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Message  nico37 Sam 7 Jan - 3:27

2012 : Le FDG et la Confédération paysanne discutent des priorités pour l'agriculture

Les responsables du Front de gauche de l’agriculture ont rencontré les dirigeants de la Confédération paysanne afin d’échanger dans la perspective des prochaines échéances électorales.

Au terme de cette rencontre, les deux organisations se sont accordées sur les priorités qu’un gouvernement de gauche devra poursuivre au cours de ses premiers mois aux responsabilités :

- Garantir des prix stables et rémunérateurs aux producteurs, sur la base notamment de la proposition de loi Chassaigne déposée le 1er décembre à l’Assemblée nationale par les élus du Front de gauche,

- Mettre en place de la représentativité syndicale à la proportionnelle au sein des différentes instances de décision, avant les élections professionnelles de janvier 2013,

- Favoriser l’accès au foncier en stoppant la concentration des exploitations. Instauration d’une surface maximale d’exploitation, dans le cadre de l’objectif qui vise à re-créer 300 000 emplois agricoles,

- Mettre fin au scandale du sous-statut social au sein du monde agricole, par la revalorisation des retraites à 1 000 euros, et la suppression du statut de « cotisant solidaire ».

Au cours des prochaines semaines, le Front de gauche rencontrera les organisations professionnelles agricoles et les associations pour échanger sur ses propositions, sur la base de son Appel lancé aux personnalités et citoyens concernés par la promotion d’une agriculture paysanne, écologique et relocalisée.

Pour le Front de gauche, Parti communiste français

Paris, le 6 janvier 2012.

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Message  Roseau Mer 15 Fév - 3:57

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Message  Vals Mer 15 Fév - 4:09

Ce dessin et ses commentaires sont particulièrement cons.....
Bon, disons que c'est l'hiver et que ça n'aide pas....!
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Message  chejuanito Mer 15 Fév - 12:34

Mais puisqu'on vous dit que le PG est unitaire!
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Message  Roseau Mer 15 Fév - 14:19

chejuanito a écrit:Mais puisqu'on vous dit que le PG est unitaire!

Quimper fouettard vienne sauver cette mauvaise cuisine !

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Message  panchoa Dim 5 Aoû - 19:00

De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar. vu bellaciao
de : Antoine (Montpellier)
dimanche 5 août 2012 - 17h34


Alors que les feux de l’actualité se portent sur la frénésie sportive du côté de Londres en mettant sous l’éteignoir les dernières braises du débat électoral, voilà Raoul-Marc Jennar qui nous ramène, en retour de flamme politique, son De l’engagement. Les raisons d’une adhésion. Rien à redire sur le choix en lui-même d’adhérer à un parti, en l’occurrence, le Parti de Gauche (PG), choix qui se donne à lire à partir d’ un grand saut dans le temps puisque sont convoqués, pour donner du corps (et de l’esprit) au plaidoyer pro domo jennarien, rien moins que Socrate, Antigone, Démosthène, Cincinnatus ou encore Cicéron pour arriver à Jean-Luc Mélenchon en passant par les philosophes des Lumières, Jaurès et Gandhi (et quelques autres).

Il se trouve cependant que ce beau parcours personnel-citoyen où Raoul-Marc se nourrit de tant d’illustres penseurs, parfois acteurs, politiques au sens le plus large du mot, perd de l’altitude sur la fin pour finir par se crasher sur un postulat assez sidérant sur la nature démocratique du parti qu’il vient de rejoindre. Par association d’idées plus que par une argumentation claire posant son sujet, Raoul-Marc Jennar crédite le parti de Jean-Luc Mélenchon de répondre à son voeu de " servir la cause du [socialisme démocratique et de l’écologie] au sein d’un parti ouvert et démocratique, qui [...] entend se dépasser en permanence dans l’ouverture aux défis nouveaux et à celles et ceux qui en sont les pionniers" ! Le PG est ce "parti ouvert et démocratique", qui plus est, en dépassement permanent de lui-même vers plus de démocratie !

Disons-le tout net, Raoul-Marc Jennar prend des vessies pour des lanternes et ses lecteurs pour des imbéciles ! Reportons-nous un instant à ce qu’écrivent Lilian Alemagna et Stéphane Alliès dans leur ouvrage consacré à Jean-Luc Mélenchon, Mélenchon plébéien (Robert Laffont) et dont nous donnons ces quelques extraits traitant du sujet qui nous occupe :

"Pour la bonne marche du parti [le PG], tout est ultracentralisé. Plutôt raccord avec la vision républicaine et jacobine défendue par Mélenchon. Toute opposition radicale à la ligne tracée par la direction, donc initiée par Jean-Luc Mélenchon ou François Delapierre - "docteur en mélenchonisme", comme le qualifie le président du PG -, est priée de rester en dehors des instances de décision du parti. "Pas de fraction", dit Mélenchon. Pas de courants et pas d’opposition interne. Ainsi, dans les statuts adoptés au congrès du Mans en novembre 2010, il est dit que "la plateforme adoptée majoritairement par le conseil national est envoyée aux adhérent-es avec les plateformes alternatives qui obtiennent au moins un seuil de 20% des voix du conseil national". Autrement dit : aucun texte concurrent à celui de la direction ne peut concourir ou même être discuté lors d’un congrès s’il n’a pas reçu au préalable le soutien d’au moins 1/5 des responsables nationaux du parti ! Et comme les décisions du conseil national se prennent régulièrement à l’unanimité, apporter une parole différente au PG est compliqué... Si une telle mesure avait été appliquée au PS, jamais Mélenchon n’aurait pu présenter de motions dont les succès relatifs ont contribué à son ascension politique. Mieux, lui-même avait dénoncé en 2008 le projet au PS d’un seuil de représentation passant de 5 à 10%... "C’est cadenassage !" s’écriait-il alors.

Le président du PG ne veut rien qui puisse le gêner dans son avancée vers la reconstruction de l’"autre gauche" et sa candidature à la présidentielle. Dès qu’un dirigeant s’écarte de la ligne du chef et de ses lieutenants, il est marginalisé. Claude Debons a quitté le PG en juillet 2011. Jacques Rigaudiat n’est plus du tout actif. Marc Dolez reste en retrait, se contentant d’une stature de "sage". [...] L’économiste Christophe Ramaux, coordonnateur de la commission économique du PG, a lui aussi démissionné le 12 janvier 2011. Dans sa lettre d’explication, ce maître de conférences à Paris-I critique une formation politique qui "fonctionne comme un petit groupe "discipliné", qui a peur des débats, de l’expression de divergences. [...] Le résultat est là : un turnover étonnant avec beaucoup d’adhésions (le "menu" est effectivement alléchant), mais aussi beaucoup de démissions souvent résignées et silencieuses". [...] Verrouillage dans les statuts, maque de transparence... [...] "Il [Mélenchon] n’est pas loin de la ligne de l’OCI, observe en connaisseur, l’historien et ancien bras droit de Lambert [dirigeant historique de l’OCI] Benjamin Stora. Il faut qu’il contrôle tout, tout le temps, tout le monde... [...] Il a réussi à faire ce que voulait faire Lambert : une petite secte avec une façade ouverte !"

Voilà qui pourrait aider à rester dans le réel, loin des mystifications et mythologies sur la démocratie qui sont la plaie de la gauche, y compris celle qui se dit "l’autre gauche". Voilà qui pourrait aider à garder le cap d’une critique nécessaire du PG mais aussi du Front de gauche dont les contradictions et tensions internes ne peuvent cacher qu’il est un projet de captation et de détournement verrouillés de la radicalité contestataire, sociale et politique, au profit d’une aléatoire recomposition institutionnelle de la gauche. Avec toujours le PS en point de mire, que l’on s’allie (dans les collectivités locales) ou, provisoirement, pas (au gouvernement) avec lui, qu’on le houspille (Hollandréou) ou qu’on le câline ("nous sommes dans la majorité de gauche"). L’absence de démocratie dans le fonctionnement d’appareils du PG, mais aussi du FdG, a à voir avec ce projet tournant en boucle plus ou moins distendue suivant les opportunités autour du PS. Et les ficelles socratico-cicéroniennes de Raoul-Marc Jennar sont décidément trop grosses pour nous faire avaler sa pilule démocratico-mélenchoniste...

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Message  nico37 Jeu 9 Aoû - 0:52

Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon  : deux visions de l’Europe

Tandis que l’ex-candidate EELV à la présidentielle croit à une évolution positive des institutions existantes, le leader du Front de gauche estime que seule une rébellion des peuples permettra d’en finir avec l’Europe néolibérale.

Article paru dans Politis n° 1213

L’Europe divise la gauche française. Si le caractère néolibéral de l’Union européenne n’est guère contesté, l’attitude à adopter fait débat. Pour aller au-delà de l’actualité et s’interroger sur la nature même de cette Europe, nous avons posé à quelques jours d’intervalle les mêmes questions à deux ex-candidats

(...)

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Message  nico37 Sam 11 Aoû - 22:56

Mélenchon porte plainte contre Copé, NKM et Juppé 26/07

La plainte pour diffamation a été déposée au tribunal de Paris ce jeudi suite aux déclarations des trois ténors de l'UMP qui disaient Jean-Luc Mélenchon complaisant avec l'antisémitisme.

Jean-Luc Mélenchon annoncait le 14 juin son intention de porter plainte pour diffamation.

L'ex-candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, vient de porter plainte contre trois ténors de l'UMP pour diffamation. Annoncée dès la mi-juin, la plainte a été déposée ce jeudi avec constitution de partie civile.

Mélenchon reproche à Nathalie Kosciusco-Morizet, Alain Juppé et Jean-François Copé d'avoir déclaré entre le 11 et 13 juin 2012 qu'il était complaisant avec l'antisémitisme. Les responsables UMP ciblaient notamment sa supposée proximité avec le compositeur grec Mikis Theodorakis, coupable de propos nauséabonds sur le "lobby juif".

L'affaire est désormais entre les mains du tribunal de Paris.

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Message  nico37 Dim 12 Aoû - 11:12


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Parti de Gauche - Page 28 Empty Guide Miche en long de la cuisine bourgeoise (suit

Message  Roseau Dim 12 Aoû - 12:01

Les députés FdG, qui se considèrent dans la majorité de « gauche »,
ont voté le collectif budgétaire de Hollande...
Embarassé, Coquerel trouve une excuse :
« le groupe FdG au parlement a aussi son autonomie ».
On nage, comme toujours avec les mêmes réformistes, en plein parlementarisme bourgeois !
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Message  nico37 Mar 14 Aoû - 1:29

Une banque publique européenne à conquérir Gaël De Santis

Le Parti de la gauche européenne, qui tenait ce week-end son université d’été en Grèce, fera campagne dès septembre pour une banque publique européenne afin d’émanciper les États des marchés. Objectif : collecter un million de signatures. Une initiative en lien avec la lutte contre le traité fiscal.

Portaria (Grèce), envoyé spécial. Comment occuper le terrain de l’alternative ? « Avec une bataille européenne », répond le Parti de la gauche européenne (PGE) qui tenait son université, cette fin de semaine, à Portaria en Grèce. Entre deux ateliers, verres d’ouzo ou plongeons dans la piscine, certains des 400 militants, venus d’une vingtaine de pays de l’Union européenne (UE), ont planché sur la proposition d’initiative citoyenne européenne. L’ambition n’est rien de moins que de récolter un million de signatures dans toute l’Union pour la création d’une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire.

Objectif : remettre en cause un type de construction européenne. « Il faut mettre fin à une anomalie, dénonce le président du PGE, Pierre Laurent. L’UE a cette particularité qu’elle a poussé avec un tel zèle la protection des marchés qu’elle a mis la Banque centrale européenne (BCE) à l’abri de tout contrôle démocratique. » La campagne sera donc un moyen de mettre en cause le fait que la BCE ne peut prêter directement aux États.

La banque publique européenne serait financée par une taxe sur toutes les transactions financières, par le budget européen et par la BCE. Cette dernière pourrait créer de la monnaie. Du fait des traités européens, elle n’en fait profiter aujourd’hui que les banques privées. Si elle leur prête actuellement à 0,75 %, ces dernières s’engraissent en prêtant à leur tour aux États à des taux bien plus élevés. Compagnies d’assurances et fonds d’investissement placent également leur argent dans les bons du Trésor.

Un des buts majeurs : financer la dette à des taux très bas

Une banque publique pourrait financer la dette à des taux très bas. Si elle en avait bénéficié au début de la crise, la Grèce n’aurait pas vu sa dette bondir de 120 % à 165 %. Les prêts de cette banque seront soumis à critères. Les investissements devront servir à la « création d’emploi, au développement des services publics et à résorber les déséquilibres » entre les pays. En un mot, œuvrer au « développement social », selon Alexis Tsipras, leader de Syriza.

C’est un « pas stratégique dans notre plan stratégique. Cette banque pourrait contribuer à financer un plan d’investissement en Grèce », résume Stelios Pappas, membre du comité central de Synaspismos, principale formation de Syriza. De plus, non conditionnés à un plan d’austérité, ces prêts permettraient de ne pas diminuer les salaires des fonctionnaires. « Ainsi, on peut avoir une relance de l’économie par la consommation », explique Stelios Pappas. Troisième argument pour le dirigeant grec : la solidarité entre les peuples, un moyen de lutter contre le nationalisme.

Députée de Valence pour la Gauche unie, Marina Albiol y voit un moyen d’investir « dans l’éducation, la santé, le bien-être social », au contraire « des coupes imposées par la troïka ». De plus, en Espagne, comme dans d’autres pays, cette campagne participera de la bataille des partis membres du PGE pour une banque publique nationale.

La Commission européenne doit valider la procédure d’initiative citoyenne avant le 7 septembre. Selon ses règles, si, un an plus tard, le cap du million de signataires est franchi, la Commission devra transformer cette demande en « acte juridique », ou justifier son refus.

Hasard du calendrier, en France, l’initiative débutera au même moment que la campagne pour obtenir un référendum sur le très « austéritaire » traité fiscal que François Hollande aimerait voir ratifié avant la fin septembre. « Il faudra donc lier les deux », anticipe Pierre Laurent. Cette bataille ne sera pas que celle des partis membres du PGE. Illustration de cette volonté, le comité initiateur est composé de citoyens dont  : Pierre Laurent, Alexis Tsipras, mais aussi de l’écrivaine espagnole Marta Sanz, le secrétaire des métallurgistes wallons Nico Cue ou le syndicaliste allemand Heinz Bierbaum. D’autres contacts sont déjà pris.

Anecdote : lors d’un atelier étayant l’initiative, une touriste prend la parole. « J’ai vu par hasard ce séminaire. Je ne suis pas membre de Syriza, mais je suis prête à collecter des signatures. » Pour la première fois, la bataille sera menée simultanément par des militants de différents pays européens. Autre nouveauté : ce sera une lutte « non contre, mais pour un projet », se réjouit un participant.

Initiative citoyenne européenne

L’initiative citoyenne européenne (ICE) est une disposition du traité de Lisbonne qui permet à un comité de sept citoyens de faire une proposition d’acte juridique. Ils doivent pour cela recueillir, en un an, au moins un million de signatures dans sept pays par voie de formulaires ou d’Internet. Si l’objectif est atteint, la Commission est contrainte de le traduire en acte juridique ou d’expliquer pourquoi elle le refuse. Il faut un nombre minimal de signatures dans ces sept pays. Le plancher français est de 55 500 noms.

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Message  nico37 Mer 15 Aoû - 0:42

Quand Mélenchon est devenu le benjamin du Sénat Sophie de Ravinel 13/08

LEUR PREMIÈRE CAMPAGNE - Le candidat du Front de gauche à la présidentielle est devenu sénateur en 1986, avec l'ambition affichée de secouer la Haute Assemblée et de ne pas renoncer à sa liberté de parole.

« Je suis pourri d'ambition, et ce mandat, je l'ai voulu pour faire enfin de la politique sur des thèmes aigus, qui demandent du temps et de la durée. Le débat politique a besoin de gens comme moi. » Jean-Luc Mélenchon a 35 ans lorsqu'il prononce ces propos provocateurs, rapportés le 30 septembre 1986 par Libération. Deux jours plus tôt, il a été élu sénateur, le plus jeune de France. Quelques semaines plus tôt, lorsque l'ancien trotskiste version lambertiste devenu socialiste se lance dans sa campagne, l'objectif se résume clairement à ce qu'il confie à son ami Christian Abriel - selon les auteurs de Mélenchon le plébéien (Robert Laffont): mettre la main sur « une gâche en or » .

Dire que Jean-Luc Mélenchon s'est lancé dans cette campagne est d'ailleurs peut-être inapproprié puisque « la gâche en or » lui a été apportée sur un plateau d'argent par son mentor d'alors, le maire de Massy (Essonne), Claude Germon. « Il m'avait été recommandé quelques années plus tôt par une fille dont j'ai su par la suite qu'elle était aussi trotskiste, raconte l'ancien député. Il n'avait pas vraiment de métier dans le Jura. Il était payé pour faire de la politique par une fédération de 200 militants. Autant dire qu'il ne gagnait rien. » Le tout jeune Mélenchon, recruté dans le cabinet municipal de Massy, débarque ainsi en Ile-de-France en 1978. Il lui faudra à peine plus de deux ans, et quelques batailles homériques contre la rocardienne Marie-Noëlle Lienemann - qu'il retrouvera au conseil général en 1985 -, pour devenir premier fédéral socialiste de l'Essonne. « Je lui ai donné la fédération, explique aujourd'hui Germon, parce que l'administration d'une ville, le travail concret, ce n'était vraiment pas son affaire. »

« Une bande de jeunes trublions »

À la tête de la fédération PS, sa candidature pour le Sénat devient naturelle. Mais selon Claude Germon, chez les socialistes, « le national » avait en tête de placer à la suite du sénateur sortant Pierre Noé, une ancienne collaboratrice de Pierre Mendès France et François Mitterrand, Françoise Seligmann. Les liens ont déjà commencé à se distendre entre Mélenchon et Germon mais ce dernier « impose » son candidat et, dit-il, se fâche « avec tout le monde » . « À huit jours près, Jean-Luc Mélenchon n'avait pas l'âge alors requis pour entrer au Sénat et tous m'ont dit qu'il avait le temps. » Tous, sauf Mitterrand dont Mélenchon est et restera un fervent admirateur. « Si lui m'avait demandé de lâcher Mélenchon, j'aurais cédé » , assure Germon.

Voilà donc l'ex-révolutionnaire en piste pour intégrer le Palais du Luxembourg. Paul Loridant, son prédécesseur comme premier fédéral en Essonne, est numéro deux sur la liste. Il sera élu grâce aux divisions à droite. « Le plus motivé pour aller rencontrer les élus, celui qui a vraiment mené campagne, c'est Loridant, assure encore Germon. Le seul des deux qui risquait de ne pas être élu… » « Avec Marie-Noëlle Lienemann et deux autres, se souvient le chevènementiste Loridant, on formait une bande de jeunes trublions qui secouait pas mal les esprits et les idées… On nous traitait de galopins. »

« Viscéralement antistalinien »

Jean-Luc Mélenchon n'ayant pas son permis de conduire, Paul Loridant lui sert de chauffeur pour sillonner le département. Tout est déjà bien en place chez le futur candidat à la présidentielle: « C'était quelqu'un de charmant mais très marqué par sa formation trotskiste, doté d'un vrai charisme et capable de reparties cinglantes, d'une grande ambition. Son objectif, via le Sénat, ce n'était pas de devenir ministre mais premier secrétaire du PS… » Déjà, Mélenchon bouscule. Reçu par le maire d'Étiolles, de droite, en présence de quelques autres élus de même couleur politique, il l'écoute se plaindre du comportement d'une minorité de gauche dans son conseil municipal. « Notre copain vous emmerde ? , lui répond du tac au tac le futur sénateur. Eh bien, il a raison ! » Loridant est persuadé que, ce jour-là, Mélenchon a gagné quelques voix à droite.

Paul Loridant rappelle encore qu'à l'époque, en bon ancien trotskiste, Jean-Luc Mélenchon était « viscéralement antistalinien, pour ne pas dire anticommuniste » . Loridant se demande d'ailleurs « si, aujourd'hui, l'appareil intermédiaire du PCF ne lui en porte pas encore rigueur, s'il ne reste pas fondamentalement méfiant, malgré la campagne présidentielle durant laquelle il a porté leurs couleurs… » Entré au Sénat, Jean-Luc Mélenchon ne mettra pas son insolence de côté. Après la réélection d'Alain Poher, il sera le seul à refuser de se lever.

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Message  nico37 Sam 18 Aoû - 22:30

La nuit où Mélenchon a flanché Ava Djamshidi

L’élection présidentielle de 2012 a été particulièrement riche en coups de théâtre. Souvent, ils se sont joués la nuit. Retour sur les moments forts de la campagne.

Fin mars, alors que tout sourit au candidat du Front de gauche, un paparazzi est surpris en planque devant chez lui. Pudique et discret, Mélenchon veut à tout prix préserver sa vie privée. Cet incident va marquer un tournant dans sa campagne.

C’est une histoire verrouillée à double tour. « Du triple off », met en garde l’entourage de Jean-Luc Mélenchon. Jusqu’ici, le secret a été bien gardé : en pleine présidentielle, le candidat du Front de gauche a failli flancher. Trop de pression? Trop de fatigue? Une campagne électorale, c’est toujours une succession d’épreuves physiques et mentales. L’événement qui a bouleversé celle de Jean-Luc Mélenchon touche à ce qu’il y a pour lui de plus intime.

Un mois avant le premier tour, tout sourit au tribun de la gauche. Ses discours brillent, les sondages chantent. Le 23 mars, Mélenchon rentre chez lui, dans le Xe arrondissement de Paris, le cœur léger. Sa cote a triplé dans les intentions depuis qu’il s’est lancé dans la campagne, neuf mois plus tôt. Le voilà annoncé à 15% au premier tour, au coude à coude avec Marine Le Pen, son ennemie jurée. Ses partisans se prennent à rêver. Les médias que l’eurodéputé ne cesse de vilipender décrivent à longueur de reportages les meetings à guichets fermés, les discours enflammés. Une semaine plus tôt, le 18 mars, le bretteur a rempli la place de la Bastille à Paris pour un impressionnant rassemblement en plein air, aimantant tous les regards.

Mais ce soir-là, quelque chose va changer. Devant l’immeuble haussmannien qui abrite son 76 m2, un 4 x 4 aux vitres teintées stationne. A l’intérieur, un paparazzi en planque, à l’affût d’un geste tendre entre Mélenchon et sa compagne dont il cache soigneusement l’identité. Le policier du service de protection des hautes personnalités (SPHP) qui suit comme son ombre l’eurodéputé repère le photographe. Le ton monte entre les deux hommes. Un signalement est déposé au commissariat. Mais le mal est fait. Le candidat, qui a toujours mis un point d’honneur à dissocier ses vies publique et privée, craint de voir son couple violemment exposé. Un séisme pour cet homme de 60 ans, pudique et discret.

Divorcé, grand-père d’un petit garçon, Jean-Luc Mélenchon a refait sa vie depuis plusieurs années. Mais à l’heure où les politiques jouent volontiers la carte familiale, lui rappelle qu’en France, une loi protège la vie privée. La vision de ces chasseurs d’images en bas de son appartement le fait sortir de ses gonds. D’autant que les paparazzis récidivent les jours suivants aux abords de son QG de campagne aux Lilas (Seine-Saint-Denis) et à son domicile. Pour ne rien arranger, des cyberpirates s’en prennent au site Internet du Front de gauche. A cela s’ajoute un emploi du temps surchargé (trois meetings en trois jours à Vierzon, Limoges et Toulouse). « Tout ça l’a rendu parano », lâche un proche. Les paparazzis s’amusent de voir le couple faire plusieurs fois le tour de l’immeuble avant de rentrer chez lui… séparément. Le candidat, lui, ne rigole pas. Soumis à rude épreuve, ses nerfs finissent par lâcher. « Il a complètement craqué », raconte un membre de son équipe de campagne.

Mélenchon renoue avec ses vieux démons et s’en prend de nouveau aux médias. « Connard », « salopard »… Les insultes pleuvent sur les photographes et les journalistes « Il a pété les plombs et s’est enfermé dans un bunker avec ses fidèles », ajoute un de ses alliés communistes éberlué. Son entourage joue les cordons sanitaires, le tenant soigneusement à l’écart de tout ce qui pourrait l’irriter. Fini les rencontres informelles avec la presse pour décrypter sa stratégie de campagne. Réduits les déplacements sur le terrain au milieu d’une forêt de micros et de caméras. Même les cadres du Front de gauche peinent désormais à le joindre au téléphone! « Beaucoup d’entre nous ont alors lâché l’affaire et s’en sont tenus au minimum syndical », explique une petite main de son équipe. « A18 heures, il n’y avait plus personne au QG », témoigne un autre. « On a commis une erreur en le laissant dans sa bulle », regrette aujourd’hui un de ses proches. Dans le même temps, les sondages, petit à petit, déclinent…

Deux semaines avant le scrutin s’ouvre la période de campagne officielle. Un naufrage. Lors d’un déjeuner, Mélenchon avait pourtant théorisé l’importance de ce sprint final : « C’est la période des grands rapides », où « il faut occuper le terrain » alors que « l’espace-temps politique se contracte ». Or, sur le terrain, justement, le candidat ne se montre plus, ou presque. A son QG de campagne, aux Lilas, une reporter doit même le supplier pour qu’il accepte de parler à son micro. Un comble pour cet orateur hors pair!

La semaine qui précède le premier tour est un long chemin de croix. Les paparazzis ont fini par décrocher la photo tant convoitée. Le magazine people « Voici » a même prévu d’en faire sa une. Dans le camp du candidat, on s’active en coulisses pour empêcher la parution de ces images, au nom du « grave préjudice moral » qui en découlerait. Mis en demeure, l’hebdomadaire renonce. Mélenchon peut souffler. Mais lors de son dernier meeting, à Paris, il ne fait plus salle comble. Sombre présage? Le 22 avril au soir, le candidat du Front de gauche ne recueille que11% des voix. Un joli score pour la gauche de la gauche. Mais une déception pour tous ceux qui le voyaient créer la surprise en devançant Le Pen. « Mieux vaut ne pas penser à ce qu’on aurait fait, si la fin de la campagne s’était bien déroulée », soupire aujourd’hui un cadre du Front de gauche.

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Message  nico37 Dim 19 Aoû - 11:36

Mélenchon : ce fut " cent jours pour presque rien "

EXCLUSIF - Silencieux depuis les législatives, l’ex-candidat du Front de Gauche fait sa rentrée dans nos colonnes. Il dresse un violent réquisitoire contre les 100 jours de François Hollande. Extraits.

Voilà plusieurs mois que vous ne vous êtes pas exprimé dans les médias. Pourquoi un si long silence?
François Mitterrand m’a dit : "La couche de terreau n’est pas si épaisse. Ne grattez pas trop fort." J’avais gratté très fort! Je suis donc parti au Venezuela me reconstituer. C’est fait !

(...)

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Message  nico37 Sam 25 Aoû - 0:07

Les SMS de François Hollande 24/08

Le président de la République n'a pas été insensible aux attaques de Mélenchon. Certains ministres ont reçu la marche à suivre pour le contre-attaquer... par texto.

François Hollande a juré après son élection qu'il ne participerait plus à des réunions partisanes. Ce qui ne l'empêche pas de garder un oeil sur l'actualité politique, en particulier lorsqu'elle est agitée à gauche.

Dimanche dernier, Jean-Luc Mélenchon accorde au Journal du dimanche une interview dans laquelle il n'épargne pas le président de la République et ses cent premiers jours "pour presque rien". Ce jour-là, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, anime sa traditionnelle Fête de la rose à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire).

" C'est exactement ça, la ligne ! "

La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine est son invitée. Des journalistes sont présents, l'occasion est donc trop belle de répondre au patron du Front de gauche. Devant les caméras de BFMTV, Touraine lance que les Français n'ont pas élu François Hollande pour cent jours, mais qu'il reste bien "1 800 jours d'un gouvernement de gauche".

Dans la minute qui suit, elle reçoit sur son téléphone un SMS. C'est... François Hollande, ravi : "C'est exactement ça, la ligne !" la félicite le président de la République, qui lui avait déjà envoyé un SMS pour savoir comment elle comptait gérer la canicule. "As-tu prévu de dire des choses ?" demandait le président. François Hollande est décidément scotché à son portable le jour de la Fête de la rose puisque Arnaud Montebourg a également droit à son SMS présidentiel : "N'hésite pas à taper Mélenchon !" lui écrit en substance le président.

nico37

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Message  nico37 Sam 25 Aoû - 22:29

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nico37

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Message  nico37 Dim 26 Aoû - 14:39

Pourquoi le Parti de Gauche Raoul Marc Jennar

Pour toutes celles et tous ceux qui veulent une gauche de gauche parce qu’ils sont convaincus que le PS ne porte plus la volonté de transformation démocratique et sociale de la gauche, parce qu’ils ont vérifié que le capitalisme est responsable à la fois de l’exploitation des humains et de la planète et que le capitalisme vert proposé par Europe-Ecologie-les Verts est une immense tromperie, le Front de Gauche, avec son projet de société « L’Humain d’abord », offre de multiples entrées pour un engagement fécond.

En effet, l’originalité de ce rassemblement inédit est de donner à chacune et chacun la possibilité de s’intégrer dans la structure de son choix, selon sa sensibilité, ses références, sa propre histoire. Le Front de Gauche rassemble aujourd’hui le Parti de Gauche, le PCF, la Gauche Unitaire, Convergence et Alternatives, le Parti Communiste des Ouvriers de France, la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), République et Socialisme, la Convention pour une Alternative Progressiste, la Gauche Anticapitaliste. C’est de cette diversité rassemblée sur une même analyse des méfaits du capitalisme et des dangers majeurs dont il est porteur pour l’avenir même de l’humanité que le Front de Gauche puise sa force. Dans chacune de ses composantes, on trouve des militant(e)s de qualité, dont le projet n’est pas de « faire carrière » en politique, mais de porter l’engagement politique comme une mission au service de l’intérêt général, c’est-à-dire comme une mission au service de la République.

J’ai fait, il y a deux mois, le choix d’adhérer au Parti de Gauche. Depuis, plusieurs m’ont demandé : pourquoi cette structure-là plutôt qu’une autre au sein du Front de Gauche ? Je vais m’efforcer de répondre et je ne peux le faire qu’en inscrivant mon choix dans l’itinéraire politique qui est le mien. D’abord, parce que le Front de Gauche, c’est une idée lancée par le Parti de Gauche. Pour celles et ceux qui, comme moi, après la victoire du non de gauche contre le traité constitutionnel européen, ont tenté, en particulier tout au long de l’année 2006, de donner un prolongement à cette formidable mobilisation citoyenne par la désignation d’une candidature unique de la gauche de gauche, l’échec d’alors est dépassé et surmonté non pas, comme je l’avais cru en 2008 par le NPA, mais par la création du Front de Gauche. Dans la tentative de rassemblement, celui-ci a réussi là où le NPA a échoué. Mon adhésion aujourd’hui vaut aussi reconnaissance de mes erreurs d’analyse de 2008.

J’avais eu, pendant la campagne contre le TCE et aussi lors du Forum social européen d’Athènes, l’occasion de m’entretenir avec Jean-Luc Mélenchon. J’avais constaté que je partageais la même adhésion profonde, quasi génétique, à quelque chose de fort, qui nous vient de loin : les aspirations des meilleurs des républicains romains, les valeurs des Lumières, la geste révolutionnaire de 1789-1793, la Commune de Paris, le combat laïc, bref une adhésion à tout ce qui ne cède pas au cours des choses. Une même passion pour ces femmes et ces hommes qui se lèvent devant l’intolérable et s’insurgent. Comme Mélenchon, je me nourris de Jaurès. Et l’histoire du mouvement ouvrier, telle qu’elle fut vécue par les miens au cours des deux siècles passés, m’a enseigné que rien, dans l’amélioration de la condition humaine, n’a été donné, que tout a du être toujours arraché aux possédants. Pas un franc de salaire en plus, pas une heure de travail en moins qui n’aient été l’objet de luttes âpres, longues, marquées de revers. Tout naturellement, après que Jean-Luc Mélenchon ait quitté le PS pour créer le Parti de Gauche et le Front de Gauche et que j’aie tiré les leçons de l’échec du NPA aux européennes de 2009, mon désir a été de me retrouver aux côtés de celles et ceux avec lesquels je partage l’essentiel.

Je dois à mon passage au NPA d’avoir, grâce aux écrits de François Chesnais et de Michaël Lowry, découvert la synthèse que je recherchais depuis le début de mon engagement, fin des années quatre-vingt-dix, dans ce qu’on appelé les combats altermondialistes : comment concilier progrès social au Nord, mais aussi au Sud et défense du patrimoine écologique ? Cette synthèse porte un nom qui ne plaît pas à tous, mais qui a le mérite d’exister : écosocialisme. Le Parti de Gauche a intégré cette synthèse dans son projet. Dans le chapitre IV de son livre L’autre Gauche, Mélenchon rappelle cette phrase de Marx qui rejoint d’autres que m’avait citées François Chesnais : « L’histoire peut être examinée sous deux aspects. On peut la scinder en histoire de la nature et histoire des hommes. Les deux aspects cependant ne sont pas séparables ; aussi longtemps qu’existent des hommes, leur histoire et celle de la nature se conditionnent réciproquement. » J’ai adhéré au Parti de Gauche aussi parce que son co-président a écrit : « la crise sociale doit être réglée d’après les exigences que met en scène la crise écologique (…) avec toutes les conséquences que cela implique. Notamment le devoir d’examiner tout ce qui dans la crise sociale ne serait qu’une revendication liée à la nature productiviste du système et dont la satisfaction revient à en prolonger les effets désastreux. » La proposition de planification écologique, avancée par le PG et qui fait désormais partie intégrante du programme du Front de Gauche, organise la transition démocratique, techniquement et socialement maîtrisée, du système productiviste actuel vers un autre modèle compatible avec la préservation de l’écosystème, la satisfaction des besoins sociaux et l’exigence démocratique.

Après les transformations des Verts et leur alignement sur le PS, qui pourrait contester qu’aujourd’hui que le PG soit le plus déterminé, le plus crédible et le plus en capacité de peser sur les grands dossiers de l’écologie : le nucléaire, le productivisme, les atteintes massives à la biodiversité, la biopiraterie, les nuisances de l’agro-business ? La France sous la Vème République est loin, très loin d’être un modèle de démocratie avancée. La présidentialisation du système politique français n’est pas un gage de modernité. C’est au contraire une forme de restauration monarchique où, aux côtés d’un président tout puissant, maires, présidents de conseils généraux, présidents de régions tiennent lieu de petits ou de grands féodaux. Il faut changer cette Vème République et instaurer enfin la République, démocratique, sociale et écologique. Pour y renforcer les pouvoirs du peuple et sa capacité de contrôle, pour consolider et multiplier les contre-pouvoirs, pour mettre fin aux multiples privilèges qui renforcent les inégalités, pour garantir l’État de droit. La République, ce ne sont pas seulement des libertés individuelles. C’est aussi l’affirmation de Droits collectifs et sociaux. La République, c’est le primat de l’intérêt général défini par le peuple et non par les lobbies. Nous avons besoin d’une assemblée constituante pour instaurer une VIème République. C’est une priorité du Parti de Gauche.

J’ai adhéré au Parti de Gauche parce qu’il proclame qu’il n’est pas une fin en soi, mais un outil temporaire qui doit demeurer capable de se dépasser, de se transformer, de s’ouvrir, de se refonder pour répondre aux défis qui se présentent. Au PG, il n’y a pas de personnes rémunérées en capacité d’imposer le statu quo qui convient à leur situation personnelle. Les dangers d’un conservatisme interne sont écartés par l’exigence du volontariat. La volonté d’ouverture est constante. Parce que les militants du PG sont des internationalistes, ce sont aussi des partisans d’une union des peuples d’Europe. Au service des peuples et non à la botte du monde des affaires et de la finance. Ni repli nationaliste, ni rejet du projet européen, mais refondation de ce projet sur des bases démocratiques, sociales et écologiques. Ce qui réclame une intense mobilisation contre les traités et les politiques en cours qui sont le fait des libéraux de droite et de gauche. Ce positionnement du PG sur la question européenne correspond parfaitement à ma démarche telle que j’ai eu l’occasion de la présenter dans mes écrits.

Même si d’autres raisons encore justifient mon adhésion, je voudrais terminer par celle-ci qui est sans doute conjoncturelle, mais qui me semble de toute première importance pour la suite de la démarche amorcée par le Front de Gauche. Le PG propose comme stratégie pour les années qui viennent ce qu’il appelle « l’autonomie conquérante ». Il s’agit à mes yeux d’un processus politique qui nous prémunit des dérives et des déceptions et qui ouvre un chemin pour l’avenir. Explicitons chacun des termes. Autonomie signifie que le Parti de Gauche ne s’engage sur rien qui pourrait se traduire par un reniement de tout ou partie du projet qui le lie désormais à celles et ceux qui ont fait confiance à son candidat et qui porte un nom « L’Humain d’abord ». Le PG ne se détermine non pas en fonction d’automatismes de majorité ou d’opposition, mais par rapport à son propre projet. Il appuiera toutes les propositions qui vont dans le sens de son projet. Il rejettera toutes les autres. De même, il ne s’alliera pas avec des forces politiques qui ne sont pas disposées à mettre son projet en œuvre. Conquérante signifie qu’en adoptant une telle attitude, le contrat passé avec l’électeur prend tout son sens. Il justifie la confiance et nourrit par là-même la dynamique populaire qui conduit à une majorité alternative. Telles sont les raisons qui m’ont fait choisir le Parti de Gauche.

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Message  Copas Dim 26 Aoû - 21:07


Lettre aux Camarades de la Gauche Anticapitaliste

Vendredi 6 Juillet 2012
Eric Coquerel

Chères et chers camarades

Votre coordination nationale va débattre de la question de votre entrée au Front de gauche. Nous avons compris, de nos différents contacts, que l’issue de cette coordination devrait être certainement positive. Nous nous en réjouissons. Tout élargissement est une avancée, mais votre arrivée revêt une importance particulière, en raison de votre nombre, de l’expérience et la tradition militante dont vous êtes porteurs.../...

.../...Toutefois, à l’heure où de telles discussions ont déjà eu lieu entre plusieurs composantes du Front de Gauche, sachez que le Parti de Gauche a la volonté réaffirmée de s’élargir. Il ne s’agit non pas pour nous d’absorption de tel ou tel groupe identifié mais bien d’une fusion où chacun apporte sa contribution. Nous avons déjà expérimenté avec bonheur cette approche, notamment avec le groupe « Gauche écologiste » issu des Verts et animé par Martine Billard, devenue quelque temps après notre co-présidente.

Le Parti de Gauche aujourd’hui est fort de 12 000 militants. Mais ce développement important depuis un an ne nous empêche pour autant pas de comprendre la nécessité d’une nouvelle étape de rassemblement, dès lors que la proximité entre les groupes concernés est suffisante pour avoir des débats enrichissants.

C’est, nous semble-t-il le cas avec Gauche anticapitaliste. Il nous paraît évident que nous partageons aujourd’hui la même approche stratégique, la référence à la révolution citoyenne, à un projet fusionnant véritablement l’écologie et le socialisme (nous pourrions très bien faire nôtre l’appellation d’Ecosocialisme que votre courant défend depuis des années) et une volonté de ne jamais séparer la réflexion et l’action.

Voilà pourquoi nous vous disons clairement que nous souhaitons discuter de la poursuite de la construction du Parti de Gauche avec vous. Un tel regroupement favoriserait l’équilibre au sein du Front de Gauche, ce qui ne peut être que positif pour toutes ses composantes. Nous savons bien sûr que des débats sont à mener entre nous, comme il en existe également au sein du PG. Nous les avions déjà abordés en partie lors d’une rencontre bilatérale. Ils ne nous sont pas apparus rédhibitoires.

.../... Nous ne vous demandons évidemment pas une réponse immédiate mais peut-être pourrions nous, sans garantie sur votre choix final, commencer à travailler sur les questions que vous souhaitez soulever. Il nous paraît aussi utile de vous indiquer notre calendrier interne : assises en novembre puis congrès fin mars. Ce sont autant d’occasions où nous pourrions acter d’un élargissement avec vous en cas d’accord.
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Message  nico37 Lun 27 Aoû - 23:06

Mélenchon revient à la charge

Après les critiques acerbes de Jean-Luc Mélenchon contre les 100 premiers jours “creux” du gouvernement, Jean-Marc Ayrault lui a suggéré hier matin de faire preuve de “lucidité”. “C’est vrai que quand on revient de cinq semaines de vacances au Venezuela avec M. Chavez, peut-être qu’on manque un peu de connaissance réelle de la situation de la France et de l’Europe” a ironisé le Premier ministre au micro de BFMTV. Avant d’ajouter : “Le redressement du pays, la cohérence d’une politique, ce n’est pas l’agitation permanente”. Daniel Cohn-Bendit a enfoncé le clou dans une interview publiée hier dans Le Monde. Le dirigeant des Verts juge “stupéfiant” de “donner des leçons de politiques” après avoir passé ses vacances avec le président du Venezuela.

“ Ne me dis pas, Jean-Marc… ”

Le leader du Front de Gauche s’est insurgé contre les déclarations du Premier ministre, un peu plus tard dans la matinée : ”Ne me dis pas, Jean-Marc, que parce que je suis parti cinq semaines en vacances pour me refaire une santé après une campagne aussi dure, que cela m’aurait éloigné des réalités”. “En Amérique du Sud, eux, ils font quelque chose” a-t-il ajouté. “C’est moi qui suis dans la réalité. C’est vous qui êtes dans les rêves, dans un monde qui n’existe plus. Un monde tranquillou, à la papa, planplan, où on peut prendre son temps pendant que les gens souffrent et que toute l’économie d’un continent est en train de sombrer.”

“ Dis donc, François… ”

Il a également interpellé François Hollande : “Qu’est-ce qui empêche le Président de la République de proposer une loi d’amnistie pour les syndicalistes ? Dis donc François, tu ne me l’avais pas promis la dernière fois que je t’ai vu ?”

Jean-Luc Mélenchon participait hier après-midi à une vente de légumes du sud-ouest à prix coûtant, organisée par la Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux (Modef) place de la Bastille à Paris. L’action visait à dénoncer les “marges abusives” que pratiqueraient les grandes surfaces.

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Message  Achille Sam 1 Sep - 13:57

Les 100 premiers jours de François Hollande
Matthias Tavel
En campagne, François Hollande a peu promis. Il avait néanmoins promis une chose. Le changement. Il s’était même fixé une échéance. Maintenant ! On peut donc évaluer dès aujourd’hui ses premiers pas.

Hollande reprend le traité Sarkozy

Le 11ème des « 60 engagements pour la France » du candidat François Hollande était clair : « je renégocierai le Traité européen en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne ». Pourtant, dès le sommet européen des 28 et 29 juin, François Hollande s’est rallié au traité Merkel-Sarkozy. N’en déplaise à Jean-Marc Ayrault, les lignes n’ont pas bougé d’une virgule ! Le traité contient en particulier toujours la règle d’or budgétaire qui interdit les déficits publics ainsi que des mesures autoritaires pour la faire respecter. Pour habiller ce reniement, le nouveau président met en avant l’accord survenu autour d’un « pacte de croissance ». Pourtant, cet argument ne résiste pas à une analyse rapide. Le pacte en question était en grande partie déjà préparé du temps de Sarkozy. Surtout, avec à peine 120 milliards d’euros (fonds privés inclus), soit bien moins de 1% du PIB européen, il n’est absolument pas en mesure de compenser les politiques d’austérité. D’autant que celles-ci se poursuivent et seront encore aggravées par le traité que défend désormais François Hollande. En effet, le PS veut faire ratifier ce traité dès la rentrée au Parlement. Ratification d’un traité différent de celui promis pendant la campagne électorale et refus de consulter les Français par référendum : en matière européenne, François Hollande met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy.

Les premiers pas d’Hollandréou

L’acceptation de ce traité austéritaire est cohérente avec le programme de François Hollande en matière de finances publiques. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’inscrit dans la continuité de celui de François Fillon dans ce domaine. Le point central est le retour à moins de 3% de déficit public dès 2013. Le PS reprend l’engagement de l’UMP auprès de la Commission européenne. La seule différence, mineure puisqu’elle se limite à douze mois, concerne le retour à l’équilibre budgétaire. L’UMP voulait 0% de déficit en 2016, François Hollande décale l’objectif à 2017. Pour respecter ces engagements, le gouvernement a annoncé des mesures drastiques : baisse des dépenses publiques, gel des dotations aux collectivités locales, suppression de deux postes de fonctionnaires partant à la retraite sur trois dans les ministères « non prioritaires » (c’est-à-dire hors Education, Intérieur et Justice). A titre d’exemple, il y aura davantage de suppressions de postes au ministère des Finances sous François Hollande que sous Nicolas Sarkozy !

La politique d’austérité se poursuit donc. Pourtant, fin juillet, l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques a indiqué que le respect des engagements budgétaires de François Hollande entraînerait une hausse du chômage à plus de 11% et amputerait la croissance d’au moins 1 point. François Hollande promettait que croissance et discipline budgétaire iraient « de pair ». A peine trois mois après son arrivée au pouvoir, il met en œuvre la seconde alors même que la première est en berne. C’est logique car austérité et activité sont inconciliables.

La politique des pansements

En matière sociale, la principale mesure promise par le candidat concernait le rétablissement de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ayant cotisé 41,5 années. Le décret en question a été pris peu de temps après l’élection présidentielle. Mais il ne saurait faire oublier l’acceptation de la réforme Fillon pour tous les autres salariés avec le maintien du report de l’âge de départ à 62 ans. Quant à la durée de cotisation nécessaire, elle ne fait pas partie des paramètres de la « négociation globale » sur les retraites promises par le candidat socialiste dans son engagement n°18. En matière salariale, le bilan est encore plus maigre. Corrigé de l’inflation, le « coup de pouce » attribué au SMIC au 1er juillet se limite à 0,6% soit 6,45 euros par mois ! Une pichenette : à peine de quoi se payer un carambar par jour, ou un café par semaine ! Ce refus d’engager un changement dans le partage des richesses n’est pas une surprise puisque François Hollande était le premier candidat socialiste de l’histoire à refuser de s’engager sur un montant pour le SMIC pendant la campagne électorale. Surtout, la politique de François Hollande est là encore cohérente avec son analyse de la situation. Dans son discours d’ouverture de la conférence sociale des 9 et 10 juillet, il s’est rangé à l’argument du MEDEF selon lequel l’industrie française souffrirait d’un problème de coût du travail trop élevé.

Dès lors, on ne peut pas être surpris de voir le gouvernement s’exclamer mais ne pas agir devant l’hécatombe des plans sociaux. Fralib, PSA ou Sanofi : les déclarations volontaristes d’Arnaud Montebourg ne font pas oublier qu’il a été jusqu’ici un ministre du redressement bien peu productif. Et pour cause, le gouvernement n’a pas fait voter les rares mesures promises par le candidat Hollande qui aurait pu l’y aider. Il en est ainsi de la loi dite « M’Réal » qui vise à obliger une entreprise à céder un site lorsqu’un repreneur se manifeste. La proposition de loi avait été déposée pendant la campagne par le PS avec comme premiers signataires François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Mais les mêmes, arrivés entre temps au pouvoir, ne l’ont pas inscrite à l’ordre du jour pourtant peu chargé de la session extraordinaire du Parlement en juillet.

Hollande plie devant les banques
Alors que le candidat Hollande promettait d’attaquer son « véritable adversaire : la finance », les premiers mois de son gouvernement montre une intention tout autre. Ainsi, dans son « Agenda du changement », le candidat Hollande promettait une grande loi bancaire dès la session extraordinaire du Parlement en juillet afin de « remettre la finance au service de l’économie réelle ». Cette loi devait contenir la « séparation des activités de dépôt et des activités spéculatives, [la] lutte contre les produits toxiques et les paradis fiscaux ». Mais aucun projet de loi n’a été présenté en conseil des ministres et encore moins au Parlement. Et pour ne pas mécontenter les milieux financiers, le gouvernement a aussi renoncé au doublement immédiat du plafond du livret A.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait frappé fort dès les premiers mois avec la loi TEPA (bouclier fiscal etc.), une loi sur la sécurité, le service minimum dans les transports et la loi sur l’autonomie des universités. Les 100 premiers jours donne l’impulsion et l’état d’esprit d’un nouveau pouvoir. François Hollande n’échappe pas à cette règle. Il le sait lui-même : toutes ses décisions sont cohérentes entre elles, mais aussi avec ce qu’il dit et écrit depuis longtemps, si l’on excepte les pas de côté auxquels il a été contraint devant la poussée du Front de Gauche. Sa stratégie est claire, c’est celle de la social-démocratie européenne : ne pas affronter la finance, ne pas se fâcher avec le patronat, ne pas s’opposer à l’Union européenne, vanter le compromis et en rester autant que possible aux symboles. Bien sûr, dans maints domaines le style et le fond sont moins violents qu’avec Sarkozy. Pour autant, cela ne fait pas « le changement ». Car face à cette crise on ne peut changer sans rompre.

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Message  gérard menvussa Sam 1 Sep - 15:13

En campagne, François Hollande a peu promis. Il avait néanmoins promis une chose. Le changement. Il s’était même fixé une échéance. Maintenant ! On peut donc évaluer dès aujourd’hui ses premiers pas.
Très bonne opération ! Mais il est surprenant d'être étonné. Autant des quidams pouvait se faire des illusions. Mais certainement pas le front de gauche Chers camarades, devrais je vous rappeler que vous gouvernez avec ces gens là, souvent depuis des décénies ! Alors que certains se fasssent abuser, je veux bien l'admettre. Mais que vous soyez victime du même genre d'erreur, cela me semble un peu fort de café.
Le slogan préféré des socialistes c'est "plus ça change, et plus ça reste la même chose". Nous le savons, vous le savez ! Mais comment interpréter autrement que comme un sectarisme du plus mauvaise aloi le fait que vous nous aviez traité de "gauchiste" quand nous l'avons rappelé ? Certe, nous pouvons aussi nous féliciter de vous voir rendu ENFIN a nos vues. Mais nous ne pouvons que constater que c'est un peu tard. Et que cela reste, malgré tout, bien limité. Puisque cela ne vous empéche pas malgré tout de continuer a gérer avec le ps dans nombre de municipalité, de département et de régions
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Parti de Gauche - Page 28 Empty et un porte clef mirage à melenchon

Message  panchoa Jeu 13 Sep - 18:00

Politiques libé

Serge Dassault offre un Mirage à Corbeil-Essonnes pour orner un rond-point


13 septembre 2012 à 15:38

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Message  gérard menvussa Jeu 13 Sep - 19:28

Je ne vois pas trop le rapport avec le front de gauche. Sauf a considérer que le "front de gauche" est un mirage... Mais bon, Serge et jean luc sont peut être des vieux potes, je crois qu'un avion de chasse n'est pas dans les moyens de l'ancien sénateur....
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Message  panchoa Jeu 13 Sep - 19:40

gérard menvussa a écrit:Je ne vois pas trop le rapport avec le front de gauche. Sauf a considérer que le "front de gauche" est un mirage... Mais bon, Serge et jean luc sont peut être des vieux potes, je crois qu'un avion de chasse n'est pas dans les moyens de l'ancien sénateur....

il n'y a as de rapport avec le front de gauche puisque j'ai posté dans le Partie de gauche, drivé par mélenchon. deplus je ne vais pas conforter le leader massimo dans sa posture de chef du FdG. non je faisait référence aux amitiés de melenchon avec le grand capitaine d'industrie qu'est dassault, sans plus

panchoa

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Message  Roseau Jeu 13 Sep - 23:15

Panchoa fait sans doute référence à JLM agissant comme un représentant de commerce du Rafale,
suceur de subventions publiques et ignoble engin de mort,
portant jusqu'au pire la bombe atomique,
dont il se refuse d'ailleurs à demander le démantèlement!

A tel point que l'attitude de JLM devient scandaleuse.
En 2004 se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat
avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l'Etat.
Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet
et les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.
Mélenchon, lui, ne votera pas cette saisine, il protègera Dassault en s'abstenant !
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