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Lutte ouvrière

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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Re: Lutte ouvrière

Message  Eugene Duhring Dim 22 Jan - 18:08

Vals a écrit:Nathalie ARTHAUD est la seule candidate qui se revendique ouvertement du COMMUNISME et il est bien d'utiliser deux fois plus de temps pour s'adresser démocratiquement au mode du travail....
Pour être "audible", la seule solution c'est d'aller directement s'asresser aux travailleurs, discuter avec eux, les écouter, défendre nos pêrspectives même si elles semblent actuellement à contre-courant...

Maintenant, soyons clairs, ce n'est ni cette campagne électorale, ni une autre qui changeront les rapports de force mais la reprise de confiance des travailleurs en leurs propres capacité à se faire craindre de la bourgeoisie et de ses serviteurs de droite ou de gauche.....
Et c'est ça que doivent préparer les révolutionnaires, en utilisant au passage la campagne de Nathalie pour avancer un programme de lutte d'ensemble.

S'adresser directement aux travailleurs, c'est selon la formule LO, s'adresser indivuellement aux travailleurs - les prendre les uns après les autres, construire le parti au pas de tortue, et non collectivement. Collectivement c'est notamment des meetings si possible d'unité indépendamment du cycle électoral, indépendamment aussi du sens du vent. C'est ne pas manquer un seul appel lorsqu'il s'agit de s'opposer à son propre impérialisme, non en mots mais en actes comme pour l'Afghanistan, la Lybie ou la Côte d'Ivoire. C'est faire montre de cohérence et de constance dans les mots d'ordre : l'interdiction des licenciements ce n'est pas seulement en 2012 pour les présidentielles mais aussi en 2008 indépendamment des présidentielles.
C'est pour finir se faire le porte-voix de la haine de classe qui sourd de partout indépendamment des bonnes manières de la démocratie bourgeoise. Plus de discours lisse, convenu, didactique sur la capitalisme, chaque discours doit transpirer une légitime et sincère haine de classe. Telle est selon mon la voie à emprunter pour s'adresser collectivement aux travailleurs. Encore faut-il ne pas craindre d'être non plus un pas devant les masses mais portées par elles ... et je crains fort que l'appareil LO ne soit trop ossifié pour ne pas craindre de se laisser déborder !
Prendre le temps, dis-tu mais j'ai envie de te demander : de combien de temps LO a disposé depuis 30 ans pour s'adresser au monde du travail dans les médias particulièrement ?

Eugene Duhring

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Message  verié2 Dim 22 Jan - 18:12


Vals
le mot même de communisme, la perspective qu'il représente face au capitalisme, seraient complètement absents
Je suis moi-même très attaché au terme "communisme"... à tort ou à raison, car c'est tout de même la perspective qui compte, pas les mots. Derrière les mots, on peut mettre n'importe quoi : le PCF se dit toujours "communiste" et ne parlons pas du PS...

On ne peut nier que le terme "communisme" a été dévalorisé par le stalinisme et évoque ce système peu enthousiasmant pour nombre de travailleurs. Abandonner le mot peut évidemment être un prétexte pour abandonner la perspective et être plus "acceptable", mais pas forcément. En insistant sur le mot, du moins cette fois-ci, LO espère peut-être toucher le public des vieux militants et sympathisants du PCF écoeurés par l'alignement derrière Mélenchon. Car les campagnes de LO, tu en conviendras, ont toujours jusqu'à présent été tout sauf des campagnes sur les perspectives communistes de l'humanité. Même si LO n'a jamais dissimulé être communiste, le mot n'était pas souvent prononcé et surtout explicité dans les médias..

Donc, voyons le contenu, ne nous crispons pas sur les mots. Et, côté contenu, il y a des propos un peu équivoques de temps à autre, aussi bien chez Poutou que chez Nathalie... (Et aussi dans les articles et tracts du NPA comme dans ceux de LO.) Au niveau des personnalités, ils ont chacun leurs qualités et leurs faiblesses. On aimerait que Poutou soit plus agressif et que Nathalie donne un peu moins l'impression de réciter. Mais ça ne se commande pas. On ne devient pas Arlette ou Besancenot en quinze jours et cinq leçons...

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Message  Vals Dim 22 Jan - 19:40

S'adresser directement aux travailleurs, c'est selon la formule LO, s'adresser indivuellement aux travailleurs - les prendre les uns après les autres, construire le parti au pas de tortue, et non collectivement.

Depuis de nombreux mois, LO organise des dizaines de meetings dans les villes, grandes ou petites, ce qui donne l'occasion, pendant des dizaines d'heures, d'intervenir dans les rues, aux entrées des boites, à la sortie des magasins, sur les marchés....
LO utilise toutes les occasions pour défendre ses idées dans les medias, même dans des émissions déplaisantes pour s'adresser au plus grand nombre.
Toutes les semaines, LO diffuse des bulletins de boites auprès de dizaine de milliers de travailleurs qui vont au boulot.
Les caravanes LO arpentent tout au long de l'année le territoire du nord au sud pour discuter, parler des luttes indispensables, parler du système capitalisme, expliquer les idées communistes....

C'est insuffisant ?
Probablement....
Mais c'est déjà ça...!
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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Poutou et Arthaud

Message  Robert Paris Dim 22 Jan - 20:13

NPA et LO ont échangé de look : l’intello de la petite bourgeoisie est la candidate LO et l’ouvrier est le candidat NPA. Le deuxième met en avant son anticapitalisme et la première son communisme. Tous les deux ont une espèce de liste de revendications très radicales ou apparaissant comme telles et aucun des deux n’explique comment et pourquoi les dernières luttes ont échoué et, du coup, comment et pourquoi de nouvelles pourraient gagner sur des revendications aussi radicales puisque la simple défense d’acquis comme les retraites reconnues de tous ont échoué. Tous deux s’en prennent au capitalisme mais aucun des deux n’explique comment on passerait des luttes revendicatives aux luttes révolutionnaires. Chacun peste contre tous ceux qui veulent « faire payer la crise aux travailleurs », mais aucun n’explique ni la crise ni la politique de l’Etat et de la bourgeoisie mondiale. Tous les deux expliquent qu’un gouvernement de gauche n’y changera rien mais aucun n’explique ce que serait un pouvoir des travailleurs.
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Message  Eugene Duhring Dim 22 Jan - 20:49

Robert Paris a écrit:NPA et LO ont échangé de look : l’intello de la petite bourgeoisie est la candidate LO et l’ouvrier est le candidat NPA. Le deuxième met en avant son anticapitalisme et la première son communisme. Tous les deux ont une espèce de liste de revendications très radicales ou apparaissant comme telles et aucun des deux n’explique comment et pourquoi les dernières luttes ont échoué et, du coup, comment et pourquoi de nouvelles pourraient gagner sur des revendications aussi radicales puisque la simple défense d’acquis comme les retraites reconnues de tous ont échoué. Tous deux s’en prennent au capitalisme mais aucun des deux n’explique comment on passerait des luttes revendicatives aux luttes révolutionnaires. Chacun peste contre tous ceux qui veulent « faire payer la crise aux travailleurs », mais aucun n’explique ni la crise ni la politique de l’Etat et de la bourgeoisie mondiale. Tous les deux expliquent qu’un gouvernement de gauche n’y changera rien mais aucun n’explique ce que serait un pouvoir des travailleurs.
Je suis assez d'accord avec toi mais expliquer ce que serait un pouvoir des travailleurs, c'est reprendre langue avec une forme de tribune qui malheureusement n'a plus court aujourd'hui. Oser parler aux masses du renversement nécessaire de la bourgeoisie avec les mots, les accents de la classe emplis de la légitime et sincère haine de classe. Ne rien cacher des obstacles qui seront à surmonter mais aussi dresser un avenir possible d'une société débarassée de la classe exploiteuse, seules ces vérités sont révolutionnaires mais pour cela il faut dépasser le cadre de la démocratie bourgeoise qui a limé les dents de nos organisations ouvrières !

Eugene Duhring

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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Qui va appeler à voter Sarkozy au 2ème tour ...

Message  Maxence Dim 22 Jan - 23:03

Le bon mot, la bonne phrase, le tacle, ou la rage bien pesée, voilà ce qui fabriquent les discours populistes d'extrème gauche jusqu'à l'extrème droite.
Voilà pourquoi beaucoup d'exploités n'y croient plus et....ils ont bien raison.

Car personne ne remet en cause la démocratie, république, chère patrie, grande nation, Etat laique etc...
Les anti capitalistes parlent d'injustice et les pro capitalistes parlent de croissances et sacrifices.

Personne ne veut cracher dans la soupe ...tout le monde veut sauver le navire .

Tout le monde apporte ses solutions et personne n'y croit , car le temps des sauveurs est terminé et c'est le cycles des révolutions qui a commencé.

On nous dit et redit que le problème de la crise, est dans une mauvaise gestion, dans un système fou, anti sociale, libérale, la faute aux pays qui vivent au dessus de leurs moyens, la faute aux banquiers, aux politiciens corrompus, aux étrangers, aux délocalisations, au dumping social dans les pays pauvres etc...

Personne ne dit : la crise n'a pas eu lieu , elle est retardée depuis le déversement de milliers de milliards dans l'économie par les Etats du monde entiers. Donc le système est mort et sous perfusion: dès qu'on l'arrête, on peut l'enterrer.

Personne ne dit : Barbarie ou socialisme! Révolution sociale ou fascisme!

Pour Poutou, Mélenchon ou Artaud , c'est du replatrage radical! le bateau coule....non non les marins peuvent redémarrer la chaudière!

Maxence

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Message  Roseau Lun 23 Jan - 2:03

Maxence a écrit:

Personne ne dit : Barbarie ou socialisme! Révolution sociale ou fascisme!

Pour Poutou, Mélenchon ou Artaud , c'est du replatrage radical! le bateau coule....non non les marins peuvent redémarrer la chaudière!
Faux, LO comme la gauche du NPA , et bien d'autres, font campagne antik,
aux antipodes du replâtrage mitterrandien proposé par FdG-EELV- PS
voir détails ci-dessous.
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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Une campagne négative

Message  Robert Paris Lun 23 Jan - 9:46

A la fois, le vote pour Poutou et Arthaud apparaît inutile et il apparaît radical sans base. Aucun d’entre eux ne donne d’autre part des raisons de frapper sur les classes dirigeantes en votant pour eux. Ils expriment ouvertement un rejet des sacrifices en faveur des capitalistes mais sans toucher véritablement du fait d’un discours un peu vide des deux organisations.

Elles ne développent aucune perspective concrète à part le thème : il faudra lutter ! Mais appeler à lutter n’est pas vraiment le rôle de groupes ou partis révolutionnaires. Il conviendrait plutôt d’éclairer qui sont les adversaires, les faux amis et quelles sont les perspectives... Comment lutter pour gagner, c’est bien ce qu’aucune des deux ne veut dire pour ne pas se heurter aux appareils syndicaux. En conséquence, elles apparaissent toutes les deux comme l’aile gauche des centrales syndicales et ce n’est pas particulièrement porteur au moment où les travailleurs viennent d’être défaits en les suivant...

Les deux organisations se sont présentées aux élections pour ne pas déchoir, plus que parce qu’elles ont réellement quelque chose à dire au travers des présidentielles et cela se sent.

Elles ne voient pas comment se servir de cette tribune pour frapper l’adversaire tout en respectant le cours politique qui est le leur...

En fait, depuis des années, ces deux groupes se présentent aux élections pour des raisons purement internes : pour se construire ! Comme si on pouvait demander aux travailleurs qui sont inquiets face à la situation de se préoccuper d’abord de la situation des deux groupes !!!

Mais, direz-vous, ce n’est pas grave : les deux groupes développent des idées qui vont servir à l’avenir. Ils sèment pour la lutte contre le capitalisme... Pas du tout, justement !

Ils sèment des incompréhensions et des mensonges sur l’Etat, sur les appareils syndicaux, sur le réformisme et même sur le capitalisme...

Quels sont les enjeux de la crise actuelle ? Où nous mène-t-elle ? Motus !

Que signifie le grippage du système ? Motus !

Que faire demain face à l’Etat bourgeois ? Motus !

Quelle est la cause des dernières défaites ouvrières ? Motus !

Comment s’organiser pour bâtir une nouvelle société ? Motus !

Comment s’organiser dans les luttes ? Motus !

Sur toutes ces questions clefs, les deux groupes et leurs porte-paroles ne répondent rien.

Ce n’est pas un simple problème électoral : c’est un manque total de perspective politique des deux organisations qui se montre ainsi au grand public et cela ne fait pas avancer la cause des révolutionnaires !!!
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Message  Kletz Lun 23 Jan - 12:18

Eugene Duhring a écrit: Ne rien cacher des obstacles qui seront à surmonter mais aussi dresser un avenir possible d'une société débarrassée de la classe exploiteuse, seules ces vérités sont révolutionnaires mais pour cela il faut dépasser le cadre de la démocratie bourgeoise qui a limé les dents de nos organisations ouvrières !

Que veut dire "dépasser le cadre de la démocratie bourgeoise"? instaurer le socialisme?

Donc il faudrait d'abord instaurer un autre régime que la démocratie bourgeoise pour pouvoir affûter les dents des organisations révolutionnaires? La logique de cette remarque signifie que les organisations révolutionnaires ne servent au mieux pas au changement de régime, en tous cas pas à dépasser la démocratie bourgeoise, au pire à rien du tout.

S'il faut attendre que la bourgeoisie change elle-même de régime, n'est-ce pas déjà se limer les dents soi-même ? Attendre de nos ennemis qu'ils fassent notre travail ?



Les organisations de la bourgeoisie (États, partis, syndicats, parlements, tribunaux...) n'ont-elle d'autre rôle que de faire perdurer le système de la bourgeoisie?

N'ont-elle d'autre rôle que de combattre tous ceux qui souhaitent autre chose que ce système et que détruire les organisations qui le pérennisent, c'est-à-dire les organisations de l'État, (parlements, tribunaux, gouvernement, , tribunaux, police, armée).

Trotsky a écrit quelque part qu'aucun diable ne se limera jamais lui-même les dents. En ce sens, les organisations de la bourgeoisie ne laisseront jamais une autre classe prendre le pouvoir, ne laisseront jamais le prolétariat diriger la société gentiment et sans lui faire la guerre.

Je ne comprends pas à quoi sert de se plaindre que ces organisations liment les dents des révolutionnaires. D'autant que s'il s'agissait d'une prémisse de raisonnement, cela pourrait à la limite être entendu, mais il s'agit de la fin d'une remarque, sans perspective dans ce message.

Si les révolutionnaires se sont laissés limé les dents, n'est-ce pas qu'ils ont au mieux, été incompétents, ou au pire baissé les bras ?

En cas d’incompétence, reconnaître ses erreurs et en tirer bilan permet de s'armer et se forger, s'acérer, s'affuter à nouveau les dents. S'enfermer dans la plainte signifie avoir baissé les bras. Autant prendre des vacances.

Que faire pour s'affuter à nouveau les dents ?

Peut-être commencer par étudier les différentes philosophies pour s'armer et comprendre ce que nos illustres prédécesseurs nous ont enseigné : combattre sur tous les plans, et d'abord s'armer philosophiquement pour comprendre l'économie, la politique, et la lutte de classe.


Dernière édition par Kletz le Lun 23 Jan - 15:51, édité 1 fois (Raison : vocabulaire confu et erroné, donnant lieu à un contresens de la fin du message.)

Kletz

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Message  Robert Paris Lun 23 Jan - 17:04

pour cela il faut dépasser le cadre de la démocratie bourgeoise

Tout à fait ! Et il ne faut pas attendre....


Ce dont nous ne voulons plus :

- Qu’une classe exploiteuse monopolise les moyens de production, les capitaux et impose au reste de la population de se faire exploiter pour vivre, que cette classe dominante se permette de s’arroger le droit de décider de la vie et de la mort du reste de la population en la jetant dans la misère, en la réprimant ou en la licenciant, parce qu’elle détient en plus le monopole du pouvoir politique.

- Que le capitalisme soit présenté comme le seul moyen de développer l’économie, d’enrichir un pays, alors qu’aujourd’hui l’époque où le capitalisme développait le monde est depuis longtemps révolue. Même aux USA, le capitalisme ne développe plus que la misère. Nous ne voulons plus qu’on nous affirme qu’une autre société n’est pas possible. Il y a eu bien de sociétés humaines avant le capitalisme et il y en aura d’autres après. Les travailleurs sont indispensables au capitalisme et il craint leurs révolutions mais le capitalisme n’est pas indispensable aux travailleurs. Ils peuvent fonder, sur la base des techniques modernes, une société bien plus humaine fondée sur la satisfaction des besoins des hommes.

- Que la classe exploitée se voie refuser ce qui est nécessaire pour vivre correctement et aussi le droit de s’organiser politiquement, syndicalement et localement pour défendre ses intérêts et ceux de la population des quartiers populaires, que les travailleurs, la jeunesse et les milieux pauvres se voient interdire de donner leurs avis sur tous les sujets qui concernent la société.

- Que la classe exploitée soit opprimée également de mille manières, en fonction du sexe, de la région, de la religion, des origines ou de la couleur de la peau.

- Que l’Etat soit au service des exploiteurs, de toutes les manières possibles, en faisant intervenir ses forces de l’ordre (police, armée, justice, administration) contre les travailleurs et pour les exploiteurs, qu’il prenne toutes les décisions en fonction des seuls intérêts des riches et des puissants, en servant le système qui domine le monde, le système capitaliste, lui-même entièrement déterminé par les intérêts du grand capital qui ne s’enrichit que de l’exploitation des travailleurs du monde.

- Que la démocratie soit confondue avec la pseudo-démocratie bourgeoise. La démocratie dont les travailleurs et les peuples ont besoin nécessite qu’ils puissent se réunir librement pour discuter de leurs problèmes et se donner les moyens de les résoudre, notamment en organisant des luttes, mais aussi en décidant définitivement d’organiser eux-mêmes le fonctionnement social en le retirant des mains des exploiteurs. Il ne s’agit pas du seul droit de vote dans les institutions bourgeoises (parlements, présidence) mais du droit de décider des choix à tous les niveau : local, régional, national, aussi bien au plan économique, social et politique. Il s’agit de retirer aux forces armées leurs armes et leur organisation et donc la possibilité de prendre le pouvoir à tout moment en faisant un coup d’état ou d’intervenir pour écraser les mobilisations des masses. Il s’agit de retirer aux classes possédantes leur mainmise sur toute l’organisation de la société en ne leur permettant plus de garder pour elles le pouvoir social, politique, médiatique, militaire ou juridique. Il n’y aura jamais de démocratie là où les besoins des masses populaires ne sont pas satisfaits. Il n’y aura jamais de démocratie là où un patron peut jeter à la rue mille salariés. Il n’y aura jamais de démocratie là où une armée peut prendre en otage une population en instaurant la dictature. Il n’y aura jamais de démocratie là où les généraux, les commissaires, les patrons, les hauts fonctionnaires n’ont aucun compte à rendre à la population. Il n’y aura jamais de démocratie tant que les travailleurs n’auront pas pris le pouvoir politique.

- Que le socialisme et le communisme, représentés notamment par les efforts des travailleurs français en 1871 lors de la Commune de Paris et par ceux des travailleurs russes et européens lors de la révolution de 1917-1920, soient confondus avec des régimes dictatoriaux sous l’égide de Staline, Mao, Castro, Kim Il Sung, et autres Pol Pot. Il n’y a pas plus de communisme dans le stalinisme, qui a été le principal soutien de l’impérialisme en l’aidant à écraser les révolutions prolétariennes, que de socialisme dans l’indien Nehru, dans la social-démocratie de Mitterrand, Blair et Schroeder. Le parti unique, le syndicat unique, le « socialisme dans un seul pays », le régime policier où les travailleurs n’ont aucun droit, n’ont rien à voir avec l’Etat-Commune comme l’appelait Lénine et que défendait Trotsky contre les staliniens. Le socialisme et le communisme, sociétés où les plus larges masses ont un accès direct à toutes les décisions, à tous les niveaux, n’a rien de commun avec le centralisme policier du stalinisme.

- Que le réformisme soit confondu avec la transformation nécessaire de la société. Il ne fait que diffuser des mensonges en cherchant à faire croire que l’on peut éviter la révolution sociale. Il est indispensable qu’il soit clairement dit que sont des menteurs dangereux tous les dirigeants politiques qui prétendent que l’on peut arranger ensemble l’intérêt des exploiteurs et celui des exploités, que la lutte des classes est due à une incompréhension qui peut se résoudre dans un dialogue, que les riches et les pauvres d’un même pays sont du même camp, que le nationalisme défend les intérêts des peuples, que le capitalisme ne doit pas être renversé.

- Que la démocratie soit présentée comme une solution suffisante parce qu’il y a des démocraties bourgeoises et des démocraties prolétariennes, ce qui est très différent. Nous ne défendons qu’une seule sorte de démocratie : le pouvoir de tous ceux qui ne vivent que de leur travail sans exploiter personne. Nous ne défendons qu’une seule société d’avenir : celle où il n’y aura plus de classes, plus d’exploiteurs, plus d’oppression et plus d’Etat parce qu’il n’y aura plus besoin de diviser les peuples.

N’acceptons pas la logique destructrice du capitalisme en crise

Patrons et gouvernants nous baratinent. Les chefs d’Etat prétendent nous sortir de la crise en inondant le monde de milliers de milliards qu’ils tirent des caisses des Etats et des banques centrales. Chaque mois, ils en balancent d’autres. Sarkozy annonce encore dix milliards et demi pour les banques et d’autres milliards pour les capitalistes, notamment ceux de l’Automobile. Malgré cela, le capital privé refuse de reprendre ses investissements. Les banques refusent de reprendre leurs crédits. Les industriels, comme ceux de l’Automobile, déclarent manquer de capital et désinvestissent, supprimant massivement des emplois.

Le grand capital refuse de croire à l’avenir du capitalisme. Pourquoi les travailleurs devraient-ils être les seuls à se fier au système, à en accepter les règles ? Pourquoi accepteraient-ils le chantage : pas de travail égale pas d’emploi ? Pourquoi accepteraient-ils d’être licenciés comme les mille intérimaires de Renault-Flins, les 900 de PSA Sochaux, ou les 1200 prestataires renvoyés de Renault-Guyancourt ? Pourquoi devraient-ils attendre comme une catastrophe inévitable des fermetures et des licenciements comme à Renault et PSA ?

Mais, comment se défendre s’il s’agit d’une crise mondiale, demandent les salariés ? C’est comme si une fatalité s’abattait sur nous, disent-ils. C’est comme le froid : il faut attendre que ça passe en se protégeant tant bien que mal. C’est faux. Le printemps ne suivra pas l’hiver du capitalisme. Car il ne s’agit pas d’un refroidissement passager. Les milliers de milliards jetés par les Etats ne peuvent pas restaurer la rentabilité du capital.

Le capitalisme a atteint ses limites. Ses capitalistes n’ont jamais été aussi riches. Mais, justement, c’est là qu’est la cause de la crise. Le capitalisme, ne trouvant pas assez d’investissements rentables, ne peut que s’effondrer. Et nous, travailleurs, n’avons pas intérêt à rester les bras ballants dans une maison qui s’effondre. Les dépenses mirifiques des Etats ne peuvent, en retardant un peu cet effondrement, qu’aggraver la situation des travailleurs. Ils mènent notamment à la suppression des emplois publics, à la dégradation de l’hôpital public, des chemins de fer, de la poste et de l’électricité. Les subsides d’Etat n’empêcheront pas les entreprises bénéficiaires de ces sommes de licencier ou d’imposer du chômage partiel.

S’il n’y a rien de bon à attendre des Etats et des patrons, les travailleurs ne doivent s’en remettre qu’à eux-mêmes pour se défendre dans la crise. Pour cela, il ne faut plus accepter la logique et les lois d’un capitalisme qui se propose de détruire nos emplois, nos logements, notre santé, nos vies.

Plus question d’admettre qu’un patron déclare que les caisses de l’entreprise sont vides. Il faut prendre sur ses revenus et biens personnels. Plus question d’admettre qu’un patron nous dise qu’il n’y a plus de travail. Du boulot ou pas, c’est une question de choix du grand capital en fonction de la rentabilité. Ce n’est pas notre problème. Nous exigeons, dans tous les cas, d’être payés. Plus question d’allocations chômage impayées. Plus question d’électricité coupée, de téléphone coupé, de crédits coupés, de compte fermé, d’emplois supprimés. Quand un capitaliste, un banquier, une assurance sont en difficulté, la société trouve des milliards pour le sauver. Imposons qu’il en soit de même quand il s’agit des travailleurs.

Il faut aussi en finir avec la logique des directions des centrales syndicales qui quémandent des petits accommodements, signent des contre-réformes, divisent les luttes, les lâchent en cours de route et organisent des journées d’action sans lendemain.

Il faut unir les travailleurs précaires, les chômeurs et ceux qui ont un emploi, les travailleurs du public et du privé, les travailleurs de l’Automobile et ceux de l’Audiovisuel, ceux de la Recherche et ceux de la Construction, ceux de l’Enseignement et ceux des grands magasins. C’est à nous de défendre notre avenir. Personne ne le fera à notre place ! Il ne s’agit pas de défendre chacun notre entreprise mais de défendre collectivement le sort de la classe ouvrière.

Les travailleurs, s’ils ne veulent pas subir de plein fouet le chômage, la misère, et aussi les dictatures et les guerres, conséquences inévitables de la crise, comme le fascisme et la guerre mondiale ont été des conséquences de la crise de 1929, doivent diriger eux-mêmes leurs luttes aujourd’hui et devront diriger demain la société.
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Message  Invité Lun 23 Jan - 18:49

Robert Paris a écrit:Le texte de congrès de LO d'octobre 2011 sur la situation internationale semble, au début, annoncer le contraire : La situation internationale est dominée par la crise. Mais tout le paragraphe intitulé Révoltes et affrontements armés : les soubresauts dans le monde en crise ; Le mouvement de révolte des pays arabes ne fait aucune référence à l'effondrement du système contrairement à son titre. Il ne discute que des limites de la démocratie. Jamais il n'indique que, dans cette situation mondiale, la perspective est prolétarienne et révolutionnaire.

Une fois encore, ceux qui lisent rapidement y verront quelque chose de très très radical, mais comme jamais il n'est clairement question de renverser le pouvoir de l'Etat, d'enlever les armes aux armées, de les donner aux travailleurs et aux jeunes, de constituer des conseils ouvriers, l'appel à renverser le capitalisme ped de sa saveur...

Bon c'est bien, tu démontres à nouveau que tu ne lis pas tout... ou que tu ne retiens que ce qui te permets de taper à tort et à travers sur LO.
On appelle ça de la falsification.

Sur la Tunisie et l'Egypte, voilà ce qu'LO (Kaldy ici) écrivait sur le moment, en février dernier en l'occurrence, en double page du journal.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2218&id=21

Et si le mouvement en cours se développe, s'il entraîne réellement une partie significative de la classe ouvrière et des catégories pauvres de la population, il est de leur intérêt de postuler à sa direction et de se donner les organisations qui lui en donneraient les moyens. Serait-ce utopique d'imaginer des conseils ouvriers en Égypte ? Même pas : il y a à peine plus de deux ans, en avril 2008, lors d'une grève à l'usine textile Misr Spinning de Mahalla El Kubra - une des nombreuses grèves que les travailleurs ont su mener, malgré la dictature -, les 25 000 ouvriers de cette usine se sont donné un « comité de grève » pour diriger celle-ci. Bien sûr, la grève était pour une augmentation de salaire, au demeurant obtenue, pas une grève politique. Mais de tels organismes, formés dans la lutte, peuvent, aussi, prendre la direction d'une lutte politique et se transformer en véritables conseils ouvriers.

Il est de l'intérêt des travailleurs de ne pas laisser le monopole des armes à l'armée dirigée par sa hiérarchie militaire et de favoriser l'armement du peuple. On peut relire, à ce propos, les lignes écrites par Blanqui, il y a plus d'un siècle, en 1848, et qui n'ont rien perdu de leur actualité (voir page 10).

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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Mon camarade de LO...

Message  Robert Paris Lun 23 Jan - 21:10

Mon camarade de LO, tu me démontres une fois de plus que LO sait et moi je sais que LO sait...

Je connais très bien LO. Lo dit tout pour un public éthéré, dans les articles de journal qui est lu par qui... et très peu de choses dans les éditos des bulletins d'entreprises qui sont lus par bien plus de travailleurs et de militants...

L'article que tu cite n'est pas un édito bien entendu.

Ceci dit. Donne moi tort et tu me feras plaisir : écris nous un déito comme cela.

Je ne demande qu'à être contredit de cette manière.

Quant à dire que ce n'est pas le moment de mettre en avant des comités ouvriers en France dans la propagande (alors que ce c'est le moment de parler du communisme pourtant bien plus lointain...), ce n'est pas moi qui le prête mensongèrement à LO, c'est ton camarade de parti Vals qui l'écrit sur ce forum... Tu n'as qu'à le convaincre !
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Lutte ouvrière - Page 35 Empty LO fait campagne dans les usines avec ses DS CGT

Message  Maxence Lun 23 Jan - 22:07

Voir ici (cgt-psa-aulnay.fr/multimedia) la video de Mercier qui fait de la pub pour le contrat de confiance: "ouvriers mobilisez vous pour obtenir de PSA un accord de garantie de maintient de l'emploi à Aulnay"

"Faites s'engager les candidats à l'éléection présidentielle pour la sauvegarde de l'emploi"

"Allez réclamer dignement à Sarkozy qu'il s'engage à ne pas fermer l'usine"

LO, Mercier, vous étiez né en 1997? Souvenez vous RENAULT Vilvorde, JOSPIN avec les manifestantts au mois de mars et au mois de Septembre en train defermer l'usine en tant que 1 er ministre.

Vous savez tous messieurs les militants LO et vous cautionnez cette politique de LO.

Vous êtes des adversaires de la classe ouvrières et c'est un ouvrier qui vous le dit et le criera haut et fort à tous les sympathisants qu'il rencontrera dans son usine!

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Message  Vals Lun 23 Jan - 23:40

Maxence a écrit:Voir ici (cgt-psa-aulnay.fr/multimedia) la video de Mercier qui fait de la pub pour le contrat de confiance: "ouvriers mobilisez vous pour obtenir de PSA un accord de garantie de maintient de l'emploi à Aulnay"

"Faites s'engager les candidats à l'éléection présidentielle pour la sauvegarde de l'emploi"

"Allez réclamer dignement à Sarkozy qu'il s'engage à ne pas fermer l'usine"

LO, Mercier, vous étiez né en 1997? Souvenez vous RENAULT Vilvorde, JOSPIN avec les manifestantts au mois de mars et au mois de Septembre en train defermer l'usine en tant que 1 er ministre.

Vous savez tous messieurs les militants LO et vous cautionnez cette politique de LO.

Vous êtes des adversaires de la classe ouvrières et c'est un ouvrier qui vous le dit et le criera haut et fort à tous les sympathisants qu'il rencontrera dans son usine!

Tu aurais bien tort de te priver de pousser tes petits cris (haut et fort) si ça te fait plaisir ...
Mais tu pourrais aussi réserver ton énergie (et tes cordes vocales) pour proposer une politique aux travailleurs que tu connais et militer autrement qu'en te défoulant sur de faux ennemis.....
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Message  nico37 Mar 24 Jan - 0:04


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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Vals va planter des choux et laisse les travailleu

Message  Maxence Mar 24 Jan - 10:07

PArlons en de politique, celle qui consiste à demander des politiciens bourgeois de s'rengager sur un morceau de chiffon contre un plan de licenciement!

Alors la vals à 4 temps on connait, car au bout du compte, on se mobilise pour aller pointer au chomage.

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Lutte ouvrière - Page 35 Empty Comment combattre les licenciements et la précar

Message  Maxence Mar 24 Jan - 10:13

Editorial 16-03-2009 LA VOIX DES TRAVAILLEURS

Comment combattre les licenciements et la montée massive du chômage et de la misère ?

L’actualité sociale est marquée par les licenciements et les suppressions d’emplois qu’ils aient pour nom La Redoute, Sony, Glaxo, Total, Continental ou encore Valeo. Révoltés, les travailleurs de Sony ont bloqué leur directeur. Devant les licenciements de Valeo comme ceux de multiples patrons, une fois de plus, le gouvernement s’est prétendu impuissant. Pourtant, à la demande de Sarkozy, le Fonds Stratégique d’Investissements, filiale de la Caisse des dépôts, a investi près de 19 millions d’euros dans Valeo en vue de « stabiliser et renforcer le capital »du groupe. Les salariés de Continental (Clairoix) ont appris la fermeture de leur entreprise de pneus. Cela signifie 1200 licenciements. C’est une usine dans laquelle gouvernement, patronat et syndicat avaient prétendu éviter un plan social en faisant accepter aux salariés un passage à 40 heures. Si la ministre Christine Lagarde se dit « choquée », elle ne l’est pas au point de considérer qu’il faille interdire ces licenciements. François Fillon a déclaré parfaitement normal que le trust Total, qui a réalisé 14 milliards de bénéfice, supprime 555 emplois. Pourtant Total est lié à l’Etat et a réalisé ses profits sur le dos des salariés et des consommateurs. En prétendant ne pas faire de licenciement sec, Total ment : en fermant un site, il licencie des salariés des sous-traitants. Il augmente aussi le chômage.

Il est vrai que l’Etat serait bien en peine de dénoncer Total, lui qui supprime tous azimuts les emplois dans les services publics parmi les infirmières, enseignants ou cheminots, alors que le travail n’a pas diminué dans ces secteurs. Lui qui a aussi accepté que des trusts comme Renault ou PSA suppriment massivement des emplois à l’époque où leurs bénéfices étaient en hausse. Lui qui a distribué des milliards aux deux constructeurs automobiles alors que ceux-ci suppriment des milliers d’emplois. Comme Total, ceux-ci prétendent ne pas licencier. Mais cela est faux : intérimaires et prestataires sont licenciés bien souvent quand le contrat de prestation est supprimé. Des milliers de prestataires ont ainsi récemment été virés de Renault Guyancourt.

Face à ces attaques directes contre les salariés, la gauche et les syndicats sont loin d’exprimer les intérêts du monde du travail. Jusqu’à la dernière minute, le syndicat CFTC majoritaire dans l’usine Continental de Claroix se disait « sûr de l’avenir du site » et « faisait confiance à la direction et à Sarkozy ». Certains syndicalistes pensaient le 29 janvier que c’était le début de la riposte mais les directions syndicales se sont bien gardé de faire monter la vapeur et ont reporté au 19 mars une nouvelle journée… sans lendemain. François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, déclarait sur la chaîne LCI : « On ne va pas pouvoir faire dix manifestations contre la crise. »

Mais, aux Antilles, ce n’est pas par des journées d’action que les travailleurs ont eu quelques succès. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, interrogé dans le « Parisien » du 10 mars sur le risque de contagion en métropole des grèves aux Antilles, affirmait : « Le conflit n’est pas transposable, la situation n’est pas comparable. » La dirigeante du PS Martine Aubry déclarait dans « Le Parisien » du 13 février « craindre une propagation des événements qui agitent les Antilles » et sur un mouvement de révolte sociale en métropole, elle affirmait : « Il faut tout faire pour que cela n’arrive pas » « Le Monde » écrivait en janvier 2009 : « A l’Elysée comme au Parti socialiste, dans les syndicats comme dans les milieux patronaux, tout le monde redoute une explosion du chaudron social. »

Face aux licenciements, les occupations d’usines se multiplient mais, usine par usine, elles ne peuvent faire vraiment reculer patrons et gouvernement. De plus en plus de travailleurs ont conscience qu’on ne fera pas l’économie d’un mouvement social de grande ampleur. Pour cela, il faut rompre avec la stratégie qui perd : l’espèce de ballet (un pas en avant, deux pas en arrière qui ponctue négociation/journée d’action) qui est celle des dirigeants syndicaux. Il faut faire converger les luttes pour que les travailleurs ne soient pas les victimes de la crise du capitalisme.

Tous ensemble, on peut interdire les licenciements, le chômage technique et les suppressions d’emplois. Il ne faut pas revendiquer pour défendre l’activité mais pour se payer sur les profits présents, passés et futurs des patrons et, s’il le faut, sur les anciens profits accumulés.

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Lutte ouvrière - Page 35 Empty LO lutte de classe existe...

Message  Robert Paris Mar 24 Jan - 14:30

LO lutte de classe existe....

ou plus exactement a existé en la personne de Pierre Bois.

Lire ici : matierevolution.org/spip.php?article2107
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Message  verié2 Mar 24 Jan - 15:13

Bon, je trouve qu'il y a beaucoup d'exagérations caricaturales dans certaines critiques de LO - même si je ne me prive pas moi-même de critiquer LO. Ca laisse tout de même l'impression que certains croient que la "phrase juste" peut remplacer l'intervention sur le terrain.

Cela-dit, je suis d'accord avec Robert Paris sur un point fondamental : la nécessité de mettre systématiquement en avant, au moins dans la propagande, même si on ne peut pas toujours le faire passer sur le terrain, des formes d'auto-organisations permettant aux travailleurs de prendre leurs luttes en mains, sans en laisser la direction aux appareils syndicaux.

La discussion que nous menons sur LO, mais qui concerne l'ensemble de l'extrême-gauche souligne le problème fondamental suivant : quelle type d'activité mener dans des périodes de relative prospérité du capitalisme ? Comment conjuguer le maintien d'un programme révolutionnaire et une activité quotidienne nécessairement marquée par le syndicalisme ?

LO s'est efforcée d'apporter sa réponse en menant un travail acharné d'implantation dans la classe ouvrière, tout en s'efforçant de conserver ce qu'elle considère comme l'acquis du trotskisme. Mais, bien entendu, ce programme élaboré pour une situation au moins pré-révolutionnaire ne pouvait pas trouver d'application concrète au cours d'une telle période. Et, avec le temps, la pression de l'activité quotidienne prend inévitablement le pas sur les bonnes intentions et les théories. D'autant que, sur le plan théorique, un acquis qui n'est pas confronté régulièrement à l'évolution du monde et "mis à jour" se transforme plus ou moins vite en dogme...

D'autres groupes et individus, à l'extrême opposé, ont considéré qu'il fallait se consacrer à l'élaboration théorique en attendant le jour où... Non seulement ils n'ont pas mieux réussi, mais ils ont subi eux aussi la pression sociale et se sont pour la plupart transformés en "marxistes en chambre" - sans compter ceux qui ont abandonné le marxisme...

Entre ces deux extrêmes, je ne vois franchement pas de groupes qui aient vraiment beaucoup mieux réussi, du moins en France. Il me semble donc que LO, en dépit de tous ses défauts et dérives, a eu le mérite de former et organiser au moins une minorité de travailleurs révolutionnaires dans une période particulièrement difficile, donc de garder un lien avec la classe ouvrière, contrairement à beaucoup d'autres. Cela ne suffit sans doute pas à faire de LO une organisation capable d'aborder une nouvelle période dans les meilleures conditions, mais il n'y a tout de même pas grand chose d'autre à côté, sinon une partie du NPA. Il faut faire avec ce que l'on a et, contrairement à Robert Paris, je ne pense pas que LO soit devenue une organisation quasiment réformiste, tout au plus "centriste", mais ce genre de qualificatif n'ajoute rien de fondamental à notre compréhension. C'est à l'épreuve du feu, les luttes vigoureuses de plus grande envergure, inévitables face à la guerre que le patronat et l'Etat ont lancé contre les travailleurs, que nous verrons de quoi LO est capable ou non. Ce qui ne nous dispense pas de critiquer fermement divers aspects de sa politique, mais fraternellement, comme on critique la politique de camarades de combat, et non comme on critique celle des défenseurs de l'Etat bourgeois ; et aussi d'essayer de faire passer sur le terrain une politique mieux à même de servir notre cause commune - ce que personne n'a vraiment réussi à faire pour le moment, en dehors des textes...

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Message  Vals Mar 24 Jan - 15:47

Robert Paris a écrit:LO lutte de classe existe....

ou plus exactement a existé en la personne de Pierre Bois.

Lire ici : matierevolution.org/spip.php?article2107

Si ça te chante, tu peux dire ça....
mais il se trouve que le dit Pierre BOIS a, lui, milité à la direction de LO jusqu'à son dernier souffle, entouré du respect et de l'estime de tous les camarades qui l'ont connu et qu'il a largement contribué à former en ttransmettant son expérience, ses compétences, son dévouement total à nos idées....et à LO.



Lutte Ouvrière n°1752 du 22 février 2002


Pierre Bois, alias Vic, alias Vauquelin, alias Arnoud


Notre camarade Pierre Bois est décédé, quelques jours avant son 80e anniversaire.

Pierre Bois a été incinéré au funérarium du Père-Lachaise le samedi 16 février 2002, dans une relative intimité, en présence de ses camarades les plus anciens et les plus proches.

Sa mère était d'une famille d'ouvriers agricoles de Picardie. Elle connut les travaux domestiques dès l'enfance et à l'âge de 14 ans fut placée comme bonne. Elle connut deux fois l'exode en 14-18, puis le retour dans un pays dévasté. Elle devint bonne à tout faire à Paris.

Son père était issu d'une famille de paysans très pauvres du Limousin et il devint maçon dans la région parisienne. Appelé au régiment en 1912, il fit deux ans de service militaire, puis fut mobilisé durant quatre ans pour la guerre de 1914 : Alsace, Chemin des Dames, Somme, Italie, il ne fut démobilisé qu'en 1920, rendu farouchement anti-militariste.

Après la naissance de ses fils, Pierre et Jean, il adhéra au Parti Communiste en 1923 et y resta jusqu'en 1933.

La famille Bois arriva à Goussainville, alors en Seine-et-Oise, en 1925, dans un lotissement sans urbanisation : ni eau, ni gaz, ni électricité, ni tout-à-l'égout, des chemins de terre en guise de rues. Le père de Pierre mit toute sa vie à construire sa maison et mourut avant qu'elle soit réellement terminée.

Il est allé à l'école à sept ans, car on avait dû attendre qu'il y ait une école. C'est là qu'il connut Mathieu Bucholtz, qui l'amena plus tard aux idées trotskystes.

Pierre Bois commença à travailler à 15 ans, comme maçon chez un petit patron. Entre-temps il était entré à la « Fanfare ouvrière de Goussainville ». Tous les membres étaient militants ou sympathisants du PC. Il y était trompette d'harmonie et il y resta jusqu'à ce que la fanfare soit dissoute au début de la guerre.

Au même âge, à 15 ans, Pierre entra aux JC qui, à l'époque, s'occupaient surtout de la guerre d'Espagne. Avec une vingtaine de copains des JC, il avait bâti la « maison du cercle JC » en achetant une maison désaffectée du chemin de fer qu'ils avaient retapée eux-mêmes.

C'est là qu'il connut ses premières lectures politiques B dans la ligne stalinienne B, devint responsable de la bibliothèque et responsable de la diffusion de l'Avant-Garde.

À 17 ans, il réussit à se faire embaucher chez Brissoneau, une entreprise qui fabriquait des locotracteurs et des wagons de métro à Montataire, près de Creil, dans l'Oise. Il devait faire 70 km aller-retour par jour à bicyclette pour se rendre au travail. Puis il entra à la SNCF comme « élève-bureau » à « l'exploitation », c'est-à-dire une sorte d'apprenti employé, au plus bas dans la hiérarchie de l'administration.

Juste avant la guerre, Pierre Bois travaillait à la gare de Survilliers, toujours en Seine-et-Oise.

Il continua à militer à la JC après l'interdiction de toutes les organisations communistes par un décret-loi de Daladier. Puis grâce aux quelques libertés de déplacement qu'il avait en tant que cheminot, il continua encore pendant l'Occupation, après l'attaque de l'URSS par l'Allemagne.

C'est en 1941 que son ancien camarade de classe, Mathieu Bucholtz, le convainquit du fossé croissant entre la politique du PC et les principes du communisme. Pour cela, Bucholtz lui fit lire les ouvrages de base du marxisme, puis, avec des faux papiers d'étudiant, le fit lire à la Bibliothèque Nationale où l'on pouvait encore se faire communiquer des ouvrages interdits.

Pierre Bois se levait à trois heures du matin pour aller en vélo à Saint-Denis, où il travaillait alors. Il ne pouvait pas y aller en train puisque c'est lui qui ouvrait la gare à cinq heures du matin ! Il y travaillait jusqu'à 13 heures et, l'après-midi, il allait lire à la Bibliothèque Nationale jusqu'à 17 ou 18 heures. Ensuite il retournait à Goussainville en vélo.

Il voyait Bucholtz une à deux fois par semaine. Buscholz appartenait au « Groupe Communiste IVe Internationale », créé par un militant surnommé Barta.

À partir de là, Pierre Bois devint un militant trotskyste, c'est-à-dire communiste à part entière. Il participa aux activités du groupe. En novembre 1942, la zone dite « libre » fut à son tour occupée par les Allemands. Barta lui demanda alors de passer, grâce à sa carte de cheminot, en zone libre pour voir Raptis (Pablo, dirigeant du POI) à Saint-Hilaire-du-Touvet, près de Grenoble, où il était en sanatorium, afin de lui transmettre les publications du groupe. Quelques mois plus tard, Raptis, revenu à Paris, donna pour le groupe, devenu « Union Communiste (IVe Internationale) » des cours d'éducation marxiste auxquels Pierre Bois assista.

Au mois de juin 1943, ce fut le service du travail obligatoire, le STO, pour les jeunes de son âge. Il fut affecté sur place à la SNCF. Mais quelque temps après, il fut réquisitionné comme cheminot pour aller faire des embarquements de troupes à Hambourg. Alors il devint « réfractaire » au STO (carte 4554) et entra dans la clandestinité jusqu'à la fin de la guerre.

Il vécut tant bien que mal, comme les autres militants de son organisation.

À la Libération, il fut, parce que trotskyste, enlevé par des membres du Parti Communiste et emmené au siège du PC, de même que son frère Jean. C'est là qu'on demanda à Jean s'il connaissait « Bucholtz ». Pierre fut relâché, Jean put s'enfuir et c'est alors qu'ils apprirent qu'on venait de retrouver le corps de Mathieu Bucholtz dans la Seine, qui portait des impacts de plusieurs balles dont aucune n'était mortelle.

En décembre 1944, Pierre Bois entra, sur la demande de l'organisation, comme ouvrier chez Citroën. D'abord à Saint-Ouen, aux Presses, où il fallait emboutir des tôles de 28 kg. Le travail se faisait à deux, l'un attrapait la tôle, l'autre la recevait pour la faire passer sous la presse, et il fallait en faire une à la minute.

Il fut ensuite muté à Citroën Levallois, où l'on refaisait des moteurs américains GMC qui revenaient du front. On les démontait et on les remontait après les avoir nettoyés sous un jet d'eau chaude additionnée de potasse. Puis il travailla aux « Vilebrequins ». Enfin, il fut muté à Clichy. Il quitta Citroën au bout de onze mois et fit des petits boulots avant de se faire embaucher, toujours sur la demande du groupe, chez Renault, en mai 1946. Il fut affecté au « Département 6 », qui fabriquait principalement des pignons.

En avril-mai 1947, à la tête des travailleurs des départements 6 et 18, qui élurent un comité de grève, il fut, sous la direction politique de Barta, l'animateur et le dirigeant de la grève de Renault Billancourt qui obligea les ministres communistes à sortir du gouvernement Ramadier.

Par la suite, comme la CGT ne voulait pas reconnaître la section syndicale du 6 et 18, Pierre Bois fut amené à créer, on peut dire malgré ses idées, un syndicat indépendant, le Syndicat Démocratique Renault (SDR) qui mena un combat difficile pour se faire reconnaître légalement et pouvoir présenter des délégués.

En 1949, l'Union Communiste éclata à la suite d'un conflit entre Barta et Bois sur la façon dont Barta entendait diriger le SDR.

Après la dissolution de l'UC, Pierre Bois continua à militer chez Renault. Il publia un petit journal, le Travailleur émancipé puis, avec des camarades de l'usine proches de « Socialisme ou barbarie », il participa à un journal dont la diffusion se limitait à la Régie Renault, du nom de Tribune Ouvrière. Le premier numéro parut en mai 1954.

De cette époque à 1956, avec un certain nombre d'anciens de l'UCI, Pierre Bois, qui a toujours été pour nous notre camarade Vic, fut l'un des principaux artisans de la création du groupe Voix Ouvrière, celui qui avait le plus de crédit militant auprès de tous les autres camarades.

A partir de là, sa vie se confond avec l'activité de ce groupe.

Puis, après la dissolution de Voix Ouvrière à la suite des événements de mai 1968, qui eut lieu en même temps que celle d'autres organisations d'extrême gauche, Vic fut à l'origine de Lutte Ouvrière.

Au-delà du respect, de l'amitié, de la camaraderie, de l'affection que nous avions tous pour lui, il était celui qui, dans nos rangs, incarnait vraiment la conscience de classe.

Tous ceux qui l'ont connu, dans les congrès, les réunions du CC ou celles du CE, se souviennent de ses interventions, que l'on pourrait dire musclées lorsque les décisions que nous envisagions de prendre ressemblaient tant soit peu à des compromis ou à des faiblesses. Récemment, à notre dernier congrès, il a rappelé à voix haute et forte, qu'en 1981 il n'avait pas appliqué les consignes de l'organisation et que, pour sa part, il n'avait pas voté Mitterrand au deuxième tour.

Il avait, il est vrai, un vieux fond un peu libertaire, mais en ces temps de compromis de toute sorte, d'abandon des idées communistes, son radicalisme bien dans la tradition du mouvement ouvrier communiste était pour nous un garde-fou précieux.

[b]Presque jusqu'au tout dernier moment, il a participé à la vie de notre organisation, à sa cellule, à sa section, à ses AG, au Comité exécutif, au Comité central et au Congrès.


En tout cas, si nous avions eu le temps, nous aurions voulu lui dire qu'il nous avait été et qu'il nous était indispensable. Il représentait une ancienne génération d'ouvriers communistes, qui s'amenuise de jour en jour.

Nous espérons contribuer à en faire naître d'autres de la même trempe, du même courage et du même dévouement envers les autres.

Nous sommes affreusement tristes, mais tant que Vic sera présent, intact, dans la mémoire du dernier survivant d'entre nous, il sera vivant.

Cette survie-là se passe de pierre tombale, de mémorial ou de tout autre symbole artificiel.

Très peu de temps avant sa mort il prit encore la parole à la tribune du congrès de Lutte Ouvrière du début décembre 2001, et nous n'oublierons pas la fin de son intervention :

« Je voudrais cependant terminer en vous disant : ce ne sont pas les vieux qu'il faut féliciter. Bien sûr, ils ont eu le mérite d'avoir tenu. Mais si c'est quelque chose d'important, ou en tout cas de notable, c'est vraiment dû aux circonstances de ces temps sans idéal.

Ceux que je voudrais féliciter, moi, ce sont les jeunes qui sont ici. Je ne vous dirai pas où commence et à quel âge finit la jeunesse, mais c'est eux qui représentent l'avenir de nos idées et c'est à eux que reviendra, je l'espère, la tâche de les mettre en œuvre.

En effet, ceux que j'applaudis sont les jeunes qui entrent maintenant dans la vie militante. Les raisons d'espérer ils ne les trouvent pas autour d'eux. C'est donc que c'est en eux qu'ils les trouvent. Et c'est pour cela qu'il faut les féliciter.

Et je leur dirai qu'en soixante ans de militantisme, j'ai toujours été heureux, malgré toutes les circonstances traversées. Heureux de m'instruire, de penser, de lever la tête. Heureux parmi mes camarades de toutes les générations, heureux de ne pas être cloîtré dans un tout petit milieu comme le sont malheureusement la plupart des gens.

Alors, camarades, bon courage et ayez confiance dans l'avenir de l'Humanité ! » [/b
]


Je suis sûr que VIC aurait mille fois préféré cet hommage simple de ses camarades de parti,
aux tristes écrits de ceux qui voudraient se servir de lui pour démolir l'organisation qu'il a largement contribué à créer, à construire et à faire vivre.....
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Message  Maxence Mar 24 Jan - 16:12

"Heureux de m'instruire, de penser, de lever la tête."

Le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre c'est de dire ce que l'on pense de son organisation et de la mienne pendant 15 ans.

Est ce que Trotsky avait raison d'écrire sur l'IC, et tous les P.C. du monde entier?

Quand on entend Mercier militant de Lutte ouvrière, parler devant les ouvriers de citroen à Aulnay, à la pause d'une réunion avec le patron, en appelant à la mobilisation pour obtenir une promesse ecrite du patron s'engageant à ne pas fermer l'usine!

Comment appeler cela ? Vals répond et arrête de personnaliser comme si on attaquait ta famille quand on critique une organisation politique.

Sors tes arguments ! ou alors passe à la main à un autre militant qui peut défendre une telle politique !

Critique nos arguments !

Tu es sous équipé au niveau du cerveau ou tu as du mal à justifier ce que dit Mercier?

Maxence

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Message  verié2 Mar 24 Jan - 16:15


Robert Paris
matierevolution.org/spip.php?article2107
Essaie de mettre des liens qui fonctionne ! D'autant que votre site est terriblement fouillis et qu'il est très difficile d'y trouver quelque chose, même avec le moteur de recherche...

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Message  Maxence Mar 24 Jan - 16:21

Ca marche très bien / il suffit de faire 1 copier coller.

Qu'en pense tu toi Verie2 de l'intervention de Mercier à Aulnay? Tu as vu la vidéo sur le site de la CGT?

Maxence

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Message  verié2 Mar 24 Jan - 16:25

Maxence a écrit:Ca marche très bien / il suffit de faire 1 copier coller.

Qu'en pense tu toi Verie2 de l'intervention de Mercier à Aulnay? Tu as vu la vidéo sur le site de la CGT?
Non, ça ne marche pas : on tombe sur un article consacré à... Cro Magnon ! Quand le lien est mis correctement, il n'est d'ailleurs pas nécessaire de faire de copier-coller, suffit de cliquer dessus.

Je n'ai pas vu la video en question, j'espère la trouver plus facilement que votre article sur Pierre Bois !

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Message  Vals Mar 24 Jan - 16:26

Sors tes arguments ! ou alors passe à la main à un autre militant qui peut défendre une telle politique !


On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif...
Aussi me contenterai-je de te dire que je suis en parfait accord avec la politique des camarades d'Aulnay, y compris et en particulier celui que tu cites...
Que ça te plaise ou non, c'est comme ça, et compte tenu du ton que tu emploies, je n'ai rien d'autre à te dire.
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