Re: Luttes du secteur de la Santé de par le monde

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Kenyatta National Hospital nurses on strike

Le mouvement dans la santé au Kenya est tenace et renait sans cesse depuis 2 ans maintenant.

les travailleurs de l'hôpital national Kenyatta se sont mis en grève pour les salaires et obliger le gouvernement à respecter ses engagements.


 

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Italie
Contre le non renouvellement des contrats de 700 infirmières et auxiliaires de la polyclinique Umberto 1er, les travailleurs envahissent la direction et obtiennent une prolongation des contrats .

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Espagne
Un hôpital de Madrid danse contre les privatisations et la casse de la santé

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Turquie



Un hôpital d'Ankara part en grève et sort en manifestation, avec une grève d'avertissement de deux jours.

Ce mouvement a été fortement alimenté par le désir de protester contre les violences policières et les afflux de blessés dû à la délinquance policière.

La grève du personnel médical vient le même jour que le retour des manifestants vers la place Taksim .

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La bataille des travailleurs de la santé fait rage en Europe

Pour les gens avertis, il y a plusieurs dizaines d'établissements en France où les travailleurs de la santé mènent des combats divers sur les effectifs, pour l'emploi, pour les salaires, etc, hôpitaux, cliniques, EHPAD, etc...
A un moment, dans un silence assourdissant nous avons eu plusieurs dizaines d’établissements dans la lutte sans que les petits restes des partis du camp des travailleurs ne relèvent cette situation inédite depuis lontemps.
Pour les camarades de peu de foi... :

https://forummarxiste.forum-actif.net/t3000-travailleurs-de-la-sante

Auto-organisation massive, occupations de dizaines d'établissements dans la région de Madrid



L'énorme mouvement dans la santé de la région de Madrid contre la privatisation des hôpitaux. Un mouvement  marqué par l'occupation de 150 centres de santé et 23 hôpitaux publics a démarré l'année dernière et a sorti plusieurs fois des dizaines de milliers de manifestants dans la rue, les marées blanches.
Le développement de l'auto-organisation de masse est également un trait saillant  face aux vieilles directions nomenclaturistes syndicales qui ont commis de très graves trahisons du camp des travailleurs ces dernières 15 années. http://www.patusalud.es/wp/






Auto-organisation et mobilisation de masse dans un grand secteur du prolétariat moderne urbain qualifié et précaire, pour l'Espagne. Ce n'est pas peu et réhabilite les questions de la prise du pouvoir par les travailleurs... en Europe... Sous les radars du gauchisme européen nombrilaire.
Nous avons là de puissants mouvements de masse, avec des grèves de masse, remuant très profondément l'écrasante majorité d'un secteur social.



.../...

A Londres, à Paris,
Budapest et Berlin,
Prenez le pouvoir,
Bataillons ouvriers,
Prenez votre revanche,.../...

https://www.youtube.com/watch?v=LrTEN5Yhl3w

Une année s’est écoulée depuis qu’a commencé une véritable bataille pour défendre la santé publique universelle et publique. Je vais essayer d’analyser la situation et formuler quelques propositions.

La racine du problème: l’appropriation privée de la santé publique

L’ivresse du PP (Parti populaire) lors de sa victoire aux élections générales (élections anticipées de 2011), qui lui offrait la majorité absolue au Congrès des députés, a donné des ailes à son secteur le plus ultraconservateur (les Néocoms made in Spain) pour lancer une offensive contre les services publics et, plus concrètement, contre le secteur de la santé. Le gouvernement de Mariano Rajoy approuvait pour commencer le Décret royal 16/2012 qui brisait le principe de l’universalité du système national de la santé. Puis, le gouvernement de la Communauté de Madrid approuvait la privatisation des 26 catégories du personnel non sanitaire. Nous sommes alors en été 2012.../...
LA SUITE : http://alencontre.org/europe/espagne/la-lutte-pour-la-sante-publique-a-madrid-oui-nous-pouvons-mais-comment-pouvons-nous-y-arriver.html

! Save the NHS !
Everyone to Manchester on 29 September 2013 - Save the NHS, No to Austerity

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5º Movimento Enfermagem na Rua
Brésil
Depuis 1 an les mouvements dans la santé travaillent la société brésilienne.

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Par milliers, des infirmières dans un grand meeting à Sidney en Australie le 23 juillet

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Argentine
La mobilisation des travailleurs de la santé de la région de Bueno Aires
Salaires, précarité, coupes budgétaires, etc
http://po.org.ar/blog/2013/08/15/un-nuevo-proceso-en-los-hospitales-portenos/

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/08/17/colombie-greve-nationale-dans-les-hopitaux-publics-lundi/
Colombie
Grève nationale dans les hôpitaux publics ce lundi

Le syndicat national des travailleurs de la santé (ANTHOP) appelle le personnel des hôpitaux publics à se mettre en grève le lundi 19 août. Selon le syndicat, 15.000 travailleuses et travailleurs de la santé devraient se joindre au mouvement.

Les salariés de la santé sont confrontés aux politiques d’austérité qui menacent 500 hôpitaux publics du pays de la faillite. D’ores et déjà des milliers de travailleurs de la santé et leurs familles ne reçoivent que des salaires incomplets faute de budget. Les travailleurs dénoncent aussi la réforme du gouvernement qui vise à la privatisation du secteur de la santé, donnant des sommes de plus en plus importantes à des intermédiaires et des compagnies privés alors que la santé publique manque cruellement de financement.

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Inde

4000 ambulanciers du Karnataka en grève illimitée jusqu'à satisfaction de leurs revendications, salaires et une semaine de congés.
Avec grèves de la faim, occupation du parc de la liberté.

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La colère des hospitaliers de Montauban
Montauban. Les personnels hospitaliers en grève illimitée depuis le 10 août

La Dépêche, 14 août 2013 :

Le mouvement de protestation lancé le 9 août dernier par l’intersyndicale CGT-FO et CFDT se poursuit.

Inquiets par les mesures de restriction annoncées par la direction, à savoir : la suppression de 2 ATT pour les administratifs, cadres, direction ; la diminution de la durée hebdomadaire de travail à 37 h 30 pour les soignants (-5 RTT) et 35 heures pour les techniques, médico-techniques et administratifs (suppression de tous les RTT) et enfin la révision des effectifs de semaine et de week-end, les syndicats disent non à la casse sociale de l’établissement.

Après une forte mobilisation lors du dernier CHSCT, les personnels hospitaliers étaient encore très nombreux à assister à l’assemblée générale à l’appel des syndicats.

Malgré le préavis de grève et les réquisitions de personnel dans les services, 150 personnes étaient présents à l’AG, ce qui prouve bien que le malaise est profond.Malheureusement, en l’absence du directeur du centre hospitalier, Joaquim Bixquert, le dernier CHSCT n’a pas vraiment apporté de réponses concrètes aux questions posées par les syndicats.

«Jusqu’ici, toutes les mesures annoncées l’ont été de façon orale et nous demandons des documents écrits pour nous éclairer de façon précise sur la situation financière de l’hôpital et sur le nombre de préavis de non-renouvellement de contrats envoyés. Les chiffres de la direction ne correspondant pas aux nôtres. Mais pour le moment tout est suspendu à la décision du directeur. C’est pourquoi nous demandons aussi la suspension de tous les courriers de préavis jusqu’à son retour.

Nous réclamons aussi plus de transparence à l’ARS, qui refuse de nous entendre. Et enfin nous demandons le respect et l’application de la réglementation. L’activité ne baisse pas dans de nombreux services et nous avons besoin de personnels hospitaliers en CDD pour assurer des soins de qualité aux patients, ce qui est la priorité des soignants» explique Agnès Séguéla, porte-parole de l’intersyndicale

Un nouveau CHSCT se tiendra le 29 août à 14 heures, suivi d’un CT (comité d’établissement) le 30 août, pour étudier plus particulièrement le budget.

D‘ici là et en l’absence de réponses adaptées, les syndicats demandent aux personnels de rester mobilisés.

Budget en baisse, fin des intérims… pourquoi nous faisons grève à l’hôpital de Villejuif

Le Nouvel Observateur, 20 août 2013 :

Ce mardi 20 août, des infirmiers, aides-soignants et autres membres du personnel de l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif se sont mis en grève. En cause : une décision de la direction qui interdit le recours à l’intérim jusqu’à la fin de l’année et ce par manque de budget. Eweda Malapa, secrétaire du syndicat CGT, explique les revendications du personnel soignant.

Décider d’arrêter les remplacements en pleine période estivale ne fait qu’empirer la situation de flux tendus dans laquelle nous nous trouvons à l’hôpital Paul Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne). La prise de risque est évidente : une nuit, deux infirmiers se sont retrouvés à deux pour s’occuper de deux étages, avec 20 patients à chaque étage ; le service de sécurité de nuit n’est plus constitué que de deux personnes au lieu de trois.

Nous avions déjà dénoncé en avril le plan d’austérité que voulait instaurer la direction. Nous, membres du personnel soignant, ne voulions pas avoir à choisir entre les conditions d’accueil des patients et nos acquis sociaux, comme les RTT. Or on nous proposait soit de fermer des unités, soit de passer à des journées de 12 heures, trop éprouvantes, ou encore à des journées de 7h30, avec donc moins de jours de récupération.

Sous-effectifs et remplacements au compte-goutte

Grâce à une motion signée par plus de 900 personnels, nous avons obtenu de rester à 8 heures de travail par jour. Mais le budget à la formation continue a diminué. Et il y a eu un début de lissage des remplacements. Jusqu’alors, les cadres infirmiers envoyaient les demandes de remplacement à la direction des soins. Puis les examens de ces demandes ont été centralisées et examinées à la loupe par la direction des ressources humaines.

Les choses ont empiré à la mi-juillet : le budget tel que conçu par la direction a été refusé par l’Agence régionale de santé (ARS). Elle demandait 1,6 million d’euros, elle a eu 0,67 million. Résultat : la direction nous a pondu la "note 206", qui annule le recours aux intérims jusqu’à décembre 2013, pour rester dans le budget alloué.

Sauf que les demandes de remplacement de cet été étaient planifiées. Celles qui avaient été validées ont été infirmées. Les cadres infirmiers se retrouvent à devoir rappeler des personnes sur leurs jours de repos, leur week-end voire leurs congés. Alors que chacun a droit à des vacances !

Mais aujourd’hui, les remplacements sont acceptés au compte-goutte. Pas de vacataires ni d’heures sup’, sauf exception… Par conséquent, nous nous retrouvons en sous-effectif. Et nous ne sommes pas en mesure de répondre à la demande de soin ni à l’accompagnement des patients.

Vouloir dépenser le moins possible n’est pas une stratégie

Cette situation n’est malheureusement pas isolée. En juin, l’hôpital voisin de Saint-Maurice (Val-de-Marne) s’était aussi mis en grève pendant une semaine pour protester contre la suppression de 50 postes. C’est le résultat d’une politique globale, qui n’est pas nouvelle, mais qui dans la mesure où l’objectif du gouvernement est de réduire les déficits et, pour cela, tailler dans le vif, s’accentue.

Quand on voit que la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu a été repoussée en raison de la mobilisation du personnel, on se dit qu’on peut gagner notre combat. Mais on ne peut éluder le fait que nous soyons confrontés à une politique qui va dans le sens inverse de ce que veulent les travailleurs et les patients.

Bien sûr que l’on doit souhaiter que le budget soit équilibré plutôt que d’être dans le négatif, comme c’est le cas depuis des années. Mais l’EPRD (état de prévision des recettes et dépenses) oblige les hôpitaux à dépenser non pas en fonction des besoins ou du nombre de patients mais suivant le budget qui a été accordé.

Vouloir dépenser le moins possible n’est pas normal. Nous souhaitons seulement travailler dans des conditions normales, que les soignants bénéficient de leurs droits et que les patients soient accueillis dans les meilleures conditions. Nous sommes bien unis dans cette lutte, les quatre syndicats sont présents.

Rejoindre le groupes de travailleurs de la santé du NPA,
De la résistance aux attaques du gouvernement et des riches, jusqu'au pouvoir des travailleurs.
http://siteinfosecusante.free.fr/

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Fermeture des Urgences Hôpital Wattrelos
Ils grattent sur tout, la ministre de la santé devrait être virée
Dehors !

De la résistance aux attaques du gouvernement et des riches, jusqu'au pouvoir des travailleurs.
Pour développer ce pouvoir, il faut développer les syndicats de la santé, des coordinations de tous les travailleurs de la santé pour mener leurs batailles de résistance et bloquer les casseurs du gouvernement Hollande,
Un parti travaille pour ça, le NPA : Construire des groupes de travailleurs révolutionnaires dans la santé qui travaillent à cette unité et ces objectifs.
http://siteinfosecusante.free.fr/

[Copas]

Batailles dans la santé en France

L’hôpital de Narbonne en grève ce jeudi

L’Indépendant, 5 septembre 2013 :

Une cinquantaine de salariés du centre hospitalier de Narbonne est en grève ce jeudi. Voilà plusieurs semaines que les agents expriment "un ras-le-bol général" et dénoncent des dégradations de leurs conditions de travail.

Les 3 et 4 septembre, des réunions de négociations ont eu lieu entre les représentants du personnel et la direction de l’hôpital. "Même si des avancées ont été constatées, nous les trouvons néanmoins insuffisantes, grogne l’intersyndicale. On ne peut pas dire qu’il n’y ait que des points négatifs mais sur les gros dossiers, nous ne sommes pas écoutés".

Les salariés protestent notamment contre l’externalisation partielle du service d’entretien qui devrait être confié à une entreprise privée à compter du 1er octobre. Soit "la perte de 15 postes équivalent temps plein", regrettent les syndicats. "Nous voulons que nos agents de ménage reste à l’hôpital !", martèlent-ils. Autres revendications : l’augmentation des effectifs de remplacement, qui "ne sont pas adaptés aux besoins", le maintien des temps partiels et des RTT.

En fin de matinée, les manifestations ont entamé une marche symbolique jusqu’aux locaux du Grand Narbonne pour y remettre leurs doléances. A 14 h 30, une délégation rencontrera Jacques Bascou, maire de Narbonne mais aussi président du conseil de surveillance de l’hôpital.

Une remarque sur les salariés qui grognent montre le mépris insultant du journaliste.

Grève reconduite à l’hôpital psychiatrique d’Auch
Sud-Ouest, 4 septembre 2013

Les personnels ont décidé de poursuivre le mouvement entamé au mois de juin.



Les conflits sociaux se succèdent à l’hôpital psychiatrique d’Auch, sur fonds de dialogue rompu et de sévère opposition entre les délégués syndicaux des personnels, et la direction.

Vendredi dernier, les premiers ont décidé de reconduire le mouvement de grève entamé au mois de juin dernier. En ce début d’été, ils avaient pourtant eu l’impression d’avoir été entendu par les institutions politiques et l’Agence régionale de santé de Midi-Pyrénées : "Mais depuis, cette dernière ne nous a plus donné aucune nouvelle", regrette Angèle Léger, secrétaire-adjointe de la CGT.

Les revendications, au nombre de trois, sont toujours les mêmes : le respect du règlement intérieur instauré en Commission d’administration paritaire locale et qui gère notamment le déroulement des carrières des agents de la fonction publique ; la répartition équitable de la prime de service ; une hausse des effectifs.

Pour se faire entendre, les personnels de l’hôpital prendront part à la manifestation pour une réforme des retraites justes, mardi 10 septembre. L’après-midi, ils seront reçus par le délégué territorial de l’ARS à 14 heures. Ils ont une nouvelle fois décidé d’envahir les locaux de l’agence.

Grève à l’EPMS de Mindin ce jeudi

Ma Ville, 3 septembre 2013 :

Saint Nazaire : Le syndicat Force ouvrière a déposé un préavis de grève pour demain, jeudi, de 13h45 à 15h, à l’Etablissement publique médico-social (EPMS) de Mindin, qui s’occupe de personnes handicapées.

Ce débrayage est motivé par l’opposition des agents à certaines mesures annoncées dans un plan de redressement, qui vise à réduire le déficit de la structure. Comme le non-remplacement des arrêts-maladie, suppression des renforts, projet de réorganisation du temps de travail, suspension des séjours vacances et de l’accueil temporaire…

Lundi, 200 agents avaient voté à l’unanimité le principe de grève illimitée jusqu’à satisfaction des revendications.

Cesson-Sévigné : Une partie du personnel en grève à la polyclinique

Ouest France, 6 septembre 2013 :

Depuis trois jours, les personnels chargés de la stérilisation du matériel opératoire sont en grève à la polyclinique Sévigné.

Nœud du conflit : les journées de RTT

Un métier dans l’ombre, que peu de gens connaissent, et pourtant essentiel au bon déroulement des soins. Elles sont douze agents à temps complet, avec deux collègues à mi-temps et un cadre de service, à désinfecter, laver et stériliser le matériel à la sortie du bloc opératoire.

Cet après-midi, elles ont improvisé un pique-nique de protestation dans le hall d’accueil. Le conflit porte sur les journées de RTT. « Jusqu’à présent nous avions 4 jours toutes les 10 semaines, ce qui nous permet de prendre la semaine entière. Désormais, ce ne sera plus possible car il faudra travailler le mercredi et le jeudi », décrivent ces agents.

Vers un compromis ?

Les négociations semblaient s’orienter vers un compromis. Ce vendredi soir, la direction parlait de suspendre la mesure pendant un mois, alors qu’elle devait s’appliquer dès cette semaine, le temps de poursuivre les discussions avec le personnel et les organisations syndicales.

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Montauban, des négociations sous haute tension
300  hospitaliers envahissent salle de réunion et locaux attenants



L'établissement aurait un déficit de 7 millions d'euros et la direction essaye de faire payer cela aux travailleurs.
Après trois semaines de grève, les discussions entamées jeudi ont tourné court. Près de 300 personnes ont investi la salle de réunion

Bloquée, la direction a fait appel à la préfecture.

Les agressions  de la direction au service du gouvernement Hollande au début des discussions étaient : 37 heures 30 pour tous, soit la perte de 9 RTT pour les repos variables et 7 pour les repos fixes, ainsi que deux ATT pour les cadres.

Après plus de 10 heures de négociations, 2 envahissements de la salle, 4 interruptions de séance pour consulter les agents, l’intervention de l’agence régionale de santé au téléphone, l'intervention de la députée  Valérie Rabault ; la direction est finalement revenue partiellement sur son plan, anti-social.  

Journées de travail de 7h40 pour les agents en repos fixe et de 7h45 pour les agents en repos variables.

Perte malgré tout de 2,6 jours de RTT  (contre 7 à 9 suivant le plan d'agression initial de la direction soumise au sarko-hollandisme).

La mobilisation exceptionnelle et l’expression de la détermination de chacun ont limité les pertes en termes de conditions de vie et de travail. Mais c'est malgré tout un recul qui a été accepté par les représentants du personnel et le personnel lui-même.  

Il s'agira de reprendre tout cela. Mais ce qui est démontré c'est la capacité de mobilisation des travailleurs de la santé. Ne manque plus qu'une forme unitaire d'organisation du personnel sous contrôle étroit de la base, la coordination avec d'autres CH et des objectifs rehaussés en matière de revendications.

[Copas]

Stopper l’hémorragie à l'hôpital de Chaumont

Un débrayage était organisé mardi au centre hospitalier, avec FO et SUD.

Près de 150 salariés se sont mobilisés contre un plan de suppression de 35 emplois.

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France
La politique sarko-hollandiste en œuvre au travers de l’Hôpital de Laon

Il n'est pas d'établissement de santé, privé ou public, en France qui ne connaisse des attaques sur les conditions de travail, sur les horaires de travail (avec les maths modernes délirantes apprises maintenant par les directions au service du pouvoir, pour embrouiller les travailleurs sur les plannings de travail), sur le statut avec le développement des CDD, voir même des intérimaires (avec le cout induit), sur l'emploi, les manœuvres autour des salaires, etc.

Pour stopper cela, il n'est plus possible de riposter seulement au coup par coup, localement ici ou là, mais bien de combattre au travers d'un  plan de contre-offensive des travailleurs en identifiant les obstacles, afin de contrer le gouvernement des patrons et des bourgeois qui agresse l'ensemble du monde du travail.

L'hôpital de Laon n'est pas une exception mais illustre l'agressivité gouvernementale contre le système de santé, contre les travailleurs de la santé.

Les hospitaliers ont le blues...
http://www.lunion.presse.fr/region/les-hospitaliers-ont-le-blues-jna3b26n199612

LAON (02). En marge de la manifestation pour les retraites, les syndicats du centre hospitalier ont, mardi, dénoncé les conditions de travail au sein de l'établissement et le manque d'effectifs.



Un rassemblement est prévu mardi prochain.

Elu de la CGT pour l'hôpital de Prémontré, Olivier Feuilloux a, hier après-midi, donné de la voix sur la situation que vivent, selon lui, au quotidien, ses collègues du centre hospitalier laonnois. Le syndicaliste a profité du défilé sur les retraites (lire en page Région) pour faire une halte devant les nouveaux bâtiments du centre hospitalier et attiré l'attention sur un mal-être du personnel qui serait de plus en plus aigu.

« Management dangereux »

« Nous avons des personnes qui sont à deux doigts de la rupture » s'est notamment inquiété Olivier Feuilloux, en constatant que c'est aujourd'hui « l'Agence régionale de santé (ARS) qui impose son diktat » sur le fonctionnement des établissements et fait « la sourde oreille » face aux problèmes. « L'ARS est responsable », martèle-t-il.

Alors que les situations de burn-out et les arrêts maladies se multiplieraient, les syndicats disent attendre de « vraies décisions pour l'amélioration des conditions de travail », notamment « l'arrêt du management dangereux qui porte atteinte à la santé physique et psychologique des agents. Les gens viennent travailler la boule au ventre. »

Dans un tract distribué sur le cortège, les syndicats hospitaliers ont aussi dénoncé, pêle-mêle, « le manque d'effectifs », « les courriers envoyés aux agents proches de la retraite pour les obliger à partir », « l'illégalité des fins de contrat » ou encore « l'accès aux promotions sur des critères nébuleux ».

Dévalorisation du travail

Plus généralement, les syndicats constatent « un réel ras-le-bol, une dévalorisation du travail et un manque de considération flagrant envers les agents ». Dès lors, aux yeux d'Olivier Feuilloux, « les élections municipales arrivent. C'est le moment de leur mettre la pression. Le droit à la santé est un droit fondamental. »

Interpeller le sénateur-maire Un rassemblement est d'ailleurs prévu mardi prochain, 17 septembre, à 10 heures devant le logis abbatial. Les syndicats ont, d'ores et déjà, demandé à être reçus par le sénateur-maire Antoine Lefèvre en sa qualité de président du conseil de surveillance du centre hospitalier.

Le centre hospitalier de Laon, grand corps malade, cela s'annonce déjà comme l'un des sujets chauds des semaines à venir.

Heures sup'et CDD

Olivier Feuilloux a livré le chiffre, hier. Pour le seul service des urgences, ce sont 7 000 heures supplémentaires qui seraient à payer. Les représentants du personnel dénoncent, en la matière, « les tergiversations permanentes, malgré l'accord prévu, de la direction pour reculer le paiement des heures supplémentaires. Nous exigeons sans délai la régularisation de ces heures aux agents concernés.
L'un des autres problèmes soulevés par les syndicats, c'est le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) aux longs cours. « Nous avons des agents qui sont en CDD depuis dix ans ! »s'emporte Olivier Feuilloux.

A la maternité, les sages-femmes en CDD représentent, à elles seules, plus de la moitié de l'effectif.

Rejoindre le groupes de travailleurs de la santé du NPA,
De la résistance aux attaques du gouvernement et des riches, jusqu'au pouvoir des travailleurs.
http://siteinfosecusante.free.fr/

Riposter c'est aussi rejoindre un parti qui s'organise dans les hôpitaux, cliniques, établissements de santé, sécu, pense que rien ne sera définitivement résolu sans que les travailleurs dirigent, virent les expressions du pouvoir, dissolvent les ARS.
Mais, en attendant, surtout un parti qui en même temps que les objectifs de fond du pouvoir des travailleurs travaille à ce que les travailleurs se renforcent, s'unissent en dépassant la fragmentation syndicale, reconstruisent des outils unitaires de masse, définissent des revendications qui ne lâchent plus un millimètre de terrain à des directions au service du gouvernement Hollande comme elles l'étaient au gouvernement Sarkozy et définissent un plan de résistance et de contre-offensive contre les agressions concrètes subies par les travailleurs de la santé.

Renforcer et rejoindre les travailleurs du NPA dans les hôpitaux, c'est bon pour la santé.

[Roseau]

[Copas]

Croatie, première grande bataille sociale après l'adhésion à l'UE
Une grande grève dans les hôpitaux


70% de grévistes contre les baisses de salaires et pour une hausse de la rémunération des heures supplémentaires.
Malgré les menaces des directions d'hôpitaux contre les travailleurs, menaces de licenciements, la mobilisation a été considérable .





http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/hopital/les-hopitaux-croates-en-greve-contre-les-coupes-salariales
http://french.ruvr.ru/news/2013_09_18/Croatie-40-000-medecins-en-greve-8624/

[Copas]

Une mobilisation historique dans la santé en Grande Bretagne contre les coupes de budget
Des dizaines de milliers de manifestants

[Copas]

Papeete
CH du Taaone,
la grève contre la précarité et pour des CDI continue



La bataille a pour objet de requalifier les 393 CDD en CDI en les intégrant directement sans passer par un concours.
Silence des autorités, puis les travailleurs ont fait des barrages, puis la direction les a mis en rogne en publiant une liste d'attente pour des contrats indéterminés, sans précision et avec concours excluant bien sur les grévistes...



http://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2013/10/GREVE-HOPITAL.mp3

[Copas]

Martinique
La longue crise du service des urgences dépecé par les casseurs du pouvoir et par des directions aux ordres, à l'hôpital Pierre Zobda Quitman, continue.
La bataille du personnel pour avoir des moyens de soigner et d'accueillir dignement et efficacement continue.

Des aspects de prise de pouvoir sur le fonctionnement des urgences ont eu lieu avec des barrages filtrants par le personnel médical et infirmier pour trier et évaluer l'importance des urgences et rediriger la bobologie.

La direction du CHU a affirmé ne pas pouvoir engager des embauches supplémentaires compte-tenu du contexte financier de l'hôpital.

C'est donc une question qui est de la responsabilité plus au dessus et des casseurs au pouvoir.

[Copas]

St Pierre et Miquelon
La direction méprise le personnel, celui-ci se met en grève

Virer la direction serait un premier progrès
http://saintpierremiquelon.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/assets/audio/papier_greve_hopital.mp3
La colère d'une aide-soignante
http://saintpierremiquelon.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/assets/audio/celine_rhode_aide_soignante.mp3
Le soutien du corps médical aux grévistes
http://saintpierremiquelon.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/assets/audio/reaction_cme_chouki.mp3

[Copas]

Inde, la tornade ultra-libérale arrive

La priorité du gouvernement est de faire baisser le coût des soins de santé

Pourquoi ? eh bien pour être concurrentiel dans le tourisme médical internationnal...

Lors de la conférence internationale  «Kerala Tourisme de santé 2013», organisé par la Société d'État du Kerala pour le développement industriel (KSIDC) et la Confédération des industries indiennes (CII), le ministre des affaires indiennes d'outre mer, Vayalar Ravi, a déclaré qu'il fallai baisser le cout du système indien de santé...

La raison ? Prendre une place la plus importante possible dans le tourisme médical international low cost.  

"Le tourisme de santé est une bonne suggestion. L'objectif derrière la fusion entre tourisme et soins médicaux est de fournir une expérience merveilleuse de vacances en famille pendant une cure à des prix très abordables ».

L'industrie du tourisme de santé en Inde pourrait devenir une entreprise de 5 milliards de dollars en 2015.

Avec son avance technologique, des spécialistes expérimentés ainsi que les derniers équipements et infrastructures state-of-the-art, la santé indienne est maintenant devenue synonyme de sécurité, de confiance et d'excellence'', a déclaré le ministre de l'Union.

«Pour souligner de nombreux exemples, le taux de décès chez les patients de pontage coronarien en Inde est de 0,8 pour cent et le taux d'infection est de 0,3 pour cent par rapport à la première moyenne mondiale de 1,2 pour cent et 1 pour cent, respectivement."

'' Cela montre que notre secteur des soins de santé se porte très bien ", at-il dit.

Il a également déclaré que le gouvernement de l'Union ferait tous les efforts nécessaires visant à rendre l'industrie du tourisme indien de la santé compétitive au niveau mondial.

«L'avantage du tourisme de santé est qu'il fournit une provision pour soins médicaux privés rentables en collaboration avec l'industrie du tourisme pour les patients nécessitant des formes chirurgicales et autres traitements spécialisés», at-il dit.

Les infirmières du Kerala qui ont mené de nombreux combats pour la dignité, la reconnaissance, le respect, les salaires et les conditions de travail n'ont pas fini de résister.

[Copas]

Roumanie,

La résistance des infirmières et des docteurs en faveur du financement du système de santé et de leurs salaires.

[Toussaint]

Marcha Blanca por un nuevo modelo de salud
Marcha Patriótica / Miércoles 30 de octubre de 2013



Con lágrimas que amenazan su voz, Manuel Posada, un transeúnte en el centro de Bogotá, dice que se ha encontrado con “esta marcha blanca” por casualidad y que ha decidido unirse por que “vive en carne propia las injusticias del sistema de salud”, a su esposa le suspendieron una droga hace seis meses y desde entonces sus días se han convertido en peticiones y demandas mientras su esposa se agrava.

“Casos como estos abundan” comenta el Profesor de la Universidad Nacional y miembro de la Alianza Nacional por un Nuevo Modelo de Salud -ANSA-, Mario Hernández. “La salud se ha convertido en un negocio que lucra a unos pocos, y estos con la anuencia del Congreso se han dedicado a buscar mayor ganancia recortando servicios a la gente; los trabajadores de la salud tenemos propuestas para salvar este sistema agónico, nos tienen que escuchar”

En pocos días será debatida por la Cámara de Representantes la reforma a la Ley 100 de 1993 luego que fuera aprobada por el Senado hace dos semanas.

Mientras el Ministro de Salud y Protección Social, Alejandro Gaviria, hace lobby discutiendo las bondades de la reforma, las críticas han llovido de todos lados: desde estudiantes de especializaciones clínicas, pasando por médicos internos y residentes, enfermeros, salubristas y pacientes, hasta políticos y columnistas.

Todos coinciden en que grandes mafias se han apoderado del sistema de salud y que la reforma “mantiene en esencia la mercantilización de la salud en beneficio del interés privado y en perjuicio del interés general de los colombianos” -ANZA- Ver: comunicado ANZA

Las criticas han tomado forma en asambleas, mítines, documentos y desde ayer en movilizaciones a nivel nacional.

En las marchas de ayer se rechazó la actual política de salud, desde la Ley 100 de 1993 hasta la actual propuesta de Ley Ordinaria 210 del gobierno de Juan Manuel Santos fue tajante. Si bien la falta de presupuesto en los hospitales y clínicas ha sido el causante de la movilización, esté no es el fondo del problema “el problema es estructural, el fondo de la protesta es lograr una nueva propuesta del sistema de salud” profesor Mario Hernández.

CIRCULAR
Escrito por Prensa CUT

Domingo, 03 de Noviembre de 2013 09:10



El Movimiento por una SALUD DIGNA, que ha aglutinado a todo tipo de organizaciones gremiales, médicas, científicas y sindicales, en contra de la reforma a la salud que aprobó el Gobierno en el Senado Y QUE inicia su trámite en la Cámara de Representantes, ha convocado a una nueva movilización para el próximo miércoles 6 de noviembre, en todo el país.

Llamamos a todas nuestras subdirectivas y organizaciones afiliadas, a apoyar decididamente esta movilización en las tareas y acciones que se requiera, incluido el acompañamiento en la marcha.

Esta acción es de una gran importancia por la significación que tiene para todos los colombianos y los sectores de la salud, en particular.

La marcha en Bogotá saldrá del Parque Nacional, a las 9:00 horas y en el resto del país, en el sitio y hora que definan los organizadores. El martes 5 de noviembre, a las 8:00 horas, se realizará una rueda de prensa con estos sectores, en la sede de la CUT Nacional.

Todos a la calle el 6 de noviembre!!


LUIS ALEJANDRO PEDRAZA B. FABIO ARIAS GIRALDO
Presidente Secretario General

MARIA DORIS GONZALEZ
Directora Dpto de Seguridad Social

[Copas]

Zhejiang: Hospital workers’ strike a call for change
November 3, 2013



Brutal attacks on doctors and nurses is a sign of a broken healthcare system

Vincent Kolo, chinaworker.info

Several hundred Zhejiang hospital workers in white coats walked out on strike on 28 October. The staff at Wenling’s No. 1 People’s Hospital were mourning their colleague, Wang Yunjie, who three days earlier was stabbed to death by one of the hospital’s former patients. The numbers participating at the strike rally may have reached 1,000, according to some reports. The horrific knife attack that left Wang dead and two other doctors wounded was only the latest incident in a rising tide of violence against doctors and medical workers. China’s hospitals have become “war zones” in the words of the Global Times, a government mouthpiece.

La suite .../...

http://chinaworker.info/en/2013/11/03/4933/

Pour résumer, les coupes dans la santé en Chine, une corruption galopante dans le secteur médical qui font que les subventions de l'état pour les hôpitaux représentent moins de 10% de leurs revenus, les ventes de médicaments 40%, etc... Les hôpitaux sont inaccessibles et hors de prix pour la population , la Chine est en rétropédalage et remonte le temps, l'OMS la classant 4eme en partant de la queue sur 191 pays en terme d'équité financière pour l'accès aux structures de santé.

La privatisation et l'ultra-libéralisme, la corruption galopante ont transformé les hôpitaux en zone de tension.
C'est là qu'apparait le drame de Wenling’s No. 1 People’s Hospital qui a vu un employé assassiné à coups de couteau et deux médecins blessés.
Une grève avec rassemblement a été initiée et le gouvernement leur a envoyé la police anti-émeutes...



L'article de Chinaworker est interessant pour comprendre.

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