Luttes dans le commerce
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Luttes dans le commerce
Date :
mercredi 30 juin 2010
Heure :
11:00 - 14:00
Lieu :
Les Halles
Nos magasins ouvrent de plus en plus tard mais ça ne suffit pas : nos patrons veulent aussi ouvrir le dimanche, les jours fériés et pourquoi pas la nuit !
Nos salaires suffisent à peine pour vivre mais ça ne suffit pas : les augmentations sont ridicules et à la tête du client.
Partout le travail à temps partiel est imposé à des collègues qui ne demandent qu'à travailler plus.
Nous ne pouvons pas accepter que ça continue !
Nos organisations syndicales ont choisi de s'unir pour demander :
Une augmentation de 200 euros minimum pour tous
Pas d'ouverture avant 9 heures, pas de fermeture après 19 h 30
L'arrêt du développement des ouvertures le dimanche
Un repos garanti les jours fériés
Le droit pour les salariés à temps partiel qui le veulent d'augmenter leur temps de travail
Pour faire avancer ces revendications, elles lancent un appel à la grève pour manifester mercredi 30 juin, premier jour des soldes.
Cette première action collective nous devons la réussir tous ensemble. Et si nos patrons continuent de faire la sourde oreille, nous nous tenons prêts à recommencer !
Le Comité de Liaison Intersyndical du Commerce de Paris appelle tous les salariés du commerce à manifester mercredi 30 juin
Rendez-vous Bourse du commerce à 11 heures Métro Les Halles
Nous rejoindrons ensemble la place Diaghilev, devant les grands magasins.
Ce que chacun seul ne peut espérer obtenir, dans l'unité nous pouvons l'exiger.
Re: Luttes dans le commerce
AFP - 10/02/2011
Travail du dimanche: des supérettes condamnées pour ouverture abusive
Plusieurs supérettes parisiennes appartenant à des enseignes nationales, dont Monop, G20, Franprix ont été condamnées en référé jeudi à Paris pour ouverture abusive le dimanche et à verser des dommages et intérêts à des syndicats de commerce.
Le tribunal de grande instance de Paris a déclaré "recevable" la plainte de plusieurs syndicats du commerce examinée le 20 janvier, selon le jugement dont l'AFP a obtenu des extraits.
Le comité de liaison intersyndical du commerce de Paris (Clic-P), intersyndicale qui regroupe les syndicats du commerce de Paris CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et CGC, avait déposé plainte pour ouvertures abusives d'établissements parisiens appartenant à l'une des cinq enseignes (Carrefour City, Franprix, G20, Monop' et Spar).
Il s'est félicité de cette décision qu'il considère comme "un avertissement très clair adressé aux magasins qui violent délibérément la loi (ndlr de 2009 sur le travail du dimanche)". Selon le comité, "cela aura un impact très fort sur le respect du repos dominical des salariés".
"Les supérettes visées sont Monop, Franprix et G20", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la CGT commerce de Paris Karl Ghazi, précisant que d'autres supérettes n'avaient pas été condamnées car elles ont dit s'être mises en conformité avec la loi.
Le TGI a ordonné à certaines supérettes de "cesser d'employer des salariés au-delà de 13H00 le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné", selon le jugement.
Il a également ordonné à certaines "de respecter une journée de fermeture le lundi ou le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné".
Les supérettes condamnées "ne respectent pas la loi car (elles) emploient après 13H00 le dimanche", a expliqué M. Ghazi.
"Certaines ouvrent le dimanche et le lundi alors qu'il y a un arrêté préfectoral de 1999 qui prévoit que ces magasins alimentaires doivent opter pour une fermeture soit le dimanche soit le lundi", a-t-il poursuivi.
La loi de 2009 a repoussé de 12H00 à 13H00 l'ouverture dominicale des commerces alimentaires employant des salariés.
Par ailleurs, la loi a étendu à tous les commerces l'autorisation d'ouvrir le dimanche dans les zones et communes touristiques, alors qu'auparavant seules les enseignes culturelles et récréatives y étaient autorisées. Aucune contrepartie n'est obligatoire.
Travail du dimanche: des supérettes condamnées pour ouverture abusive
Plusieurs supérettes parisiennes appartenant à des enseignes nationales, dont Monop, G20, Franprix ont été condamnées en référé jeudi à Paris pour ouverture abusive le dimanche et à verser des dommages et intérêts à des syndicats de commerce.
Le tribunal de grande instance de Paris a déclaré "recevable" la plainte de plusieurs syndicats du commerce examinée le 20 janvier, selon le jugement dont l'AFP a obtenu des extraits.
Le comité de liaison intersyndical du commerce de Paris (Clic-P), intersyndicale qui regroupe les syndicats du commerce de Paris CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et CGC, avait déposé plainte pour ouvertures abusives d'établissements parisiens appartenant à l'une des cinq enseignes (Carrefour City, Franprix, G20, Monop' et Spar).
Il s'est félicité de cette décision qu'il considère comme "un avertissement très clair adressé aux magasins qui violent délibérément la loi (ndlr de 2009 sur le travail du dimanche)". Selon le comité, "cela aura un impact très fort sur le respect du repos dominical des salariés".
"Les supérettes visées sont Monop, Franprix et G20", a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la CGT commerce de Paris Karl Ghazi, précisant que d'autres supérettes n'avaient pas été condamnées car elles ont dit s'être mises en conformité avec la loi.
Le TGI a ordonné à certaines supérettes de "cesser d'employer des salariés au-delà de 13H00 le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné", selon le jugement.
Il a également ordonné à certaines "de respecter une journée de fermeture le lundi ou le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné".
Les supérettes condamnées "ne respectent pas la loi car (elles) emploient après 13H00 le dimanche", a expliqué M. Ghazi.
"Certaines ouvrent le dimanche et le lundi alors qu'il y a un arrêté préfectoral de 1999 qui prévoit que ces magasins alimentaires doivent opter pour une fermeture soit le dimanche soit le lundi", a-t-il poursuivi.
La loi de 2009 a repoussé de 12H00 à 13H00 l'ouverture dominicale des commerces alimentaires employant des salariés.
Par ailleurs, la loi a étendu à tous les commerces l'autorisation d'ouvrir le dimanche dans les zones et communes touristiques, alors qu'auparavant seules les enseignes culturelles et récréatives y étaient autorisées. Aucune contrepartie n'est obligatoire.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Luttes dans le commerce
LIBERATION
02/07/2011
La grève sans fin des caissières du dimanche
Reportage
A Albertville, six employées d’un supermarché ED-Dia débrayent chaque dimanche depuis deux ans contre une décision de la direction.
Par luc peillon Envoyé spécial à Albertville (Savoie)
Un air d’accordéon suinte d’une sono fatiguée. Sous un soleil de plomb, le curé entraîne une des filles pour quelques pas de danse sur le parking du supermarché. On rigole, on applaudit avec la cinquantaine de personnes réunies sous les quatre bâches tendues face à la station essence.
Zone commerciale d’Albertville (Savoie), dimanche matin : le petit groupe - plutôt âgé - s’est donné rendez-vous ce 26 juin pour célébrer la date anniversaire d’un mouvement inédit : le 90e dimanche de grève des caissières d’ED-Dia contre le travail dominical. Bientôt deux ans de lutte pour ces six femmes «têtues comme des Savoyardes», dixit un supporteur, devenues au fil des mois un symbole de résistance dans la région.
Bientôt deux ans que Corinne, Peggy, Valérie et les autres - qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige - se lèvent chaque septième jour de la semaine pour venir perdre une journée de repos, pour la plupart d’entre elles , et le salaire d’une matinée de travail, pour la caissière planifiée ce jour-là.
Deux ans à se faire traiter de «feignasse», «pétasse» ou «petite pute» par de nombreux clients pour un combat qui a fini par dépasser le périmètre du parking commercial.
La décision d’ouvrir le dimanche ? «Elle est tombée d’un coup, en septembre 2009, du siège régional de la société, se souvient Corinne Pointet, 46 ans, l’une des six caissières grévistes. Même le directeur du magasin était contre, sauf qu’il n’avait pas le choix.» Les plannings du mois sont déjà arrêtés. Toutes, «à l’exception d’une collègue», refusent l’injonction de la direction. La majorité des filles, seules avec leurs enfants, rechignent à sacrifier l’un des rares moments d’intimité familiale dans un emploi du temps en perpétuelle mutation. «Je n’ai que le mercredi comme jour fixe en semaine pour m’occuper de ma fille de 9 ans, raconte Valérie Franciosi, 38 ans. Pas question, dans ces conditions, de remettre en question le dimanche, alors que je bosse déjà le samedi.» Le bilan financier est également vite fait, pour ces salariées payées 1 100 euros net par mois : «La prime de 30%, généreusement accordée par la direction, reviendrait à gagner 8 euros de plus par dimanche travaillé, explique Corinne Pointet. Venir ce jour-là me coûterait plus cher en nounou.»
«Se protéger». Problème : les commerces alimentaires peuvent depuis longtemps ouvrir le jour du Seigneur, jusqu’en mi-journée, sans majoration obligatoire ni système de volontariat. Dire non, c’est risquer d’être licenciée, comme l’ont été deux mois plus tôt leurs collègues du ED-Dia d’Oyonnax (Ain). Et, à défaut de candidates, le directeur procède à un tirage au sort pour désigner la première des salariées qui accompagnera, chaque fin de semaine, les deux étudiantes recrutées pour tenir les caisses. «On a réfléchi, et la meilleure solution qui s’est imposée, pour se protéger, c’était de se mettre en grève», raconte Peggy Schiltz, agent de maîtrise du magasin. Toutes vont également imiter Corinne en se syndiquant à la CGT. Le groupe se forme, qui ne va plus se défaire.
La première ouverture, en novembre 2009, est chaotique, assurée par un responsable dépêché par la direction régionale. Le manager du magasin, opposé à la mesure, s’installe en rechignant à la caisse, les grévistes manifestent devant le supermarché. C’est le lancement de 89 autres journées de ce type, avec des moments de joie, d’espoir, mais aussi de doutes et de dérapages. «C’est vrai qu’on s’est parfois énervées quand on voyait que rien n’avançait, reconnaît Peggy. Il nous est arrivé plusieurs fois de prendre les chariots pour bloquer le parking.» Quitte à s’engueuler copieusement avec le responsable de l’Intermarché voisin qui partage la même parcelle, et donc la même entrée. Il y a aussi les hivers rigoureux, l’intimidation des huissiers, les recours en justice, les visites de la police…
Ange gardien. En deux ans, les occasions de craquer ne manquent pas. C’est dans ces moments-là qu’intervient un autre personnage de cette saga savoyarde, aventure humaine autant que sociale : le prêtre-ouvrier Bernard Anxionnaz, 74 ans, véritable ange gardien des caissières. «C’est lui qui sent quand les filles ont un coup de blues, qui sait les remotiver, raconte une sympathisante habituée des lieux. Elles sont très fortes, mais sans lui, le mouvement se serait peut-être essoufflé.» L’ecclésiastique, syndiqué à la CGT, relativise son rôle, préférant embrayer sur un sermon antilibéral : «Le dimanche est le seul moment qui permet de se retrouver en dehors du travail, en dehors de la surconsommation. Mais même cet instant, les marchands et les financiers sont en train de le détruire.» Et de prévenir que «chaque magasin aux alentours attend de voir le résultat de cette lutte avant de décider ou non d’ouvrir le dimanche».
A la sortie du ED, dont les allées sont presque vides, les clients ne sont pas loin de partager les revendications des grévistes. Non sans une pointe d’hypocrisie. «Elles ont bien raison, tout le monde a le droit à un week-end de repos, explique Xavier, 22 ans. Quant à moi, franchement, je viens rarement, mais mon frigo était vide…» Bekir, 30 ans, accompagné de sa femme voilée, est tout aussi d’accord : «Le jour du Seigneur n’existe plus pour personne. Et je sais que le travail le dimanche, ça commence par elles, et ça finira par nous, qui bossons dans la construction.» Le naturel, cependant, n’est jamais très loin : «Il y a beaucoup de gens au chômage, si elles ne veulent pas bosser, qu’elles laissent les autres travailler», explique Eliseu, un cuistot de 37 ans qui sort du magasin en vélo.
La plupart pensent d’ailleurs que les caissières ont le choix, sur la base de la loi votée il y a deux ans (lire ci-dessus). «Ce n’est pas uniquement si elles sont volontaires, comme ils ont dit à la télé ?» Non, il ne s’agit pas de la même législation. «Alors dans ce cas, je ne suis pas d’accord», entend-on à la sortie du supermarché. Mais tous ont de bonnes raisons de faire leurs courses le dimanche, même si leur venue ce jour-là ne sert pas la cause des grévistes.
«Grain de sable». A l’autre bout du parking, la petite troupe est toujours là, à ripailler sur l’air du Chiffon rouge. Au micro, le curé reprend son prêche anticapitaliste, entre deux jingles de caisse de supermarché préenregistrés sur sa sono bricolée. Sous les bâches, on continue à défendre les caissières, érigées en héroïnes de la lutte sociale. «Si ces filles font grève, ce n’est pas uniquement pour se mettre les doigts de pieds en éventail le dimanche matin, insiste Yves Meunier, Faucheur volontaire d’OGM venu les soutenir. Elles ont une vision plus large de la société, une approche globale qui fait sens.» Et mènent un combat qui enthousiasme Lucette, 62 ans, ancienne ouvrière syndiquée à la CFDT : «Je les trouve admirables. Ces femmes représentent les résistantes de demain, des petites qui feront bouger les choses en grand.» Le «grain de sable qui grippe la machine», ajoute Michel.
Le curé, le Faucheur volontaire, Lucette… la lutte des six caissières d’Albertville semble redonner un nouveau souffle à l’engagement de tous ces sympathisants, impressionnés par leur détermination. Même Flora, 9 ans, la fille de Peggy, l’agent de maîtrise, accompagne sa mère chaque dimanche sur le parking du supermarché, visiblement avec bonheur. Et, pour elle, la cause est entendue : «Si maman travaille le dimanche, elle ne pourra pas venir l’année prochaine à ma petite communion.»
Photos Felix LEDRU
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Luttes dans le commerce
Dernièrement la SA auchan perpignan avait fait savoir à grand renfort de pub dans les journaux que son hypermarché le plus important du 66 ouvrirait tus les dimanches matins jusqu'au 11 septembre, et ce, malgré le défaut d'unr dérogation préfectorale. l'intersyndicale CGT, FO, CFDT, CFTC avait donc décidé de porter plainte en référé d'heure à heure et dimanche matin dernier nous avons bloqué les accès de l'hypermarché aux véhicules et fait constaté par huissier et par l'inspection du travail l'ouverture du magasin.
l'audience au tribunal a eu lieu mercredi et le jugement a été rendue aujourd'hui à 14h. en voici un extrait. c'est une victoire !!! c'est la première fois en France qu'un hypermarché est condamné pour ouverture dominicale. cela fera jurisprudence. La SA Auchan savait qu'elle allait être condamnée mais pensait que l'astreinte que l'intersyndicale demandait (100 000 euros) serait revue très à la baisse par la juge des référés (la direction tablait sur 10 000 euros), ce qui lui aurait permis d'ouvrir quand même. la jue a suivi la demande des avocats de la CGT et de FO. On attend maintenant de voir si la direction nationale d'Auchan fait appel, en sachant que l'appel ne suspend pas l'astreinte
extrait du jugement : "le juge des référés, juge que la SA Auchan, faute de démontrer qu'elle bénéficiait d'une dérogation permanente ou temporaire a violé et entend continuer à violer son obligation léglale de fermeture dominicale en portant lourdement préjudice aux droits des salariés. juge qu'une telle situation caractérise un trouble manifestement illicite auquel il convient de mettre fin. condamne la SA Auchan a maintenir fermé son magasin, situé .... sous peine d'une astreinte de 100 000 euros par jour d'ouverture irrégulière"
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Luttes dans le commerce
Travail du dimanche: Belle leçon du respect de démocratie ! (CGT)
La décision unilatérale du préfet d’Ile et Vilaine dédaignant l’accord du 17 décembre 2010, signé par l’ensemble des acteurs syndicaux et patronaux, et après la consultation des maires concernés du pays de Rennes, prévoyant le respect du repos dominical des employés dans le commerce de détail alimentaire des magasins de plus de 700 m2, démontre honteusement que l’état par l’intermédiaire de son représentant, n’a que faire de la démocratie sociale !
La Cgt ne peut concevoir qu’un représentant de l’état dont le gouvernement se dit de favoriser et respecter le dialogue social puisse ainsi bafouer un accord signé par l’unanimité des partenaires sociaux.
La loi du 10 Août 2009 prévoit dans le cadre des ouvertures des magasins le dimanche que des négociations doivent être engagées avant que des dérogations soient accordées. Cela a bien été le cas dans la région Bretagne, mais l’attitude du préfet de celle-ci, en illustre son mépris !
La Cgt condamne fermement ce déni de démocratie et demande que la volonté affichée par le gouvernement de respecter le dialogue social soit appliquée.
Nous assistons durant cet été 2011 à une contagion de déréglementation au repos dominical dans le commerce, notamment par l’extension de demande de classement en zone touristique comme à Toulon ou encore à Perpignan où le tribunal de grande instance à condamné l’enseigne Auchan à maintenir son magasin fermé.
La Cgt en appelle à la vigilance des salariés et ainsi créer dans une démarche syndicale unitaire, toutes formes d’actions pour le respect du droit du repos dominical.
Communiqué de la CGT
Montreuil, le 22 août 2011
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Lutte dans les grands commerces
AFP
25/11/2011 à 18:19
Non-respect du Smic chez Auchan: le tribunal de Lille tranche en faveur des salariés
Le tribunal de grande instance de Lille a estimé vendredi qu'Auchan n'avait pas respecté la loi sur le Smic et les temps de pause, condamnant le groupe à régulariser la situation pour l'ensemble des salariés concernés, a-t-on appris auprès de l'avocat des salariés.
"Le TGI de Lille a reconnu que la loi sur le temps de pause et sur le Smic n'avait pas été respectée par Auchan entre 2000 et 2007, c'est une grande victoire pour nous", a déclaré Me Stéphane Ducrocq, avocat des salariés et de la CFDT.
Joint par l'AFP, le groupe de distribution a d'ores et déjà indiqué qu'il avait décidé de faire appel de cette décision.
Les salariés, soutenus par la CFDT et la CGT, reprochaient à Auchan d'avoir violé les conventions collectives en retranchant de leur rémunération deux heures de temps de pause entre 2000 et 2007.
Alors que les conventions garantissaient jusqu'en 1999 une rémunération au Smic pour 37 heures travaillées plus deux heures de pause, Auchan a "digéré" ces deux heures dans le temps de travail effectif en profitant de la complexité des dispositions liées au passage aux 35 heures, selon la CFDT.
Cela se traduit par un manque à gagner de 3.000 à 4.000 euros pour chaque salarié concerné, soit un préjudice global de près de 240 millions d'euros, estime la CFDT, même si Auchan a rectifié le tir depuis janvier 2008 en payant ses employés 36H45.
En novembre 2010, le tribunal des prud'hommes de Lannoy (Nord) avait débouté 885 salariés d'Auchan qui avaient assigné la direction du groupe de grande distribution pour non-respect du paiement du Smic.
Leur appel doit être examiné en avril 2012, a indiqué Me Ducrocq.
25/11/2011 à 18:19
Non-respect du Smic chez Auchan: le tribunal de Lille tranche en faveur des salariés
Le tribunal de grande instance de Lille a estimé vendredi qu'Auchan n'avait pas respecté la loi sur le Smic et les temps de pause, condamnant le groupe à régulariser la situation pour l'ensemble des salariés concernés, a-t-on appris auprès de l'avocat des salariés.
"Le TGI de Lille a reconnu que la loi sur le temps de pause et sur le Smic n'avait pas été respectée par Auchan entre 2000 et 2007, c'est une grande victoire pour nous", a déclaré Me Stéphane Ducrocq, avocat des salariés et de la CFDT.
Joint par l'AFP, le groupe de distribution a d'ores et déjà indiqué qu'il avait décidé de faire appel de cette décision.
Les salariés, soutenus par la CFDT et la CGT, reprochaient à Auchan d'avoir violé les conventions collectives en retranchant de leur rémunération deux heures de temps de pause entre 2000 et 2007.
Alors que les conventions garantissaient jusqu'en 1999 une rémunération au Smic pour 37 heures travaillées plus deux heures de pause, Auchan a "digéré" ces deux heures dans le temps de travail effectif en profitant de la complexité des dispositions liées au passage aux 35 heures, selon la CFDT.
Cela se traduit par un manque à gagner de 3.000 à 4.000 euros pour chaque salarié concerné, soit un préjudice global de près de 240 millions d'euros, estime la CFDT, même si Auchan a rectifié le tir depuis janvier 2008 en payant ses employés 36H45.
En novembre 2010, le tribunal des prud'hommes de Lannoy (Nord) avait débouté 885 salariés d'Auchan qui avaient assigné la direction du groupe de grande distribution pour non-respect du paiement du Smic.
Leur appel doit être examiné en avril 2012, a indiqué Me Ducrocq.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Luttes dans le commerce
La question du groupe COOP et des fermetures de supérettes, une question somme toute qui touche les travailleurs et les personnes âgées à proximité :
Il ne s'agit pas là de voler au secours de cette société mais de saisir que, dans le commerce, les fermetures font souvent des dégâts dans les milieux populaires à proximité, tout autant que la fermeture d'un bureau de poste dans un quartier ou une petite ville.
Il ne s'agit pas là de voler au secours de cette société mais de saisir que, dans le commerce, les fermetures font souvent des dégâts dans les milieux populaires à proximité, tout autant que la fermeture d'un bureau de poste dans un quartier ou une petite ville.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Grève Pizza Hut
http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-solidarit%C3%A9-avec-les-gr%C3%A9vistes-de-pizza-hut
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes dans le commerce
Salaires (2.5%, prime de Noël, conditions de travail, etc)
Grève à Auchan Petite-Forêt
Grève à Auchan Petite-Forêt
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Leclerc La Pardieu
la résistance aux licenciements de syndicalistes
la résistance aux licenciements de syndicalistes
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Guyenne et Gascogne probablement rachetée par Carrefour
Menaces sur l'emploi
Menaces sur l'emploi
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Actionnaires de Carrefour, allez tous acheter des fraises d'Espagne le vendredi au Carrefour de Saint Brice la Forêt !
(les angoisses des actionnaires)
(les angoisses des actionnaires)
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
salaires
Les salariés des LIDL en colère (Lunel)
Lidl en ébullition sur les salaires
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Les vendeurs de la Fnac passent au rayon lutte
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Luttes dans le commerce
la Fnac Marseille aussi en grève
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Belgique
La FNAC en grève pour l'emploi
Pendant que les actionnaires se gavent.
Fnac Labège en grève
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
http://uscommerceparis.free.fr/_tous_en_greve_.html
Monoprix Roquette : tous en grève !
Mardi 27 juin, à l'appel de la CGT, les salariés du Monoprix Roquette ont fait grève toute la journée pour exiger de meilleures conditions de travail et protester contre le non respect des engagements pris à la suite de la grève de décembre dernier.
La direction ayant refusé toute négociation, la grève est reconduite.
Par quoi faudrait-il commencer ? Difficile de choisir, tant la directrice du magasin fait preuve d’acharnement pour se mettre les salariés à dos ! Elle avait fait mine de se calmer, à la suite de notre grève de décembre, mais depuis quelques semaines, elle semble en avoir oublié les leçons...
Des engagements, pris à la suite de notre mobilisation, ne sont toujours pas tenus. Une douzaine d’absences ne sont pas remplacées. Des caissières sont obligées de boucher les trous en décalant leur pause. L’ascenseur, en panne, n’est pas réparé. Des propos scandaleux sont tenus à l’encontre de certains salariés («imagines, qu’avec ta dégaine, tu vas avoir une promotion»). Des pressions inacceptables sont exercées sur des collègues pour les contraindre à changer de rayon.
Ses agissements à l’encontre des représentants du personnel lui ont valu une intervention récente de l’inspection du travail. Elle continue néanmoins, cherchant à violer en permanence les règles en vigueur...
Que penser de tout cela ? Tous les salariés de Monoprix connaissent des problèmes de salaires. Ils aimeraient gagner plus, améliorer leurs conditions de travail, avoir des horaires compatibles avec leur vie privée...
Mais chez nous, c’est double peine, depuis l’arrivée de Jocelyne Flips.
Monoprix doit réaliser que le comportement de la directrice constitue aujourd’hui un problème majeur pour le travail dans notre magasin.
Aujourd’hui, nous devons exiger ensemble :
Le respect des engagements pris en décembre
Le respect des personnes
Le remplacement immédiat des salariés absents
L’arrêt des changements de rayon imposés
Le respect de la loi et des représentants du personnel
La réparation immédiate de l’ascenseur
Le 27/06/2012
Monoprix Roquette : tous en grève !
Mardi 27 juin, à l'appel de la CGT, les salariés du Monoprix Roquette ont fait grève toute la journée pour exiger de meilleures conditions de travail et protester contre le non respect des engagements pris à la suite de la grève de décembre dernier.
La direction ayant refusé toute négociation, la grève est reconduite.
Par quoi faudrait-il commencer ? Difficile de choisir, tant la directrice du magasin fait preuve d’acharnement pour se mettre les salariés à dos ! Elle avait fait mine de se calmer, à la suite de notre grève de décembre, mais depuis quelques semaines, elle semble en avoir oublié les leçons...
Des engagements, pris à la suite de notre mobilisation, ne sont toujours pas tenus. Une douzaine d’absences ne sont pas remplacées. Des caissières sont obligées de boucher les trous en décalant leur pause. L’ascenseur, en panne, n’est pas réparé. Des propos scandaleux sont tenus à l’encontre de certains salariés («imagines, qu’avec ta dégaine, tu vas avoir une promotion»). Des pressions inacceptables sont exercées sur des collègues pour les contraindre à changer de rayon.
Ses agissements à l’encontre des représentants du personnel lui ont valu une intervention récente de l’inspection du travail. Elle continue néanmoins, cherchant à violer en permanence les règles en vigueur...
Que penser de tout cela ? Tous les salariés de Monoprix connaissent des problèmes de salaires. Ils aimeraient gagner plus, améliorer leurs conditions de travail, avoir des horaires compatibles avec leur vie privée...
Mais chez nous, c’est double peine, depuis l’arrivée de Jocelyne Flips.
Monoprix doit réaliser que le comportement de la directrice constitue aujourd’hui un problème majeur pour le travail dans notre magasin.
Aujourd’hui, nous devons exiger ensemble :
Le respect des engagements pris en décembre
Le respect des personnes
Le remplacement immédiat des salariés absents
L’arrêt des changements de rayon imposés
Le respect de la loi et des représentants du personnel
La réparation immédiate de l’ascenseur
Le 27/06/2012
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
les travailleuses du monoprix en bataille
les travailleuses du monoprix de Paris avenue Ledru-Rollin
Les camarades de Bellaciao ont mis en ligne des reportages sur la lutte des travailleuses au Monoprix 166 avenue Ledru-Rollin.
Lire la suite de l'article sur le site.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Manifestation vendredi 27 juillet : départ à 12h devant le magasin Monoprix Roquette (166 avenue Ledru-Rollin, 11è)
_______________
Article de l'Humanité du 25 juillet
Les trente salariés du magasin du 11e arrondissement de Paris en sont à leur 28e jour de grève. Lundi, ils ont de nouveau été assignés en justice par la direction.
En grève depuis le 27 juin dernier pour réclamer des embauches, des remplacements en cas d’absence, la fin des brimades et des pressions de la part de la direction du magasin, une trentaine de salariés, en majorité des femmes, du magasin Monoprix Roquette, situé avenue Ledru-Rollin à Paris, continuent leur mouvement, qui en est aujourd’hui à son 28e jour (voir notre édition du 9 juillet). « La direction essaie de jouer la division en les convoquant individuellement pour leur faire reprendre le travail, mais les salariés ont compris le manège et restent soudés », raconte Didier Del Rey, de la CGT commerce de Paris, qui souligne l’attitude déloyale de Monoprix dans ce conflit.
Ainsi, le lundi 16 juillet, alors que, dans la matinée, la directrice avait rouvert les négociations et même accepté le passage en CDI d’un employé en CDD, vers 18 heures, elle revenait sur ces engagements et à 19 heures, les trois délégués CGT recevaient la visite d’un huissier qui leur remettait une nouvelle assignation devant le tribunal de grande instance de Paris. Le 10 juillet, la direction a déjà obtenu du tribunal une ordonnance exigeant l’arrêt du blocage du magasin et de l’occupation nocturne des lieux par les grévistes, sous astreinte de 1 000 euros par jour et par salarié. Avec cette deuxième assignation, Monoprix demande la liquidation des astreintes à raison de 2 000 euros par salarié, en reprochant aux grévistes, qui ont levé le blocage et l’occupation, les nuisances sonores lorsqu’ils défilent dans le magasin.
L’audience a eu lieu lundi, le jugement sera rendu demain après-midi. La CGT organise un rassemblement de soutien, vendredi à midi, devant le magasin, et en appelle à la solidarité financière avec les grévistes qui, la semaine dernière, ont visité six autres Monoprix de la capitale pour populariser leur mouvement auprès des collègues.
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Article de l'Humanité du 25 juillet
Les trente salariés du magasin du 11e arrondissement de Paris en sont à leur 28e jour de grève. Lundi, ils ont de nouveau été assignés en justice par la direction.
En grève depuis le 27 juin dernier pour réclamer des embauches, des remplacements en cas d’absence, la fin des brimades et des pressions de la part de la direction du magasin, une trentaine de salariés, en majorité des femmes, du magasin Monoprix Roquette, situé avenue Ledru-Rollin à Paris, continuent leur mouvement, qui en est aujourd’hui à son 28e jour (voir notre édition du 9 juillet). « La direction essaie de jouer la division en les convoquant individuellement pour leur faire reprendre le travail, mais les salariés ont compris le manège et restent soudés », raconte Didier Del Rey, de la CGT commerce de Paris, qui souligne l’attitude déloyale de Monoprix dans ce conflit.
Ainsi, le lundi 16 juillet, alors que, dans la matinée, la directrice avait rouvert les négociations et même accepté le passage en CDI d’un employé en CDD, vers 18 heures, elle revenait sur ces engagements et à 19 heures, les trois délégués CGT recevaient la visite d’un huissier qui leur remettait une nouvelle assignation devant le tribunal de grande instance de Paris. Le 10 juillet, la direction a déjà obtenu du tribunal une ordonnance exigeant l’arrêt du blocage du magasin et de l’occupation nocturne des lieux par les grévistes, sous astreinte de 1 000 euros par jour et par salarié. Avec cette deuxième assignation, Monoprix demande la liquidation des astreintes à raison de 2 000 euros par salarié, en reprochant aux grévistes, qui ont levé le blocage et l’occupation, les nuisances sonores lorsqu’ils défilent dans le magasin.
L’audience a eu lieu lundi, le jugement sera rendu demain après-midi. La CGT organise un rassemblement de soutien, vendredi à midi, devant le magasin, et en appelle à la solidarité financière avec les grévistes qui, la semaine dernière, ont visité six autres Monoprix de la capitale pour populariser leur mouvement auprès des collègues.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Luttes dans le commerce
Un cadeau de noël,
Pauses non payées: Carrefour condamné une nouvelle fois
La cour d'appel de Douai a tranché en faveur de 540 salariés de Carrefour Market du Nord/Pas-de-Calais, condamnant le distributeur à rémunérer leur temps de pause, a-t-on appris mercredi auprès du syndicat CFDT.
Les salariés, tous adhérents du syndicat, réclamaient que la rémunération du temps de pause soit isolée de la rémunération mensuelle versée et que le solde soit comparé non seulement au SMIC, mais également aux minima conventionnels en application dans le secteur de la distribution (un peu supérieurs au SMIC).
"La cour d'appel a validé le principe selon lequel les rémunérations servies aux salariés devaient être au moins équivalentes au salaire mensuel minimum garanti hors pause", a expliqué l'avocat des salariés, Me Mario Califano.
La cour, dans sa décision du 21 décembre, a demandé aux salariés de refaire leurs calculs de la somme réclamée à Carrefour Market selon les modalités qu'elle a elle-même définies, qui prennent en compte l'ancienneté des salariés. Les arriérés sont limités aux cinq dernières années.
Elle a par ailleurs soutenu la demande des salariés qui réclamait une somme de 30 euros par mois allouée à l'entretien de leur tenue de travail, outre le baril de lessive trimestriel qui leur était précédemment accordé.
"Ce sont des litiges qui portent sur des sommes qui vont entre 2.000 et 5.000 euros par salarié", a calculé Me Califano. Soit un montant global de 1,1 million à 2,7 millions d'euros que pourrait avoir à régler Carrefour Market.
La cour d'appel se prononçait sur des dossiers déposés devant 12 conseils de Prud'hommes différents du Nord/Pas-de-Calais. "On a 1.600 dossiers sur toute la France, le Nord/Pas-de-Calais c'était un gros morceau. Un tiers des dossiers gagnés en cour d'appel, c'est très bien pour le futur", a souligné Franck Dutertre, délégué national CFDT Carrefour Market et lui-même salarié à Calais.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Leader Price (Paris 18e) 98% du personnel en grève
98 % des salariés d’un magasin leader Price parisien étaient en grève au matin du Vendredi 1er février.
Depuis de nombreux mois leurs demandes et inquiétudes concernant l’emploi et leurs conditions de travail n’ont pas trouvé de réponses favorables auprès de la direction.
« Cette dégradation des conditions de travail générée par un sous-effectif sans fin bat tous les records cette année avec la multiplication des CDD sans justification, ainsi que l’arrêt brutal de ces mêmes CDD sans règlement définitif de la question du sous-effectif », précise l’union départementale CGT de la capitale.
Le sous-effectif entraîne des problèmes de salubrité au sein de leur entreprise alors que le nettoyage doit être effectué au moins une fois par jour.
Les grévistes réclament des embauches en CDI.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Grève à Auchan vendredi et samedi, le mouvement avorté ?
CGT, CFDT, FO :
Le 17/01 arguant une baisse de rentabilité, la DRH Auchan annonçait lors dune réunion paritaire, la transformation du secteur vente d’équipement vers une déclinaison de vente plus libre service
Ce secteur était animé jusque maintenant par des vendeurs professionnels « gueltés », la nouvelle déclinaison de vente va les transformer malgré eux en des assistants de vente moins rémunérés
Ce format s’articulera autour de conseillers de ventes très généralistes polyvalents et plus vraiment considérés comme vendeurs professionnels mais n en doutons pas a terme, la raison économique va faire que ceux-ci ’auront a même le même niveau d’exigence à remplir pour vendre et faire vendre
C’est une véritable rupture, on passe de la vente professionnelle, à un mode libre service « amélioré » et de fait c’est le statut des 1700 vendeurs pro qui est remis en question
A Auchan c’est une véritable révolution culturelle, les organisations syndicales s’interrogent sur la volonté réelle de la direction générale de garder un secteur vente d équipement conséquent indissociable du concept de l’hyper marcher du tout sous le même toi ?
Sur le plan social il y a déperdition de fonction qui se traduit par des rémunérations aux rabais avec une perte moyenne de plus de 12% de revenu mensuel pour des vendeurs qui d’ailleurs feront pratiquement le même métier cela revient peux eux à Travailler autant pour gagner moins
A l’heure ou Auchan est littéralement en phase de big bang international, les O.S considèrent que le compte n’y est pas pour les vendeurs, les modalités de transfert qui leur sont proposées ne sont pas acceptables en état, tant sur le timing imposé que sur le niveau des contreparties
Des actions de protestation avec les vendeurs qui désirent peser dans les négociations sont prévues
http://richessem.eklablog.com/article-108-le-groupe-mulliez-en-2eme-rang-mondial-en-2012-derriere-wa-a65807451.
Auchan, ton univers impitoyable, le groupe Mulliez :
Encore en 4ème position mondiale des grands distributeurs mondiaux en 2011, avec plus de 71,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le groupe Mulliez devrait prendre la 2ème place mondiale en 2012, derrière Wal Mart, et dépasser Carrefour et Tesco (Royaume-Uni). Ceci en ne prenant pas en compte les sociétés Mc Kesson et CVS Pharmacy, spécialisées principalement aux USA dans le domaine des services de santé.
En 2011, (en M€) Wal Mart réalisait un chiffre d’affaires consolidé de 319 087, Carrefour de 81 271, Tesco de 74 381, Mulliez de 71 603 et Metro de 66 702.
Avec la présentation de son chiffre d’affaires en 2012 (voir article 107 ci-dessous), Carrefour devrait avoir un chiffre d’affaires consolidé de 77 Mds€ (cessions de nombreuses activités intervenues en 2012 pour limiter la gestion catastrophique du groupe depuis l’arrivée du tandem Arnault-Colony).
En revanche, le groupe Mulliez va intégrer :
- la reprise des magasins Saturn France (venant de Metro) chez Boulanger ;
- la reprise des hypers Metro d’Europe de l’Est, venant d’être rachetés par Auchan à Metro : chiffre d’affaires annuel de 2,6 milliards d’euros ;
- l’acquisition des hypermarchés Delhaize en Hongrie ;
- les investissements d’Auchan en Inde, d’Adeo en Turquie …
- la croissance organique des nombreuses filiales du groupe Mulliez. Déjà, au premier semestre 2012, le chiffre d’affaires du seul groupe Auchan enregistrait une croissance de 5,5% (rien à voir avec Carrefour, à – 1,8% sur la même période !!!).
Par suite, le groupe Mulliez devrait atteindre sans difficulté au moins 78/79 Milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Et devenir second mondial, derrière l’impossible challenge Wal Mart
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Camaïeu, numéro un du prêt-à-porter féminin, la bataille pour des salaires décents
Grève, débrayage, manifs devant les magasins, explications à la population.
Le RSA, très prisé chez les patrons de la distribution, outil de guerre contre le salaire :
«Lorsque je suis allé voir mon directeur des ressources humaines pour lui demander une augmentation de salaire, il m’a clairement dit : "pourquoi tu veux une augmentation ? Tu as le complément du RSA pour ça"», explique Cherif Lebgaa, délégué syndical Force Ouvrière.
Le RSA fut clairement une aubaine pour la direction de Camaïeu qui en a profité pour maintenir ses salariés dans la misère. ca ne change pas...
Créé en 1984, le groupe nordiste Camaïeu, majoritairement détenu par le fonds d’investissement Cinven, a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 810 millions d’euros. Il possède plus de 1.000 magasins dans le monde (600 en France) et emploie 5.800 personnes, dont 4.000 en France.
Il dégage chaque année un bénéfice substantiel pour ses actionnaires
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Luttes dans le commerce
Grande distribution : « Les salariéEs ne sont pas tant mobiliséEs par des discours patronaux qu’immobiliséEs par leurs conditions de travail »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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