Parti de Gauche
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Re: Parti de Gauche
Gauvain a écrit:
Mélenchon est en tout cas le leader d'une organisation ouvrière... comme Pierre Laurent, comme Bernard Thibault...
La ligne du PG est pile poil ce qu'on appelle le réformisme : abolir le capitalisme graduellement, par voie de réformes, sur le long terme. Ce n'est pas ma position, mais c'est bête, sectaire et gauchiste de nier que le réformisme soit une composante du mouvement ouvrier.
Gauvain a raison. Mais alors mettre au PG ou au PCF, tout aussi réformiste, l'étiquette de "gauche radicale", c'est faire de la propagande réformiste.
Ce en quoi excelle l'actuelle direction du NPA, toujours aux basques de ces réformistes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
Gauvain a écrit:
-1)Je suis étonné par ta réaction. Le débat ne porte même pas sur la nature du FN : même si tu penses que Mélenchon a tort de dire que La Pen est fasciste, on doit défendre le droit, pour les représentants du mouvement ouvrier (et Mélenchon en est un) mais même plus généralement pour les politiciens bourgeois, de renvoyer le FN dans les cordes sans se faire poursuivre en justice. Ta position, Jacquouille, est d'un sectarisme inoui.
-2)Que diras-tu quand un-e porte-parole du NPA sera attaqué-e par La Pen pour les mêmes raisons que Mélenchon aujourd'hui ? Tu feras la fine bouche en contestant l'analyse du FN comme parti fasciste, ou tu retrouveras de sains réflexes ?
-3)Nous devons dénoncer avec force ces tentatives d'intimidation de la part de l'extrême-droite. Il se trouve que c'est à Mélenchon qu'ils s'en prennent, personne ne l'a choisi, mais nous devons, quoi que nous pensions du personnage, affirmer notre solidarité entière avec lui contre le FN.
-1)Et moi,hélas,je ne suis pas étonné de ta position qui est,malheureusement fort répendue au sein du NPA,le Parti de la LePen n'est pas qu'un Parti a fort potentiel fascisant,il surf sur les créneaux crados du racisme,du sexisme,de l'homophobie etc...mais pour la majorité de ses notables,c'est la recconaissance comme Parti de droite qu'ils recherchent.Et les"cailleras a Villiers,Dupont la joie,ne valent pas mieux,et la droite dite classique a son lot de Madelin,de Longuet et autres crapules issues du Mvt d'occident ou de l'O.F.Je ne pense pas faire dans le sectarisme en ne focalisant pas uniquement sur le FN,et vos positions sont,elles,d'un angelisme innoui.
-2)Je n'aurai pas a"retrouver de sains réflexes"que,contrairement a toi,je n'ai jamais perdus.Il est évident que je soutiendrai Besancenot,qui est de ma classe,tant par sa position sociales que politiques,ce que n'est pas Mélanchon le notable social-démocrate.
-3)Que Mélanchon et la LePen s'envoie des"gentillesses"et cherchent a tout prix a faire parler d'eux c'est la pratique courante de politicien(ne)s bourgeois,dans une campagne présidentielle.Et ils se trouve que Mélanchon a choisi une posture pour que l'on s'en prenne a lui et qu'on lui fasse de la pube.C'ertains le compare,comme tribun,a Marchais.Je le vois plutot"grande gueule" a la B.Tapis avec un coté montreur d'ours a la (JM.)LePen.
Sinon,donner au PG le label"Parti Ouvrier"c'est se moquer du monde et galvauder cette"appellation"qui mérite d'etre un peu mieux controlée.Un Parti Ouvrier,est un Parti qui organise des ouvriers(meme peu)et a une politique(meme fausse)qui se revendique clairement de la C.O.c'est le cas du PCF,meme si sa politique est impulsée par un appareil réformiste.C'est le cas du NPA et de LO,meme si nous organisons peu de travailleurs.
Le PG n'a rien a voir avec ca,ce n'est qu'un wagon détaché du train PS,et comme lui il organise des notables et aspirant-notables bourgeois et petit-bourgeois,et ils se préparent,comme il l'ont fait a maintes reprises par le passé,a servir"aux affaires"la soupe au patronat.
jacquouille- Messages : 758
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 77
Localisation : Reims
Re: Parti de Gauche
Mais le problème de cette discussion N'EST PAS la nature du FN... Si le FN est un parti fasciste ou non, et si ses dirigeants sont des fascistes ou non, c'est un sujet dont on doit avoir le droit de débattre sans se faire intimidés par les connards. Et Mélenchon doit avoir le droit de dire que MLP est fasciste.
-1)Et moi,hélas,je ne suis pas étonné de ta position qui est,malheureusement fort répendue au sein du NPA,le Parti de la LePen n'est pas qu'un Parti a fort potentiel fascisant,il surf sur les créneaux crados du racisme,du sexisme,de l'homophobie etc...mais pour la majorité de ses notables,c'est la recconaissance comme Parti de droite qu'ils recherchent.Et les"cailleras a Villiers,Dupont la joie,ne valent pas mieux,et la droite dite classique a son lot de Madelin,de Longuet et autres crapules issues du Mvt d'occident ou de l'O.F.Je ne pense pas faire dans le sectarisme en ne focalisant pas uniquement sur le FN,et vos positions sont,elles,d'un angelisme innoui.
-2)Je n'aurai pas a"retrouver de sains réflexes"que,contrairement a toi,je n'ai jamais perdus.Il est évident que je soutiendrai Besancenot,qui est de ma classe,tant par sa position sociales que politiques,ce que n'est pas Mélanchon le notable social-démocrate.
D'abord Mélenchon est le leader d'un parti ouvrier, formellement anticapitaliste et "révolutionnaire" (par les urnes, certes). Il est sur une ligne anti-système et relativement radicale, on ne peut pas le renvoyer dos à dos avec des politiciens de droite et d'extrême-droite.
Ensuite, sa position sociale personnelle importe peu. Jaurès aussi était un notable social-démocrate. Ce qui compte c'est que Mélenchon se soit exprimé en tant que porte-parole d'une organisation réformiste.
Enfin, même si Mélenchon était de droite, il faudrait le soutenir contre les attaques des fascistes et les intimidations. Alfred Dreyfus était un officier réactionnaire, pas vraiment de la classe ouvrière n'est-ce pas ? Pourtant il fallait le défendre, parce que ne pas le faire revenait à renoncer à livrer bataille contre l'antisémitisme. Eh bien là, toute proportion gardée, le raisonnement est le même. Ne pas soutenir Mélenchon contre La Pen, c'est entériner le fait que l'extrême-droite fait la loi et décide de qui a le droit de la critiquer et sur quelle base. C'est évidemment très dangereux. C'est à nous de faire taire les fascistes, pas à eux de nous faire taire.
Ce genre de considérations sur les postures de campagne de Mélenchon est parfaitement hors sujet. Tu l'attaques sur des points annexes pour justifier de ne pas le soutenir sur l'essentiel (en l'occurrence, le soutenir contre La Pen qui l'attaque en justice) - c'est du sectarisme pur jus.
-3)Que Mélanchon et la LePen s'envoie des"gentillesses"et cherchent a tout prix a faire parler d'eux c'est la pratique courante de politicien(ne)s bourgeois,dans une campagne présidentielle.Et ils se trouve que Mélanchon a choisi une posture pour que l'on s'en prenne a lui et qu'on lui fasse de la pube.C'ertains le compare,comme tribun,a Marchais.Je le vois plutot"grande gueule" a la B.Tapis avec un coté montreur d'ours a la (JM.)LePen.
Tiens c'est marrant, je croyais que LO considérait le PS comme un parti ouvrier. A part ça, le PG a une politique qui se revendique de l'anticapitalisme et de la révolution (par les urnes, certes) sur une base plus à gauche que le PCF. C'est vraiment jouer sur les mots que de lui refuser le label "ouvrier".
Sinon,donner au PG le label"Parti Ouvrier"c'est se moquer du monde et galvauder cette"appellation"qui mérite d'etre un peu mieux controlée.Un Parti Ouvrier,est un Parti qui organise des ouvriers(meme peu)et a une politique(meme fausse)qui se revendique clairement de la C.O.c'est le cas du PCF,meme si sa politique est impulsée par un appareil réformiste.C'est le cas du NPA et de LO,meme si nous organisons peu de travailleurs.
Mais de toute façon, même si le PG n'était pas un parti ouvrier, ça n'enlevèrait rien à notre devoir impérieux de soutenir Mélenchon.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Parti de Gauche
Gauvain a raison sur ce truc.
Il n'y a là aucune espèce d'hésitation, Merlenchon ne se résume pas à sa personnalité et l'individu, mais bien à ce qu'il représente, un représentant du camp de la classe populaire, même si nomenclaturisé à mort, même si l'orientation développée est d'un réformisme assez classique
"On" le défend face aux fachos.
Il n'y a là aucune espèce d'hésitation, Merlenchon ne se résume pas à sa personnalité et l'individu, mais bien à ce qu'il représente, un représentant du camp de la classe populaire, même si nomenclaturisé à mort, même si l'orientation développée est d'un réformisme assez classique
"On" le défend face aux fachos.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti de Gauche
Répresentants d'organisations ouvrières D'anciennes organisations ouvrières, okGauvain a écrit:Vals a écrit:Je suis étonné par ta réaction. Le débat ne porte même pas sur la nature du FN : même si tu penses que Mélenchon a tort de dire que La Pen est fasciste, on doit défendre le droit, pour les représentants du mouvement ouvrier (et Mélenchon en est un)
Pleurer ou rire...?
Le sénateur, l'ancien ministre socialo, le politicard opportuniste Melenchon, baptisé ici "représentant du mouvement ouvrier".......
Finalement, c'est mieux d'en rire....même si ce genre d'ânerie va évidemment dans le sens de la confusion la plus totale que paient en général au prix fort les travailleurs qui se font duper ......De la part de militants "d'"extrême-gauche" ou prétendus tels, c'est proprement affligeant.....
Mélenchon est en tout cas le leader d'une organisation ouvrière... comme Pierre Laurent, comme Bernard Thibault...
La ligne du PG est pile poil ce qu'on appelle le réformisme : abolir le capitalisme graduellement, par voie de réformes, sur le long terme. Ce n'est pas ma position, mais c'est bête, sectaire et gauchiste de nier que le réformisme soit une composante du mouvement ouvrier.
Mélenchon n'est pas réformiste Il est pour accomoder le capitalisme et franchement, la recette est gerbante Le NPA a d'autres méthodes pour accomoder les restes du mouvement ouvrier
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Ben non, c'est faux. En tout cas ce n'est pas sa ligne officielle.nico37 a écrit:
Mélenchon n'est pas réformiste Il est pour accomoder le capitalisme
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Parti de Gauche
T'as lu son bouquin : http://www.jean-luc-melenchon.fr/bibliotheque-virtuelle/quils-sen-aillent-tous
Tu la vois où la sortie du capitalisme
Tu la vois où la sortie du capitalisme
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
C'est très exactement ce qu'on appelle le réformisme. Ce n'est pas ma façon de voir les choses, mais désolé je ne renvois pas dos à dos Mélenchon et la droite, ni même le PS.
Pour l'instant on peut à mon avis mener des luttes communes (pas forcément électorales), tout en étant réaliste quant aux limites du réformisme.
Pour l'instant on peut à mon avis mener des luttes communes (pas forcément électorales), tout en étant réaliste quant aux limites du réformisme.
Bat Le Ouf- Messages : 34
Date d'inscription : 20/01/2011
Age : 43
Localisation : agen
Re: Parti de Gauche
Le réformisme c'est promettre la sortie du capitalisme par les réformes : Mélenchon et le PG en sont relativement proches sur certains sujets et relativement éloignés sur d'autres. Le PG est une organisation petite bourgeoise qui ne parle pas par ex d'expropriation sans indemnités des capitalistes, d'autogestion etc.Bat Le Ouf a écrit:C'est très exactement ce qu'on appelle le réformisme. Ce n'est pas ma façon de voir les choses, mais désolé je ne renvois pas dos à dos Mélenchon et la droite, ni même le PS.
Pour l'instant on peut à mon avis mener des luttes communes (pas forcément électorales), tout en étant réaliste quant aux limites du réformisme.
Sinon ok avec Jacquouille concernant la différente entre Mélenchon et Besancenot.
Pour Dreyfus, c'est pas le personnage, c'est le principe politique qui devait être défendu
Il faudrait par contre il me semble splitter le topic (en ouvrant un topic réformisme/révolution puisque la frontière n'a pas l'air d'être très nette).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Mélenchon-Besancenot, la vidéo de la rencontre (révolutionnaire) !
Entretien, par Clémentine Autain, Rémi Douat| 3 avril 2011
Alors que la vague qui secoue le monde arabe depuis des mois a remis le thème de la révolution au coeur du débat politique, Regards a réuni Olivier Besancenot (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche). Ils évoquent l’espoir soulevé par ce mouvement, les leçons à en tirer, leur propre rapport à la révolution, leurs divergences stratégiques... A lire dans le n°9 du mensuel et à voir tout de suite sur Regards.fr.
Entre le leader du Nouveau parti anticapitaliste et celui du Parti de Gauche, le face à face n’avait plus eu lieu depuis longtemps. Au coeur de leur discussion, tout d’abord, l’actualité du monde arabe qui n’en finit pas de faire des vagues :
Les deux responsables politiques reviennent aussi sur le pouvoir de la rue et sa capacité, ou non, à inverser la donne ; et débattent de la confiance que l’on peut avoir, ou non, dans les urnes pour produire du changement :
Cela ressemblerait à quoi aujourd’hui, une révolution en France ? Et comment y parvenir : par "le haut" ou par "le bas" ? Les deux hommes, qui se disent attachés au courant révolutionnaire, mettent tout sur la table : la place du peuple, la violence, la loi ...
Enfin, last but not least, Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot reviennent sur leur rapport aux institutions, au Parti socialiste... autant de sujets de désaccord qui, à un an de l’échéance présidentielle de 2012, font que le NPA et le Front de Gauche restent divisés :
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Mélenchon à la Réunion
Mélenchon, “l’invité” du PCR
Jean-Luc Mélenchon sera dans le département à la tête d’une délégation du Parti de gauche les 18 et 19 avril. Au cours de son séjour, le coprésident du Parti de gauche se penchera particulièrement sur les projets d’autonomie énergétique de l’île. Il abordera également les problématiques de l’octroi de mer et des négociations APE en cours au niveau européen. Il rencontrera enfin les dirigeants du PCR. La visite de Jean-Luc Mélenchon est coordonnée par Jean-Hugues Savigny et Pascal Basse, respectivement secrétaires des comités du Parti de gauche nord et sud.
Jean-Luc Mélenchon est arrivé à la Réunion Dimanche 17 Avril 2011 - 11:15 Julien Delarue]
Jean-Luc Mélenchon et une délégation du Parti de gauche sont arrivés ce matin à Saint-Denis, une visite de deux jours dans notre île. Adoubé par le Parti communiste français, Jean-Luc Mélenchon pourrait se présenter en tant que candidat officiel du PC et du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012.
Jean-Luc Mélenchon est arrivé ce matin à la Réunion dans le cadre d'une visite de deux jours. Il est accompagné par une délégation du Parti de gauche composée de François Delapierre, secrétaire national au programme, Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale à l’écologie, Céline Meneses, membre du Bureau national en charge des questions européennes, Charlotte Girard, responsable de la formation. Une visite coordonnée par Jean-Hugues Savigny et Pascal Basse, respectivement secrétaires des comités du Parti de Gauche Nord et Sud de la Réunion.
Jean-Luc Mélenchon se penchera particulièrement sur les projets d’autonomie énergétique de l’Ile, précurseurs de la planification écologique défendue par le Front de Gauche. Il abordera également les problématiques de l’octroi de mer et des négociations APE en cours au niveau européen. Il sera enfin l’occasion de rencontres avec les militants progressistes réunionnais.
Au programme de cette visite, une rencontre avec le syndicat CGTR Ports et Docks sur le thème de "La Réunion dans la mondialisation, libre-échange ou relocalisation", un déjeuner avec Roland Robert, président de l'Association des maires de la Réunion, une rencontre avec Paul Vergès au siège du PCR au Port.
Mardi, Jean-Luc Mélenchon sera dans le sud pour visiter une exploitation de canne, par la suite il rencontrera Philipper Berne et Elie Hoarau pour la présentation des projets d'énergie marine et de la barrière corallienne.
Le soir il tiendra un meeting à 18 heures au gymnase Dumesgnil à la Possession sur "la révolution citoyenne", puis avant de repartir pour Paris, il rencontrera les organisations du mouvement social à la Réunion.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Je reposte au bon endroit vu que ça a bugué :
QU’IL S’EN AILLE LUI AUSSI !
09 Avril 2011
Posted in Actualité des comités NPA31 - Tribune
Lisant le Monde à peu près tous les jours, je suis toujours intéressé par la chronique de Franck Nouchi. J’ y ai appris très récemment les liens d’ amitié très anciens de B.H.L. avec Sarkozy, mais enfin cela ne m’ a pas trop surpris. Par contre, j’ ai dû relire à deux fois sa chronique du 6 avril consacrée à ce détour d’ un couloir pour me convaincre qu’ il ne s’ agissait pas d’ un canular !
Non seulement on apprend que J.L.M. et Marine Le Pen se serrent cordialemernt la main, mais les propos échangés, surtout de la part de J.L.M. sont proprement surréalistes. Le pompom, c’ est lorsque, en réponse à M.L.P. qui se plaint de se « faire traiter de fasciste », J.L.M. ne trouve rien de mieux à dire que : « Je vous comprends, moi j’ en ai marre de me faire traiter de lepéniste .»
Visiblement, il n’ est même pas venu à l’ idée de J.L.M. de répondre à M.L.P. qu’ elle n’ avait qu’ à s’ en prendre à elle-même, à son père et à son parti. A moins de penser que pour J.L.M. le F.N. devienne fréquentable, même si ce n’ est que dans un couloir.
On me rétorquera que tout cela est exagéré, que cela ne vise qu’ à décrédibiliser la popularité de J.L.M., que si on croise un adversaire politique dans un couloir, on ne peut l’ ignorer, bref, trouver toutes les bonnes raisons qu’ on voudra, il n’ empêche. Rien n’ oblige personne, et encore moins J.L.M. à saluer et surtout à s’ attarder à discuter avec qui que ce soit dans un couloir de Radio-France ou ailleurs. Et encore moins avec nos pires ennemis politiques.
Pour notre part – et je parle aussi bien pour Eliane Assanelli et notre attaché de groupe Stéphane Borras – lors de notre mandat au conseil régional de Midi-Pyrénées de 1998 à 2004, nous avons non seulement évité tout contact avec les élus du FN, mais aussi avec les élus de droite en général et plus particulièrement ceux dont il était de notoriété publique qu’ ils avaient été favorables à accepter les voix du FN pour conserver la présidence de région : Aujoulat, Didier, Dounot-Sobraques, Marthe. Je me souviens avoir à de nombreuses reprises évité de prendre l’ ascenseur pour ne pas me trouver coincé avec des élus FN ou de cette droite.
Pour en revenir à J.L.M., comment ne pas faire le rapprochement avec le titre de son livre « Qu’ ils s’ en aillent tous! », référence explicite au mot d’ ordre des manifestants argentins au plus fort de la crise en décembre 2001/ janvier 2002. A cette époque, à part Zamora, aucun élu national argentin n’ aurait pu ou osé prendre la parole devant le peuple excédé par la corruption et l’ incurie de la classe politique. En reprenant ce mot d’ ordre, J.L.M. entend sans doute montrer qu’ il se situe en dehors des grands consensus entre les principales forces politiques du pays. Mais il ne suffit pas pour cela d’ être fort en gueule, de s’ en prendre aux médias et aux instituts de sondage,... et de déclarations politiques sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire. Par ce lamentable et misérable petit épisode, J.L.M. montre qu’ au fond, il n’ est pas si éloigné du monde qu’ il dénonce et que, s’ il persiste dans cette voie, je n’ aurai d’ autre envie que de dire : « qu’ il s’ en aille lui aussi! »
Lucien Sanchez
Conseiller régional Midi-Pyrénées LCR-100% à Gauche,1998-2004
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Parti de Gauche
Et on sait si à un moment ou un autre, même à des moments différents, Melenchon et Lepen fille ont bu un coup dans un même bistrot ? Ont fréquenté les mêmes magasins ?Duzgun a écrit:Je reposte au bon endroit vu que ça a bugué :QU’IL S’EN AILLE LUI AUSSI !
09 Avril 2011
Posted in Actualité des comités NPA31 - Tribune
Lisant le Monde à peu près tous les jours, je suis toujours intéressé par la chronique de Franck Nouchi. J’ y ai appris très récemment les liens d’ amitié très anciens de B.H.L. avec Sarkozy, mais enfin cela ne m’ a pas trop surpris. Par contre, j’ ai dû relire à deux fois sa chronique du 6 avril consacrée à ce détour d’ un couloir pour me convaincre qu’ il ne s’ agissait pas d’ un canular !
Non seulement on apprend que J.L.M. et Marine Le Pen se serrent cordialemernt la main, mais les propos échangés, surtout de la part de J.L.M. sont proprement surréalistes. Le pompom, c’ est lorsque, en réponse à M.L.P. qui se plaint de se « faire traiter de fasciste », J.L.M. ne trouve rien de mieux à dire que : « Je vous comprends, moi j’ en ai marre de me faire traiter de lepéniste .»
Visiblement, il n’ est même pas venu à l’ idée de J.L.M. de répondre à M.L.P. qu’ elle n’ avait qu’ à s’ en prendre à elle-même, à son père et à son parti. A moins de penser que pour J.L.M. le F.N. devienne fréquentable, même si ce n’ est que dans un couloir.
On me rétorquera que tout cela est exagéré, que cela ne vise qu’ à décrédibiliser la popularité de J.L.M., que si on croise un adversaire politique dans un couloir, on ne peut l’ ignorer, bref, trouver toutes les bonnes raisons qu’ on voudra, il n’ empêche. Rien n’ oblige personne, et encore moins J.L.M. à saluer et surtout à s’ attarder à discuter avec qui que ce soit dans un couloir de Radio-France ou ailleurs. Et encore moins avec nos pires ennemis politiques.
Pour notre part – et je parle aussi bien pour Eliane Assanelli et notre attaché de groupe Stéphane Borras – lors de notre mandat au conseil régional de Midi-Pyrénées de 1998 à 2004, nous avons non seulement évité tout contact avec les élus du FN, mais aussi avec les élus de droite en général et plus particulièrement ceux dont il était de notoriété publique qu’ ils avaient été favorables à accepter les voix du FN pour conserver la présidence de région : Aujoulat, Didier, Dounot-Sobraques, Marthe. Je me souviens avoir à de nombreuses reprises évité de prendre l’ ascenseur pour ne pas me trouver coincé avec des élus FN ou de cette droite.
Pour en revenir à J.L.M., comment ne pas faire le rapprochement avec le titre de son livre « Qu’ ils s’ en aillent tous! », référence explicite au mot d’ ordre des manifestants argentins au plus fort de la crise en décembre 2001/ janvier 2002. A cette époque, à part Zamora, aucun élu national argentin n’ aurait pu ou osé prendre la parole devant le peuple excédé par la corruption et l’ incurie de la classe politique. En reprenant ce mot d’ ordre, J.L.M. entend sans doute montrer qu’ il se situe en dehors des grands consensus entre les principales forces politiques du pays. Mais il ne suffit pas pour cela d’ être fort en gueule, de s’ en prendre aux médias et aux instituts de sondage,... et de déclarations politiques sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire. Par ce lamentable et misérable petit épisode, J.L.M. montre qu’ au fond, il n’ est pas si éloigné du monde qu’ il dénonce et que, s’ il persiste dans cette voie, je n’ aurai d’ autre envie que de dire : « qu’ il s’ en aille lui aussi! »
Lucien Sanchez
Conseiller régional Midi-Pyrénées LCR-100% à Gauche,1998-2004
Des articles comme celui de Sanchez ont le mérite de placer le débat à un niveau très élevé ... celui d'un tabouret de comptoir !
Invité- Invité
Re: Parti de Gauche
De quoi parles-tu???loriot2010 a écrit:Et on sait si à un moment ou un autre, même à des moments différents, Melenchon et Lepen fille ont bu un coup dans un même bistrot ?
La réalité est déjà suffisamment choquante pour ne pas avoir besoin d'en rajouter.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Parti de Gauche
Une boutade pour être dans les sens des analyses au raz du tabouret de comptoir de Lucien Sanchez.Duzgun a écrit:De quoi parles-tu???loriot2010 a écrit:Et on sait si à un moment ou un autre, même à des moments différents, Melenchon et Lepen fille ont bu un coup dans un même bistrot ?
La réalité est déjà suffisamment choquante pour ne pas avoir besoin d'en rajouter.
Le fait de serrer la main d'un ennemi avant de l'entreprendre au corps à corps n'a rien de répréhensible. Faudrait que le camarade Sanchez fasse un peu de négo dans les boites pour lui remettre les idées dans le bon sens et surtout le sens des priorités. Avant d'entamer des négos dans une boite, on commence par un tour de table et par se serrer la paluche, est-ce que ça augure quelque chose sur le combat qui va se dérouler ? En rien sinon qu'il s'agit d'un usage et rien d'autre !
Invité- Invité
Re: Parti de Gauche
Manifestement tu n'as pas regardé la vidéo et les relations cordiales de Mélenchon avec Le Pen et Dati, qui vont bien au delà du serrage de main (déjà inacceptable avec les fachos, voire les politicards de droite en général).
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Parti de Gauche
au delà des relations inter-personnelles on rentre là au cœur des divergences entre les réformistes institutionnalistes et les révolutionnaires.
Le révolutionnaire rentre dans l'état dans une arène qui n'est pas la sienne ou le contre-poids est le centre qui est à l'extérieur de ce morceau de l'appareil d'état
Le réformiste qui a caporalisé "l'extérieur" est dans l'état sans bouclier, soumis aux copinages divers qui lui fait perdre pied par rapport aux forces sous-jacentes et leur extrème violence.
Effectivement la vidéo est à prendre en entier y compris les amabilités de connivence avec Dati quelques mètres plus loin.
Dans l'univers et les couloirs du pouvoir de la bourgeoisie le révolutionnaire n'a d'autre appui que ce qui existe à l'extérieur de ces zoos remplis de prédateurs. Le politicien réformiste lui estime que c'est son terrain de jeu central.
La structuration du PG derrière son chef, sans démocratie constatée et usitée, fait craindre que ce parti soit totalement soumis à un politicien sans frein et contrepoids.
La relation à l'état, la comprehension des processus qui ont retourné TOUS les partis qui ont fait de l'incrustation et la conquête des institutions le terrain de jeu principal, pour en faire des descentes de lit du capitalisme.
Partis casser la baraque dans les institutions, pour changer le monde, ou au moins l'améliorer, ce sont les institutions qui les ont au contraire changés et retournés.
Là nous avons un moment de vécu, bien saignant, des relations de connivence dans l'appareil institutionnel qui, avec des salaires bien garnis, font rendre plus proches des Datis et des Le Pen plutôt que les forces vives des travailleurs.
Un parti devrait servir aussi à faire contre-poids et soumettre ses élus à son orientation. Là c'est difficile quand c'est le parti qui est soumis à quelqu'un qui vit par et dans les institutions.
Le révolutionnaire rentre dans l'état dans une arène qui n'est pas la sienne ou le contre-poids est le centre qui est à l'extérieur de ce morceau de l'appareil d'état
Le réformiste qui a caporalisé "l'extérieur" est dans l'état sans bouclier, soumis aux copinages divers qui lui fait perdre pied par rapport aux forces sous-jacentes et leur extrème violence.
Effectivement la vidéo est à prendre en entier y compris les amabilités de connivence avec Dati quelques mètres plus loin.
Dans l'univers et les couloirs du pouvoir de la bourgeoisie le révolutionnaire n'a d'autre appui que ce qui existe à l'extérieur de ces zoos remplis de prédateurs. Le politicien réformiste lui estime que c'est son terrain de jeu central.
La structuration du PG derrière son chef, sans démocratie constatée et usitée, fait craindre que ce parti soit totalement soumis à un politicien sans frein et contrepoids.
La relation à l'état, la comprehension des processus qui ont retourné TOUS les partis qui ont fait de l'incrustation et la conquête des institutions le terrain de jeu principal, pour en faire des descentes de lit du capitalisme.
Partis casser la baraque dans les institutions, pour changer le monde, ou au moins l'améliorer, ce sont les institutions qui les ont au contraire changés et retournés.
Là nous avons un moment de vécu, bien saignant, des relations de connivence dans l'appareil institutionnel qui, avec des salaires bien garnis, font rendre plus proches des Datis et des Le Pen plutôt que les forces vives des travailleurs.
Un parti devrait servir aussi à faire contre-poids et soumettre ses élus à son orientation. Là c'est difficile quand c'est le parti qui est soumis à quelqu'un qui vit par et dans les institutions.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti de Gauche
Copas a écrit:
Un parti devrait servir aussi à faire contre-poids et soumettre ses élus à son orientation. Là c'est difficile quand c'est le parti qui est soumis à quelqu'un qui vit par et dans les institutions.
Là est un des nombreux problèmes: c'est le Parti de Mélenchon, et avant tout de ses ambitions...
Avez vous vus protestations de comités du PG ?
Ou d'individus du PG, dont les parents ont été déportés ou exterminés par les nazis ?
Pas moi, mais j'espère me tromper.
Là aussi, une plaie commune, l'unanimité bureaucratique.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
[quote="Roseau"]
Alors là, on ne connait pas le même PG. Autant, c'est clairement une orga bureaucratique, autant ça a quand même plus un côté auberge espagnole qu'unanimisme. C'est un parti, pas bien grand mais sacrément hétéroclite (ça vous en rappelle un autre?), la différence c'est qu'au final c'est la direction qui cause et que la direction est acquise à JLM et sa ligne.Copas a écrit:
Là aussi, une plaie commune, l'unanimité bureaucratique.
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Parti de Gauche
Le côté auberge espagnole à ses limites quand même car il y a eu des purges dans des régions... Bref c'est très loin du NPA quand même...
C'est la direction qui décide et écrit les détails des scripts ...
Ensuite ce n'est pas tant la personnalité de Mélenchon qui pose problème mais c'est qu'il existe par et dans l'appareil institutionnel de l'état et c'est lui qui dirige sans conteste le PG.
Il y a là un grave danger que même le PCF d'une époque ne connaissait pas . C'était le parti qui a contrôlé longtemps les élus, jusqu'à ce que lentement l'osmose se fasse entre bureaucratie du parti et postes dans les institutions. A partir de cette deuxième phase plus rien n'arrêtait la dérive du PC.
Mais là, pour le PG on part d'une situation très dégradée d'emblée.
100% des partis dans le passé qui sont partis de ce point (totalement contrôlé par une personne qui vit dans et par les institutions, sans aucun contrôle dans l'autre sens) ont sombré dans l'ordre bourgeois.
J'espère que là la situation infirmera cette triste réalité mais objectivement c'est très douteux.
Les membres du PG venus là pour découvrir enfin une avancée face au capital doivent de toute urgence trouver les mécanismes qui permettent de controler l'électron mis en orbite, qui leur donne des ordres.
Par ailleurs, une partie de ceux qui ont rejoint le PG l'ont fait sur une trajectoire réformiste et institutionnaliste, ils ne seront pas des alliés pour le contrôle démocratique du parti , mais bien au contraire des gens dérivant vite vers l'envie de postes dans les institutions.
Tout cela à une histoire , c'est toute l'histoire du XXeme siècle dans les états à démocratie limitée (les états capitalistes dits démocratiques) ... On peut penser et espérer passer entre les gouttes de l'orage mais dans les faits ça ne s'est jamais produit : tous les partis , partis changer les institutions du dedans ont été changé par celles-ci.
La 5eme république du coup d'état permanent devait être déconstruite, les pouvoirs exorbitants du président démantelés, et finalement l'homme que Melenchon admire tant se coula dans ces institutions monarchiques à la vitesse de l'éclair.
Le sujet est donc en dehors de tout cela. Et toute la stratégie à développer, du moins 99% de celle-ci, doit chercher à construire des institutions populaires concurrentes, seules capables de conter-balancer un appareil d'état taillé et fait pour servir la bourgeoisie qu'elles qu'en soient les locataires.
Ces institutions populaires concurrentes sont le mouvement social, ses organisations, syndicats et comités, partis de travailleurs qui existent autrement que par leur incrustation dans les institutions, qui mènent des politiques autonomes sur leurs objectifs et quand ils envoient des gens dans les institutions du système, les contrôlent étroitement .
L'incident des propos mielleux et sucrés de Mélenchon avec une facho et une politicienne de droite permet d'aborder cette question afin de voir combien il y a là un très gros problème dont on ne se ressource qu'en essayant de développer un sujet de masse organisé extra-parlementaire.
C'est ce dernier sujet qui a fait TOUTES les très grandes conquêtes sociales et démocratiques.
C'est le fossé entre les révolutionnaires et les réformistes institutionnalistes .
Parler de gauche radicale est une billevesée gentillette
C'est la direction qui décide et écrit les détails des scripts ...
Ensuite ce n'est pas tant la personnalité de Mélenchon qui pose problème mais c'est qu'il existe par et dans l'appareil institutionnel de l'état et c'est lui qui dirige sans conteste le PG.
Il y a là un grave danger que même le PCF d'une époque ne connaissait pas . C'était le parti qui a contrôlé longtemps les élus, jusqu'à ce que lentement l'osmose se fasse entre bureaucratie du parti et postes dans les institutions. A partir de cette deuxième phase plus rien n'arrêtait la dérive du PC.
Mais là, pour le PG on part d'une situation très dégradée d'emblée.
100% des partis dans le passé qui sont partis de ce point (totalement contrôlé par une personne qui vit dans et par les institutions, sans aucun contrôle dans l'autre sens) ont sombré dans l'ordre bourgeois.
J'espère que là la situation infirmera cette triste réalité mais objectivement c'est très douteux.
Les membres du PG venus là pour découvrir enfin une avancée face au capital doivent de toute urgence trouver les mécanismes qui permettent de controler l'électron mis en orbite, qui leur donne des ordres.
Par ailleurs, une partie de ceux qui ont rejoint le PG l'ont fait sur une trajectoire réformiste et institutionnaliste, ils ne seront pas des alliés pour le contrôle démocratique du parti , mais bien au contraire des gens dérivant vite vers l'envie de postes dans les institutions.
Tout cela à une histoire , c'est toute l'histoire du XXeme siècle dans les états à démocratie limitée (les états capitalistes dits démocratiques) ... On peut penser et espérer passer entre les gouttes de l'orage mais dans les faits ça ne s'est jamais produit : tous les partis , partis changer les institutions du dedans ont été changé par celles-ci.
La 5eme république du coup d'état permanent devait être déconstruite, les pouvoirs exorbitants du président démantelés, et finalement l'homme que Melenchon admire tant se coula dans ces institutions monarchiques à la vitesse de l'éclair.
Le sujet est donc en dehors de tout cela. Et toute la stratégie à développer, du moins 99% de celle-ci, doit chercher à construire des institutions populaires concurrentes, seules capables de conter-balancer un appareil d'état taillé et fait pour servir la bourgeoisie qu'elles qu'en soient les locataires.
Ces institutions populaires concurrentes sont le mouvement social, ses organisations, syndicats et comités, partis de travailleurs qui existent autrement que par leur incrustation dans les institutions, qui mènent des politiques autonomes sur leurs objectifs et quand ils envoient des gens dans les institutions du système, les contrôlent étroitement .
L'incident des propos mielleux et sucrés de Mélenchon avec une facho et une politicienne de droite permet d'aborder cette question afin de voir combien il y a là un très gros problème dont on ne se ressource qu'en essayant de développer un sujet de masse organisé extra-parlementaire.
C'est ce dernier sujet qui a fait TOUTES les très grandes conquêtes sociales et démocratiques.
C'est le fossé entre les révolutionnaires et les réformistes institutionnalistes .
Parler de gauche radicale est une billevesée gentillette
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti de Gauche
De toute façon, la manière même dont fonctionne le PG, fait que seule la direction et en particulier Mélenchon décident pour l'ensemble de ce parti. Un militant PG m'a expliqué qu'il y a autant de "comités locaux" que de circonscriptions électorales. Le fonctionnement du PG est entièrement tourné vers les institutions telles qu'elles fonctionnent aujourd'hui. Il m'a aussi expliqué que quoique décident ces fameux comités ou cercles de base, au final, c'est la direction et donc Mélenchon, par le biais d'un secrétariat national, qui a le dernier mot. Drôle de démocratie interne que celle du PG. Résultat, lors des dernières cantonales, certains comités PG chez moi ont été plus ou moins contraints de participer au Front de gauche avec le PC, alors qu'ils ne le souhaitaient pas. Apparemment c'était la condition sine qua non pour que la direction du PC fasse savoir quelques jours après le second tour qu'elle soutenait Mélenchon. Il y a des départs du PG depuis quelques mois ou semaines. Des militants sincères partent car ils se rendent bien compte que quelles que soient les décisions prises à la base, Mélenchon a toujours le dernier mot. Les directions locales lui sont acquises, il a fait en sorte qu'elles lui soient acquises, pour pouvoir atteindre son seul et unique but, être LE candidat. Le PC croit pouvoir s'en sortir en le laissant faire pour les présidentielles, persuadé qu'ils pourront râfler la mise au moment des législatives, en ayant des candidats PC de manière majoritaire pour le FdG. C'est mal connaître l'animal politique qu'est Mélenchon qui, en fonction de son score aux présidentielles, réclamera la part du lion en terme de candidats députés.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Parti de Gauche
Mélenchon ou le blues discret du PCF
Le grand débat sur l’identité communiste a commencé…
Publié le 18 avril 2011 à 13h01 dans Politique
photo : Audrey AK
Jean-Luc Mélenchon candidat ? Rien n’est joué, en tout cas pour le Front de Gauche. Il convient, avant de poursuivre, de donner quelques précisions terminologiques. En effet, si la personne de Mélenchon, avec son mélange de faconde et d’énergie de tribun de la plèbe, est très présente médiatiquement, les forces politiques qui le soutiennent et la façon dont elles sont organisées sont finalement très mal connues. Et pour cause : le silence le plus total règne sur cette question et même le ministère de l’Intérieur qui, le soir du premier tour des élections cantonales n’a pas jugé bon de donner en tant que tel le score du Front de Gauche, le noyant dans celui du PCF, de l’extrême gauche et même des divers gauche.
On peut penser que ce flou artistique arrangeait tout le monde. Le Front de Gauche a en effet représenté ce jour-là 9% des suffrages exprimés. Après avoir, à la surprise générale et notamment celle d’Arlette Chabot qui avait quand même beaucoup fait la publicité de Besancenot, devancé le NPA avec près de 7% des voix lors des élections européennes de 2009 et réédité l’exploit l’année suivante lors des régionales avec des pointes à 11% dans le Nord-Pas de Calais, 14,5% en Auvergne et 20% dans le Limousin, voilà que ce damné FDG s’affirmait comme la deuxième force de gauche. Les premiers mécontents étaient évidemment les écologistes qui prétendaient à ce statut au point de ne pas avoir hésité à maintenir leurs candidats dans certains cantons contre le candidat FDG. Le PS ne voit pas non plus d’un très bon œil ce retour d’une autre gauche, de rupture et de combat, qui l’obligerait à se gauchir pour passer des alliances alors qu’il ne rêve que de partenariats privilégiés avec les Verts et le Centre, tellement plus fréquentables. Même chose pour la droite droitisée et pour Marine Le Pen qui craignent que certains réussissent à mobiliser un électorat populaire sur un discours très social sans surenchère sur la sécurité, l’immigration et les dangers de l’islam intégriste.
Seulement, pour l’instant Jean-Luc Mélenchon n’est pas (encore) le candidat officiel choisi par le Front de Gauche pour porter « un programme partagé » actuellement en cours d’élaboration. Il a simplement été désigné comme candidat à l’élection présidentielle par sa jeune formation, le Parti de Gauche(PG). Le Parti de Gauche est né début 2009, sous l’impulsion du sénateur de l’Essonne et du député socialiste du Nord Marc Dolez. Il ajoute à une vision antilibérale sur le plan économique une forte sensibilité écologique et sociale, incarnée par exemple par le ralliement de Martine Billard, députée qui a quitté les Verts pour rejoindre Mélenchon.
Le Parti de Gauche, avec ses 8000 militants, n’est qu’une des composantes du Front de Gauche qui n’est pas une formation politique en tant que telle (on ne peut pas y adhérer directement, par exemple) mais une alliance électorale. Celle-ci comporte principalement deux autres forces. « Gauche Unitaire » est dirigée par Christian Picquet, ancien du NPA qui ne supporte plus, comme un certain nombre de militants, l’enfermement sociétaliste de la formation trotskyste et surtout son refus à priori de toute forme de participation ou de soutien à des gouvernements socialistes, même pour y établir un rapport de force afin de peser sur certaines décisions. Gauche unitaire revendique un petit millier de militants.
L’autre composante du Front de Gauche, c’est bien entendu le PCF et ses beaux restes : 120 000 adhérents, 13 députés, 20 sénateurs, 2 députés européens, 2 Conseils généraux, de nombreuses mairies et plus de 10000 élus locaux. Autant dire le gros de la troupe, avec la force militante la plus présente sur le terrain et les infrastructures qui vont avec.
Il faudrait compter également nombre de petits groupes alternatifs, écologistes aussi rouges que verts ou des dissidences diverses du PCF qui font d’ailleurs craindre, comme l’a une fois dit le député PCF Alain Bocquet qu’ « un rassemblement de petits finisse par un petit rassemblement. »
Il y a donc une distorsion, et un peu plus que ça, entre le poids médiatique de Jean-Luc Mélenchon et son poids politique réel au sein du Front de Gauche. En effet, même s’il a reçu pour sa candidature le soutien de « Gauche Unitaire », rien n’est fait tant que le PCF ne s’est pas prononcé. Et c’est là que le bât risque de blesser. Certes, Pierre Laurent, secrétaire national, a bien reconnu lors du dernier Conseil National que la candidature Mélenchon était « la plus susceptible de nous permettre de franchir un cap dans nos objectifs ». Traduit en langage non-initié, cela veut dire faire un score à deux chiffres aux présidentielles qui rendra ce courant indispensable pour le candidat socialiste quel qu’il soit dans la perspective du second tour. Et qui permettra dans la foulée de négocier 80% des candidatures dans la perspective des élections législatives qui suivront.
Seulement, lors de ce Conseil National du PCF qui s’est tenu les 8 et 9 avril, une résolution actant la stratégie de Front de Gauche a été adoptée par 87 voix contre 30 et 9 abstentions. Rien de catastrophique apparemment mais pour qui sait lire, cela traduit de vrais clivages. Comme les communistes refusent avec raison de jouer la farce de primaires à la socialiste, faussement démocratiques et vraiment démagogiques, qui réduisent à rien la fonction militante, les adhérents du PCF voteront pour désigner leur candidat les 16, 17 et 18 juin. Or, rien n’indique avec certitude une victoire de Mélenchon. Il existe en effet trois autres prétendants. Le député André Chassaigne qui a fait un excellent score en Auvergne et commence à être un peu connu du public grâce à sa fibre « terroir » à la Duclos, estime qu’un communiste porterait mieux la stratégie du Front (de gauche). Mais surtout, deux candidatures « identitaires » refusent cette stratégie qu’elles voient comme une manœuvre destinée à ramener le PCF dans les ornières du programme commun ou de la gauche plurielle : celle, relativement anecdotique, Emmanuel Dang Trang, secrétaire la section du XVème arrondissent de Paris et celle d’André Gerin, le député du Rhône, maire de Vénissieux jusqu’en 2009. André Gerin, dont la devise est « J’aime le rouge dans le respect du blanc et du bleu », est le communiste adoré par la droite depuis ses prises de positions très fermes sur la burqa et la sécurité (il a même co-signé un livre sur la question avec… Eric Raoult.
La partie n’est donc pas gagnée pour Mélenchon. Ça tiraille dur, et pas seulement, comme on pourrait le croire chez les vieux militants du Pas de Calais. Dans nombre de fédérations, les jeunes communistes craignent la dissolution de l’identité communiste. L’ironie de l’affaire, c’est que les pro et anti « Méluche » poursuivent le même objectif : la survie du PCF.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti de Gauche
Comme d'hab, dans ce canard campagne permanent du réformisme, le mensonge le dispute l'enfumage pour faire croire que tout n'est pas ficelé par les directions...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Video gag: "Paul Vergès est mon maître à penser..."
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article116284#forum440848
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti de Gauche
J'ai parfois l'impression que tu adores t'écouter écrire ! Te prétends-tu révolutionnaire ? Qu'as-tu fait dans ta vie pour mériter ce passeport ? Des tonnes d'intervention sur ce forum ?Copas a écrit:au delà des relations inter-personnelles on rentre là au cœur des divergences entre les réformistes institutionnalistes et les révolutionnaires.
Le révolutionnaire rentre dans l'état dans une arène qui n'est pas la sienne ou le contre-poids est le centre qui est à l'extérieur de ce morceau de l'appareil d'état
Le réformiste qui a caporalisé "l'extérieur" est dans l'état sans bouclier, soumis aux copinages divers qui lui fait perdre pied par rapport aux forces sous-jacentes et leur extrème violence.
Personnellement, je ne m'estime pas révolutionnaire mais un militant communiste besogneux qui fait son job du mieux qu'il peut pour aider sa classe notamment au quotidien dans sa boite.
Le Jour J on pourra faire effectivement un tri entre révolutionnaire et "réformistes institutionnalistes" en attendant inutile de lancer à la volée des "révolutionnaires" et des "réformistes institutionnalistes" à tout bout de champ, envers et contre tous !
Invité- Invité
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