Parti de Gauche
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Re: Parti de Gauche
C'est en effet ce qui nous distingue clairement. Mélenchon et le PCF ambitionnent de gouverner dans le cadre de l'Etat bourgeois, et ils l'ont déjà fait. Toute l'expérience historique, sans exception, montre que la gestion de l'Etat bourgeois conduit à s'opposer aux travailleurs, surtout en période de crise où la marge de manoeuvre est plus faible. On l'a vu avec Blum au moment du Front populaire en 1936, entre 1944 et 1947, quand le PCF participait au gouvernement, et plus récemment après la victoire de Mitterrand en 1981. On l'a constaté aussi dans d'autres pays, notamment au Chili où le gouvernement Allende, qui prétendait concilier les intérêts de la bourgeoisie et des travailleurs dans le cadre de l'Etat bourgeois, a abouti à une catastrophe historique.
Cerise
oui nous avons vocation à être l'alternative gouvernementale à hollande. la plupart des gens attendent des réponses claires à leurs questions et pas qu'on leur prèche la révolution à tout bout de champ de façon stérile et incantatoire;
c'est bien joli tout ce que vous racontez mais que faites vous concrètement pour que ça change?
Alors, que faisons nous "concrètement" ? Je pensais que tu le savais. Nous participons dans les limites de nos forces à toutes les luttes et nous essayons d'organiser les travailleurs sur des bases de classe. Ce n'est pas du tout le cas du FdG, dont le soutien aux boîtes en grève n'est pas du tout systématique et qui n'a pas pour objectif la convergence de ces luttes, mais un hypothétique infléchissement de la politique gouvernementale. On n'a pas vu le FdG au salon de l'auto avec les Ford, les PSA etc par exemple. Ce n'était certainement pas un hasard. Le tour pris par cette lutte ne lui plaisait visiblement pas. Le FdG n'apprécie que les luttes bien contrôlées par les appareils syndicaux et ne les considère que comme une force d'appui à ses projets politiques.
Quant aux "réponses claires" attendues par les gens selon toi, nous n'en avons qu'une : prenez vos affaires en mains, organisez-vous, luttez ! Certes, ce n'est pas nécessairement ce que beaucoup de gens veulent entendre. Mais toute autre réponse serait démagogique.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Parti de Gauche
vous regardez ça de loin, alors que nous allons à la rencontre des citoyens tous les jours partout dans le pays
Intéressant, donc vous allez à la rencontre des citoyens tandis que nous regardons de loin. Autrement dit nous ne sommes pas des citoyens et même nous sommes en dehors de la société.
Vous-mêmes n'êtes pas exactement des citoyens mais un corps extérieur qui vient en mission... Toute une conception de ce qu'est un parti politique.
Intéressant aussi cet usage du mot citoyen, mis à toutes les sauces et dont le renouveau impulsé par la gôche de gouvernement lorsqu'elle a fait sa mue néo-libérale avait pour seul objectif diluer les appartenances et les consciences de classe. Pour des raisons évidentes.
Derrière ce mot, il y a aussi bien sûr la référence à la République, "le pays" comme tu dis, qui est en France depuis son origine la forme de domination de la Bourgeoisie. Celle-ci a en effet tout intérêt à faire croire à l'existence d'une nation rassemblant tous "les citoyens", supposés égaux, au dessus des clivages de classe. Dans la pratique, évidemment, il n'en est rien, la République est propriété privée de la classe dominante et les citoyens ne sont en aucun cas égaux, ni devant la loi, ni dans la réalité, ni dans le fonctionnement quotidien de l'état. Mais il y a belle lurette que la gôche a réhabilité les "chefs d'entreprise", les "entrepreneurs", discrédité la persoective d'un changement radical de société, et qu'elle a implanté tout un vocabulaire destiné à conforter le pouvoir de la bourgeoisie qu'elle sert.
Lorsque JLM nie l'exostence de l'impérialisme et du colonialisme français, lorsqu'il glose sur une révolution citoyenne (qui correspond en fait à son arrivée au pouvoir: "prenez le pouvoir, votez pour moi... ), lorsqu'il évoque avec nostalgie cette crapule de Mitterrand, il est dans sa logique, de même lorsque le PDG se réclame de Keynes. Sur ce derrnier point il y a d'ailleurs une autre grande blague. Ce n'est pas le New Deal qui a mis fin à la crise de 29, mais la Seconde Guerre Mondiale.
Alors, certes, vous militez, c'est bien le moins.
Mais lorsque tu prétends que les autres sont hors du réel, tu te prends pour qui, au juste? Tu nous sors au fond le refrain de Coluche, "je te propose pas le grand soir mais à manger pour ce soir". Ici tu parles à des gens qui débattent avec vigueur et violence parfos mais qui, tous, chacun, animent des actions et des structures de résistance à la Bourgeoisie et à son état. Tu cherches des votes pour parvenir à la tête de l'état bourgeois. Nous cherchons à organiser la réponse de la classe ouvrière et ses alliés à l'attaque de la classe dominante. C'est des trucs concrets, mais dont l'efficacité et l'utilité ne peuvent se faire que dans une cohérence. Ta cohérence est de rester dans le capitalisme, la nôtre est de travailler à le renverser.
Ta perspective est plus crédible? Oui. Mille fois oui. Et figure-toi qu'elle n'aura rien de nouveau. Des réformistes accédant au pouvoir, il y en a eu des tonnes. Et au bout du compte ils nous ont toujours expliqué, d'abord qu'il leur fallait du temps (donc arrêtez les grèves, siouplaît), ensuite qu'ils ne pouvaient rien faire, enfin qu'ils avaient raison de ne rien faire. Comme disait un responsable PS: "Si tu n'es pas au pouvoir tu ne peux rien faire, et lorsque tu es au pouvoir, tu es coincé, tu ne peux rien faire." Comme disait un dirigeant PS du Nord aujourd'hui au PDG: "Nous sommes pour la redistribution de la richesse, le problème, c'est qu'on ne voit pas comment faire." Il y a au moins aussi utopique que la perspective révolutionnaire, c'est l'utopie réformiste.
Pour le reste, assez d'accord avec vérié... et "nous", tu as raison sur ce point. Ce nous-là existe bien.
Dernière édition par Toussaint le Lun 15 Oct - 12:34, édité 1 fois
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti de Gauche
Toussaint a écrit:vous regardez ça de loin, alors que nous allons à la rencontre des citoyens tous les jours partout dans le pays
Intéressant, donc vous allez à la rencontre des citoyens tandis que nous regardons de loin. Autrement dit nous ne sommes pas des citoyens et même nous sommes en dehors de la société.
Vous-mêmes n'êtes pas exactement des citoyens mais un corps extérieur qui vient en mission... Toute une conception de ce qu'est un parti politique.
Intéressant aussi cet usage du mot citoyen, mis à toutes les sauces et dont le renouveau impulsé par la gôche de gouvernement lorsqu'elle a fait sa mue néo-libérale avait pour seul objectif diluer les appartenances et les consciences de classe. Pour des raisons évidentes.
Derrière ce mot, il y a aussi bien sûr la référence à la République, "le pays" comme tu dis, qui est en France depuis son origine la forme de domination de la Bourgeoisie. Celle-ci a en effet tout intérêt à faire croire à l'existence d'une nation rassemblant tous "les citoyens", supposés égaux, au dessus des clivages de classe. Dans la pratique, évidemment, il n'en est rien, la République est propriété privée de la classe dominante et les citoyens ne sont en aucun cas égaux, ni devant la loi, ni dans la réalité, ni dans le fonctionnement quotidien de l'état. Mais il y a belle lurette que la gôche a réhabilité les "chefs d'entreprise", les "entrepreneurs", discrédité la persoective d'un changement radical de société, et qu'elle a implanté tout un vocabulaire destiné à conforter le pouvoir de la bourgeoisie qu'elle sert.
Lorsque JLM nie l'exostence de l'impérialisme et du colonialisme français, lorsqu'il glose sur une révolution citoyenne (qui correspond en fait à son arrivée au pouvoir: "prenez le pouvoir, votez pour moi... ), lorsqu'il évoque avec nostalgie cette crapule de Mitterrand, il est dans sa logique, de même lorsque le PDG se réclame de Keynes. Sur ce derrnier point il y a d'ailleurs une autre grande blague. Ce n'est pas le New Deal qui a mis fin à la crise de 29, mais la Seconde Guerre Mondiale.
Alors, certes, vous militez, c'est bien le moins.
Mais lorsque tu prétends que les autres sont hors du réel, tu te prends pour qui, au juste? Tu nous sors au fond le refrain de Coluche, "je te propose pas le grand soir mais à manger pour ce soir". Ici tu parles à des gens qui débattent avec vigueur et violence parfos mais qui, tous, chacun, animent des actions et des structures de résistance à la Bourgeoisie et à son état. Tu cherches des votes pour parvenir à la tête de l'état bourgeois. Nous cherchons à organiser la réponse de la classe ouvrière et ses alliés à l'attaque de la classe dominante. C'est des trucs concrets, mais dont l'efficacité et l'utilité ne peuvent se faire que dans une cohérence. Ta cohérence est de rester dans le capitalisme, la nôtre est de travailler à le renverser.
Ta perspective est plus crédible? Oui. Mille fois oui. Et figure-toi qu'elle n'aura rien de nouveau. Des réformistes accédant au pouvoir, il y en a eu des tonnes. Et au bout du compte ils nous ont toujours expliqué, d'abord qu'il leur fallait du temps (donc arrêtez les grèves, siouplaît), ensuite qu'ils ne pouvaient rien faire, enfin qu'ils avaient raison de ne rien faire. Comme disait un responsable PS: "Si tu n'es pas au pouvoir tu ne peux rien faire, et lorsque tu es au pouvoir, tu es coincé, tu ne peux rien faire." Comme disait un dirigeant PS du Nord aujourd'hui au PDG: "Nous sommes pour la redistribution de la richesse, le problème, c'est qu'on ne voit pas comment faire." Il y a au moins aussi utopique que la perspective révolutionnaire, c'est l'utopie réformiste.
Rien à retirer ou ajouter...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
cerise75 a écrit:(...)
vous regardez ça de loin, alors que nous allons à la rencontre des citoyens tous les jours partout dans le pays et oui nous avons un programme et des revendications que nous essayons de proposer via nos députés et l'assemblée nationale, avec le fdg et son front des luttes des militants vont chaque semaine soutenir les boites en grève contre les licenciements, et oui nous avons vocation à être l'alternative gouvernementale à hollande. la plupart des gens attendent des réponses claires à leurs questions et pas qu'on leur prèche la révolution à tout bout de champ de façon stérile et incantatoire;c'est bien joli tout ce que vous racontez mais que faites vous concrètement pour que ça change?
Caricature, stéréotype grossiers.
La plupart du temps, les militants d'extrême-gauche sont des représentants syndicaux.
Ils ne s'expriment jamais de façon aussi sotte.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
bonjour,
tiens lisez le texte de GU sur leur fil, où ils font une analyse assez fine de la situation et ils proposent de se regrouper avec tous leurs anciens camarades plus RS, voilà au moins des débuts d'avancées concrètes!!!
et quant au pg notre résolution appelle aussi à lutter contre l'austérité , à être une alternative gouvernementale et c'est pour celà que nous tiendrons le 1er décembre les assises de l'ecosocialisme pour proposer un programme avec appel à toutes les autres forces de gauche.
à part ça la république c'est d'abord l'intêret général , l'égalité de tous dans l'éducation, la justice , la santé etc, sans oublier la laicité......
je vais pas développer, il faudrait des pages et des pages , ah oui dans notre résolution on parle aussi de l'impérialisme américain et de l'internationalisme.
ah oui on veut aussi se battre pour que l'assemblée mette la loi sur l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour......
voilà on est nous aussi dans la bagarre, c'est bien pour celà que l'on a crée un front des luttes!!!!
vous qui avez des idées , pourquoi ne pas venir dans le fdg puisqu'aussi bien on trouve maintenant des militants de toutes sortes, vous y auriez toute votre place
tiens lisez le texte de GU sur leur fil, où ils font une analyse assez fine de la situation et ils proposent de se regrouper avec tous leurs anciens camarades plus RS, voilà au moins des débuts d'avancées concrètes!!!
et quant au pg notre résolution appelle aussi à lutter contre l'austérité , à être une alternative gouvernementale et c'est pour celà que nous tiendrons le 1er décembre les assises de l'ecosocialisme pour proposer un programme avec appel à toutes les autres forces de gauche.
à part ça la république c'est d'abord l'intêret général , l'égalité de tous dans l'éducation, la justice , la santé etc, sans oublier la laicité......
je vais pas développer, il faudrait des pages et des pages , ah oui dans notre résolution on parle aussi de l'impérialisme américain et de l'internationalisme.
ah oui on veut aussi se battre pour que l'assemblée mette la loi sur l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour......
voilà on est nous aussi dans la bagarre, c'est bien pour celà que l'on a crée un front des luttes!!!!
vous qui avez des idées , pourquoi ne pas venir dans le fdg puisqu'aussi bien on trouve maintenant des militants de toutes sortes, vous y auriez toute votre place
cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Parti de Gauche
Voila ce que tu appelles "avancée concréte" ? Nous n'avons pas la même définition de la chose ! Da,s mon comité, on se bat contre le mal logement, les sans papiers, sans oublier quelques luttes de boites. Et là on peut avancer des "avancées concrétes" malgré le fait que nos camarades du pg soient rentré en hibernation pour les municipales (ils sont emmerdé d'avoir a se confronter à la municipalité pour "le mal logement" alors qu'ils cherchent a dealer quelques places avec eux)ils proposent de se regrouper avec tous leurs anciens camarades plus RS, voilà au moins des débuts d'avancées concrètes!!!
Nous, nous sommes des militants "luttes de classe"à part ça la république c'est d'abord l'intêret général
Et dans la notre de l'impérialisme français et de la françafrique. Qui n'existe pas, comme le disent en coeur méluche et Hollande !dans notre résolution on parle aussi de l'impérialisme américain et de l'internationalisme.
Et concrétement vous participez a quelle lutte avec votre "front" ? Qui regroupe qui, en dehors de votre (petite) chapelle ?c'est bien pour celà que l'on a crée un front des luttes!!!!
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
Ben non, la république, du moins telle que nous la connaissons depuis son instauration par la révolution bourgeoise de 1789, c'est le paravent idéologique de l'inégalité sociale, dans tous les domaines. Comme le dit l'Internationale "Nul devoir ne s'impose aux riches, l'égalité est un mot creux..."ça la république c'est d'abord l'intêret général , l'égalité de tous dans l'éducation, la justice , la santé etc, sans oublier la laicité......
Où est l'internationalisme quand Mélenchon défend l'impérialisme français, par exemple en se félicitant de la vente d'avions de guerre à l'Inde ?dans notre résolution on parle aussi de l'impérialisme américain et de l'internationalisme.
Quant à la critique de l'impérialisme... américain, elle ne suffit pas pour être internationaliste. M le Pen et beaucoup d'autres politiciens de droite critiquent aussi l'impérialisme américain.
Parce que le FdG est un un front de partis dont l'objectif est de gouverner dans le cadre de l'Etat actuel."Une alternative" dans le cadre du système. On n'a jamais vu dans l'histoire un parti de ce genre se transformer en parti révolutionnaire et chaque fois que le PCF a participé au gouvernement, il a été amené à cautionner une politique anti-ouvrière. (bis)pourquoi ne pas venir dans le fdg puisqu'aussi bien on trouve maintenant des militants de toutes sortes
mette la loi sur l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour
Une telle loi ne servira qu'à justifier les licenciements dits "non boursiers". Il ne manquera pas d'experts pour expliquer qu'un licenciement est justifié par la situation économique d'une entreprise, comme on le constate en ce moment avec PSA. Ce n'est pas sur le terrain du réalisme économique et de la bataille de chiffres qu'on doit combattre les licenciements, mais sur celui des droits des travailleurs et des possibilités objectives de la société prise dans son ensemble.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Parti de Gauche
Non, on est plutot pour se battre pour une mobilisation des travailleur pour une loi d'interdiction des licenciements. Par ailleurs, quelle est donc la définition "légale" d'un "licenciement" ? Tu aurais pu au moins dire "interdire des licenciements des boites qui font des profits", plus précis, mais sans oublier que les patrons peuvent à leur gré trafiquer les comptes (et donc que la loi "d'interdiction des licenciements pour les boites qui font des profits" doit être couplée a une propositon de "controle ouvrier" sur les comptes)ah oui on veut aussi se battre pour que l'assemblée mette la loi sur l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour.....
Mais bon, on voit bien la différence du "public" : vous vous adressez aux "autres députés", nous nous adressons aux "autres travailleurs".... La logique de fonctionnement est totalement différente.... Et c'est pour cela que nous n'avons nulle envie de vous rejoindre dans la même organisation !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti de Gauche
cerise75 a écrit:bonjour,
tiens lisez le texte de GU sur leur fil, où ils font une analyse assez fine de la situation et ils proposent de se regrouper avec tous leurs anciens camarades plus RS, voilà au moins des débuts d'avancées concrètes!!!
et quant au pg notre résolution appelle aussi à lutter contre l'austérité , à être une alternative gouvernementale et c'est pour celà que nous tiendrons le 1er décembre les assises de l'ecosocialisme pour proposer un programme avec appel à toutes les autres forces de gauche.
à part ça la république c'est d'abord l'intêret général , l'égalité de tous dans l'éducation, la justice , la santé etc, sans oublier la laicité......
je vais pas développer, il faudrait des pages et des pages , ah oui dans notre résolution on parle aussi de l'impérialisme américain et de l'internationalisme.
ah oui on veut aussi se battre pour que l'assemblée mette la loi sur l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour......
voilà on est nous aussi dans la bagarre, c'est bien pour celà que l'on a crée un front des luttes!!!!
vous qui avez des idées , pourquoi ne pas venir dans le fdg puisqu'aussi bien on trouve maintenant des militants de toutes sortes, vous y auriez toute votre place
Certainement que le PCF répondra à cet appel unitaire!
C'est justement parce que je sais ce que je pense, ce que je veux (et aussi pourquoi) que je n'adhèrerai jamais au FdG.
La planification écologique AVEC LE PCF!!!!*
Bonne nuit les petits...
Rien que ça (hors de toute référence de classe et d'opposition stratégique) devrait alerter ton intelligence.
*C'est dans le programme "de gouvernement" ( ) du FdG, SIGNE par le PCF.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Parti de Gauche
Résolution politique du CN du Parti de Gauche des 13 et 14 octobre
Les majorités de l’Assemblée nationale et du Sénat viennent de ratifier le TSCG. La nouvelle mandature débute sur une voie sans issue. Au mépris du vote des Français, la continuité avec la politique de Sarkozy l’a emporté sur les promesses du changement. Le Premier Ministre J.M. Ayraulta dû reconnaître, après de nombreux mensonges, qu’il s’agissait, exactement comme nous le disions, du texte élaboré au mot près par Merkel et Sarkozy. Le pacte de croissance annexé ne représente aucun apport sérieux en terme d’investissements et aucune orientation n’est donnée sur les priorités et notamment sur les nécessités d’investissements massifs pour la transition énergétique.
La droite ne s’y est pas trompée et a voté la ratification avec enthousiasme. Le refus d’un débat public conclu par un référendum, comme la manière expéditive dont s’est organisée la discussion parlementaire, confirme que l’austérité porte en elle le viol de la démocratie. Une institution austéritaire, le Haut Conseil des finances publiques, non élu, a vu le jour dans le pays de la Révolution Française pour réduire la souveraineté des élus du peuple sur le budget. Cet épilogue désastreux était, hélas, en filigrane dans les premiers mois du nouveau pouvoir.
Pendant qu’il renie ses engagements sur l’amnistie des syndicalistes condamnés et sur une loid’interdiction des licenciements boursiers, François Hollande multiplie les gestes en direction du Medef jusqu’à reprendre son vocabulaire sur la compétitivité et le « coût » du travail. Le patronat a vite compris qu’il pouvait s’engouffrer dans la brèche pour accélérer les plans de licenciements (PSA, Sanofi, ArcelorMittal, ...). Une fois passés les effets de manche d’Arnaud Montebourg, la résistance du gouvernement se limiterait à mendier quelques améliorations des conditions de licenciement des travailleurs.
Au niveau international, François Hollande a tout de suite donné des signes d’allégeance à l’OTAN et à l’accompagnement des conflits menés par l’impérialisme étasunien.
La dette est toujours un prétexte. Le budget 2013, pour respecter la règle des 3% de déficit, organise l’austérité à tous les échelons et dans tous les secteurs, y compris l’éducation et la santé. Les collectivités locales n’échapperont pas à la contrainte austéritaire. Elles assument 70% de l’investissement public. La ministre de la réforme de l’État l’a d’ores et déjà annoncé : les dotations seront gelées en 2013 et devront être baissées de 1,5 milliard d’euro sur les deux exercices budgétaires suivants. Les conséquences seront désastreuses sur les services publics de proximité et le tissu économique local (TPE, PME). Dans ces conditions, la relance des activités caractérisées par leur contenu social et écologique devient d’autant plus impossible.
À l’image des poupées russes, le traité et le budget 2013 s’emboîtent pour dessiner une politique d’austérité qui entraîne le pays tout droit à la récession. Comme pour le traité, le Parti de Gauche s’oppose à cette logique budgétaire. Les chiffres du chômage explosent et la précarité s’étend inexorablement, en particulier chez les jeunes. Parce qu’elles sont déjà les plus précarisées autravail, les femmes sont les premières touchées par cette politique d’austérité généralisée.
Ce contexte de mise en concurrence de tous contre tous favorise les manifestations de racismes et de xénophobie comme en témoignent les évènements de Marseille ou de Lille à l’encontre des Roms. L’action de Manuel Valls, qui continue dans la logique politique d’exclusion des gouvernements précédents, entretient ce climat comme en témoigne la poursuite, médiatisée, du harcèlement des Roms et le refus de régulariser plus de personnes sans papiers. Nous réaffirmons notre volonté de régulariser les sans-papiers afin de régler la situation laissée par la droite. L’expulsion des Roms a été utilisée comme écran de fumée pour empêcher le débat citoyen sur le TSCG alors qu’il fallait réaffirmer leurs droits à la liberté de circuler et de travailler. Il est vrai qu’il est plus facile de s’attaquer à des boucs émissaires que de s’en prendre aux patrons voyous. On mesure là le courage politique !
En fait, en refusant de construire dans l’opinion le rapport des forces contre les oppositions de droite, d’extrême-droite et des forces réactionnaires sur l’ensemble des questions de société et de l’égalité des droits qui ne relèvent pour certaines pas directement des finances du pays, le gouvernement marque également déjà des reculs par rapport aux engagements de campagne de François Hollande. Il en est ainsi du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, promesse de plus de 30 ans du PS relayée par des mobilisations citoyennes régulières du temps des gouvernements UMP : le gouvernement refuse d’annoncer un calendrier parlementaire pour faire aboutir la proposition de loi déjà votée en ce sens au Sénat, notamment par les parlementaires du PS et de EÉLV. De même concernant l’égalité des droits pour les personnes LGBT, le gouvernement annonce pour la fin de l’année une loi sur le « mariage pour tou-te-s » et l’adoption, très restrictive et en retrait des promesses de campagne. Elle maintiendra des inégalités en droits selon l’orientation sexuelle des parents et ne permettra pas de garantir une filiation pour l’ensemble des enfants déjà en situation d’homoparentalité. Le gouvernement refuse d’annoncer le moindre calendrier quant au droit au changement d’état-civil en fonction de son identité de genre à l’instar de la loi modèle adoptée cette année en Argentine.
Quant aux prises de position concernant la laïcité, elles ne sont pas moins inquiétantes. M. Valls a défendu lors d’un déplacement à Strasbourg le Concordat: "(…) lorsqu’un système fonctionne, qu’il est compatible avec notre République et notre démocratie, il n’y a pas de raison de le supprimer en prétextant l’exception qu’il représente". En cela, M. Valls défend une organisation de la société à l’opposé d’une conception républicaine et laïque, socle de tout projet d’émancipation citoyenne. Il contribue à enfermer les citoyens dans des particularismes où le religieux sert de compensation face au renoncement politique sur un mode compassionnel qui donne du grain à moudre aux tenants du « choc des civilisations » si cher à Nicolas Sarkozy et au Front National. Ces derniers s’en servent pour alimenter une lecture identitaire des appartenances sociales où la haine de l’autre remplace la lutte des classes. Ces renoncements font malheureusement le lit des droites extrêmes et de l’extrême-droite.
Du côté des questions environnementales, l’enfumage médiatique aura été parfait mais n’aura duré que peu de jours : pas d’annulation des permis d’exploration des huiles et gaz de schiste déjà délivrés, absence de réflexion quant à la sortie du recours aux énergies fossiles dont font partie les gaz de schiste. Une fermeture de Fessenheim (qui devait être immédiate) et qui est maintenant repoussée à 2016, un engagement de diminution de la part du nucléaire de 75% à 50% au rythme du calendrier AREVA / EDF, révèlent la pression des lobbys. Comme l’a montré la conférence environnementale, François Hollande, c’est peu de promesses et déjà beaucoup de reculades ! Dans ce cadre, Europe Écologie Les Verts est bien obligée d’avaler les couleuvres les unes après les autres (Notre Dame des Landes, poursuite de l’EPR, PAC, ligne THT). La catastrophe climatique et les menaces pesant sur l’écosystème sont déjà là (appauvrissement des sols, OGM, extinction des espèces), mais les gouvernants continuent à refuser de remettre en cause les intérêts du capitalisme financier et du productivisme énergivore.
La politique du gouvernement Ayrault est en tous points dans la lignée des politiques sociales libéralesqui, de Schroeder à Zapatero, en passant par Papandréou, ont accompagné le libéralisme avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Les résultats du congrès du PS confirment malheureusement la normalisation de ce parti sur le modèle de la gauche démocrate, désormais généralisée à l’Europe entière. La participation a été très faible à l’issue d’un congrès largement dépolitisé. La motion de gauche perd cinq points par rapport au congrès précédent. Elle culmine désormais à 13%. Nous avions diagnostiqué cette évolution du PS, elle explique même en partie la création du PG ; mais c’est la première fois qu’elle s’applique à ce niveau en France, sans complexe et aussi rapidement ; c’est une mauvaise nouvelle. Les dégâts d’une telle politique se voient pourtant déjà en Grèce, Espagne et Portugal avec comme seule conséquence la montée de la récession dans toute l’Europe avec son cortège de chômage et de pauvreté. Cette politique va dans le mur, plus vite même que nous ne l’imaginions.
Face à cette situation, il revient au Front de Gauche d’organiser la solidarité avec les luttes pour éviter que la révolte populaire ne tourne à la résignation, au dégoût de la politique, voire à la tentation de rejeter toutes les forces de gauche. Oui, il est possible de mener une autre politique. Par exemple, face à la destruction de l’outil industriel, nous proposons la nationalisation d’Arcelor-Mittal. Nous démontrons ainsi, que le Front de Gauche, avec son programme « l’Humain d’abord » a cette capacité et peut l’imposer par les luttes et son action dans les institutions.
Dans ce contexte, les quatre millions de voix de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche à l’élection présidentielle nous permettent d’aborder la période avec toujours plus de crédibilité. La cohérence du Front de Gauche a été de refuser de participer à un tel gouvernement et de ne pas voter la confiance au premier ministre. Nous avons largement contribué à la défaite de NicolasSarkozy. Nous sommes donc à juste titre les ayants-droits exigeants de la volonté de changement exprimé. Engagés à résister et à porter des propositions de rupture avec la logique capitaliste, nous sommes l’alternative gouvernementale à la politique austéritaire.
Les Estivales, la Fête de l’Humanité, et surtout le formidable succès de la manifestation nationale unitaire du 30 septembre, montrent un Front de Gauche à l’offensive partout. Le souffle citoyen de la campagne présidentielle est toujours là. Le Front de Gauche démontre sa capacité à dynamiser un large front social, associatif et politique contre l’austérité.
Dans une perspective d’élargissement, nous restons évidemment favorables au principe d’adhésion directe au Front de Gauche de toutes et tous les citoyen-nes, militant-e-s du mouvement social et syndical, qui n’envisagent pas aujourd’hui d’intégrer l’une des composantes du Front de Gauche. Nous souhaitons développer les Assemblées Citoyennes et les Fronts Thématiques. Pour ces derniers, nous proposons l’organisation d’une convention nationale. Là où les conditions sont réunies, il est tout à fait envisageable de constituer des comités locaux du Front de Gauche. La manifestation du 30 septembre est un événement qui pourrait se révéler décisif pour la suite. Elle est la plus importante manifestation jamais organisée contre un traité européen. Jamais gouvernement de « gauche » n’avait dû faire face, aussi vite, à une telle mobilisation venue de sa gauche. Mais surtout elle commence à donner à voir le Front du Peuple que revendique de devenir au final le Front de Gauche. C’est essentiel pour la suite.
Elle a également contribué à changer les conditions du débat parlementaire qui s’en est suivi. Elle a permis d’augmenter la pression sur les parlementaires qui ne peuvent ignorer qu’ils ont été élus sur la promesse d’une renégociation du traité. Enfin, elle a accru la légitimité d’un référendum attendu par une majorité de Français.
Cette exigence démocratique renforce l’élan de la manifestation du 18 mars pour l’Assemblée Constituante pour la VIème République. Elle détonne brutalement avec les travaux opaques de la commission Jospin-Bachelot sur la « moralisation de la vie politique » dont les réunions devraient être transmises en direct et qui jette un doute quant à la mise en oeuvre de la proportionnelle aux législatives.
Enfin, cette manifestation survient après des mobilisations monstres dans les pays où la récession sévit déjà. Les peuples ne se laissent pas faire. Ces événements confirment l’inéluctabilité des bouleversements sur le vieux continent. Pourtant, deux issues restent possibles : révolution citoyenne ou solution réactionnaire, lutte des classes ou haine des autres et divisions « ethniques » ? C’est pourquoi le Front de Gauche se doit d’éviter toute assimilation à la politique d’austérité menée. Il lui revient de travailler à une alternative capable de rassembler une majorité de gauche sur une ligne de rupture tant d’un point de vue institutionnel que dans les mobilisations. L’opposition au traité prouve que c’est possible sans attendre 2017. Le vote de certains parlementaires du PS et la décision d’Europe Écologie les Verts contre le traité sont de ce point de vue de bonnes nouvelles. Enfin, la concomitance de mobilisations populaires dans tout le pourtour méditerranéen, véritable Printemps Méditerranéen, est un encouragement. L’internationalisme est une question centrale pour le Parti de Gauche. La compréhension des situations internationales nourrit notre projet politique d’émancipation humaine. Le Parti de Gauche oeuvre à la coordination de ces luttes, à leur mise en réseau et à la solidarité entre elles.
Pour construire et rendre crédible cette alternative, le Parti de Gauche doit continuer de se renforcer. Il a marqué la campagne contre le traité austéritaire par son dynamisme, son imaginationet sa capacité à mener dans un délai si court une campagne d’éducation populaire. Il a joué un rôle essentiel dans la réussite du 30 septembre. C’est la conséquence d’un élargissement militant important et régulier qui a porté nos effectifs à 12000 adhérents. C’est le résultat des apprentissages individuels et collectifs réalisés dans l’action, notamment lors de la présidentielle et des législatives. Il nous faut maintenant continuer à mener de pair la construction du PG et du Front de Gauche (ledynamisme du premier renforçant les chances de succès du second) et le développement du mouvement de résistance à l’austérité avec une attention particulière pour les entreprises, les quartiers populaires et la jeunesse (lycées, universités, jeunes travailleurs, ...).
À celles et ceux qui partagent nos combats, en particulier aux quatre millions d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, nous disons « c’est le moment de prendre parti ». Dans ce but, nous tiendrons des bureaux d’adhésion dans toute la France le samedi 27 octobre à l’occasion d’une journée nationale d’adhésion, que nous voulons annuelle, et nous multiplierons dans les semaines et les mois qui viennent les réunions de formation et d’accueil des nouveaux adhérents.
Le 14 novembre, journée de mobilisation contre l’austérité en Espagne et au Portugal, et en pleine discussion budgétaire, nous organiserons plusieurs meetings dans toute la France pour combattre ces politiques mortifères et populariser nos propositions alternatives.
Les manifestations du 9 octobre ont démontré la détermination face aux plans de licenciements et fermetures d’entreprises (PSA, Sanofi, Petroplus, etc.) qui se multiplient y compris dans des entreprises faisant des profits. Le Parti de Gauche propose aux autres forces du Front de Gauche de lancer une campagne pour l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée de la loi contre les licenciements boursiers votée au Sénat y compris par les sénateurs du PS et déposée à l’assemblée par les députés du Front de Gauche.
Les propositions du Front de Gauche pour un droit de veto suspensif des travailleurs et pour le droit de préemption se révèlent plus que jamais indispensables. Nous devrons aussi lancer une mobilisation pour exiger l’amnistie de tous les syndicalistes et militants associatifs (anti-OGM, paysans contre NDDL ou contre l’EPR, militants RESF ...) condamnés pour des faits de militantisme. Les propositions de loi issues des ateliers législatifs permettront de crédibiliser notre capacité à exercer le pouvoir et à refonder notre démocratie. Nous les proposerons aux parlementaires des groupes du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Ceux-ci ont un rôle important à jouer. Bien sûr nous tenons compte de leur autonomie par rapport à notre Parti. Cette autonomie signifie que nous sommes nous mêmes libres par rapport à leurs décisions. Elle appelle aussi à renforcer notre dialogue avec les groupes parlementaires sur une base libre, fraternelle et constructive.
Après 4 ans d’existence, le Parti de Gauche est dorénavant reconnu comme une force politique autonome porteuse d’une radicalité concrète, alliant l’écologie à la transformation sociale et à l’idéal républicain. Il est un formidable creuset d’histoires et d’identités politiques qui se renforcent et se complètent les unes les autres. C’est maintenant le moment d’asseoir cette richesse sur un socle théorique ambitieux et partagé. C’est l’objectif des premières assises pour l’éco-socialisme qui auront lieu le 1er décembre et que nous comptons ouvrir aux autres forces du Front de Gauche.
C’est donc un Parti de Gauche renforcé et mobilisé qui tiendra son prochain congrès les 22, 23 et 24 mars 2013.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Version XXIème sècle du mitterrandisme.
Haut en paroles, couché devant le capital dès qu'il s'agit d'agir vraiment,
comme l'avaient fait les mêmes politiciens bourgeois en 2010en sabotant
le mouvement pour défendre nos retraites
Heureusement de quoi rire:
La réalité du Flan(c) de Gauche, qui se déclare dans la majorité du gouvernement bourgeois
est toujours à rappeler face aux faisanderies mitterrandiennes:
Le FdG
- a un programme bourgeois, économique, politique et même répressif
(renforcement de l'armée et la police!, voir détails dans ma signature)
- se tait sur la politique impérialiste de la France (JLM la défend même)
- a approuvé le collectif budgétaire d'austérité
- s'est abstenu sur la déclaration de politique générale
- a voté pour le renforcement du précariat avec les "emplois sans avenir",
outil de discrimination et exploitation accrue de la jeunesse
(son programme veut consilider de 5 à 10 % de précaires !)
- dans les luttes, le FdG se déclare satisfait de se contenter
de suivre les bureaucrates syndicaux, véritables lieutenants du capital dans notre classe.
Bref: tout ce que combattent les militants lutte de classe, révolutionnaires notamment.
Haut en paroles, couché devant le capital dès qu'il s'agit d'agir vraiment,
comme l'avaient fait les mêmes politiciens bourgeois en 2010en sabotant
le mouvement pour défendre nos retraites
Heureusement de quoi rire:
La cohérence du Front de Gauche a été de refuser de participer à un tel gouvernement et de ne pas voter la confiance au premier ministre.
La réalité du Flan(c) de Gauche, qui se déclare dans la majorité du gouvernement bourgeois
est toujours à rappeler face aux faisanderies mitterrandiennes:
Le FdG
- a un programme bourgeois, économique, politique et même répressif
(renforcement de l'armée et la police!, voir détails dans ma signature)
- se tait sur la politique impérialiste de la France (JLM la défend même)
- a approuvé le collectif budgétaire d'austérité
- s'est abstenu sur la déclaration de politique générale
- a voté pour le renforcement du précariat avec les "emplois sans avenir",
outil de discrimination et exploitation accrue de la jeunesse
(son programme veut consilider de 5 à 10 % de précaires !)
- dans les luttes, le FdG se déclare satisfait de se contenter
de suivre les bureaucrates syndicaux, véritables lieutenants du capital dans notre classe.
Bref: tout ce que combattent les militants lutte de classe, révolutionnaires notamment.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
le collectif budgetaire a annulé des mesures sarkozystes complètement impopulaires!!!!
le pg est aux cotés des lutes et des travailleurs , faut savoir lire une résolution!!!!!
on est contre le tscg et contre le budget 2013!!
le pg est aux cotés des lutes et des travailleurs , faut savoir lire une résolution!!!!!
on est contre le tscg et contre le budget 2013!!
cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Parti de Gauche
Ne te fatigue pas Cerise75 il n'a pas lu et n'est pas ici pour débattre du contenu de la résolution. Il est juste là pour troller, coper/coller et pourrir le fil : je parie qu'il va pleurnicher à l'attaque personnelle contre lui qui a 45 ans de pratique Mainate Rabacheur et en appeler à la modération en faisant un autre copier/coller d'un truc que personne ne lira qu'il a déjà publier des dizaines de fois... blablabla
Achille a écrit:Résolution politique du CN du Parti de Gauche des 13 et 14 octobre
Les majorités de l’Assemblée nationale et du Sénat viennent de ratifier le TSCG. La nouvelle mandature débute sur une voie sans issue. Au mépris du vote des Français, la continuité avec la politique de Sarkozy l’a emporté sur les promesses du changement. Le Premier Ministre J.M. Ayraulta dû reconnaître, après de nombreux mensonges, qu’il s’agissait, exactement comme nous le disions, du texte élaboré au mot près par Merkel et Sarkozy. Le pacte de croissance annexé ne représente aucun apport sérieux en terme d’investissements et aucune orientation n’est donnée sur les priorités et notamment sur les nécessités d’investissements massifs pour la transition énergétique.
La droite ne s’y est pas trompée et a voté la ratification avec enthousiasme. Le refus d’un débat public conclu par un référendum, comme la manière expéditive dont s’est organisée la discussion parlementaire, confirme que l’austérité porte en elle le viol de la démocratie. Une institution austéritaire, le Haut Conseil des finances publiques, non élu, a vu le jour dans le pays de la Révolution Française pour réduire la souveraineté des élus du peuple sur le budget. Cet épilogue désastreux était, hélas, en filigrane dans les premiers mois du nouveau pouvoir.
Pendant qu’il renie ses engagements sur l’amnistie des syndicalistes condamnés et sur une loid’interdiction des licenciements boursiers, François Hollande multiplie les gestes en direction du Medef jusqu’à reprendre son vocabulaire sur la compétitivité et le « coût » du travail. Le patronat a vite compris qu’il pouvait s’engouffrer dans la brèche pour accélérer les plans de licenciements (PSA, Sanofi, ArcelorMittal, ...). Une fois passés les effets de manche d’Arnaud Montebourg, la résistance du gouvernement se limiterait à mendier quelques améliorations des conditions de licenciement des travailleurs.
Au niveau international, François Hollande a tout de suite donné des signes d’allégeance à l’OTAN et à l’accompagnement des conflits menés par l’impérialisme étasunien.
La dette est toujours un prétexte. Le budget 2013, pour respecter la règle des 3% de déficit, organise l’austérité à tous les échelons et dans tous les secteurs, y compris l’éducation et la santé. Les collectivités locales n’échapperont pas à la contrainte austéritaire. Elles assument 70% de l’investissement public. La ministre de la réforme de l’État l’a d’ores et déjà annoncé : les dotations seront gelées en 2013 et devront être baissées de 1,5 milliard d’euro sur les deux exercices budgétaires suivants. Les conséquences seront désastreuses sur les services publics de proximité et le tissu économique local (TPE, PME). Dans ces conditions, la relance des activités caractérisées par leur contenu social et écologique devient d’autant plus impossible.
À l’image des poupées russes, le traité et le budget 2013 s’emboîtent pour dessiner une politique d’austérité qui entraîne le pays tout droit à la récession. Comme pour le traité, le Parti de Gauche s’oppose à cette logique budgétaire. Les chiffres du chômage explosent et la précarité s’étend inexorablement, en particulier chez les jeunes. Parce qu’elles sont déjà les plus précarisées autravail, les femmes sont les premières touchées par cette politique d’austérité généralisée.
Ce contexte de mise en concurrence de tous contre tous favorise les manifestations de racismes et de xénophobie comme en témoignent les évènements de Marseille ou de Lille à l’encontre des Roms. L’action de Manuel Valls, qui continue dans la logique politique d’exclusion des gouvernements précédents, entretient ce climat comme en témoigne la poursuite, médiatisée, du harcèlement des Roms et le refus de régulariser plus de personnes sans papiers. Nous réaffirmons notre volonté de régulariser les sans-papiers afin de régler la situation laissée par la droite. L’expulsion des Roms a été utilisée comme écran de fumée pour empêcher le débat citoyen sur le TSCG alors qu’il fallait réaffirmer leurs droits à la liberté de circuler et de travailler. Il est vrai qu’il est plus facile de s’attaquer à des boucs émissaires que de s’en prendre aux patrons voyous. On mesure là le courage politique !
En fait, en refusant de construire dans l’opinion le rapport des forces contre les oppositions de droite, d’extrême-droite et des forces réactionnaires sur l’ensemble des questions de société et de l’égalité des droits qui ne relèvent pour certaines pas directement des finances du pays, le gouvernement marque également déjà des reculs par rapport aux engagements de campagne de François Hollande. Il en est ainsi du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, promesse de plus de 30 ans du PS relayée par des mobilisations citoyennes régulières du temps des gouvernements UMP : le gouvernement refuse d’annoncer un calendrier parlementaire pour faire aboutir la proposition de loi déjà votée en ce sens au Sénat, notamment par les parlementaires du PS et de EÉLV. De même concernant l’égalité des droits pour les personnes LGBT, le gouvernement annonce pour la fin de l’année une loi sur le « mariage pour tou-te-s » et l’adoption, très restrictive et en retrait des promesses de campagne. Elle maintiendra des inégalités en droits selon l’orientation sexuelle des parents et ne permettra pas de garantir une filiation pour l’ensemble des enfants déjà en situation d’homoparentalité. Le gouvernement refuse d’annoncer le moindre calendrier quant au droit au changement d’état-civil en fonction de son identité de genre à l’instar de la loi modèle adoptée cette année en Argentine.
Quant aux prises de position concernant la laïcité, elles ne sont pas moins inquiétantes. M. Valls a défendu lors d’un déplacement à Strasbourg le Concordat: "(…) lorsqu’un système fonctionne, qu’il est compatible avec notre République et notre démocratie, il n’y a pas de raison de le supprimer en prétextant l’exception qu’il représente". En cela, M. Valls défend une organisation de la société à l’opposé d’une conception républicaine et laïque, socle de tout projet d’émancipation citoyenne. Il contribue à enfermer les citoyens dans des particularismes où le religieux sert de compensation face au renoncement politique sur un mode compassionnel qui donne du grain à moudre aux tenants du « choc des civilisations » si cher à Nicolas Sarkozy et au Front National. Ces derniers s’en servent pour alimenter une lecture identitaire des appartenances sociales où la haine de l’autre remplace la lutte des classes. Ces renoncements font malheureusement le lit des droites extrêmes et de l’extrême-droite.
Du côté des questions environnementales, l’enfumage médiatique aura été parfait mais n’aura duré que peu de jours : pas d’annulation des permis d’exploration des huiles et gaz de schiste déjà délivrés, absence de réflexion quant à la sortie du recours aux énergies fossiles dont font partie les gaz de schiste. Une fermeture de Fessenheim (qui devait être immédiate) et qui est maintenant repoussée à 2016, un engagement de diminution de la part du nucléaire de 75% à 50% au rythme du calendrier AREVA / EDF, révèlent la pression des lobbys. Comme l’a montré la conférence environnementale, François Hollande, c’est peu de promesses et déjà beaucoup de reculades ! Dans ce cadre, Europe Écologie Les Verts est bien obligée d’avaler les couleuvres les unes après les autres (Notre Dame des Landes, poursuite de l’EPR, PAC, ligne THT). La catastrophe climatique et les menaces pesant sur l’écosystème sont déjà là (appauvrissement des sols, OGM, extinction des espèces), mais les gouvernants continuent à refuser de remettre en cause les intérêts du capitalisme financier et du productivisme énergivore.
La politique du gouvernement Ayrault est en tous points dans la lignée des politiques sociales libéralesqui, de Schroeder à Zapatero, en passant par Papandréou, ont accompagné le libéralisme avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Les résultats du congrès du PS confirment malheureusement la normalisation de ce parti sur le modèle de la gauche démocrate, désormais généralisée à l’Europe entière. La participation a été très faible à l’issue d’un congrès largement dépolitisé. La motion de gauche perd cinq points par rapport au congrès précédent. Elle culmine désormais à 13%. Nous avions diagnostiqué cette évolution du PS, elle explique même en partie la création du PG ; mais c’est la première fois qu’elle s’applique à ce niveau en France, sans complexe et aussi rapidement ; c’est une mauvaise nouvelle. Les dégâts d’une telle politique se voient pourtant déjà en Grèce, Espagne et Portugal avec comme seule conséquence la montée de la récession dans toute l’Europe avec son cortège de chômage et de pauvreté. Cette politique va dans le mur, plus vite même que nous ne l’imaginions.
Face à cette situation, il revient au Front de Gauche d’organiser la solidarité avec les luttes pour éviter que la révolte populaire ne tourne à la résignation, au dégoût de la politique, voire à la tentation de rejeter toutes les forces de gauche. Oui, il est possible de mener une autre politique. Par exemple, face à la destruction de l’outil industriel, nous proposons la nationalisation d’Arcelor-Mittal. Nous démontrons ainsi, que le Front de Gauche, avec son programme « l’Humain d’abord » a cette capacité et peut l’imposer par les luttes et son action dans les institutions.
Dans ce contexte, les quatre millions de voix de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche à l’élection présidentielle nous permettent d’aborder la période avec toujours plus de crédibilité. La cohérence du Front de Gauche a été de refuser de participer à un tel gouvernement et de ne pas voter la confiance au premier ministre. Nous avons largement contribué à la défaite de NicolasSarkozy. Nous sommes donc à juste titre les ayants-droits exigeants de la volonté de changement exprimé. Engagés à résister et à porter des propositions de rupture avec la logique capitaliste, nous sommes l’alternative gouvernementale à la politique austéritaire.
Les Estivales, la Fête de l’Humanité, et surtout le formidable succès de la manifestation nationale unitaire du 30 septembre, montrent un Front de Gauche à l’offensive partout. Le souffle citoyen de la campagne présidentielle est toujours là. Le Front de Gauche démontre sa capacité à dynamiser un large front social, associatif et politique contre l’austérité.
Dans une perspective d’élargissement, nous restons évidemment favorables au principe d’adhésion directe au Front de Gauche de toutes et tous les citoyen-nes, militant-e-s du mouvement social et syndical, qui n’envisagent pas aujourd’hui d’intégrer l’une des composantes du Front de Gauche. Nous souhaitons développer les Assemblées Citoyennes et les Fronts Thématiques. Pour ces derniers, nous proposons l’organisation d’une convention nationale. Là où les conditions sont réunies, il est tout à fait envisageable de constituer des comités locaux du Front de Gauche. La manifestation du 30 septembre est un événement qui pourrait se révéler décisif pour la suite. Elle est la plus importante manifestation jamais organisée contre un traité européen. Jamais gouvernement de « gauche » n’avait dû faire face, aussi vite, à une telle mobilisation venue de sa gauche. Mais surtout elle commence à donner à voir le Front du Peuple que revendique de devenir au final le Front de Gauche. C’est essentiel pour la suite.
Elle a également contribué à changer les conditions du débat parlementaire qui s’en est suivi. Elle a permis d’augmenter la pression sur les parlementaires qui ne peuvent ignorer qu’ils ont été élus sur la promesse d’une renégociation du traité. Enfin, elle a accru la légitimité d’un référendum attendu par une majorité de Français.
Cette exigence démocratique renforce l’élan de la manifestation du 18 mars pour l’Assemblée Constituante pour la VIème République. Elle détonne brutalement avec les travaux opaques de la commission Jospin-Bachelot sur la « moralisation de la vie politique » dont les réunions devraient être transmises en direct et qui jette un doute quant à la mise en oeuvre de la proportionnelle aux législatives.
Enfin, cette manifestation survient après des mobilisations monstres dans les pays où la récession sévit déjà. Les peuples ne se laissent pas faire. Ces événements confirment l’inéluctabilité des bouleversements sur le vieux continent. Pourtant, deux issues restent possibles : révolution citoyenne ou solution réactionnaire, lutte des classes ou haine des autres et divisions « ethniques » ? C’est pourquoi le Front de Gauche se doit d’éviter toute assimilation à la politique d’austérité menée. Il lui revient de travailler à une alternative capable de rassembler une majorité de gauche sur une ligne de rupture tant d’un point de vue institutionnel que dans les mobilisations. L’opposition au traité prouve que c’est possible sans attendre 2017. Le vote de certains parlementaires du PS et la décision d’Europe Écologie les Verts contre le traité sont de ce point de vue de bonnes nouvelles. Enfin, la concomitance de mobilisations populaires dans tout le pourtour méditerranéen, véritable Printemps Méditerranéen, est un encouragement. L’internationalisme est une question centrale pour le Parti de Gauche. La compréhension des situations internationales nourrit notre projet politique d’émancipation humaine. Le Parti de Gauche oeuvre à la coordination de ces luttes, à leur mise en réseau et à la solidarité entre elles.
Pour construire et rendre crédible cette alternative, le Parti de Gauche doit continuer de se renforcer. Il a marqué la campagne contre le traité austéritaire par son dynamisme, son imaginationet sa capacité à mener dans un délai si court une campagne d’éducation populaire. Il a joué un rôle essentiel dans la réussite du 30 septembre. C’est la conséquence d’un élargissement militant important et régulier qui a porté nos effectifs à 12000 adhérents. C’est le résultat des apprentissages individuels et collectifs réalisés dans l’action, notamment lors de la présidentielle et des législatives. Il nous faut maintenant continuer à mener de pair la construction du PG et du Front de Gauche (ledynamisme du premier renforçant les chances de succès du second) et le développement du mouvement de résistance à l’austérité avec une attention particulière pour les entreprises, les quartiers populaires et la jeunesse (lycées, universités, jeunes travailleurs, ...).
À celles et ceux qui partagent nos combats, en particulier aux quatre millions d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, nous disons « c’est le moment de prendre parti ». Dans ce but, nous tiendrons des bureaux d’adhésion dans toute la France le samedi 27 octobre à l’occasion d’une journée nationale d’adhésion, que nous voulons annuelle, et nous multiplierons dans les semaines et les mois qui viennent les réunions de formation et d’accueil des nouveaux adhérents.
Le 14 novembre, journée de mobilisation contre l’austérité en Espagne et au Portugal, et en pleine discussion budgétaire, nous organiserons plusieurs meetings dans toute la France pour combattre ces politiques mortifères et populariser nos propositions alternatives.
Les manifestations du 9 octobre ont démontré la détermination face aux plans de licenciements et fermetures d’entreprises (PSA, Sanofi, Petroplus, etc.) qui se multiplient y compris dans des entreprises faisant des profits. Le Parti de Gauche propose aux autres forces du Front de Gauche de lancer une campagne pour l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée de la loi contre les licenciements boursiers votée au Sénat y compris par les sénateurs du PS et déposée à l’assemblée par les députés du Front de Gauche.
Les propositions du Front de Gauche pour un droit de veto suspensif des travailleurs et pour le droit de préemption se révèlent plus que jamais indispensables. Nous devrons aussi lancer une mobilisation pour exiger l’amnistie de tous les syndicalistes et militants associatifs (anti-OGM, paysans contre NDDL ou contre l’EPR, militants RESF ...) condamnés pour des faits de militantisme. Les propositions de loi issues des ateliers législatifs permettront de crédibiliser notre capacité à exercer le pouvoir et à refonder notre démocratie. Nous les proposerons aux parlementaires des groupes du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Ceux-ci ont un rôle important à jouer. Bien sûr nous tenons compte de leur autonomie par rapport à notre Parti. Cette autonomie signifie que nous sommes nous mêmes libres par rapport à leurs décisions. Elle appelle aussi à renforcer notre dialogue avec les groupes parlementaires sur une base libre, fraternelle et constructive.
Après 4 ans d’existence, le Parti de Gauche est dorénavant reconnu comme une force politique autonome porteuse d’une radicalité concrète, alliant l’écologie à la transformation sociale et à l’idéal républicain. Il est un formidable creuset d’histoires et d’identités politiques qui se renforcent et se complètent les unes les autres. C’est maintenant le moment d’asseoir cette richesse sur un socle théorique ambitieux et partagé. C’est l’objectif des premières assises pour l’éco-socialisme qui auront lieu le 1er décembre et que nous comptons ouvrir aux autres forces du Front de Gauche.
C’est donc un Parti de Gauche renforcé et mobilisé qui tiendra son prochain congrès les 22, 23 et 24 mars 2013.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Toujours à affabuler.Achille a écrit:Ne te fatigue pas Cerise75 il n'a pas lu et n'est pas ici pour débattre du contenu de la résolution.
Il se permet d'affirmer n'importe quoi. Mensonge éhonté comme d'hab..
Pas la peine de troller avec 10 pages du même texte, car j'avais lu et commenté:
Version XXIème sècle du mitterrandisme.
Haut en paroles, couché devant le capital dès qu'il s'agit d'agir vraiment,
comme l'avaient fait les mêmes politiciens bourgeois en 2010en sabotant
le mouvement pour défendre nos retraites
Heureusement de quoi rire:
"La cohérence du Front de Gauche a été de refuser de participer à un tel gouvernement et de ne pas voter la confiance au premier ministre."
La réalité du Flan(c) de Gauche, qui se déclare dans la majorité du gouvernement bourgeois
est toujours à rappeler face aux faisanderies mitterrandiennes:
Le FdG
- a un programme bourgeois, économique, politique et même répressif
(renforcement de l'armée et la police!, voir détails dans ma signature)
- se tait sur la politique impérialiste de la France (JLM la défend même)
- a approuvé le collectif budgétaire d'austérité
- s'est abstenu sur la déclaration de politique générale
- a voté pour le renforcement du précariat avec les "emplois sans avenir",
outil de discrimination et exploitation accrue de la jeunesse
(son programme veut consilider de 5 à 10 % de précaires !)
- dans les luttes, le FdG se déclare satisfait de se contenter
de suivre les bureaucrates syndicaux, véritables lieutenants du capital dans notre classe.
Bref: tout ce que combattent les militants lutte de classe, révolutionnaires notamment.
Cerise a répondu sur un seul point:
Oui le collectif budgétaire est revenu sur quelques points
de la politique de Sarko, mais pas sur l'essentiel, et le FdG a osé le voter !
Celui là comme les autres points cités montre bien
l'abîme entre les mots et les gestes,
principe même du mitterrandisme revendiqué par le politicien en chef.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Tout en avalisant l'essentiel de ces mesures. Y compris la contre-réforme des retraites...cerise75 a écrit:le collectif budgetaire a annulé des mesures sarkozystes complètement impopulaires!!!!
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Parti de Gauche
peut etre mais il n'empéche que cette résolution tranche avec les précédentes dans la distanciation avec le ps et dans l'oppposition aux mesures d'austérité.
pourquoi ? parce qu'il y a des militants à l'intèrieur de ce parti qui améliorent les textes soumis à leurs réflexions, de même que GA apporte aussi des réflexions originales et approfondies au FDG, je le vois dans mon assemblée citoyenne.Contrairement à ce que vous dites partout où il y a des luttes , nous les soutenons;
il y a une grève européenne qui se dessine pour le 14 novembre, appels en grèce, portugal espagne, chypre et malte pour l'instant, on espère que la france fera de même.
pourquoi ? parce qu'il y a des militants à l'intèrieur de ce parti qui améliorent les textes soumis à leurs réflexions, de même que GA apporte aussi des réflexions originales et approfondies au FDG, je le vois dans mon assemblée citoyenne.Contrairement à ce que vous dites partout où il y a des luttes , nous les soutenons;
il y a une grève européenne qui se dessine pour le 14 novembre, appels en grèce, portugal espagne, chypre et malte pour l'instant, on espère que la france fera de même.
cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Parti de Gauche
Faux: JLM a déclaré qu'il suivait les bureaucrates syndicauxcerise75 a écrit: Contrairement à ce que vous dites partout où il y a des luttes , nous les soutenons;
(souvent associés d'ailleurs aux intérêts de nomenclatures du FdG)
Autrement dit qu'il suivait la stratégie d'usure pour empêcher un mouvement d'ensemble.
C'est ainsi que JLM et autres politiciens du système ont saboté le mouvement de défense de nos retraites.
Evidemment, aucun moyen de justifier le refus de s'opposer au budget d'austérité.
La lutte des politiciens bourgeois contre le TSCG est bien un gadget électoral.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Roseau a écrit:Faux: JLM a déclaré qu'il suivait les bureaucrates syndicauxcerise75 a écrit: Contrairement à ce que vous dites partout où il y a des luttes , nous les soutenons;
Où, quand ? Tu peux donner les références d'un article, d'une déclaration, d'un document officiel du PG ou du FdG ?
On risque d'attendre longtemps...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
Incroyable l'ignorance ou l'impudence des chargés de com...
Quelques rappels, puisqu'il faut toujours répéter...
Mélenchon: "Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Besancenot dit on doit être l’opposition,
mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays" (18 Avril sur LCP)
Si Mélenchon faisant campagne en parlant contre les réformes de Sarkozy,
il s'est contenté de suivre les bureaucrates, pas de les combattre réellement.
Quand à l’automne 2010, les travailleurs ont rejeté le plan de casse des retraites,
manifesté par millions, que les raffineurs se sont mis en grève totale,
que les cheminots ont lancé la grève reconductible, etc.,
les dirigeants syndicaux ont refusé de demander le retrait pur et simple
et d’appeler tous ensemble à faire grève jusqu’à satisfaction.
Thibault a prétendu que la grève générale était absurde. Vieille chanson...
Mélenchon a refusé de critiquer les dirigeants syndicaux,
disant qu’il ne voulait pas "se mêler de la direction des luttes sociales".
Mais à quoi sert alors un dirigeant politique ?
En fait, Mélenchon craignait la grève générale,
tout autant que Thibault, Chérèque, Mailly, Groison et Sarkozy.
Car quand les travailleurs se mettent en mouvement
et s’organisent eux-mêmes, les vieux politiciens bourgeois de son genre sont mis à la retraite…
Quelques rappels, puisqu'il faut toujours répéter...
Mélenchon: "Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Besancenot dit on doit être l’opposition,
mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays" (18 Avril sur LCP)
Si Mélenchon faisant campagne en parlant contre les réformes de Sarkozy,
il s'est contenté de suivre les bureaucrates, pas de les combattre réellement.
Quand à l’automne 2010, les travailleurs ont rejeté le plan de casse des retraites,
manifesté par millions, que les raffineurs se sont mis en grève totale,
que les cheminots ont lancé la grève reconductible, etc.,
les dirigeants syndicaux ont refusé de demander le retrait pur et simple
et d’appeler tous ensemble à faire grève jusqu’à satisfaction.
Thibault a prétendu que la grève générale était absurde. Vieille chanson...
Mélenchon a refusé de critiquer les dirigeants syndicaux,
disant qu’il ne voulait pas "se mêler de la direction des luttes sociales".
Mais à quoi sert alors un dirigeant politique ?
En fait, Mélenchon craignait la grève générale,
tout autant que Thibault, Chérèque, Mailly, Groison et Sarkozy.
Car quand les travailleurs se mettent en mouvement
et s’organisent eux-mêmes, les vieux politiciens bourgeois de son genre sont mis à la retraite…
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
c'est pour celà que l'on attend l'intersyndicale de vendredi qui décidera des actions à mener le 14 novembre jour de la grève européene.
en attendant on explique citoyens qu'il faut se battre contre l'austérité, on essaie de mener des actions comme devant les cams pour protester contre les dépassements d'honoraires, comme à paris contre la chasse aux roms , avec discussion sur les marchés de la misère avec les interessés.
c'est pas les idées qui manquent au front de gauche, avec des front thématiques locaux comme le front des luttes .
et toujours les explications sur le traité et la dette avec les collectifs audit de la dette, ça paut te sembler être rien, mais je t'assure que dans la situation actuelle, c'est déjà quelque chose.
ah oui jlm n'est pas un politicien bourgeois mais un militant politique comme toi et moi, si non il serait resté bien au chaud au ps.
en attendant on explique citoyens qu'il faut se battre contre l'austérité, on essaie de mener des actions comme devant les cams pour protester contre les dépassements d'honoraires, comme à paris contre la chasse aux roms , avec discussion sur les marchés de la misère avec les interessés.
c'est pas les idées qui manquent au front de gauche, avec des front thématiques locaux comme le front des luttes .
et toujours les explications sur le traité et la dette avec les collectifs audit de la dette, ça paut te sembler être rien, mais je t'assure que dans la situation actuelle, c'est déjà quelque chose.
ah oui jlm n'est pas un politicien bourgeois mais un militant politique comme toi et moi, si non il serait resté bien au chaud au ps.
cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Parti de Gauche
Roseau a écrit:
Mélenchon: "Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !... (18 Avril sur LCP)
Notons que cette déclaration, en admettant qu'elle soit exacte, date du 18/04 (lendemain du dégagement de Sarkozy) et que depuis l'eau a coulé sous les ponts (voir la déclaration du dernier CN du PG qui est d'une toute autre orientation). Espérons juste que notre ami n'aille pas chercher des citations bidonnées de JLM de 1998 pour tenter de démontrer quelque chose de valide pour octobre 2012... passons.
En quoi adhérer, militer, participer aux syndicats, à sa démocratie, aux instances, aux assemblées générales, aux inter-syndicales serait comme dit zero "suivre les bureaucrates". Les militants ouvriers construisent leurs organisations de défense de leurs intérêts et choisissent les formes de leur lutte démocratiquement. Ils défendent leurs points de vue et votent. Quoi de plus normal que de respecter cela ?
En revanche le gauchiste donneur de consigne de "Tous ensemble" dans les tracts à l'entrée du taff qui ne participe ni ne respecte la démocratie ouvrière et syndicale, démontre son extériorité totale au mouvement ouvrier.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Parti de Gauche
cerise75 a écrit: jlm n'est pas un politicien bourgeois mais un militant politique comme toi et moi, si non il serait resté bien au chaud au ps.
Dommage que certains ne lisent pas et qu'il faille toujours répéter...
or les keynésiens, ce sont des politiciens bourgeois sauvant Le capital dans la crise.JLM : "je ne suis pas révolutionnaire, je suis keynésien"
C'est lui qui a raison. Il a toujours été un politicien bourgeois.
Quelques rappels des faits:
Cela fasait 30 ans qu'il ramait dans le PS, très au chaud et bien nourri au caviar,
y compris comme ministre, mais son écurie n'a jamais percé.
Au contraire, il raconte qu'il n'a cessé de se faire manipuler par Hollande.
Il raconte même dans cette vidéo qu'il avait accepté de frauder sur les élections dans le PS,
(le PG de même est un parti qui ignore la démocratie)
en se répartissant des voix avec Hollande, et que celui-ci lui a fait un enfant dans le dos.
Il ne savait pas que la vidéo allait être diffusée...
un moment d'anthologie de cuisine politique bourgeoise,
très utile pour l'enseignement des "sciences politiques":
[dailymotion]
J.L Mélenchon sur F. Hollande en 2009 por Bonzou[/dailymotion]
Malgré tout, il reste dans sa sinécure de sénateur
(20 ans au total, parmi les moules qui accrochent le mieux),
mais lorsque l'EG perce électoralement, avec Olivier et Arlette, jusqu'à faire plus de 10%,
puis que gagne le non, puis enfin qu'arrive la crise,
puis que la LCR tente avec le NPA d’ emplir l'espace ouvert à gauche du PS,
définitivement devenu parti bourgeois, Mélenchon considère que c'est son heure,
à condition d'empêcher le développement du projet NPA.
Il précipite donc son projet pour couper l’herbe sous le pied du NPA.
Il tente alliance avec les politiciens bourgeois des Verts,
mais se fait siffler le caviar par le PS...
Mais il y arrive facilement, avec les dirigeants PCF
qui ne rêvent que de se débarasser des "révolutionnaires" (dits "gauchistes")
qui les empêchent régulièrement de baffrer à leur aise,
et avec les réformistes égarés dans le NPA,
venus pour une bonne part d'un vieux courant démoralisé de la LCR.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Achille a écrit:Notons que cette déclaration, en admettant qu'elle soit exacte, date du 18/04 (lendemain du dégagement de Sarkozy) et que depuis l'eau a coulé sous les ponts ...
L'orientation du FdG n'a pas changé depuis, au contraire.
Je l'ai déjà indiqué sur autre fil, mais les chargé de com lisent peu...
La réalité du Flan(c) de Gauche, qui se déclare dans la majorité du gouvernement bourgeois
est toujours à rappeler face aux faisanderies mitterrandiennes:
Le FdG
- a toujour le même programme bourgeois, économique, politique et même répressif
(renforcement de l'armée et la police!, voir détails dans ma signature)
- se tait sur la politique impérialiste de la France (JLM la défend même)
- a approuvé le collectif budgétaire d'austérité, enterrinant des contre-réformes de Sarko
- s'est abstenu sur la déclaration de politique générale
- a voté pour le renforcement du précariat avec les "emplois sans avenir",
outil de discrimination et exploitation accrue de la jeunesse
(son programme veut consilider de 5 à 10 % de précaires !)
- vient de s'absternir (!) sur le budget d'austérité du gouvernement des patrons
Tout cela est cohérent, car comme le rappellait hier pour justifier le soutien au capital
à l'Assemblée le dirigeant des parlementaires Flan(c) de Gôche, Chassaigne
« nous ne sommes pas dans l’opposition mais dans la construction » !
En quoi adhérer, militer, participer aux syndicats, à sa démocratie, aux instances, aux assemblées générales, aux inter-syndicales serait comme dit zero "suivre les bureaucrates".
JLM affirme qu'il faut suivre les dirigeants syndicaux,
qui sont des bureaucrates.
Les MR affirment qu'il faut militer dans les syndicats,
en résistant aux bureaucrates.
C'est ainsi qu'on eu lieu toutes les grandes avancées sociales.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Et bien si ce n'est pas un florilège d'attaques personnelles ça c'est quoi ? Roseau tu n'as pas dans tes dossiers le vol de Carambar que JLM a commis en 1960 ? RIDICULE !
Discutons des positions du PdG d'Octobre 2012, de la dernière résolution du CN par exemple pas avec zero il en est incapable et est juste la pour pourrir le fil du PdG (à noter qu'il n'a pas répondons au post ci-dessous) mais avec les militants ouvriers qui savent que les divergences ne seront jamais un préalable à l'action commune du travail contre le capital.
Discutons des positions du PdG d'Octobre 2012, de la dernière résolution du CN par exemple pas avec zero il en est incapable et est juste la pour pourrir le fil du PdG (à noter qu'il n'a pas répondons au post ci-dessous) mais avec les militants ouvriers qui savent que les divergences ne seront jamais un préalable à l'action commune du travail contre le capital.
Achille a écrit:Roseau a écrit:
Mélenchon: "Nous n’appellerons pas à des manifestations.
Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !... (18 Avril sur LCP)
Notons que cette déclaration, en admettant qu'elle soit exacte, date du 18/04 (lendemain du dégagement de Sarkozy) et que depuis l'eau a coulé sous les ponts (voir la déclaration du dernier CN du PG qui est d'une toute autre orientation). Espérons juste que notre ami n'aille pas chercher des citations bidonnées de JLM de 1998 pour tenter de démontrer quelque chose de valide pour octobre 2012... passons.
En quoi adhérer, militer, participer aux syndicats, à sa démocratie, aux instances, aux assemblées générales, aux inter-syndicales serait comme dit zero "suivre les bureaucrates". Les militants ouvriers construisent leurs organisations de défense de leurs intérêts et choisissent les formes de leur lutte démocratiquement. Ils défendent leurs points de vue et votent. Quoi de plus normal que de respecter cela ?
En revanche le gauchiste donneur de consigne de "Tous ensemble" dans les tracts à l'entrée du taff qui ne participe ni ne respecte la démocratie ouvrière et syndicale, démontre son extériorité totale au mouvement ouvrier.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
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