Dominique Strauss-Kahn
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Re: Dominique Strauss-Kahn
Rencontre autour du livre Un troussage de domestique au Lieu-dit, jeudi 15 septembre, 19h30 [2]
Les Éditions Syllepse vous invitent à une rencontre-débat autour d'Un troussage de domestique en présence de :
Clémentine Autain, Sophie Courval, Christine Delphy, Rokhaya Diallo, Béatrice Gamba, Michelle Guerci, Christine Hamei, Natacha Henry, Sabine Lambert, Marie Papin, Emmanuelle Piet, Najate Zouggari
le jeudi 15 septembre à 19h30
au Lieu-dit (6 rue Sorbier 75020 Paris)
date:
13/09/2011 - 00:55
URL source: http://www.contretemps.eu/lectures/rencontre-autour-livre-troussage-domestique-lieu-dit-jeudi-15-septembre-19h30
Liens:
[1] http://www.contretemps.eu/lectures
[2] http://www.contretemps.eu/lectures/rencontre-autour-livre-troussage-domestique-lieu-dit-jeudi-15-septembre-19h30
Les Éditions Syllepse vous invitent à une rencontre-débat autour d'Un troussage de domestique en présence de :
Clémentine Autain, Sophie Courval, Christine Delphy, Rokhaya Diallo, Béatrice Gamba, Michelle Guerci, Christine Hamei, Natacha Henry, Sabine Lambert, Marie Papin, Emmanuelle Piet, Najate Zouggari
le jeudi 15 septembre à 19h30
au Lieu-dit (6 rue Sorbier 75020 Paris)
date:
13/09/2011 - 00:55
URL source: http://www.contretemps.eu/lectures/rencontre-autour-livre-troussage-domestique-lieu-dit-jeudi-15-septembre-19h30
Liens:
[1] http://www.contretemps.eu/lectures
[2] http://www.contretemps.eu/lectures/rencontre-autour-livre-troussage-domestique-lieu-dit-jeudi-15-septembre-19h30
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Dominique Strauss-Kahn
DSK a bâti toute sa défense aux USA sur les mensonges de Diallo mais ici, dans le cas Banon, il vient de changer sa version et reconnait maintenant que leur rencontre ne s'était pas passé aussi normalement qu'il le prétendait :
AFP
16/09/2011
Affaire Banon: DSK admet des "avances" à la journaliste
Dominique Strauss-Kahn a dû admettre devant la police avoir fait des "avances" à une journaliste française en 2003, des informations potentiellement embarrassantes pour l'ancien patron du FMI avant une séance d'explication publique dimanche soir à la télévision.
Selon une source proche de l'enquête, l'ancien favori des sondages à la présidentielle de 2012 a concédé pendant son audition le 12 septembre avoir fait des avances à Tristane Banon, la jeune journaliste et romancière française de 32 ans qui a porté plainte contre lui pour tentative de viol.
Cette source était interrogée sur une information du site lexpress.fr selon laquelle l'ancien patron du FMI aurait concédé avoir tenté sans succès d'embrasser la jeune femme.
Au cours de son audition par la police, Dominique Strauss-Kahn "a réfuté toutes les accusations" de tentative de viol pendant une rencontre en 2003 avec Tristane Banon. "Mais il a concédé lui avoir fait des avances sans avoir été très précis sur celles-ci", a ajouté cette source sans plus de commentaires.
Selon le site lexpress.fr, DSK a expliqué aux policiers avoir tenté d'embrasser la jeune femme avant de se heurter à un refus, après lequel il n'a pas insisté. Si ces informations se confirment, elles signifient un changement de discours de M. Strauss-Kahn qui avait jusque-là affirmé que "l'entretien s'était déroulé normalement" et sans incident notable.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, les avocats de DSK, Henri Leclerc et Frédérique Baulieu, "constatent que ces informations sont conformes à ce que leur client a toujours affirmé, à savoir que la scène décrite par Madame Banon est imaginaire, M. Dominique Strauss-Kahn contestant tout acte de violence de quelque nature que ce soit à son égard".
AFP
16/09/2011
Affaire Banon: DSK admet des "avances" à la journaliste
Dominique Strauss-Kahn a dû admettre devant la police avoir fait des "avances" à une journaliste française en 2003, des informations potentiellement embarrassantes pour l'ancien patron du FMI avant une séance d'explication publique dimanche soir à la télévision.
Selon une source proche de l'enquête, l'ancien favori des sondages à la présidentielle de 2012 a concédé pendant son audition le 12 septembre avoir fait des avances à Tristane Banon, la jeune journaliste et romancière française de 32 ans qui a porté plainte contre lui pour tentative de viol.
Cette source était interrogée sur une information du site lexpress.fr selon laquelle l'ancien patron du FMI aurait concédé avoir tenté sans succès d'embrasser la jeune femme.
Au cours de son audition par la police, Dominique Strauss-Kahn "a réfuté toutes les accusations" de tentative de viol pendant une rencontre en 2003 avec Tristane Banon. "Mais il a concédé lui avoir fait des avances sans avoir été très précis sur celles-ci", a ajouté cette source sans plus de commentaires.
Selon le site lexpress.fr, DSK a expliqué aux policiers avoir tenté d'embrasser la jeune femme avant de se heurter à un refus, après lequel il n'a pas insisté. Si ces informations se confirment, elles signifient un changement de discours de M. Strauss-Kahn qui avait jusque-là affirmé que "l'entretien s'était déroulé normalement" et sans incident notable.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, les avocats de DSK, Henri Leclerc et Frédérique Baulieu, "constatent que ces informations sont conformes à ce que leur client a toujours affirmé, à savoir que la scène décrite par Madame Banon est imaginaire, M. Dominique Strauss-Kahn contestant tout acte de violence de quelque nature que ce soit à son égard".
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Pourquoi souriez vous, Anne Sinclair ?
http://www.leblogtvnews.com/article-pourquoi-souriez-vous-anne-sinclair-par-fran-ois-morel-84978908.html
Un topo bien ficelé de François Morel sur France Inter
Un topo bien ficelé de François Morel sur France Inter
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Le Parisien
le 21.09.2011
L'affaire DSK
L'ex-directrice de la Sex Crimes Unit accable DSK
Pendant vingt-huit ans, Lisa Friel a été procureur adjointe au tribunal de Manhattan. Elle a dirigé à partir de 2002, avant de démissionner, la Sex Crimes Unit, brigade spécialisée dans la répression des crimes sexuels, créée en 1974. Cette unité a enquêté sur l’affaire DSK et a été popularisée par la série télévisée « New York, police judiciaire ».
En exclusivité, Lisa Friel, l’ex-directrice de cette brigade, sera ce soir sur le plateau de France 3 dans l’émission « Pièces à conviction », devenue mensuelle, aux côtés de la présentatrice, Patricia Loison. Elle reprend le flambeau d’Elise Lucet à l’occasion de la diffusion à 22h55, d’un documentaire réalisé par Lysa Jackson quelques mois avant l’affaire DSK et diffusé aux Etats-Unis en juin.
La Sex Crimes Unit est réputée être une brigade d’élite, mais, en France, on lui reproche d’avoir fait une erreur dans l’affaire DSK.
LISA FRIEL. Dans ce service prestigieux, on apprend à travailler correctement et dans l’intérêt de la justice. Une erreur ? Je ne sais si c’est le cas. Nous avons fait notre job et je peux dire que je suis fière de mon ancienne équipe. On nous a signalé des faits et nous avons agi en conséquence pour enquêter. Policiers et procureurs sont des humains, mais notre équipe est parfaitement rodée et expérimentée pour faire face. Notre force, c’est l’expérience. C’est nous qui avons découvert les problèmes autour de ce dossier.
Que savez-vous de l’entretien de DSK à la télévision ?
Si j’ai bien compris, il semblait dire qu’il est innocent, qu’il n’y a pas de preuves contre lui et que sa victime avait menti sur tout. Il suffit de lire le rapport pour comprendre que c’est un peu différent. Nous avons bien trouvé des preuves scientifiques, mais nous n’avons pas pu prouver ce qui s’est passé ce jour, au-delà du doute raisonnable, comme on dit dans notre procédure. Et nous avions des points d’interrogation sur la crédibilité de la victime.
Que doit-on penser de Nafissatou Diallo ?
Je peux vous affirmer que Nafissatou Diallo est bien une victime. Il existe des éléments de preuves qui étayent son propos. Je ne peux croire qu’elle ait inventé tout cela de toutes pièces. Je crois surtout les preuves. Mais ces éléments dont nous disposions n’étaient pas suffisants pour poursuivre ce dossier et pour l’affirmer, sans doute raisonnable, devant un jury de douze personnes et à l’unanimité. Dans un tribunal américain, dans une procédure au pénal, la charge de la preuve doit être indiscutable. Ce que vous pensez pouvoir prouver et ce que vous croyez être la vérité sont deux choses bien différentes. Au mois de juin, deux policiers accusés de viol dans l’exercice de leur fonction ont été relaxés par le tribunal de Manhattan parce que nous n’avons pas su convaincre le jury.
Vous n’êtes plus procureur, mais, en tant que femme, que savez-vous de ce qui s’est passé dans cette chambre ?
En tant que femme, et non en tant que procureur, je vous fais part de mes sentiments personnels. Ce qu’ a fait DSK va bien au-delà d’une faute morale comme il l’a invoqué. Il s’est très mal comporté. Je pense même que c’était pire que cela.
Avez-vous été surprise par la requête de renonciation ?
Non, pas du tout. Nous savions que nous ne pouvions aller au bout de l’affaire.
Votre démission est-elle liée à l’échec de ce dossier ?
Non, pas du tout ! J’ai trois enfants qui vont à l’université et une autre qui y ira bientôt et il faut que je gagne un peu plus d’argent (NDLR : les procureurs sont mal payés aux USA).
Jean-Marc Ducos
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
DSK considère qu'il ne peut être condamné pour viol aux USA du fait de son immunité diplomatique !!!
Le Parisien
Le 26.09.2011
Plainte contre DSK : ses avocats à New York invoquent une immunité
Jean-Marc Ducos
L'avocat de Dominique Strauss-Kahn a demandé lundi le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, la femme de chambre guinéenne qui accuse l'ancien patron du FMI d'agression sexuelle.
L'immunité judiciaire va t-elle permettre à DSK de faire sauter la plainte au civil déposée contre lui à New York ? Son avocat a demandé lundi, in-extremis, le classement de cette plainte déposée en août dernier par Nafissatou Diallo, qui accuse l'ancien patron du FMI de crimes sexuels. Sa requête est parvenue lundi au juge du tribunal du Bronx qui suit la procédure.
Le juge Douglas McKeon va devoir maintenant se prononcer sur cette demande.
Les avocats de DSK devaient répondre au plus tard lundi à la plainte au civil déposée le 8 août par Nafissatou Diallo. A leur demande, le juge McKeon leur avait accordé 18 jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre, expliquant que lorsque la plainte au civil avait été déposée, l'ancien patron du FMI «faisait l'objet d'une procédure pénale et se concentrait logiquement» sur cette procédure. Dans la plainte au civil, les avocats de Nafissatou Diallo demandent des dommages et intérêts au montant non précisé, pour l'agression «sadique et violente» de la femme de chambre dans la suite du Sofitel de New York occupée par Dominique Strauss-Kahn le 14 mai.
L'hypothèse d'une immunité judiciaire
Dans leur requête, les défenseurs de DSK expliquent que leur client bénéficiait d'une «totale» immunité judiciaire en matière civile en tant que directeur général du FMI. Cette immunité civile était valable «non seulement lorsqu'il était patron du FMI», mais également après sa démission en mai, «durant la période où il a dû rester aux Etats-Unis dans le cadre de la procédure pénale». Il était donc protégé lorsque la plainte de Nafissatou Diallo a été déposée le 8 août.
De par sa fonction à la tête du FMI, comme tous les dirigeants des grandes institutions internationales, DSK bénéficie effectivement d’une immunité diplomatique, mais elle est limitée aux actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions. Le porte-parole du FMI, William Murray, avait affirmé peu après l'arrestation de DSK que «l'immunité du directeur général était limitée et non applicable dans cette affaire.» Les faits pour lesquels Dominique Strauss-Kahn a été poursuivi au pénal ne seraient, selon lui, pas susceptibles de s'être déroulés «dans l'exercice officiel de sa fonction», mais dans un cadre privé.
Une manoeuvre «désespérée» selon les avocats de Nafissatou Diallo
Les avocats de la victime supposée, Kenneth P. Thompson et Douglas H. Wigdor, ont réagi en dénonçant une nouvelle manoeuvre «désespérée» de l'ex-patron du FMI pour «ne pas avoir à répondre de ses actes déplorables à l'encontre de Mme Diallo». Ils réfutent l'argument de l'immunité diplomatique car, selon eux, DSK était en déplacement privé ce jour-là et ce n'est pas le FMI qui a réglé la note de la chambre d'hôtel mais bien DSK sur ses deniers personnels.
En France, Dominique Strauss-Kahn fait face à une autre plainte pour tentative de viol survenue en 2003, déposée par Tristane Banon. Il doit d'ailleurs être confronté à la romancière jeudi prochain.
Le Parisien
Le 26.09.2011
Plainte contre DSK : ses avocats à New York invoquent une immunité
Jean-Marc Ducos
L'avocat de Dominique Strauss-Kahn a demandé lundi le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, la femme de chambre guinéenne qui accuse l'ancien patron du FMI d'agression sexuelle.
L'immunité judiciaire va t-elle permettre à DSK de faire sauter la plainte au civil déposée contre lui à New York ? Son avocat a demandé lundi, in-extremis, le classement de cette plainte déposée en août dernier par Nafissatou Diallo, qui accuse l'ancien patron du FMI de crimes sexuels. Sa requête est parvenue lundi au juge du tribunal du Bronx qui suit la procédure.
Le juge Douglas McKeon va devoir maintenant se prononcer sur cette demande.
Les avocats de DSK devaient répondre au plus tard lundi à la plainte au civil déposée le 8 août par Nafissatou Diallo. A leur demande, le juge McKeon leur avait accordé 18 jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre, expliquant que lorsque la plainte au civil avait été déposée, l'ancien patron du FMI «faisait l'objet d'une procédure pénale et se concentrait logiquement» sur cette procédure. Dans la plainte au civil, les avocats de Nafissatou Diallo demandent des dommages et intérêts au montant non précisé, pour l'agression «sadique et violente» de la femme de chambre dans la suite du Sofitel de New York occupée par Dominique Strauss-Kahn le 14 mai.
L'hypothèse d'une immunité judiciaire
Dans leur requête, les défenseurs de DSK expliquent que leur client bénéficiait d'une «totale» immunité judiciaire en matière civile en tant que directeur général du FMI. Cette immunité civile était valable «non seulement lorsqu'il était patron du FMI», mais également après sa démission en mai, «durant la période où il a dû rester aux Etats-Unis dans le cadre de la procédure pénale». Il était donc protégé lorsque la plainte de Nafissatou Diallo a été déposée le 8 août.
De par sa fonction à la tête du FMI, comme tous les dirigeants des grandes institutions internationales, DSK bénéficie effectivement d’une immunité diplomatique, mais elle est limitée aux actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions. Le porte-parole du FMI, William Murray, avait affirmé peu après l'arrestation de DSK que «l'immunité du directeur général était limitée et non applicable dans cette affaire.» Les faits pour lesquels Dominique Strauss-Kahn a été poursuivi au pénal ne seraient, selon lui, pas susceptibles de s'être déroulés «dans l'exercice officiel de sa fonction», mais dans un cadre privé.
Une manoeuvre «désespérée» selon les avocats de Nafissatou Diallo
Les avocats de la victime supposée, Kenneth P. Thompson et Douglas H. Wigdor, ont réagi en dénonçant une nouvelle manoeuvre «désespérée» de l'ex-patron du FMI pour «ne pas avoir à répondre de ses actes déplorables à l'encontre de Mme Diallo». Ils réfutent l'argument de l'immunité diplomatique car, selon eux, DSK était en déplacement privé ce jour-là et ce n'est pas le FMI qui a réglé la note de la chambre d'hôtel mais bien DSK sur ses deniers personnels.
En France, Dominique Strauss-Kahn fait face à une autre plainte pour tentative de viol survenue en 2003, déposée par Tristane Banon. Il doit d'ailleurs être confronté à la romancière jeudi prochain.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
"un viol, c'est avec un couteau ou un pistolet"
Le Nouvel Observateur
le 06-10-11
Ivan Levaï : "un viol, c'est avec un couteau ou un pistolet"
Venu parler de son dernier livre sur l'affaire DSK, les propos de l'ancien mari d'Anne Sinclair ont rapidement déclenché une polémique.
Ivan Levaï, ancien époux d'Anne Sinclair, était le 6 octobre dans la matinée l'invité de Pascale Clark dans son émission "Comme on nous parle" sur France Inter. Venu parler de son dernier livre "DSK : chronique d'une exécution", ce proche de Dominique Strauss-Kahn a déclaré sur l'affaire du Sofitel : "Je ne crois pas au viol. Pour un viol, il faut un couteau, un pistolet, etc…". Des propos qui très vite ont fait réagir. En France, plus de 198.000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol, 75.000 sont violées, selon la campagne contre le viol lancée par Osez le Féminisme, le Collectif Féministe "Contre le Viol" (CFCV) et Mix-Cité.
Faire exploser sa boite mail
"Il faut donner la parole à des associations de lutte contre les violences pour rectifier ce qu'a dit Ivan Levai", a notamment demandé Caroline De Haas, ancienne de "Osez le féminisme" et actuelle chargée des droits des femmes dans l'équipe de campagne de Martine Aubry. "Ivan Levaï explique sur France Inter que sur les 75.000 viols par an, un certain nombre sont des 'fantasmes'. Au secours. Au secours. Que toutes celles qui ont été violées sans 'couteau ou pistolet' écrivent à Ivan levaï. On va faire exploser sa boîte mail en 30 secondes." , a-t-elle ajouté sur son compte twitter.
De nombreux twittos ont également déclaré : "C'est grâce à des mecs comme Levaï et ses théories sur les victimes affabulatrices que peu de femmes osent porter plainte". "Les non-violé-es apprécieront", conclut François Soulabaille, conseiller Fédéral EELV.
Plus modéré sur France bleu
Invité également sur France Bleu midi, Ivan Levaï est resté beaucoup plus modéré. De nombreux internautes avaient annoncé leur intention de relever le moindre dérapage.
En près de cinquante ans de journalisme, Ivan Levaï a occupé de nombreuses responsabilités dans les médias français, de la presse écrite à la télévision, en passant par la radio où il a notamment été directeur des rédactions d'Europe 1 puis de Radio France. Aujourd'hui, ses revues de presses matinales sont toujours à l'antenne le week-end sur France Inter. Il est également président de l'association "Presse Liberté".
le 06-10-11
Ivan Levaï : "un viol, c'est avec un couteau ou un pistolet"
Venu parler de son dernier livre sur l'affaire DSK, les propos de l'ancien mari d'Anne Sinclair ont rapidement déclenché une polémique.
Ivan Levaï, ancien époux d'Anne Sinclair, était le 6 octobre dans la matinée l'invité de Pascale Clark dans son émission "Comme on nous parle" sur France Inter. Venu parler de son dernier livre "DSK : chronique d'une exécution", ce proche de Dominique Strauss-Kahn a déclaré sur l'affaire du Sofitel : "Je ne crois pas au viol. Pour un viol, il faut un couteau, un pistolet, etc…". Des propos qui très vite ont fait réagir. En France, plus de 198.000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol, 75.000 sont violées, selon la campagne contre le viol lancée par Osez le Féminisme, le Collectif Féministe "Contre le Viol" (CFCV) et Mix-Cité.
Faire exploser sa boite mail
"Il faut donner la parole à des associations de lutte contre les violences pour rectifier ce qu'a dit Ivan Levai", a notamment demandé Caroline De Haas, ancienne de "Osez le féminisme" et actuelle chargée des droits des femmes dans l'équipe de campagne de Martine Aubry. "Ivan Levaï explique sur France Inter que sur les 75.000 viols par an, un certain nombre sont des 'fantasmes'. Au secours. Au secours. Que toutes celles qui ont été violées sans 'couteau ou pistolet' écrivent à Ivan levaï. On va faire exploser sa boîte mail en 30 secondes." , a-t-elle ajouté sur son compte twitter.
De nombreux twittos ont également déclaré : "C'est grâce à des mecs comme Levaï et ses théories sur les victimes affabulatrices que peu de femmes osent porter plainte". "Les non-violé-es apprécieront", conclut François Soulabaille, conseiller Fédéral EELV.
Plus modéré sur France bleu
Invité également sur France Bleu midi, Ivan Levaï est resté beaucoup plus modéré. De nombreux internautes avaient annoncé leur intention de relever le moindre dérapage.
En près de cinquante ans de journalisme, Ivan Levaï a occupé de nombreuses responsabilités dans les médias français, de la presse écrite à la télévision, en passant par la radio où il a notamment été directeur des rédactions d'Europe 1 puis de Radio France. Aujourd'hui, ses revues de presses matinales sont toujours à l'antenne le week-end sur France Inter. Il est également président de l'association "Presse Liberté".
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Eh oui, de même qu'un vol, c'est aussi avec un flingue, jamais avec des manips financières spéculatives. Les voleurs comme les violeurs sont toujours de pauvres types qui ne connaissent que la violence physique, et jamais des bourges qui pratiquent un autre type de violence, moins directe... Des petits voleurs de banlieue ou des braqueurs de fourgon, surtout pas des banquiers !Ivan Levaï : "un viol, c'est avec un couteau ou un pistolet"
Ivan Levaï défend non seulement son pote, mais un point de vue de classe, c'est dans l'ordre des choses.
Cela-dit, DSK, même sans couteau ni pistolet, semble bien avoir utilisé à diverses reprises la violence physique, pas seulement le chantage lié à son fric et sa puissance...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
L'impunité continue - mais au moins les faits d'agression sexuelle sont reconnus.... mais prescrits.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Le Point
Le 21/10/2011
Carlton de Lille : "Au dos des factures, j'indiquais DSK"
Un salarié d'Eiffage a raconté aux policiers ses soirées particulières avec le commissaire Lagarde, Dominique Strauss Kahn et le numéro deux de la police de Nord
Un tenancier de maisons closes, des dirigeants d'hôtel de luxe, un avocat réputé, des chefs d'entreprise en vue... et maintenant un commissaire divisionnaire. Décidément, l'affaire de proxénétisme du Carlton n'en finit plus de faire des vagues. Où s'arrêtera-t-elle ? Vendredi soir, Jean-Christophe Lagarde, le patron de la sûreté urbaine de Lille, a été mis en examen, puis placé sous contrôle judiciaire.
Après le numéro deux de la PJ de Lyon, Michel Neyret, mis en examen pour "trafic de stups", c'est donc au tour du patron de la sûreté urbaine de Lille d'être mis en examen dans une affaire de proxénétisme. Ironie du sort, le second était l'adjoint du premier dans les années 90 à la brigade de recherche et d'intervention de Lyon. S'agit-il encore d'une histoire d'"indic" qui finit mal ? Au centre de cette affaire où il y a désormais douze personnes mises en examen, dont dix écrouées, figure René Kojfer, directeur des relations publiques du Carlton et informateur privilégié du commissaire Lagarde. Kojfer a reconnu en garde à vue avoir donné certaines affaires de proxénétisme au policier, dont certaines ont pu être effectuées en flag. En contrepartie, le commissaire a-t-il couvert les activités dans le proxénétisme de ce dernier ? Plus grave, le policier s'est-il brûlé les ailes en profitant du carnet d'adresses féminin de son indic pour lui-même et ses proches ? René Kojfer affirme aujourd'hui que le commissaire a réservé pour quelques-uns de ses amis des "chambres avec cadeau", c'est-à-dire des prostituées, au Carlton et à l'hôtel des Tours à Lille... Plus embarrassant, le policier aurait participé lui-même à des soirées tarifées, notamment avec Dominique Strauss-Kahn quand il était patron du FMI. Voire les aurait coorganisées avec le directeur d'une filiale d'Eiffage, l'entreprise de BTP.
Abus de bien social
"Je disais que j'allais rencontrer DSK avec quelques amis, ça valorisait l'entreprise, a confié sur P-V David Roquet, ce salarié du BTP. "Vous savez, dans ce métier, pour accéder à certaines personnes on les invite. DSK, c'était dans cet esprit." David Roquet payait ainsi les factures couvrant des soirées coquines tarifées organisées à Lille, Paris mais aussi Washington, ainsi que nous le révélions jeudi. Les acteurs : des policiers, des patrons et parfois Dominique Strauss-Kahn quand il était encore directeur général du FMI.
"Est-ce que cela a ramené quelque chose au commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde ? ont demandé les policiers au salarié d'Eiffage.
- Non, absolument rien.
- Savait-il qu'il s'agissait de prostituées ?
- Oui."
Billets de train, d'avion, boissons, déjeuners, dîners... "Au dos des factures, j'indiquais DSK et le nombre de personnes présentes", a ajouté David Roquet, précisant que cela se faisait "avec l'aval de [s]on patron". Le salarié a également expliqué que certaines sociétés "dépensaient des dizaines de milliers d'euros pour manger une fois avec un conseiller général ou un ministre", afin de promouvoir leur activité. Une pratique fâcheuse car cela pourrait constituer un abus de bien social, et donc du recel d'abus de bien social pour les bénéficiaires. D'autant que, selon nos informations, Fabrice Pashowski, le coorganisateur de ces rendez-vous tarifés, aurait confirmé aux policiers avoir payé l'autre partie des frais au nom de sociétés dont il est le gérant. Notamment les chambres d'hôtel à Paris, et à Washington. Lui aussi a été mis en examen.
Escort girls
Ce gérant de société pharmaceutique aurait aussi reconnu avoir réglé rubis sur l'ongle en argent liquide les prostituées venues de Lille ou de Belgique. Dès lundi, Dominique Strauss-Kahn avait demandé à "être entendu par les juges", en précisant qu'il s'agissait "d'insinuations hasardeuses et malveillantes". Quant à la société Eiffage, elle a décidé la mise à pied de son salarié et déclenché une enquête interne.
Selon nos informations, l'audition de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI, pourrait être programmée dès la semaine prochaine. Tout comme celle du directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Lille, numéro deux de la police dans le Nord, Jean-Claude Menault, dont le nom a été cité par La Voix du Nord, le journal local. Ce haut fonctionnaire aurait participé en février 20011 à l'un des trois rendez-vous tarifés organisés à Washington. "J'avais pris les billets sur l'entreprise, j'avais demandé à mon patron, il avait accepté. Ça a dû coûter 3000 à 4000 euros", a confié David Roquet lors de sa garde à vue. "Cette fois-là, nous avions été invités par Dominique Strauss-Kahn 2 à 3 jours", a-t-il précisé. Le commissaire Jean-Christophe Lagarde était aussi du voyage, tout comme Fabrice Paskowski, gérant de société de matériel médical, proche du PS local et ami de la famille Mellick, dont le père Jacques est conseiller municipal de Béthune. Selon La Voix du Nord, officiellement, DSK souhaitait consulter le DDSP sur les questions de sécurité intérieure, dans la perspective de la campagne présidentielle. Toujours selon David Roquet, pour rendre cette consultation sans doute plus agréable, le petit groupe était accompagné de deux jeunes escort girls, présentées comme des secrétaires du groupe Eiffage. Un subterfuge qui, selon La Voix du Nord, n'aurait été découvert par le DDSP qu'une fois sur place à l'hôtel. Décontenancé, le haut fonctionnaire serait monté aussitôt dans sa chambre. Ce qui, selon nos informations, n'est pas confirmé par l'ensemble des protagonistes. Reste que le patron de la sécurité publique du Nord aurait adressé un rapport à sa hiérarchie pour raconter cette soirée pour le moins surprenante. D'après une source policière, Jean-Claude Menault aurait rendu visite la semaine dernière, dans la plus grande discrétion, à l'IGPN, la police des polices, pour faire le point sur ce dossier explosif. Mais les séjours à Washington n'auraient pas été évoqués. D'où sa convocation prochaine devant la police des polices.
Parties fines à Washington
Comme le révélait Le Point.fr jeudi matin, il y aurait eu au moins trois voyages organisés à Washington. Un premier en décembre 2010. Un deuxième en février 2011. Un troisième du 11 au 13 mai 2011, la veille de l'arrestation et incarcération de Dominique Strauss-Kahn à New York. Les policiers ont saisi le passeport de David Roquet avec ses visas et un billet d'avion retour. Sur P-V, David Roquet a affirmé que les billets d'avion ont été réservés à chaque fois par son ami Fabrice Paskowski, via l'agence événementielle de sa compagne, Virginie D... "C'est sa société qui avançait l'argent, et ensuite elle établissait une facture ; c'est pareil avec Fabrice : il organisait, il prenait la moitié des frais et me disait ce qu'il me restait à charge." Soit entre 12 000 et 15 000 euros pour chacun. "Je tiens à préciser que le prix de chaque nuit était de 1 200 euros la nuit, et cinq chambres étaient réservées". Économe sur les deniers de son entreprise, David Roquet prenait, dit-il, des billets ordinaires et non business.
Dans ses auditions, il détaille les soirées coquines tarifées organisées à Paris à l'hôtel Murano, comme l'a révélé dès mercredi soir Le Point. Au moins trois en 2010. "De temps en temps, il y avait le commissaire Jean-Christophe Lagarde, qui est devenu un copain", a expliqué David Roquet. Lors du dernier séjour effectué au printemps 2010 alors que DSK revenait d'Asie, David Roquet explique être lui-même allé en voiture en Belgique pour chercher deux prostituées. Le petit groupe s'est ensuite rendu à Paris en train avec une troisième prostituée, M., 36 ans. C'était dans "un carré" du TGV, a-t-il précisé. M. a raconté peu ou prou les mêmes faits aux policiers de la PJ lilloise : "Je n'avais pas de travail. J'avais besoin d'argent", s'est-elle justifiée. La jeune femme a raconté par le menu cette soirée libertine tarifée qui s'est déroulée, selon son témoignage comme celui de Roquet, dans un appartement duplex avec piscine du Murano. Pour cette soirée dont elle garde un mauvais souvenir, M. aurait été payée 900 euros. Ce soir-là, selon elle, David Roquet fut "le seul à rester habillé..."
Le 21/10/2011
Carlton de Lille : "Au dos des factures, j'indiquais DSK"
Un salarié d'Eiffage a raconté aux policiers ses soirées particulières avec le commissaire Lagarde, Dominique Strauss Kahn et le numéro deux de la police de Nord
Un tenancier de maisons closes, des dirigeants d'hôtel de luxe, un avocat réputé, des chefs d'entreprise en vue... et maintenant un commissaire divisionnaire. Décidément, l'affaire de proxénétisme du Carlton n'en finit plus de faire des vagues. Où s'arrêtera-t-elle ? Vendredi soir, Jean-Christophe Lagarde, le patron de la sûreté urbaine de Lille, a été mis en examen, puis placé sous contrôle judiciaire.
Après le numéro deux de la PJ de Lyon, Michel Neyret, mis en examen pour "trafic de stups", c'est donc au tour du patron de la sûreté urbaine de Lille d'être mis en examen dans une affaire de proxénétisme. Ironie du sort, le second était l'adjoint du premier dans les années 90 à la brigade de recherche et d'intervention de Lyon. S'agit-il encore d'une histoire d'"indic" qui finit mal ? Au centre de cette affaire où il y a désormais douze personnes mises en examen, dont dix écrouées, figure René Kojfer, directeur des relations publiques du Carlton et informateur privilégié du commissaire Lagarde. Kojfer a reconnu en garde à vue avoir donné certaines affaires de proxénétisme au policier, dont certaines ont pu être effectuées en flag. En contrepartie, le commissaire a-t-il couvert les activités dans le proxénétisme de ce dernier ? Plus grave, le policier s'est-il brûlé les ailes en profitant du carnet d'adresses féminin de son indic pour lui-même et ses proches ? René Kojfer affirme aujourd'hui que le commissaire a réservé pour quelques-uns de ses amis des "chambres avec cadeau", c'est-à-dire des prostituées, au Carlton et à l'hôtel des Tours à Lille... Plus embarrassant, le policier aurait participé lui-même à des soirées tarifées, notamment avec Dominique Strauss-Kahn quand il était patron du FMI. Voire les aurait coorganisées avec le directeur d'une filiale d'Eiffage, l'entreprise de BTP.
Abus de bien social
"Je disais que j'allais rencontrer DSK avec quelques amis, ça valorisait l'entreprise, a confié sur P-V David Roquet, ce salarié du BTP. "Vous savez, dans ce métier, pour accéder à certaines personnes on les invite. DSK, c'était dans cet esprit." David Roquet payait ainsi les factures couvrant des soirées coquines tarifées organisées à Lille, Paris mais aussi Washington, ainsi que nous le révélions jeudi. Les acteurs : des policiers, des patrons et parfois Dominique Strauss-Kahn quand il était encore directeur général du FMI.
"Est-ce que cela a ramené quelque chose au commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde ? ont demandé les policiers au salarié d'Eiffage.
- Non, absolument rien.
- Savait-il qu'il s'agissait de prostituées ?
- Oui."
Billets de train, d'avion, boissons, déjeuners, dîners... "Au dos des factures, j'indiquais DSK et le nombre de personnes présentes", a ajouté David Roquet, précisant que cela se faisait "avec l'aval de [s]on patron". Le salarié a également expliqué que certaines sociétés "dépensaient des dizaines de milliers d'euros pour manger une fois avec un conseiller général ou un ministre", afin de promouvoir leur activité. Une pratique fâcheuse car cela pourrait constituer un abus de bien social, et donc du recel d'abus de bien social pour les bénéficiaires. D'autant que, selon nos informations, Fabrice Pashowski, le coorganisateur de ces rendez-vous tarifés, aurait confirmé aux policiers avoir payé l'autre partie des frais au nom de sociétés dont il est le gérant. Notamment les chambres d'hôtel à Paris, et à Washington. Lui aussi a été mis en examen.
Escort girls
Ce gérant de société pharmaceutique aurait aussi reconnu avoir réglé rubis sur l'ongle en argent liquide les prostituées venues de Lille ou de Belgique. Dès lundi, Dominique Strauss-Kahn avait demandé à "être entendu par les juges", en précisant qu'il s'agissait "d'insinuations hasardeuses et malveillantes". Quant à la société Eiffage, elle a décidé la mise à pied de son salarié et déclenché une enquête interne.
Selon nos informations, l'audition de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI, pourrait être programmée dès la semaine prochaine. Tout comme celle du directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Lille, numéro deux de la police dans le Nord, Jean-Claude Menault, dont le nom a été cité par La Voix du Nord, le journal local. Ce haut fonctionnaire aurait participé en février 20011 à l'un des trois rendez-vous tarifés organisés à Washington. "J'avais pris les billets sur l'entreprise, j'avais demandé à mon patron, il avait accepté. Ça a dû coûter 3000 à 4000 euros", a confié David Roquet lors de sa garde à vue. "Cette fois-là, nous avions été invités par Dominique Strauss-Kahn 2 à 3 jours", a-t-il précisé. Le commissaire Jean-Christophe Lagarde était aussi du voyage, tout comme Fabrice Paskowski, gérant de société de matériel médical, proche du PS local et ami de la famille Mellick, dont le père Jacques est conseiller municipal de Béthune. Selon La Voix du Nord, officiellement, DSK souhaitait consulter le DDSP sur les questions de sécurité intérieure, dans la perspective de la campagne présidentielle. Toujours selon David Roquet, pour rendre cette consultation sans doute plus agréable, le petit groupe était accompagné de deux jeunes escort girls, présentées comme des secrétaires du groupe Eiffage. Un subterfuge qui, selon La Voix du Nord, n'aurait été découvert par le DDSP qu'une fois sur place à l'hôtel. Décontenancé, le haut fonctionnaire serait monté aussitôt dans sa chambre. Ce qui, selon nos informations, n'est pas confirmé par l'ensemble des protagonistes. Reste que le patron de la sécurité publique du Nord aurait adressé un rapport à sa hiérarchie pour raconter cette soirée pour le moins surprenante. D'après une source policière, Jean-Claude Menault aurait rendu visite la semaine dernière, dans la plus grande discrétion, à l'IGPN, la police des polices, pour faire le point sur ce dossier explosif. Mais les séjours à Washington n'auraient pas été évoqués. D'où sa convocation prochaine devant la police des polices.
Parties fines à Washington
Comme le révélait Le Point.fr jeudi matin, il y aurait eu au moins trois voyages organisés à Washington. Un premier en décembre 2010. Un deuxième en février 2011. Un troisième du 11 au 13 mai 2011, la veille de l'arrestation et incarcération de Dominique Strauss-Kahn à New York. Les policiers ont saisi le passeport de David Roquet avec ses visas et un billet d'avion retour. Sur P-V, David Roquet a affirmé que les billets d'avion ont été réservés à chaque fois par son ami Fabrice Paskowski, via l'agence événementielle de sa compagne, Virginie D... "C'est sa société qui avançait l'argent, et ensuite elle établissait une facture ; c'est pareil avec Fabrice : il organisait, il prenait la moitié des frais et me disait ce qu'il me restait à charge." Soit entre 12 000 et 15 000 euros pour chacun. "Je tiens à préciser que le prix de chaque nuit était de 1 200 euros la nuit, et cinq chambres étaient réservées". Économe sur les deniers de son entreprise, David Roquet prenait, dit-il, des billets ordinaires et non business.
Dans ses auditions, il détaille les soirées coquines tarifées organisées à Paris à l'hôtel Murano, comme l'a révélé dès mercredi soir Le Point. Au moins trois en 2010. "De temps en temps, il y avait le commissaire Jean-Christophe Lagarde, qui est devenu un copain", a expliqué David Roquet. Lors du dernier séjour effectué au printemps 2010 alors que DSK revenait d'Asie, David Roquet explique être lui-même allé en voiture en Belgique pour chercher deux prostituées. Le petit groupe s'est ensuite rendu à Paris en train avec une troisième prostituée, M., 36 ans. C'était dans "un carré" du TGV, a-t-il précisé. M. a raconté peu ou prou les mêmes faits aux policiers de la PJ lilloise : "Je n'avais pas de travail. J'avais besoin d'argent", s'est-elle justifiée. La jeune femme a raconté par le menu cette soirée libertine tarifée qui s'est déroulée, selon son témoignage comme celui de Roquet, dans un appartement duplex avec piscine du Murano. Pour cette soirée dont elle garde un mauvais souvenir, M. aurait été payée 900 euros. Ce soir-là, selon elle, David Roquet fut "le seul à rester habillé..."
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Sans traiter de la question du fond du personnage DSK, le PS l'a échappé belle ...
... la sarkosie avait de sacrées munitions face à DSK.
... la sarkosie avait de sacrées munitions face à DSK.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Ils ont dû être dégoutés qu'il saute aussi tôt! Les dossiers devaient tous être prêts...Copas a écrit:Sans traiter de la question du fond du personnage DSK, le PS l'a échappé belle ...
... la sarkosie avait de sacrées munitions face à DSK.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Duzgun a écrit:Ils ont dû être dégoutés qu'il saute aussi tôt! Les dossiers devaient tous être prêts...Copas a écrit:Sans traiter de la question du fond du personnage DSK, le PS l'a échappé belle ...
... la sarkosie avait de sacrées munitions face à DSK.
Impressionnant quand même. On comprend mieux la mayonnaise orchestrée autour (y compris par la droite).
Est-ce qu'ils ont la même chose en magasin pour l'autre pays du fromage ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Copas a écrit:Duzgun a écrit:Ils ont dû être dégoutés qu'il saute aussi tôt! Les dossiers devaient tous être prêts...Copas a écrit:Sans traiter de la question du fond du personnage DSK, le PS l'a échappé belle ...
... la sarkosie avait de sacrées munitions face à DSK.
Impressionnant quand même. On comprend mieux la mayonnaise orchestrée autour (y compris par la droite).
Est-ce qu'ils ont la même chose en magasin pour l'autre pays du fromage ?
trés surprenant et qui reste sans voix c'est les franc macs de "goche" qui soutenaient la candidature de DSK, et en sont temps celle de royale. Ces penseurs de haut vol me laissent, eux, sans voix
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Le Télégramme de Brest
24 octobre 2011
Carlton de Lille. Quand Urvoas évoque l'entourage de DSK
Dans l'affaire de proxénétisme de Lille, les mises en examen du commissaire Jean-Christophe Lagarde et de Fabrice Paszkowski touchent là des proches de Dominique Strauss-Kahn. Dimanche, Jean-Jacques Urvoas, député PS finistérien, a livré son regard sur les liens entre les trois hommes.
Retour sur l'affaire du Carlton de Lille
Il y a huit jours, Dominique Strauss-Kahn a demandé à être entendu par la justice dans l'affaire de proxénétisme dans des hôtels lillois dont Le Carlton. But: «Mettre un terme aux insinuations hasardeuses (...)» dont il s'estime victime. Mais deux de ses proches viennent d'être mis en examen: le commissaire Jean-Christophe Lagarde et un des membres de l'association A gauche en Europe, Fabrice Paszkowski.
DSK a conseillé à Urvoas de contacter Lagarde
Dans une enquête parue hier dans le Journal du Dimanche(JDD), Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, indique qu'il «n'a jamais vu» DSK et Lagarde «ensemble mais c'est bien Dominique Strauss-Kahn qui me l'a recommandé». Joint par téléphone hier, le «MonsieurSécurité du PS», nous a confirmé que le commissaire Lagarde faisait bien partie du groupe de travail mis en place en 2010: «Avec une quarantaine de personnes, dont six commissaires, il participe depuis un an environ au groupe que j'ai mis en place pour analyser l'impact sur la sécurité des lois votées depuis dix ans. Il est le nº3 de la police dans le Nord».
«C'est DSK qui m'avait conseillé de le contacter en me disant que c'était un flic de gauche», indique-t-il. Pour autant, «je ne les ai jamais vus ensemble» reprécise-t-il. «Je ne voyais le commissaire que pour des réunions. C'est un flic de terrain, c'est comme ça que je jauge son apport. Ce n'est pas un conceptuel mais un type au plus près de l'application de la loi, je n'ai jamais cherché à savoir ce qu'il faisait à Lille».
«Un truc pas net dans la police aujourd'hui»
Jean-Christophe Lagarde a été mis en examen pour «proxénétisme en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux». Fabrice Paszkowski, lui, pour «proxénétisme aggravé». Dans le JDD, J.-J.Urvoas commente:«Paszkowski appartient clairement aux cercles strauss-kahniens. Il était sa tête de pont dans le Nord (...)
Contrairement à Paszkowski, je n'ai pas le sentiment que Lagarde était un vieux copain de DSK mais il y avait une grande confiance entre eux». Et de poursuivre hier sur Lagarde: «Je ne sais rien de ce qui lui est reproché, cela m'indiffère assez», non sans reconnaître sa surprise lorsque son nom a été cité dans l'affaire. «Au départ, j'ai cru que c'était un homonyme». Et de conclure: «Je regarde tout cela avec prudence, un truc n'est pas net dans la police aujourd'hui. Il y a des règlements de compte».
Jacky Hamard et Pascal Bodéré
24 octobre 2011
Carlton de Lille. Quand Urvoas évoque l'entourage de DSK
Dans l'affaire de proxénétisme de Lille, les mises en examen du commissaire Jean-Christophe Lagarde et de Fabrice Paszkowski touchent là des proches de Dominique Strauss-Kahn. Dimanche, Jean-Jacques Urvoas, député PS finistérien, a livré son regard sur les liens entre les trois hommes.
Retour sur l'affaire du Carlton de Lille
Il y a huit jours, Dominique Strauss-Kahn a demandé à être entendu par la justice dans l'affaire de proxénétisme dans des hôtels lillois dont Le Carlton. But: «Mettre un terme aux insinuations hasardeuses (...)» dont il s'estime victime. Mais deux de ses proches viennent d'être mis en examen: le commissaire Jean-Christophe Lagarde et un des membres de l'association A gauche en Europe, Fabrice Paszkowski.
DSK a conseillé à Urvoas de contacter Lagarde
Dans une enquête parue hier dans le Journal du Dimanche(JDD), Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, indique qu'il «n'a jamais vu» DSK et Lagarde «ensemble mais c'est bien Dominique Strauss-Kahn qui me l'a recommandé». Joint par téléphone hier, le «MonsieurSécurité du PS», nous a confirmé que le commissaire Lagarde faisait bien partie du groupe de travail mis en place en 2010: «Avec une quarantaine de personnes, dont six commissaires, il participe depuis un an environ au groupe que j'ai mis en place pour analyser l'impact sur la sécurité des lois votées depuis dix ans. Il est le nº3 de la police dans le Nord».
«C'est DSK qui m'avait conseillé de le contacter en me disant que c'était un flic de gauche», indique-t-il. Pour autant, «je ne les ai jamais vus ensemble» reprécise-t-il. «Je ne voyais le commissaire que pour des réunions. C'est un flic de terrain, c'est comme ça que je jauge son apport. Ce n'est pas un conceptuel mais un type au plus près de l'application de la loi, je n'ai jamais cherché à savoir ce qu'il faisait à Lille».
«Un truc pas net dans la police aujourd'hui»
Jean-Christophe Lagarde a été mis en examen pour «proxénétisme en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux». Fabrice Paszkowski, lui, pour «proxénétisme aggravé». Dans le JDD, J.-J.Urvoas commente:«Paszkowski appartient clairement aux cercles strauss-kahniens. Il était sa tête de pont dans le Nord (...)
Contrairement à Paszkowski, je n'ai pas le sentiment que Lagarde était un vieux copain de DSK mais il y avait une grande confiance entre eux». Et de poursuivre hier sur Lagarde: «Je ne sais rien de ce qui lui est reproché, cela m'indiffère assez», non sans reconnaître sa surprise lorsque son nom a été cité dans l'affaire. «Au départ, j'ai cru que c'était un homonyme». Et de conclure: «Je regarde tout cela avec prudence, un truc n'est pas net dans la police aujourd'hui. Il y a des règlements de compte».
Jacky Hamard et Pascal Bodéré
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Affaire du Carlton : les textos gênants de DSK
A.G. | Publié le 10.11.2011, 11h26 |
Dans l'affaire du Carlton de Lille, plusieurs médias révèlent l'existence de textos envoyés par Dominique Strauss-Kahn à un homme d'affaires du Pas-de-Calais. Les messages concernent notamment l'organisation de parties fines à Paris et Washington.
Les enquêteurs lillois dans l'affaire Carlton n'ont pas fini de faire des découvertes surprenantes. Dernière en date, les nombreux textos qu'aurait envoyé Dominique Strauss-Kahn à Fabrice Paszkowski, un chef d'entreprise du Pas-de-Calais, entre 2009 et 2011. Selon «Libération», l'entrepreneur nordiste dans le paramédical, mis en examen et écroué dans l'affaire de proxénétisme du Carlton, serait devenu un proche de l'ancien directeur du FMI en 2004. Le simple militant socialiste est soupçonné d'être l'organisateur de parties fines tarifées pour DSK à Paris et Washington, et d'avoir financé une partie des frais sur les comptes de son entreprise.
Les deux hommes ont beaucoup correspondu. Toujours selon le quotidien, les enquêteurs auraient trouvé une série de SMS envoyés par DSK à M. Paszkowski. Il y est question de l'organisation de soirée spéciales. «J'emmène une petite faire les boîtes de Vienne le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle ?», aurait écrit DSK au début du mois de juin 2009. Autre proposition en juillet, «Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi et du matériel ?». Les réponses du chef d'entreprise ont par contre été effacées.
Des noms de politiques cités dans plusieurs textos
Selon Le Point, Fabrice Paszkowski a même fourni un autre portable aux enquêteurs. Celui qu'il aurait égaré lors d'une partie fine organisée à l'hôtel Murano à Paris en février 2011. Récupéré puis utilisé par DSK durant trois mois, il contient des messages tout aussi explicites. «Tu viens accompagné à Washington ?» écrit-il le 6 mai 2011. La réponse de l'entrepreneur est encore effacée. «Je la connais ?» insiste l'ancien patron du FMI. Sur le procès verbal de son audition, M. Paszkowski affirme n'avoir récupéré son portable que le 13 mai 2011 à Washington lors d'un autre rendez-vous coquin organisé outre-atlantique.
Plus surprenant encore, «Libération» révèle que des messages n'ayant aucun lien avec l'organisation de ces soirées, prouveraient que DSK a cherché à mettre en relation l'entrepreneur avec au moins trois de ses amis politiques. Les noms de Martine Aubry, de «Mosco» qui pourrait désigner Pierre Moscovici et de Jean-Marie Le Guen apparaissent dans des messages plus que mystérieux. Exemple le 30 juin 2009, un SMS de DSK laisse perplexe, «Appelle Christophe Borgel, explique lui et demande lui qui tu peux appeler chez Aubry». Des messages qui tendent à prouver que le modeste homme d'affaires était bien en relation avec le milieu politique. Le 19 janvier 2010, un dernier SMS de DSK est même surréaliste, «Ok, il faut qu'il prenne contact avec Gerry Rice qui est prévenu.» M. Rice n'est autre qu'un des porte-parole du FMI.
LeParisien.fr
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
sur le monde d'aujourd'hui : http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/11/25/sofitel-de-new-york-un-journaliste-americain-souleve-de-nouvelles-zones-d-ombre_1609422_1522571.html#ens_id=1522342
Sofitel de New York : un journaliste américain soulève de nouvelles zones d'ombre
LEMONDE.FR | 25.11.11 | 21h41 • Mis à jour le 25.11.11 | 22h29
L'affaire du Sofitel de New York est loin d'avoir livré tous ses secrets. Accusé d'agression sexuelle par une femme de chambre le 14 mai dernier à New York, Dominique Strauss-Kahn a admis une "faute morale" après avoir échappé à un procès au pénal. Mais l'affaire n'est pas close. Les questions inédites posées par Edward Epstein dans un long article de la New York Review of Books à paraître ce week-end, et auquel LeMonde.fr a eu accès, soulèvent de nouvelles zones d'ombre.
Qu'est-il advenu du BlackBerry disparu de l'ancien directeur du FMI ? Avait-il été piraté par l'UMP ? Que s'est-il passé dans la chambre 2820, située au même étage que la suite de DSK et où Nafissatou Diallo s'est rendue à plusieurs reprises avant et après sa rencontre avec l'ancien favori des sondages ? Le journaliste américain, qui a eu accès aux enregistrements réalisés par des caméras de surveillance du Sofitel et à certains relevés téléphoniques, revient, minute par minute, sur les événements troubles qui ont jalonné ce 14 mai.
Début de matinée
Dominique Strauss-Kahn découvre qu'il a "un sérieux problème avec un de ses téléphones BlackBerry". L'appareil, qu'il utilise pour envoyer et recevoir des messages personnels et professionnels, a vraisemblablement été hacké. Une amie de l'ancien directeur du FMI, qui travaille comme documentaliste au siège parisien de l'UMP, lui a envoyé un message dans la matinée pour le prévenir "qu'au moins un de ces e-mails privés récemment envoyés depuis son BlackBerry à son épouse, Anne Sinclair, avait été lu dans les bureaux de l'UMP à Paris."
10 h 07
Inquiet, Dominique Strauss-Kahn téléphone à sa femme depuis le BlackBerry en question. "Au cours d'une conversation qui dure moins de six minutes, il lui annonce qu'il a un gros problème" et insiste pour qu'elle contacte Stéphane Fouks. Patron de l'agence Euro RSCG, ce dernier pilote depuis quatre ans la stratégie de communication de DSK en vue de la présidentielle de 2012. L'ancien directeur du FMI demande à son épouse de prévenir cet "ami" pour qu'il puisse rapidement "faire examiner le BlackBerry et l'iPad par un expert", une fois que DSK sera rentré à Paris.
12 h 06 - 12 h 07
Nafissatou Diallo, qui travaille depuis trois ans comme femme de chambre au Sofitel, pénètre dans la suite présidentielle occupée par Dominique Strauss-Kahn. D'après les déclarations de l'ancien directeur du FMI, ses bagages sont "visibles" dans l'entrée. "En temps normal, rappelle le journaliste de la New York Review of Books, le personnel n'entre pas dans une chambre pour la nettoyer tant que le client s'y trouve".
Que se passe-t-il dans les six ou sept minutes qui suivent ? Edward Epstein s'en tient au rapport du procureur de New York qui évoque un "rapport sexuel hâtif". A 12 h 13, Dominique Strauss-Kahn téléphone à sa fille Camille avec laquelle il a rendez-vous pour déjeuner, pour la prévenir qu'il risque d'être en retard.
12 h 26
Nafissatou Diallo entre dans la chambre 2820, située au même étage que celle de Dominique Strauss-Kahn. La femme de chambre s'y est déjà rendue à plusieurs reprises dans la matinée, selon Edward Epstein. "Y avait-il quelqu'un dans la chambre 2820 en dehors de Nafissatou Diallo avant et après sa rencontre avec DSK ? Si oui, qui étaient-ils et que faisaient-ils là ; et pourquoi, dans tous les cas, Diallo a-t-elle nié qu'elle s'était rendue dans la chambre ?" s'interroge le journaliste. Interrogé à ce sujet par les avocats de l'ancien directeur du FMI, le groupe Accor a refusé de répondre.
12 h 28
Dominique Strauss-Kahn quitte le Sofitel dans un taxi en direction du restaurant McCormick & Schmick's, sur la Sixième Avenue. D'après les caméras de surveillance de l'établissement, il arrive à destination à peu près une demie-heure plus tard.
12 h 51
Le téléphone de DSK est déconnecté et le système de géolocalisation de l'appareil désactivé, comme en témoignent les archives de la compagnie BlackBerry. "Si on excepte la possibilité d'un accident, pour qu'un téléphone soit mis hors service de cette façon, il faut, selon un expert légal, une connaissance technique du fonctionnement du BlackBerry", précise Edward Epstein.
12 h 52
Nafissatou Diallo est prise en charge par le service de sécurité de l'hôtel.
13 h 03
John Sheehan, un expert des questions de sécurité "identifié sur son profil LinkedIn comme 'directeur de la sûreté et de la sécurité' chez Accor", reçoit un appel du Sofitel. Appelé en renfort pour assiter les équipes de l'établissement, il passe au moins un coup de fil dans la voiture qui le conduit à l'hôtel. A qui et pourquoi ? Impossible de le savoir. Le journaliste de la New York Review of Books se borne à rappeler que le responsable de la sécurité du groupe Accor, et donc le plus haut supérieur hiérarchique de John Sheehan, n'est autre que René-Georges Querry, un ancien membre de la brigade antigang, qui "a travaillé dans la police avec Ange Mancini, coordinateur national du renseignement du président Sarkozy".
13 h 33
Brian Yearwood, ingénieur en chef du Sofitel, et un homme dont l'identité n'a pas été dévoilée – mais qui a auparavant accompagné Nafissatou Diallo jusqu'au PC sécurité – s'éloignent du groupe rassemblé autour de la femme de chambre. A l'abri des regards, ils se congratulents, frappent dans leurs mains et se lancent dans "ce qui ressemble à une extraordinaire danse de fête qui dure trois minutes". Pourquoi les deux hommes se livrent-ils à une telle démonstration de joie ? Edward Epstein, qui a visionné les enregistrements des caméras du Sofitel, s'abstient d'émettre la moindre hypothèse.
14 h 05
Deux officiers de police arrivent au Sofitel.
14 h 15
Dominique Strauss-Kahn se rend compte dans le taxi qui le mène à l'aéroport que le BlackBerry qu'il souhaite faire expertiser à Paris a disparu. Depuis un autre mobile, il réussit à joindre sa fille et lui demande de retourner au restaurant pour vérifier que l'appareil ne s'y trouve pas. Camille renvoie un message à son père à 14 h 28 pour le prévenir qu'elle a fait chou blanc. A 15 h 01, le directeur du FMI, toujours en route vers l'aéroport, essaie en vain de joindre le BlackBerry à partir de son portable de rechange. Une demie-heure plus tard, il se résigne à appeler le Sofitel pour avertir le personnel qu'il a vraisemblablement oublié son téléphone dans la suite 2806.
15 h 42
Un employé de l'établissement new-yorkais rappelle DSK. L'homme, qui parle en présence d'un détective de la police, annonce "faussement" à l'ancien directeur du FMI que son téléphone a été retrouvé. Il lui propose de lui faire porter. "Je suis au terminal d'Air France, porte 4, vol 23", répond l'intéressé.
16 h 45
La police arrête Dominique Strauss-Kahn dans l'avion qui devait le conduire à Paris. Le BlackBerry ne sera jamais retrouvé et les soupçons de piratage de l'appareil jamais étayés par des analyses d'expert.
Elise Barthet
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Dominique Strauss-Kahn
Affaire DSK-Diallo : le démenti du groupe Accor
Par Marie-Amélie Lombard
Le Figaro publié le 26/11/2011
Le groupe Accor, auquel appartient le Sofitel de New York, réplique à l'article du New York Review of Books évoquant la thèse d'un complot contre Dominique Strauss-Kahn.
Le journaliste de la revue américaine, qui affirme s'appuyer sur les enregistrements des caméras de surveillance de l'hôtel, décrit dans cet article une «danse de joie» entre le responsable technique de l'hôtel et un autre employé vers 13h30 ce samedi 14 mai, près du PC Sécurité de l'établissement où Nafissatou Diallo avait été emmenée après avoir dénoncé son agression.
«L'article affirme que deux employés du Sofitel auraient été filmés par les caméras de surveillance de l'hôtel «se réjouissant» pendant trois minutes. En réalité, ces faits ont duré huit secondes, sans qu'aucune «extraordinaire danse de fête» n'ait pu être constatée», assure le Sofitel.
Le management de l'hôtel dit avoir interrogé ces deux hommes depuis la parution de l'article. Ils «ont catégoriquement nié que cet échange ait quelque lien que ce soit avec Monsieur Strauss-Kahn».
Par ailleurs, le groupe Accor apporte des précisions sur l'occupation de la chambre 2820 qui se trouve sur le même palier que la suite 2806 occupée par DSK. «L'historique informatique des chambres montre que le client de la chambre 2820 a procédé au règlement de sa chambre (check-out) à 11h36 et que la femme de ménage a fait le ménage de cette chambre immédiatement après, indique l'hôtel. L'insinuation selon laquelle le client occupant la chambre 2820 serait impliqué dans l'incident est donc fausse et sans fondement». Le Sofitel s'est toujours refusé à communiqué l'identité de ce client pour des raisons de «confidentialité».
Enfin, le groupe précise que «le Sofitel a toujours coopéré avec la justice américaine» et qu' «alors que le procès civil n'a pas eu lieu», il ne lui appartient pas de «commenter les récentes interprétations publiées».
Par Marie-Amélie Lombard
Le Figaro publié le 26/11/2011
Le groupe Accor, auquel appartient le Sofitel de New York, réplique à l'article du New York Review of Books évoquant la thèse d'un complot contre Dominique Strauss-Kahn.
Le journaliste de la revue américaine, qui affirme s'appuyer sur les enregistrements des caméras de surveillance de l'hôtel, décrit dans cet article une «danse de joie» entre le responsable technique de l'hôtel et un autre employé vers 13h30 ce samedi 14 mai, près du PC Sécurité de l'établissement où Nafissatou Diallo avait été emmenée après avoir dénoncé son agression.
«L'article affirme que deux employés du Sofitel auraient été filmés par les caméras de surveillance de l'hôtel «se réjouissant» pendant trois minutes. En réalité, ces faits ont duré huit secondes, sans qu'aucune «extraordinaire danse de fête» n'ait pu être constatée», assure le Sofitel.
Le management de l'hôtel dit avoir interrogé ces deux hommes depuis la parution de l'article. Ils «ont catégoriquement nié que cet échange ait quelque lien que ce soit avec Monsieur Strauss-Kahn».
Par ailleurs, le groupe Accor apporte des précisions sur l'occupation de la chambre 2820 qui se trouve sur le même palier que la suite 2806 occupée par DSK. «L'historique informatique des chambres montre que le client de la chambre 2820 a procédé au règlement de sa chambre (check-out) à 11h36 et que la femme de ménage a fait le ménage de cette chambre immédiatement après, indique l'hôtel. L'insinuation selon laquelle le client occupant la chambre 2820 serait impliqué dans l'incident est donc fausse et sans fondement». Le Sofitel s'est toujours refusé à communiqué l'identité de ce client pour des raisons de «confidentialité».
Enfin, le groupe précise que «le Sofitel a toujours coopéré avec la justice américaine» et qu' «alors que le procès civil n'a pas eu lieu», il ne lui appartient pas de «commenter les récentes interprétations publiées».
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Cette histoire de téléphone disparu et d'employés du Sofitel qui se congratulent donne vraiment l'impression d'être le résultat d'une contre-offensive des avocats de DSK en prévision du procès civil que lui intente Diallo.
Ce genre de passage est assez bizarre.
Et l'hypothèse - vraisemblable - que DSK ait été espionné ne change pas grand chose à la réalité de son comportement, sur lequel l'affaire du Carlton nous apporte de nouvelles lumières. Selon Le Monde de samedi, DSK était le leader d'une sorte de mafia lilloise composée d'échangistes, notables locaux du PS, patrons magouilleurs, policiers espérant booster leurs carrières en cas de victoire de la gauche, francs-maçons... On peut supposer que les services de Sarkozy comme les concurrents PS de DSK ne pouvaient l'ignorer. Logique donc que certains l'aient espionné. Et ils n'avaient même pas besoin de l'affaire du Sofitel pour le faire tomber, des révélations sur cette mafia, ses partouzes et ses virées au FMI auraient largement suffi.
On peut même dire que l'affaire du Sofitel a privé Sarkozy d'une arme formidable contre celui qui aurait pu être son rival à la Présidentielle. Il aurait donc été stupide de le faire tomber prématurément. Les seuls qui auraient pu avoir intérêt à le faire auraient été... ses concurrents du PS !
Ce genre de passage est assez bizarre.
Il est probable que des personnages comme DSK sont régulièrement espionnés par toutes sortes de services. On peut imaginer qu'un logiciel "cheval de Troie" ait été infiltré dans son matériel informatique, mais était-ce vraiment nécessaire ? Rien n'est plus simple pour les spécialistes que d'espionner et/ou enregistrer des communications sur portable et tous les opérateurs conservent un certain temps les enregistrements...L'ancien directeur du FMI demande à son épouse de prévenir cet "ami" pour qu'il puisse rapidement "faire examiner le BlackBerry et l'iPad par un expert", une fois que DSK sera rentré à Paris.
Et l'hypothèse - vraisemblable - que DSK ait été espionné ne change pas grand chose à la réalité de son comportement, sur lequel l'affaire du Carlton nous apporte de nouvelles lumières. Selon Le Monde de samedi, DSK était le leader d'une sorte de mafia lilloise composée d'échangistes, notables locaux du PS, patrons magouilleurs, policiers espérant booster leurs carrières en cas de victoire de la gauche, francs-maçons... On peut supposer que les services de Sarkozy comme les concurrents PS de DSK ne pouvaient l'ignorer. Logique donc que certains l'aient espionné. Et ils n'avaient même pas besoin de l'affaire du Sofitel pour le faire tomber, des révélations sur cette mafia, ses partouzes et ses virées au FMI auraient largement suffi.
On peut même dire que l'affaire du Sofitel a privé Sarkozy d'une arme formidable contre celui qui aurait pu être son rival à la Présidentielle. Il aurait donc été stupide de le faire tomber prématurément. Les seuls qui auraient pu avoir intérêt à le faire auraient été... ses concurrents du PS !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
On peut supposer bien des choses, mais l'imagination ne sera jamais aussi surprenante que la vérité !
Mouais, ça c'est vrai dans les polars, ou tout est impeccablement noué pour le climax final, ou les flics arrivent toujours à leur fins, et les services secrets ne sont pas composés de baltringues (comme c'est souvent dans la réalité) qui n'ont pas réussi le concours pour rentrer au FBI (alors en désespoir de cause, ils ont signé à la cia, comme les flics sont des alcoolos qui ont raté le concours de gardien de prison)
Pour en revenir au coté "politique", tout ça est un formidable révélateur des turpitudes et des magouilles, avec polices parralléles à la clef, etc
On peut même dire que l'affaire du Sofitel a privé Sarkozy d'une arme formidable contre celui qui aurait pu être son rival à la Présidentielle. Il aurait donc été stupide de le faire tomber prématurément. Les seuls qui auraient pu avoir intérêt à le faire auraient été... ses concurrents du PS !
Mouais, ça c'est vrai dans les polars, ou tout est impeccablement noué pour le climax final, ou les flics arrivent toujours à leur fins, et les services secrets ne sont pas composés de baltringues (comme c'est souvent dans la réalité) qui n'ont pas réussi le concours pour rentrer au FBI (alors en désespoir de cause, ils ont signé à la cia, comme les flics sont des alcoolos qui ont raté le concours de gardien de prison)
Pour en revenir au coté "politique", tout ça est un formidable révélateur des turpitudes et des magouilles, avec polices parralléles à la clef, etc
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Dominique Strauss-Kahn
HS. Non, c'est le contraire. Le boulot de maton est le plus mal considéré, et aussi moins bien payé que celui de flic. Idem : les directeurs de prison sont souvent des gens qui ont raté le concours pour être magistrats. (Avant, ils sortaient du rang des matons.)es flics sont des alcoolos qui ont raté le concours de gardien de prison
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Avez-vous suivi la contre-offensive médiatique des communicants de DSK ? Le malheureux aurait été victime d'un complot pour lui voler... son Blackberry, lequel contenait (peut-être) des informations de première bourre. Quant à DSK, ce brave "libertin" a horreur du proxénétisme et de la prostitution - comme le montre sa fréquentation assidue du gang du Carlton, des flics ripoux et de Dodo la Saumure. Mais notre brave DSK ignorait probablement la profession dudit Dodo, comme il ignorait qui payait ses virées et partouzes. Il ne pouvait pas deviner que toutes ces charmantes jeunes femmes qu'on lui mettait dans les pattes étaient des professionnelles, il devait penser naïvement que son charme suffisait...
C'est du moins la thèse de son "biographe" officiel, Taubmann, reprise par un journal américain, sans doute inspirée et même sponsorisée financièrement par les communicants et avocats de DSK. Je sais qu'on ne doit pas juger les gens sur la mine, mais quand on voit la tête de faux-derche de ce pauvre Taubmann qui prétend avoir mené une "contre-enquête" (sic)... Enfin, on gagne sa vie comme on peut.
C'est du moins la thèse de son "biographe" officiel, Taubmann, reprise par un journal américain, sans doute inspirée et même sponsorisée financièrement par les communicants et avocats de DSK. Je sais qu'on ne doit pas juger les gens sur la mine, mais quand on voit la tête de faux-derche de ce pauvre Taubmann qui prétend avoir mené une "contre-enquête" (sic)... Enfin, on gagne sa vie comme on peut.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
C'est encore pire que ça puisqu'il admet s'en foutre: "«Lors de ces soirées galantes, il ne débourse jamais un centime, écrit Michel Taubmann. Il ne se pose pas la question de savoir si ses partenaires d'un soir sont rémunérées, ce qui n'est pas systématique.»" (cité par 20minutes). En gros, savoir si c'est librement fait ou s'il s'agit de traite des femmes, il s'en fout ("Il ne se pose pas la question") tant que c'est pas à lui de payer. En plus ce saint homme (il aurait pu appartenir aux béatitudes) couchait quand même parfois sans payer ("ce qui n'est pas systématique").verié2 a écrit: Quant à DSK, ce brave "libertin" a horreur du proxénétisme et de la prostitution
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
En gros, savoir si c'est librement fait ou s'il s'agit de traite des femmes, il s'en fout ("Il ne se pose pas la question") tant que c'est pas à lui de payer.
DSK avait totalement raison sur ce point. La liberté des prostituées, seul les clients et le lobby proxénète ont le culot d'en parler (ou de faire parler ses esclaves). Que des militants viennent à défendre le droit à vendre et consommer des corps humains montre seulement le degré d'effondrement des analyses de classe et de genre, voire la corruption par le fric, comme ces chiens qui défendent DSK en disant qu'il avait pris Nafissatou Diallo pour une call-girl. Et cela ne dérange pas grand monde...
Un client ne sait jamais si la prostituée est ou n'est pas "volontaire" ou si elle est soumise à une contrainte de type économique, physique, ou dépendance. Seule une sérieuse enquête le permet parfois, enquête qui n'est jamais menée parce qu'aucune prostituée ne va dire à son client "tu me baises mais en fait je suis obligée de subir, je joue la comédie, parce que mon mac me tue ou me frappe si je ne ramène pas du fric." Pas plus qu'elles ne le disent à la police, sauf en de très rares circonstances.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Je ne sais pas ce que tu as fumé pour interpréter ainsi mes propos, mais je traduis la phrase de DSK qui s'en fout de savoir si c'est rémunéré ou non par il s'en fout de savoir si c'est de la traite ou si c'est librement consenti, ce qui signifie clairement que le libre consentement= quand ce n'est pas rémunéré et traite= quand c'est rémunéré. Je dénonçais justement le fait qu'il s'en foute de savoir si c'est du commerce humain ou non et tu insinue que je veux savoir parmi celles qui sont vendues si elles sont libre ou non, ce n'est pas très rigoureux ni honnête de ta part.Toussaint a écrit:En gros, savoir si c'est librement fait ou s'il s'agit de traite des femmes, il s'en fout ("Il ne se pose pas la question") tant que c'est pas à lui de payer.
DSK avait totalement raison sur ce point. La liberté des prostituées, seul les clients et le lobby proxénète ont le culot d'en parler (ou de faire parler ses esclaves). Que des militants viennent à défendre le droit à vendre et consommer des corps humains montre seulement le degré d'effondrement des analyses de classe et de genre, voire la corruption par le fric, comme ces chiens qui défendent DSK en disant qu'il avait pris Nafissatou Diallo pour une call-girl. Et cela ne dérange pas grand monde...
Un client ne sait jamais si la prostituée est ou n'est pas "volontaire" ou si elle est soumise à une contrainte de type économique, physique, ou dépendance. Seule une sérieuse enquête le permet parfois, enquête qui n'est jamais menée parce qu'aucune prostituée ne va dire à son client "tu me baises mais en fait je suis obligée de subir, je joue la comédie, parce que mon mac me tue ou me frappe si je ne ramène pas du fric." Pas plus qu'elles ne le disent à la police, sauf en de très rares circonstances.
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Dominique Strauss-Kahn
Je préviens, c'est assez écœurant.
Sur RMC, Nafissatou Diallo ou « le conte de fée » d’une « mocheté »
Sur RMC, Nafissatou Diallo ou « le conte de fée » d’une « mocheté »
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
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