en octobre au Sénat. En coulisses, les représentants européens s’activent pour maintenir la fiction d’une solidité gouvernementale dans les deux pays, et éviter surtout tout retour aux urnes. « L’instabilité politique serait désastreuse pour le plan du redressement et de la consolidation européenne, et ne pourrait qu’inquiéter les marchés », ont expliqué les responsables européens.

Alors que le projet d’union bancaire, qui a fait éclater les divergences entre les pays européens, paraît repoussé aux calendes grecques, la stratégie d’évitement des responsables européens sur tous les problèmes de la zone euro semble bien risquée. Tout le monde a attendu l’Allemagne. Mais Berlin n’a rien à proposer de plus qu’auparavant, et ne veut pas reconnaître que sa politique a mené la zone euro dans une impasse. Une fois de plus, l’Europe vit sous la menace d’être à la merci des événements et des marchés.
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Re: Où va la crise ?

Message  Roseau Lun 23 Sep - 16:11

Are BRICS any use for rebuilding the collapsing global financial architecture?

by Patrick Bond
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3133
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Message  Roseau Mar 24 Sep - 15:12

La BCE n'exclut pas un nouveau prêt à long terme pour les banques
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/09/23/face-a-la-hausse-des-taux-la-bce-n-exclut-pas-un-nouveau-pret-a-long-terme-aux-banques_3483156_3234.html
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Re: Où va la crise ?

Message  Roseau Mer 25 Sep - 0:43

Analyser concrètement une situation complètement nouvelle
par François Chesnais
Je recommande pour la qualité des informations et le sérieux des questions mises en discussion.
http://www.carre-rouge.org/IMG/pdf/4-_Chesnais.pdf


Dernière édition par Roseau le Dim 9 Nov - 20:44, édité 1 fois
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Message  Roseau Mer 25 Sep - 20:15

« Nous n’avons pas mis fin à la croissance, la nature va s’en charger »,
par Dennis Meadows
http://www.les-crises.fr/dennis-meadows-croissance/
Où va la crise ? - Page 23 Pib-decennie


Dernière édition par Roseau le Jeu 26 Sep - 22:00, édité 1 fois
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Crise An V

Message  Roseau Jeu 26 Sep - 21:57

Par Henri Wilno
http://npa2009.org/node/38887
Il y a cinq ans, la faillite de la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008 marquait aux yeux de tous le début de la crise économique mondiale. Cependant, si les crises économiques démarrent généralement dans la sphère financière, leurs origines réelles se trouvent dans la logique profonde du capital : la production pour le profit.
Dès la crise de 1857, Marx comparait les économistes qui voient dans la spéculation l’origine des crises à ces charlatans qui croient que la fièvre est à l’origine des maladies alors qu’elle n’en est que le symptôme. Les gouvernants annoncent périodiquement la fin de la crise, comme aujourd’hui à l’occasion du petit rebond de la zone euro... Plus réaliste, le quotidien économique les Échos a publié le 16 septembre une analyse intitulée « Crise : et si nous étions en 1934 ? », mettant l’accent sur les différentes phases de la grande crise des années 30. Lors de celle-ci, certains pays, comme les USA, avait semblé en passe de redémarrer avant de replonger dans la récession en 1937.

La crise actuelle est du même ordre. L’Europe est le maillon faible mais les incertitudes sont fortes dans le reste du monde. De ce type de crise, le capitalisme ne sort pas sans modification majeure, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur les plans sociaux et politiques. Le fil conducteur des politiques bourgeoises est clair : faire payer la crise à « ceux d’en bas », par la pression sur les salaires et les revenus sociaux, la casse du droit du travail et l’austérité.
Le 12 mai dernier, le quotidien américain New York Times a publié une tribune de deux spécialistes de la santé publique intitulée « Comment l’austérité tue », insistant sur l’impact des politiques d’austérité en termes de suicides et de mortalité supplémentaires. Ils évaluent ainsi à 4 750 le surplus de suicides aux USA entre 2007 et 2010. Ces politiques ne tuent pas que les hommes, elles détruisent la planète à travers la course effrénée à des sources d’énergie à bas prix, dont témoignent aussi bien le gaz de schiste que la quasi-indifférence des décideurs à ce qui se passe à Fukushima.

Alors oui, plus que jamais et malgré les difficultés, la lutte contre le capital est justifiée et indispensable. Non seulement contre les attaques quotidiennes, mais aussi pour une alternative socialiste à ce système mortifère.
Henri Wilno
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Message  Copas Ven 27 Sep - 19:57

aaaaacccchhhhh



La grève de la construction martèle la croissance du Québec


http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/la-greve-de-la-construction-martele-la-croissance-du-quebec/561866#.UkXE_D9Oc8U

L’économie québécoise a connu un important coup de frein au deuxième trimestre, à cause de la grève dans le secteur de la construction, mais aussi en raison de la baisse des investissements des entreprises et des administrations publiques.

Le produit intérêt brut (PIB) a fléchi de 0,7% au deuxième trimestre, tandis qu’il avait progressé de 0,3% au premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Institut de la statistique du Québec. En rythme annualisé, le PIB a fléchi de 2,9%, tandis qu'il a augmenté de 1,7% au pays.

Les investissements des entreprises en construction résidentielle ont fléchi de 3,6 %, et de 7,5% dans la construction non résidentielle. L’Institut souligne que la baisse observée dans la construction résidentielle provient du recul de 11% des mises en chantier de nouveaux logements.
Les administrations publiques ont pour leur part réduit leurs dépenses de 10,3%. En revanche, les investissements dans les équipements ont été de 1,1% supérieurs.

Malgré l’incertitude causée par la grève de la construction, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,4% au cours des trois mois terminés en juin, notamment grâce aux achats de biens durables (1,3%).

Les exportations de biens et services ont rebondi de 2,7%, après un recul de 0,3% au premier trimestre.

En juin, l’économie du Québec a enregistré une baisse de 1,4%, comparativement à un recul de 0,5% au Canada.

Prévisions de croissance abaissées

La résolution de la grève de la construction pourrait laisser présager un rebond de l’économie du Québec en juillet. L’amélioration du contexte économique mondial dans les derniers mois, dont en Europe, pourrait aussi donner un coup de pouce aux exportations de la province.

Mais à la lumière des données publiées aujourd'hui, Marc Pinsonneault, économiste de la Banque Nationale, a abaissé sa prévision de croissance de l'économie du Québec pour 2013, de 1,2% à 1%..../...
L'origine

En juin, les ouvriers du bâtiment en grève et en bus, suivent un cours pour se dégourdir les jambes...
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Ma cassette !

Message  Roseau Dim 29 Sep - 22:31

Un exercice militaire suisse simule l'attaque d'une France surendettée
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/29/un-exercice-militaire-suisse-simule-l-attaque-d-une-france-surendettee_3486756_3214.html
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Message  Roseau Lun 30 Sep - 16:30

L’INSTABILITÉ FINANCIÈRE EN TOILE DE FOND DU DÉSÉQUILIBRE POLITIQUE
par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=58744
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Où va la crise ? - Page 23 Empty "Le systeme financier va s'effondrer un jour"

Message  Roseau Lun 30 Sep - 18:58

http://www.pauljorion.com/blog/?p=58669
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Lagarde sonne le tocsin...

Message  Roseau Jeu 3 Oct - 17:46

Le refus de relever le plafond de la dette US
menacerait la stabilité économique globale,
vient d'affirmer Lagarde
http://view.ed4.net/v/LVA6WW/Q3STSF/F6OKVP/LQPHNX/?ftcamp=crm/email/2013103/nbe/BreakingNews1/product
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Message  Copas Ven 4 Oct - 7:15

La canaille dirigeant la BCE a maintenu ses taux de refinancement à 0.5%. Le cadeau aux groupes financiers est énorme.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/02/comme-prevu-la-bce-ne-change-pas-ses-taux_3488618_3214.html

La Banque centrale européenne (BCE) n'a pas changé ses taux directeurs, mercredi 2 octobre, à l'issue de sa réunion mensuelle de politique monétaire, qui s'est tenue exceptionnellement à Paris. L'annonce était attendue par les marchés.

Le taux de refinancement reste fixé à 0,5 %, son plus bas niveau historique, celui de la facilité de prêt marginal à 1 % et celui de la facilité de dépôt à zéro.

Le président italien de la BCE, Mario Draghi, avait prévenu en juillet que les taux en zone euro resteraient bas sur une longue période, et pourraient même baisser encore, sur fond de conjoncture toujours chancelante. L'amélioration continue des indicateurs économiques en zone euro, dont la baisse du chômage enclenchée en juillet, n'a pas convaincu l'institution de changer ses orientations.

CONJONCTURE FRAGILE

La BCE souhaite en effet éviter que des propos trop optimistes conduisent les marchés à anticiper une hausse de ses taux, ce "qui mettrait en péril la reprise", selon Michael Schubert, de la banque Commerzbank. Mario Draghi a donc confirmé que son institution maintiendrait sa politique monétaire accommodante "aussi longtemps que nécessaire".

Elle entend également contrer la hausse des taux observée sur les marchés alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) semblait se préparer à diminuer ses rachats d'actifs destinés à soutenir l'économie américaine. Or, depuis, la Fed semble hésiter sur le calendrier à suivre et vient encore d'annoncer continuer à injecter 85 milliards de dollars mensuellement.

Le président de la BCE a également affirmé être prêt à "envisager [d'utiliser] tous les instruments à sa disposition" face à la situation économique de la zone euro. Cette déclaration pourrait anticiper une nouvelle opération de refinancement à plus long terme (LTRO), censée endiguer la remontée des taux monétaires. Lors de ses deux précédents LTRO, en décembre 2011 et février 2012, la BCE avait prêté plus de 1 000 milliards d'euros à taux fixe et pour trois ans aux banques de la zone euro, dont une grande partie a déjà été remboursée.
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Où va la crise ? - Page 23 Empty UN TRÈS GROS VILAIN DÉFAUT, par François Leclerc

Message  Roseau Ven 4 Oct - 14:58

http://www.pauljorion.com/blog/?p=58837#more-58837
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Message  Copas Sam 5 Oct - 9:14

Pour plus de la moitié des Européens, l'austérité a échoué
http://lecourrier.vn/lecourrier/fr-fr/details/35/economie/70042/pour-plus-de-la-moitie-des-europeens-lausterite-a-echoue.aspx

Plus de la moitié des Européens pensent que les politiques d'austérité menées depuis le début de la crise ont échoué, selon un sondage Gallup pour la plateforme "Debating Europe".

Environ 51% des citoyens de l'Union européenne jugent que les politiques d'austérité mises en œuvre pour rétablir les finances publiques ne marchent pas, selon l'enquête. Ils ne sont que 5% à penser le contraire, 34% estimant qu'elles nécessitent plus de temps pour réussir.

Sans surprise, les taux les plus négatifs sont atteints dans des pays sous assistance financière, avec les plans d'assainissement budgétaire drastiques qui accompagnent cette aide : 80% en Grèce, 68% au Portugal et 64% à Chypre. Mais ils ne sont que 34% en Irlande, qui s'apprête à sortir de son plan d'aide après une cure d'austérité.

Environ 60% des personnes interrogées, contre 16%, pensent qu'il y a de meilleures solutions que l'austérité. Les pourcentages sont les plus élevés en Grèce (94%), au Portugal (81%) et en Espagne (80%). Seuls 22% des Européens affirment que ces politiques bénéficient à toute l'Europe, contre 67% qui estiment qu'elles ne profitent qu'à certains États membres.

Quand on leur demande de citer des pays, l'Allemagne arrive largement en tête avec 77% de réponses, devant la France (48%) et le Royaume-Uni (39%). La Grèce (23%), pays le plus assisté et qui souffre considérablement de l'austérité, est en 4e position, juste devant l'Italie et l'Espagne (20%).

Le sondage a été réalisé du 13 au 23 septembre auprès de 6.177 personnes dans l'ensemble de l'Union européenne.
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Le banquier Naulot crache le morceau

Message  Roseau Lun 7 Oct - 14:37

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Message  Roseau Mar 8 Oct - 14:12

Chine et Japon mettent en garde les USA contre un défaut sur la dette fédérale...
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/a73a3728-2f41-11e3-ae87-00144feab7de.html#axzz2h8DMCvFw
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Message  Roseau Mer 9 Oct - 16:46

Malgré un optimisme sans fondement,
données et tableaux utiles dans la dernière livraison du FMI
http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/weo/2013/02/pdf/textf.pdf
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Message  Roseau Ven 11 Oct - 14:11

Effondrement inévitable, par Paul Jorion
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cinq-sur-cinq-paul-jorion-5-5?id=8109992
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Où va la crise ? - Page 23 Empty La Troïka menace d'imploser

Message  Roseau Sam 12 Oct - 17:54

12 octobre 2013 | Par Ludovic Lamant
http://www.mediapart.fr/journal/international/111013/la-troika-menace-dimploser
(en intégral car réservé aux abonnés...)

Les désaccords entre le FMI et la commission européenne ne cessent de s'amplifier sur la manière d'en finir avec la crise des dettes en Europe. Alors qu'une nouvelle aide à la Grèce est en discussion, le débat sur l'après-Troïka est lancé à Bruxelles.
Les « hommes en noir » de la Troïka sont en instance de divorce. Trois ans après sa création, hors de tout cadre juridique prévu par les traités européens, cet organe à trois têtes, censé piloter les programmes de réforme des pays menacés de faillite au sein de la zone euro, est parcouru de vives tensions. À tel point qu'à Bruxelles, le débat sur l'après-Troïka est lancé.

Les signes se multiplient d'un délitement de cette structure contestée, qui rassemble des experts de la commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI). « La configuration (de la Troïka), qui a été décidée en temps de crise, est un peu étrange. Il faut la changer », avait ainsi reconnu3 en mai dernier Jörg Asmussen, membre du directoire de la BCE.

De son côté, la Luxembourgeoise Viviane Reding, vice-présidente de la commission, avait jugé3, en juillet, que « la Troïka a fait son temps ». Celle qui prétend à la présidence de l'exécutif européen l'an prochain, a ouvertement plaidé pour un scénario sans le FMI : « Faire appel au FMI, comme ce fut le cas ces dernières années, était une solution de crise. À l'avenir, nous Européens devons nous montrer capables de résoudre nos problèmes par nous-mêmes. » José Manuel Barroso, le patron de la commission, avait lui-même laissé entendre3, en juin, que les institutions européennes pouvaient désormais se débrouiller seules, en cas de nouveau plan d'aide.
Mise sur pied à l'occasion du « sauvetage » de la Grèce en mai 2010, l'impopulaire Troïka travaille aujourd'hui avec les gouvernements de trois autres États membres de la zone euro : le Portugal, l'Irlande et Chypre. C'est elle qui établit la liste des économies, réformes structurelles et autres privatisations qu'un pays doit s'engager à réaliser, s'il veut obtenir, en l'échange, un mégaprêt pour lui éviter le défaut. Le FMI fournit également des conseils aux Européens sur la réforme du secteur bancaire espagnol.

En trois ans, cette structure au fonctionnement opaque est devenue le symbole d'une gestion autoritaire de la crise, où des capitales de la zone euro se trouvent mises au pied du mur, contraintes pour éviter la faillite à réaliser des réformes rejetées par bon nombre de citoyens. « La Troïka doit être démantelée, ces gens sont complètement hors sol, hors réalité. Qui rend des comptes là-dedans ? » s'était emportée3, en juin, Isabelle Durant, une eurodéputée belge du groupe des Verts, qui avait résumé l'agacement de bon nombre de citoyens. « Une créature politique non identifiée, pour ne pas dire un monstre », tranche Sylvie Goulard, une élue libérale du Parlement.

En toute logique, cette Troïka se dissoudra quand les plans d'aide (les bail-out) seront arrivés à terme. Par exemple à l'horizon 2016 pour Chypre, si l'on en croit les échéances officielles. Problème : sur le terrain, l'embellie semble encore fragile (Irlande), voire carrément inexistante (Grèce). D'autres mégaprêts pourraient donc être nécessaires et faire durer le supplice. Les Européens et le FMI devraient discuter, cette fin de semaine à Washington, d'une nouvelle enveloppe d'aide à la Grèce3.

Sans surprise, du côté des services d'Olli Rehn à Bruxelles, on minimise l'ampleur des frictions. « Aucune de ces situations (dans les pays aidés – ndlr) n'est simple, mais c'est pour cela qu'il est plus important que jamais que nous puissions compter sur l'expertise combinée et complémentaire des trois institutions », a expliqué3 le commissaire Rehn, chargé des affaires économiques au sein de l'exécutif de Barroso. Et de repousser à plus tard l'irrésistible débat sur l'après-Troïka : « Nous devrons certainement explorer des manières d'améliorer la gouvernance de la zone euro, y compris dans la gestion des mécanismes de crise. »

Si Bruxelles n'ose pas avancer franchement sur ce dossier, c'est avant tout parce que les États membres, l'Allemagne en tête, n'ont pas envie d'ouvrir la boîte de Pandore. Car remplacer la Troïka reviendrait sans doute à donner davantage de pouvoirs encore à la commission européenne, pour la transformer un peu plus en un « fonds monétaire européen » – un scénario pas forcément plus populaire aux yeux de nombre de citoyens sur le continent…

Pourtant, la tension enfle de tous côtés. Principale explication : le malaise croissant du FMI, qui cherche à limiter la casse et ne pas perdre ce qui lui reste de légitimité dans la gestion de crise. Au printemps 2010, c'est Berlin surtout qui avait poussé pour que l'institution de Washington, alors dirigée par Dominique Strauss-Kahn, intervienne. C'est même l'une des conditions fixées par le parlement allemand, le Bundestag, pour valider chaque plan d'aide qui se présente : il faut que le FMI s'implique lui aussi.

Mais le FMI est en désaccord avec la manière dont la crise est gérée, et tient désormais à le faire savoir. Son rapport publié en juin a fait l'effet d'une bombe : l'institution y critique le plan de sauvetage négocié en 2010 pour la Grèce, expliquant qu'à ses yeux, il aurait mieux fallu « adoucir » la politique d'austérité, en pratiquant un effacement partiel des dettes publiques – scénario exclu, à l'époque, par Paris et Berlin (lire l'article de Martine Orange). Le texte, où beaucoup ont cru déceler l'influence du nouveau directeur Europe du FMI, le Britannique Reza Moghadam3, dénonce à mots à peine couverts la gestion de la commission européenne. Ce qui avait obligé Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques, à répliquer 3: « Que le FMI se lave les mains et fasse peser toute la responsabilité sur les épaules de l'Europe, est injuste. »

La commission piégée ?

Autre pièce à conviction : le Wall Street Journal a fait état la semaine dernière3 de documents internes au FMI, qui prouvent qu'en ce mois décisif de mai 2010, plus de 40 États membres du Fonds, tous non européens, s'étaient opposés au plan d'aide tel qu'il avait été conçu pour Athènes. Des représentants de l'Australie, de la Russie ou de l'Argentine, avaient alors mis en garde contre d'« immenses risques » encourus, si l'on en croit le compte-rendu des débats. Un officiel brésilien s'était, lui, inquiété d'un programme « mal conçu et insoutenable en dernier ressort ».

Ces prises de position n'avaient pas empêché Dominique Strauss-Kahn d'expliquer aux journalistes, dans la foulée de l'accord, que le Fonds n'avait « aucun doute » sur le fait que ce « bail-out » allait marcher. Aujourd'hui, les membres non Européens du FMI ne décolèrent pas contre cette erreur de diagnostic de 2010, et critiquent le « favoritisme » du Fonds à l'égard des pays européens. « Le Fonds se trouve aujourd'hui exposé à un risque excessif en Europe : c'est pour cela qu'il veut se désengager », résume Costas Lapavitsas, un économiste grec basé à Londres, dans un entretien au quotidien3 El País. Pas moins de 56 % des prêts aujourd'hui accordés par le FMI profitent à des pays de l'Union3.

« Le fait que les décisions portant sur des programmes d'ajustement qui impliquent le FMI soient prises, vraisemblablement, à Berlin, Francfort ou Bruxelles, devrait horrifier les membres de l'institution », commente3 Ousmène Mandeng, un ancien responsable du Fonds. « C'est quasiment la première fois que le FMI se trouve influencé à ce point par ses plus grands actionnaires. » Mais côté européen, Angela Merkel rechigne toujours autant à expliquer aux citoyens allemands qu'une partie des prêts débloqués à Athènes ne seront finalement pas remboursés.

Interrogée en juin sur le sujet, Christine Lagarde a tenté de calmer le jeu : « Les membres de la Troïka ont eu une relation très solide et productive au cours des trois dernières années », a-t-elle affirmé3, vantant le caractère « novateur » de l'aventure. Mais personne n'est dupe. La gestion calamiteuse de la crise chypriote, en début d'année, a laissé des traces indélébiles. Le FMI a choisi de participer à hauteur de 10 % seulement du volume d'aide global débloqué pour Chypre – contre un tiers lors des « bail-out » précédents. Le désengagement du FMI de la crise de la zone euro est déjà en cours.

Dans une moindre mesure, la BCE a elle aussi pris ses distances avec la gestion au jour le jour de la Troïka. Au sein du conseil des gouverneurs, à Francfort, ils sont de plus en plus nombreux à craindre pour la sacro-sainte indépendance de l'institution. « La BCE n'accepte pas l'interférence des gouvernements. Mais son indépendance devrait fonctionner dans les deux sens : cela signifie également que la BCE s'abstienne d'intervenir dans les décisions très politiques, avec des conseils portant sur les impôts ou les coupes dans les dépenses. Et c'est pourtant ce qu'elle fait au sein de la Troïka : elle doit en partir le plus vite possible », juge Paul De Grauwe3, un économiste belge, professeur à la London School of Economics.
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Où va la crise ? - Page 23 Empty Coup de semonce chinois

Message  Roseau Dim 13 Oct - 16:45

Alors que l'impasse reste totale sur la dette des USA,
menaçant chaque jour un peu plus le système monétaire international,
le gouvernement chinois met les pieds dans le plat:
"Alors que les hommes politiques américains [échouent à] trouver un accord viable pour refaire fonctionner normalement les institutions politiques dont ils sont si fiers, c’est peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d’un monde désaméricanisé."
(souligné par moi, bien sûr...)
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Message  Copas Dim 13 Oct - 20:52

Roseau a écrit:Alors que l'impasse reste totale sur la dette des USA,
menaçant chaque jour un peu plus le système monétaire international,
le gouvernement chinois met les pieds dans le plat:
"Alors que les hommes politiques américains [échouent à] trouver un accord viable pour refaire fonctionner normalement les institutions politiques dont ils sont si fiers, c’est peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d’un monde désaméricanisé."
(souligné par moi, bien sûr...)
Il ne leur restera plus qu'à se débarasser de la monnaie de singe avec laquelle les yankees les ont payé. Mais il est exact que la sortie de l'empire américain est compliquée.
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Message  Roseau Dim 13 Oct - 20:59

Copas a écrit:
Roseau a écrit:Alors que l'impasse reste totale sur la dette des USA,
menaçant chaque jour un peu plus le système monétaire international,
le gouvernement chinois met les pieds dans le plat:
"Alors que les hommes politiques américains [échouent à] trouver un accord viable pour refaire fonctionner normalement les institutions politiques dont ils sont si fiers, c’est peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d’un monde désaméricanisé."
(souligné par moi, bien sûr...)
Il ne leur restera plus qu'à se débarasser de la monnaie de singe avec laquelle les yankees les ont payé. Mais il est exact que la sortie de l'empire américain est compliquée.
C'est ce que la Chine a commencé à faire, mais doucement,
car une vente massive ferait s'effondrer le dollar US,
qui est encore très important dans ses réserves.
Elle a aussi signé pas mal d'accords commerciaux
qui éliminent le dollar US comme devise pour ces échanges.
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